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Le style Steve McQueen

Steve McQueen c’est l’élégance nonchalante d’un félin. Un homme aussi à l’aise en jogging et sneakers qu’en costume sur-mesure de Saville Road. Tout au long de sa filmographie, il a promené son élégance, avec en point d’orgue « L’affaire Thomas Crown » où son charisme et son allure faussement désinvolte font merveille. A imiter sans modération!

Steve McQueen it is the casual elegance of a feline. A man so comfortable in jogging and sneakers that in custom-made suit of Saville Road. Throughout his filmography, he walked his elegance, with in climax  » The Thomas Crown affair  » where his charisma and its wrongly free-and-easy look work wonders. To imitate without moderation!

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Saga de mode

Histoire du trench 

Un trench-coat est un manteau imperméable généralement descendant jusqu’aux mollets, utilisé par plusieurs armées pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, à ne pas confondre avec le cache-poussière (« duster » en anglais) qui est un manteau généralement de couleur marron ou crème avec une cape dans le dos, plus ou moins longue qui furent portés par les cow boys, dans le far-west des États-unis. Les trench-coats sont fabriqués dans une toile souple et résistante (coton, cuir, coutil, popeline, microfibres), avec une doublure détachable (selon la température).

Ils ont souvent dix boutons, ils sont croisés, et les couleurs sont ocre, kaki, beige ou noir. Les trench-coats ont souvent des bandes de tissu à l’intérieur pour se fixer aux jambes et mieux coller au corps, les manches de type raglan avec des pattes de serrage aux poignets et des pattes d’épaulettes (pour y fixer des galons, ou accessoirement y mettre des gants de cuir, un chapeau ou maintenir la sangle d’un sac).

Inventé par l’Anglais Thomas Burberry à la fin du XIXe siècle, le trench-coat est toujours de saison. C’est pour protéger les soldats de la Première Guerre qui vivaient dans les tranchées quel’imperméable fut amélioré. Les nombreux boutons susceptibles de se perdre sont alors réduits au minimum et remplacés par une large croisure, tandis que le coton est tissé très serré, afin d’être le plus imperméable possible face aux intempéries. Deux boucles sont également cousues sur l’épaule afin de pouvoir y attacher casquettes et autres, et un large rabat est ajouté sur la poitrine, afin de protéger le cœur. Le trench-coat est l’adaptation des lourds manteaux de serge qui furent portés par les soldats anglais et français pendant la Première Guerre mondiale. Le premier trench-coat fut dessiné par Thomas Burberry pour répondre à la commande par l’armée d’un modèle de manteau imperméable pour les officiers mieux adapté au combat. Il reprend le design des anciens manteaux d’officiers britanniques qu’il avait lui-même dessiné 13 ans auparavant pour le War Office, et il y rajoute des épaulettes et des anneaux en métal: le trench-coat est né. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le trench-coat faisait partie de l’équipement des soldats et des officiers, surtout dans les forces armées des États-Unis, mais également par les forces armées du Royaume-Uni, de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique.

L’appellation « trench », vient tout simplement du mot « tranchée », qui se dit « trench » en anglais. De retour du front, les soldats ont conservé leur trench et l’ont ainsi fait passer dans la vie civile. Le trench a traversé les années tout en conservant sa forme initiale. Il est toujours composé de 26 pièces de gabardines de tailles différentes, ainsi que d’une ceinture à passants garnie d’anneaux. De l’imperméable de coton classique au manteau croisé en cuir, en laine ou en soie, sa ligne ajustée se décline sous toutes les coutures.

 

Thomas Burberry : des tranchées aux podium

C’est Thomas Burberry qui, en 1901, créa l’imperméable qui donna naissance quelques années plus tard au trench. En 1924, la maison Burberry met au point une doublure identifiable entre toutes – s’inspirant des tartans écossais – afin de tenter d’enrayer la contrefaçon. Depuis, ce tartan est devenu la marque de fabrique de Burberry, jusqu’à être décliné récemment sur de multiples accessoires. Après la Seconde Guerre mondiale, le trench-coat était souvent porté comme un vêtement par des civils lors des années 1950 et 1960. Vers la fin des années 1970, le trench-coat est devenu un article de mode pour le style punk. Ensuite, lors des années 1980 et 1990, le trench-coat est devenu autant un vêtement populaire parmi les amateurs des musiques et styles gothique, industrial, et métal, qu’un accessoire indispensable d’un look chic et indémodable. Il est décliné sous de multiples formes et se voit maintes fois réinterprété. Les créateurs s’amusent à le détourner, tandis que les différentes griffes le féminisent, lui apposant les matières et couleurs du moment. Néanmoins, c’est le trench Burberry qui reste le summum du style chic et discret.

Le trench à l’écran

Les trench-coats furent popularisés par plusieurs films, où le trench-coat est devenu un aspect caractéristique d’un détective ou d’un atmosphère film noir. En 1942, Humphrey Bogart apparaît dans le film « Casablanca » avec un trench, et immédiatement la mode se l’approprie, les femmes – qui adoptent le style masculin – commencent à le porter. Il fut, bien sur, définitivement populariser par l’acteur Peter Falk qui le porta dans la série « Columbo ». Le trench-coat de couleur noir, longtemps reservé à symboliser la « Vamp » des films noirs des années 50 et 60, est désormais souvent associé à la mode gothique. Dans la trilogie des films « The Matrix », les êtres humains comme Neo et Morpheus portent des trench-coats lorsqu’ils vont dans la matrice. Plusieurs des personnages du film « Sin City » portent des trench-coats. Dans le film « The Crow« , le personnage d’Éric Draven (joué par Brandon Lee) porte un trench-coat. Dans les films « Underworld« , des vampires portent souvent des trench-coats noirs. A la télévision, on observe le même phénomène, par exemple, le vampire Spike dans la série « Buffy contre les vampires » porte un trench-coat en cuir noir et le dernier docteur de la série britannique « Docteur Who« , joué par David Tennant, porte un trench-coat brun, et s’il est vrai que « Le Diable s’habille en Prada », Meryll Streep porte pourtant dans le film un élégant trench clair de Donna Karan.

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ArchivesBlogEdito

Let’s go outside

Photographer: Richard Gerst

Model: Tom Frelinghuysen, ORB Model Management, Abrams Artists, New York

Consultant: JJ Porçarelli

Realized à Brooklyn & East Hampton, New York

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ArchivesBlogNews de Mode

G-STAR RAW LANCE SA NOUVELLE CAMPAGNE

Sergio Pizzorno du groupe Kasabian et la ballerine Keenan Kampa repoussent les limites du denim dans la nouvelle campagne G-Star.

Pour l’automne-hiver 2013, G-Star a confié au photographe Rankin la réalisation de sa nouvelle campagne The Art of RAW, avec pour égéries Sergio Pizzorno, guitariste et parolier du groupe Kasabian, et Keenan Kampa, danseuse à la Vaganova Academy. Keenan Kampa et Sergio Pizzorno forment un duo de talents inattendu. Ces deux stars doivent leurs renommées à leurs vives passions pour leurs arts. Kampa est la première Américaine à avoir été acceptée dans le ballet russe Mariinsky. Sergio est devenu le principal parolier du groupe anglais Kasabian après avoir renoncé à une carrière de footballeur.

G-Star a pour habitude de travailler avec des talents inattendus, et au sommet de leur art. Ce fut le cas précédemment avec Magnus Carlson, Clémence Poésy, et Liv Tyler. Conçue dans le respect de la grande tradition de savoir-faire et d’innovation de la marque, la campagne a pour thème « Destroy to Construct ».

Dans cette nouvelle campagne, nous retrouvons le fameux Skeleton Dog (squelette de chien), qui explose avant de se transformer en différents objets et personnages. Courant à vive allure, il percute Keenan en pleine danse, avant de se dissoudre en une multitude de pièces en denim RAW. Il se réincarne ensuite en Sergio détruisant sa guitare, avant de retrouver sa forme initiale.

Chaque pièce en denim G-Star RAW est réalisée avec passion et savoir-faire, deux mots qu’incarnent parfaitement le Skeleton Dog. La saison dernière, G-Star dévoilait le procédé de création du denim. Cette saison, The Art Of RAW met en avant tous les éléments nécessaires à la confection d’un jean. Il illustre bien la philosophie qui consiste à détruire pour reconstruire, et  perpétue la tradition d’exploration et d’innovation du denim qui est au cœur de G-Star.

La campagne The Art of RAW pour l’automne-hiver 2013 est actuellement diffusée mondialement.

 

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Tendance camouflage

Le camouflage est de retour! Déjà vu sur les podiums la saison dernière, la tendance se confirme pour l’été et sera bien présente l’hiver prochain.

Décliné en classique tee-shirt ou pantalon façon treillis militaire mais aussi en sac, besace, veste, doudoune, basket, casquette et même noeud papillon!

On évite bien sur le total look mais on saupoudre quelques touches camouflage pour rehausser une tenue classique ou trop basique.

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Jeans Story by So Jeans

Contrairement aux idées reçues, le jeans n’est pas une invention moderne et est plus ancien qu’on ne le pense. L’histoire de cette étoffe remonte en effet au XVIè siècle. Le tissu classique du jeans est alors confectionné à Nîmes, dans le Sud de la France.

En Europe, il est vendu sous l’appellation « serge de Nîmes ». C’est d’ailleurs de cette dénomination que vient le nom « denim ».
Les racines du mot « jeans » sont en Italie, à Gênes plus précisément, où le tissu des pantalons de marin était fabriqué.

En ce qui concerne les blue jeans tels que nous les connaissons, ils ne voient le jour que quelques siècles plus tard. Leur histoire débute en 1853 lorsque le fondateur des jean Levis, le Bavarois Levi Strauss, alors âgé de 24 ans, émigre à San Francisco en Californie, en pleine ruée vers l’or.
Pour des raisons pratiques, il se fait confectionner des pantalons de travail plus robustes avec de la toile de voile pour bateau et des bâches de chariots puis, à partir de la toile De Nimes qu’il avait amenée d’Europe.
Cette étoffe teinte en indigo a la particularité d’être tissée en diagonale avec du fil bleu et du fil blanc. Le premier jeans n’est qu’une salopette coupée avec des boutons pour les bretelles, large à la taille et ample aux cuisses. Les autres chercheurs d’or sont immédiatement enthousiasmés par la robustesse de ce pantalon.
Strauss en fait bientôt coudre d’autres. C’est le début de la « success story » de ce « vêtement pour les jambes » dont le retentissement est tel qu’il devient une véritable mine d’or.
Ce n’est qu’en 1922 que des passants pour la ceinture seront appliqués à la taille.
Pour le rendre encore plus solide, Strauss renforce les poches et les boutons de ses pantalons avec des rivets de cuivre et des doubles coutures orange.

L’incroyable réussite de Levi’s donne des idées. Bientôt, de nouvelles sociétés suivent le mouvement : Lee, Blue Bell Overall Company (future Wrangler), Big Ben Carter, Blue Ridge, Rica Lewis (pionnier du jeans en France).
Jusque dans les années 1960, le modèle du jeans ne varie pas : la référence demeure le 501 Levis.

En 1929, le krach boursier entraîne faillites et chômage aux États-Unis, poussant les populations vers l’Ouest.

Avec la découverte de la campagne, les citadins se laissent séduire par l’esthétique et la solidité du jean. Ce pantalon devient rapidement une tenue de détente idéale.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les jeans font partie de l’équipement de base de tout bon GI’s. C’est avec eux qu’ils font leur entrée en Europe.
À la démobilisation, les magasins de surplus américains écoulent toutes ces marchandises en Europe.

La paix installée, le denim poursuit sa campagne de séduction par le biais du cinéma.

Le film de Far-West, genre le plus populaire de l’époque, pose en héros le cow-boy vêtu de la solide toile bleue. Les jeunes Américains s’identifient aussi très vite au mythe du rebelle personnalisé par Marlon Brando dans « L’Équipée sauvage » et, surtout, James Dean dans « La Fureur de vivre ». Ils lancent la mode des « bikers » avec grosses cylindrées, Perfecto et Levis 501 délavé graisseux, retroussé sur des bottes de chantier. Un vent de révolte souffle sur la jeune génération. Le jeans est alors interdit dans les écoles car synonyme de débauche !

Au début des années 60, Marylin Monroe, divine en jeans, insuffle sensualité et allure au célèbre pantalon.

L’esprit de révolte se manifeste aussi à travers le rock’n roll. Little Richard, mais surtout Elvis Prestley, blouson teddy court serré et jeans délavé assez ample roulé sur les chevilles, deviennent des publicités vivantes.

Bientôt le jeans se fait la tenue de toute une génération, signe de liberté et d’indépendance. Se battant pour l’égalité des droits, les Afro-Américains délaissent symboliquement les vêtements du dimanche pour assister à la messe en jeans.

En 1968, le jean 501 investit les campus, sur les jambes des manifestants contre la guerre du Viêt-Nam.
Le bas du fameux pantalon s’élargit progressivement pour devenir « patte d’eph’ ». Le jeans se customise : frangé, clouté, brodé de fleurs ou décoré de strass, le denim façon hippie envahit les rues, car le jeans a une capacité d’adaptation assez phénoménale, incorporant les codes de chaque époque.

Les seventies voient la montée du jeans sur les podiums, initiée par les couturiers américains,bientôt suivi par les couturiers européens qui rivalisent alors de créativité. Le denim devient star. Les innovations se succèdent, et on applique plusieurs techniques pour teinter le tissu et le rendre plus intéressant, par exemple le classique délavage « stonewash », mais aussi le teinter, l’user avec du papier de verre ou encore le couvrir de cire ou de feuille d’or ou d’argent.
Dans les années 1980, le Lycra s’intègre au denim, lui assurant un nouveau confort.

Dans la rue, le jeans poursuit son émancipation. Le style grunge émerge avec le groupe Nirvana en tête de file. Les modèles se déchirent, s’éclatent, se lacèrent.
Le « sportswear » et le « streetwear » sont très vite adoptés par le monde des skaters, puis du rap. Le Baggy, pièce confidentielle, créée en 1974 devient à la mode dans les années 90.

En 1998, un jean Levis original de 1880 est racheté lors d’une vente aux enchères pour près de 47.000 US dollars par la firme Levi’s pour ses archives.
En 1999, Christie’s NYC met en vente trois paires de jean Levis ayant appartenu à Marilyn Monroe portés dans le film « La rivière sans retour ». Le styliste américain Tommy Hilfiger les obtient pour 37.000 US dollars.
Quelques années plus tard, l’un de ces jean Levis sera offert à Britney Spears.

Aujourd’hui, le jeans est présent dans toutes les gardes-robes, des plus modestes aux stars de l’écran ou de la chanson, comme Kate Moss, Vanessa paradis ou Taylor Lautner, et se portent aussi bien classique que noir métallisé, issu de jeaneries traditionnelles comme de collections Haute Couture, ou bien encore de collaborations entre deux grands noms comme la ligne jean Levis par Jean Paul Gaultier.

3,5 milliards de jeans plus tard, la marque Levi’s est commercialisé dans plus de 100 pays. Elle symbolise la liberté, l’individualité et le plaisir.

Retrouver toute l’actualité de So Jeans sur twitter et sur le blog so jeans

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