close

sonia rykiel

ArchivesLifestyleMagazine

Shopping Culturel a la Vallée Village

RENCONTRES ARTISTIQUES A CIEL OUVERT JUSQU’AU 18 AOÛT 2019

Une envie de shopping? Direction la Vallée Village et ses boutiques qui font le plein de mode et d’événements festifs. C’est rose, ça pétille et ça explose de vie pour un été des plus frenchy. « La vie en rose » c’est une exposition à 360° sur tout ce qui rend la saison plus belle, plus fun, plus légère. Et les animations ne sont pas en reste : un bar à rosé, des dj-sets pour des soirées festives ou des installations artistiques pour un shopping culturel. Ici, on a banni l’ennui. Jusqu’au 18 août, la seule règle est de se faire plaisir, seul, à deux ou en famille!

L’art rencontre la Vallée Village et transforme ses ruelles en exposition à ciel ouvert. Avec ses huit artistes, le village accueille une série de performances arty qui rythmeront la belle saison. Sculptures géantes, création d’oeuvres d’art en live… Dans un esprit arty et festif, les découvertes seront multiples, en dévoilant parmi les plus grands artistes de la scène contemporaine :


· Le sculpteur Richard Orlinski et son célèbre ours polaire de 5 mètres de haut
· L’artiste peintre et sculptrice pop art, Laurence Jenkell, connue pour ses bonbons géants en bronze.
· L’artiste photographe Sylvie Barco qui, en live, recouvrira un mur de collages sur la vie parisienne
· Le street artiste à la renommée mondiale Jonone qui installera l’un de ses graffiti XXL.
· Le street artiste L’Atlas à l’univers hypnotique et l’un de ses travaux optiques.
· Le Diamantaire, artiste-artisan qui laisse une empreinte brillante partout où il passe.
Pour La Vallée Village, il exposera un diamant géant.
· Monsieur Chat, enfin, et sa sculpture chat au vaste sourire.
· Clement Mougel, artiste au geste expressionniste qui décrit des perspectives émotionnelles en mouvement constant.

A la Vallée Village, on navigue entre les deux tendances cool de l’été, l’esprit casual et le chic décontracté. Une allure très française qui ne cesse d’inspirer les créateurs de mode.
Mais nul besoin de se compliquer la vie pour afficher la bonne « french attitude ». Un sac en paille, des baskets flashy, une blouse en dentelle, un short et une chemise en lin : les boutiques mettent à l’honneur notre style avec un seul objectif, donner des airs de vacances au quotidien.

Le fooding se met aussi à l’heure d’été, avec des apéros à rallonge et des pique-niques en plein air. Au village, notre jardin devient un lieu de vie à part entière. La rock star de la pâtisserie française Christophe Michalak, sacré champion du monde du secteur en 2005, y installe un food truck le 1er juin avec ses pâtisseries aussi délicieuses  qu’ Instagrammables .

Et qui dit été, dit rosé ! Le restaurant Menu Palais, toujours, ouvre un bar dédié à la boisson la plus prisée de l’été. Une occasion de se détendre en prenant un verre après une intense séance de shopping!

 

 

read more
ArchivesBlogMagazine

Saga de mode

Histoire du trench 

Un trench-coat est un manteau imperméable généralement descendant jusqu’aux mollets, utilisé par plusieurs armées pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, à ne pas confondre avec le cache-poussière (« duster » en anglais) qui est un manteau généralement de couleur marron ou crème avec une cape dans le dos, plus ou moins longue qui furent portés par les cow boys, dans le far-west des États-unis. Les trench-coats sont fabriqués dans une toile souple et résistante (coton, cuir, coutil, popeline, microfibres), avec une doublure détachable (selon la température).

Ils ont souvent dix boutons, ils sont croisés, et les couleurs sont ocre, kaki, beige ou noir. Les trench-coats ont souvent des bandes de tissu à l’intérieur pour se fixer aux jambes et mieux coller au corps, les manches de type raglan avec des pattes de serrage aux poignets et des pattes d’épaulettes (pour y fixer des galons, ou accessoirement y mettre des gants de cuir, un chapeau ou maintenir la sangle d’un sac).

Inventé par l’Anglais Thomas Burberry à la fin du XIXe siècle, le trench-coat est toujours de saison. C’est pour protéger les soldats de la Première Guerre qui vivaient dans les tranchées quel’imperméable fut amélioré. Les nombreux boutons susceptibles de se perdre sont alors réduits au minimum et remplacés par une large croisure, tandis que le coton est tissé très serré, afin d’être le plus imperméable possible face aux intempéries. Deux boucles sont également cousues sur l’épaule afin de pouvoir y attacher casquettes et autres, et un large rabat est ajouté sur la poitrine, afin de protéger le cœur. Le trench-coat est l’adaptation des lourds manteaux de serge qui furent portés par les soldats anglais et français pendant la Première Guerre mondiale. Le premier trench-coat fut dessiné par Thomas Burberry pour répondre à la commande par l’armée d’un modèle de manteau imperméable pour les officiers mieux adapté au combat. Il reprend le design des anciens manteaux d’officiers britanniques qu’il avait lui-même dessiné 13 ans auparavant pour le War Office, et il y rajoute des épaulettes et des anneaux en métal: le trench-coat est né. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le trench-coat faisait partie de l’équipement des soldats et des officiers, surtout dans les forces armées des États-Unis, mais également par les forces armées du Royaume-Uni, de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique.

L’appellation « trench », vient tout simplement du mot « tranchée », qui se dit « trench » en anglais. De retour du front, les soldats ont conservé leur trench et l’ont ainsi fait passer dans la vie civile. Le trench a traversé les années tout en conservant sa forme initiale. Il est toujours composé de 26 pièces de gabardines de tailles différentes, ainsi que d’une ceinture à passants garnie d’anneaux. De l’imperméable de coton classique au manteau croisé en cuir, en laine ou en soie, sa ligne ajustée se décline sous toutes les coutures.

 

Thomas Burberry : des tranchées aux podium

C’est Thomas Burberry qui, en 1901, créa l’imperméable qui donna naissance quelques années plus tard au trench. En 1924, la maison Burberry met au point une doublure identifiable entre toutes – s’inspirant des tartans écossais – afin de tenter d’enrayer la contrefaçon. Depuis, ce tartan est devenu la marque de fabrique de Burberry, jusqu’à être décliné récemment sur de multiples accessoires. Après la Seconde Guerre mondiale, le trench-coat était souvent porté comme un vêtement par des civils lors des années 1950 et 1960. Vers la fin des années 1970, le trench-coat est devenu un article de mode pour le style punk. Ensuite, lors des années 1980 et 1990, le trench-coat est devenu autant un vêtement populaire parmi les amateurs des musiques et styles gothique, industrial, et métal, qu’un accessoire indispensable d’un look chic et indémodable. Il est décliné sous de multiples formes et se voit maintes fois réinterprété. Les créateurs s’amusent à le détourner, tandis que les différentes griffes le féminisent, lui apposant les matières et couleurs du moment. Néanmoins, c’est le trench Burberry qui reste le summum du style chic et discret.

Le trench à l’écran

Les trench-coats furent popularisés par plusieurs films, où le trench-coat est devenu un aspect caractéristique d’un détective ou d’un atmosphère film noir. En 1942, Humphrey Bogart apparaît dans le film « Casablanca » avec un trench, et immédiatement la mode se l’approprie, les femmes – qui adoptent le style masculin – commencent à le porter. Il fut, bien sur, définitivement populariser par l’acteur Peter Falk qui le porta dans la série « Columbo ». Le trench-coat de couleur noir, longtemps reservé à symboliser la « Vamp » des films noirs des années 50 et 60, est désormais souvent associé à la mode gothique. Dans la trilogie des films « The Matrix », les êtres humains comme Neo et Morpheus portent des trench-coats lorsqu’ils vont dans la matrice. Plusieurs des personnages du film « Sin City » portent des trench-coats. Dans le film « The Crow« , le personnage d’Éric Draven (joué par Brandon Lee) porte un trench-coat. Dans les films « Underworld« , des vampires portent souvent des trench-coats noirs. A la télévision, on observe le même phénomène, par exemple, le vampire Spike dans la série « Buffy contre les vampires » porte un trench-coat en cuir noir et le dernier docteur de la série britannique « Docteur Who« , joué par David Tennant, porte un trench-coat brun, et s’il est vrai que « Le Diable s’habille en Prada », Meryll Streep porte pourtant dans le film un élégant trench clair de Donna Karan.

read more