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Road Trip en Low Rider ST 2023

Un road trip avec la Harley Davidson Low Rider ST 2023

C’est avec la Low Rider ST de chez Harley Davidson, version 2023 que la team Blake c’est lancée dans un road trip de Paris jusqu’à Barcelonnette, en passant par le Morvan et les cols de Savoie. Une route de 2100 km pour tester et découvrir la nouvelle mouture de la Low Rider ST, en grey pearl.

La Low Rider ST, de 2023 c’est un V-Twin, le Milwaukee-Eight 117, de 1923 cm pour un couple de 168 Nm, qui arrache fort les 327 kilos de la bécane. Une moto conçue pour la route, avec son assise confortable et son saute vent bien large qui protège bien le haut du corps, mais pas la tête. A la première vue on adore ce nouveau coloris grey pearl, qui en jette, et qui lui donne un look moderne, le noir mat de la partie mécanique et échappement renforce ce sentiment avec quelques touche de chrome pour garder l’esprit Harley. Cela en fait une moto bien inscrite dans son époque, ce qui est sûr c’est qu’on la remarque, au feu ou même depuis le bord de la route, beaucoup vous arrête pour en parler. Fini les gros compteurs, ici a été préféré un compteur digital discret mais complet.

La position

La position de conduite est plus confortable que ce que l’on imagine, les bras légèrement en l’air reposent sur le guidon, on se laisse porter. L’assise est très large, bien rembourrée et légèrement relevée sur l’arrière pour bloquer le bas du dos. Les cales pieds sont bien larges et épais. Même si à la longue on se sent un peu plié entre deux positions, cela est modéré par la possibilité d’activer le cruise contrôle qui permet de garder la vitesse de la moto et donc de lâcher la poignée des gaz, très reposant sur les trajets de plusieurs centaines de kilomètres.

Le comportement routier

La Low rider ST, lourde de ses 327 kilos, est très stable et avale les kilomètres avec aisance. La souplesse de son amortissement lui permet de vous faire vivre les irrégularités de la route comme sur un gros chewing gum bien moelleux. Ce qui permet de vivre des centaines de kilomètres journalier avec facilité. Au final elle est plutôt agile dans les virages et même les épingles quand, avec le temps on ose plus la lancer dans les courbes et jouer des fesses pour la faire dandiner et “attaquer” les virolos. Son couple monstrueux lui permet une très belle reprise en sortie de virage, qu’il faut même modérée si l’on ne veut pas partir à plat.

Le freinage

La moto est lourde mais freine pas si mal que ça avec son étrier avant 4 pistons. De prime abord c’est mou et long pour freiner : au moment où on prend les freins la fourche avant s’écrase avec beaucoup de souplesse, et donne le sentiment que le freinage est délayé, les petits disques avant et les 327 kilos de la moto du coup font peur et pourtant l’abs est très bien géré et la moto se freine vraiment. A la longue, on apprend à la freiner avec plus d’intention et de fermeté.

Le train de pneu :

La Low Rider ST 2023 possède en sortie de concessionnaire un train de pneu Michelin fait pour Harley. Il offre une belle tenue de route et à un comportement agréable sous une grosse averse, en gardant un bon comportement d’adhérence et au freinage.

Les sacoches

Partir en road trip durant 9 jours cela impose d’emmener du change, une tenue pluie qui prend beaucoup de place, et du matériel de prise de vue : gopro, caméra, drone, objectif,…un sac à dos finalement aura permis de tout emmener. Mais les sacoches rigides ont bien aidé. Le Low Rider ST est fourni avec une paire de sacoches de 53,8 litres de contenance appartenant au Sport Glide. Ces dernières sont placées plus haut afin qu’elles ne touchent pas lors des fortes prises d’angles. Elles sont en plus bien pratiques avec leur ouvertures en portefeuilles qui permettent un accès facile. Cependant 53,8 litres cela semble beaucoup et en pratique cela se remplit bien plus vite que ce que l’on imagine.

La vieille Auberge du Lac, dans le Morvan

Un road trip c’est aussi de belles haltes. Le Morvan est vaste et riche de multiples lieux pour vous reposer entre deux sessions de roulage. Mais si on doit vous suggérer un endroit qui vaut le détour, c’est bien cette auberge. Elle n’a de vieille que le non et les pierres, car son équipe familiale est jeune mais surtout a pour amour l’hospitalité et le bien être de ses hôtes. Le restaurant propose une belle terrasse et une cuisine bistrotière réconfortante et maison. Des chambres bien faites, propres et bien équipées. Et pour les motards une possibilité de garer les motos dans un garage fermé, comble du luxe.

Casque Shark Helmet Skwal i3 :

C’est le tout dernier né de la marque française de casque moto, avec une technologie extra celle de leds intégrées pour être mieux vue la nuit. Des leds ont été intégrées au casque devant et derrière avec beaucoup d’élégance, cela donne au casque un côté cyberpunk que l’on a adoré mais surtout offre une option supplémentaire pour être vue et cela n’est pas indéniable pour les deux possesseurs de 2 roues. Le gros plus de ce système intégré c’est qu’il est très performant car en plus de fonctionner en constant, ou en alternant clignotant, sur l’arrière du casque il va s’illuminer plus fort au moment des freinages, même au frein moteur ce qui est très appréciable, puisque la moto elle n’a pas son voyant de frein qui s’allume dans ces moments la. De plus le casque possède une double visière fumé pour se protéger du soleil, cette visière descend bien bas sur le nez, et ça c’est top. Très confortable, on notera qu’il est un peu bruyant. Pour ce qui est du poids c’est raisonnable mais on a hâte d’une version carbone allégée.

Gant Segura :

Cela fait partie de la loi française, en deux roues motorisé il faut un casque et des gants. Segura propose des gants d’été, court notamment, très élégant et un brin vintage : cuir, recouvert de nubuck brun, parfait pour l’été, la main respire bien dedans mais on est aussi protégé en cas de légère pluie fine. Ici les modèles sont les Stoney pour le rétro/chic.

Gant Bering chauffant :

C’est un road trip d’été mais tout le monde sait que l’été il peut y avoir de grosses averses surtout en montagne et ce tour en moto n’y a pas échappé. Nous étions heureux d’avoir avec nous les Bering Breva Primaloft®, le gant est chaud sans rendre la main complètement moite en quelques minutes, ce qui signifie qu’il est aussi respirant, il propose 4 niveaux de chauffe pour être efficace jusqu’à 8 heures. Largement suffisant pour les journées de roulage donc. Le test fut hyper concluant, même sous une très grosse averse nos mains sont restées sèches et le plus c’est que le gant sèche bien  et plutôt vite, après l’averse. La sensation de chauffe est plutôt diffuse sur la main ce qui est très agréable, pas de sensation de point chaud. Et le gros bouton sur le dessus du poignet rend l’ accès au réglage de chauffe facile en conduisant. On l’adopte pour l’hiver du coup.

Chaussure Segura et Bering

Nous avons testé deux modèles de chaussures types basket montantes, l’une de chez Bering, waterproof, BASKET SKYDECK Grise et pour le temps plus clément les BASKET GREEZ MARRON de chez Segura. Faites sur la même base, de protection de malléole, d’avant de pied légèrement renforcé et d’une semelle rigide mais sans barre anti torsion, ces chaussures sont faites pour vous protéger et vous permettre d’évoluer hors moto en étant à l’aise et avec un look urbain. Le zip latéral permet de les mettre et les retirer facilement, le laçage assure un maintien parfait. Prévoyez de prendre une pointure au-dessus de la vôtre, histoire de confort. Elles passent inaperçues hors moto, et sont assez renforcées pour assurer les passages de vitesse sans le rendre fatigant ou sensible sur les longs roulages. Pour la paire de Béring waterproof, les Skydeck, elles sont vraiment waterproof, la grosse averse d’été de plus d’une heure n’a pas eu raison d’elle, et nos pieds sont restés bien secs, c’est validé. Nous les recommandons.

Segura et Bering sont des marques historiques moto pour les tenues qui savent se fondrent dans le milieu urbain tout en garantissant une protection en cas de chute et les nouvelles technologies assurent finesse et discrétion à des renforts de plus en plus performant : dorsale fine mais robuste, renfort d’épaules, de coudes, de genoux et de hanches.De plus les matériaux offrent de l’ élasticité aux pantalons et cela pour la position du motard c’est appréciable, et cela sans enlever de la robustesse en cas d’abrasion. Le plus des pantalons c’est aussi d’avoir intégré un tissu qui est déperlant parfait pour les ondés matinales.

Du coup on peut porter un pantalon, type jean, ou encore un type cargo qui ont du style quand on est au bar, ou en ville, ou en soirée, tout en étant protégé sur la moto. Ici modèle Segura PANTALON UZY NOIR, et le modèle Bering PANTALON RICHIE KAKI. Pour le manteau nous avons opté pour un Segura très esprit Harley, BLOUSON FERGUS KAKI, plein de poches très pratiques pour un road trip, notamment celle sur la manche pour la carte bleu pour les passages aux péages, une fois la doublure retiré il est parfait pour l’été, sinon il fait l’affaire en demi-saison, résistant à la pluie il n’est pas prévu pour les grosses averses et sèche doucement. Un blouson hyper pratique pour le beau temps.

Une montre pour les road trip aventureux : La mudman de Gshock

Pour nous accompagner sur ce road trip nosu avons choisi la dernière née de Gshock : la Mudman GW-9500-1, elle intègre un écran LCD double couche ainsi qu’un triple capteur, fournissant des relevés d’altitude, d’orientation, de température et de pression barométrique directement à votre poignet. Sa structure Carbon Core Guard offre une robustesse, une résistance et un confort exceptionnels, parfait pour les road trip, elle ne craint ainsi ni la pluie, ni la boue, ni le sable, bref elle est faite pour toutes les situations. Grâce à l’énergie solaire radio-pilotée, vous bénéficiez d’une indication précise de l’heure alimentée par la lumière, et le système Super Illuminator assure une visibilité optimale même dans les environnements sombres.

Le plus de cette montre c’est son engagement écologique : le boîtier, la lunette et le bracelet en uréthane sont fabriqués à partir de résines bio dérivées de ressources naturelles renouvelables. Pour que la batterie puisse fonctionner entre 6 et 26 mois, en fonction de votre utilisation, un système Tough Solar convertit la lumière du soleil en charge pour la cellule interne de la batterie.

A Barcelonnette, c’est l’Hôtel Azteca :

L’aboutissement de notre voyage est Barcelonnette, un point de départ pour deux jours de roulage sur les cols de Savoie. Une petite ville avec une vie animée sur son centre et sa place entourée de bars et de restaurants. Avec l’été on peut même y vivre des concerts de jazz et des soirées DJ. Nous avons posé nos bagages à l’Hôtel Azteca, notamment car il dispose d’un parking privé couvert, précieux pour les motards.

Mais son gros atout est son équipe toute jeune et féminine, très professionnelle et attentionnée. Les chambres sont bien entretenues, la literie de qualité, les salles de bain sont très agréables, la propreté impeccable. Le petit déjeuner est comme il faut, il se prend au rez de chaussé dans un cadre réconfortant : pains bio, confitures et miel de la région, fromages, charcuteries tout est local. Parfait pour attaquer la journée sur les cols. Le petit plus, le spa, pour ceux qui le souhaite un service de massage est disponible.

Parfum Olibanum Cuir végétal :

Être motard c’est aussi prendre soin de soi, un parfum c’est important, et pour rester dans un univers cohérent avec la moto, nous vous proposons cette création de Olibanum, aux notes de cuirs certe mais végétal, donc plutôt un cuir léger délicat, animal mais pas trop…

Casque Beats Pro blue Marine :

Quand on voyage on aime se poser aussi pour admirer les paysages, se reposer, et en amoureux de la musique on ne pouvait pas ne pas emmener de casque audio. Mais voilà en moto la place est comptée, donc il fallait trouver un casque pliable mais qui ne sacrifie pas la qualité d’écoute et permet de s’isoler au maximum une fois sur les oreilles.

On a opté pour le tout dernier de Beats by Dr Dre, le Beats Studio Pro. Bien que ce soit un casque pliable, les écouteurs sont assez larges et isolent bien l’oreille de l’environnement extérieur, il est en plus capable avec son système ANC revu de vous mettre dans une bulle qui vous coupe quasiment totalement de l’extérieur et en un geste vous reconnecter avec l’entourage. Son autonomie revue à la hausse offre jusqu’à 40 heures d’écoute, ce qui est très appréciable en voyage. La qualité du son est toujours présente, avec de belles basses mais sans être autant processée qu’au début et pour écouter tout type de musique cela est très appréciable. Le son est propre sur un large spectre de fréquences même quand on pousse la puissance d’écoute, la nouvelle techno incorporée au casque Studio Pro fait très bien le travail. Un très bon produit Hi Fi pour les travellers.

Une belle table : Autour de l’âtre

Un road trip sans une belle adresse de restaurant ce ne serait pas complet. Alors voici notre pépite pour ce voyage de Paris à la Savoie : Autour de l’Âtre, tenu et créé par Gabriel Guimebault, sommelier et aujourd’hui cuisinier, mettre des flammes de son âtre. Tout d’abord cette table campagnarde, se mérite, se trouve, se découvre, au confin de petits vallons et de vignes du Jura. On arrive alors dans ce lieu intime, au beau volume, avec une cuisine ouverte sur une salle aux tables bien séparées et à son âtre qui est en majesté. Le lieu dégage beaucoup de douceur et de tranquillité comme son propriétaire.

Gabriel aime avant toutes choses l’hospitalité, le recevoir, le savoir servir et emmener ses hôtes sur un chemin gustatif et organoleptique dont ils se fait le guide. Car à Autour de l’âtre on se laisse emmener par le Chef sur les produits du terroir et de la saison, une très belle carte des vins avec un accent sur la nature. Une excellence des goûts jusqu’au café !

Article réalisé par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Un road trip moto pour le mettre en image il faut être accompagné c’est mieux.

Vidéo et photo : Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Stylisme : Segura, Bering, Supreme, Stetson, Flibustier, Thomas Sabo, Jimmy Fairly, Monsieur Blanc

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ArchivesLifestyleMagazine

Plaisir de lire – nos livres découvertes

La lecture c’est un plaisir, c’est l’évasion. C’est l’occasion d’apprendre et de se cultiver. De découvrir ou redécouvrir, ou même d’approfondir un sujet qui nous passionnent. C’est bientôt Noël et c’est l’occasion ou de se faire offrir le livre ou les livres qui nous font envie!

Cinéma, musique et modèles de collection, American Freedom Machine explore comment Harley Davidson a créé un style de vie à part entière et s’est imposé au fil du temps comme symbole de la culture populaire. Véritable hommage à Harley Davidson, ce livre fera voyager les fans à travers plus de 100 ans d’histoire.

 

Pour un dépaysement total, ce livre aux couleurs vitaminées sur Capri et la Dolce Vita. Mieux qu’un simple lieu de villégiature, c’est un Art de vivre.

Pour les amateurs, les passionnées ou les curieux, voici l’anthologie du genre. C’est sans conteste le livre de référence pour les amoureux du cigare et le plaisir de les fumer!

Construit à partir des archives photographiques de la compagnie, ce livre présente des documents d’une grande valeur dont nombre sont dévoilés pour la première fois. Si le célèbre roman d’Agatha Christie, Le Crime de l’Orient Express (1934), consacre sa cristallisation mythologique, les coulisses du train légendaire ne sont pas moins fascinantes : des cuisines aux ateliers, des blanchisseries aux majestueux hangars où reposent les trains prêts à partir.

Comment fonctionne notre métabolisme ? Et comment optimiser son capital santé ? Révolution Cétogène dresse un tour d’horizon à 360° de l’alimentation cétogène pour rendre ce mode de vie accessible au plus grand nombre. Manger pour soigner sa santé tout en se faisant plaisir. Pour réaliser cet ouvrage, Pauline Bley, directrice éditoriale de Caliopea, a fait appel à la blogueuse et youtubeuse Johanne Cammarata (Superketo.fr) et à Nora Tellis, deux coachs en alimentation cétogène fédérant d’importantes communautés.

Loic Prigent revient avec un nouvel opus compilant les petites phrases entendues dans le milieu de la Mode, et c’est aussi hilarant que le premier! A dévorer sans modération!

Il s’agit de la première monographie officielle consacrée à MSGM, fondée à Milan en 2009 par Massimo Giorgetti, l’une des marques de mode les plus encensées à travers le monde, mais aussi l’un des plus étonnants succès à avoir émergé de l’Italie cette dernière décennie. Avec ses 375 pages, ce volume retrace l’histoire de la marque au cours des 10 dernières années, suivant un flux instinctif, non conventionnel, fidèle à son ADN.

Buccellati, Fabergé, Harry Winston, Boucheron, Garrard, Lalique, Tiffany, Piaget, Bulgari, Fred, Mauboussin parvinrent à mêler l’élégance discrète, le raffinement, le goût de l’innovation, le design, à des techniques de plus en plus sophistiquées. À travers la saga de ces quinze maisons magnifiques, Bertrand Meyer-Stabley, longtemps journaliste à Elle, et Laurence Catinot-Crost, historienne, nous racontent l’histoire des joyaux les plus mythiques.

Vous avez parfois du mal à vous projeter dans le parfum d’un « homme authentique et vrai », « dans toute sa puissance », « hédoniste et flamboyant » qui « n’obéit à personne sauf à ses fantasmes » et « s’affranchit de tout code » ? Alors ce livre est fait pour vous. Un bréviaire pour trouver son prochain parfum, en découvrir de nouveaux ou simplement enrichir sa culture olfactive sur l’histoire du parfum pour homme et sa savoureuse diversité, à l’image d’un genre en pleine réinvention.

Réalisé en étroite collaboration avec Paul Smith, légende du design britannique, les éditions Phaidon publient en octobre prochain Paul Smith. Cette nouvelle monographie est un concentré de l’esprit unique de Paul Smith, le légendaire créateur de mode britannique.

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La nouvelle Iron 1200 de chez Harley-Davidson

L’Iron 883 de Harley-Davidson fait partie des Sportster les plus réputés et les plus vendus. Avec sa silhouette d’Easy Rider à coup sûr, on se prenait pour un biker. Le succès des ventes de la 883 est suffisant pour qu’on se demande pourquoi il n’a jamais eu un grand frère.

C’est chose faite par Harley-Davidson  avec ce nouveau 1200 Iron. Le Sportster est un peu relooké pour la prise de puissance et gagne en style.

Cette 1200 offre un plus de puissance pour à peine plus cher. Le moteur est le fameux V-Twin 1200 Evolution, cher à la marque. Il apporte du couple (+36% vs. le 883). Avec quasiment 10 mkg de couple atteint à seulement 3500 tours, le twin Evolution balance 36 % de power en plus. C’est aussi 66 chevaux supplémentaires, soit 15 de plus que l’Iron originel.

Question look, la petite casquette a été remplacée par un saute-vent minimaliste. Harley a choisi de poser, de série, un guidon mini-ape. Et pour ce qui est de l’assise, on gagne une selle avec un petit dosseret qui soulage les lombaires … un peu … et on garde la pureté du plaisir solitaire car la Iron 1200 reste une moto une place.

L’Iron 1200 de Harley-Davidson est disponible en noir classique, en blanc et en rouge foncé. Plaisir de la modernité, le système de démarrage sans clé et l’ABS sont de la partie. Heureusement que l’ABS est de série car le disque mono à l’avant est pas toujours rassurant dans les situations où il faut freiner fort … mais en Harley on cruise, on pilote pas.

Les finitions moteur sont toutes de noir mat vêtues. Harley reste dans sa ligne de modernisation de sa ligne. Le double échappement noir mat est magnifique et le garde boue avant a des petites ajournements ronds qui apportent une touche d’élégance. Le modèle en test avait une couleur lie de vin magnifique de profondeur avec le saut vent noir, on se prend vite pour un type de la bande de Sons of Anarchy. Le look Iron ce sont aussi ses jantes à bâtons, noir mat également. La jante avant est de 19 pouces et 16 à l’arrière, histoire de marquer l’aspect Bad Boy. La capacité du réservoir qui semble petit sur l’Iron 1200 grimpe à 12,5 l presque 4 litres de plus que la 882. Ce qui permettra de faire un peu plus de 200 km en roulant en respectant la loi.

La Iron 1200 n’est pas une routière de toute manière. C’est une moto pour flâner, se balader en ville, faire de petites routes ou un petit bout d’autoroute (mais petit alors, car il faut tenir la demoiselle qui, passé le 110, se dandine un peu). On a envie de mettre un bandana sur le nez et de belles lunettes de soleil aves un cuir marqué et des grosses boots vintage. Plus qu’une moto, c’est une aventure, un moment “jeu de rôle” où l’on se surprend à se croire membre d’un gang de motard, en entendant un bon gros riff de guitare très rock en bande son.

Prix : Couleur 10 765 € et Couleur deux-tons custom 11 755 €

FICHE TECHIQUE:

Moteur:

  • Moteur2 Evolution™, refroidissement à air
  • Alésage 76,2 mm
  • Course 96,8 mm
  • Cylindrée 883 cc
  • Taux de compression 9:01
  • Circuit de carburant Injection électronique à port séquentiel (ESPFI)
  • Échappement Collecteur d’échappement et silencieux noirs

Dimensions :

  • Longueur 2 185 mm
  • Hauteur de selle, sans charge 760 mm
  • Garde au sol 140 mm
  • Angle de l’axe de direction (colonne de direction) (deg) 30
  • Chasse 117 mm
  • Empattement 1 515 mm
  • Pneus, spécifications avant 100/90B19 57H
  • Pneus, spécifications arrière 150/80B16 77H
  • Capacité du réservoir de carburant 12,5 l
  • Capacité d’huile (avec filtre) 2,6 l
  • Poids (à l’expédition) 247 kg
  • Poids (en marche) 256 kg

Performances :

  • Méthode de test du couple moteur EC 134/2014
  • Couple moteur3 73 Nm
  • Couple moteur (tr/min) 4 750
  • Angle d’inclinaison, droit (deg) 27
  • Angle d’inclinaison, gauche (deg) 28
  • Méthode de test de la consommation de carburant EU 134/2014
  • Consommation de carburant 4,8 l/100 km
  • Méthode de test des émissions de CO2 EU 134/2014
  • Émissions de CO2 111 g/km CO2

 

 

Article écrit par Alexis Dumétier

Merci à Adrien Barthou et Sylvie Mira-Morlière

 

 

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ArchivesEditoMagazine

Bonnie & Clyde

Photographe: Alexis Dumetier @alexispicturemaker

Style: Hervé Godard @blake_mag

Make-up: Gabriella Leconte

Mannequins: Fanny Beladona – fanny-beladona.book.fr / Julien – https://blakemen.com/model/julien-c

Remerciements: Harley-Davidson pour la moto

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LE PERFECTO® FÊTE SES 90 ANS

Perfecto: la saga d’un blouson incontournable.

En 1928, Irving Schott reçoit une commande spéciale de la compagnie Harley-Davidson : créer un blouson fonctionnel qui reste fidèle au style des motards, fidèles de la marque.
Ainsi, Schott conçoit le Perfecto, le premier blouson en cuir qui protège le buste en cas de chute, tout en restant près du corps pour éviter que l’air ne s’infiltre.
C’est également la première fois qu’un marque intègre une fermeture éclair sur un blouson en cuir.
Le nom Perfecto devient une marque déposée, dont le nom est inspiré des cigares cubains favoris d’Irving Schott, fondateur de la marque.

1953: American actor Marlon Brando as gang leader Johnny in ‘The Wild One’, directed by Laszlo Benedek. (Photo via John Kobal Foundation/Getty Images)

Le Perfecto fut porté dans le film «L’équipée Sauvage » en 1954 par l’acteur légendaire Marlon Brando, et James Dean dans « La Fureur de Vivre » qui transforma le blouson en un accessoire de mode indispensable pour toute une génération. 

Le Perfecto devient le symbole absolu de la rébellion auprès des jeunes américains avant de conquérir le monde entier. Il sera adopté par tous les jeunes voulant afficher les envies de changement, et qui gagneront le surnom de « blousons noirs ».
Mis de côté par la mode hippie et le Flower Power, il prend sa revanche à la fin des années 70, porté par le mouvement punk puis dans les années 80, grâce à des films comme « Grease », « Mad Max », « Terminator » et « Dirty Dancing ».

Aujourd’hui le modèle «618» est toujours fabriqué à l’identique et continue d’être porté dans le monde entier. Chaque marque décline le sien mais le seul et original reste celui créé par Irving Schott en 1928.


La quatrième génération de la famille Schott continue de produire fièrement ses produits mythiques dans leurs usines aux USA.

www.schott-store.com

 

 

 

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Le Saint-James et le chef Nicolas MAGIE par Alexis Dumetier

 

L’Hôtel Saint James

Cet hôtel composé de 18 chambres et 3 suites, a été créé par Jean Nouvel en 1989 et offre une superbe vue sur les vignes et sur Bordeaux.

J’ai eu accès à la suite N°9. 70 m2 de lignes épurées et de blanc. Au sol du béton brut et sur les murs du marmorino sur lequel se reflète la lumière du jour. Au milieu de la pièce, en hauteur, trône un lit îlot, comme une sorte de tour de guet sur les vignes. Le plus surprenant est la présence d’une Harley Davidson dans la suite, pour se rêver en motard de la série « Chips ».

Cette suite possède une douche et une baignoire, comble du plaisir. La douche à l’italienne toute en marbre est splendide et très spacieuse. Cette chambre possède sur toute sa longueur une terrasse avec vue sur les vignes, isolée du reste de l’hôtel et des regards indiscrets. Une fois la nuit venue un éclairage au LED, vert,éclaire les vignes alors plongées dans l’obscurité de la nuit. Cet éclairage s’éteind passée une certaine heure pour vous laisser dormir.

Au dernier étage il y a une suite avec un jacuzzi sur une grande terrasse, qui offre une vue surplombant Bordeaux, parfaite pour une nuit de noces sous un ciel étoilé. Le parc du Saint-James dispose d’une piscine chauffée, voisine des vignes. Il s’agit d’un élégant couloir de nage, long de 25 mètres, également dessiné par Jean Nouvel, reconnaissable à son inattendu liner noir.

Le Saint-James c’est aussi un parc de 4 hectares qui abrite 950 pieds de vigne. C’est le deuxième plus petit vignoble de la région bordelaise en AOC, juste derrière celui de l’aéroport de Mérignac. Au Saint-James, on ne produit que du vin rouge, baptisé en toute simplicité le « Vin-du-Jardin ». Cette production quasi confidentielle se limite à quelques 600 bouteilles « les bonnes années ». Et au fond du jardin les deux mascottes du Saint-James: Gin et Tonic, deux moutons.

L’hôtel possède une école de cuisine, un restaurant et une cave remarquable, de quelques 20 000 bouteilles et 2 000 références dont tous les grands crus classés! A la tête du restaurant du Saint-James, Nicolas MAGIE, un enfant du pays, une étoile au guide Michelin.

La dégustation :

Le repas fût superbe. Pour commencer un cocktail maison : champagne, Lillet et sirop d’orgeat, qui donne la sensation de boire une frangipane liquide et fraîche.

Le menu dégustation a commencé avec du caviar Osciètre, très fin, peu iodé et peu salé, travaillé à la cuillère, ce qui le rend fondant; relevé par un sorbet surprenant au céleri qui équilibre le plat avec une grande justesse. Pour continuer, nous avons eu des gamberro, grillées à la perfection ! Avec de la truffe du Périgord, arrivée en cette saison à la pleine expression de sa saveur. Une véritable explosion gustative. Nous poursuivons avec un Bar de ligne Ikéjimé, une technique traditionnelle japonaise pour tuer le poisson, de manière à ne pas stresser les chaires du poisson. Pour la viande, ce fût un chevreuil rôti sur bogue de marrons avec sauce grand veneur, une sauce classique mais particulièrement difficile à exécuter. Nicolas MAGIE la maîtrise parfaitement, nous nous sommes régalés. S’en est suivie une idée surprenante et tout à fait délicieuse : foie gras, betterave et ormeau, un assemblage terre/mer réussi. Un plateau de fromage pantagruélique et divinement affiné. Pour finir une série de desserts très crémeux et sucrés.

Le sommelier Adrien Champigny a accompagné tout le repas d’accords mets et vins somptueux. Notamment pour les desserts avec un vin liquoreux du Mas Julien, Cartagène de 2014, issu de l’agriculture biologique à découvrir.

Interview du chef Nicolas MAGIE par Alexis Dumetier :

  • D’où vous vient votre amour pour la cuisine :

Mon père était cuisinier, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère aussi. La cuisine c’est une affaire de famille : deux générations d’hommes et de femmes ; et ma fille est entrée en école hôtelière l’année dernière. Mes parents ont tout perdu avec la cuisine. Je voulais remettre le nom de mes parents sur la commune où il a été sali, la revanche fut un moteur pendant un temps.

  • Quel fût votre parcours?

J’ai fait mon apprentissage à 16 ans et demi chez Mr Gauthier au Rouzic à Bordeaux, puis chez Michel Carrere étoilé également. Ensuite ce fût Denis Franc, puis le Miramar à Biarritz avec André Gaüzère où j’ai rencontré ma femme.

Nous nous sommes “expatriés” 6 ans à Paris, au Crillon,avec Constant, premiergrand restaurant.J’étais aux viandes. La petite anecdote: je n’avais pas fait mon service militaire et les gendarmes sont venus me chercher dans les cuisines du Crillon mais Constant s’y est opposé. Il a passé un coup de fil et j’ai eu le droit de rester en cuisine au Crillon encore quelques mois avant d’aller travailler au Mess des Officiers à Paris, une belle faveur.

J’ai pris ma première place de chef dans un bistrot à Paris qui s’appellait le Vaja.

On est rentré sur Bordeaux en 1999 et on a acheté une maison d’habitation à Cenon.On a tout cassé et on a créé un restaurant, La Cape, où j’ai eu ma première étoile.

Quand j’ai appris que l’ancien chef du Saint-James partait, je me suis rapproché de la famille Borgel, le propriétaire, ça c’est fait en 3 semaines. J’adorais ce lieu, j’y venais depuis que j’étais tout petit.

  • Lequel de ces chefs vous a le plus marqué?

Michel Gauthier, que je vois très régulièrement, c’est mon père spirituel en cuisine. C’est quelqu’un qui m’a beaucoup marqué. II m’a mis en confiance. Il a 78 ans, mais on a encore fait un 4 mains en cuisine, il y a quelques mois.

  • Comment travaillez-vous vos créations?

Nous parlons beaucoup avec ma brigade.C’est très important. Nous échangeons sur les produits disponibles et les recettes.

Il y a une réunion par semaine, le mardi, 30-40min. Nous faisonsun tour de table. Je gère tout cela plutôt comme un père de famille.

Nous travaillonsaussi chacun de notre côté,nous goûtons,et rééquilibrons ensemble. Nous avons aussi un tableau où nous écrivons des associations. Parfois pendant 6 mois ça ne bouge pas et tout d’un coup la réalisation arrive, c’est super important de noter!

  • Votre attitude en cuisine?

Je ne gueule pas, je n’humilie pas.

“S’il te plait”, c’est tout le temps. Pour moi c’est de l’ordre de l’éducation.

  • Comment se passe un coup de feu en cuisine avec vous?

Le coup de feu en cuisine c’est calme! En fait, cela commence le matin:

-mise en place, les personnes ne sont pas réveillées, ça ne parle pas trop…après ça commence à plaisanter, à chambrer un peu…on amène les produits, à 11h ça commence à chambrer un peu plus. Briefing. 11h15 tout le monde passe à table. Au retour à midi il n’y a plus un bruit jusqu’à 14h…14h15. Là, ça recommence à déconner, à chambrer, nettoyage, puis tou tle monde part.

Et le soir, rebelotte… Moi je veux du calme, du silence, uniquement mes ordres et des “oui”, “non”, “merci”… Pas de bruit, juste celui des casseroles, j’en ai besoin.

  • Qu’est-ce qui caractérise votre cuisine?

Sans aucun doute l’amertume, l’acidité. Ce sont les deux choses super importantes pour moi. Mon sous-chef me canalise d’ailleurs parce que je pourrais partir loin…(rire)

  • Qu’est-ce que vous préférez cuisiner ?

Le poisson depuis que je suis gamin, j’adore ça, tous les poissons.

J’aime être touche-à-tout. Mais le poisson, j’y reviens toujours.

  • Est-ce-qu’il y a quelque chose que vous ne travaillez pas?

 Le cheval, mais c’est pour l’animal, c’est psychologique, je ne peux pas.

  • Vous avez une superbe cave et de belles références en vins natures également. Qu’elleest votre démarche par rapport aux vins?

Nous avons une volonté de proposer des choses différentes, une autre façon de voir le vin. Par exemple, nous avons étéles premiers à travailler avec Michel Drappier sur le zéro dosage, c’est juste fabuleux, les gens ne comprenaient pas au début et puis nous leur disions “allez-y, goûtez”, ils ont adoré.

Il faut acheter des vins et suivre les vignerons, même dans les mauvaises années et en les soutenant, on crée une vraie relation.

  • La meilleure découverte culinaire pour vous, cette année?

En Espagne, près de Bilbao, dans le village d’Axpe, le restaurant Asador Etxebarri, où officie le chef Victor Aguinzoniz, une étoile Michelin.

Il ne travaille qu’à la braise, que des produits ultra frais et locaux. Il possède 5 foyers, 4 fours où il met des morceaux de bois de deux mètres de long, de types différents, hêtre, chêne, peuplier. Il a créé des ustansiles de cuisine pour travailler directement dans la braise…fabuleux…une maitrise du feudingue !!!!

En dessert on a mangé une crème aux oeufs, cuite à la braise, un truc exceptionnel!

  • Et en vin?

La dernière claque que j’ai prise, Philippe Pacalet, son Gevrey-Chambertin… un bonbon!

 

Le Saint-James

Adresse : 3 Place Camille Hostein, 33270 Bouliac

Téléphone : 05 57 97 06 00

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