Allez-y !
Pâques : la fête du chocolat est en ligne de mire. Pour tous ceux qui ne sont pas croyants, c’est la période idéale pour refaire son stock de chocolats, de pralinés et autres douceurs. Nous avons fait un tour des chocolatiers pour vous proposer quelques créations, mais aussi de vins et spiritueux pour accompagner vos bonbons chocolatés préférés.
Nous avons aussi pensé à des vins ou spiritueux pour que les grands apprécient un moment de dégustation avec leurs chocolats de Pâques.
Patrick Roger possède aujourd’hui des vignes dans le Sud-Ouest où il produit notamment un 100% Syrah, Vinification en cuve et élevage en tonneau, épicé et puissant, sur les fruits rouges mûres et la réglisse, qui se marie, évidemment, très bien avec le chocolat : L’instinct
La dernière création de Sushi shop est là, c’est la Blind box, créée en collaboration avec l’artiste The Blind. Tout cela est fait pour soutenir l’association Comme les Autres, dont la démarche est de faire changer le regard sur le handicap.
Aujourd’hui 14 Janvier 2022, nous fêtons le Nouvel An Russe. Voilà donc un nouveau prétexte pour que nous nous régalions de nouveau avec quelques spécialités typiques de la gastronomie Russe. Alors Bonne Année ou plutôt « S Novym 2022 Godom » !
Qui dit Russie dit Caviar !
Voici notre préféré: l’Impérial Béluga de chez Auréa Ova
On continue avec un caviar Baeri affiné en Aquitaine de chez La Comtesse du Barry
Enfin on a beaucoup de mal à départager l’Ossetra Spécial Réserve ou le Beluga Tsar Impérial de chez Petrossian
A déguster bien sur avec les traditionnels blinis, variété de galette épaisse, sorte de crêpe mais de taille réduite. Parfait avec de la crème fraiche et du caviar. Nos préférés sont ceux du restaurant traiteur Chez Marianne 2 Rue des Hospitalières Saint-Gervais, 75004 Paris
Venez de la part du magazine et demandez Raoul. Vous serez reçu comme un Grand Duc ou une Grande Duchesse !
Et si vous n’avez pas le temps d’y aller, les Blinis de la marque Blini sont très bien.
Toujours parfait avec les blinis, n’oublions pas le tarama. Une spécialité à base d’œufs de poissons (généralement de cabillaud). Outre les œufs, la préparation est aussi composée de lait ou de crème, de jus de citron, d’huile et de mie de pain. Notre préféré est celui aux œufs de truite de chez Bellota-Bellota & Byzance. Il combine la douceur incroyable du tarama et la fermeté des œufs de truite. Ces derniers éclatent en bouche et apportent de délicieuses notes iodées.
Lorsque l’on pense à la Russie, on pense forcément à la vodka. Cette année, nous avons choisi la Vodka Guillotine au Caviar de chez Petrossian.
Ou encore la vodka REMYX Cosmique, qui révèle un subtil arôme naturel de citron vert ?(Citrus Aurantifolia). Une touche de fraîcheur acidulée, Vodka de blé 100% française, distillée à Pons dans la région de Cognac.
L’ingrédient incontournable d’une fête Russe, c’est aussi le saumon fumé ! Nous avons retenu une valeur sûr avec le saumon fumé de chez Labeyrie.
Parmi tous les saumons fumés, celui de chez Bellota-Bellota & Byzance se distingue clairement. Le saumon fumé Prestige est élaboré à partir d’un procédé unique combinant expérience et temps. Son fumage artisanal au feu de bois d’aulne de plus de 12 heures, permet un goût réellement unique.
Pour accompagner ces mets nous vous proposons de belles bulles, comme ce champagne de chez Vincent Metivier, cuvée 002, un millésime de 2019, cépages : 50% Chardonnay, 50% Pinot Noir, zéro sucre ajouté, ce qui donne un vin de champagne tendu, très élégant sur le caviar et les fruits de mer, son passage en fût lui apporte de belles notes de fruits secs, légèrement boisés. Un bel équilibre rondeur /tension. Parfait pour ce nouvel an russe.
https://www.artisan-epicurien.fr/product-page/002
mais aussi la cuvée Blanc de noirs, vieilles vignes de chez Lionel Carreau, avec un cépage 100% vieux Pinots Noirs, très faiblement dosé, comprenez avec peu de sucre ajouté, le nez est truffé et poire, en bouche belle équilibre et belle minéralité. Un bon choix pour accompagner la soirée.
Enfin, et puisqu’il vous reste forcément une petite place pour le dessert, allez donc chercher une belle part de Vatrouchka chez Florence Kahn, 24 Rue des Ecouffes, 75004 Paris
Ou bien profitez des heureux hasards du calendrier en dégustant la galette des Rois « Matriochka » du Café Pouchkine.
Si vous deviez choisir une table pour fêter ce nouvel an russe, nous vous conseillerions Drouant. L’immanquable restaurant où chaque année est décerné le Goncourt, ce fameux prix littéraire. Un grand restaurant parisien fondé en 1880 par Charles Drouant qui a été récemment rénové et modernisé.
L’équipe est jeune et le service à la hauteur des grandes tables, tout comme la brigade en cuisine emmenée de mains de maîtres par les tout aussi jeunes et fougueux Thibault Nizard et Bastien Véziat, respectivement Chef et Second. Vous pourrez y déguster l’historique tarte fine » Romain Gary » : une entrée délicate très gourmande en caviar et avec un jeu de texture subtil. Pourquoi pas continuer sur un superbe turbot meunière toujours accompagné de caviar et d’un magnifique Chassagne-Montrachet de chez Fontaine-Gagnard (le livre de cave est fourni et riche, avec de belles références et même de bons vins natures), vous ferez un écart au traditionnel Vatrouchka pour lui préférer l’inévitable madeleine de Proust, une géante gourmande pour 8 personnes à napper de chocolat fondu. Le lieu est beau, la cuisine est maîtrisée et les produits magnifiés.
Le temps des galettes est de retour, ces gourmandises feuilletées aux saveurs de frangipanes, mais aussi chocolat, noisette, vanille, coco ou encore les brioches des rois ! Cette année encore les pâtissiers bousculent les traditions de la galette des rois pour laisser libre cours à leur imagination. Cela ravi nos papilles et permet à chacun de trouver son plaisir pour fêter les rois.
Le pâtissier Julien Chamblas de Paris Baguette, propose une galette traditionnelle frangipane très élégante. Un feuilletage tout en finesse, et une frangipane généreuse. Il en ressort une galette dont on savoure le feuilletage croquant et la frangipane goûtue mais aucun sentiment de beurre et de gras. Une très belle réussite.
Et pourquoi pas tenter la brioche des rois de Benoît Castel ? Sa brioche des rois est composée d’une délicate fleur d’oranger et de fruits confits gorgés de sucre. Elle est recouverte de gros grains de sucre et d’une belle brochette de fruits confits. Une brioche qui ne perd pas de son moelleux et de sa gourmandise ! Petite touche surprise, la fève signature de Benoît Castel que l’on retrouve avec plaisir dans sa galette.
La galette Isatis de Yann Couvreur : pâte feuilletée, frangipane pécan et pécan caramélisé sur le dessus. Une pure gourmandise.
Notre coup de cœur de cette année, tant pour son originalité que pour la délicatesse de sa réalisation, c’est la galette de Nicolas Guercio au Lutetia, avec sa galette coco. Brioche feuilletée, pâte feuilletée, pâte crème d’amande coco, mousse chocolat, streusel coco, ganache coco et chocolat croustillant, crème au beurre coco et glaçage Malibu. Il en résulte un jeu de texture surprenant et ludique en bouche mais surtout où la saveur de la coco est présente mais avec beaucoup de délicatesse. Belle, bonne et surprenante.
François Perret au Ritz a choisi de faire une galette des rois classique, simple et efficace. Avec son feuilletage inversé, une frangipane fondante et une macaronade aux amandes.
Pierre-Jean Quinonero , élu Champion de France de dessert 2021, est le chouchou de la rédaction de Blakemag. Pour sa première galette à l’hôtel Burgundy, il a souhaité rendre hommage à Notre Dame de Paris en reprenant le dessin des célèbres rosaces. Une galette sublimée par le pâtissier. Cette galette se compose d’une crème de frangipane aux amandes et de praliné amande, avec une pointe de vanille de Tahiti. Un délice que vous n’oublierez pas de sitôt !
Pierre Hermé, propose aussi une brioche autour de la pistache : pâte à brioche feuilletée, crème onctueuse et praliné pistache à la pistache d’Iran.
Pour le Cheval Blanc Paris, Maxime Frédéric et son équipe ont pensé une superbe galette, inspirée d’une pâtisserie parisienne : le Pont-neuf. Le plus de cette galette, outre son apparence travaillée et élégante, c’est sa frangipane aux amandes de Provence.
Sélection faite par Alexis Dumétier
Le nouvel An, c’est pour bientôt. On a tous bien festoyé et cette dernière grande fête de l’année sera probablement bien fêtée. Et d’ailleurs peu importe, le principale étant de déguster de belles quilles, profiter des goûts et découvrir de nouvelles saveurs. Pour cela nous avons fait une sélection de vins, de champagnes et de vins pétillants mais aussi de spiritueux pour accompagner le passage au nouvel An. La rédaction vous souhaite une belle fin d’année à toutes et à tous.
Champagne Laurent Lecquart millésime 2010 : Cépages Meunier et chardonnay, nez brioché, fruits confits et fleur d’oranger, en bouche on retrouve toute cette richesse. Un très beau vin de Champagne pour le Nouvel An, mais pas seulement!
SAINCHARGNY Numéro 56 : C’est un crémant de Bourgogne. Au nez, noisettes et beurre frais, amandes, et de belles notes florales. En bouche très équilibré, avec des notes de fruits blancs et une pointe d’agrumes.
Byards brut rosé : Un crémant du Jura. Une région qui sait aussi faire de belles bulles. Nez très fruit rouge, en bouche c’est marqué sur la fraise des bois avec une belle acidité. Un vin à servir frais. Un peu de changement pour le Nouvel An !
Wolfberger, Cuvée 45 : Un crémant d’Alsace. Un beau magnum à partager pour fêter le passage à l’année suivante. Au nez ce sont des notes briochées et sur le fruit jaune confits comme la pêche et l’abricot. En bouche on retrouve le fruit avec une belle acidité.
Domaine de la Suffrene, Bandol, 2017 : Un vin plein de soleil. Au nez sur le cassis et la cerise bien mûrs et sur des notes boisées et mentholées. En bouche on retrouve ces saveurs avec des tanins puissants et des pointes poivrées.
Domaine Levert-Barault, Mercurey, 2018 : Ce vin très fruité s’ouvre sur un nez très fruits rouges et lichen. On retrouve cela en bouche avec un aspect rond et soyeux à la fois.
Oé, le Côtes-du-Rhône-Villages, Signargues : Un vin 100% bio et vegan. Un nez myrtilles et mûres, poivré. En bouche c’est puissant et tannique, avec ces notes de fruits des bois.
Château Malherbe, blanc, 2016 : Nez abricot confits et fruits de la passion bien mûrs, fruits secs et la bouche elle est sur le miel, l’amende fraîche et des pointes épicées : curry.
Charnay les macon, « Lieu dit » Grand clos, Saint Véran, 2018 : Nez florale et sur la mangue fraîche, briochée et en bouche, c’est frais sur la poire et la pêche blanche avec des pointes poivrées et de silex.
La Perrière, Mégalithe Sancerre 2017 : Nez citron et pierre à fusil, en bouche c’est assez complexe, pomme granny-smith, et zist de citron, mais aussi beurré. Un bel équilibre entre fraîcheur et rondeur.
Oui il n’y en aura qu’un et pourtant il pourrait en y avoir bien plus mais j’ai choisi de mettre celui-ci en avant car il est atypique, avec la volonté de faire des sakés vieux et millésimés.
Inicié, 2003 : Nez très doux, sur la mirabelle mûre et la noisette, des pointes de truffe. En bouche c’est très fin, miel d’acacia, vanille et bois, on retrouve le côté truffé.
Disponible prochainement sur https://sakeist.com/
Nous sommes tous dans les starting-block pour préparer les menus de Noël, on se demande comment régaler nos convives, surprendre nos parents, ou encore faire palpiter les papilles de l’être aimé. Pour un repas de fête digne de ce nom, il vous faudra trouver les bons flacons pour faire exploser les saveurs des différents plats. Voici une sélection de vins, de champagnes mais aussi de spiritueux. De cette façon, vous aurez de quoi agrémenter vos menus de l’apéritif, en passant par les plats jusqu’au dessert, voire au moment où vous viendrez vous installer confortablement devant un bon feu de cheminée.
Clos Rocher 2013, champagne Gremillet : un champagne issu d’un clos, c’est assez rare pour le noter. Ce champagne est la perle de la maison Gremillet, vendangé en 2013. Il en existe 2670 bouteilles. Au nez pomme et poire fraîche, en bouche c’est acidulé sur citron et pomme granny smith. Un final délicatement brioché. Un champagne vif, parfait, pour un apéritif.
Champagne Pannier 2014, blanc de noirs : Cuvée hommage à Louis Eugène le fondateur de la maison Pannier. Un champagne à la bulle fine et assez droit. Au nez zeste de citron et noisette, en bouche une belle minéralité, accompagné de fruits jaunes : coing et mirabelle avec des pointes vanillées. Il accompagne joliment un foie gras.
Domaine Alexandre Bonnet, cuvée La Géande 2017 : Une merveille de champagne, un assemblage de 7 cépages historiques de la champagne ce qui lui apporte une palette aromatique folle. Au nez pêche, poire, prune, figue, acacia, amande puis en bouche une belle minéralité, une fraîcheur sur le fruit jaune jeune. Sa complexité aromatique permet de multiples accords, mais il accompagne aussi parfaitement les huîtres.
Pol Roger, cuvée Winston Churchill 2012 : La cuvée star de Pol Roger, un vin de champagne complexe, un beau millésime que ce 2012. Au nez ce sont des notes de brioche beurrée, d’amende. En bouche c’est complexe et équilibré. Les saveurs de fruits jaunes confits : mirabelle, abricot, coing, rondeur et acidité, avec aussi des notes de pains d’épices. Un champagne superbe sur le repas ou sur la volaille aux morilles.
Nature de Solemme 2013 : Une maison en reconversion biodynamique depuis 2010. Une cuvée 100% chardonnay, issue des 1er crus de la montagne de Reims. Un vin très élégant aux nez sur les agrumes frais, citron, mandarine et de fleurs blanches : jasmin, avec des notes délicatement toastées. En bouche la minéralité est bien présente, le fruit également avec une belle persistance sur la prune et la pêche blanche. Un vin de gastronomi qui accompagnera tout le repas.
Laurent-Perrier Millésimé 2008 : 2008 est une belle année. Au nez ananas, abricots secs, et amande. En bouche un bel équilibre tension et rondeur : yuzu et pignon grillé avec une belle finale crayeuse et saline. Accompagne bien les poissons ou alors un filet de veau délicat.
Vincent Metivier, Noirs vintage, 2011 : Un vigneron qui a repris les vignes de famille pour créer des champagnes qui lui ressemblent : riche, complexe et goûtu avec une expression franche du terroir, grâce notamment à une agriculture raisonnée. Ici avec le Noirs vintage au nez raisins et abricots secs, en bouche c’est ample et fruité avec des notes toastées rondes et un bel équilibre sur une finale saline. Un vin de champagne véritablement, qui saura accompagner tout le repas, superbe sur un risotto à la truffe. www.artisan-epicurien.fr/champagnes
Comtes de champagne de Taittinger 2011 : La cuvée d’exception de la maison Taittinger, qui de millésime en millésime ne démérite pas. Ce champagne est élaboré à partir de raisins provenant exclusivement des cinq Grands Crus de la Côte des Blancs (Avize, Chouilly, Cramant, Mesnil-sur-Oger et Oger). Ce millésime 2011 révèle la finesse, la fraîcheur et la richesse des Grands Crus de la Côtes des Blancs. Au nez c’est floral : thé vert, jasmin, mêlé au notes de mandarine fraîche, de pêche de vigne et de brioche beurré légérement toastée. En bouche c’est opulent, rond, crémeux et finement boisé pour finir sur une belle tension minérale, crayeuse et saline. L’équilibre subtil d’un grand vin de champagne qui persiste en bouche. A mettre sur la table avec un beau poisson.
Champagne Collet, Grand Cru Ay, 2012 : Ce champagne Grand Cru est un Blanc de Noirs millésimé. En nez : Chèvrefeuille, cassis, fraise des bois, ananas, amande douce et en bouche : c’est frais et souple, des arômes fruités, une pointe d’acidité citronnée et orangée, avec des notes minérales. La finale est gourmande. Un compagnon tout trouvé pour un homard.
Lanson 2009 : La maison Lanson fait de beaux vintages et on ne la connaît pas assez pour cela. Ici le 2009 est au nez sur la poire confits, la framboise avec des notes de miel d’acacia et de tilleul, légèrement toasté. En bouche c’est charnu sur la fraise des bois, la framboise, poire et le coing. Belle longueur en fin et élégant. Il accompagne volontiers tout le repas.
Sélection réalisée par Alexis Dumétier
Illustration de couverture : Agnes Solange
Le soir de Noël arrive à grands pas et que vous soyez près ou non, en famille entre amis ou seul nous avons pensé à vous. Des idées de mets, de bûches et même une belle adresse pour vous régaler en cette fin d’année.
La daronne : Restaurant, que dis je, pépite du quartier Réaumur-Sébastopol, Margaux, Jules, Alexis et Clément vous reçoivent dans ce lieu chaleureux et convivial où le chef, Jules Recoquilln, passé par le Georges V et Apicius, propose une cuisine fine, particulièrement bien exécutée et à la présentation soignée. Pour le menu de fête vous pourrez vous régaler avec des Saint-Jacques rôties accompagné d’un craquant et d’œufs de saumon, ce qui offre un jeu de texture superbe pour cette entrée à la cuisson parfaite, puis un râble de lapin truffé et son râpée de truffe fraîche, très festif et au jus de viande envoûtant et un dessert tarte au chocolat grand cru et voile de framboise léger et gourmand en même temps. Le lieu idéal pour un repas de Noël.
Foncez-y ! Vous pourrez le déguster jusqu’au 23 décembre. 10 Rue Marie Stuart, 75002 Paris – www.ladaronnerestaurant.com
Truffe Alena : Producteur de truffe noir du Périgord, vous pouvez même adopté un chêne truffié qui vous permettra de bénéficier tous les ans pendant 15 ans de 50g par an de truffe. La nouveauté chez Alena en plus des classiques truffes entières, ce sont les truffes en suprêmes : de la truffe packagée dans des boîtes type caviar pour permettre de garder un maximum de fraîcheur. Super produit pour vos recettes de fêtes. truffe-alena.com
Perle Noire : la marque française Caviar Perle Noire propose un coffret d’exception comprenant son Caviar Classique, au puissant goût iodé accompagné d’une vodka inspirée des saveurs du terroir périgourdin, racine de la marque. châtaignes et céréales anciennes, tel que le sarrasin, sont distillées artisanalement dans un alambic traditionnel, à partir de l’eau des sources de la distillerie de l’Ort, où est distillée la vodka. » On y retrouve bien les notes de châtaignes de ce fait et cela se marie parfaitement avec le caviar, trouvaille originale pour déguster à la russe le caviar.
Fondée en 2016, Aurea Ova fait découvrir des Caviars rares et d’exception à une clientèle d’amateurs, de non initiés et de professionnels exigeants
Elle allie ainsi le meilleur de la nature, de la tradition et des pratiques respectueuses de l’environnement pour vous offrir des Caviars frais semi sauvages.
Parfait à déguster avec la vodka de chez Kaviari
Sturia et Christofle : Plus que du caviar c’est une véritable pièce de collection, « La perle Sturia x Christofle » est l’incarnation de ce processus créatif, dont le design et la forme – qui évoquent un grain de caviar – s’inspirent de l’emblématique MOOD by Christofle, écrin à couverts pour le moins culte de la maison Christofle. Initiée par Sturla et réalisée par Christofle, « La perle Sturia x Christofle » se compose d’un socle en porcelaine française à l’aspect texturé sur lequel apparaît en relief la mosaïque caractéristique de Sturia. La cale, qui sert à accueillir la boîte de caviar, ainsi que la cloche sont en métal argenté. Et dans cette perle vous pourrez y mettre un contenant allant de 15g à 125g de caviar sturia de votre choix.
Pour beaucoup, pas de repas de Réveillon sans saumon. Celui de chez Bellota Bellota & Byzance vient de mer d’Ecosse, produit par une petite entreprise locale à la pointe de l’élevage durable et qui respecte les normes les plus élevées en matière de bien-être et d’environnement. Fumé de manière traditionnelle dans un petit fumoir local, sur du bois de chêne et de hêtre, le saumon bio Ecossais est tranché à la main et dégage des saveurs délicates, complexes et parfumées.
Pour les inconditionnels du foie gras à Noël, nous avons sélectionnés ce foie gras de canard entier du Sud-Ouest millésime 2021 de chez Larnaudie.
Patrick Roger : et ses fameux marrons glacés, le maître chocolatier fait aussi des merveilles avec les marrons. Les choses simples sont bien souvent les plus dures à réussir, ici Patrick Roger fait un marron glacé efficace.
Nous avons craqué pour les sublimes mini baba de Noël aux fruits confits du Comptoir de Mathilde.
Un de nos coups de cœur gourmand: les gaufres de la Maison MEERT. Un délice absolu!
Yann Couvreur : Yann Couvreur a souhaité présenter un dessert aussi gourmand qu’esthétique autour de saveurs simples, déclinées en différentes matières et textures. Cette bûche signature est composée d’un crémeux moka d’Ethiopie, d’un biscuit craquant et d’un savoureux caramel au café. Le caramel est délicat et peu sucré et le café explose en bouche sans masquer le reste des saveurs. Une réussite légère et avec les petits renards comme des bonbons de chocolat cette bûche est particulièrement gourmande.
Yann Couvreur propose aussi une nouvelle version de sa bûche Isatis, mousse et caramel vanille bleue, praliné et biscuit noix de pécan. Le caramel domine et les autres saveurs pointent en délicatesse, la mousse est légère. Une bûche pour 6 ou 8 personnes selon la gourmandise de chacun. www.yanncouvreur.com
La bûche FAMILY, et la bûche Isatis sont vendues 90€ chacune et seront disponibles en retrait dans toutes les boutiques Yann Couvreur ou en Click and Collect depuis le 18 décembre à Paris et en banlieue parisienne.
Angelina : le célèbre salon de thés parisien, propose une bûche adaptée de son célèbre Montblanc. Un délice de crème de marrons fondante et de meringue croustillante.
Nicolas Guercio : le Chef a souhaité replonger dans ses souvenirs d’enfance avec cette bûche, en associant une mousse de mandarine légère enrobant un biscuit moelleux sans gluten au chocolat à un croustillant chocolat noir. Une crème brûlée mandarine aussi surprenante que délicieuse, une mousse chocolat noir 64% Valrhona et une gelée de mandarine viennent sublimer cette bûche pour un équilibre parfait. Sans oublier une pointe de mandarine Napoléon, la liqueur aux saveurs d’agrumes. Une réussite légère et fraîche pour la fin du repas.
Bûche pour 6 personnes au prix de 95€ – Sur réservation par téléphone au 01 49 54 46 00 jusqu’au 22 décembre 2021. Hôtel Lutetia : 45, bd Raspail – 75006 Paris – hotellutetia.com/fr
Kaffeehaus – gastronomie d’Allemagne et d’ailleurs – et le chef Ralf Edeler signe une collection de bûches qui raviront les yeux et les palais pour les fêtes de fin d’année 2021. Nous avons littéralement fondu pour la bûche Forêt Noire.
Pierre-Jean Quinonero : le chef a travaillé autour de la cire d’abeille dans ses préparations, offrant des saveurs sucrées florales à sa bûche : nous sommes sur un biscuit noisette, avec des éclats de praliné noisette, on retrouve une mousse à base de cire d’abeille et une infusion cire-crème vanille et une marmelade de clémentines pour la fraîcheur. En bouche c’est très équilibré et gourmand. Pierre-Jean Quinonero, a imaginé une bûche en trompe-l’œil, sous la forme d’une farandole de bougies chaleureuse de Noël. 12 bougies pour 12 convives, qui selon leur appétit pourront choisir le format qui leur conviendra.
Le Burgundy, Sur réservation par téléphone au : 01 42 60 34 12, 8 Rue Duphot -75001 Paris – www.leburgundy.com/fr
Le Club Pierre Charron reçoit dans sa « salle à manger », à deux pas des Champs-Élysées, pour le temps d’un dîner, d’un souper ou juste d’une pause gourmande ses invités. Les tables de ce restaurant bien caché, à la taille d’un boudoir secret, sont loin de la foule et de l’excitation de l’une des avenues les plus fréquentées du monde et en même temps toute proche, de l’excitation des tables de jeux.
Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.
En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.
Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.
Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.
La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.
On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.
Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.
Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.
Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.
Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.
Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.
Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :
Quel est votre parcours ?
Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.
Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?
Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang. Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).
Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?
A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.
Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?
Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré. Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.
Quel est le plus important en cuisine pour vous ?
Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.
Quel est votre moment préféré en cuisine ?
Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.
En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?
Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.
Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?
L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.
Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?
Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.
Quel est votre plat signature ?
Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.
Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?
(rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)
Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?
J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.
Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?
J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.
Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?
Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.
Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?
Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.
Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?
Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.
Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?
Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !
https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese
Article écrit par Alexis Dumétier
Vidéo réalisé par Alexis Dumétier
Eminente…Vous rêvez de Cuba ? il n’est pas si loin. Depuis le 30 septembre et jusqu’au 12 décembre 2021, l’Hôtel Eminente nous ouvre les portes d’un Cuba onirique et surprenant. Un lieu éphémère qui propose de nombreuses expériences sensorielles et culturelles en plein cœur de Paris. Dans tout l’hôtel et jusque dans les chambres, le parfum de la canne à sucre et les notes du rhum Eminente. Ce lieu éphémère a été créé spécialement autour du rhum Eminente.
Pour l’histoire, selon les origines du breuvage on parle de ron, de rum ou de rhum. En France on utilise l’orthographe rhum, mais on parle bien du même produit à chaque fois, un alcool conçu à base de canne à sucre. La différence vient donc plus du lieu où il est fait. Les rums viennent de la Barbade et de la Jamaïque, les rhums désignent une eau de vie produite en Guadeloupe, à Haïti, en Martinique, sur l’île de Marie-Galante ou de la Réunion. C’est le goût dit « français ». Pour ce qui est des rons cela nous indique qu’ils sont en provenance de Cuba, de Porto Rico, d’Amérique du Sud ou encore de Guyane.
Eminente est un nouveau rhum cubain, élaboré au cœur d’une île que ses habitants surnomment «Isla del Cocodrilo», sa forme peu commune évoquant celle de son crocodile endémique. Imaginé par César Martí, plus jeune Maestro Ronero (Maître Rhumier), Eminente est un rhum riche et structuré, puisant son inspiration dans les eaux-de-vie de canne cubaines du XIXème siècle, caractérisées par leur complexité aromatique.
Eminente Réserva, est un rhum cubain de 7 ans d’âge : un rhum vieilli en fût de chêne, ce qui lui apporte des notes douces de vanille, de cacao et d’amande grillée. Un rhum aux saveurs de canne à sucre marquées, une pointe poivrée sur un léger fumé.
Au 20 rue Pascal dans le 5ème arrondissement de Paris, la végétation a repris ses droits. Derrière la végétation, un petit hôtel cubain ouvre ses portes. Une casa particular perdue au milieu de la jungle dont la façade aux murs peints d’un rouge ocre laissent entrevoir les marques du temps. Pendant 24h, vous pourrez vivre une immersion totale aux saveurs de la Havane, où l’on y découvre un bar à rhums exceptionnels, des chambres à la décoration tropicale et cubaine, un restaurant rattaché à l’hôtel qui offre un menu aux saveurs de l’île, jusqu’au spa qui prend des allures de mangroves…Un voyage tropical le temps d’une soirée.
« Cette adresse éphémère, dédiée aux cinq sens, incarne à elle seule le retour aux racines d’Eminente, un rhum cubain de dégustation.Avec cet hôtel perdu au milieu de la jungle, nous voulons faire vivre une expérience qui met à l’honneur la richesse du patrimoine culturel Cubain : son rhum, ses cocktails, mais aussi sa gastronomie ».
CAMILLE DE DOMINICIS — COFONDATRICE D’EMINENTE
La décoration vous immerge dans une scène d’un polar cubain, les teintes sont vertes émeraudes, les baldaquins, le lin, les meubles en bois, les vinyles ça et là, le chapeau de paille négligemment oublié, les plantes vertes en « forêt luxuriante » dès l’ouverture de la porte de votre chambre. Tout y est et vous plonge dans un ailleurs tropical. C’est très cocooning et réconfortant, il ne manque plus que l’humidité étouffante, mais sans aucun doute on est transporté à la Havane. Le parfum d’ambiance aux notes de rhum et de canne à sucre y fait pour beaucoup aussi. Tous les sens sont travaillés pour augmenter l’immersion.
Le Grand dictionnaire, restaurant qui fait face à l’hôtel, est devenu paladar (restaurant familial), vous y découvrirez les spécialités cubaines qui se partagent de l’entrée au dessert. Le tout accompagné de rhum Eminente ou d’une sélection de vins blancs et rouges. Le menu qui vous est servi, compris dans le prix de votre soirée, a été pensé par Annabelle Cantarero, formée à l’institut Ferrandi à Paris, et qui a travaillé dans les plus beaux palaces de la capitale. Annabelle Cantarero propose une cuisine maison et traditionnelle, agrémentée d’une touche contemporaine inspirée de ses propres productions et des matières premières issues de Cuba. Du poisson, du porc, des saveurs mêlant épices et agrumes, une cuisine authentique et réjouissante. Pour finir sur un baba au rhum bien sûr, comment faire autrement.
L’expérience gustative se trouve ici, dans le bar de l’hôtel. Un temple du rhum. Un choix extraordinaire et venu des quatres coins de la planète : Barbade, Jamaïque, Réunion, Antilles, Haïti… Des rhums blancs, ambrés, des bruts de fûts, des sans âges, des clairins, des rhums rares et d’exceptions ou alors des cocktails maîtrisés et équilibrés.
Au 1802, vous avez l’occasion de découvrir un univers que l’on ne connaît pas assez ou que l’on croit plus petit qu’il n’est.
Ce soir là c’est Christopher Bellail qui est mon guide en terre de rhum. Et quelle aventure sensorielle, que de découvertes dans l’immense choix que le monde des rhums offre : de la douceur des notes de bananes plantains, aux notes de pétroles âpres, en passant par les notes d’ananas, de vanille et de mélasse.
Je pourrais maintenant vous en parler des heures mais il vous faudra y aller vous même pour faire vibrer vos papilles et bousculer vos croyances. Car si vous en avez l’envie, la curiosité, vous avez sur place des spécialistes de la question rhum, qui sauront vous initier.
Le Spa :
Comment mieux finir la soirée que par un bain, entouré de verdure et du chant de la jungle tropicale. Au sous-sol, l’ambiance cubaine perdure, et comble du plaisir, vous aurez le lieu privatisé pour vous durant 45 minutes.
Un couloir de nage d’une dizaine de mètres, une eau ni trop fraîche, ni trop chaude. Un moment parfait pour savourer l’élan de la dégustation des rhums, avant d’aller vous coucher sous un baldaquin de lin.
Une expérience à s’offrir sans plus attendre. Un dépaysement savamment travaillé et unique, que nous ne pouvons que vous recommander.
Avec pour dernier plaisir avant d’atterrir sur Paris un petit déjeuner au lit.
Article écrit par Alexis Dumétier
Réservation sur Staycation. Offre 24h, « Una noche Cubana » , à partir de 300€.
L’offre inclut une nuit pour deux personnes, le petit-déjeuner, une dégustation Eminente, 1 cocktail par personne, le dîner cubain, l’accès à la piscine pendant 45 minutes et 1 bouteille de Eminente Reserva.
Sushi shop propose depuis le 15 septembre un ensemble de nouveautés sur sa carte, notamment grâce à une belle collaboration avec le Chef Paul Pairet.
Vous le connaissez peut être de par sa participation en tant que juré pour Top Chef. Mais Paul Pairet est surtout un chef talentueux originaire de Perpignan.
Pour vous dresser un rapide tableau des talents de Paul Pairet : il est, entre autre, le chef du restaurant Ultraviolet, triplement étoilé à Shangaï. Un restaurant / concept avec une seule et unique table qui offre bien plus qu’un repas mais une expérience immersive où tous vos sens seront excités. Il est classé 48e meilleur restaurant du monde dans le classement 2019 du World’s 50 best. Il y pratique une cuisine qu’il qualifie d’« avant-garde figurative ».
Paul Pairet possède également deux autres restaurants à Shanghaï : Mr & Mrs Bund et Polux. La cuisine de Paul Pairet a depuis plusieurs années une forte influence asiatique.
C’est donc habitué aux mélanges des cultures et des saveurs que Paul Pairet a créé pour Sushi shop une box et de nouveaux plats inédits : telles que le beijing roll, le sushi-roast poulet mayo ou encore le sardine sushi…
Sur cette box de chez Sushi Shop par Paul Pairet, certainement bien plus que sur les précédentes, le talent du Chef est palpable. Les saveurs sont surprenantes et toutes les bouchées du salé au sucré sont savoureuses.
Le Beijing roll qui comme le dit le chef est « Un hommage à la Chine au travers d’une compression de l’un de mes plus grands plats : Le Canard Laqué de Beijing ! ». Ce qui est une réussite, avec un mélange subtil de saveur de cacahuète et de canard laqué.
Mais aussi le ABLT spring, où se mêlent bacon, avocat et croutons de pain, avec des pointes de moutarde et mayonnaise japonaise. Paul Pairet « Une de mes combinaisons populaires favorite – qui existe en version ABLTDIY à Ultraviolet… Saurez-vous retrouver laquelle ? ». Vous aurez ainsi un léger avant goût de son restaurant 3 étoiles…
Ce qui a fini de me conquérir dans ces créations de Paul Pairet c’est sa réussite sur les bouchés sucrées : avec sa box sweet sushi. Je ne suis pas partisan des sushi sucrés et je dois dire que là cela m’a fait changer d’avis. Le mélange riz et fruit ou chocolat est juste et délicat, simplement bon.
Je vous encourage donc franchement à découvrir les créations de Paul Pairet chez Sushi shop avant que cela ne se termine.
Vous pourrez découvrir tout un ensemble d’autres nouveautés : les sushi-mozz, les sushi-roast, les sushi-wich et les sweet sushi. Soit autant de nouvelles recettes à découvrir, à déguster et à partager !
Article écrit par Alexis Dumétier
[sibwp_form id=1]