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Ahmed Al-Maadheed, expostion au Legacy Store

Pour sa première exposition parisienne, Ahmed Al-Maadheed présente jusqu’au 17 janvier 2022, une série d’œuvres inédites, placée sous le signe de la rencontre entre Doha et Paris. Le parcours artistique scénographié chez Legacy rassemble une vingtaine de peintures résolument contemporaines, dans lesquelles Ahmed aborde les grandes thématiques de la culture qatarie, où se mêlent graphisme, peinture, gravure et calligraphie.
Rimal (sable) Art Exhibition célèbre la beauté de son environnement tout en nuance, à mi-chemin entre modernité et tradition. Ses coups de pinceaux dynamiques et les couleurs vives utilisées dans ses peintures reflètent l’énergie créative de sa démarche sur fond d’ouverture culturelle.

Ahmed Al-Maadheed est un artiste international reconnu pour avoir créé l’icône « Tamim the Glorious » à l’effigie de l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, lors de la crise du Golfe en 2017.
Devenu emblématique, le portrait phénomène imaginé par l’artiste s’est propagé avec fulgurance sur les réseaux sociaux et dans les médias du monde entier. Son œuvre inspirée du pochoir est alors visible partout dans les rues de Doha, tant sur les voitures que les murs des bâtiments, remportant un succès sans précédent auprès de l’opinion publique et des qataris qui se l’approprient au quotidien, propulsant le jeune créatif au rang de figure incontournable de la nouvelle scène artistique du Qatar.

L’aventure commence en 2009, lorsqu’il lance son agence de création à 23 ans. Il multiplie les collaborations et réalise des campagnes d’envergure sur un large éventail de projets, notamment pour les grands événements culturels et sportifs du Qatar. En parallèle, il produit des films d’animation diffusés sur les médias locaux.
Aujourd’hui, Ahmed est l’artiste figure de proue du Qatar, reconnu sur la scène internationale représentant le renouveau artistique de son pays. Son œuvre devenue virale est aujourd’hui un symbole de constance, de loyauté et de détermination. En phase avec son temps, il publie son travail sur les réseaux sociaux pour continuer à transmettre son art porteur d’un message universel et son expérience aux jeunes générations. Son impulsion créative en perpétuelle effervescence le pousse à développer des projets toujours plus surprenants, uniques et positifs.

Legacy store propose une nouvelle expérience dans l’univers de l’hôtellerie internationale. Créée en 2019 par Sébastien Chapelle & BOW Group, Legacy est une boutique avant-gardiste spécialement conçue pour les hôtels de luxe. Avant de gagner les plus grandes capitales du globe la première du genre a ouvert au cœur de l’Hôtel Barrière Le Fouquet’s Paris à deux pas des Champs-Élysées.
Ce lieu inédit invite les visiteurs à la découverte de services personnalisés et de produits exclusifs dont les créations les plus recherchées dans les univers du high tech, de l’art de vivre, de l’horlogerie, du grooming, de l’accessoire et de la joaillerie, ainsi qu’une sélection de beaux livres et un espace dédié au voyage sous toutes ses formes. À découvrir sur www.legacy.paris

Ahmed Al-Maadheed «Rimal exhibition» – Exposition ouverte au public – 08 déc. 2021 – 17 janv. 2022 – Ouvert tous les jours de 10h à 19h. Legacy store – Hôtel Barrière Le Fouquet’s Paris – 46 avenue George V – Paris 8

Instagram : @ahmedbinmajed
www.ahmedbinmajed.com

Instagram : @legacyconceptstore

 

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Luca Giordano – Le triomphe de la peinture napolitaine

Luca Giordano (1634-1705) est exposé au Petit Palais depuis le 14 novembre, et pour la première fois en France pendant une une rétrospective consacrée à cet artiste napolitain, l’un des peintres les plus brillants du seicento. Disciple du maître espagnol Jusepe de Ribera, Giordano a participé tout au long de sa vie à la mise en lumière de la peinture napolitaine sur la scène artistique européenne. Un artiste prodige, un fils de peintre qui fut placé dès son plus jeune âge comme apprentis auprès du maître José de Ribera pour parfaire son talent précoce, celui d’un artiste infatigable, que son père avait surnommé Luca Fà-presto (Luca fait vite) et dont on dénombre à l’heure actuelle plus de 1000 peintures.

Jusepe de Ribera (lo Spagnoletto) Xàtiva 1591 – Napoli 1652) Apollo e Marsia 1637
olio su tela 182 × 232 cm Napoli, Museo e Real Bosco di Capodimonte

Lors d’un voyage à Rome en 1652, il découvre les chefs-d’œuvre de Michel-Ange, de Raphaël, des Carracci et du Caravage, en s’appliquant à les dessiner, puis, à Parme les œuvres du Corrège et de Véronèse. Il complétera par un séjour à Venise entre 1653 et 1667 où il obtient ses premières grandes commandes. Pour la Basilique San Pietro di Castello il réalise un retable la Vierge à l’Enfant avec les âmes du Purgatoire. Il travailla aussi pour l’église Santa Maria del Pianto, aujourd’hui fermée. Après avoir visité et expérimenté dans la plupart des grands centres artistiques de l’Italie, Giordano se forgea un style personnel, combinant dans une certaine mesure la pompe ornementale de Véronèse avec les grandes compositions de Pierre de Cortone. À la fin des années 1670, à Naples, il termine l’ensemble des fresques de l’abbaye du Mont-Cassin et surtout la coupole de l’église napolitaine Santa Brigida, puis les fresques dorées de San Gregorio Armeno. De nouveau à Florence au début des années 1680, il travaille à la chapelle Corsini dans l’église Santa Maria del Carmine et à la décoration de la bibliothèque et du palais Medici-Riccardi. Il fait un troisième séjour vénitien en 1672-1674.

Vers 1687, Charles II d’Espagne l’invite à Madrid, où il reste au moins pendant toute la décennie 1692-1702 pour les fresques au monastère de l’Escurial, au palais royal du Buen Retiro de Madrid et de Tolède qui conservent une partie de ses œuvres. Giordano fut populaire à la cour espagnole et le roi lui concéda le titre de caballero (en français : « chevalier »). De retour à Naples vers 1702, il continue de travailler avec la même incessante fureur créatrice, peignant notamment de 1703 jusqu’à sa mort le plafond de la salle du Trésor de la chartreuse San Martino de Naples. Les commissions toujours plus nombreuses le conduisirent à se servir d’un atelier de production, dans lequel des aides et des collaborateurs développaient « en grands » les projets et les ébauches fournies par le maître, complétaient des œuvres commencées par celui-ci, et pour lesquelles, dans beaucoup de cas, Giordano se limitait à finir, d’un coup de pinceau, le travail effectué par ses élèves. Luca Giordano est inhumé en l’église Sainte-Brigitte de Naples.

L’ambition de cette exposition est de souligner la virtuosité de cet artiste du XVIIe siècle à travers la présentation de près de 120 peintures sur toile et d’une vingtaine de ses dessins préparatoires réunis grâce aux prêts exceptionnels du musée Capodimonte à Naples, de plusieurs églises de la ville et de nombreuses institutions européennes. Après l’exposition sur le sculpteur Vincenzo Gemito, cette rétrospective constitue le second volet de la saison que le Petit Palais consacre à Naples.
Organisée selon un axe chronologique, le parcours de l’exposition souhaite apporter une vision renouvelée de l’artiste et montrer comment Luca Giordano a su tirer le meilleur des différents courants stylistiques de l’époque pour créer l’une des peintures les séduisantes de son siècle.

Du 14 novembre 2019 au 23 février 2020 – Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h – Informations: www.petitpalais.paris.fr

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Hélène Pordea « Poète des matières, d’ocre et de terre »

Les oeuvres de Hélène Pordea nous introduisent à un univers d’une tranquillité émouvante où les lignes semblent se dessiner toutes seules et émerger du bois pour nous raconter des histoires. Elle trace son pinceau sur des feuilles de bois de cèdre de Cuba, à l’utilisation des pigments et de l’huile de lin, donnant vie aux personnages qui peuplent ses œuvres.
Suivant les traces naturelles du bois, elle privilégie la verticalité des lignes. Les traces restent définies et graphiques, et les couleurs, diluées et libres, ajoutent une dimension organique à ses tableaux. Ainsi, ses lignes et ses pigments ajoutent de la chaleur et la sensibilité à la matière brute. Hélène Pordea agit par intuition, décodant le message derrière chaque feuille de bois, avec à la fois tendresse et sensualité. Toutefois, ces œuvres font preuve d’une force du trait et d’un équilibre de composition. Avec une économie des moyens techniques et dans un espace simplifié, elle évoque une profondeur mélancolique. Une sensation d’intemporalité s’installe. Les couleurs terre, entre ocres et rouges, nous ramènent à un état primordial.
Les visages à la fois très simples, sont pleins de caractère. Les personnages nous regardent à travers des yeux nostalgiques. Ils nous invitent à rentrer dans leur univers, c’est-à-dire celui des pensées de l’artiste. Le regard est l’élément central de ses œuvres  Le blanc des yeux, en contraste avec les tons terreux des tableaux, serve d’un point d’ancrage pour notre regard. Ainsi, on est engagés dans une conversation silencieuse avec ces visages mystérieuses.

Exposition du 5 au 14 septembre 2013

Galerie Le Pré au 6 – Sophie Raynaud 6, rue du Pré-aux-Clercs 75007 Paris

06 62 48 86 17 // 01 58 62 46 36 – www.lepreau6.com

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