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maharadja de patiala

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CARTIER présente le collier MAHARAJAH

Cartier rend hommage aux grands colliers de cérémonie des maharajahs. Cette parure créée en 2019 met en scène un ensemble exceptionnel d’émeraudes, mais aussi de saphirs et de rubis, autour d’un savoir-faire ancien venu d’Inde.

Les émeraudes gravées réunies par Cartier constituent un ensemble d’autant plus singulier que la forme en « grappe » du pendant est rare en Haute Joaillerie – même si Cartier l’a déjà employée par le passé dans les années 1920-30. Ce pendant est composé de 19 gemmes.
Deux émeraudes d’un poids total de 86,96 carats et une pierre de centre de 43,73 carats originaires de Colombie, lieu de provenance de gemmes parmi les plus réputés au monde, complètent cet ensemble.

Impressionnantes par leur poids, ces émeraudes se distinguent par l’ensemble harmonieux qu’elles composent mais aussi par leur couleur, leur intensité lumineuse et leur cristallisation. S’y ajoutent une émeraude de Zambie gravée hexagonale de 18,58 carats, un rubis de Birmanie gravé de 23,24 carats, huit rubis de Birmanie pour un poids total de 46,34 carats et deux rubis de Birmanie pour un poids total de 13,26 carats.

Pour Cartier, l’important dans le savoir-faire, c’est le trait d’union entre l’idée et sa réalisation, entre la créativité de Cartier et son exigence. C’est ce trait d’union que l’on retrouve entre les outils d’hier et les techniques d’aujourd’hui, entre l’esprit pionnier de Louis Cartier et la vision contemporaine de la Maison. Le savoir-faire de Cartier est le résultat d’échanges entre les designers, les joailliers et les ingénieurs. Il se développe au fil de rencontres parfois inattendues et se concrétise au fil d’un processus d’itérations. Le savoir-faire de Cartier : un dialogue ininterrompu entre technique et créativité qui unit le savoir et le faire – d’un trait d’union. On compte au total 4566 heures de travail de joaillerie, de sertissage et de polissage.

Le passage du dessin en deux dimensions à l’objet en volume constitue la première prouesse du collier Maharajah. De l’idée à l’objet, cette transformation révèle une multitude d’inconnues – ajustements de pierres, de couleurs, réglages à apporter pour parfaire l’ergonomie de la pièce. Dessinateur et joailliers travaillent côte à côte à servir un but commun : retranscrire l’idée d’origine en une parure exceptionnelle.

Une création de Haute Joaillerie est un éblouissement, un rêve transformé en lumière. C’est aussi une construction ingénieuse, conçue au millimètre, dont la complexité de conception est insoupçonnable. Sur le pendant du collier, les 19 émeraudes composent une architecture en volume, d’une parfaite tenue. Pour permettre cette chute, chaque gemme est sertie dans une très fine armature en métal,
véritable dentelle apposée sur l’arrière du collier. Chaque pierre étant unique, la mise au point de cette structure sur mesure a généré une collaboration intense dans l’atelier, mêlant à part égale esthétique et technique. Pour diriger le regard sur les gouttes d’émeraude du pendant – et ne pas le laisser s’égarer vers d’infimes points de métal qui pouvaient apparaître selon l’angle d’où l’on se place – le designer et le chef d’atelier ont mis au point un leurre : de minuscules billes de saphir ont été ajoutées en terminaison de chaque goutte d’émeraude. Ainsi, le saphir attire le regard vers l’émeraude avec laquelle il compose une association de couleurs chère à Cartier.

Tout autour de la partie centrale, plusieurs rangs de boules sont disposés, formant un plastron transformable.  Selon le porté choisi (le collier en propose huit principaux), le nombre des rangs varie, et avec lui la répartition du poids des gemmes. Pour que celle-ci soit agréable à porter quel que soit le porté, l’enfilage a été intensément étudié – avec de multiples réglages et ajustements. Le dessin de création constitue le point de départ : il donne la direction et prévoit les différentes étapes en atelier, auxquelles sont associées des durées. À ce temps de travail, s’ajoute un temps parallèle qui se déroule tout au long de l’élaboration de la pièce et engage designer et joailliers à concevoir, alors que la pièce prend forme sur l’établi, une multitude de réponses à apporter aux questions qui surgissent.

Cette pièce s’inscrit dans la grande tradition Cartier de la joaillerie transformable et propose huit portés principaux pour le collier et deux variations pour les pendants d’oreilles. Ainsi, la partie intérieure en rubis se transforme en collier de chien ; les pampilles et les grappes d’émeraudes cernant le motif central peuvent être enlevées, offrant une version plus courte de la parure ; la grappe centrale se porte en pendant sur une chaîne. Les pendants d’oreilles peuvent, quant à eux, accueillir les deux émeraudes latérales.

Une pièce exceptionnelle, moderne, inspirée par le passé et l’histoire de la maison Cartier.

 

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Cartier, la maison des boutons bijoux

Tout a commencé avec les trois frères, Louis, Pierre et Jacques, aventuriers de l’art et du matériau qui se connectent au monde à la recherche d’expériences joaillières, de tentations horlogères et de nouveaux horizons. Moderne, leur conception de l’élégance masculine selon Cartier repose sur un art de vivre dont le raffinement du détail et la signature joaillière ont toujours inspiré les dandys les plus en vue de la planète, de Boni de Castellane à Andy Warhol, de Jean Cocteau à Yves Saint Laurent…

Accessoires indispensables du vestiaire masculin, les boutons de manchette figurent, dès l’origine de Cartier, dans les registres de la Maison (1859). Inventifs, ils font l’objet de milliers de dessins d’ateliers documentés dans les archives Maison et dont les thèmes évoluent au fil des modes. Émail guilloché
à la manière russe, combinaison audacieuse de couleurs entre émeraude et saphir en pleine période Art déco… leur réalisation donne lieu à d’ingénieux échanges quand Cartier y sertit des pierres précieuses, imagine une montre, un remontoir ou une boussole à glisser au poignet.
Reflets du style Cartier, ils épousent de nombreuses créations emblématiques de la Maison comme le bestiaire ou le cadran à vis de la montre Santos.

Objets d’élégance et d’apparat, les boutons de manchettes Cartier explorent tous les registres d’expression, de la scène de genre type course équestre à l’héraldisme, blasons ou couronne royale à la manière des boutons de manchette en émail blanc commandés par S.A.R Anastasia, princesse de Grèce en 1921. De l’humour à l’amour, ils véhiculent parfois des messages très personnels. Commandes spéciales d’esthètes, comme ceux du jazzman Cole Porter soulignés de montres miniatures pour pouvoir lire l’heure en scène ou ceux du duc de Windsor offerts par Wallis Simpson, marque d’amour pour l’homme qui avait abdiqué pour elle. Entièrement pavés de diamants, ils sont gravés côté face de leurs deux initiales, WE, un jeu de mots, signifiant à la fois «nous» et les premières lettres de leurs deux prénoms: Wallis et Édouard. Côté pile, le message se poursuit, illustré de l’expression à double sens « Hold Tight» qui signifie «Tiens bon» et «Serre moi fort».

La nouvelle collection Cartier reprend des motifs classiques propre à la marque et décline les nouvelles créations qui renouvelle le genre.

À travers Cartier Tradition, Cartier renoue avec la technique dite des apprêts anciens, ces pièces d’antiquité auxquelles Louis Cartier est l’un des premiers à s’intéresser alors qu’il crée en 1907 un flacon à sels à partir d’une tabatière en jade gravé. Art hindou, persan, arabe, russe et chinois, Cartier fait apparaître le Japon dans d’admirables créations joaillières qui préfigurent «le style moderne». C’est dans le même esprit d’équilibre, que le joaillier imagine aujourd’hui ces boutons de manchettes réalisés à partir de menuki japonais d’époque, un cheval et un buffle couchés, deux ornements traditionnels reliés à l’origine à la poignée d’un katana, sabre de samouraï.

 

 

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