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Restaurant Accents – deux chefs pour une étoile

Accents est un restaurant discret à Paris dans le quartier de la Bourse. Sa devanture, noire, discrète, intrigue. Quand on pousse la porte, une nuée de grues en origami est comme une deuxième entrée qui nous invite à pénétrer dans l’univers gastronomique du couple Ayumi et Romain. Ayumi Sugiyama est Cheffe Pâtissière et propriétaire d’Accents, Romain Mahi, lui, est Chef de cuisine et également propriétaire d’Accents. Ce couple, à la ville comme en cuisine, propose un voyage culinaire très personnel. 

Dans cette salle qui depuis l’entrée s’ouvre en longueur et en largeur, on découvre des tables, grandes, en bois brut, bien espacées pour laisser aux convives la bulle nécessaire à ce que chacune des tablées profite de son moment, sans se déranger les uns les autres. Les tons qui habillent la pièce sont doux. La lumière est présente mais délicate. La décoration est épurée : des branches aux murs, quelques photos, seule la porte de la cuisine en céramique brille, comme une porte aux trésors. Le fond musical est discret et ce soir-là, il distillait une  pop japonaise des années 80 que je ne pouvais qu’adorer. Le spectacle sera donc bien sur la table et dans les assiettes. Chez Accents ce qui se dégage surtout et dès les premiers instants,  c’est un sentiment d’apaisement et de bien être, de douceur même. 

©FlorianDomergue

Le menu proposé, chez Accents, est sous forme d’une carte blanche donnée aux deux chefs. Ils nous invitent à nous laisser entraîner dans leur univers. Seule demande de début de repas : avons-nous des allergies. Puis la valse des plats commence. Chaque temps de ce menu est composé d’un ensemble d’assiettes , créées par le couple Ayumi et Romain. Une vaisselle comme des nuages de couleurs qui viennent porter les jeux de textures, les équilibres de saveurs et de températures jusqu’à nos mains et nos papilles curieuses. 

Tout de suite le visuel frappe par sa précision, son élégance, sans pour autant chercher la démonstration. Puis en bouche, c’est pointu : les saveurs sont marquées, étagées, riches. Chaque bouchée, chaque plat sont équilibrés entre saveurs sucrées, salées, acidulées, amères et umami,…il en va de même sur les jeux de textures : croquants, coulants, fondants, denses, légers. On sent que la cuisine s’amuse, sur les températures également. Ces tableaux sont parfois saupoudrés de touche Kawaii (mignonne en japonais) comme cette tête d’ourson boudin / banane, ou encore le beurre moulé en ours qui porte un cœur, fumé au bois de cerisier.

Difficile d’évoquer précisément la carte puisqu’elle change selon les arrivages quotidiens, je n’ai pas envie de créer des frustrations. Mais je peux tout de même vous parler de délicats mariages comme l’aubergine fumée et comté, l’asperge en émulsion et son craquelin croquant, salicorne, tapioca, cresson, pomme et noisette comme un risotto ingénieux et goûtu.

Allez, je ne résiste pas à vous parler de ce plat de pigeon et morilles à la cuisson si juste, sauce mole et émulsion de vin jaune. Une explosion de saveurs tranchées. Cette pérégrination culinaire nous amène avec douceur vers les desserts. Un pré-dessert mêlant ail, chocolat et olive, à une glace au yaourt, tout en subtilité et en fraîcheur. Ce soir-là, c’est le dessert phare de Ayumi, la bulle sucrée, qui selon l’envie de la Cheffe et la saison se voit emplie de saveurs variées. C’est une double coque sphérique qui renferme des jeux de saveurs et de textures, et que l’on se plaît à exploser, comme une bulle de savon pour aller y chercher, au plus profond, l’ensemble des goûts. Ce soir-là c’était poire, aneth, fruit de la passion et lait réduit, très très frais pour cette fin de repas et peu sucré, mais tout en saveurs fruitées.

Un repas homogène, d’une grande cohérence et en même temps surprenant, très équilibré sur tous les points, sans masquer les saveurs. On sait ce que l’on mange et c’est très bon.

La cohérence comme un marqueur fort de leur cuisine d’Accents, jusqu’au café. Il est choisi chez Coutume, un torréfacteur parisien, pour s’accorder avec le repas du moment. Ce café s’accompagne de mignardises japonaises, dont un sponge cake très fluffy et aérien.

La carte des vins est bien faite avec des bulles de couleurs pour parler des saveurs des vins. C’est original et malin. On comprend tout de suite ce que l’on peut attendre de telle ou telle bouteille. Mais Léa Salomon, la Cheffe sommelière d’Accent, vous accompagne avec délicatesse dans ce bouquet organoleptique. Allant d’un pétillant naturel à un Minervois, en passant par un saké, ou encore un fraise martini subtil et frais.

J’ai rarement vécu une expérience culinaire aussi complète, aussi riche et en même temps pleine de sobriété et d’élégance. Dans la cuisine de Ayumi et Romain rien n’est gratuit, rien n’est ostentatoire. Dès l’instant où l’on passe la porte d’Accents on entre chez eux et durant le temps du repas, ils nous emmènent dans leur univers gastronomique et on se laisse prendre par la main par ce duo si bienveillant. Un voyage culinaire à ne  pas louper, à vivre et revivre à chaque saison.

Interview de Ayumi Sugiyama propriétaire et Chef Pâtissière et Romain Mahi Chef de cuisine, du restaurant Accents. 

Comment en êtes-vous venus à la cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

Quand j’avais 5 ans, je savais que je voulais être pâtissière ou boulangère. 

J’aimais créer des choses avec mes mains. Arrivée au Lycée j’ai fait un stage dans une boulangerie au Japon, dans une authentique boulangerie japonaise, j’ai découvert alors l’aspect professionnel de ce métier. Ce que j’ai adoré c’est voir le sourire des gens qui viennent acheter des gâteaux, car souvent les gâteaux ce sont des choses qu’on achète pour les autres, pour des fêtes. Cette joie que cela procure, c’est cela qui m’a beaucoup plu. J’ai alors décidé d’étudier la pâtisserie.

Romain Mahi:

J’adorais manger, et chez moi on n’avait pas la culture de la grande cuisine, mais moi j’avais envie d’explorer cet univers. J’ai donc décidé d’aller vers des études culinaires.

Quel est votre parcours d’apprentissage ?

Ayumi Sugiyama :

J’ai fait l’école la plus connue de Tokyo : Tsuji. J’ai voulu ensuite travailler à Tokyo mais toutes mes demandes ont été refusées sur Tokyo, car j’étais une fille. C’est dingue ! Parfois le chef ne se déplaçait même pas pour me recevoir. C’était il y a 23 ans, aujourd’ hui cela  a changé. J’ai donc décidé d’aller dans ma ville natale, à la campagne, dans une petite pâtisserie. Tout y était traditionnel : le four, la balance avec les poids, et du coup j’ai appris les bases de la pâtisserie, à l’ancienne avec eux, durant deux ans.

Puis à mes 21 ans, j’ai décidé d’aller en France, à Paris. J’ai travaillé dans une pâtisserie du XXème arrondissement, Sucre et Cacao, et dans le Marais chez Pommier. Un jour, j’ai rencontré une japonaise qui était pâtissière chez Stella Maris, un étoilé, et qui m’y a fait rentrer. J’ai alors découvert que dans un restaurant avec le changement des menus, la capacité de création était beaucoup plus importante que dans une boutique, cela m’a beaucoup plu. Mon caractère est un peu “aléatoire” (rire), j’ai beaucoup d’imagination et j’ai besoin de l’exprimer.

Pour la suite, je suis allée à la Truffière durant 5 ans. Ensuite, je suis allée à Pau, puis je suis revenue  sur Paris à la Truffière pendant 7 ans. 

Romain Mahi :

J’ai décidé de faire Ferrandi, en 4 ans à l’époque. Puis j’ai travaillé un peu partout dans le monde: Pérou, Mexique, Japon, au Mandarin Oriental,… et à La Truffiere à la fin.

Quel est le lieu qui vous a le plus marqué ?

Ayumi Sugiyama :

La Truffière. Mon poste de pâtissière était en pleine cuisine, entouré des points chauds, des entrées, des sauces. Je voyais les cuisiniers travailler les épices, les légumes, tous ces produits qu’il n’y a pas au Japon. J’ai beaucoup appris. C’était très stimulant pour mon propre travail. C’est là bas que j’ai rencontré Romain (rire).

Romain Mahi :

Le restaurant Maison Blanche fut une très belle école d’apprentissage. Le banqueting, les cocktails, …, il y avait beaucoup à apprendre. J’ai appris de tous les chefs que j’ai croisés, je garde de bons contacts avec tous. Ils m’ont tous appris, mais je tiens à avoir MA cuisine. J’ai toujours eu peur qu’on me dise que j’étais le petit de Gagnaire, de Marx,… je tiens à mon identité.

Comment est né Accents ?

Ayumi Sugiyama :

Un jour, un couple japonais est venu déjeuner à la Truffière. Ils ont adoré les desserts. Le chef de salle leur a dit que la pâtissière était japonaise, ils ont donc voulu me rencontrer. Et de là ils m’ont proposé de me soutenir dans l’ouverture d’un lieu à moi. Ils m’ont proposé de faire une pâtisserie, mais pour moi il fallait faire un restaurant (rire). J’ai proposé à Romain de me suivre dans l’aventure et on a créé Accents.

En 2016 nous créons, avec Romain, Accents, et en 2018 nous avons eu une étoile. C’est fou.

Nous avons commencé avec un menu, mais il y avait beaucoup de gaspillage et je n’aimais pas ça. Pour moi il faut tout utiliser. On a réfléchi avec Romain, et c’est comme ça que l’on a décidé de proposer le menu carte blanche. De plus, cela permet de créer de la surprise. Pour moi le restaurant c’est ça, de la découverte. Si c’est pour manger la même chose qu’à la maison, cela ne sert à rien. 

Romain Mahi :

C’est Ayumi qui a créé le restaurant, la décoration c’est elle. Ce qui m’intéressait dans la création de ce restaurant c’était le côté éphémère, être sur l’instant, la page blanche côté cuisine. Ayumi a donné libre cours à ma créativité, elle voulait que les clients soient contents. C’était la seule directive.

Accent c’est vous et Romain de A à Z, vous créez tout ici ?

Ayumi Sugiyama :

La décoration ici c’est moi, les assiettes ont les crées ensemble avec Romain à la maison.

On utilise tout, même les coquilles de crustacés on les réutilise pour l’émaillage des céramiques. Le pain c’est nous qui le faisons aussi. En ce moment j’utilise les queues de fraises pour faire du levain, quand ce sera les poires j’utiliserai la peau des poires. On ne gâche rien (rire).

Romain Mahi :

C’est Ayumi ce restaurant, je m’occupe essentiellement de la cuisine, même si j’aime aussi créer de la céramique pour notre service.

Cette carte blanche, comment la pensez-vous ?

Ayumi Sugiyama :

On aime beaucoup Barcelone, les tapas, l’influence japonaise aussi est là avec l’accumulation de petits plats, de petites portions. Notre menu est donc une succession de petits plats à découvrir, pour explorer un maximum de saveurs. Les saveurs pour moi c’est fondamental.

Le salé c’est Romain, le sucré c’est moi. On se parle pas tant que ça, je sais ce qu’il y a dans sa tête (rire). 

Je n’aime pas le “trop de sucre”, c’est très important pour moi les saveurs, je veux que les gens aillent jusqu’au bout du repas. Les gens doivent savoir ce qu’ils mangent, d’où le choix du nom du restaurant : Accent. Quand les gens parlent, on sait d’où ils viennent avec l’accent. Pour moi c’est pareil avec les saveurs, je veux que le client sache ce qu’il mange. On a à coeur de faire des jeux de textures, d’équilibre de saveurs et de températures. 

Romain Mahi :

Au début, on mettait 1h, 1h30 à réfléchir au menu. C’est assez naturel maintenant.  Aujourd’hui c’est très “sur l’instant”, parfois cela change en plein service. C’est pour cela que sur le menu il n’y a noté que quelques éléments du plat, mais on laisse de la marge à la créativité, à l’envie du moment et aux arrivages des produits du jour. On suit ce que la saison et les producteurs nous apportent quotidiennement.

Aujourd’hui, c’est beaucoup à l’intuition, ce qui est évidemment lié à notre expérience.

Qu’est ce que vous aimez le plus travailler en cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

C’est plus une technique : l’espuma (mousse, écume), on peut s’amuser beaucoup avec ça et différentes techniques….sous vide…congélation…J’adore ça (rire).

Romain Mahi :

J’aime beaucoup le gibier, mais c’est très saisonnier. Mais je fonctionne par période. Parfois, j’ai très envie de légumes, ou alors de salinité, de poissons…Cela peut être sur 2-3 jours ou quelques semaines…ce sont des périodes, liées aussi aux saisons, on aime changer, il n’y a pas de produit fétiche. J’utilise peu/pas de beurre. Je veux des choses légères. Pas que je n’aime pas le beurre, cela se fait ainsi. 

Quel est l’avenir pour Accent ?

Ayumi Sugiyama :

Vas y Romain, je te laisse dire. 

Romain Mahi :

J’ai l’envie de toujours monter en qualité, en technique, dans les goûts, les saveurs. Pas mettre quelque chose d’ostentatoire sur table, servir des plats forts, sans que le client ne sente tout le travail fait en cuisine. J’aime l’idée d’être étoilé, cela remplit le restaurant, le Michelin c’est un référence dans le monde. Je ne veux pas stagner, monter en qualité chaque année, je ne dis pas non pour la 2ème étoile, mais je sais qu’on a encore du travail pour ça, il n’y a pas de date limite pour ça.

Ayumi Sugiyama :

Il faut aimer ce qu’on fait, ce métier est dur. Il faut garder la passion pour continuer.

Romain Mahi :

Ici, il y a de la musique en cuisine, l’ambiance est bonne. On cultive cette atmosphère, cette bienveillance.

Merci à Reiko, Ayumi, Romain, Léa et toute l’équipe d’Accents.

Article écrit par Alexis Dumétier

– L’école d’Ayumi : Tsuji – https://www.tsuji.ac.jp/en/

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Vins, champagnes et autres boissons de Noël 2023

Noël est presque là, dans 2 jours, tout près de nous. On s’affaire aux derniers cadeaux, aux concertations autour des idées de menus : du saumon, du caviar ou des œufs de limpes  pour l’entrée…Et puis non, de toute façon il y aura déjà trop à l’apéritif, avec les roulés aux pestos, et blinis au tarama,…Pour le plat on fait une dinde aux marrons ou de l’autruche braisée façon Wellington ? Et les desserts… LE dessert ! LA bûche… ou non, pas du tout, pas de bûche, pas encore, pas cette année… et puis si finalement, c’est la tradition et la tradition à cela de bon que au final elle pousse la création, pour surprendre en faisant et défaisant les codes. Ok. Le menu est prêt. Mais il reste une question de taille : de l’apéritif au dessert, qu’allons nous boire pour accompagner ces festivités. Voici quelques idées pour vous :


Les cocktails pour bien commencer :On a toujours envie de faire bon effet, de surprendre, d’innover, mais y a tellement de choses à préparer pour ce rveillon ou le dejeuner du lendemain, le 25…on à deux super solutions pour vous de premix, comprenez des bouteilles de cocktails, tout fait, pret à boire, par des barmann, que dis je des mixologues amoureux des elixirs :


Il y a la team de MXO cocktails qui vous propose une belle variété de cocktails à la mode avec des twists originaux : Pornstar Martini, basilic & Darjeeling, Negroni, Romarin & Poivre de Timuut, Cosmopolitan Hibiscus & red Pepper.


Dans la sélection cadeaux de Noël de cette année on vous parlait du Vieux carré et de leur talent de créateur de cocktails. La team du Vieux carré propose également des prémix dans de très jolie bouteille sur place ou à partager chez vous avec vos amis : Du vintage au programme avec des cocktails tels que Vieux Carré, Old Fashioned, Negroni, Sazerac, Manhattan et bien d’autres.


Pour commander :
https://www.vieuxcarre.fr/boutique

Les Blancs :

Mâcon-Pénonne, Cave de Lugny, un 100% Chardonnay, sur des notes de mirabelle et de pêche, fruits frais, belle tension équilibré, sur une finale délicatement miellé.

Patrick Baudouin, Le Cronillard, Anjou, 2020, Du chenin !!! On adore ça ! Et surtout quand ils sont aussi bien traités, élevés sur des schistes, il y a un mélange de fruits secs, amende, et d’agrumes délicat, zist de citron doux, de sucrosité miélée, délicate, qui pointe et une tension bien minérale, un vin extraordinaire, à mettre sur les tables des fêtes.

Château Pajzos, Tokaji, 2017, La Hongrie à cette appellation « Tokaji » qui est à découvrir ou redécouvrir. Des vins or, aux notes sucrées, vin de dessert ou pour accompagner un foie gras pour ceux qui aime la sucrosité sur le salé. Une belle expérience sur du chocolat. 


Les rouges :

Climat N3, de Lionel Gosseaume, un vin, une couleur profonde noir/rouge, des notes de fruits des bois noir et rouge eux aussi, avec une pointe de violette. Son terroir silex lui apporte une belle structure minérale et de tension. 


Baron de Brane, Margaux, 2021, Second vin du château, typique des Margaux, puissant, beau tanin, fruité rouge, belle longueur, élégance des grands bordeaux, boisé, jeune bien sûr mais qui goûte déjà, belle garde en perspective.


Le zouave, Crozes-Hermitage, 2021, Jean Esprit : Vin riche et profond d’une grande complexité aromatique avec de la finesse. Notes de petits fruits rouges, de zan, d’épices et de cacao.


Les bulles :

Boizel, blanc de blancs, Très beau champagne de famille, note fleur blanche de Chouilly, la minéralité strucutrante du Mesnil-sur-Oger, la puissance de la tension d’Avize et l’élégant fruité jaune de Vertus. Des cépages d’exception pour un vin d’une ampleur et d’une longueur remarquable. Une très belle expression de Chardonnay dans toutes sa palette des grands crus.


Mandois 2018, blanc de blancs,  une cuvée subtile, au nez des arômes de citron meringué, d’ananas, d’abricots et de pêches. L’attaque en bouche est souple avec une belle minéralité issue des sous-sols crayeux, avec un final crémeux sur une pointe de vanille. 


Domaine Carrel & Senger, Altitude 1161 blanc, pour complétement changer un vin effervescent de Savoie, sur des notes citronnés, frais et gourmand. 

Les rhums :

Trois rivières propose pour son Rhum vieux agricole 12ans d’âge, un coffret exceptionnel fait par un artisan moriquinier : il est signé Atelier Po! encore vif et puissant, il est élégant avec un goût de canne à sucre bien présent et un fond de raisins de corinthe et de fruits exotiques comme la passion fraîche, sur un final légèrement boisé. Finish en fut de bourbon. Un beau et bon cadeau.


Barcelo Imperial, Ron Dominican, de tradition espagnole, élaboré à Saint Domingue en République Dominicaine. Le rhum Barcelo Imperial est issu d’un assemblage de rhums âgés de 4 à 11 ans. Des notes de caramel et de vanille intense.

Rhum J.M, La Dame Jeanne N2, assemblage de vieux millésime 2000, 2001, 2013 et 2014, ayant bénéficié d’un vieillissement de 8 à 22 ans, et embouteillé brut de fût. Attention pépite, notes de vanille au nez, puissant et équilibré, en bouche on est sur le réglisse eles notes de fruits compotés. Très belle longueur sur des pointes fumées.

Les whiskeys :

Tokinoka Black, sake cask Finish, la distillerie White Oak offre ici un joli blend, Au nez ce sont des notes de mangue et papaye, avec des arômes toastés et une pointe de vanille.
En bouche on va retrouver les fruits exotiques et la vanille. puis l’orange, mandarine. Finale épicée : poivre et gingembre et quelques notes boisées. Frais, il ouvre le palais.


Soligny, Aube, le 1er single malte de cette maison prometteuse,
au nez c’est très net des notes de céréales, de châtaigne, de thé noir et de cuir chaud, de réglisse aussi et de paille à peine fumée. Bien sec en bouche.

Et pour finir, un bon café :

Pour bien finir un repas il faut un bon café. L’Arbre à café vient de faire les premières récoltes de ses plantations, sur les terres de sa ferme Finca Mariposa (35 ha de café en biodynamie et en agroforesterie), au Pérou. Il existe 7 déclinaisons de café pour cette ferme. Nous avons eu un petit faible pour le Mariposa Reina, qui est parfait pour faire des espresso machine. Les nots sont douces et fruité, avec une belle onctuosité en tasse, presque beurre noisette, sur des notes de fruits jaunes très délicatement acidulé comme la mirabelle.

Sélection faite par Alexis Dumétier

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Momus, une maison de cafés d’auteurs

Lionel Giraud a créé une maison de café parisienne : MOMUS. Il s’est lancé dans l’aventure avec Daniela Capuano, torréfactrice, Meilleure Ouvrière de France, dont les grands parents sont caféiculteurs au Brésil.

Momus ce sont des cafés de spécialité, entendez par là que ce sont des cafés faits avec des méthodes raisonnées : agroforesterie, biologique, label Demeter… bref des méthodes respectueuses de la planète mais aussi de ceux qui la travaillent. Momus sont des cafés pensés comme des livres d’auteurs. Ce sont des petits lots de cafés sélectionnés, des torréfactions spécifiques, torréfié à Bordeaux par Daniela, car Bordeaux est la région du café, la plupart des importateurs de café sont là bas. On a goûté les cafés de MOMUS, on a adoré la démarche.

Dans la boutique MOMUS, située rue des Martyrs à Paris, vous pouvez découvrir les différents cafés que propose Daniela, mais vous pouvez aussi devenir l’auteur d’un café, personnalisé jusqu’au nom et à son étiquette. Un processus ludique et qui permet de s’approprier l’assemblage du café que l’on invente et que l’on voit se réaliser dans l’instant. C’est plaisant, et cela permet de créer un café comme on pense un cadeau fait main pour un ami, ou un membre de sa famille. Il y a la méthode classique donc, avec la tablette de la boutique, un algorithme et quelques étapes simples qui guident dans la création ou alors la possibilité de faire appel aux talents de Daniela, MOF torréfactrice, pour aller plus loin encore dans la précision de notre envie, de la vision que l’on se fait du café à venir. Daniela cisèle ainsi l’assemblage de notre café.

Depuis peu MOMUS s’est associé à PLAQ, pour créer un chocolat Gran Nativo 74% du Pérou, pour une association café chocolat des plus exquises, un plaisir à découvrir sous forme de palet avec une tasse de café, sur place ou a emporter en plaquette pour la maison. Pour les plus gourmands, vous trouverez aussi des madeleines faites à quelques pas de la boutique par, dit-on, le meilleur artisan de la madeleine. Une exclusivité de Noël : un café spécialement pensé pour les fêtes : rond, chaud, réconfortant.

Nous sommes donc allé à la rencontre de Lionel Giraud, son créateur :

– Comment vous êtes vous intéressé au café ?
Dans les étoilés, il y a des cartes des vins immenses, des propositions de thés par dizaines et pour le café, il n’y a pas ou peu de choix. Il y avait donc quelque chose à faire !


– Comment est né l’idée de MOMUS ?
Comme pour vous avec votre magazine. Un soir avec des copains autour d’un repas festif, on a fait naître l’idée d’ouvrir un coffee shop. Une amie revenue de New York, nous disait qu’elle buvait un café excellent sur la 5ème avenue, mais que ici à Paris, c’était quasi impossible de trouver un vrai bon café. Elle nous a dit alors : « Ouvrons un vrai coffee shop ! ». Mais des coffee shops il y en dans tous les arrondissements « bobo » de Paris. Le truc qui manque, c’est une belle marque de café. On a donc eu envie de monter une marque de café comme une maison d’édition : on source des matières premières d’exception, on va chercher des créateurs, et on leur donne carte blanche pour créer leur café et ils le signent pour nous. Momus est une marque « friends & family », en fond propre. On veut que ce soit clean et aligné. On va ouvrir 2, 3 boutiques et faire de belles collaborations. Comme avec Baccarat, on leur a créé un café. On est dans une idée de sur-mesure.


– Qui a créé pour vous ?
Nos premiers créateurs, auteurs sont Daniela Capuano notre MOF torréfactrice, un chef, un Directeur artistique, Olivier Saillard (patron du Palais Galliera, aujourd’hui DA de Weston) qui a une vrai sensibilité sur ce produit, un parfumeur français… On a envie de croiser les univers.


– Vous faites des créations « d’auteurs » notamment avec le sommelier Gwilherm de Cerval, qu’en est il ?
La création avec Gwilherm, c’est sa volonté de se rapprocher de la démarche du vin, donc il a choisi un Monocépage. Il veut travailler l’idée du millésimé. Il veut montrer en ne changeant aucune variable ce qui impact le millésime. Au bout de 5 ans on fera une verticale : une dégustation de ce café, année par année de récolte, comme cela se fait avec le vin. On a fait ce café avec un super producteur : une ferme de Pedra Azul, Camocin au Brésil. Tout y est fait en biodynamie, située à 1700 mètres d’altitude. Gwilherm voulait un café puissant avec des notes acidulés. C’est une affaire à suivre.

– Comment avez vous fait découvrir votre marque ?

La France est super en retard sur le café de spécialité. On a fait un popup store au Bon marché, pendant 4 mois. C’était notre première boutique physique. Et on a vu que cela prenait. On ne s’était pas trompé. Ouvrons une boutique ! J’ai envie de faire connaître la marque, d’expliquer notre démarche. Il faut expliquer pourquoi les grands crus de café sont chers. Pour cela on a ouvert une boutique où l’on peut déguster nos cafés, et rencontrer notre MOF torréfactrice, Daniela.


– Quel est le plus de Momus ?
Vous pouvez créer votre café en boutique, votre propre assemblage. Lorsque vous venez, il y a 12 cafés différents qui tournent à la boutique, et en fonction de vos goûts, on compose votre café et on crée une étiquette personnalisé. On a envie de faire du café un objet unique, un cadeau. Notre petit rêve, c’est que vous puissiez venir dîner chez vos amis avec un paquet de café à la place de la classique bouteille de vin. On peut aussi commander en ligne, s’abonner pour s’assurer d’être approvisionné en café régulièrement. Sur le site il y a des tutos pour les différentes façon de préparer le café, selon les machines. Mais vous pouvez aussi organiser un rendez-vous avec un barista pendant 30min en visio pour vous expliquer comment mieux préparer votre café.

Parlez nous de votre première boutique rue des Martyrs :
Il y a donc nos 12 cafés sur place. Vous pouvez tous les gouter. C’est un lieu de dégustation et de découverte. Il y a un barista pour vous accompagner dans la dégustation, mais aussi dans la création de votre café, si vous le souhaitez. La boutique n’est pas grande, mais il y a assez de place pour se poser et pour déguster.


La boutique Momus : 44 rue des Martyrs, 75009 Paris

Article écrit par Alexis Dumétier

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Sélection vins d’été 2023

Profitons des derniers jours de l’été pour partager un repas en famille, ou avec les amis. On prend le temps de préparer de bons plats, mais surtout, on prend le temps de partager, de discuter. Les déjeuners finissent tard dans l’après -midi et les dîners s’éternisent sous les ciels étoilés. Pour accompagner ses instants suspendus, voici quelques idées de vins tous réfléchis pour vos plaisirs culinaires estivaux.

 

Rouge :
Vacqueyras, Domaine les Cardelines, 2016 : Vin puissant et tannique, avec de belles notes d’épices et de poivre, accompagné de fruits noirs et rouges confits, pruneaux, griottes, un vin très soyeux et gourmand. Pour les plats épicés ou en sauce.
Château Auris, le Souffle de l’ange, Corbières :  Belle expression Corbières typique, fruit et épices, groseille, cassis, baies noires, avec une pointe épicée et mentholée. Accompagne un agneau à la broche, ou un beau gibier.
Domaine MIA, Clos la marche monopole, Mercurey, 2019 : Toute l’élégance de la Bourgogne, avec de la fraîcheur, des notes de sous bois et du fruit : baies rouges à peine confiturées. Élevage discret, final ni long, ni court. Un beau bourgogne pour des plats d’été réconfortants.

Château Saint Pons – AOC Ventoux – Minho – Rouge 2022 : D’un rouge rubis intense et pourtant léger en bouche. Au nez cerise, en bouche fraise, croquant et frais comme un rosé. Vin glouglou d’apéritif de début de soirée.

Blanc : 
Secret de famille, Albert Bichot, Chardonnay, 2021 : Un vin élégant, fleur blanche et agrumes doux, en bouche raisin sec et miel d’acacia. Un vin bien équilibré, bien aidé par son élevage entre fût et cuve inox.
Les Salines, Robin Caretti, Chenin, 2022 : Le coup de cœur de l’été, un chenin avec toutes les promesses que cela impose. De la fraîcheur et du fruit frais et éclatant : zist de citron et fleur blanche, poire, avec une fine minéralité crayeuse. Parfait sur des poissons et des fruits de mer.
Mâcon,-Chardonnay, Les Beluses, Caves de Lugny, 2021 : Un vin puissant et bien équilibré en douceur et acidité. Des
saveurs bien beurrées, et fruité, pomme, poire, boisé sur une finale minérale. Superbe sur les fromages en fin de repas.
Ode d’Aydie, Famille Laplace, Pacherenc-du-vic-BLH, 2021 : Puissant et complexe, au nez des notes de citron et de pamplemousse, avec des touches de fruits blancs et de fruits exotiques, délicatement miellé.. Un grand blanc sec, délicatement boisé. Bien pour l’apéritif ou sur des volailles.
Picpoul du Pinet, Gérard Bertrand An 1618, 2022 : Vin frais et vif sur la pomme verte et citron, excellent sur les coquillages et les fruits de mer. Blanc glouglou.
Sélection par Alexis Dumétier
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Sélection rosé 2023

Pour un repas, en apéritif ou sur une fin de journée à chiller sur le sable fin face à la mer, un verre de rosé bien frais est toujours le bienvenu. Voici notre sélection pour cette saison2023.
 
Domaine de La Périnade, cuvée Crazy Horse, rosé, 2022, 100% grenache noir, domaine que nous avons suivi depuis ses débuts et cette cuvée 2022 est réussie : fraîche, et plein de fruit du Sud : pêche, melon, avec de la rondeur. Parfait pour le barbecue, ou avec les salades d’été.
 
Château Malherbe, 2022, une valeur sur en rosé, un grand vin de gastronomie, belle complexité, équilibré entre rondeur et acidité, des notes d’abricots et de pêches, en bouche le zist de citron et l’abricot bien mûrs. Un pur plaisir sur un repas, en grillade, ou même en dégustation seul.
 
Les grillons du beaujo, de Dufaitre Rémi, vin ultra frais, sur les fruits rouges à peine cueillis, sans acidité, juste de la légèreté, parfait pour les après midi très chaud. Parfait pour l’apéritif.
 
Les voiles de l’Atlantique, 2022, un rosé gourmand sur le fruit, pêche, melon, abricot, un sucre contrebalancé par une acidité tenue. On le partage avec les copains avant le repas pour se mettre en appétit.
 
Arbois, rosé découverte, 2022, Jacques Tissot, vin frais et léger, des notes de framboise acidulées et des pointes d’ananas. Sur une salade grec, excellent.
 
Château la Peyruche, rosé 2022, un Bordeaux rosé, arômes de fraise et de bonbon arlequin, belle acidité, un 100% Merlot, avec un final assez court. Parfait pour le bord de piscine.
 
Le Crétacé 2022, AOP Tavel, Domaine Alain Jaume, notes soutenues de fraise et de rose. avec des pointes d’épices légères. Belle structure, frais et rond en bouche, un vin pour accompagner le repas.
 
Âme de Saint Martin, du Château de Saint Martin, créée par un assemblage de deux millésimes et en multi-cépages. Il en résulte un vin rosé fruité sur le melon, pêche, citron et framboise, frais, bien tendu et minéral. Superbe sur un poisson.
 
Château Galoupet, rosé 2022 : Un rosé de gastronomie par excellence. Complexe, intense, avec un passage en fût bien maîtrisé et qui lui apporte ampleur et du charnu. Des notes de pêche, d’abricot, d’amande, de miel d’acacia, et aussi florale. Mais surtout c’est d’une belle longueur en bouche avec un final minéral, qui en redemande.
Et des bulles rosées avec et sans alcool :
Palg Devitry, rosé brut, un champagne de la côte des Bars, fait par une famille de vignerons de père en fils depuis des siècles, Palg, c’est l’acronyme des prénoms des vignerons de la famille. Composé de chardonnay, Pinots blanc, Pinots noirs, des notes puissantes de fraises des bois et de framboises, avec des zestes d’agrumes, sur une bulles fines mais bien présente.
Un champagne rosé de gastronomie.
Et pour ceux qui préfèrent le sans alcool, il y a de belles alternatives, nous on a eu un gros coup de coeur pour French Bloom, créé en 2021, fait à partir de vin biologiques et désalcoolisés. La version rosé offre une belle minéralité, avec de la fraîcheur. En bouche, ce sont les fruits rouges qui dominent avec des pointes de pêches. Une belle expérience pour le sans alcool.
Sélection faite par Alexis Dumétier
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Les terrasses du Grand Véfour pour l’été

La terrasse du Grand Véfour est enfin ouverte pour profiter des rayons de soleil ! L’été s’est fait attendre, mais ça y est, il est là, et on est tous à la recherche de spot pour se prélasser, profiter d’un verre en terrasse ou encore mieux d’un déjeuner d’exception sous un grand ciel bleu. Le Grand Véfour, restaurant mythique du Palais-Royal, possède deux terrasses, l’une couverte et l’autre sur le jardin du Palais Royal. Un lieu idéal pour vivre un Paris historique et enchanteur. Depuis 2011 Guy Martin est aux commandes du Grand Véfour, en plus d’en être le propriétaire. Il est un ambassadeur de la cuisine française dans le monde.

 

Une table qui fait le funambule entre tradition et inventivité

La carte du Grand Véfour est un porte drapeau des saisons et de la gastronomie française : œuf mollet, foie gras, terrine, bouillon, épaules d’agneau de Lozère, cuisse de poulet, filet de canette, fraisier, éclair à la vanille, profiterole…Mais aussi inventive et nourrit d’influences asiatiques notamment : thon mi-cuit mariné au gingembre, Daurade royale et sa vinaigrette au miso,…Le chef Guy Martin joue entre tradition et modernité. Vous avez le choix, avec la carte, des menus qui changent tous les jours, et en plus vous avez les grands classiques du Chef à disposition.

 

Notre dégustation

Nous avons dégusté selon l’humeur du chef un œuf mollet sur une purée de fenouil, avec un twist intéressant et surprenant mangue et coco. Cela apporte une touche sucré salé et une pointe acidulée qui se marie bien avec l’œuf et sa texture mollet. Ont suivi deux entrées iconiques du chef Guy Martin  : l’oursin oeuf de caille, caviar et arlette à l’algue, un terre mer délicat et réussi, ainsi que les ravioles de foie gras de canard, crème foisonnée truffée, une réussite, qui tient le gras le foie gras dans sa consistance, la truffe souligne avec élégance ce plat. Ces entrées ont été astucieusement accompagnés par la sommelière par un blanc Côte de Toul de Lelièvre, Auxerrois, vin fin et léger sur la pomme, la mirabelle, avec une pointe agrumes acidulés, très juste pour porter ces entrées entre terre et mer.

 

Nous avons poursuivi dans ce cadre historique notre repas avec un plat noble et parfaitement de saison : homard bleu breton sur son lit d’asperge. La cuisson du homard est superbe et en révèle toutes les saveurs et la texture gourmande, une réduction citronnée donne beaucoup de peps, mais pas trop et soutient ainsi l’amertume douce des asperges vertes. La sommelière propose Domaine Lacoste, Grand vin blanc, de 2021, brioché, miélé et avec une belle tension, une belle minéralité, il accompagne parfaitement le homard.

Puis nous avons conclu par une farandole de dessert, du très gourmand Profiterol qui m’a réconcilié avec ce classique en passant par les blancs en neige sur fruits rouges, fraîche et désaltérante sur une fin de repas. Sans oublier une fraîche et inventive Piña Colada, tartare d’ananas, rhum citron et piment d’espelette, que l’on a particulièrement aimé. Et pour accompagner ces desserts un muscat beaumes de venises du domaine des bernardins, 2021. Sa robe rose pâle surprenant, mais le nez est tout de suite flatteur et gourmande fruits mûres : abricot et poire, en bouche très belle fraîcheur avec des notes de raisins de Corinthe.

Un grand restaurant ne peut pas avoir de mauvais desserts. Guy Martin veille à cela tout en proposant jusqu’à la fin du repas un jeu de funambule entre tradition et innovations réussies.

Pour finir le repas en terrasse, le restaurant possède une cave à cigare, petit plus d’élégance pour les connaisseurs.

Le Grand Véfour : L’histoire d’une icône culinaire au cœur de Paris

Situé dans le Palais-Royal, au cœur de Paris, Le Grand Véfour est l’un des restaurants les plus emblématiques et historiques de la capitale française. Depuis plus de deux siècles, cet établissement prestigieux a accueilli des clients du monde entier, offrant une expérience gastronomique inoubliable associée à un décor magnifique et à une riche histoire.

L’histoire du Grand Véfour remonte à l’année 1784, lorsque le restaurant a ouvert ses portes pour la première fois sous le nom de « Café de Chartres« . À l’époque, le lieu était un rendez-vous prisé des intellectuels et des artistes de renom, tels que Voltaire et Rousseau. Cependant, ce n’est qu’en 1820, lorsque le restaurateur Jean Véfour prit la direction de l’établissement, qu’il acquit sa réputation légendaire.

Jean Véfour transforma le Café de Chartres en un lieu de rencontre pour les élites parisiennes. Grâce à son talent culinaire exceptionnel et à son sens de l’hospitalité, il attira rapidement une clientèle prestigieuse, comprenant des personnalités telles que Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais. Le restaurant devint rapidement l’un des endroits les plus en vogue de la ville, fréquenté par la haute société et les célébrités de l’époque.

Au fil des ans, le Grand Véfour a continué à prospérer, avec différents propriétaires qui ont préservé son héritage culinaire et son charme intemporel. En 1828, le fils de Jean Véfour, Antoine Véfour, prit les rênes de l’établissement et apporta de nouvelles innovations à sa cuisine. Il introduisit des plats classiques français tels que le consommé de volaille, la sole meunière et la crème brûlée, qui devinrent rapidement des signatures du restaurant.

Le restaurant a également connu des moments de gloire pendant la Belle Époque au tournant du XXe siècle. Des personnalités telles que Sarah Bernhardt, Victor Hugo et Colette y ont régulièrement dîné, contribuant ainsi à sa renommée internationale. Le Grand Véfour est également apparu dans plusieurs œuvres littéraires, notamment dans les romans de Balzac et d’Émile Zola, ce qui lui a conféré une aura de légende.

Au fil des décennies, le Grand Véfour a su maintenir sa réputation de restaurant d’exception. En 1947, Raymond Oliver, un chef renommé, prit les rênes de l’établissement et ajouta sa propre touche à la cuisine. Il décrocha trois étoiles au Guide Michelin, une distinction prestigieuse qui ne cessa de renforcer la renommée du restaurant.

De nos jours, le Grand Véfour continue d’émerveiller les gourmets du monde entier avec sa cuisine raffinée et son atmosphère intime. Le restaurant a conservé son décor d’origine, avec ses boiseries, ses miroirs dorés et ses banquettes de velours rouge.

Un chef c’est aussi une belle équipe en salle, ici c’est le cas, Henry Delaunay mène avec attention et bienveillance les festivités, surtout avec discrétion et élégance.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Pâques 2023 : les gourmands sont servis

Pâques est de retour et c’est le temps des festivités chocolatées avec cloches, œufs, lapins et autres animaux sucrés. Préparez vos chasses aux œufs car cela rend plus marrant ce weekend pascal. Venu des racines judéo-chrétiennes, la fête de Pâques est pour beaucoup d’entre nous l’occasion de repas familiaux et de gourmandises. Voici quelques-unes de nos idées pour vous, à manger, à boire et toujours à partager.

 

Nicolas Guercio, Chef Pâtissier Exécutif du Lutetia Paris, a imaginé un Œuf Trésor tout en délicatesse, associant avec gourmandise les codes de l’enfance et du jeu. Un œuf prenant la forme d’un puzzle dévoile en son cœur un navire cuivré, à découvrir comme un trésor chocolaté et gourmand. Emblème du Lutetia depuis l’ouverture de l’établissement en 1910, le bateau est ici représenté en version cuivrée et montée sur un socle composé de chocolats blanc marbré et noir.

 

 

Les créations de Yann Couvreur cette année sont déclinées sous deux formes, l’emblème du Chef pâtissier, le renard revient cette année encore plus chocolaté ! Entre l’oeuf praliné et la bonbonnière garnie, on craque pour les deux.

Un oeuf signature praliné en chocolat noir ou au lait non orné de motifs de renard – 320 g

Une bonbonnière incarnant un renard lové en chocolat noir ou au lait et garnie d’un assortiment de fritures et de bonbons en chocolat –  375 g

Pour la collection de Pâques 2023, Étienne Leroy, Chef pâtissier de la création sucrée de la Maison, se laisse inspirer par le thème de la magie en reproduisant le plus célèbre tour du magicien, le chapeau magique !

La Magie de Pâques (1,5 kg) : Disponible à partir du 15 mars 2023 dans les boutiques et sur le site internet

De Neuville met à l’honneur sa créativité et son savoir-faire artisanal en développant une pièce d’exception pour Pâques 2023.
L’incrustation de pistaches, cranberries, raisins et amandes caramélisées au chocolat au lait 37% de cacao apportent croquant et douceur dès la première bouchée. Avec ses 25cm de hauteur et 700g de chocolat au lait, L’Œuf Merveilleux promet un effet WAHOU à tous les chocovores.

Une bonne recette :

Comme chaque année le chocolat sera mis à l’honneur. À cette occasion, Confiture Parisienne propose son incroyable recette de cookies avec sa nouvelle création Pâques Man, réalisée en collaboration avec le chef pâtissier Aurélien Cohen. Gourmande et savoureuse, cette nouvelle pâte à tartiner au délicieux chocolat Dulcey et au beurre de cacahuète est parfaite à l’intérieur d’un cookie, pour encore plus de plaisir.  Impossible d’y résister !

INGREDIENTS :

  • 85g de beurre doux
  • 85g de sucre cassonade
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 150g de farine
  • 100 g de chocolat
  • 1 c a c de levure
  • 1 oeuf

1 pot de beurre de cacahuète – Pâques Man

 

PREPARATION : 

  • Faire ramollir le beurre à température ambiante.
  • Mélanger dans un grand bol avec le sucre et 60g de beurre de cacahuète et malaxer pour obtenir une pâte moelleuse.
  • Ajouter l’oeuf au mélange puis le sucre vanillé.
  • Verser progressivement la farine, la levure, une pincée de sel et les morceaux de chocolat concassés grossièrement.
  • Préparer une plaque de four en la beurrant puis ajouter des « noix » de pâte à cookie en les espaçant suffisamment les unes des autres.
  • Faire cuire 10 min à 180°C, th 6.

Sortir les cookies et déguster !

Un brunch gourmand :

Pour mettre à l’honneur les fêtes de Pâques, les restaurants parisiens Ladurée proposeront un brunch gourmand spécialement imaginé pour cette occasion, pour partager un délicieux moment dans le cocon enchanteur des établissements aux décors oniriques et inimitables.

A déguster :

  • Assortiment de mini viennoiseries et baguettine bio servie avec beurre, miel et confiture
  • OEufs mollets Bénédicte : nature, saumon épinards ou bacon épinards
  •  Pâtisserie ou pain perdu au choix
  • 2 Eugénie au choix
  •  Salade de fruits de saison
  • Boisson chaude et jus de fruits pressé
  • Un sachet de fritures Ladurée offert

 

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Galette des rois: la sélection 2023

La galette est de retour et cela annonce pour tous les gourmands un moment de joie et de découverte des idées ludiques des pâtissiers de France. On a le choix : galette des rois à la frangipane simple, traditionnelle et efficace, brioche des rois et farandoles de raisins secs et de noix de pécans, et certains poussent encore plus loin la création en gardant les bases de la pâte feuilletée… Nous avons fait un choix parmi les innombrables créations avec des propositions de boissons. Bonne galette à toutes et à tous !

Commençons fort avec la co-création extra-ordinaire de la boulangerie pâtisserie The French Bastards avec Chef Julien Abourmad et Quentin Lechat, Chef Pâtissier du Palace Le Royal Monceau. Ils ont décidé très clairement d’exploser les codes et surtout de nous régaler. Leur Cruffin est gargantuesque, dégoulinant de gourmandise chocolat noisette et ganache chocolat quand on le découpe. Le feuilleté est lui aussi chocolat noisette. Bref une joie chocolatée qu’on partagera sans mal tant il est opulent.

 

Pour arroser cette belle création et lui conférer un peu de légèreté, nous vous proposons le champagne rosé, de chez Pol Roger, millésimé 2015, les notes de framboises de cerise et de pétale de rose accompagneront parfaitement les notes chocolat noisette du Cruffin.

 

Pour une galette plus conventionnelle mais avec un twist de création, tournons nous vers le chef pâtissier de la boulangerie artisanale Paris BaguetteJulien Chamblas, qui nous propose sa galette pistache griotte. En effet, avec sa base de crème frangipane, Julien Chamblas a choisi d’ajouter de la pistache ainsi que des griottes confites. Le tout en délicatesse, car la pistache et la griotte pointe sur la saveur de frangipane et le beurré du feuilletage.

 

Pour l’accompagner nous vous proposons une création de la maison La Mauny, l’Arrangé Fèves de Cacao conjugue la gourmandise du cacao à la richesse et la force du rhum agricole grâce à une macération des fèves durant plusieurs semaines dans du rhum Maison La Mauny 100%, rhum agricole pur jus de canne à sucre fraîche.

 

Vous ne voulez pas ou ne pouvez pas vous déplacer…Nous avons une solution de choix. Couronnée à trois reprises «Cheffe pâtissière de l’année», Claire Heitzler propose à la livraison en exclusivité sur epicery, sa galette des rois gourmande à la bergamote. Comme à son habitude, la cheffe choisit de valoriser le produit d’un producteur. Ici, c’est la bergamote de Perrine et Etienne Schaller, cultivée à Eus en Occitanie, qui met son grain de zeste à cette création très personnelle, disponible uniquement sur la plateforme. Il en résulte une galette aux saveurs chaudes, réconfortantes, où le feuilletage hyper léger, laisse la pleine place à une frangipane bien épaisse et généreuse, délicatement vanillée, noisettes torréfiées et surtout les zestes de bergamote fraîche, qui donne une pointe agrume et si typique de la bergamote. L’ensemble nous rappelle des saveurs de Noël encore pas si lointaine.

Pour rester dans ces goûts de Fêtes de fin d’année, on vous propose de l’accompagner avec le Glögg de chez Kusmi Tea, une infusion à l’hibiscus, cannelle, cardamome et notamment écorces de citron. Qui vous permettra de glisser chaudement dans ce weekend d’épiphanie.

En brioche de Noël, on a craqué sur la babka de Ernest, à la Samaritaine, où la pâte de pistache et les pépites de chocolat sont incorporées directement, et en bouche un jeu de texture se fait entre le moelleux de la brioche polonaise et le craquant des éclats de pistache. une façon différente de fêter les rois mais tout aussi gourmande.

On a eu l’idée d’accompagner cette brioche des rois avec un verre bien frais de Gimber, que vous pouvez allonger d’eau pétillante, c’est bien vivifiant et prépare le palais pour la prochaine part.

Pour finir sur la classique frangipane des rois, car parfois rien de mieux que de faire simple, nous avons eu un grand faible pour la galette de Sébastien Gaudard, très équilibré entre le feuilletage et la frangipane, qui est réhaussé finement au rhum agricole de Martinique. Le plus de cette galette, c’est la collaboration avec Guillaume Henry, directeur artistique de la maison PATOU, qui a créé une belle couronne et une fève tout aussi charmante. Il existe comme un ticket d’or, cinq fèves gagnantes, que cinq chanceux pourront obtenir, et ils pourront les échanger contre un véritable bijou de la Maison PATOU.

 

Pour rester dans la tradition, servez un cidre sur cette galette, la maison Sassy, qui prône le retour au cidre artisanal tout en lui apportant un twist de modernité, comme avec leur cidre de poire ou leur cidre rosé, il y en aura pour tous les goûts.

 

Sélection préparé par Alexis Dumétier

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Vins, champagnes et spiritueux de fêtes

Noël est dans deux jours. Pour accompagner votre menu de l’apéritif aux desserts, voici quelques idées de vins, de champagnes et de spiritueux pour ravir toute la famille autour de ce beau moment.

Les champagnes :

Tout d’abord les équipes de BLAKE magazine souhaitent rendre hommage à Christian de Billy. Cette année est particulière pour cette belle maison qu’est Pol Roger, avec la perte de Christian de Billy, le 26 août dernier à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Né à Epernay en 1928, millésime historique et emblématique en Champagne, il a consacré plus de soixante-dix ans à la conduite de l’entreprise familiale fondée par son arrière-grand-père, Pol Roger, en 1849. C’est un grand ambassadeur du champagne qui nous a quitté.

Pol Roger, Sir Winston Churchill 2013 : Nous suivons depuis longtemps la maison Pol Roger, gérée par la même famille depuis toujours, et cette année encore nous sélectionnons leur nouveau millésime 2013 de la cuvée Sir William Churchill. Cette cuvée particulière de la maison est produite en quantité limitée et résulte d’un assemblage de grands crus de pinot noir et chardonnay. Au nez, des notes pâtissières, vanillées, briochées et épicées, puis à l’aération, cela se complexifie avec des fragrances de fruits secs, de banane et de papaye confits. En bouche : l’attaque est vive et précise, la suite est complexe et gourmande, ample et pleine de rondeur. Des arômes d’amandes grillées, de miel d’acacia, de liqueur de noisettes et de pain d’épices se conjuguent. Un grand champagne, parfait pour célébrer Noël.

 

Leclerc Brillant Millésime 2016, extra brut : Assemblage Pinot Meunier, Poinot noir et Chardonnay, qui ont passé 9mois en fût de chêne. Au nez des notes délicates de cassis, d’amande fraîches, de pain toasté. A l’aération, il s’ouvre sur des notes de mirabelle, de réglisse et de framboise. Sur le palais, on le fruit charnus, soutenue par une acidité d’agrumes.

Étienne Calsac, L’échappéé Belle, Blanc de blancs : Un vin souple et fin, parfait l’apéritif. le nez est généreux, dévoilant des senteurs de fruits blancs et d’autres, plus légères, de fruits secs. La bouche est minérale et offre des arômes de fruits confits.

Pierre Mignon, Clos des Graviers, 2011 : Un superbe champagne de gastronomie, qui accompagnera donc tout votre repas de Noël. Assemblage de Chardonnay, Pinot noir et Meunier. Bulles délicates mais bien présentent. Au nez : mirabelle, tonka, tabac blonc, puis en bouche c’est subtilement boisé et toasté, avec une belle minéralité et surtout une grande longueur.

 

 

Tribaut Schloesser, Vallée du Brunet, Blanc de chardonnay, extra brut : 4ème génération de viticulteur dans la famille, 20% de vieilles vignes de Chardonnays élevés en foudre pour ce blanc de chardonnay. Au nez on est sur les agrumes citronnés et l’acacia. En bouche un bel équilibre entre rondeur de la brioche beurrée et une grande minéralité.

Des bulles mais pas de champagne, un saké pétillant, de chez Wakazé, qui fait son saké à côté de Paris, à Fresnes. Une belle manière de rentrer dans l’univers du saké avec les sparkling saké, ici un saké au yuzu, cet agrume japonais cousin du citron mais moins amer et astringent en bouche, plus sur les saveurs du fruit. Ce Sparkling Yuzu est parfait pour l’apéritif ou sur un entremets glacé avant les desserts pour nettoyer les papilles. Au nez évidemment sur le yuzu et les fleurs blanches, en bouche très délicat et délicatement amer, bulle vive. Une manière de changer les habitudes d’un repas de Noël.

 

Les vins :

  • Rouges

Saint Mont, vignes Préphylloxériques, 2015 : Au nez : arômes intenses de cassis, de prunes mûres, une pointe clous de girofle et un soupçon de cannelle. En bouche : acidité de fruit mûre, élégant et frais, sec, velouté le chocolat et le moka.

Domaine Julien Gérard et Fils, Aloxe Corton, Les Valozières, 2012 : Un grand vin de Bourgogne, Fruits rouges, baies noires, fleurs, miel, amande grillée évoluant vers le cuir, les épices et les odeurs de sous-bois. Avec du même coup quelque chose de très soyeux en bouche. Une pépite pour Noël.

Château le Puy, Saint Emilion, cuvée Emilien, 2015 : l’une des plus vieilles maison à faire du nature dans le bordelais, et quel résultat splendide. Myrtille, figue fraîche, mocha et fruits secs en tous genres…et particulièrement plaisant laisser évoluer le vin dans le verre et déguster au fur et à mesure. Tout s’exprime : la cerise griotte, un côté terreux, le tabac, le cuire. Ce vin est frais en attaque mais aussi rond et puissant.

Edouard Delaunay, Pommard, les Chaponnières, 2019 : Vin complexe et très bien équilibré entre sucrosité et acidité. Au nez des  arômes de kirsch, de chocolat et de cerise mûre. En bouche c’est ample, riche, poivré, sur la baie de genièvre, le chocolat noir.

C. Bergerot, Les Crouzeilles-Côte Abeilles, Madiran, 2018 : Un vin puissant et avec une belle longueur en bouche. Au nez : complexe et élégant, arômes de fruits noir, et pointe de réglisse, puis en bouche : attaque sur la fraicheur, puis tension et élégance laissent présager l’équilibre et l’opulence naturelle du Madiran.

Marquis de Terme, Cuvée 1762, Margaux, 2018 : Nouvelle cuvée du Marquis de Terme, exprimant les 26 parcelles du domaine…tout un programme. Le nez est sur le fruit juteux : prunes noires, de cerises rouges et noires, des notes épicées de cannelle et sur le clou de girofle. La bouche offre des tanins fins, avec une belle acidité. On retrouve les notes de baies rouges et noires comme le cassis et la groseille.

Les blancs :

Spoiler ALERT : Il y aura un Gewurzt et un vin jaune car j’adore cela et je les trouve assez indispensables à une table de Noël.

Domaine Trapet R.Q.W.R, Gewurztraminer, 2018 : Au nez Le parfum des pommes et des poires, complété par des notes légèrement citronnées de mandarine verte et de citron confit. Les notes délicates de citronnelle et de gingembre sont suivies d’arômes de cerfeuil et de craie humide. En bouche zeste de Yuzu et cédrat, mangue gingembre et fruit confit, pétale de rose, bref un très bel équilibre, fruit – fleur, vivacité – douceur.

 

Stéphane Ogier, Condrieu, La Combe de Malleval, 2021 : Superbe Condrieu, de fruit et de minéralité balancées. Au nez le vin présente des notes d’abricot, de pêche, d’agrume, de miel et de vanille. La bouche est tout aussi généreuse suave et gras, avec tout le fruit du nez et des pointes d’ananas, et un côté toasté et beurré.

Domaine de Savagny, vin de paille, 2017 : Au nez la noix fraiche explose, des touches beurrées de tarte aux pommes vertes, et des accents de fruits secs, délicatement épicé. En bouche: On retrouve le nez avec finesse et puissance, et surtout avec une belle longueur en bouche.

Domaine de la Métairie d’Alon, Le Palajo, 2020 : Au Nez : c’est complexe, expressif et aromatique : biscuit au beurre, qui évoluent sur des notes florales et d’agrumes délicats. En bouche : c’est frais sur les zist de citron, avec une pointe iodée et légérement boisé.

Domaine de L’isthme, Différent, Sauvignon blanc, 2022 : Un vin très frais et très fruité avec des notes nette de litchi aux nez. Puis en bouche citronnée, ananas et toujours litchi frais, un vrai plaisir, très soyeux. A découvrir !

Abbaye Fontfroide, Deo Gratias, Corbières, 2020 : On y pense moins souvent en balnc sur l’appellation Corbières et pourtant. Ce vin blanc sec est à gouter. Au nez toasté et miélé, manadarine, fruits de la passion, en bouche le côté gras et le côté sec s’équilibre, avec des notes d’abricot, de zest de citron et de sauge.

Les spiritueux :

Trois rivières, Single Cask 2007 : Vieillit en fût de Cognac, il est spécialement sélectionné par le maître de chais de la maison. Au nez compoté de mandarine et pain d’épices, cannelle et noisette. En bouche épices et le poivre marié aux arômes de tabac et de fines notes de piment. Une référence pour savourer Noël.

 

 

Woodford réserve, Five Malt Stouted mash :  Nouvelle gamme de chez Woodford, Au nez on a se côté torréfié du malt, cuir, chocolat au lait et fève de Tonka, zest d’orange et fond de tarte beurrée. En bouche c’est évidemment malté avec des noisettes grillées et cacao sur une couche de fruits secs, des épices cannelle et vanille, des zestes d’orange amer au chocolat finisse le palais.

The Balvenie, French oak, 16 ans d’âge : Au nez c’est équilibré, les notes florales légères des fleurs géranium se combinent à des notes d’herbe de prairie fraîche et de pomme. En bouche zeste de citron et de pamplemousse, des fruits confits et des épices comme le gingembre.

Blanton’s, Single Barrel numéro 22, Bourbon : Flacon en édition très limitée, Au nez c’est assez orientale : raisin de Corinthe, noix de cajou, épices chaude, bois de santal, miel et coriandre. En bouche, on retrouve le nez mais d’abord sur la fraîcheur du zest de citron, puis chaude et florale, avec le geranium, la fève de cacao, puis épicé canelle, et gingembre confit.

Armagnac Tenareze, Famille Fezas, Vieil Armagnac 1986 : Pour les amoureux d’Armagnac, L’élevage sous-bois est minutieusement perpétué en pièce de chêne de 400 Litres et en cuve bois, en chênes centenaires du domaine. Dans la grande tradition du Millésimé, elle est mise en bouteille au fur et mesure de la demande. Au nez c’est boisé et vanillé et de cassonade et de pruneaux confits. En bouche le boisé – vanillé est présent et une pointe de chocolat, et d’orange et de pruneau. Un must pour la fin de votre repas de Noël.

Mount Gay, The Madeira Cask : Toujours ce nez si particulier des Mount Gay quasi pétrol, mais très modéré par des notes de poires, de vanille et de caramel. En bouche miel, noix, poire et notes d’agrumes et caramel à la fleur de sel.

 

Sélection faite par Alexis Dumétier.

 

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Noël gourmand 2022

Noël et ses gourmandises font partie de la fête. Pour régaler votre famille et vos convives, voici des trouvailles salées et sucrées pour un repas de fête.

 

Le caviar de la maison française Sturia produit son caviar en Aquitaine, et œuvre depuis des années à la  protection des esturgeons. Sturia prône une transparence complète, offrant des caviars de grandes qualités. Pour les fêtes, Sturia propose ce beau coffret « Transparence ».

Coffret 2022 – Stylisme Sébastien Merdrignac

Ou encore les caviars sélectionnés de la maison Kaviari. Nous avons un faible pour le Kristal, le choix des chefs, un caviar au goût prononcé avec une belle finale sur l’amende.

La maison Kaviari a étendu son offre à des produits traiteurs, avec Kaviari Delikatessen, parfaits pour vos entrées de fêtes comme des saumons marinés en Smørrebrød, du tarama truffé, des salades de crevettes et j’en passe.

Le saumon Petrossian. Chez Petrossian le saumon se prépare selon les mêmes méthodes de fumaison depuis 1930.

Le sublime tarama de chez Byzance. Notre préféré, le tarama aux œufs de saumon.

Le foie gras de chez Labeyrie. Disponible en foie gras d’oie ou de canard.

Coffret Maille, une belle idée pour pimper tout son repas avec des moutardes originales.

Pour accompagner les fromages ou juste le plaisir d’une note sucrée avant les bûches, nous avons adoré les confitures de la nouvelle collection de la maison Confiture Parisienne, en partenariat avec le Musée D’Orsay, qui tentent de recréer en bouche les sensations que peuvent vous donner les toiles des grands peintres comme Van Gogh avec La Nuit étoilé, ou encore Cézanne. Une merveille sucrée et poétique.

 

Un repas de Noël sans les traditionnelles papillotes est-il vraiment imaginable, ce serait comme oublier les clémentines. Révillon continue de proposer ses traditionnelles bonbons de chocolats et élargit son offre avec de nouvelles créations et du Bio.

Les babas au rhum du Comptoir de Mathilde.

Les délicieux marrons glacés de chez MEERT.

Bûches de Noël de Pâtissiers :

La bûche de Bryan Esposito pour le Printemps Haussmann qui reprend la coupole historique du bâtiment. La bûche est composée d’un biscuit madeleine à l’huile d’olive, citron vert et d’un praliné croustillant au gianduja, recouverte d’une chantilly mascarpone à la vanille. À l’intérieur, on découvre une compotée de clémentines et fruits de la passion ainsi qu’une mousse onctueuse de châtaignes relevée au Muscat de Beaumes-de-Venise de façon très subtile. Le tout est enrobé de meringues aux zestes de citron vert.

La bûche de Nicolas Guercio du Lutetia joue le code fort de cet Hôtel emblématique de Paris :  l’Art Déco. Et pour les saveurs cette année tout en chocolat de Madagascar et praliné, relevé d »une pointe truffée. On retrouve ainsi une onctueuse mousse au chocolat noir Komuntu 80%, une pâte sucrée cacaotée pour une note croquante, une dacquoise noisette relevée par un croustillant fleur de sel, ainsi qu’un savoureux crémeux chocolat au lait Valrhona noisette et un praliné coulant parfumé à la truffe, réalisé à base de truffe noire du Périgord.

La magnifique bûche de Pierre-Jean Quinonero du Burgundy, Champion de France du dessert 2022 et MAF, il a pensé sa bûche comme un rang de bibliothèque : sous une couche de chocolat croquant, un biscuit moelleux à la farine de châtaigne sans gluten, grué de cacao, gianduja et praliné noisette. À l’intérieur, un confit de pamplemousse et yuzu vient balancer la douceur d’un crémeux au chocolat et cardamome noire.

 

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Des cocktails pour prolonger l’été

Des cocktails…un transat…l’océan…l’été…nos souvenirs de plages et de soleil. Voici quelques idées de cocktails pour vous remémorer les bribes d’un été pas si lointain.

Casamigos

la tequila de George Clooney vaut avant tout pour la qualité reconnue de sa recette. Pour la recette, ils emploient exclusivement les agaves bleues de la sorte weber. La méthode de fabrication respecte les lois traditionnelles du genre. La cuisson a lieu 72 heures durant dans des fours traditionnels en brique. Lorsqu’on sait que le temps de cuisson avoisine normalement 7 heures, on imagine la qualité du distillat qui découle de cette méthode particulièrement exigeante. Casamigos se distingue grâce à un assemblage complexe qui révèle une profondeur aromatique rare. Tout comme pour la cuisson, les standards fixés par Casamigos pour la fermentation sont largement supérieurs à la moyenne. Une tequila qui se déguste pure. Mais voici des idées de cocktails mémorable avec la téquila mais aussi le mezcal Casamigos, qui est notre coup de coeur de l’été.

 

SPICY CUCUMBER MARGARITA – avec la Tequila blanco

Ingrédients :

60 ml de Casamigos Blanco

30 ml de jus de citron vert frais

15 ml de sirop de canne à sucre

2 tranches de concombre

 

SMOKY CASA MARGARITA – avec le mezcal

Ingrédients :

60 ml Casamigos Mezcal

30 ml de jus de citron vert frais

20 ml Agave Nectar

2 Dash orange bitters

Belvedere

La célèbre marque de vodka, propose des twist infusés pour l’été et nous entraîne dans les songes du mixologue illustre Hyacinthe Lescoët, avec le Holidays Rêverie : Naturellement équilibré, ce cocktail met en avant la plus polonaise des vodkas super-premium ! Avec sa texture riche dévoilant des arômes de mûres matures et de sauge avec des notes de citronnelle poivrée et de vanille, c’est ici Belvedere Organic Infusion Mûre & Citronnelle qui est mise à l’honneur pour assurer sur les longues soirées d’été.

Ingrédients :

. 30ml Belvedere Organic Infusion Mûre & Citronnelle

. 30ml Figue & Eucalyptus S&S

. 20ml Vermouth Doux

. 15ml Verjus

. Eau Gazeuse

Glace : Cube
Technique : Built
Garnish : Feuille d’eucalyptus

Recettes :

Mettre les quatre premiers ingrédients dans un verre Highball.  Ajouter de la glace et compléter d’eau gazeuse. Donner un coup de cuillère de haut en bas pour bien mélanger.  Ajouter de la glace si nécessaire. Décorer d’une feuille d’eucalyptus, et servir.

 

Hendrick’s Orbium

Une marque réputée de Gin et un classique des cocktails, toujours efficace : le Martini. Cette symphonie chantante a été décrite comme « l’élixir de quiétude » par l’auteur E. B. White. Depuis son invention au XIXe siècle, le Martini a traversé notre imaginaire collectif dans la littérature, le cinéma et la chanson, James Bond en fût le plus notable des ambassadeurs. Ici, nous rencontrons les saveurs du gin sous une forme pure et primale.

Ingrédients :

6 cl de Hendrick’s Orbium
1 cl de Dry Vermouth

Recette :
Servir dans une coupe
et garnir d’un zeste de citron

Le Barteleur

Vous n’êtes pas un pro du shaker, pas de problème, Le Barteleur est là pour vous et vos invités. Des bouteilles toutes prêtes à déguster, Il ne reste que quelques glaçons à ajouter. Ici, un grand classique, le Mai Tai : délicat bouquet d’agrumes exotiques porté par des douceurs vanillées, miellées, amendées, et de subtiles notes boisées et épicées. Un équilibre parfait entre la fraîcheur des agrumes, l’acidité du verjus et la chaleur des rhums des îles…une vraie invitation au voyage ! Le Barteleur vous propose son dernier cocktail en bouteille prêt à consommer.

Brugal 1888

Un ron, de République dominicaine que nous apprécions particulièrement, nous vous en parlions l’année dernière. Voici une nouvelle idée cocktail à faire avec, le Maestro’s Welcome :

Ingrédients :

– 50ml de Brugal 1888
– 10ml de sirop de coco
– 5ml de liqueur de café ou un trait de bitter café
– 3 grains de café, pour la décoration

Recette :

Dans un verre rocks, disposez un cube de glace, ajoutez ensuite tous les ingrédients, puis remuez simplement. Ajoutez les grains de café comme touche finale en décoration.

Sélection faite par Alexis Dumétier

Illustration de couverture par Agnes Solange Art – @agnes_solange_art

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Les rosés d’été 2022

Les rosés d’été sont synonymes de vacances, de farniente… Si le rosé est un plaisir estival, c’est que le servir frais est bien souvent une évidence, voire une nécessité. Il se fait alors le compagnon des apéritifs de fin de journées caniculaires, des barbecues entre amis ou en famille, des vacances, des couchers de soleil face à la mer, des après midi farniente en bord de piscine. Le rosé est devenu le vin de l’été, il en existe de plus en plus. Pour vous permettre d’y voir plus clair dans ce choix dionysiaque ou tout simplement pour vous pointer du doigt nos dernières trouvailles, voici notre sélection des vins rosés pour cet été 2022, du rosé venu d’un partout, clair, bien rouge, gris ou encore avec des bulles, il y en a pour tous les goûts.

Les rosés

Château Malherbe 2021, un côte de Provence en biodynamie, demeter, ce qui signifie que le respect de la terre et des hommes sont dans le cahier des charges de la confection de ce vin. Ce rosé est fait avec les meilleures parcelles du château et des vignes de plus de 30 ans. Cela donne un vin au nez abricot et pêche, en bouche le vin est ample sur les fruits mûrs, l’abricot est là, et le final est frais et long.

Château de Berne – la grande cuvée Rosé 2021 : Un nez rose, pêche et abricot, en bouche on croque dans les fruits, puis une finale plus florale.

Rosé de rêve, Domaine de la grande sieste : Un rosé au nom évocateur des beaux après)-midi d’été, qui pousse même à la paresse…nez groseille et bonbon arlequin, bouche fraîche sur le pamplemousse, un vin pour accompagner le repas ou juste partager entre amis.

Château Saint roux rosé 2021 : Vin biologique, au nez pêche de vigne et ananas, un vin très frais et en bouche c’est un vin puissant et ample, une belle vinosité qui en fera un vin parfait pour accompagner un repas.

Les Bonnes Bouches, Sancerre rosé, 2021 : Un rosé de saigné, à la robe intense. Le nez est très fruits rouges : fraises des bois, groseilles, et la bouche une belle minéralité et des notes de fruit frais et de bonbon acidulé.

Scamandre Bio 2021 : Vin de de la Vallée du Rhône et du Languedoc, Un nez pêche, pamplemousse et mandarine, en bouche c’est frais, on retrouve les fruits du nez, avec des pointes d’ananas.

Domaine de Cala, cuvée prestige, 2021 : Un vin des coteaux varois, en Provence, qui passe trois mois en fût, ce qui lui confère des notes finement épicées et en bouche des pointes de gingembre. Pour le reste ce rosé frais et fruité nous emmène sur des saveurs d’agrume type zist de yuzu, melon, et pamplemousse. Un très beau vin de dégustation ou pour un repas de belles grillades.

Éternelle favorite, Château de Saint-Martin, 2021 :  Vin d’une grande élégance et très floral. Nez jasmin, lilas et glycine, bouche pastèque et pamplemousse et une pointe de fruit de la passion.

Domaine de Barbossi 2021 : issu du vignoble de la baie de Cannes, une situation géographique qui offre à ce vin une fin saline, ce qui équilibre joliment ce rosé fraîchement fruité.

Le cirque des grives, La Gordonne 2021 : Un des rosés haut de gamme de La Gordonne, beau nez de pêche blanche et bouche très fraîche sur les fruits blanc, sucrés, la beauté de ce rosé est sa longueur en bouche si gourmande.

Océanide, AOC Saint Mont, 2021 : Un nez fraise, framboise, groseille, grenadine suivi d’une bouche plutôt sèche et fruité.

Les bulles rosées

Moët rosé vintage 2013 : Un nez très fruits rouges, des bois frais et une pointe vanillée, d’orange sanguine. En bouche, les bulles fines laissent vibrer la fraise des bois et les framboises mûres. Un beau vin de champagne parfait pour l’apéritif ou sur un dessert au chocolat.

Saignée, de Vincent Metivier : Un champagne d’artisans épicuriens. D’un rose-rouge profond. Le vin vieillit 6 mois en fût de chêne. Un champagne très gourmand. Nez et bouche très framboise et une belle structure générale, opulente. Des pointes fines vanillées viennent équilibrer la sucrosité délicate, avec une belle tension en finale. Notre coup de coeur « bulles de l’été » des rosés 2022.

Comtes de Champagne rosé 2008 : Le rosé d’exception de la maison Taittinger. Un long vieillissement en fût. Au nez des notes de fraises confites, de zist de citron vert, tranché par des pointes  toastées et de fève de cacao. En bouche c’est très ample et très équilibré : le fruit rouge mûr, le pain grillé, la vinosité, pour finir sur une fraîcheur saline et crayeuse typique, émanant du terroir. Un vin de champagne de gastronomie.

Leclerc Briant, rosé,  extra brut : Le nez mêle des notes florales de rose et pivoine avec celles fruitées de fraise et groseille. En bouche on retrouve les senteurs du nez et elles explosent, tenus par une belle et délicate acidité.

Drappier les Riceys, rosé brut nature : La maison Drappier, fait partie de nos chouchous et cela depuis des années. Leur travail des vins avec une forte identité porté sur le nature, le sans soufre, et les faibles dosages en fait une maison très authentique, avec des expressions de terroir puissante. Ici ils en font encore la démonstration avec Les Riceys. un vin de champagne rosé, puissant et ample, très fruité. L’élevage est réalisé à 50% en cuves inox et 50% en foudres de chêne. Le vin est un brut nature, c’est-à-dire qu’il n’y a aucun ajout de sucre. Un nez rose, griotte, violette, fruits rouges mûres, puis la bouche est ample, sur toutes ces notes trouvées au nez.

Papilou le premier pet’nat’ rosé de Gérard Bertrand : On pousse encore plus loin les bulles en finissant par ce pétillant naturel, bio, un vin frais d’apéritif. Nez fruit rouge fraîchement cueilli. Bouche doucerette et légèrement amer sur le pamplemousse.

La sélection des rosées 2022 a été réalisée par Alexis Dumétier.

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