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ArchivesJoaillerieMagazine

CHANEL : ESCALE À VENISE

Chanel et Patrice Leguéreau, directeur du studio de création de Joaillerie présente la collection Escale à Venise.
Composée de soixante-dix pièces exceptionnelles, ces parures de Haute Joaillerie offrent une lecture contemporaine de la découverte de la Cité des Doges par Gabrielle Chanel.
Hommage à la ville favorite de Mademoiselle, cette Escale à Venise passe les icônes de CHANEL au prisme de la Sérénissime d’aujourd’hui.
Le trait sculptural, porté par des pierres extraordinaires, donne à cet ensemble une esthétique aussi précieuse que puissante.

Bague Eblouissante – Spinels & diamants

 

Sérénissime
Célébration de la richesse architecturale de Venise, la parure Eblouissante se compose de dessins
géométriques blancs et roses, interprétation unique des façades des palais et des sols en marbre
polychrome des églises. Sur une structure en or rose et platine, le collier, au tomber parfait, déploie des
motifs en quinconce sertis de diamants baguette qui rappellent le matelassé cher à Gabrielle Chanel.
Dans un style néo-baroque, la parure Sérénissime ravive, sous un jour contemporain, l’esprit byzantin des
mosaïques de la « basilique d’or ». A l’instar de ce plastron composé de carrés d’onyx et de brillants où des
tesselles de saphirs roses, jaunes et orangés, des grenats spessartites réfléchissent la lumière sur un saphir
jaune ovale de 27,09 carats auréolé d’une pluie de diamants. Une bague, d’architecture puissante, porte
une croix d’onyx, de saphirs jaunes et orangés et de brillants où resplendit un saphir Padparadscha de 6,04
carats.

Collier Volute Italienne – diamants et lapis lazuli

Gran Canale
Quatre parures d’une grande fluidité traduisent l’élégance du nautique. Volute Vénitienne met en scène les
palines d’amarrage blanches et bleues des gondoles. Elles apparaissent ici en lapis-lazuli et diamants,
rythmant un grand sautoir à trois rangs en perles et maillons d’or jaune. Dans le même accord chromatique,
Volute Marine travaille en volume cet élément de la lagune sur un pendentif en lapis-lazuli et brillants
suspendu à un rail avec une alternance d’éléments en diamants de forme étoilée et de pierres serties clos.
Il s’accompagne d’une paire de boucles d’oreilles et d’un jonc au pavage asymétrique uni et rayé sur lequel
repose une emblématique comète d’or jaune unie à un diamant poire de 1 carat.
En rouge et blanc, les palines prêtent leurs rayures transversales à Volute Croisière. Sur un sautoir
spectaculaire, spinelles rouges et diamants sont montés de façon à procurer un effet torsadé, à l’image des
cordages. Un jonc retient en ses filets une étoile et un diamant ovale de 2,13 carats.

Bague Camelia Baroque – Diamants, email, emraude

Isole della laguna
Ode aux Métiers d’art, les îles de lagune regroupent trois parures consacrant la fleur préférée de Gabrielle
Chanel, le camélia. Camélia Byzantin célèbre les mosaïques anciennes présentes sur l’île de Torcello au
travers d’un collier virtuose en pierres dures. Leur tracé irrégulier exalte la beauté d’un camélia rouge en
tesselles de cornalines et opales de feu. Son pistil est composé d’un diamant jaune de 10,07 carats.
Pour Camélia Vénitien, CHANEL a traduit dans la joaillerie le travail du verre, propre à l’île de Murano, en
employant du cristal de roche marié à de l’or jaune. Taillé dans cette gemme translucide, la fleur fétiche est
ornée de festons, au centre d’un plastron immaculé qui rappelle les ornements des miroirs vénitiens de
l’appartement de la rue Cambon. Ce collier se termine par un diamant rond de 1,5 carat. Une bague
feuillage ornée d’un diamant rond, une paire de boucles d’oreilles asymétriques et une montre-bijou
complètent admirablement cette parure.

Collier Constellation Astrale – Diamants, Lapis Lazuli

Spirito di Venezia
L’esprit de Venise s’exprime dans la personnalité du lion qui règne en maître dans la ville. Après la première
collection de Haute Joaillerie dédiée au signe astral de Gabrielle Chanel, en 2013, le félin apparaît
aujourd’hui dans cinq ensembles de caractère. Monochrome, le collier Lion Secret montre le profil de deux
fauves en or blanc sertis de diamants de taille poire et navette sur la crinière veillant sur un diamant poire
de 15,55 carats. Tel un bas-relief, ce duo unique apparaît sur un bracelet souple en mailles de diamants.
Lion Secret joue la carte de la couleur sur un sautoir à trois rangs. Il conjugue des beads de spinelles rouges
et de lapis-lazuli avec deux lions souverains au pelage de saphirs jaunes.
Ce collier s’accompagne d’un merveilleux bracelet aussi baroque que fluide.
Le ciel où apparaît le lion ailé sur la façade de la basilique San Marco, CHANEL le transpose dans la parure
Constellation Astrale. Il en ressort un collier nocturne taillé dans une puissante mosaïque de lapis-lazuli.
L’astre central serti d’un saphir jaune de 4,47 carats rayonne sur une nuée d’étoiles que l’on retrouve sur un
bracelet et une paire de boucles d’oreilles au relief majestueux. Enfin, la gemme bleue, facettée comme un
brillant, forme une bague étoilée sertie d’un saphir jaune taille coussin de 4,25 carats.

Découvrez le film de la collection:

http://pr.chanel.com/fj/escaleavenise2021

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Saint Valentin brillante de mille feux

Saint Valentin et joaillerie ont toujours fait très bon ménage, alors pourquoi vouloir changer une équipe qui gagne? Découvrez la sélection coup de cœur de la rédaction et dîtes-vous qu’il vous reste encore trois jours pour trouver votre cadeau!

Nous commençons par la maison Chopard et le thème du cœur, Saint Valentin oblige, avec une bague en or blanc 18 carats ornée d’un rubis « sang de pigeon » de 5 carats taillé en forme de cœur et épaulé par deux diamants taillés également en forme de cœur.

Maintenant une bague en or blanc ornée d’un extraordinaire diamant taille Marquise pesant 14,3 carats de couleur D-Internally Flawless type IIA.

 

Continuons toujours chez Chopard, par cette paire de boucles d’oreilles en titane serties de deux émeraudes taille octogonale de 25,6 et 25,2 carats, de deux émeraudes taille émeraude de 6,4 et 6,3 carats et d’émeraudes taille brillant toutes provenant de Colombie.

 

 

Chez David Morris, pour la Saint Valentin, découvrez le collier Chrysalis. Une symphonie de plus de 73 carats de diamants blancs et roses montés sur or blanc 18 carats.

Pour rester dans la même gamme de couleurs, cette broche « Rose » sertie d’un diamant central taille coussin pesant un peu plus de 5 carats entouré de diamants blancs et roses, toujours sur une monture en or blanc 18 carats.

Dans un registre différent mais tout aussi féerique, la maison David Morris vous propose Phenix, une paire de boucles d’oreilles sertie, sur or blanc, de presque 25 carats de tourmalines brésilienne Paraïba et de 31,60 carats de diamants.

Chez Chanel, la joaillerie rejoint totalement l’ADN de la maison de couture en réinventant le motif Tweed sur une base d’or blanc serti de diamants et d’onyx. Une prouesse technique incroyable de souplesse et de légèreté.

Un motif monochrome pour ce bracelet « Franges » reprenant l’idée d’un motif de Tweed détricoté en or blanc 18 carats serti de diamants.

Enfin, Chanel propose cette bague Tweed Contraste qui reprend le code cher à la Couture: le motif Tweed, les chaînettes, les perles, l’or jaune, le noir, les diamants… Une bague de Saint Valentin?

Chez Poiray, il y a bien évidemment la ligne « Coeurs entrelacés » dont voici le pendentif grand modèle en or rose.

Nous avons également sélectionné la collection « Flowers » dont voici une paire de boucles d’oreilles en or blanc 18 carats serties de diamants et saphirs jaunes en pierre de centre.

Nous avons aussi sélectionné la bague Indari, toujours chez Poiray, qui propose un quartz rose monté sur or rose. Du rose pour la Saint Valentin, cela semble parfait, non?

La panthère est peut-être l’emblème le plus connu de Cartier. Nous avons découvert cette bague en or blanc 18 carats sertie d’un saphir taille coussin. Le corps de l’animal est pavé de diamants taille brillant et de cabochons d’onyx. Ses yeux sont sertis d’émeraudes.

et voici un bracelet, lui aussi au motif Panthère, présentant sur or blanc 18 carats, deux têtes de panthères serties de diamants, d’onyx et d’émeraudes.

 

Chez FRED, nous sommes tombés amoureux du collier « Pain de Sucre » qui propose une monture en or rose 18 carats sertie de diamants et d’un ensemble de tourmalines roses taillées en pain de sucre.

Tout comme le serpent séduisit Eve, laissez-vous tenter par cette bague de chez Bulgari, modèle Serpenti Scaglie, articulée en or rose 18 carats sertie de 2,50 carats de diamants et d’une rubellite.

Idéal pour créer un lien, ce bracelet maille gourmette XL de chez Pomellato en or jaune 18 carats pavé de saphirs bleus et violets, spinelles roses, et rubis.

Une bague encore de chez Sarah Jane Wilde, en or jaune 18 carats ornée d’un incroyable spodumène ovale facetté sur une monture à motif flammé.

Encore des bagues mais cette fois de chez Tiffany&Co. L’inventeur de la monture 6 griffes pour solitaire nous propose une variante moderne et originale: le 4 griffes sur diamant carré. Deux exemples vous sont ici proposés: diamant jaune sur or jaune et diamant blanc sur or blanc ou platine.

Enfin, pour finir notre sélection joaillerie, deux pièces exceptionnelles de Buccellati. Un bracelet manchette conçu pour la collection « Opera High Jewellery » qui reprend les caractéristiques traditionnelles chères au savoir faire de la maison, comme la gravure en « rigato » et la douce alternance de motifs décoratifs avec des petits chatons en or blanc et diamants. 176 diamants ronds (2,33 carats) et 7 rubis ovales à facettes pour 2,84 carats.

et enfin la bague « Ventaglio » issue de la collection « Romanza » en or blanc avec des lignes bombées et sinueuses. Le diamant central de 1,54 carats est accompagné, de chaque côté, par une décoration en forme d’éventail composée de 40 diamants (0,72 carats) disposés en dégradé.

 

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CARTIER présente le collier MAHARAJAH

Cartier rend hommage aux grands colliers de cérémonie des maharajahs. Cette parure créée en 2019 met en scène un ensemble exceptionnel d’émeraudes, mais aussi de saphirs et de rubis, autour d’un savoir-faire ancien venu d’Inde.

Les émeraudes gravées réunies par Cartier constituent un ensemble d’autant plus singulier que la forme en « grappe » du pendant est rare en Haute Joaillerie – même si Cartier l’a déjà employée par le passé dans les années 1920-30. Ce pendant est composé de 19 gemmes.
Deux émeraudes d’un poids total de 86,96 carats et une pierre de centre de 43,73 carats originaires de Colombie, lieu de provenance de gemmes parmi les plus réputés au monde, complètent cet ensemble.

Impressionnantes par leur poids, ces émeraudes se distinguent par l’ensemble harmonieux qu’elles composent mais aussi par leur couleur, leur intensité lumineuse et leur cristallisation. S’y ajoutent une émeraude de Zambie gravée hexagonale de 18,58 carats, un rubis de Birmanie gravé de 23,24 carats, huit rubis de Birmanie pour un poids total de 46,34 carats et deux rubis de Birmanie pour un poids total de 13,26 carats.

Pour Cartier, l’important dans le savoir-faire, c’est le trait d’union entre l’idée et sa réalisation, entre la créativité de Cartier et son exigence. C’est ce trait d’union que l’on retrouve entre les outils d’hier et les techniques d’aujourd’hui, entre l’esprit pionnier de Louis Cartier et la vision contemporaine de la Maison. Le savoir-faire de Cartier est le résultat d’échanges entre les designers, les joailliers et les ingénieurs. Il se développe au fil de rencontres parfois inattendues et se concrétise au fil d’un processus d’itérations. Le savoir-faire de Cartier : un dialogue ininterrompu entre technique et créativité qui unit le savoir et le faire – d’un trait d’union. On compte au total 4566 heures de travail de joaillerie, de sertissage et de polissage.

Le passage du dessin en deux dimensions à l’objet en volume constitue la première prouesse du collier Maharajah. De l’idée à l’objet, cette transformation révèle une multitude d’inconnues – ajustements de pierres, de couleurs, réglages à apporter pour parfaire l’ergonomie de la pièce. Dessinateur et joailliers travaillent côte à côte à servir un but commun : retranscrire l’idée d’origine en une parure exceptionnelle.

Une création de Haute Joaillerie est un éblouissement, un rêve transformé en lumière. C’est aussi une construction ingénieuse, conçue au millimètre, dont la complexité de conception est insoupçonnable. Sur le pendant du collier, les 19 émeraudes composent une architecture en volume, d’une parfaite tenue. Pour permettre cette chute, chaque gemme est sertie dans une très fine armature en métal,
véritable dentelle apposée sur l’arrière du collier. Chaque pierre étant unique, la mise au point de cette structure sur mesure a généré une collaboration intense dans l’atelier, mêlant à part égale esthétique et technique. Pour diriger le regard sur les gouttes d’émeraude du pendant – et ne pas le laisser s’égarer vers d’infimes points de métal qui pouvaient apparaître selon l’angle d’où l’on se place – le designer et le chef d’atelier ont mis au point un leurre : de minuscules billes de saphir ont été ajoutées en terminaison de chaque goutte d’émeraude. Ainsi, le saphir attire le regard vers l’émeraude avec laquelle il compose une association de couleurs chère à Cartier.

Tout autour de la partie centrale, plusieurs rangs de boules sont disposés, formant un plastron transformable.  Selon le porté choisi (le collier en propose huit principaux), le nombre des rangs varie, et avec lui la répartition du poids des gemmes. Pour que celle-ci soit agréable à porter quel que soit le porté, l’enfilage a été intensément étudié – avec de multiples réglages et ajustements. Le dessin de création constitue le point de départ : il donne la direction et prévoit les différentes étapes en atelier, auxquelles sont associées des durées. À ce temps de travail, s’ajoute un temps parallèle qui se déroule tout au long de l’élaboration de la pièce et engage designer et joailliers à concevoir, alors que la pièce prend forme sur l’établi, une multitude de réponses à apporter aux questions qui surgissent.

Cette pièce s’inscrit dans la grande tradition Cartier de la joaillerie transformable et propose huit portés principaux pour le collier et deux variations pour les pendants d’oreilles. Ainsi, la partie intérieure en rubis se transforme en collier de chien ; les pampilles et les grappes d’émeraudes cernant le motif central peuvent être enlevées, offrant une version plus courte de la parure ; la grappe centrale se porte en pendant sur une chaîne. Les pendants d’oreilles peuvent, quant à eux, accueillir les deux émeraudes latérales.

Une pièce exceptionnelle, moderne, inspirée par le passé et l’histoire de la maison Cartier.

 

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LACLOCHE, JOAILLIERS 1892-1967

Pour la première fois, une exposition du 23 octobre au 20 décembre 2019 et un ouvrage rendent hommage à Lacloche, maison de joaillerie emblématique en Europe de 1892 à 1967.

Paire de boucles d’oreilles de style Egyptien

La Belle Époque de la maison Lacloche

La maison Lacloche fut l’une des gloires de la joaillerie parisienne, de la Belle Époque aux années 1960. Établie rue de la Paix en 1901, elle était également présente à Madrid et Londres et disposait de succursales à Nice, Biarritz, Saint-Sébastien, Cannes, Deauville.
Lacloche Frères, puis Jacques Lacloche, qui ont débuter modestement rue de Châteaudun en 1892, et ont pourtant fini parer des têtes couronnées – la reine Victoria d’Espagne, Édouard VII d’Angleterre, les rois de Grèce et de Siam -, des personnalités de l’aristocratie, telle la duchesse de Westminster, ainsi que des stars d’Hollywood, dont Grace Kelly. Toutes pièces de la maison Lacloche étaient conçus par les meilleurs ateliers parisiens, comme Strauss, Allard, Meyer ; Verger ; Helluin-Mattlinger ; Langlois ou Rubel… dont les noms sont mis en lumière dans cette exposition comme dans l’ouvrage qui lui est consacré.

C’est la première fois qu’une exposition est dédiée à la créativité de ce joaillier. Elle est organisée alors que paraît l’unique monographie sur cette brillante famille de joailliers par Laurence Mouillefarine, également co-auteur de l’ouvrage.
À travers des bijoux, des pendules et pendulettes, des nécessaires de beauté – la spécialité des Lacloche – et des documents d’archives, la rétrospective illustrera, tour à tour, le naturalisme propre à l’Art nouveau, l’Egyptomanie et l’engouement pour l’Extrême-Orient au temps des Années folles, le modernisme de l’Art déco, la fantaisie séduisante des années 1950.

L’apogée de la maison Lacloche

Loelia Ponsonby, duchesse de Westminster,1931 – © The Cecil Beaton Studio Archive at Sotheby’s

Toutefois, le point d’orgue de cette rétrospective inédite sera l’évocation d’un événement devenu historique : l’Exposition internationale de 1925 qui se tint à Paris durant six mois. Une longue chasse aux trésors a, en effet, permis de retrouver, aux quatre coins du monde et auprès de collectionneurs privés, des joyaux que les frères Lacloche déployèrent sur leur stand lors de cette manifestation mythique. Des bracelets, des broches, des pendulettes, des boîtes qui, tous, éblouissent par leur élégance et la délicatesse de leur fabrication.

Devant de corsage – Platine & diamants

Entrée libre du lundi au samedi de 12h à 19h au 31 rue Danielle Casanova 75001

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