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Alexis

GastronomieLifestyleMagazine

Fêter la Saint-Sylvestre


Dans quelques heures, nous allons nous retrouver avec nos amis, nos amants, nos familles pour fêter le passage à l’année suivante, fêter l’année écoulée. Pour passer une belle soirée, accompagner un beau repas avec un vin rouge ou blanc, trinquer avec de belles bulles ou encore déguster un bon spiritueux, sinon en faire de somptueux cocktails, voici nos suggestions pour vos courses de dernières minutes.

Les rouges

G d’Estournel, 2019

Le deuxième vin de Cos d’Estournel, G d’Estournel, est vin équilibré et raffiné, opulent, gourmand, très fruité, fruits rouges et une pointe de vanille.

Clos des caille 2021

Un vin puissant, boisé sur les fruits noires : myrtille, groseille, et un final typique du Syrah sur les épices.

Lafage, Les Onzes Terrasses – 2018

issu d’une mosaïque de 11 parcelles plantées en terrasses. Ce vin est puissant, sur la mûre, le cassis, le poivre noir et des pointes de pierre à feu.

Dupuy de Lôme, Cuvée les Grès, 2019

un nez intense d’arômes de fruits rouges, de prunes et d’épices, en bouche l’attaque est minérale puis fait place à la puissance.

Château Tour des termes, Saint-Estèphe, 2020

Un beau Saint-Estèphe, très typique, Au nez cassis, mûres et prune, puis en bouche les fruits sont là accompagnés de pointe de tabac blonc et de cuire et de vanille. Belle longueure et ample.

Les blancs

Château Barbanau, Cuvée Kalahari, Cassis, 2022

Au nez des notes de pain d’épice, de fruits compotés, de fleurs blanches et de cannelle, pius la bouche offre les mêmes arômes qu’au nez avec des pointes de vanille et d’épices, la fin de bouche est vive.

Château Maïme, Héritage, 2023

Le nez est Intense sur des notes de poire fraiche, en bouche les notes de fruits persistes, auxquelles s’ajoutent des pointes citronnées, la finale est saline.

Jerome Galeyrand Chardonnay, Orane, 2022

En bouche, des notes de pêche, nectarine avec une jolie minéralité fumée et un boisé bien fondu apportant des arômes de beurre frais et de vanille. Un vin vif, frais, équilibré entre rondeur et acidité. 

Les bulles

Comte Hugues de La Bourdonnaye, brut nature, grande réserve

Belle tension, bulle fine, poire fraîche, pointe de citrus, parfait pour débuter les festivités.

De Chanceny et Sami Nouri, Brut

Il y a du chenion blanc dans ce vin est dès le nez on le sent avec de belles notes florales, la fraîcheur du Chardonnay et le fruité du Cabernet franc pour un équilibre et une harmonie singulière.

Ô ma Vallée, Maurice Grumier, Blanc de noirs, extra brut

Le nez est sur la pomme, la brioche, de blé, puis l’attaque est souple et généreuse, texture crémeuse, finale acidulée, fluide et élégante

L’éphémère 2019, Gimonet Gonet

Au nez des arômes de brioche et de fruits rouges, puissant, riche et vineux. En bouche on retrouve le nez avec des pointes de pêche ou d’abricot frais.

Prémices, José Michel

un vrai bouquet aromatique d’agrumes : citron vert, mandarine, pamplemousse. En bouche une belle longueur malgré sa fraîcheur, et on retrouve le côté citrus et pamplemousse.

Les spiritueux

Brugal 1888 coffret de fin d’année

En ouvrant la bouteille une explosion de parfums : caramel, vanille et raisins secs. En bouche c’est riche et sucrée, avec des touches de chocolat noir, noix grillées et une pointe d’épice.

Trois rivières, X.O

Au nez caramel, vanille, chocolat noir, fruits secs et épices chaudes. En bouche on retrouve le caramel mais beurre salé qui s’entremêlent avec des épices : cannelle, muscade . En finale de subtiles notes de chêne grillé, tabac blond, réglisse. Parfait avec un cigare en fin de soirée.

Soligny, Vent d’ange

Vent d’Ange est le premier single cask de la distillerie Soligny en Champagne. Ce whisky français a été maturé dans un fût de vin de Bourgogne ayant contenu du Nuit Saint Georges 1er cru ! La tourbe vient équilibrer les parfums fruitées et les arômes torréfiés de l’orge avec ses notes de terre, de pétrole, de fumée. Assez discrète à l’attaque, elle monte progressivement à la dégustation.

Deljoy, Liqueur, Citrus et Cognac

Une belle façon de découvrir le Cognac, cette liqueur offre un nez d’agrumes avec des notes de pamplemousse, de mandarine, de gingembre frais et de cédrat. une bouche fraîche, fruitée et légèrement épicée. Le Cognac se font délicatement avec les agrumes pour apporter complexité et longueur en bouche.

Abricotine, Morand

L’abricotine est une eau-de-vie d’abricot, subtile et délicate, à déguster sec, rafraîchi ou en cocktail. Du fruit, du fruit ! Parfait pour vos cocktails de Saint-Sylvestre.

Espolòn

Une belle téquila sur les arômes classiques d »qgave, de citron, de vanille et de poire.

Belle fin d’année à toutes et à tous.

Sélection Alexis Dumétier

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Une BMW en road trip culinaire

La team Blake est partie en road trip gastronomique entre le Nord de la France et la Bourgogne avec pour véhicule le tout dernier X1 M35i xDrive de chez BMW, le SUV compact, pépite de la marque allemande.

Premier arrêt: le restaurant La Laiterie Lambersart près de Lille, tenu par le Chef Edouard Chouteau. Cette maison a 120 ans d’histoire,elle est une Institution gastronomique majeure et immanquable de la métropole lilloise, y sont passés déjà passé des chefs comme Ludovic VANTOURS (1984-2002), Steven RAMON et Benoit BERNARD (2002-2013) qui obtiendra une étoile au guide Michelin, puis Nicolas GAUTIER (2013-2017), Corentine LEDUC (2017-2019). Aujourd’hui pour Edouard Chouteau tout y est à refaire, l’étoile est à reconquérir, et il a carte blanche.

La salle de restaurant est grande, divisée en plusieurs espaces dans le L que forme La Laiterie, nous dînons dans la partie qui a le plus de hauteur sous plafond. Les tables sont bien séparées ce qui laisse une véritable intimité pour vivre le repas. Le ton principal est le blanc, une façon de mettre en lumière ce qui se passe dans l’assiette. L’équipe est complète, en salle le rythme est bon et les plats s’enchaînent en laissant le temps de discuter et d’apprécier chacun des temps du dîner. La cave, très fournie, offre des pairings riches : des grands classiques, aux natures en passant par la bière. La cuisine d’Edouard Chouteau est une cuisine française, qui sait jouer des grandes techniques classiques avec de l’inventivité et ayant à coeur d’être dans les marqueurs fort de la région mais aussi de l’AND de la maison qui était une ancienne laiterie, donc place belle aux produits laitiers, crème, fromages, beurres, …

Pour le dîner il nous est proposé 3 menus : produits d’exceptions,  végétale et terre-mer. Nous ferons une diagonale qui comprendra un mélange des 3 pour explorer au maximum les talents du Chef. Parmis les amuse bouche Edouard Chouteau revisite le grand classic moule-frite avec briaud, il aime jouer avec le Terre-mer comme avec le veau caviar, plein de peps et de saveurs mêlées et équilibrées. Dans un registre de “cuisine classique” la queue de langoustine tapée façon Gagnaire, superbe de maîtrise. Pour le végétal, l’asperge verte, concombre au barbecue et sauce tigre explose de saveurs, une véritable réussite qui mêle les influences tout en respectant les saveurs de chaque produits, pour le plus grand plaisir de nos papilles.  La sole au lard de colonnata fumé au foin avec une cuisson maîtrisée propose un terre mer subtil.

La Tourte de bœuf au foie gras achève de démontrer que Edouard Chouteau maîtrise les codes de la cuisine française. Comment finir un repas à La Laiterie sans prendre de fromages, impossible, et cela est un régal mais pour une fois je m’attarderais sur la salade et son assaisonnement, qui apporte une très belle fraîcheur, et surprend avec  ses notes de jus de viande et ses chips de pain. Comment ne pas vous parler des desserts du chef pâtissier Benjamin Caunois …surtoutcelui au miel préparé avec les miels de ruches de La Laiterie, un délice d’élégance et de saveurs sans tomber dans le trop sucré, et le baba, tout en légèreté, je sais ca peut surprendre mais on est dans l’aérien, ce qui est nécessaire pour une fin de repas.Un régal à travers toutes ces saveurs de la région Nord et de France. Edouard Chouteau montre tout son talent et son inventivité galopante. Une cuisine à découvrir et redécouvrir sur toutes les saisons.

Interview de Edouard Chouteau – La Laiterie Lambersart

Comment en êtes-vous venu à la cuisine ?

J’ai grandi dans l’hôtel de mes parents j’avais l’envie de faire comme mon père faire plaisir aux gens, il y avait quelque chose de magique dans la cuisine. Tout d’abord j’ai fait un stage chez mon oncle qui m’a dit va faire des grands restaurants j’ai alors commencé l’apprentissage en faisant des stages dans des restaurants étoilés à Lorient.

Quel a été votre parcours d’apprentissage ?

Mon premier stage c’était chez Henri et Joseph j’ai fait mon apprentissage là-bas puis au bristol avec Éric Fréchon avec une brigade de fou Henri et Joseph on était trois alors que là on était cinq il y avait Florian enfin Mario Colin Foulquier Nawel que du beau monde et puis j’ai été extra espace extra chez Paul Berger à l’Arpège, je suis passé aussi chez qui Kika d’Agosto en Espagne.  Mais ma grande envie c’était d’aller chez Gagnaire. Ensuite je suis allé à Courchevel, pusi au Balzac chez Gagnaire, J’y ai tout adoré l’équipe le matériel c’était exceptionnel. Gagnaire, vraiment, c’est super complet c’est tout ce que j’aime on ne jette rien la brigade est soudé à beaucoup de niveau il y a beaucoup de plaisir en cuisine c’est géré comme une maison de patron c’est le grand luxe beaucoup de produits incroyables tout le temps en mouvement rien de figé c’est une cuisine vivante avec du risque de l’audace et avec beaucoup d’énergie.

Après le bal après le Balzac j’ai fait le tour du monde je ne savais pas trop ce que je voulais faire je suis passé à New York je suis allé au Portugal mais aussi à Dakar il y avait une opportunité au Clarence pour rejoindre Christophe pelé en tant que sous-chef je l’ai saisi. Christophe appeler ce sont des jeux de textures incroyable et en cuisine c’est très décomplexé un festival de produits j’ai fait des services de 20 couverts dit table sans qu’une assiette ne se ressemble, Christophe appeler c’est un artiste, personne personne ne vit la cuisine comme lui.

Puis j’ai eu la direction du pavillon de la reine avec Mathieu Paco c’était une opportunité folle je n’avais jamais été chef je n’avais jamais fait d’ouverture je n’avais jamais embauché d’équipe une magnifique opportunité.

J’ai quitté le pavillon de la reine pour avoir plus d’espace pour l’opportunité de faire pleinement ce que je voulais, faire ma cuisine.

Comment êtes-vous arrivé à la Laiterie ?

Pour la laiterie j’ai été embauché par une chasseuse de tête qui m’a convaincu du potentiel de la maison, que le projet était excitant, parce qu’à la base je ne voulais pas partir de Paris. Ici il y a une histoire qui me parle et y avait tout à faire.

La laiterie c’est 120 ans d’histoire c’est une institution  qui parle à tous les lillois, donc il y avait une grosse attente c’était une nouvelle page à écrire comme au Pavillon de la Reine, mais là j’étais aux commandes. On m’a donné carte blanche, il y avait tout à refaire : une équipe à monter, jusqu’à racheter de la vaisselle. Mais il y a ici une cave exceptionnelle, une bonne base pour un restaurant (rire).

Quelle est la nature de votre cuisine à la Laiterie ?

Ma cuisine…ce sont d’abord de beaux produits, aller à la recherche de petits producteurs locaux, raconter quelque chose avec des goûts réconfortant, mais aussi se faire plaisir en cuisinant à la laiterie je veux que cette maison soit cohérente alors je travaille le lait évidemment mais surtout je souhaite être avec des produits locaux du bœuf de la volaille de la région mettre en avant terroir. Dans la région il y a un vivier d’artisans précieux, le terroir nordique est riche et singulier.

On bosse beaucoup avec une petite ferme du Pont d’Achelles, elle fait des petits pois, des asperges, des fraises, des framboises, mais aussi des morilles exceptionnelles. Ce que j’aime le plus c’est de travailler les fruits de mer et le gibier, le végétal,… J’aime la diversité, en fait, à chaque saison on réinvente le métier de cuisinier.

Quel est votre accord boisson et plat préféré :

J’aime utiliser le vin, l’alcool ou les eaux de vie en cuisine, ça ajoute de la fraîcheur mais aussi de la profondeur et une vivacité. Je préfère rajouter de l’eau-de-vie à une sauce que des épices, ça ramène une autre dimension.

Y a t il une volonté vers l’étoile Michelin ?

Mon ambition pour la Laiterie c’est de faire vivre la Maison et de prendre du plaisir. j’ai toujours travaillé dans des maisons en lien avec le Michelin… nous on fait ce qu’on sait faire, on va de l’avant, pour le reste autour, on n’y peut rien.

Notre voyage se poursuit direction la Bourgogne, à Courban, entre Troyes et Dijon.

Le Château de Courban fait hôtel, spa et restaurant. Dans la petite ville de Courban, ainsi que dans la région, les plus grosses demeures de chaque cité était nommée Château. C’est ainsi que au détour d’une rue du village de Courban l’on devine derrière un portail, une grande maison de maître. 

Le domaine est splendide avec ses jardins, ses différentes dépenses pour différents logements, dont un pigeonnier tout à fait romantique pour les nuits étoilées. Mais aussi des points d’eau, un couloir de nage, un spa Nuxe, et le chien du maître de maison pour veiller sur les lieux.

Le restaurant offre deux espaces, dont le premier avec la cheminée pour débuter ou finir le repas au coin du feu, et la salle principale qui jouit d’un beau volume. Les tables sont bien espacées pour offrir une bulle apaisante et vivre son repas sans gêner les tables d’à côté. L’équipe en salle est très prévenante, la sommelière accompagne avec tacte tout le repas. On est clairement sur une maison qui va chercher l’étoile.  Le repas commence sur de jolies amuses bouches où jeux de couleurs, textures et saveurs annonce un dîner qui aura des influences multiples venant de France, mais aussi des pays arabes et de l’Asie. Les saveurs sont toujours très justes et équilibrées, le poisson est particulièrement mis en avant avec un travail sur la maturation de la chaire, qui marque son goût et lui apporte une salinité naturelle, c’est très bien maîtrisé.

La langoustine soutenue par la vanille et la patate douce est un terre-mer subtil et très réussi. D’ailleurs tous les jus et réduction sont goutû à souhait et révèle les plats qui sont très lisible, en bouche on sait ce qu’on mange. La volaille de Racan au morille de saison est superbe également, un sans faute, avec des pairings vins classiques mais justes. Le plateau de fromage arrive avec du miel sur son rayon, un délice ! Une belle expérience culinaire qui devrait bientôt se voir glorifiée.

Interview de Maxime Lesobre – Le Château de Courban

Pourquoi avoir choisi la cuisine ?

Mes parents étaient bouchers, et avant mon père était à Rungis et grand spécialiste du gibier. J’étais pas fait pour les études, j’avais trop d’énergie à dépenser (rire)…je suis portugais de par ma mère, j’avais donc 2 grands- mères qui cuisinaient très bien l’une française et l’autre portugaise, deux belles écoles de cuisine. Et puis la cuisine c’est les moments joyeux où l’on se réunit et j’aimais ça. Donc la cuisine a pris le dessus très vite. J’ai fait quelques stages et des chefs m’ont pris sous leurs ailes. Mon avantage c’était qu’avant d’arriver en cuisine je savais travailler les carcasses de viandes grâce à  mon père. J’ai fait un BEP cuisine à Ferrandi Versailles, avec de très bons profs donc Frédéric Anton, qui est MOF aujourd’hui.

J’ai fait beaucoup d’heures et j’ai été bien formé. J’ai été mordu totalement. Puis un BP, Bac pro, avec que de la cuisine. Mes parents ont une boucherie dans le 78 à Saint Quentin en Yvelines, petite ville sympa.

Quel a été votre parcours ?

Première maison Le Laurent, j’ai fait la réouverture du Royal Monceau en 2010, puis la Grande Cascade pendant 2ans, avec le Chef Robert, probablement m’a plus grosse influence, ses auces, ses jus, puis Alain Passard, Michel Rostang, j’étais sous-chef tournant, puis retour à la grande cascade, et ouverture à la Réserve, Jérôme Banctel, grand technicien,

Avez-vous un chef pâtissier avec vous ou c’est aussi vous les desserts ?

Cheffe Pâtissière,  Sae Hasegawa, on fait des essais tout le temps, je viens donner des indications mais j’aime quand ce sont les saveurs qui explosent surtout sans trop de sucre, un avis qu’on partage.

Comment cela a commencé au Chateau de Courban ?

Je suis là depuis février mais en vérité, je suis là depuis octobre. J’ai fait venir mon sous-chef, Lilian Ardouin. On reprend une maison, on y va étape par étape, on peut pas tout révolutionner d’un coup. Là c’est la 2ème carte. Au début on a perdu 5 personnes dans l’équipe et là j’ai une bonne équipe de gens qui donnent beaucoup. Je suis fier de ma team, que des petits jeunes qui s’investissent.

Le petit déjeuner c’est tout maison, brioche, quiche, cake,…

Le Château de Courban a été un restaurant étoilé pendant des années. Aujourd’hui il y a tout à faire et je vais faire ma cuisine. L’important c’est l’esprit d’équipe. Je suis ici pour montrer l’exemple sur l’esprit d’équipe faire du gourmand et du goût.

Quelle est votre cuisine ?

Ma cuisine c’est la cuisine du produit, sublimer le produit sans trop le dénaturer. Il y a pas de règles, je mélange les influences japonaises ou encore africaines, et bien sur du français cela reste notre base, cela reste les 90% de ce qu’on fait? Ici on fait beau avant de faire beau. Avant j’en mettais peut être trop et mon passage avec Alleno m’a appris ça, se concentrer sur l’essentiel. On concentre le goût du produit, pour faire un jus on met 2 à 3 jours : on déglace et on laisse mijoter longtemps…pas trop de sel, le sel vient du produit. J’aime jouer sur les acides, le gras, faut que cela titille les papilles. Je fais un vinaigre de shiso, qu’un ami japonais m’a appris, la cuisine c’est le partage, le savoir. Je dis à mes équipes de tout noter, je donne mes recettes. Il faut aller à l’essentiel, ne pas dénaturer le produit, sublimer le produit et que ce soit lisible dans l’assiette.

Quel est le produit que vous préférez travailler ?

La truffe (rire) ! J’adore les champignons, les poissons. La lotte on l’a fait maturer, comme une viande, j’ai suivi la méthode d’un chef australien qui a lancé ça. Du coup on ne met pas de sel sur cette Lotte et ses saveurs se sont concentrées. J’ai envie de faire des charcuteries de poisson, je viens d’acheter une ventrèche de thon et on va en faire un jambon. Bien sûr on travaille les produits de saison, les produits on va les prendre là où ils sont. On fait que des poissons de ligne, avec des petits bateaux. Faut valoriser nos paysans. Je ne négocie pas les prix mais j’attends de l’excellence. Nous on travaille avec un volailler extraordinaire,  en Touraine, Maison Bellorr, ils étaient au Michelin cette année, ils ont un petit élevage avec une race ancestrale, une des plus vieilles volailles de France, ils font pigeons, des escargots, des asperges bio,…du top.

Le superbe SUV compact de BMW !

Pour rallier ces deux lieux d’exception nous avons découvert la toute dernière merveille de chez BMW, le SUV compact, X1 M35i xDrive : Puissance, Élégance et Technologie de Pointe.

Lorsque l’on voit le tout nouveau X1 M35i xDrive, ce qui saute aux yeux c’est son format compressé et agressif, on sent que la bête sommeil. Ce véhicule allie puissance, élégance et technologie de pointe. Voici pourquoi le BMW X1 M35i xDrive est le véhicule parfait pour ceux qui ne veulent faire aucun compromis.

Un Design Audacieux et Raffiné

Sa calandre emblématique à double haricot, plus large et plus agressive, est complétée par des phares LED adaptatifs et des feux arrière à LED distinctifs, conférant au véhicule une allure moderne et sophistiquée. Les lignes sculptées et les contours musclés ajoutent une touche de sportivité qui ne laisse personne indifférent.

Les pare-chocs avant et arrière sont spécifiquement dessinés pour la version M, intégrant des prises d’air plus larges et des diffuseurs qui accentuent l’aérodynamisme et la performance et lui donnent un look sportif. Les jupes latérales et les rétroviseurs extérieurs au design M renforcent l’aspect dynamique du véhicule.

Les jantes en alliage léger M de 20 pouces, avec un design exclusif et des pneus haute performance, non seulement ajoutent à l’attrait visuel du X1 M35i xDrive, mais améliorent également sa tenue de route et sa maniabilité. Le toit ouvrant panoramique, en option, offre une vue dégagée sur le ciel, ajoutant une touche de luxe et de liberté à chaque trajet.

Un Intérieur Luxueux et Modulable

À l’intérieur, le X1 M35i xDrive offre un environnement luxueux et technologiquement avancé. Les matériaux de haute qualité, comme le cuir Dakota et les inserts en aluminium, créent une ambiance élégante et confortable. Les sièges sport M, chauffants et réglables électriquement, assurent un soutien optimal, même lors des trajets les plus longs. Ces sièges sont dotés de multiples réglages électriques, y compris le réglage lombaire à quatre voies, permettant de trouver facilement la position de conduite idéale. Les renforts latéraux réglable eux aussi maintiennent fermement le conducteur et le passager avant en place, même lors des virages serrés, offrant ainsi une expérience de conduite plus engageante et dynamique.

Le X1 M35i xDrive se distingue également par sa modularité exceptionnelle. Les sièges arrière sont rabattables dans une configuration 40/20/40, offrant ainsi une flexibilité maximale pour transporter des passagers et des charges volumineuses. Le volume du coffre, déjà généreux, peut être augmenté de manière significative, facilitant le transport d’équipements de sport, de bagages ou d’achats importants.

Technologies de Pointe et Connectivité

Le tableau de bord est équipé du dernier système d’infodivertissement iDrive 8 de BMW, avec un écran tactile de 10,25 pouces et un affichage tête haute. Ce système intuitif permet un accès facile à la navigation, aux applications connectées et à vos médias préférés. La compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto assure une intégration transparente de votre smartphone, vous permettant de rester connecté en toute simplicité.

Les systèmes d’assistance vocale et gestuelle améliorent encore l’expérience utilisateur, rendant les commandes intuitives et sécurisées. Le système de sonorisation Harman Kardon, disponible en option, transforme l’habitacle en une véritable salle de concert, offrant une qualité audio exceptionnelle pour tous les occupants.

Des Performances Époustouflantes et une Motorisation M que l’on aime

Sous le capot, le BMW X1 M35i xDrive cache un moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres, capable de développer 306 chevaux et 450 Nm de couple. Couplé à une transmission automatique à huit rapports et à la transmission intégrale xDrive, ce moteur offre une accélération fulgurante, permettant de passer de 0 à 100 km/h en seulement 5,4 secondes.

Le système xDrive répartit intelligemment le couple entre les roues avant et arrière, garantissant une traction optimale et une stabilité exceptionnelle, quelles que soient les conditions de conduite. La suspension M Sport, combinée à la direction sportive variable, offre une réactivité et une précision remarquables, transformant chaque trajet en une expérience dynamique et engageante.

Système de Freinage Avancé

Le BMW X1 M35i xDrive est équipé d’un système de freinage hautes performances qui assure une puissance de freinage exceptionnelle. Les freins à disque ventilés, équipés d’étriers de frein M Sport en bleu avec le logo M, garantissent une dissipation optimale de la chaleur et une réponse précise, même lors des situations de conduite les plus exigeantes. Le système de freinage antiblocage (ABS), associé à la répartition électronique de la force de freinage (EBD) et à l’assistance au freinage d’urgence, assure une sécurité maximale en toutes circonstances.

Sécurité et Assistance à la Conduite

Le X1 M35i xDrive est équipé des dernières technologies de sécurité et d’assistance à la conduite. Parmi elles, le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go, l’assistant de maintien de voie avec retour actif, la surveillance des angles morts et le système de freinage d’urgence autonome. Ces fonctionnalités avancées travaillent de concert pour vous offrir une conduite sereine et sécurisée.

Le système Parking Assistant Plus, incluant une caméra de recul haute définition, des capteurs de stationnement avant et arrière, et l’assistant de stationnement autonome, rend le stationnement simple et sans stress. Le système de caméra 360 degrés offre une vue panoramique autour du véhicule, facilitant les manœuvres dans les espaces restreints.

Une Expérience de Conduite grisante

La combinaison de la puissance brute, de l’élégance et des technologies de pointe en fait un véhicule qui offre une expérience de conduite sportive et rassurante à la fois. On peurt s”amuser tout en se sentant toujours très en sécurité et en maîtrise. Que vous naviguiez en ville ou que vous partiez pour une escapade sur route, le X1 M35i xDrive vous offre des performances sans compromis et un confort inégalé.

Conclusion : Le Choix Idéal pour les Conducteurs Exigeants

Le BMW X1 M35i xDrive n’est pas simplement un SUV compact; c’est une déclaration de style, de performance et d’innovation. Un SUV compact mais aussi un véhicule de luxe, avec l’ADN sportif qui caractérise la gamme M de BMW.

Un gardien du temps, Le Chrono type 20, Flymaster n°73 de Auricoste

Pour garder un œil sur le temps lors de cette cavalcade gustative, Auricoste nous a prêté un chrono de sa gamme, une montre parfait pour aller avec l’aspect sport de la BMW, et pour ce weekend à travers les régions de France.

Auricoste est une marque française, depuis 1854, spécialisée dans le domaine des chronomètres de marine. Auricoste est intimement liée à la vie aéronavale française. Son histoire lui confère un statut particulier dans l’univers horloger ou beauté et rigueur du mécanisme sont les maîtres mots. Ses chronographes sont considérés comme des instruments de mesure de choix par les spécialistes et amateurs de mécanismes horlogers dans le monde entier.

Ses performances lui permettent d’équiper les armées navales, aériennes et terrestres en France comme à l’extérieur de l’hexagone. Nos outils de mesure, nos différents modèles sont conçus en vue d’une robustesse et d’une lisibilité parfaite pour résister aux situations les plus extrêmes.

La type 20

En 1954, Auricoste crée et développe le modèle type 20 dont la fonction « flyback » devient une norme imposée par le Ministère français de la Guerre. Plus de 2000 chronographes sont livrés aux différentes forces françaises. A l’époque le Ministère de la Guerre, imposant à ses pilotes d’aéronavales d’être équipées de chronographes dotés de la fonction “retour en vol“ également connue sous le nom de “flyback”. Cette complication à pour fonction de permettre aux pilotes de mesurer des intervalles de temps successifs en une fraction de seconde, rendant inutiles les fastidieuses opérations répétitives des 3 étapes, stop, remise à zéro et start habituelle. 

Un boîtier de 39,5mm et des aiguilles recouvertes de superluminova, pour être lues même de nuit, ainsi que deux chronos dans le cadran. La glace hésalite a été choisie pour éviter les bris de verre.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Archives

Selection de rosés pour votre été 2024

La période estivale a mis du temps à arriver en France, car l’Europe a vécu son été le plus chaud jamais enregistré. Que vous soyez sur le balcon ou la terrasse d’amis à Paris, en barbecue dans la maison familiale, au bord de votre piscine, ou en vacances en France, en Corse, en Italie, Espagne, au Portugal, que sais je, voici quelques idées pour arroser vos apéritifs et vos fins de journées estivales.

1. La Minuette – 2023 – Gayda France

Un rosé plein de fraîcheur et d’élégance. Avec des arômes de fruits rouges tels que la fraise et la framboise, il présente également des notes florales délicates. En bouche, il offre une belle acidité et une finale persistante.

2. Lagrezette – 2023 – Le Rosé de Julie

Ce Rosé élaboré à partir de Malbec, se caractérise par sa robe rose œil de perdrix. Au nez, il dévoile des notes florales et de framboise. En bouche, il est frais avec une attaque pleine et une finale évoquant des bonbons arlequins.

3. Reflets Secrets – 2023 – Les Jamelles

Les Jamelles, on adore, on les suit depuis des années et ils proposent toujours plus de cuvées étonnantes à découvrir. Ce rosé Reflets secret nous a séduit par ses arômes de pêche et d’abricot, accompagnés de subtiles notes herbacées. La bouche est équilibrée avec une belle minéralité et une acidité rafraîchissante.

4. Trouble – 2023 – Gérard Bertrand

Trouble offre une robe pâle et une complexité aromatique avec des notes de fruits rouges, de pamplemousse et de fleurs blanches. En bouche, il est vif avec une bonne longueur, parfait pour accompagner des plats méditerranéens.

5. La Matelote – Domaine Dupuy de Lôme

La Matelote se distingue par ses arômes intenses de fruits rouges et de pêches blanches. En bouche, ce rosé est riche et soyeux avec une belle acidité équilibrée par une légère douceur.

6. Domaine Toasc – 2023 – Bellet

Ce rosé de Bellet est caractérisé par ses arômes complexes de fruits exotiques, de fleurs blanches et d’agrumes. En bouche, il est frais avec une structure élégante et une finale persistante. Un beau rosé pour accompagner un repas.

7. Rose de Silex – 2021 – Touraine Azay-le-Rideau

Ce vin se distingue par ses arômes de fruits rouges croquants et de fleurs printanières. En bouche, il est vif avec une belle minéralité et une acidité marquée, typique des sols de silex. Parfait pour l’apéritif.

8. Uma – 2022 – Rosé Rouge

Sa couleur rouge profonde, grenadine, laisse envisager du fruits ! Ce rosé ne trompe pas, car en bouche ce sont des arômes intenses de fraise, de cerise et de cassis, tout en rondeur et en générosité avec une bonne structure, la finale est légèrement épicée.

9. Uma – Les Bulles – 2022

Bien plus clair que sa petite soeur dépourvu de bulle, Les Bulles d’Uma présentent des arômes de petits fruits rouges et de fleurs blanches avec une effervescence fine et persistante. En bouche, il est léger et rafraîchissant, idéal pour les apéritifs.

10. Le Rosé Création 67 – Lanson

Ce rosé champenois dévoile des arômes complexes de fraise des bois, de pamplemousse rose et de brioche. En bouche, il est riche et crémeux avec une effervescence fine et une finale longue. Un champagne qui accompagnera début et fin de repas estivaux.

11. Rosé Veuve Clicquot

Ce champagne Rosé Veuve Clicquot est marqué par des arômes de fruits rouges mûrs, de violette et de pain grillé. En bouche, il est équilibré avec une texture veloutée et une finale élégante et persistante. Un champagne rosé de gastronomie.

12. Rosé Bloizel

Un champagne aux arômes de petits fruits rouges : fraise des bois, cerise. La bouche est fraîche et onctueuse, tout en étant ronde. Au fil de de la dégustation se mêlent des arômes de framboises et d’agrumes, pour finir sur des notes épicées et minérales. Un très beau champagne.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Fêter les 70 ans de Relais et Châteaux en Porsche Cayenne E-hybrid

Cette année nous fêtons les 70 ans de l’association Relais & Château, à l’Auberge des Templiers, lieu où tout a commencé, et pour nous y rendre nous avons testé le tout dernier Cayenne e-hybride de Porsche.

Le 16 avril 1954 très exactement, allait se dérouler un événement qui resterait à jamais
gravé… Ce jour, Marcel Tilloy, hôtelier-restaurateur dans la vallée du Rhône, vint proposer à Lucienne-Anne et Jacques Dépée, eux-mêmes propriétaires de L’Auberge des Templiers et détenteurs d’un macaron au Guide Michelin, de fonder une alliance de huit hôteliers présents sur l’itinéraire Paris-Nice. Dénommés alors Les Relais de Campagne, ces huit établissements allaient devenir la première génération des Relais et Châteaux.


C’est ainsi qu’est née l’association des Relais & Château, autour de l’idée du voyage afin de découvrir des demeures de charmes où séjourner, comme si nous étions à la maison et avec la possibilité de déjeuner et dîner à de belles tables étoilées, ou non, avec pour philosophie l’art du bien recevoir, de la convivialité.

Pour célébrer cet anniversaire, ce sont quatorze Chefs qui se sont déplacés, venus de maisons Relais et Châteaux de toute la France, dont Baumanière avec Glenn Viel, Les Maison Marcon avec Régis et Jacques Marcon, Le Relais Bernard Loiseau représenté par Patrick Bertron, La Côte Saint-Jacques et Jean-Michel Lorain, Paul Stradner pour La Villa René Lalique , Le Chef Jérôme Schilling pour Hôtel & Restaurant Lalique Château Lafaurie-Peyraguey,

Le Phébus & Spa avec Xavier Mathieu, La Chapelle Saint-Martin avec Gilles Dudognon, Maison Décoret avec Jacques Décoret, L’Auberge des Templiers et toutes leurs équipes, Château Saint-Jean et Olivier Valade, Le Château de Courcelles avec Lucas Vannier, Les Hautes Roches représenté par Didier Edon ainsi que L’Hôtel de la Plage par Stéphane Chauvin.

Tous ces chefs avaient pour contrainte commune de nous faire découvrir leurs talents à travers une simple et unique bouchée, accompagné d’un vin. Et quelle démonstration de talent ce fut. Tous ces chefs expriment avec les produits de leurs terroirs un talent exceptionnel, chacun valant le détour pour aller les découvrir dans leurs régions.

La route pour aller à la rencontre de ces maisons chaleureuses et ces chefs aux milles talents peut se faire de bien des façons, mais la plus pratique et la plus souple reste certainement la voiture. Pour nous rendre à cette journée anniversaire la team Blake a essayé le dernier Cayenne e-hybrid de Porsche.

Dans l’univers de l’automobile de luxe, Porsche a toujours su se démarquer avec des véhicules alliant performance, élégance et technologie. Le dernier Porsche Cayenne E-Hybride ne fait pas exception à cette règle. Véritable chef-d’œuvre d’ingénierie et de design, dans ce SUV hybride, confort, puissance et technologies embarquées se rencontrent pour offrir une expérience de conduite inégalée.

Une Puissance Électrisante

Dès le premier coup d’œil, le Porsche Cayenne E-Hybride impose sa présence, surtout avec cette finition de peinture « légende » : Bleu montego métalisée, atypique et séduisante. Sous son capot se cache une mécanique de pointe, combinant un moteur V6 turbo de 3,0 litres avec un moteur électrique, pour une puissance totale de 462 chevaux pour propulser les 2 370 Kg du SUV. Cette alliance entre le thermique et l’électrique permet une accélération fulgurante, passant de 0 à 100 km/h en seulement 5,0 secondes. La vitesse maximale, quant à elle, atteint 253 km/h, témoignant de l’esprit sportif indéniable de ce Cayenne E-Hybride.

La véritable révolution se trouve dans l’efficacité énergétique : le Cayenne E-Hybride offre une autonomie électrique pouvant atteindre 40 kilomètres, idéale pour les trajets urbains sans émissions. La batterie lithium-ion de 17,9 kWh se recharge en seulement 2,3 heures avec un chargeur de 7,2 kW, permettant une bonne flexibilité dans l’utilisation quotidienne.

Un Confort Sans Compromis

À bord du Cayenne E-Hybride, chaque détail a été pensé pour offrir un confort exceptionnel. Les sièges, recouverts de cuir fin et réglables dans de multiples positions, offrent un soutien parfait pour les longs trajets. Le système de chauffage et de ventilation à quatre zones assure que chaque passager peut profiter d’un environnement climatisé à son goût. Les sièges avant peuvent être équipés de fonctions de massage pour une relaxation maximale lors des longs trajets.

L’habitacle spacieux offre un comfort de route exceptionnel et grâce au toit panoramique l’habitacle est particulièrement lumineux, une invitation à la détente et au bien-être. Les passagers arrière ne sont pas en reste, bénéficiant de sièges chauffants et d’un espace généreux pour les jambes. Le système audio Burmester 3D High-End Surround Sound transforme chaque trajet en une expérience acoustique exceptionnelle, enveloppant les occupants dans un son particulièrement bien spacialisé.

La suspension pneumatique adaptative, de série sur ce modèle, absorbe les irrégularités de la route avec une aisance déconcertante, garantissant une conduite douce et sereine. Avec les pré-réglage vous pouvez jouer sur la dureté de celle-ci mais aussi sur la hauteur du chassis, ce qui permet de s’adapter à des conduites variés allant de sportive ou routière, et des routes diverses que ce soit autoroute ou hors route. Le Porsche Cayenne E-Hybride se comporte en toutes situations avec une maîtrise exemplaire, offrant une expérience de conduite fluide et plaisante.

La Technologie au Service de la Conduite

Le Porsche Cayenne E-Hybride embarque quasiement toutesl es dernières technologique de chez Porsche. Le tableau de bord est dominé par un écran tactile haute résolution de 12,3 pouces, intégré au système d’info-divertissement Porsche Communication Management (PCM). Ce système intuitif offre une connectivité sans faille avec les smartphones grâce à Apple CarPlay et Android Auto, ainsi qu’une navigation GPS avancée et des commandes vocales intelligentes.

Le fin du fin, le passager avant dispose d’un écran tactile dédié de 10,9 pouces, intégré dans le tableau de bord côté passager. Cet écran permet d’accéder à diverses fonctions multimédia, à la navigation et aux réglages du véhicule sans déranger le conducteur. Grâce à cette technologie, le passager avant peut gérer la musique, la climatisation et même regarder des vidéos en toute tranquillité, offrant une expérience de voyage encore plus enrichie.

Pour les passagers arrière, Porsche a également intégré un système de divertissement de pointe. Chaque passager peut profiter de son propre écran tactile de 10,1 pouces monté à l’arrière des sièges avant. Ces écrans permettent de diffuser du contenu multimédia via des ports HDMI, USB et des connexions sans fil, offrant une expérience personnalisée et immersive. Les passagers peuvent également contrôler certaines fonctions du véhicule, telles que la climatisation et les sièges chauffants, directement depuis leurs écrans.

La sécurité n’est pas en reste avec une panoplie de systèmes d’assistance à la conduite. Le régulateur de vitesse adaptatif utilise un radar pour maintenir une distance sécuritaire avec le véhicule précédent et peut ajuster la vitesse en fonction des conditions de circulation. L’assistance au maintien de voie utilise une caméra pour détecter les marquages au sol et peut corriger la trajectoire du véhicule pour éviter une sortie de voie involontaire.

Le Cayenne E-Hybrid propose en option les freins PSCB, qui utilisent un revêtement en carbure de tungstène sur les disques de frein. Ce revêtement augmente la résistance à l’usure, réduit la production de poussière de frein et améliore la performance de freinage.En option haut de gamme, le Cayenne E-Hybrid peut être équipé de freins en céramique composite (PCCB). Ces freins sont connus pour leur légèreté, leur résistance exceptionnelle à la chaleur et leur performance supérieure en termes de réponse et de durabilité, même dans des conditions de conduite exigeantes.

Le freinage d’urgence automatique est équipé de capteurs qui surveillent la route et peuvent appliquer les freins si un obstacle est détecté soudainement. Le système de vision nocturne, quant à lui, utilise une caméra thermique pour détecter les piétons et les animaux dans l’obscurité, ajoutant une couche de sécurité supplémentaire.

Le Cayenne E-Hybride propose également un affichage tête haute, projetant des informations cruciales directement sur le pare-brise pour que le conducteur puisse garder les yeux sur la route et ça on aime tout particulièrement, celui ci étant très lisible même avec un fort ensoleillement. Le système de caméra à 360 degrés offre une vue d’ensemble lors des manœuvres de stationnement, réduisant le risque de collisions et facilitant les manœuvres dans les espaces restreints.

Grâce à toutes ces aides la prise en main de ce gros SUV (4,85 m × 1,93 m × 1,70 m) se fait comme si vous l’aviez toujours conduit. Le garer devient même un jeu d’enfant.

Une Expérience Connectée et Personnalisée

La connectivité embarquée du Porsche Cayenne E-Hybride va bien au-delà des standards actuels. Le Porsche Connect offre une série de services en ligne et de fonctions intelligentes. Grâce à l’application Porsche Connect, vous pouvez contrôler à distance diverses fonctions de votre véhicule, comme la climatisation, l’état de charge de la batterie, et même localiser votre véhicule.

Les mises à jour logicielles over-the-air garantissent que le système d’info-divertissement et les fonctions de sécurité restent toujours à jour, ajoutant de nouvelles fonctionnalités et améliorations au fil du temps. Le système de navigation en temps réel peut également prévoir les conditions de circulation et proposer des itinéraires alternatifs pour éviter les embouteillages.

Porsche c’est une vision du luxe également, ainis il propose à chaque propriétaire de personnaliser son Cayenne E-Hybride selon ses goûts. Des options de peinture exclusives, des finitions intérieures en bois, carbone ou aluminium, et une gamme variée de jantes permettent de créer un véhicule véritablement unique. L’interface utilisateur peut également être personnalisée, offrant des réglages sur mesure pour les préférences de conduite, les affichages et les fonctions de confort.

Dans la team BLAKE on aime les belles voitures et on adore la belle horlogerie, du coup on n’a pas résisté à mettre en avant un beau chronographe, un peu sport, de chez Herbelin, une marque française, qui brille par sa qualité depuis 1947. Parfait allié de ce SUV dynamique et puissant, le modèle Newport Automatic Chronograph Édition Limitée de chez Herbelin, est une montre élégante et qui accompagne les amoureux de sensation forte, notamment avec son tachymètre, l’objet de mesure par excellence pour les amoureux de vitesse. Petit cours d’utilisation du tachymètre :

  • Lancer votre chronographe au passage d’un objet en mouvement, comme une voiture.
  • Arrêter le chronographe une fois que l’objet a parcouru une distance prédéterminée (par exemple un mile ou un kilomètre).
  • L’aiguille des secondes indiquera un chiffre sur l’échelle tachymétrique. Ce nombre représente la vitesse de l’objet en unités par heure (des kilomètres par heure par exemple).

Si vous lancez votre chronographe au passage d’une voiture et l’arrêtez lorsqu’elle a parcouru un kilomètre, et que cela a pris 30 secondes, l’aiguille des secondes indiquera 120 sur l’échelle tachymétrique. Cela veut dire que la voiture se déplaçait à 120 km/h. Cela peut paraître compliqué, mais c’est en réalité très simple.

Article écrit par Alexis Dumétier

Merci à l’association des Relais et Château, Porsche France, Herbelin, Nike, Sandro, Colmar, Persol

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Découverte du RAFALE de RENAULT

La team Blake est partie dans la région de Séville, en Espagne, pour découvrir sur les routes de campagnes sévillanes les qualités du Rafale de chez Renault.

Une voiture qui bénéficie des toutes dernières technologies de la marque au losange pour le plus grand plaisir des conducteurs. Rafale est le dernier né de chez Renault. Ce nom évoque tout de suite l’aviation avec l’avion militaire de chez Dassault, des lignes tendues, de la vitesse et du caractère. C’est le cas de ce nouveau modèle de la marque au losange.

Mais ce Rafale, lui, est un hommage à un avion certes, agile et rapide également mais pas celui de Dassault : Le rafale de Caudron-Renault. Une histoire d’aérodynamisme et de design français. Ce « racer du ciel », au nom inspiré du vent, était destiné à la compétition sportive. Plus léger et plus agile que ses pairs, il était plus compétitif. 


C’est exactement l’idée que reprend la voiture de Renault, attaquer le segment des SUV de luxe. Ce Rafale, à 4 roues de chez Renault, contrairement à son modèle aérien, est lui aussi pensé avec cette dynamique avec des lignes tendues et franches qui lui donnent un design racé. Que ce soit les lignes saillantes des flans aux éléments irisés présents dans les optiques, en passant par les losanges cachés un peu partout dans et sur la voiture ou encore l’avion que l’on retrouve dans l’habitacle, ce modèle est pensé pour être une voiture qui se démarque. 

Le Design du Rafale. En plus de ses lignes de fuites bien étirées, tout comme ses optiques avants, ce que l’on remarque tout de suite c’est sa grosse calandre avant, comme des écailles de serpent, qui lui donne du volume et un air plus agressif, ses écailles étant une reprise de losange bien sur. L’arrière de la voiture est typique des SUV coupé pour lui apporter un look définitivement plus sport. Ses mensurations : 4,71 mètres de long, pour 1,61 mètre de hauteur, on est clairement sur du SUV compact, d’apparence.

L’intérieur du Rafale. Pourquoi d’apparence ? Car une fois que vous découvrez l’habitacle, le premier sentiment est celui de l’espace et du confort. et pour cause il partage la plateforme CMF-CD du Renault Espace. Le conducteur et son passager sont dans un véritable confort et la plage arrière n’est pas en reste; pensée pour deux ados avec une place centrale qui se transforme en plateforme parfaite pour recevoir tablettes et téléphones (deux ports USB à disposition), ainsi que des reposes gobelets, pour un voyage en première classe pour les passagers arrière de ce Rafale. Pour 4 personnes le voyage qu’il soit long ou court est un véritable plaisir, on ne sent pas les kilomètres défiler. Dans sa version Esprit Alpine (celle que nous avons testées) de jolies finitions : surpiqûre bleu et rouge, des sièges baquets mais pas trop, pour nous maintenir et assurer un confort routier également. Pépite de technologie le toit verrière et sa techno de verre opacifiant made from Saint Gobain, que l’on ouvre et ferme avec un seul doigt ou encore mieux par la voix via Google Assistant : le toit se désopacifie par tranche, passant de complètement opaque et protégeant des UV à complétement transparent. Le coffre est assez grand pour partir en voyage à 4, nos ados ne prenant que quelques t-shirts pour les weekends et les vacances.


La motorisation. Deux motorisations sont programmées: La version d’essai est la 200CV, et une 300CV à quatre roues motrices fin 2024. La première reprend la technologie E-Tech largement répandue au sein du constructeur. Elle associe le 3-cylindres 1,2 litre de 130 ch à deux moteurs électriques de 50 et 25 kW. Ce dernier, installé dans la boîte multimode sert au démarrage du moteur thermique. Une batterie de 22 kWh complète le système. Elle profite des phases de régénération pour se recharger à vitesse grand V et ainsi maximiser le roulage électrique en ville. La boîte est très fluide, aucun accoup, on accélère franchement et le Rafale se lance dans une montée en vitesse continue. Le freinage est à la hauteur des 200CV et est rassurant.

Les véhicules sont aujourd’hui tous très assistés puisque nous allons vers une automatisation assez certaine, et c’est là où les ingénieurs de Renault pensent aux plaisirs de ses conducteurs, un simple bouton, facilement accessible permet de débrayer les aides les plus contraignantes (gestion des distances, de la tenue de file,…) en un seul clic. Une brillante idée.Le plaisir de conduite comme mot d’ordre de ce Rafale, avec les quatre roues directrices de série sur la finition supérieure, ainsi que le système de direction de Renault, on enchaîne les virages comme un pilote même si l’un de se referme et nous surprend. De plus le système dispose de 13 positions de répartition des aides et de préréglages châssis, direction, amortissement,  réparties entre les modes Confort et Sport. On peut le laisser opérer automatiquement ou régler manuellement. À partir du niveau 7, on profite d’une voiture de plus en plus directe et réactive, et ainsi appréhender la route à son envie. La consommation reste parfaitement maîtrisée, nous avons constaté une moyenne de 6,6 l/100 km, malgré un test varié en dynamique.


Pour conclure sur le Rafale. Le look du Rafale de Renault nous a clairement séduit. Son habitacle et les technologies à disposition nous ont plu et offert une expérience de conduite plus qu’agréable. On descend de véhicule en ayant envie d’y retourner comme si les centaines de kilomètres n’avaient pas été effectuées. Et ça parce que, entre autres, le Rafale a su optimiser les technologies de ses prédécesseurs. C’est un peu le petit dernier, le petit frère tempétueux. On a hâte de tester le 300 CV et de vous en parler.

Prix: À partir de 45.000€
Fiche technique :
– Moteurs: 3-cyl. essence turbo 1,2 l + 2 moteurs électriques- Puissance: 130 ch (200 ch cumulés)- Couple: 205 Nm- Transmission: Traction, boîte auto. multimode- Dimensions (L/l/h): 4 710 x 1 866 x 1 613 mm- Coffre: 627 litres- Poids: 1 660 kilos- Performances (0-100 km/h): 8,9 secondes- Vitesse: 180 km/h- Consommation Mixte UE: 4,7 l/100 km- Émissions CO2: 105 g/km


Article écrit par Alexis Dumétier – Photos et vidéos Eric Sissung.

Drone : Alexis Dumétier et Julien Di Luigi

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La Rivelia pour découvrir le café en grain

Je teste régulièrement des cafés pour BLAKE. Je vous parle également depuis quelque temps sur BLAKE de cafés de spécialités. Je dois le dire, le sujet café est devenu une vraie passion. Seulement voilà, quand on veut essayer différents cafés coup sur coup, avec sa machine, ou tout simplement changer de goût de café entre celui du matin et celui de 16h, c’est souvent compliqué. Il faut vider tout son bac, remettre les grains dans le sac, … ou alors il faut avoir un broyeur déporté et c’est un coût supplémentaire et aussi une place supplémentaire sur le plan de travail. Stop ! De’longhi a sorti la solution aux passionnés de cafés en grain, qui comme moi aiment explorer l’univers grandissant des torréfacteurs et des cafés de spécialités, la Rivelia.

La Rivelia est une machine très automatisée, vendue avec deux bacs à grain pour pouvoir changer de café au gré des envies. Et puis, en prime, De’longhi a choisi Brad Pitt comme égérie de la campagne pub de cette machine. Il ne viendra pas l’installer chez vous, mais c’est toujours agréable à voir.


Restons sérieux. Comme pour tout notre électroménager, on aime aussi que la machine à café soit un bel objet. Et pour cela, la Rivelia fait mouche avec son design sobre, aux plastiques élégants et brillants, proposés dans une gamme de couleurs douces : gris galet, blanc arctique, vert jade, beige sable et évidemment noir. Personnellement j’ai un petit faible pour le vert jade.

La Rivelia est une machine compacte, tout en longueur, qui permet de l’insérer dans à peu près toutes les cuisines, même parisienne. Sa finition plastique est de bonne facture, notamment le plastique effet sablé des bacs à café, que l’on sent solide, mais surtout qui est équipé d’un filtre anti UV pour ne pas abîmer les grains de café. Il y a aussi de l’inox pour les buses et le plateau repose tasse. Sur le dessus de la machine se trouve un grand écran tactile qui permet de contrôler la machine, simple, très lumineux, en couleur et intuitif.


La Rivelia est une machine automatisée, simple et complète, qui propose 16 recettes (8 de café, 8 de boissons au lait). Parmi elles, les classiques Expresso lungo, Expresso classique, café long, l’Americano, etc… et les plus en vogue aussi : Latte Macchiato, Cappuccino, Caffe latte, flat white, etc… Vous trouverez forcement la recette qu’il vous faut. Pour chacune de ces recettes, vous pouvez modifier la longueur en tasse sur 4 niveaux (S, M, L, XL) et l’intensité sur 4 niveaux également. Ces réglages peuvent être enregistrés et attribués à un profil (jusqu’à 4). On peut également choisir d’utiliser du café moulu ou profiter d’un extra-shot (comprenez une dose expresso en plus) sur sa boisson. Pour tout ce qui est lactée, on peut choisir la quantité de lait que l’on souhaite consommer. Pour aller encore plus loin dans la personnalisation des recettes, il est aussi possible de sélectionner la température de la boisson depuis les paramètres de la machine.

La multiplicité des cafés et des saveurs proposés sont autant de joies gustatives que de difficultés. C’est bien cela qui complique « l’approche café ». Selon les provenances, les types de cafés, de torréfactions, il faut toujours passer du temps à régler sa machine, essayer de faire 2, 3 expressos, avant de trouver les bons réglages. Et c’est en cela que réside le grand plus de cette Rivelia, c’est qu’elle est conçue pour nous accompagner dans l’exploration et la découverte du café en grain. C’est une véritable ambassadrice du café de spécialité. Pour cela, cette machine compte sur toutes les technologies De’longhi, dont le Bean Adapt, qui permet notamment de régler automatiquement le moulin et les paramètres d’extraction selon le type de café choisi, tout cela via l’interface de l’écran tactile. On donne à l’appareil plusieurs informations : la typicité du café (100 % arabica ou arabica, ou un mélange / blend) ainsi que le degré de torréfaction du grain de café sur 4 niveaux (plus le grain de café est clair moins il est torréfié donc 1, plus il est marron, noir….a éviter….et ce sera 4), en fonction de ces informations, la Rivelia va définir automatiquement la finesse du broyage, l’intensité de l’arôme, la température d’extraction ainsi que la quantité d’eau en tasse afin d’obtenir une extraction optimale.  Ces réglages sont modifiables à volonté. Je sais ce que vous allez me dire : et le reste de grains qui se trouve dans le moulin….De’longhi y a aussi pensé et pour traiter les quelques grammes de café restant nous avons deux solutions : prendre un dernier café et purger la machine, ou mélanger les cafés des deux bacs. 


La Rivelia est une machine pour tous et pour toute la journée, elle propose une trappe pour café moulu, mais surtout une nouvelle fonctionnalité qui permet d’adapter les recettes au fil de la journée en mémorisant votre routine café avec trois paramètres adaptables : matin, midi, et plus tard. Ultra pratique, cette fonction offre en un clic d’ajuster tous les paramètres pour vous offrir le café qui convient à votre moment de la journée.


J’ai été séduit par cette machine qui répond à un ensemble de besoin, simplicité, rapidité, accessibilité, automatisation et possibilité de changer facilement de café. C’est LE bon compromis entre la machine full auto et la barista plus exigeante. Une manière de ce mettre à l’univers du café en grain avec facilité.

De’Longhi nous a proposé pour la fête des pères de vous faire gagner une Rivelia, on a dit OUI ! Demain, samedi 1er juin, connectez vous au compte instagram de BLAKE mag pour tous les détails.

https://www.instagram.com/blake_mag/?hl=fr


Je ne peux pas me retenir de vous parler de mes dernières trouvailles en matière de cafés, et comment faire autrement après vous avoir présenté de quoi les essayer tous facilement. Des grandes maisons de torréfactions et de cafés mais aussi des plus petits torréfacteurs mais tout aussi pointus.

Pour le plus consensuel et pour ceux qui veulent un café type italien, avec une forte torréfaction Segafredo sort Espresso.


Il y a un indicateur fort en France pour le café de spécialité, les marques que l’on retrouve en grande distribution se mettent à proposer des cafés de spécialité, encore un peu trop torréfié à mon goût mais la démarche est remarquable, comme Méo, avec une nouvelle gamme Silvae 100% arabica, café issu notamment de la ferme de Finca Mone Cristo au Honduras, cultivé en agroforesterie, note de chocolat et noisette, parfait pour ceux qui aime le café rond et réconfortant. 


Je poursuis avec mon préféré du moment en daily, le Moka, Bunna Bet, d’Ethiopie, de l’Arbre à café, qui offre des notes de thé noir, de sucre brun, une fin de bouche bien ronde un oeu chocolat et miel. 

Maison LaGrange qui fait un café du Honduras, Pueblo Magico, des notes de cacao, de caramel et une pointe fraîche acidulée de pêche.

Terres de café, avec un Bourbon rouge, Finca Himalaya, du Salvador, aux parfums de chocolat, abricot sec et sirop d’érable.


Pour partir dans le plus extravagant, on va chez KB, torréfacteur parisien, avec Aroma Nativo, de Colombie, une double fermentation Honey, d’une variété Pink Bourbon, normalement préféré pour le slow coffee, mais en expresso c’est vraiment chouette aussi, des notes étonnantes de fraises maras de bois très franches, et de la rondeur aussi pour soutenir. Un ovni à découvrir.

Article écrit par Alexis Dumétier

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Restaurant Accents – deux chefs pour une étoile

Accents est un restaurant discret à Paris dans le quartier de la Bourse. Sa devanture, noire, discrète, intrigue. Quand on pousse la porte, une nuée de grues en origami est comme une deuxième entrée qui nous invite à pénétrer dans l’univers gastronomique du couple Ayumi et Romain. Ayumi Sugiyama est Cheffe Pâtissière et propriétaire d’Accents, Romain Mahi, lui, est Chef de cuisine et également propriétaire d’Accents. Ce couple, à la ville comme en cuisine, propose un voyage culinaire très personnel. 

Dans cette salle qui depuis l’entrée s’ouvre en longueur et en largeur, on découvre des tables, grandes, en bois brut, bien espacées pour laisser aux convives la bulle nécessaire à ce que chacune des tablées profite de son moment, sans se déranger les uns les autres. Les tons qui habillent la pièce sont doux. La lumière est présente mais délicate. La décoration est épurée : des branches aux murs, quelques photos, seule la porte de la cuisine en céramique brille, comme une porte aux trésors. Le fond musical est discret et ce soir-là, il distillait une  pop japonaise des années 80 que je ne pouvais qu’adorer. Le spectacle sera donc bien sur la table et dans les assiettes. Chez Accents ce qui se dégage surtout et dès les premiers instants,  c’est un sentiment d’apaisement et de bien être, de douceur même. 

©FlorianDomergue

Le menu proposé, chez Accents, est sous forme d’une carte blanche donnée aux deux chefs. Ils nous invitent à nous laisser entraîner dans leur univers. Seule demande de début de repas : avons-nous des allergies. Puis la valse des plats commence. Chaque temps de ce menu est composé d’un ensemble d’assiettes , créées par le couple Ayumi et Romain. Une vaisselle comme des nuages de couleurs qui viennent porter les jeux de textures, les équilibres de saveurs et de températures jusqu’à nos mains et nos papilles curieuses. 

Tout de suite le visuel frappe par sa précision, son élégance, sans pour autant chercher la démonstration. Puis en bouche, c’est pointu : les saveurs sont marquées, étagées, riches. Chaque bouchée, chaque plat sont équilibrés entre saveurs sucrées, salées, acidulées, amères et umami,…il en va de même sur les jeux de textures : croquants, coulants, fondants, denses, légers. On sent que la cuisine s’amuse, sur les températures également. Ces tableaux sont parfois saupoudrés de touche Kawaii (mignonne en japonais) comme cette tête d’ourson boudin / banane, ou encore le beurre moulé en ours qui porte un cœur, fumé au bois de cerisier.

Difficile d’évoquer précisément la carte puisqu’elle change selon les arrivages quotidiens, je n’ai pas envie de créer des frustrations. Mais je peux tout de même vous parler de délicats mariages comme l’aubergine fumée et comté, l’asperge en émulsion et son craquelin croquant, salicorne, tapioca, cresson, pomme et noisette comme un risotto ingénieux et goûtu.

Allez, je ne résiste pas à vous parler de ce plat de pigeon et morilles à la cuisson si juste, sauce mole et émulsion de vin jaune. Une explosion de saveurs tranchées. Cette pérégrination culinaire nous amène avec douceur vers les desserts. Un pré-dessert mêlant ail, chocolat et olive, à une glace au yaourt, tout en subtilité et en fraîcheur. Ce soir-là, c’est le dessert phare de Ayumi, la bulle sucrée, qui selon l’envie de la Cheffe et la saison se voit emplie de saveurs variées. C’est une double coque sphérique qui renferme des jeux de saveurs et de textures, et que l’on se plaît à exploser, comme une bulle de savon pour aller y chercher, au plus profond, l’ensemble des goûts. Ce soir-là c’était poire, aneth, fruit de la passion et lait réduit, très très frais pour cette fin de repas et peu sucré, mais tout en saveurs fruitées.

Un repas homogène, d’une grande cohérence et en même temps surprenant, très équilibré sur tous les points, sans masquer les saveurs. On sait ce que l’on mange et c’est très bon.

La cohérence comme un marqueur fort de leur cuisine d’Accents, jusqu’au café. Il est choisi chez Coutume, un torréfacteur parisien, pour s’accorder avec le repas du moment. Ce café s’accompagne de mignardises japonaises, dont un sponge cake très fluffy et aérien.

La carte des vins est bien faite avec des bulles de couleurs pour parler des saveurs des vins. C’est original et malin. On comprend tout de suite ce que l’on peut attendre de telle ou telle bouteille. Mais Léa Salomon, la Cheffe sommelière d’Accent, vous accompagne avec délicatesse dans ce bouquet organoleptique. Allant d’un pétillant naturel à un Minervois, en passant par un saké, ou encore un fraise martini subtil et frais.

J’ai rarement vécu une expérience culinaire aussi complète, aussi riche et en même temps pleine de sobriété et d’élégance. Dans la cuisine de Ayumi et Romain rien n’est gratuit, rien n’est ostentatoire. Dès l’instant où l’on passe la porte d’Accents on entre chez eux et durant le temps du repas, ils nous emmènent dans leur univers gastronomique et on se laisse prendre par la main par ce duo si bienveillant. Un voyage culinaire à ne  pas louper, à vivre et revivre à chaque saison.

Interview de Ayumi Sugiyama propriétaire et Chef Pâtissière et Romain Mahi Chef de cuisine, du restaurant Accents. 

Comment en êtes-vous venus à la cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

Quand j’avais 5 ans, je savais que je voulais être pâtissière ou boulangère. 

J’aimais créer des choses avec mes mains. Arrivée au Lycée j’ai fait un stage dans une boulangerie au Japon, dans une authentique boulangerie japonaise, j’ai découvert alors l’aspect professionnel de ce métier. Ce que j’ai adoré c’est voir le sourire des gens qui viennent acheter des gâteaux, car souvent les gâteaux ce sont des choses qu’on achète pour les autres, pour des fêtes. Cette joie que cela procure, c’est cela qui m’a beaucoup plu. J’ai alors décidé d’étudier la pâtisserie.

Romain Mahi:

J’adorais manger, et chez moi on n’avait pas la culture de la grande cuisine, mais moi j’avais envie d’explorer cet univers. J’ai donc décidé d’aller vers des études culinaires.

Quel est votre parcours d’apprentissage ?

Ayumi Sugiyama :

J’ai fait l’école la plus connue de Tokyo : Tsuji. J’ai voulu ensuite travailler à Tokyo mais toutes mes demandes ont été refusées sur Tokyo, car j’étais une fille. C’est dingue ! Parfois le chef ne se déplaçait même pas pour me recevoir. C’était il y a 23 ans, aujourd’ hui cela  a changé. J’ai donc décidé d’aller dans ma ville natale, à la campagne, dans une petite pâtisserie. Tout y était traditionnel : le four, la balance avec les poids, et du coup j’ai appris les bases de la pâtisserie, à l’ancienne avec eux, durant deux ans.

Puis à mes 21 ans, j’ai décidé d’aller en France, à Paris. J’ai travaillé dans une pâtisserie du XXème arrondissement, Sucre et Cacao, et dans le Marais chez Pommier. Un jour, j’ai rencontré une japonaise qui était pâtissière chez Stella Maris, un étoilé, et qui m’y a fait rentrer. J’ai alors découvert que dans un restaurant avec le changement des menus, la capacité de création était beaucoup plus importante que dans une boutique, cela m’a beaucoup plu. Mon caractère est un peu “aléatoire” (rire), j’ai beaucoup d’imagination et j’ai besoin de l’exprimer.

Pour la suite, je suis allée à la Truffière durant 5 ans. Ensuite, je suis allée à Pau, puis je suis revenue  sur Paris à la Truffière pendant 7 ans. 

Romain Mahi :

J’ai décidé de faire Ferrandi, en 4 ans à l’époque. Puis j’ai travaillé un peu partout dans le monde: Pérou, Mexique, Japon, au Mandarin Oriental,… et à La Truffiere à la fin.

Quel est le lieu qui vous a le plus marqué ?

Ayumi Sugiyama :

La Truffière. Mon poste de pâtissière était en pleine cuisine, entouré des points chauds, des entrées, des sauces. Je voyais les cuisiniers travailler les épices, les légumes, tous ces produits qu’il n’y a pas au Japon. J’ai beaucoup appris. C’était très stimulant pour mon propre travail. C’est là bas que j’ai rencontré Romain (rire).

Romain Mahi :

Le restaurant Maison Blanche fut une très belle école d’apprentissage. Le banqueting, les cocktails, …, il y avait beaucoup à apprendre. J’ai appris de tous les chefs que j’ai croisés, je garde de bons contacts avec tous. Ils m’ont tous appris, mais je tiens à avoir MA cuisine. J’ai toujours eu peur qu’on me dise que j’étais le petit de Gagnaire, de Marx,… je tiens à mon identité.

Comment est né Accents ?

Ayumi Sugiyama :

Un jour, un couple japonais est venu déjeuner à la Truffière. Ils ont adoré les desserts. Le chef de salle leur a dit que la pâtissière était japonaise, ils ont donc voulu me rencontrer. Et de là ils m’ont proposé de me soutenir dans l’ouverture d’un lieu à moi. Ils m’ont proposé de faire une pâtisserie, mais pour moi il fallait faire un restaurant (rire). J’ai proposé à Romain de me suivre dans l’aventure et on a créé Accents.

En 2016 nous créons, avec Romain, Accents, et en 2018 nous avons eu une étoile. C’est fou.

Nous avons commencé avec un menu, mais il y avait beaucoup de gaspillage et je n’aimais pas ça. Pour moi il faut tout utiliser. On a réfléchi avec Romain, et c’est comme ça que l’on a décidé de proposer le menu carte blanche. De plus, cela permet de créer de la surprise. Pour moi le restaurant c’est ça, de la découverte. Si c’est pour manger la même chose qu’à la maison, cela ne sert à rien. 

Romain Mahi :

C’est Ayumi qui a créé le restaurant, la décoration c’est elle. Ce qui m’intéressait dans la création de ce restaurant c’était le côté éphémère, être sur l’instant, la page blanche côté cuisine. Ayumi a donné libre cours à ma créativité, elle voulait que les clients soient contents. C’était la seule directive.

Accent c’est vous et Romain de A à Z, vous créez tout ici ?

Ayumi Sugiyama :

La décoration ici c’est moi, les assiettes ont les crées ensemble avec Romain à la maison.

On utilise tout, même les coquilles de crustacés on les réutilise pour l’émaillage des céramiques. Le pain c’est nous qui le faisons aussi. En ce moment j’utilise les queues de fraises pour faire du levain, quand ce sera les poires j’utiliserai la peau des poires. On ne gâche rien (rire).

Romain Mahi :

C’est Ayumi ce restaurant, je m’occupe essentiellement de la cuisine, même si j’aime aussi créer de la céramique pour notre service.

Cette carte blanche, comment la pensez-vous ?

Ayumi Sugiyama :

On aime beaucoup Barcelone, les tapas, l’influence japonaise aussi est là avec l’accumulation de petits plats, de petites portions. Notre menu est donc une succession de petits plats à découvrir, pour explorer un maximum de saveurs. Les saveurs pour moi c’est fondamental.

Le salé c’est Romain, le sucré c’est moi. On se parle pas tant que ça, je sais ce qu’il y a dans sa tête (rire). 

Je n’aime pas le “trop de sucre”, c’est très important pour moi les saveurs, je veux que les gens aillent jusqu’au bout du repas. Les gens doivent savoir ce qu’ils mangent, d’où le choix du nom du restaurant : Accent. Quand les gens parlent, on sait d’où ils viennent avec l’accent. Pour moi c’est pareil avec les saveurs, je veux que le client sache ce qu’il mange. On a à coeur de faire des jeux de textures, d’équilibre de saveurs et de températures. 

Romain Mahi :

Au début, on mettait 1h, 1h30 à réfléchir au menu. C’est assez naturel maintenant.  Aujourd’hui c’est très “sur l’instant”, parfois cela change en plein service. C’est pour cela que sur le menu il n’y a noté que quelques éléments du plat, mais on laisse de la marge à la créativité, à l’envie du moment et aux arrivages des produits du jour. On suit ce que la saison et les producteurs nous apportent quotidiennement.

Aujourd’hui, c’est beaucoup à l’intuition, ce qui est évidemment lié à notre expérience.

Qu’est ce que vous aimez le plus travailler en cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

C’est plus une technique : l’espuma (mousse, écume), on peut s’amuser beaucoup avec ça et différentes techniques….sous vide…congélation…J’adore ça (rire).

Romain Mahi :

J’aime beaucoup le gibier, mais c’est très saisonnier. Mais je fonctionne par période. Parfois, j’ai très envie de légumes, ou alors de salinité, de poissons…Cela peut être sur 2-3 jours ou quelques semaines…ce sont des périodes, liées aussi aux saisons, on aime changer, il n’y a pas de produit fétiche. J’utilise peu/pas de beurre. Je veux des choses légères. Pas que je n’aime pas le beurre, cela se fait ainsi. 

Quel est l’avenir pour Accent ?

Ayumi Sugiyama :

Vas y Romain, je te laisse dire. 

Romain Mahi :

J’ai l’envie de toujours monter en qualité, en technique, dans les goûts, les saveurs. Pas mettre quelque chose d’ostentatoire sur table, servir des plats forts, sans que le client ne sente tout le travail fait en cuisine. J’aime l’idée d’être étoilé, cela remplit le restaurant, le Michelin c’est un référence dans le monde. Je ne veux pas stagner, monter en qualité chaque année, je ne dis pas non pour la 2ème étoile, mais je sais qu’on a encore du travail pour ça, il n’y a pas de date limite pour ça.

Ayumi Sugiyama :

Il faut aimer ce qu’on fait, ce métier est dur. Il faut garder la passion pour continuer.

Romain Mahi :

Ici, il y a de la musique en cuisine, l’ambiance est bonne. On cultive cette atmosphère, cette bienveillance.

Merci à Reiko, Ayumi, Romain, Léa et toute l’équipe d’Accents.

Article écrit par Alexis Dumétier

– L’école d’Ayumi : Tsuji – https://www.tsuji.ac.jp/en/

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ROAD TRIP TEST BMW & TRIUMPH

La team BLAKE est partie en road trip dans le Perche pour tester deux derniers trails de BMW avec le GS 1300 R et de Triumph avec le TIGER 1200, version 2024. Le temps était entre nuages, pluies et soleil donc on a pu éprouver les motos et les tenues touring Bering et Nolan, dans toutes les conditions. On vous en parle. 

LE TIGER 1200 de TRIUMPH – 2024

Si la position est haute et bien digne d’un hypertrail, on se sent immédiatement en confiance. Le Tiger 1200 de 2024, est souple, très intuitif et se laisse manier sans effort malgré son poids assez conséquent et plutôt haut placé, son poids ne se fait sentir finalement que lors des manœuvres à basse vitesse. Les suspensions gomment parfaitement les aspérités de la route, et les différents réglages rapidement accessibles en roulant dans l’ordinateur de bord offrent un feeling bien marqué. Le cadre est bien rigide et permet de lire la moto dès les premiers tour de roue, la rendant très saine. Le combo cadre assez rigide et suspension plus souple offre un compromis extrêmement agréable à rouler sur route ouverte.

Elle s’inscrit sur l’angle très facilement, est stable et confortable. Elle permet de se faire plaisir sans effort sur de longs périplse, caractéristique fortement pertinente vu le type de moto. Le freinage Brembo offre un très bon mordant et une puissance difficile à prendre en défaut, renforçant le sentiment de confiance et de sécurité à son guidon. On regrettera uniquement la sélection des vitesses moins franches que sur le GS, surtout le neutre. Mais le point de patinage est très lisible et offre un bon retour au levier, ce qui aide au manœuvre à basse vitesse. Le trois cylindres 1200 est terriblement efficace, et nous envoie même un  coup de pied au fesse arrivé à 6 7000 tr, un comportement moins linéaire que le moulin du GS. Il faut faire attention au compteur de vitesse car passé cette zone, le 3 pattes propulse l’embarcation avec vigueur, pouvant même surprendre au vu du comportement globalement doux de la moto. Le bruit du moteur, agréable en spectateur, est par contre peu flatteur à son bord, dommage pour un 3 pattes de 1200cc. Côté nouvelle technologie, l’ordinateur de bord, bien que long à démarrer, à un écran aux menus très ergonomique. Il est très facile de paramétrer sa monture. Seul le GPS, avec une simple flèche d’indication, ne nous a pas convaincu. S’il peut dépanner, nous allons vite opter pour un support smartphone pour ne pas louper notre road trip préparer avec soin en amont.

Le shifter pro est très doux, en même après 20 ans de moto, descendre les rapport sans débrayer est devenu naturel (il faut se servir du selecteur plus comme un bouton et non comme un « vrai  sélecteur ») le seul point noir de la boite était le neutre, très difficile à trouver, à l arrêt ou en roulant à basse vitesse, de la premier comme de la seconde…dommage car cela a été pour nous le seul vrai défaut ennuyant du Tiger. D’ailleurs pour respecter le bon fonctionnement de la boîte il faut embrayer pour le neutre, la première et la deuxième. En option sur notre modèle, le top case, cubique comme une flycase posée à l’ arrière de la moto, s’est avéré extrêmement utile et pratique. Étanche, de belle capacité, très simple à remplir grâce à sa forme simple et pratique à enlever.

LA GS 1300 R BMW de 2024

Notre GS 1300 R, 2024 d’essai, full option, est très massif et compact pour ce type de moto. Son design est moins caricatural qu’en photo et il ressemblerait presque à un gros roadster, ce qui n’a pas été pour nous déplaire. Son coloris Vert émeraude et or, associé aux jantes à rayon fait son effet. Les passants s’arrêtent régulièrement pour la regarder ou venir nous en parler, un très bon point pour alimenter l’orgueil du motard….Bien moins haute que le Tiger, on l’ enfourche avec aisance pour une moto de type trail (un très bon point pour les petites tailles ou les personnes peu souple…). Tout comme son aspect le laisse présumer, la moto est rigide, sèche sans être pour autant désagréable.

L’ embrayage est très souple mais le verrouillage des vitesses est franc (avec le bruit caractéristique des boîtes BMW), le neutre est facile à trouver contrairement à la Tiger. Le train avant est rigide, la mise sur l’angle est progressive et demande plus d’effort que sur la Tiger, mais la moto donne plus la sensation d’être sur un rail quand on est sur l’angle et sa stabilité est grandiose, quitte à rogner légèrement sur l’agilité, surtout face à l’anglaise. Les suspensions sont plus fermes également, le frein moteur plus violent et le shifter secoue à chaque passage comme un passage à la volé plus ou moins bien exécuté. Ce trail joue clairement le côté plus sport que ballade, et il donne envie d’attaquer pour tirer partie de cette orientation. En forçant le rythme, le flat twin fait des merveilles, toujours plein, linéaire, avec un bruit envoûtant d’un avion de la seconde guerre, c est un régal. En virage la moto est plus sous vireuse que la Tiger et il faut s’habituer au telelever : qui est le système BMW qui dissocie l’amortissement de la gestion de la fourche de direction qui offre des sensations d’amortissement et d’écrasement au freinage différent des motos qui ont une simple fourche à l’avant. La moto ne s’ enfonce pas de l’avant, seul l’ arrière oscille. Il est difficile au début de sentir l appuie sur ce train avant et on a l’impression de ne pas le charger assez et donc de ne pas « mordre la route ». Cela est clairement une question d’habitude, car aucun doute sur la tenue de l’engin, surtout en longue courbe rapide. L’ordinateur de bord regorge d’informations. La molette de sélection au guidon est un très bon concept, mais le petit stick du tiger était plus intuitif. Le régulateur adaptatif est très au point et les radars avant et arrière de la GS 1300 R de BMW, captent sans soucis la moto ou la voiture de devant.


Bien qu’appartenant à la même gamme de moto, les Trails, nos deux modèles voient clairement là route avec deux approches différentes, différence incarnée parfaitement par le maniement des 2 shifters. Sec sur la BMW, et doux sur la Triumph. Les deux engins sont diablement efficaces à rouler, non piégeux, puissant, et bardés d’électronique et d’assistances. Mais le GS est bien plus typée sport et donne envie d’attaquer avec son train avant rigide alors que la Tiger est plus douce, et même si elle n’est pas en reste en accélèration, la Triumph amène plus à enrouler les virages en souplesse.

Quoi qu’il en soit, ces deux motos sont excellentes est très abouties, durant notre périple du week-end de Pâques 2024 dans le Perche, venteux, pluvieux, frais, mais également avec de belles éclaircies et des routes sèches, sur petite départementale cabossées, partagées avec les agriculteurs comme sur autoroute, ces motos avalent les kilomètre avec facilité. A vous de choisir votre philosophie…

TENUES POUR AFFRONTER LA PLUIE EN MOTO

Durant notre trajet, nous avons été vêtu de textiles de chez Bering. Les modèles Antartica et Austral, les deux en gore tex, furent très pertinent pour la saison d’avril, et encore plus lors de notre week end. Grâce aux nouveaux tissus techniques mais aussi aux dernières technologies des protections, le blouson et le pantalon se sont fait totalement oubliés, le gain en poids est considérable, et change radicalement des cuirs “à l ancienne”. Du confort, de la chaleur, et pleins de petites attentions ergonomiques; la fermeture éclair principale aimantée pour aider à enclencher, la bavette de col amovible extrêmement efficace sur l’Antartica. Pour l’Austral celui de poche avant est très pratique. On retrouve les poches qui facilitent la vie des motards sur la route, dont une pour carte bleue / ticket de péage sur la manche gauche, et les doublures amovibles du pantalon comme du blouson. A part un airbag, c’est du matériel “toutes options” et elles sont aussi bien penser que sur des produits d’une grande marque française d’équipement de sports réputé sur le sujet. Sur du matériel de moto d’un certain prix cela fait plaisir et j’ai envie de dire : enfin !!! Merci à Bering pour cela.

Et autant dire ce qui est, en commençant notre périple un vendredi soir par 2h de ville/route/ autoroute de nuit par 7 degrés et sous une pluie battante…l’equipement à sauvé notre week-end et notre humeur. Nous sommes arrivés au sec, sans avoir froid ni chaud durant cette épreuve. Je ne reviens toujours pas du confort que j’ai pu ressentir dans ces vêtements, vu les éléments que nous affrontions. La gamme de nos textiles Bering essayé est dans la catégorie haut de gamme avec le tarif y correspondant,  mais quelle efficacité générale! Pour tout motard souhaitant être tranquille et ne pas avoir à regarder les radars de pluie toutes les 15min, ou disposer de 20 tenues différentes, je ne peux que recommander très fortement nos Bering Austral ou Antartica.
Les bottes Bering, Xroad de dernière génération, ont été également de précieux alliés pour affronter les éléments changeants de ce mois d’avril. En effet, malgré de fortes pluies, nos pieds sont restés au sec et au chaud. Les bottes offrent une bonne rigidité qui donne un sentiment de protection, tout en laissant une certaine souplesse lors de la marche. La semelle permet notamment des positions debout sur moto, tout en étant très confortable et stable.

DES CASQUES POUR LE ROAD TRIP


La panoplie était complétée par les casques modulaires en carbone, le Nolan X-1005 Ultra carbon. Le haut de gamme de chez Nolan pour tailler la route. A l’ installation d’un système intercom d’une autre marque, les emplacements réservés aux écouteurs ont bien acceuilli l’équipement, même s’il a fallu cacher dans les mousses, les câbles comme on a pu. La visière pinlock a bien fonctionné par notre météo changeante, évitant toute bué à l’interieur du casque. Et pour un modulaire, pas de trace d’eau à l’intérieur malgré certaines averses violentes. Facile à manipuler, assez léger pour un modulaire grâce au carbone. Le casque est stable et bien isolé phoniquement. La visière interne ajoute du poids ce qui est dommage et n’était pas si évident à manipuler pour la baisser (question d’ habitude aussi sans doute). Mais mentonnière ouverte,  elle permet de ne pas avoir trop de vent dans les yeux à vitesse intermédiaire ou entre 2 villages. Si de telles visières peuvent paraître superflues dans les intégraux classique, elle a une bonne utilité ici. Ces casques offrent également la possibilité de porter des lunettes de vue ou de soleil, on oublit pas le style. Le seul bémol si il doit y en avoir un, c’est le manque de mousse sur la sangle jugulaire, qui pourrait être plus large et un tout petit peu plus longue. Sur les 800 km effectués ces casques ont été de précieux atouts par leur modularité mais aussi par leur confection générale qui permet de voyager sereinement.

Un road trip moto nécessite de bien préparer le paquetage, et pour cela nous étions équipés des sacs thermo-moulé de Bering, les Oxley, qui permettent de transporter de quoi grignoter et boire sur la route, les chargeurs et batteries pour tourner, le drone, bref tout le matos tout en le gardant au sec. On a un truc pour les encas sur la route avec Adrien, les barres protéinées. Sur ce voyage on a découvert les barres de chez Koro, une marque vegan, mais surtout un allié de poids pour les voyages de ce type, c’est petit, donc prend peu de place dans le sac et cela apporte suffisamment d’énergie pour poursuivre la route entre deux arrêts. Pour s’hydrater et prendre un petit shoot de sucre nous avions les toutes dernières créations de Good Vie, une marque française qui fait des kombuchas aromatisés aux fruits, ce sont que des bons produits dedans et c’est véritablement désaltérant.

Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Vidéo réalisée par Alexis Dumétier et Adrien Barthou

Merci à BMW mottorad France, Triumph France, ainsi qu’à Bering et Nolan, mais aussi Superdry, Timberland eyewear, Adidas eyewear, Newman.

https://www.triumphmotorcycles.fr/bikes/adventure/tiger-1200
https://www.bmw-motorrad.fr/fr/modeles/adventure/r1300gs.html?gad_source=1&gclid=CjwKCAjwrIixBhBbEiwACEqDJbyo_6QLoHkZ4AqprR0iGVOllZw76lVwQqZXASoyd-x8lKBNI1_TCRoCjPgQAvD_BwE
https://bering-moto.com/fr_FR/products/austral-gore-tex-btv89-eu
https://nolan-helmets.com/fr_FR/products/x-1005-ultra-carbon-u15-eu
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pour fêter l’arrivée de 2024

Nous allons refermer la porte de cette année 2023 pour plonger dans 2024. Selon, ce sera une fête de tous les diables jusqu’à l’aube ou un bon repas entre amis. D’autres seront au bout du monde, perchés sur des sommets, face au soleil qui se lève sur de nouveaux espoirs pour l’année à venir. Ou encore, certains en famille, devant un bon feu de cheminée, se raconteront leur année et les projets à venir. Pour tous ces moments il peut y avoir de beaux élixirs à partager, et il y en a pour tous les goûts !

Rouge : 

Excellium Réserve, Merlot et cabernet sauvignon, pour ce vin puissant, aux notes de fruits noires bien mûres, sur une pointe de violette, grande longueur en bouche, soyeux en bouche. 


Domaine de Fontenelles, Renaissance, un Corbières dans toutes sa superbe, en épices : canelles, en fruits rouges et noirs bien mûrs : cassis, framboise, une pointe balsamique, sur un fond de tanin de bois marqué. Un vin rond et puissant.

Fleur de Clinet, Pomerol, 2020, second vin du château Clinet, un beau fruit rouge, cerise griotte,et prune, en bouche les des tanins sont fins, c’est ample et un finale sur une belle tension, fruits rouges et noirs avec une pointe de poivre.

Blanc :

Le Palajo, 2020, Chardonnay, un vin blanc subtil, sur la fleur de jasmin et d’oranger, en bouche zist de citron, fond iodé et une pointe boisé. élégance et tension, pour une très belle longueur. 

Le Clos de Caille, 2022, Le nez est délicat, sur des notes d’aubépine et d’agrumes. L’attaque en bouche est souple, sur des zestes d’agrumes avec de jolis amers salins.

Domaine Les souterrains, La Touraine, Sauvignon, 2022, au nez ce sont des notes de cassis, de pêche de vigne et de pomme granny smith. La bouche est aussi riche que le nez et la finale est ample mais tout en fraîcheur.

Des bulles :

Des bulles d’exception pour le passage à 2024 avec la maison Pol Roger et le nouveau millésime de leur cuvée 2015, Winston Churchill. La cuvée d’exception de cette maison. La bulle est très fine. Le nez est sur des notes de brioche toastée, mais aussi des arômes de fruits confits : coing, raisins secs, papaye et mangue. En bouche, le vin est ample, des arômes de fruits confits et de brioche beurrée, de miel d’acacia, une pointe noisette, et une très belle longueur.


Pierre Mignon, Clos des graviers, 2011, un grand champagne exclusif, 2000 bouteilles, Le nez est riche et élégant, sur des note d’amande fraîche, de fruits blancs et jaunes, d’agrumes, de poires, de fruits compotés avec des notes briochées, de miel d’acacia et de tabac blond.La bouche est gourmande et d’une belle ampleur, on y retrouve les notes du nez avec des pointes de noisette. La finale est fraîche, soulignée par une effervescence onctueuse et une grande longueur en bouche. Un vin de gastronomie pour accompagner tout un repas de fête.

Ogmius, rosée brut, 2019, Bouvet Ladubay, Le nez est sur des notes de petits fruitsrouges frais de fraises, cerises et framboises, mais aussi florales: iris, violette et une pointe de tilleul. En bouche on retrouve le fruit, sur des arômes de vanille, de brioche, avec une belle tension.


La légende de Louis Vallon, 2017, crémant de Bordeaux, des notes de fleurs d’acacias, de mandarine et citron, d’amande fraîche. En bouche on retrouve les zests d’agrumes, pointe miel d’acacia, crémeux. Les bulles sont fines.


Les spiritueux :

Rum Robo, Pure jus de canne, le style de Robo c’est le passage en fût de vins et distillats français. Ce ruhm est donc passé par un élevage en France : 24mois dans des barriques neuves ex-fûts de cognac et affiné en France 8 à 10mois, ex-fûts de vin blanc sec et licoreux, lui confèrent une palette subtile de saveurs. Des notes de tanins de bois fondus au nez comme en bouche, accompagné de notes de vanille et de fines épices, et de raisins secs.


Rhum J.M, Hors d’âge Millésime 2013, la célèbre maison de Martinique nous propose un millésimé d’exception, qui a passé 9 ans en fut de Bourbon. son âge va offrir un aspect rond et fondu à ce rhum, accentué par le passage en fut de bourbon qui va marquer des notes d’orange et ananas confits, de fève de Tonka et de chocolat noir avec une pointe de vanille, en bouche la vanille et la cannelle s’exprime sur un beau duo, boisé, toasté.

WOODFORD RESERVE – Master’s Collection 2023 Historic Barrel Entry – Une belle bouteille à offrir ou à déguster paisiblement pour passer l’année. Le nez puissant et riche : boisé, popcorn au caramel, et tarte tatin. La bouche s’ouvre sur des notes fruitées, pommes cuites avec pointe de cannelle, beurre de cacahuète et noisette grillée. 


Armagnac Ténarèze, Château de Pellehaut, 1990, brut de fût, Un nez frais, menthe poivrée avec de légères notes vanillées et de pommes cuites. En bouche du fait de son âge l’attaque est douce et fruitée, on retrouve la pomme tatin avec pointe de cannelle mais aussi des notes d’amandes grillées, de raisins et d’abricots secs. Un fond boisé délicat et présent mais on reste sur le fruit.

Pour les amourex de cigare comme moi, pourquoi pas déguster un bon porto, Taylor’s, very old 1968, richesse, finesse, et complexité. Nez de noisette, de caramel, de figues, de raisins secs, d’épices d’anis étoilé et de crème brûlée. Enrobe le palais et le passage en bouche très riche avec un équilibre étonnant entre acidité et douceur, une solide tension et une très longue finale de chocolat au lait et de raisin de Corinthe fondu.





Bières :
La petite mousse
propose une sélection de bières superbes pour les amateurs et ceux qui veulent découvrir. Ils ont notamment les belles bières de chez Piggy, La débauche ou encore Crazy Hops, qui sont des brasseries que l’on aime particulièrement. La petite mousse propose une boxe abonnement qui vous permettra de déguster régulièrement de nouveaux brassins au fur et à mesure des créations des brasseries françaises et européennes.
https://unepetitemousse.fr/

Sélection faite par Alexis Dumétier

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Vins, champagnes et autres boissons de Noël 2023

Noël est presque là, dans 2 jours, tout près de nous. On s’affaire aux derniers cadeaux, aux concertations autour des idées de menus : du saumon, du caviar ou des œufs de limpes  pour l’entrée…Et puis non, de toute façon il y aura déjà trop à l’apéritif, avec les roulés aux pestos, et blinis au tarama,…Pour le plat on fait une dinde aux marrons ou de l’autruche braisée façon Wellington ? Et les desserts… LE dessert ! LA bûche… ou non, pas du tout, pas de bûche, pas encore, pas cette année… et puis si finalement, c’est la tradition et la tradition à cela de bon que au final elle pousse la création, pour surprendre en faisant et défaisant les codes. Ok. Le menu est prêt. Mais il reste une question de taille : de l’apéritif au dessert, qu’allons nous boire pour accompagner ces festivités. Voici quelques idées pour vous :


Les cocktails pour bien commencer :On a toujours envie de faire bon effet, de surprendre, d’innover, mais y a tellement de choses à préparer pour ce rveillon ou le dejeuner du lendemain, le 25…on à deux super solutions pour vous de premix, comprenez des bouteilles de cocktails, tout fait, pret à boire, par des barmann, que dis je des mixologues amoureux des elixirs :


Il y a la team de MXO cocktails qui vous propose une belle variété de cocktails à la mode avec des twists originaux : Pornstar Martini, basilic & Darjeeling, Negroni, Romarin & Poivre de Timuut, Cosmopolitan Hibiscus & red Pepper.


Dans la sélection cadeaux de Noël de cette année on vous parlait du Vieux carré et de leur talent de créateur de cocktails. La team du Vieux carré propose également des prémix dans de très jolie bouteille sur place ou à partager chez vous avec vos amis : Du vintage au programme avec des cocktails tels que Vieux Carré, Old Fashioned, Negroni, Sazerac, Manhattan et bien d’autres.


Pour commander :
https://www.vieuxcarre.fr/boutique

Les Blancs :

Mâcon-Pénonne, Cave de Lugny, un 100% Chardonnay, sur des notes de mirabelle et de pêche, fruits frais, belle tension équilibré, sur une finale délicatement miellé.

Patrick Baudouin, Le Cronillard, Anjou, 2020, Du chenin !!! On adore ça ! Et surtout quand ils sont aussi bien traités, élevés sur des schistes, il y a un mélange de fruits secs, amende, et d’agrumes délicat, zist de citron doux, de sucrosité miélée, délicate, qui pointe et une tension bien minérale, un vin extraordinaire, à mettre sur les tables des fêtes.

Château Pajzos, Tokaji, 2017, La Hongrie à cette appellation « Tokaji » qui est à découvrir ou redécouvrir. Des vins or, aux notes sucrées, vin de dessert ou pour accompagner un foie gras pour ceux qui aime la sucrosité sur le salé. Une belle expérience sur du chocolat. 


Les rouges :

Climat N3, de Lionel Gosseaume, un vin, une couleur profonde noir/rouge, des notes de fruits des bois noir et rouge eux aussi, avec une pointe de violette. Son terroir silex lui apporte une belle structure minérale et de tension. 


Baron de Brane, Margaux, 2021, Second vin du château, typique des Margaux, puissant, beau tanin, fruité rouge, belle longueur, élégance des grands bordeaux, boisé, jeune bien sûr mais qui goûte déjà, belle garde en perspective.


Le zouave, Crozes-Hermitage, 2021, Jean Esprit : Vin riche et profond d’une grande complexité aromatique avec de la finesse. Notes de petits fruits rouges, de zan, d’épices et de cacao.


Les bulles :

Boizel, blanc de blancs, Très beau champagne de famille, note fleur blanche de Chouilly, la minéralité strucutrante du Mesnil-sur-Oger, la puissance de la tension d’Avize et l’élégant fruité jaune de Vertus. Des cépages d’exception pour un vin d’une ampleur et d’une longueur remarquable. Une très belle expression de Chardonnay dans toutes sa palette des grands crus.


Mandois 2018, blanc de blancs,  une cuvée subtile, au nez des arômes de citron meringué, d’ananas, d’abricots et de pêches. L’attaque en bouche est souple avec une belle minéralité issue des sous-sols crayeux, avec un final crémeux sur une pointe de vanille. 


Domaine Carrel & Senger, Altitude 1161 blanc, pour complétement changer un vin effervescent de Savoie, sur des notes citronnés, frais et gourmand. 

Les rhums :

Trois rivières propose pour son Rhum vieux agricole 12ans d’âge, un coffret exceptionnel fait par un artisan moriquinier : il est signé Atelier Po! encore vif et puissant, il est élégant avec un goût de canne à sucre bien présent et un fond de raisins de corinthe et de fruits exotiques comme la passion fraîche, sur un final légèrement boisé. Finish en fut de bourbon. Un beau et bon cadeau.


Barcelo Imperial, Ron Dominican, de tradition espagnole, élaboré à Saint Domingue en République Dominicaine. Le rhum Barcelo Imperial est issu d’un assemblage de rhums âgés de 4 à 11 ans. Des notes de caramel et de vanille intense.

Rhum J.M, La Dame Jeanne N2, assemblage de vieux millésime 2000, 2001, 2013 et 2014, ayant bénéficié d’un vieillissement de 8 à 22 ans, et embouteillé brut de fût. Attention pépite, notes de vanille au nez, puissant et équilibré, en bouche on est sur le réglisse eles notes de fruits compotés. Très belle longueur sur des pointes fumées.

Les whiskeys :

Tokinoka Black, sake cask Finish, la distillerie White Oak offre ici un joli blend, Au nez ce sont des notes de mangue et papaye, avec des arômes toastés et une pointe de vanille.
En bouche on va retrouver les fruits exotiques et la vanille. puis l’orange, mandarine. Finale épicée : poivre et gingembre et quelques notes boisées. Frais, il ouvre le palais.


Soligny, Aube, le 1er single malte de cette maison prometteuse,
au nez c’est très net des notes de céréales, de châtaigne, de thé noir et de cuir chaud, de réglisse aussi et de paille à peine fumée. Bien sec en bouche.

Et pour finir, un bon café :

Pour bien finir un repas il faut un bon café. L’Arbre à café vient de faire les premières récoltes de ses plantations, sur les terres de sa ferme Finca Mariposa (35 ha de café en biodynamie et en agroforesterie), au Pérou. Il existe 7 déclinaisons de café pour cette ferme. Nous avons eu un petit faible pour le Mariposa Reina, qui est parfait pour faire des espresso machine. Les nots sont douces et fruité, avec une belle onctuosité en tasse, presque beurre noisette, sur des notes de fruits jaunes très délicatement acidulé comme la mirabelle.

Sélection faite par Alexis Dumétier

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ArchivesLifestyleMagazine

Selection cadeaux de Noël 2023

À l’approche de la saison festive, offrir un cadeau à chacun devient une véritable quête, une recherche du geste qui dépassera le simple acte d’échange pour devenir une expression palpable de l’affection que l’on porte à nos proches. Choisir le cadeau parfait devient une exploration délicate, une immersion dans les goûts, les passions et les rêves de ceux que nous chérissons.

Le plaisir d’offrir à Noël ne se limite pas à la surprise dévoilée sous le sapin, mais s’étend à la précieuse anticipation de voir s’illuminer les yeux de l’être cher à la réception de ce présent attentionné. À travers cet élan généreux et réfléchi, Noël devient un ballet enchanté où chaque cadeau devient une note mélodieuse dans la symphonie du partage, de la joie et de la bienveillance.

Un peu de Mode pour commencer cette sélection d’idées cadeaux :

Un foulard de soie de la marque Co-Lab369 disponible en exclusivité au MAD – Musée des Arts Décoratifs.

Pour se protéger du froid et de la pluie, cette capuche bleue de chez KAPUSH

Pour une tenue plus chic et élégante, un magnifique chapeau de chez Anthony Peto.

Un bonnet en matière recyclée de chez Archiduchesse pour affronter le froid.

Une écharpe en polaire présentant un joli dégradé de couleurs hivernale chez JULES.

Un caban de marin bleu marine de chez Royal Mer.

Une paire de bottine de chez JM WESTON disponible à La Samaritaine.

En sortant du bain ou de la douche, ou juste pour rester à la maison, un peignoir de la marque Anne de Solenne.

Toujours dans un esprit cocooning, une paire de chaussons made in France de chez Rondinaud.

Quelques accessoires :

Un sac à dos en cuir de chez IL BISONTE

Un carnet de notes à glisser dedans de chez QUO VADIS

et un sac pour le sport ou le week-end de chez VILBREQUIN

Et pourquoi pas des bijoux sous le sapin ?

De la maison NATAN, des boucles d’oreilles plaqué or.

Un sautoir de la RMN en métal doré inspiré par le portrait de Jeune femme, dit aussi Antea
Francesco Mazzola, dit Parmesan (1503-1540). En vente au Musée du Louvre.

Un bracelet en plaqué or serti d’un diamant taille brillant de chez La Garçonne Diamant.

Pour les amoureux des livres :

Carmen Ricci : Le mystère révélé
La dernière création d’un couple d’auteurs, Johanna Dijkstra Directrice d’un magazine de mode, photographe, créatrice de mode, autrice compositrice de musique, et Pierrick Guillaume Commandant police à la Police judiciaire. Il est chef d’une section d’enquêteurs spécialisés dans les meurtres et les tentatives d’homicide. Ils font naître un roman policier atypique et entraînant, où l’héroïne Carmen Ricci, franco-italienne, capitiane de la PJ parisienne, est aussi féminine qu’aventureuse. Elle est un savant mélange de nos deux auteurs. Ce livre est né d’une écriture à 4 mains, dans un jeu de ping pong entre Johanna et Pierrick, ce qui confère à ce roman une profondeur sur l’enquête exceptionnelle et une ambiance parisienne et vénitienne riche, e foisonnante de détails. 

Une sélection de livre de recettes pour les gourmandes et passionnés de cuisine :
Je commence par Zakuro, le livre de Go Sato et Atsuko Sakamoto, propriétaire du restaurant éponyme, près de l’Opéra Garnier. Cette mère et son fils nous partagent leurs recettes familiales et réconfortantes, pour des plats japonais authentiques. 48 recettes au fil des saisons, abordable par tous, avec des petits tips bien pratiques pour chacune d’entre elles.


On reste dans les histoires de famille avec Mantchouk : les recettes arméniennes, de la famille Petrossian. On change de coin du monde, mais on garde cet esprit de recettes chaleureuses, traditionnels, transmises de générations en générations. Des recettes arméniennes et russes mêlées de saveurs de la méditerranée. On aime partager ces livres qui nous rapprochent de leurs auteurs et qui nous donnent l’impression de réaliser les recettes d’une lointaine grand-mère.


En matière de culture culinaire le France n’est pas en reste, et La bonne cuisine française, regroupe 130 recettes incontournables de la cuisine des 4 coins de l’hexagone et d’outre mer.Entrée, plat, dessert, beaucoup des classiques y sont détaillés. Organisés par région, ce livre permet aussi de voyager dans les multiples saveurs qu’offrent nos 13 régions et leurs diversités de terroir et de culture. 


Recette de la nature : Les saisons, le respect de la nature, revenir aux basiques en s’intégrant aux rythmes de la Terre. La cuisine d’aujourd’hui n’y est pas étrangère, et ce livre explore ce retour aux sources en proposant au-delà des 30 recettes, des reportages pour nous faire découvrir les différents biotopes avec les pêcheurs, les chasseurs et les cueilleurs qui respectent les écosystèmes  et font tout pour les préserver. Une manière d’aborder la cuisine en partant d’une meilleure compréhension des produits.  


Christophe Adam, meilleur pâtissier 2014 Pudlo, créateur de L’Eclair de Génie, propose un livre pour explorer son univers créatif : 80 recettes de viennoiserie en passant par les gâteaux, les pâtisseries, et les boissons gourmandes froides ou chaudes, mais aussi des encas salés. Vous aurez forcément envie de vous lancer sur la magnifique recette du Tiramisu en tasse à café trompe l’œil.


Une sélection de Livres qui parle de la culture culinaireLa cuisine c’est aussi des histoires humaines, des anecdotes,…au delà des recettes la culture culinaire est vaste. Pour explorer ces contrés trois livres : Petite et grande histoire des légumes, d’Eric Birlouez, ingénieur agronome, il enseigne l’histoire et la sociologie de l’alimentation. Dans ce livre, il nous amène à mieux connaître les origines, les saisonnalités, les bienfaits et les histoires de légumes qui nous semblent aujourd’hui commun comme la tomate ou la pomme de terre, mais aussi des légumes oubliés.


Vous aimez le croustillant, le rare, l’anecdote historique, La frite de Madame Merigot et autres curiosités de la littérature gastronomique, de Henri-Daniel Wibaut est l’ouvrage à vous offrir. Écrit par un libraire passionné, il est une source de petites anecdotes et d’histoires sur les sens et les évolutions de recettes et noms de recettes passionnantes. A dévorer.


Le pain fait partie de l’ADN des français et pourtant peu d’entre nous en connaissent son histoire, son aspect sociologique, sa puissance politique. Pain et Liberté, une histoire politique du pain, de Coline Arnaud et Denis Saillard, est un livre richement documenté et magnifiquement illustré, pour nous amener à percevoir la très riche histoire du pain, bien au delà de nos cuisines et de nos salles à manger.

Pour les amoureux du High Tech

Le nouvel appareil photo Leica SL2 anodisé argent – Une nouvelle déclinaison au design au look classique également disponible en deux kits avec objectif.

Voyageur, nomade, ou vacancier en couple ou en famille, on aime se poser le soir et regarder une série, un film. Avec ce petit vidéoprojecteur quasi de poche, le LENSO SEE MINI il vous est permis de vivre vos meilleurs moment de cinéphile partout où vous allez. La définition et la puissance lumineuse sont assez correctes pour profiter d’une bonne projection. Un cadeau idéale pour les jeunes et moins jeunes.


Pour les audiophiles, le nouvel ensemble amplificateur enceinte le plus surprenant qu’il nous est été donné de découvrir cette année est, pour l’ampli l’Abyss de Cabasse et ses enceintes bibliothèques Cabasse Antigua MC170 offrent un son riche, sans restriction dynamique grâce à son woofer et un médium-aigu coaxial. Profitez d’une diffusion homogène des sons et d’un design élégant pour habiller votre installation de mélomane. Cabasse fait la démonstration impressionnante qu’aujourd’hui il est possible pour un prix remarquable de s’offrir une vraie écoute Hifi chez soi.


Pour Noël, Beats sort son Studio Pro en collab avec Stüssy pour concevoir un nouveau design qui s’inspire des appareils électroniques personnels populaires dans les années 1990, le design intègre des couleurs rappelant les roues de skateboard en uréthane et des matériaux tels que la résine et la fibre de verre couramment utilisés dans la fabrication de planches de surf. Les casques audio étant devenus des accessoires de mode à part entière, celui-ci offre de superbe coloris pour l’hiver. Sans oublier que c’est devenu avec ses évolutions techniques, un très bon compagnon d’écoute, fidèle et qui vous permet d’être superbement isolé de l’extérieur, grâce à un système ANC très au point et à des mousse d’oreille bien isolante et grande pour vos oreilles. 

Pour ceux qui préfèrent rester plus discret en ville, la solution des intras est une bonne alternative. Jabra, leader du marché mais peu connu du grand public mérite votre attention tant ses produits sont de bonnes factures. Les Jabra 10 Elite, sont d’une grande qualité sonore avec la prise en charge du Dolby Atmos : un son spatial. On vous explique, vous tournez la tête d’un côté à l’autre et vous entendez la musique comme si vous étiez au milieu de la scène musicale, c’est fascinant. De plus ils sont ultra confortables et l’ANC advance de JABRA y est pour beaucoup, il est ultra performant et s’adapte à chaque oreille. De plus, ces intras tiennent très bien. Ils sont déclinés en 3 coloris gris marron et noir. 

Chez Blakemag, on aime les jeux vidéos et cette année a été riche en grosses sorties. Il y a l’incontournable Spider man 2 sur Playstation 5, une pépite tant visuelle que sur le gameplay, qui même s’ il ne révolutionne pas le genre est fluide et encore plus rapide et grisant qu’avant, dans un New York exceptionnellement bien modélisé. On joue à ce jeu comme on regarderait un film, une belle narration et des personnages emblématiques.


Plus pointu mais bien réalisé, parfait pour les motards désireux de vivre un grand frisson tout en gardant la sûreté de leur canapé, TT Isle Of Man: Ride on The Edge 3 , qui reprend l’univers de la course moto la plus folle au monde. Un jeu exigeant, très bien réalisé avec les équipes officielles de la saison. Mais le gros plus de ce 3ème volet c’est le fait que l’entièreté de l’île est en monde ouvert, ce qui est particulièrement plaisant. Disponible sur PC, P4, PS5, Xbox One/Series et Switch. 


Pour prendre soins de soi :

C’est LA tondeuse multi-fonctions de l’année. La tondeuse Babyliss Men pour prendre soin des cheveux, du visage et du corps. Tondeuse de précision barbe/corps en acier japonais. Sans fil, equipée d’une batterie Lithium Ion. Elle est 100% étanche, ne demande que 3h de charge pour 5h d’autonomie.

Des parfums que personne n’aura, à part vous :

CREED Aventus – Parfum Creed le plus connu, Aventus incarne une vision de la réussite, du pouvoir et de la force associée à une élégance moderne. Boisé, frais et fruité, il ne laisse personne indifférent.

Mortel de Trudon, un caractère au sillage puissant mêle un encens aux notes épicés de piment, benjoin et muscade. Une sensualité aux notes boisées s’amplifie sous une chaleur ardente laissant place à la myrrhe et au labdanum.

Pour les amoureux de la Vanille, Vanille Supermassive chez Les Eaux Primordiales.

1445 de Castle Forbes – un parfum Fougère Aromatique pour homme. Les notes de tête sont Petit grain et Citron; les notes de cœur sont Lavande et Estragon; les notes de fond sont Vétiver, Girofle et Patchouli. En vente chez Rasage Classique.

Le premier parfum de la maison de joaillerie MELLERIO : Couleur Vendôme. En collaboration avec Roos & Roos, il condense la quintessence d’une élégance nonchalante, flirtant avec une rose qui ose s’épanouir à la faveur d’une lueur italienne.

Patchouli Mania by Fabrice Pellegrin – Inspiré par les notes profondes et sensuelles du patchouliFabrice Pellegrin a composé une fragrance aux lignes sensuelles et mystérieuses.

Des lieux pour la fin d’année :
Le Vieux Carré, un nouveau bar à cocktail et tapas, cosy, réconfortant et avec une équipe extra convivial, avec en prime une ambiance musicale electro/hiphop pointue. Le Vieux Carré est situé au 59 rue de Montreuil, dans le 11ème.Si vous ne savez pas où fêter le réveillon du nouvel an, l’équipe annonce une soirée inoubliable. Ce bar à cocktails ouvert par les anciens chefs barmen du Silencio et du Jacopo, promet une nuit de festivités somptueuse, marquée par un DJ set enflammé et un atelier de réalisation de cocktails, en collab avec la marque de spiritueux français FAIR.

Pour les gourmands avides de découverte, Bryan Esposito et L’Alchimiste proposent au Printemps Haussmann un Popup store où déguster des pairings atypiques et très réussi entre pâtisserie et cocktails avec ou sans alcool. Ils sont parvenus à rendre l’expérience dingue, sans être trop sucré et les pâtisseries créées exclusivement pour aller avec les cocktails se trouvent magnifiées. Que ce soit pour un tea time, un café ou l’envie d’explorer cette carte de cocktails, c’est une expérience à vivre.

Une sélection réalisée par Alexis Dumétier & Hervé Godard

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Momus, une maison de cafés d’auteurs

Lionel Giraud a créé une maison de café parisienne : MOMUS. Il s’est lancé dans l’aventure avec Daniela Capuano, torréfactrice, Meilleure Ouvrière de France, dont les grands parents sont caféiculteurs au Brésil.

Momus ce sont des cafés de spécialité, entendez par là que ce sont des cafés faits avec des méthodes raisonnées : agroforesterie, biologique, label Demeter… bref des méthodes respectueuses de la planète mais aussi de ceux qui la travaillent. Momus sont des cafés pensés comme des livres d’auteurs. Ce sont des petits lots de cafés sélectionnés, des torréfactions spécifiques, torréfié à Bordeaux par Daniela, car Bordeaux est la région du café, la plupart des importateurs de café sont là bas. On a goûté les cafés de MOMUS, on a adoré la démarche.

Dans la boutique MOMUS, située rue des Martyrs à Paris, vous pouvez découvrir les différents cafés que propose Daniela, mais vous pouvez aussi devenir l’auteur d’un café, personnalisé jusqu’au nom et à son étiquette. Un processus ludique et qui permet de s’approprier l’assemblage du café que l’on invente et que l’on voit se réaliser dans l’instant. C’est plaisant, et cela permet de créer un café comme on pense un cadeau fait main pour un ami, ou un membre de sa famille. Il y a la méthode classique donc, avec la tablette de la boutique, un algorithme et quelques étapes simples qui guident dans la création ou alors la possibilité de faire appel aux talents de Daniela, MOF torréfactrice, pour aller plus loin encore dans la précision de notre envie, de la vision que l’on se fait du café à venir. Daniela cisèle ainsi l’assemblage de notre café.

Depuis peu MOMUS s’est associé à PLAQ, pour créer un chocolat Gran Nativo 74% du Pérou, pour une association café chocolat des plus exquises, un plaisir à découvrir sous forme de palet avec une tasse de café, sur place ou a emporter en plaquette pour la maison. Pour les plus gourmands, vous trouverez aussi des madeleines faites à quelques pas de la boutique par, dit-on, le meilleur artisan de la madeleine. Une exclusivité de Noël : un café spécialement pensé pour les fêtes : rond, chaud, réconfortant.

Nous sommes donc allé à la rencontre de Lionel Giraud, son créateur :

– Comment vous êtes vous intéressé au café ?
Dans les étoilés, il y a des cartes des vins immenses, des propositions de thés par dizaines et pour le café, il n’y a pas ou peu de choix. Il y avait donc quelque chose à faire !


– Comment est né l’idée de MOMUS ?
Comme pour vous avec votre magazine. Un soir avec des copains autour d’un repas festif, on a fait naître l’idée d’ouvrir un coffee shop. Une amie revenue de New York, nous disait qu’elle buvait un café excellent sur la 5ème avenue, mais que ici à Paris, c’était quasi impossible de trouver un vrai bon café. Elle nous a dit alors : « Ouvrons un vrai coffee shop ! ». Mais des coffee shops il y en dans tous les arrondissements « bobo » de Paris. Le truc qui manque, c’est une belle marque de café. On a donc eu envie de monter une marque de café comme une maison d’édition : on source des matières premières d’exception, on va chercher des créateurs, et on leur donne carte blanche pour créer leur café et ils le signent pour nous. Momus est une marque « friends & family », en fond propre. On veut que ce soit clean et aligné. On va ouvrir 2, 3 boutiques et faire de belles collaborations. Comme avec Baccarat, on leur a créé un café. On est dans une idée de sur-mesure.


– Qui a créé pour vous ?
Nos premiers créateurs, auteurs sont Daniela Capuano notre MOF torréfactrice, un chef, un Directeur artistique, Olivier Saillard (patron du Palais Galliera, aujourd’hui DA de Weston) qui a une vrai sensibilité sur ce produit, un parfumeur français… On a envie de croiser les univers.


– Vous faites des créations « d’auteurs » notamment avec le sommelier Gwilherm de Cerval, qu’en est il ?
La création avec Gwilherm, c’est sa volonté de se rapprocher de la démarche du vin, donc il a choisi un Monocépage. Il veut travailler l’idée du millésimé. Il veut montrer en ne changeant aucune variable ce qui impact le millésime. Au bout de 5 ans on fera une verticale : une dégustation de ce café, année par année de récolte, comme cela se fait avec le vin. On a fait ce café avec un super producteur : une ferme de Pedra Azul, Camocin au Brésil. Tout y est fait en biodynamie, située à 1700 mètres d’altitude. Gwilherm voulait un café puissant avec des notes acidulés. C’est une affaire à suivre.

– Comment avez vous fait découvrir votre marque ?

La France est super en retard sur le café de spécialité. On a fait un popup store au Bon marché, pendant 4 mois. C’était notre première boutique physique. Et on a vu que cela prenait. On ne s’était pas trompé. Ouvrons une boutique ! J’ai envie de faire connaître la marque, d’expliquer notre démarche. Il faut expliquer pourquoi les grands crus de café sont chers. Pour cela on a ouvert une boutique où l’on peut déguster nos cafés, et rencontrer notre MOF torréfactrice, Daniela.


– Quel est le plus de Momus ?
Vous pouvez créer votre café en boutique, votre propre assemblage. Lorsque vous venez, il y a 12 cafés différents qui tournent à la boutique, et en fonction de vos goûts, on compose votre café et on crée une étiquette personnalisé. On a envie de faire du café un objet unique, un cadeau. Notre petit rêve, c’est que vous puissiez venir dîner chez vos amis avec un paquet de café à la place de la classique bouteille de vin. On peut aussi commander en ligne, s’abonner pour s’assurer d’être approvisionné en café régulièrement. Sur le site il y a des tutos pour les différentes façon de préparer le café, selon les machines. Mais vous pouvez aussi organiser un rendez-vous avec un barista pendant 30min en visio pour vous expliquer comment mieux préparer votre café.

Parlez nous de votre première boutique rue des Martyrs :
Il y a donc nos 12 cafés sur place. Vous pouvez tous les gouter. C’est un lieu de dégustation et de découverte. Il y a un barista pour vous accompagner dans la dégustation, mais aussi dans la création de votre café, si vous le souhaitez. La boutique n’est pas grande, mais il y a assez de place pour se poser et pour déguster.


La boutique Momus : 44 rue des Martyrs, 75009 Paris

Article écrit par Alexis Dumétier

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