Un road trip avec la Harley Davidson Low Rider ST 2023
C’est avec la Low Rider ST de chez Harley Davidson, version 2023 que la team Blake c’est lancée dans un road trip de Paris jusqu’à Barcelonnette, en passant par le Morvan et les cols de Savoie. Une route de 2100 km pour tester et découvrir la nouvelle mouture de la Low Rider ST, en grey pearl.
La Low Rider ST, de 2023 c’est un V-Twin, le Milwaukee-Eight™ 117, de 1923 cm pour un couple de 168 Nm, qui arrache fort les 327 kilos de la bécane. Une moto conçue pour la route, avec son assise confortable et son saute vent bien large qui protège bien le haut du corps, mais pas la tête. A la première vue on adore ce nouveau coloris grey pearl, qui en jette, et qui lui donne un look moderne, le noir mat de la partie mécanique et échappement renforce ce sentiment avec quelques touche de chrome pour garder l’esprit Harley. Cela en fait une moto bien inscrite dans son époque, ce qui est sûr c’est qu’on la remarque, au feu ou même depuis le bord de la route, beaucoup vous arrête pour en parler. Fini les gros compteurs, ici a été préféré un compteur digital discret mais complet.
La position
La position de conduite est plus confortable que ce que l’on imagine, les bras légèrement en l’air reposent sur le guidon, on se laisse porter. L’assise est très large, bien rembourrée et légèrement relevée sur l’arrière pour bloquer le bas du dos. Les cales pieds sont bien larges et épais. Même si à la longue on se sent un peu plié entre deux positions, cela est modéré par la possibilité d’activer le cruise contrôle qui permet de garder la vitesse de la moto et donc de lâcher la poignée des gaz, très reposant sur les trajets de plusieurs centaines de kilomètres.
Le comportement routier
La Low rider ST, lourde de ses 327 kilos, est très stable et avale les kilomètres avec aisance. La souplesse de son amortissement lui permet de vous faire vivre les irrégularités de la route comme sur un gros chewing gum bien moelleux. Ce qui permet de vivre des centaines de kilomètres journalier avec facilité. Au final elle est plutôt agile dans les virages et même les épingles quand, avec le temps on ose plus la lancer dans les courbes et jouer des fesses pour la faire dandiner et “attaquer” les virolos. Son couple monstrueux lui permet une très belle reprise en sortie de virage, qu’il faut même modérée si l’on ne veut pas partir à plat.
Le freinage
La moto est lourde mais freine pas si mal que ça avec son étrier avant 4 pistons. De prime abord c’est mou et long pour freiner : au moment où on prend les freins la fourche avant s’écrase avec beaucoup de souplesse, et donne le sentiment que le freinage est délayé, les petits disques avant et les 327 kilos de la moto du coup font peur et pourtant l’abs est très bien géré et la moto se freine vraiment. A la longue, on apprend à la freiner avec plus d’intention et de fermeté.
Le train de pneu :
La Low Rider ST 2023 possède en sortie de concessionnaire un train de pneu Michelin fait pour Harley. Il offre une belle tenue de route et à un comportement agréable sous une grosse averse, en gardant un bon comportement d’adhérence et au freinage.
Les sacoches
Partir en road trip durant 9 jours cela impose d’emmener du change, une tenue pluie qui prend beaucoup de place, et du matériel de prise de vue : gopro, caméra, drone, objectif,…un sac à dos finalement aura permis de tout emmener. Mais les sacoches rigides ont bien aidé. Le Low Rider ST est fourni avec une paire de sacoches de 53,8 litres de contenance appartenant au Sport Glide. Ces dernières sont placées plus haut afin qu’elles ne touchent pas lors des fortes prises d’angles. Elles sont en plus bien pratiques avec leur ouvertures en portefeuilles qui permettent un accès facile. Cependant 53,8 litres cela semble beaucoup et en pratique cela se remplit bien plus vite que ce que l’on imagine.
La vieille Auberge du Lac, dans le Morvan
Un road trip c’est aussi de belles haltes. Le Morvan est vaste et riche de multiples lieux pour vous reposer entre deux sessions de roulage. Mais si on doit vous suggérer un endroit qui vaut le détour, c’est bien cette auberge. Elle n’a de vieille que le non et les pierres, car son équipe familiale est jeune mais surtout a pour amour l’hospitalité et le bien être de ses hôtes. Le restaurant propose une belle terrasse et une cuisine bistrotière réconfortante et maison. Des chambres bien faites, propres et bien équipées. Et pour les motards une possibilité de garer les motos dans un garage fermé, comble du luxe.
Casque Shark Helmet Skwal i3 :
C’est le tout dernier né de la marque française de casque moto, avec une technologie extra celle de leds intégrées pour être mieux vue la nuit. Des leds ont été intégrées au casque devant et derrière avec beaucoup d’élégance, cela donne au casque un côté cyberpunk que l’on a adoré mais surtout offre une option supplémentaire pour être vue et cela n’est pas indéniable pour les deux possesseurs de 2 roues. Le gros plus de ce système intégré c’est qu’il est très performant car en plus de fonctionner en constant, ou en alternant clignotant, sur l’arrière du casque il va s’illuminer plus fort au moment des freinages, même au frein moteur ce qui est très appréciable, puisque la moto elle n’a pas son voyant de frein qui s’allume dans ces moments la. De plus le casque possède une double visière fumé pour se protéger du soleil, cette visière descend bien bas sur le nez, et ça c’est top. Très confortable, on notera qu’il est un peu bruyant. Pour ce qui est du poids c’est raisonnable mais on a hâte d’une version carbone allégée.
Gant Segura :
Cela fait partie de la loi française, en deux roues motorisé il faut un casque et des gants. Segura propose des gants d’été, court notamment, très élégant et un brin vintage : cuir, recouvert de nubuck brun, parfait pour l’été, la main respire bien dedans mais on est aussi protégé en cas de légère pluie fine. Ici les modèles sont les Stoney pour le rétro/chic.
Gant Bering chauffant :
C’est un road trip d’été mais tout le monde sait que l’été il peut y avoir de grosses averses surtout en montagne et ce tour en moto n’y a pas échappé. Nous étions heureux d’avoir avec nous les Bering Breva Primaloft®, le gant est chaud sans rendre la main complètement moite en quelques minutes, ce qui signifie qu’il est aussi respirant, il propose 4 niveaux de chauffe pour être efficace jusqu’à 8 heures. Largement suffisant pour les journées de roulage donc. Le test fut hyper concluant, même sous une très grosse averse nos mains sont restées sèches et le plus c’est que le gant sèche bien et plutôt vite, après l’averse. La sensation de chauffe est plutôt diffuse sur la main ce qui est très agréable, pas de sensation de point chaud. Et le gros bouton sur le dessus du poignet rend l’ accès au réglage de chauffe facile en conduisant. On l’adopte pour l’hiver du coup.
Chaussure Segura et Bering
Nous avons testé deux modèles de chaussures types basket montantes, l’une de chez Bering, waterproof, BASKET SKYDECK Grise et pour le temps plus clément les BASKET GREEZ MARRON de chez Segura. Faites sur la même base, de protection de malléole, d’avant de pied légèrement renforcé et d’une semelle rigide mais sans barre anti torsion, ces chaussures sont faites pour vous protéger et vous permettre d’évoluer hors moto en étant à l’aise et avec un look urbain. Le zip latéral permet de les mettre et les retirer facilement, le laçage assure un maintien parfait. Prévoyez de prendre une pointure au-dessus de la vôtre, histoire de confort. Elles passent inaperçues hors moto, et sont assez renforcées pour assurer les passages de vitesse sans le rendre fatigant ou sensible sur les longs roulages. Pour la paire de Béring waterproof, les Skydeck, elles sont vraiment waterproof, la grosse averse d’été de plus d’une heure n’a pas eu raison d’elle, et nos pieds sont restés bien secs, c’est validé. Nous les recommandons.
Segura et Bering sont des marques historiques moto pour les tenues qui savent se fondrent dans le milieu urbain tout en garantissant une protection en cas de chute et les nouvelles technologies assurent finesse et discrétion à des renforts de plus en plus performant : dorsale fine mais robuste, renfort d’épaules, de coudes, de genoux et de hanches.De plus les matériaux offrent de l’ élasticité aux pantalons et cela pour la position du motard c’est appréciable, et cela sans enlever de la robustesse en cas d’abrasion. Le plus des pantalons c’est aussi d’avoir intégré un tissu qui est déperlant parfait pour les ondés matinales.
Du coup on peut porter un pantalon, type jean, ou encore un type cargo qui ont du style quand on est au bar, ou en ville, ou en soirée, tout en étant protégé sur la moto. Ici modèle Segura PANTALON UZY NOIR, et le modèle Bering PANTALON RICHIE KAKI. Pour le manteau nous avons opté pour un Segura très esprit Harley, BLOUSON FERGUS KAKI, plein de poches très pratiques pour un road trip, notamment celle sur la manche pour la carte bleu pour les passages aux péages, une fois la doublure retiré il est parfait pour l’été, sinon il fait l’affaire en demi-saison, résistant à la pluie il n’est pas prévu pour les grosses averses et sèche doucement. Un blouson hyper pratique pour le beau temps.
Une montre pour les road trip aventureux : La mudman de Gshock
Pour nous accompagner sur ce road trip nosu avons choisi la dernière née de Gshock : la Mudman GW-9500-1, elle intègre un écran LCD double couche ainsi qu’un triple capteur, fournissant des relevés d’altitude, d’orientation, de température et de pression barométrique directement à votre poignet. Sa structure Carbon Core Guard offre une robustesse, une résistance et un confort exceptionnels, parfait pour les road trip, elle ne craint ainsi ni la pluie, ni la boue, ni le sable, bref elle est faite pour toutes les situations. Grâce à l’énergie solaire radio-pilotée, vous bénéficiez d’une indication précise de l’heure alimentée par la lumière, et le système Super Illuminator assure une visibilité optimale même dans les environnements sombres.
Le plus de cette montre c’est son engagement écologique : le boîtier, la lunette et le bracelet en uréthane sont fabriqués à partir de résines bio dérivées de ressources naturelles renouvelables. Pour que la batterie puisse fonctionner entre 6 et 26 mois, en fonction de votre utilisation, un système Tough Solar convertit la lumière du soleil en charge pour la cellule interne de la batterie.
A Barcelonnette, c’est l’Hôtel Azteca :
L’aboutissement de notre voyage est Barcelonnette, un point de départ pour deux jours de roulage sur les cols de Savoie. Une petite ville avec une vie animée sur son centre et sa place entourée de bars et de restaurants. Avec l’été on peut même y vivre des concerts de jazz et des soirées DJ. Nous avons posé nos bagages à l’Hôtel Azteca, notamment car il dispose d’un parking privé couvert, précieux pour les motards.
Mais son gros atout est son équipe toute jeune et féminine, très professionnelle et attentionnée. Les chambres sont bien entretenues, la literie de qualité, les salles de bain sont très agréables, la propreté impeccable. Le petit déjeuner est comme il faut, il se prend au rez de chaussé dans un cadre réconfortant : pains bio, confitures et miel de la région, fromages, charcuteries tout est local. Parfait pour attaquer la journée sur les cols. Le petit plus, le spa, pour ceux qui le souhaite un service de massage est disponible.
Parfum Olibanum Cuir végétal :
Être motard c’est aussi prendre soin de soi, un parfum c’est important, et pour rester dans un univers cohérent avec la moto, nous vous proposons cette création de Olibanum, aux notes de cuirs certe mais végétal, donc plutôt un cuir léger délicat, animal mais pas trop…
Casque Beats Pro blue Marine :
Quand on voyage on aime se poser aussi pour admirer les paysages, se reposer, et en amoureux de la musique on ne pouvait pas ne pas emmener de casque audio. Mais voilà en moto la place est comptée, donc il fallait trouver un casque pliable mais qui ne sacrifie pas la qualité d’écoute et permet de s’isoler au maximum une fois sur les oreilles.
On a opté pour le tout dernier de Beats by Dr Dre, le Beats Studio Pro. Bien que ce soit un casque pliable, les écouteurs sont assez larges et isolent bien l’oreille de l’environnement extérieur, il est en plus capable avec son système ANC revu de vous mettre dans une bulle qui vous coupe quasiment totalement de l’extérieur et en un geste vous reconnecter avec l’entourage. Son autonomie revue à la hausse offre jusqu’à 40 heures d’écoute, ce qui est très appréciable en voyage. La qualité du son est toujours présente, avec de belles basses mais sans être autant processée qu’au début et pour écouter tout type de musique cela est très appréciable. Le son est propre sur un large spectre de fréquences même quand on pousse la puissance d’écoute, la nouvelle techno incorporée au casque Studio Pro fait très bien le travail. Un très bon produit Hi Fi pour les travellers.
Une belle table : Autour de l’âtre
Un road trip sans une belle adresse de restaurant ce ne serait pas complet. Alors voici notre pépite pour ce voyage de Paris à la Savoie : Autour de l’Âtre, tenu et créé par Gabriel Guimebault, sommelier et aujourd’hui cuisinier, mettre des flammes de son âtre. Tout d’abord cette table campagnarde, se mérite, se trouve, se découvre, au confin de petits vallons et de vignes du Jura. On arrive alors dans ce lieu intime, au beau volume, avec une cuisine ouverte sur une salle aux tables bien séparées et à son âtre qui est en majesté. Le lieu dégage beaucoup de douceur et de tranquillité comme son propriétaire.
Gabriel aime avant toutes choses l’hospitalité, le recevoir, le savoir servir et emmener ses hôtes sur un chemin gustatif et organoleptique dont ils se fait le guide. Car à Autour de l’âtre on se laisse emmener par le Chef sur les produits du terroir et de la saison, une très belle carte des vins avec un accent sur la nature. Une excellence des goûts jusqu’au café !
Article réalisé par Adrien Barthou et Alexis Dumétier
Un road trip moto pour le mettre en image il faut être accompagné c’est mieux.
Vidéo et photo : Adrien Barthou et Alexis Dumétier
Stylisme : Segura, Bering, Supreme, Stetson, Flibustier, Thomas Sabo, Jimmy Fairly, Monsieur Blanc