close

Lifestyle

ArchivesLifestyleMagazine

UPTOGO, nouvelle plateforme de petites annonces automobiles premium

Blakemag_magazine_homme_voitures_UpToGo

Aujourd’hui, UPTOGO annonce une nouvelle ère pour sa plateforme de petites annonces automobiles avec une vision qui va au delà de la simple transaction. Présente sur le marché d’occasion depuis tout juste 3 ans et exclusivement réservée aux véhicules prémiums et sportifs, UPTOGO fédère une communauté dynamique et un espace de partage concrets pour les passionnés d’automobiles.

Ergonomique et responsive, UPTOGO met en relation acheteurs et vendeurs de véhicules d’exception. A travers son moteur de recherche avancé (intégrant des options de filtrage sophistiquées), le site capitalise sur la digitalisation de l’expérience d’achat et se distingue en mettant l’accent sur des voitures premiums et sportives. Avec plus de 35 marques iconiques référencées telles que Jaguar, Bentley, Porsche ou encore Aston Martin et Lamborghini, le site répond aux attentes des collectionneurs et d’un public exigeant.

Bien plus qu’une plateforme d’annonces, UPTOGO se transforme en un club exclusif pour les amateurs de véhicules d’exception. Leur vision va au-delà de la simple mise en relation entre acheteur et vendeur. Le site aspire à fédérer une communauté passionnée, animée par le partage d’expériences uniques et la célébration de la passion automobile. UPTOGO souhaite inviter l’utilisateur à vivre une expérience hors du commun et lui permettre une immersion dans un univers passionnant où puissance et adrénaline sont au rendez-vous pour trouver la voiture de ses rêves. Avec cette évolution, UPTOGO ambitionne de devenir la plateforme de référence pour les véhicules haut de gamme. Son engagement envers la qualité, la transparence et l’expérience utilisateur exceptionnelle la distingue dans un marché en constante évolution.

UPTOGO, c’est un binôme complémentaire et expert, amateur de belles voitures, Amaury Peyrot et Didier Le Quéméner ont choisi choisi le modèle de la marketplace. “Nous voulions une solution professionnelle reliant vendeurs et acheteurs, tout en intégrant des services répondant aux besoins des utilisateurs exigeants. Nous avons étudié des exemples de réussite, dont Chrono24, pour définir notre approche. Malgré les différences, ce modèle s’est imposé comme le choix idéal pour UPTOGO”. Animé par la passion automobile et la course, le pilote renommé Bruce Jouanny rejoint UPTOGO en tant qu’ambassadeur. Il met ainsi son expertise pour l’univers automobile au service des passionnés de voitures d’exception.

www.uptogo.fr

Entrer
ArchivesLifestyleMagazine

Road Trip en Low Rider ST 2023

BLAKE_ROADTRIP_HARLEY_4-copie

Un road trip avec la Harley Davidson Low Rider ST 2023

C’est avec la Low Rider ST de chez Harley Davidson, version 2023 que la team Blake c’est lancée dans un road trip de Paris jusqu’à Barcelonnette, en passant par le Morvan et les cols de Savoie. Une route de 2100 km pour tester et découvrir la nouvelle mouture de la Low Rider ST, en grey pearl.

La Low Rider ST, de 2023 c’est un V-Twin, le Milwaukee-Eight 117, de 1923 cm pour un couple de 168 Nm, qui arrache fort les 327 kilos de la bécane. Une moto conçue pour la route, avec son assise confortable et son saute vent bien large qui protège bien le haut du corps, mais pas la tête. A la première vue on adore ce nouveau coloris grey pearl, qui en jette, et qui lui donne un look moderne, le noir mat de la partie mécanique et échappement renforce ce sentiment avec quelques touche de chrome pour garder l’esprit Harley. Cela en fait une moto bien inscrite dans son époque, ce qui est sûr c’est qu’on la remarque, au feu ou même depuis le bord de la route, beaucoup vous arrête pour en parler. Fini les gros compteurs, ici a été préféré un compteur digital discret mais complet.

La position

La position de conduite est plus confortable que ce que l’on imagine, les bras légèrement en l’air reposent sur le guidon, on se laisse porter. L’assise est très large, bien rembourrée et légèrement relevée sur l’arrière pour bloquer le bas du dos. Les cales pieds sont bien larges et épais. Même si à la longue on se sent un peu plié entre deux positions, cela est modéré par la possibilité d’activer le cruise contrôle qui permet de garder la vitesse de la moto et donc de lâcher la poignée des gaz, très reposant sur les trajets de plusieurs centaines de kilomètres.

Le comportement routier

La Low rider ST, lourde de ses 327 kilos, est très stable et avale les kilomètres avec aisance. La souplesse de son amortissement lui permet de vous faire vivre les irrégularités de la route comme sur un gros chewing gum bien moelleux. Ce qui permet de vivre des centaines de kilomètres journalier avec facilité. Au final elle est plutôt agile dans les virages et même les épingles quand, avec le temps on ose plus la lancer dans les courbes et jouer des fesses pour la faire dandiner et “attaquer” les virolos. Son couple monstrueux lui permet une très belle reprise en sortie de virage, qu’il faut même modérée si l’on ne veut pas partir à plat.

Le freinage

La moto est lourde mais freine pas si mal que ça avec son étrier avant 4 pistons. De prime abord c’est mou et long pour freiner : au moment où on prend les freins la fourche avant s’écrase avec beaucoup de souplesse, et donne le sentiment que le freinage est délayé, les petits disques avant et les 327 kilos de la moto du coup font peur et pourtant l’abs est très bien géré et la moto se freine vraiment. A la longue, on apprend à la freiner avec plus d’intention et de fermeté.

Le train de pneu :

La Low Rider ST 2023 possède en sortie de concessionnaire un train de pneu Michelin fait pour Harley. Il offre une belle tenue de route et à un comportement agréable sous une grosse averse, en gardant un bon comportement d’adhérence et au freinage.

Les sacoches

Partir en road trip durant 9 jours cela impose d’emmener du change, une tenue pluie qui prend beaucoup de place, et du matériel de prise de vue : gopro, caméra, drone, objectif,…un sac à dos finalement aura permis de tout emmener. Mais les sacoches rigides ont bien aidé. Le Low Rider ST est fourni avec une paire de sacoches de 53,8 litres de contenance appartenant au Sport Glide. Ces dernières sont placées plus haut afin qu’elles ne touchent pas lors des fortes prises d’angles. Elles sont en plus bien pratiques avec leur ouvertures en portefeuilles qui permettent un accès facile. Cependant 53,8 litres cela semble beaucoup et en pratique cela se remplit bien plus vite que ce que l’on imagine.

La vieille Auberge du Lac, dans le Morvan

Un road trip c’est aussi de belles haltes. Le Morvan est vaste et riche de multiples lieux pour vous reposer entre deux sessions de roulage. Mais si on doit vous suggérer un endroit qui vaut le détour, c’est bien cette auberge. Elle n’a de vieille que le non et les pierres, car son équipe familiale est jeune mais surtout a pour amour l’hospitalité et le bien être de ses hôtes. Le restaurant propose une belle terrasse et une cuisine bistrotière réconfortante et maison. Des chambres bien faites, propres et bien équipées. Et pour les motards une possibilité de garer les motos dans un garage fermé, comble du luxe.

Casque Shark Helmet Skwal i3 :

C’est le tout dernier né de la marque française de casque moto, avec une technologie extra celle de leds intégrées pour être mieux vue la nuit. Des leds ont été intégrées au casque devant et derrière avec beaucoup d’élégance, cela donne au casque un côté cyberpunk que l’on a adoré mais surtout offre une option supplémentaire pour être vue et cela n’est pas indéniable pour les deux possesseurs de 2 roues. Le gros plus de ce système intégré c’est qu’il est très performant car en plus de fonctionner en constant, ou en alternant clignotant, sur l’arrière du casque il va s’illuminer plus fort au moment des freinages, même au frein moteur ce qui est très appréciable, puisque la moto elle n’a pas son voyant de frein qui s’allume dans ces moments la. De plus le casque possède une double visière fumé pour se protéger du soleil, cette visière descend bien bas sur le nez, et ça c’est top. Très confortable, on notera qu’il est un peu bruyant. Pour ce qui est du poids c’est raisonnable mais on a hâte d’une version carbone allégée.

Gant Segura :

Cela fait partie de la loi française, en deux roues motorisé il faut un casque et des gants. Segura propose des gants d’été, court notamment, très élégant et un brin vintage : cuir, recouvert de nubuck brun, parfait pour l’été, la main respire bien dedans mais on est aussi protégé en cas de légère pluie fine. Ici les modèles sont les Stoney pour le rétro/chic.

Gant Bering chauffant :

C’est un road trip d’été mais tout le monde sait que l’été il peut y avoir de grosses averses surtout en montagne et ce tour en moto n’y a pas échappé. Nous étions heureux d’avoir avec nous les Bering Breva Primaloft®, le gant est chaud sans rendre la main complètement moite en quelques minutes, ce qui signifie qu’il est aussi respirant, il propose 4 niveaux de chauffe pour être efficace jusqu’à 8 heures. Largement suffisant pour les journées de roulage donc. Le test fut hyper concluant, même sous une très grosse averse nos mains sont restées sèches et le plus c’est que le gant sèche bien  et plutôt vite, après l’averse. La sensation de chauffe est plutôt diffuse sur la main ce qui est très agréable, pas de sensation de point chaud. Et le gros bouton sur le dessus du poignet rend l’ accès au réglage de chauffe facile en conduisant. On l’adopte pour l’hiver du coup.

Chaussure Segura et Bering

Nous avons testé deux modèles de chaussures types basket montantes, l’une de chez Bering, waterproof, BASKET SKYDECK Grise et pour le temps plus clément les BASKET GREEZ MARRON de chez Segura. Faites sur la même base, de protection de malléole, d’avant de pied légèrement renforcé et d’une semelle rigide mais sans barre anti torsion, ces chaussures sont faites pour vous protéger et vous permettre d’évoluer hors moto en étant à l’aise et avec un look urbain. Le zip latéral permet de les mettre et les retirer facilement, le laçage assure un maintien parfait. Prévoyez de prendre une pointure au-dessus de la vôtre, histoire de confort. Elles passent inaperçues hors moto, et sont assez renforcées pour assurer les passages de vitesse sans le rendre fatigant ou sensible sur les longs roulages. Pour la paire de Béring waterproof, les Skydeck, elles sont vraiment waterproof, la grosse averse d’été de plus d’une heure n’a pas eu raison d’elle, et nos pieds sont restés bien secs, c’est validé. Nous les recommandons.

Segura et Bering sont des marques historiques moto pour les tenues qui savent se fondrent dans le milieu urbain tout en garantissant une protection en cas de chute et les nouvelles technologies assurent finesse et discrétion à des renforts de plus en plus performant : dorsale fine mais robuste, renfort d’épaules, de coudes, de genoux et de hanches.De plus les matériaux offrent de l’ élasticité aux pantalons et cela pour la position du motard c’est appréciable, et cela sans enlever de la robustesse en cas d’abrasion. Le plus des pantalons c’est aussi d’avoir intégré un tissu qui est déperlant parfait pour les ondés matinales.

Du coup on peut porter un pantalon, type jean, ou encore un type cargo qui ont du style quand on est au bar, ou en ville, ou en soirée, tout en étant protégé sur la moto. Ici modèle Segura PANTALON UZY NOIR, et le modèle Bering PANTALON RICHIE KAKI. Pour le manteau nous avons opté pour un Segura très esprit Harley, BLOUSON FERGUS KAKI, plein de poches très pratiques pour un road trip, notamment celle sur la manche pour la carte bleu pour les passages aux péages, une fois la doublure retiré il est parfait pour l’été, sinon il fait l’affaire en demi-saison, résistant à la pluie il n’est pas prévu pour les grosses averses et sèche doucement. Un blouson hyper pratique pour le beau temps.

Une montre pour les road trip aventureux : La mudman de Gshock

Pour nous accompagner sur ce road trip nosu avons choisi la dernière née de Gshock : la Mudman GW-9500-1, elle intègre un écran LCD double couche ainsi qu’un triple capteur, fournissant des relevés d’altitude, d’orientation, de température et de pression barométrique directement à votre poignet. Sa structure Carbon Core Guard offre une robustesse, une résistance et un confort exceptionnels, parfait pour les road trip, elle ne craint ainsi ni la pluie, ni la boue, ni le sable, bref elle est faite pour toutes les situations. Grâce à l’énergie solaire radio-pilotée, vous bénéficiez d’une indication précise de l’heure alimentée par la lumière, et le système Super Illuminator assure une visibilité optimale même dans les environnements sombres.

Le plus de cette montre c’est son engagement écologique : le boîtier, la lunette et le bracelet en uréthane sont fabriqués à partir de résines bio dérivées de ressources naturelles renouvelables. Pour que la batterie puisse fonctionner entre 6 et 26 mois, en fonction de votre utilisation, un système Tough Solar convertit la lumière du soleil en charge pour la cellule interne de la batterie.

A Barcelonnette, c’est l’Hôtel Azteca :

L’aboutissement de notre voyage est Barcelonnette, un point de départ pour deux jours de roulage sur les cols de Savoie. Une petite ville avec une vie animée sur son centre et sa place entourée de bars et de restaurants. Avec l’été on peut même y vivre des concerts de jazz et des soirées DJ. Nous avons posé nos bagages à l’Hôtel Azteca, notamment car il dispose d’un parking privé couvert, précieux pour les motards.

Mais son gros atout est son équipe toute jeune et féminine, très professionnelle et attentionnée. Les chambres sont bien entretenues, la literie de qualité, les salles de bain sont très agréables, la propreté impeccable. Le petit déjeuner est comme il faut, il se prend au rez de chaussé dans un cadre réconfortant : pains bio, confitures et miel de la région, fromages, charcuteries tout est local. Parfait pour attaquer la journée sur les cols. Le petit plus, le spa, pour ceux qui le souhaite un service de massage est disponible.

Parfum Olibanum Cuir végétal :

Être motard c’est aussi prendre soin de soi, un parfum c’est important, et pour rester dans un univers cohérent avec la moto, nous vous proposons cette création de Olibanum, aux notes de cuirs certe mais végétal, donc plutôt un cuir léger délicat, animal mais pas trop…

Casque Beats Pro blue Marine :

Quand on voyage on aime se poser aussi pour admirer les paysages, se reposer, et en amoureux de la musique on ne pouvait pas ne pas emmener de casque audio. Mais voilà en moto la place est comptée, donc il fallait trouver un casque pliable mais qui ne sacrifie pas la qualité d’écoute et permet de s’isoler au maximum une fois sur les oreilles.

On a opté pour le tout dernier de Beats by Dr Dre, le Beats Studio Pro. Bien que ce soit un casque pliable, les écouteurs sont assez larges et isolent bien l’oreille de l’environnement extérieur, il est en plus capable avec son système ANC revu de vous mettre dans une bulle qui vous coupe quasiment totalement de l’extérieur et en un geste vous reconnecter avec l’entourage. Son autonomie revue à la hausse offre jusqu’à 40 heures d’écoute, ce qui est très appréciable en voyage. La qualité du son est toujours présente, avec de belles basses mais sans être autant processée qu’au début et pour écouter tout type de musique cela est très appréciable. Le son est propre sur un large spectre de fréquences même quand on pousse la puissance d’écoute, la nouvelle techno incorporée au casque Studio Pro fait très bien le travail. Un très bon produit Hi Fi pour les travellers.

Une belle table : Autour de l’âtre

Un road trip sans une belle adresse de restaurant ce ne serait pas complet. Alors voici notre pépite pour ce voyage de Paris à la Savoie : Autour de l’Âtre, tenu et créé par Gabriel Guimebault, sommelier et aujourd’hui cuisinier, mettre des flammes de son âtre. Tout d’abord cette table campagnarde, se mérite, se trouve, se découvre, au confin de petits vallons et de vignes du Jura. On arrive alors dans ce lieu intime, au beau volume, avec une cuisine ouverte sur une salle aux tables bien séparées et à son âtre qui est en majesté. Le lieu dégage beaucoup de douceur et de tranquillité comme son propriétaire.

Gabriel aime avant toutes choses l’hospitalité, le recevoir, le savoir servir et emmener ses hôtes sur un chemin gustatif et organoleptique dont ils se fait le guide. Car à Autour de l’âtre on se laisse emmener par le Chef sur les produits du terroir et de la saison, une très belle carte des vins avec un accent sur la nature. Une excellence des goûts jusqu’au café !

Article réalisé par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Un road trip moto pour le mettre en image il faut être accompagné c’est mieux.

Vidéo et photo : Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Stylisme : Segura, Bering, Supreme, Stetson, Flibustier, Thomas Sabo, Jimmy Fairly, Monsieur Blanc

Entrer
ArchivesBlogGastronomieLifestyle

Les terrasses du Grand Véfour pour l’été

img_terrasse_vefour

La terrasse du Grand Véfour est enfin ouverte pour profiter des rayons de soleil ! L’été s’est fait attendre, mais ça y est, il est là, et on est tous à la recherche de spot pour se prélasser, profiter d’un verre en terrasse ou encore mieux d’un déjeuner d’exception sous un grand ciel bleu. Le Grand Véfour, restaurant mythique du Palais-Royal, possède deux terrasses, l’une couverte et l’autre sur le jardin du Palais Royal. Un lieu idéal pour vivre un Paris historique et enchanteur. Depuis 2011 Guy Martin est aux commandes du Grand Véfour, en plus d’en être le propriétaire. Il est un ambassadeur de la cuisine française dans le monde.

 

Une table qui fait le funambule entre tradition et inventivité

La carte du Grand Véfour est un porte drapeau des saisons et de la gastronomie française : œuf mollet, foie gras, terrine, bouillon, épaules d’agneau de Lozère, cuisse de poulet, filet de canette, fraisier, éclair à la vanille, profiterole…Mais aussi inventive et nourrit d’influences asiatiques notamment : thon mi-cuit mariné au gingembre, Daurade royale et sa vinaigrette au miso,…Le chef Guy Martin joue entre tradition et modernité. Vous avez le choix, avec la carte, des menus qui changent tous les jours, et en plus vous avez les grands classiques du Chef à disposition.

 

Notre dégustation

Nous avons dégusté selon l’humeur du chef un œuf mollet sur une purée de fenouil, avec un twist intéressant et surprenant mangue et coco. Cela apporte une touche sucré salé et une pointe acidulée qui se marie bien avec l’œuf et sa texture mollet. Ont suivi deux entrées iconiques du chef Guy Martin  : l’oursin oeuf de caille, caviar et arlette à l’algue, un terre mer délicat et réussi, ainsi que les ravioles de foie gras de canard, crème foisonnée truffée, une réussite, qui tient le gras le foie gras dans sa consistance, la truffe souligne avec élégance ce plat. Ces entrées ont été astucieusement accompagnés par la sommelière par un blanc Côte de Toul de Lelièvre, Auxerrois, vin fin et léger sur la pomme, la mirabelle, avec une pointe agrumes acidulés, très juste pour porter ces entrées entre terre et mer.

 

Nous avons poursuivi dans ce cadre historique notre repas avec un plat noble et parfaitement de saison : homard bleu breton sur son lit d’asperge. La cuisson du homard est superbe et en révèle toutes les saveurs et la texture gourmande, une réduction citronnée donne beaucoup de peps, mais pas trop et soutient ainsi l’amertume douce des asperges vertes. La sommelière propose Domaine Lacoste, Grand vin blanc, de 2021, brioché, miélé et avec une belle tension, une belle minéralité, il accompagne parfaitement le homard.

Puis nous avons conclu par une farandole de dessert, du très gourmand Profiterol qui m’a réconcilié avec ce classique en passant par les blancs en neige sur fruits rouges, fraîche et désaltérante sur une fin de repas. Sans oublier une fraîche et inventive Piña Colada, tartare d’ananas, rhum citron et piment d’espelette, que l’on a particulièrement aimé. Et pour accompagner ces desserts un muscat beaumes de venises du domaine des bernardins, 2021. Sa robe rose pâle surprenant, mais le nez est tout de suite flatteur et gourmande fruits mûres : abricot et poire, en bouche très belle fraîcheur avec des notes de raisins de Corinthe.

Un grand restaurant ne peut pas avoir de mauvais desserts. Guy Martin veille à cela tout en proposant jusqu’à la fin du repas un jeu de funambule entre tradition et innovations réussies.

Pour finir le repas en terrasse, le restaurant possède une cave à cigare, petit plus d’élégance pour les connaisseurs.

Le Grand Véfour : L’histoire d’une icône culinaire au cœur de Paris

Situé dans le Palais-Royal, au cœur de Paris, Le Grand Véfour est l’un des restaurants les plus emblématiques et historiques de la capitale française. Depuis plus de deux siècles, cet établissement prestigieux a accueilli des clients du monde entier, offrant une expérience gastronomique inoubliable associée à un décor magnifique et à une riche histoire.

L’histoire du Grand Véfour remonte à l’année 1784, lorsque le restaurant a ouvert ses portes pour la première fois sous le nom de « Café de Chartres« . À l’époque, le lieu était un rendez-vous prisé des intellectuels et des artistes de renom, tels que Voltaire et Rousseau. Cependant, ce n’est qu’en 1820, lorsque le restaurateur Jean Véfour prit la direction de l’établissement, qu’il acquit sa réputation légendaire.

Jean Véfour transforma le Café de Chartres en un lieu de rencontre pour les élites parisiennes. Grâce à son talent culinaire exceptionnel et à son sens de l’hospitalité, il attira rapidement une clientèle prestigieuse, comprenant des personnalités telles que Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais. Le restaurant devint rapidement l’un des endroits les plus en vogue de la ville, fréquenté par la haute société et les célébrités de l’époque.

Au fil des ans, le Grand Véfour a continué à prospérer, avec différents propriétaires qui ont préservé son héritage culinaire et son charme intemporel. En 1828, le fils de Jean Véfour, Antoine Véfour, prit les rênes de l’établissement et apporta de nouvelles innovations à sa cuisine. Il introduisit des plats classiques français tels que le consommé de volaille, la sole meunière et la crème brûlée, qui devinrent rapidement des signatures du restaurant.

Le restaurant a également connu des moments de gloire pendant la Belle Époque au tournant du XXe siècle. Des personnalités telles que Sarah Bernhardt, Victor Hugo et Colette y ont régulièrement dîné, contribuant ainsi à sa renommée internationale. Le Grand Véfour est également apparu dans plusieurs œuvres littéraires, notamment dans les romans de Balzac et d’Émile Zola, ce qui lui a conféré une aura de légende.

Au fil des décennies, le Grand Véfour a su maintenir sa réputation de restaurant d’exception. En 1947, Raymond Oliver, un chef renommé, prit les rênes de l’établissement et ajouta sa propre touche à la cuisine. Il décrocha trois étoiles au Guide Michelin, une distinction prestigieuse qui ne cessa de renforcer la renommée du restaurant.

De nos jours, le Grand Véfour continue d’émerveiller les gourmets du monde entier avec sa cuisine raffinée et son atmosphère intime. Le restaurant a conservé son décor d’origine, avec ses boiseries, ses miroirs dorés et ses banquettes de velours rouge.

Un chef c’est aussi une belle équipe en salle, ici c’est le cas, Henry Delaunay mène avec attention et bienveillance les festivités, surtout avec discrétion et élégance.

Article réalisé par Alexis Dumétier

Entrer
1 2 3 26
Page 1 of 26

La Newsletter BLAKE

Chaque mois recevez des offres exclusives, coups de cœur, spots préférés, ventes très privées, sessions de découvertes culinaires et défilés et événements mode.

Le tout, sélectionné par la rédaction.

 

[sibwp_form id=1]