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Pâques ou pas Pâques?

C’est bientôt Pâques, fête des gourmands de chocolat. Cela tombe bien nous le sommes et voici donc pour vous notre sélection gourmande Spécial Pâques.

 

 

-La création du Georges V : « La montgolfière » imaginée pour Pâques par le chef Maxime Frédéric pour le palace, qui pousse le détails jusque créer un mécanisme en chocolat qui permet au ballon de tourner sur lui même, avec l’aide d’une petite manivelle. Le chocolat composant la sculpture est une édition exclusive pour le palace : des fèves de Madagascar et du Brésil, Fleur de sel, Vanille de Tahiti, Nacelle de bonbons chocolatés.

Prix : la montgolfière en chocolat, 75 €

La boutique éphémère du George V ouvrira du 13 au 22 avril de 9h à 20h

www.fourseasons.com

 

 

-L’œuf de l’hôtel Le Collectionneur : Bryan Esposito le chef pâtissier inspiré par la Pie, l’emblème de l’hôtel, a créé cette œuf comme un bijoux, inspiré des œufs Fabergé : bleu roi et richement ornementé de feuilles d’or et petits bijoux de chocolats dorés. Il est composé d’un chocolat ivoire en son coeur et d’un chocolat noir 70%. Une véritable pièce de collection de 25cm, disponible sur commande du 15 au 22 Avril 2019 (à réserver 72h à l’avance)

Prix : œuf de Pâques : 60 €

www.hotelducollectionneur.com

 

 

 

– L’œuf en chocolat de Jacques Genin x Corinne Jam

L’œuf de Pâques au chocolat noir de Jacques Genin s’est fait en collaboration avec l’artiste-peintre Corinne Jam. Ils se sont inspirés de l’art polynésien et des tatouages maoris. Les motifs sont peints à la main sur la coque, ainsi chaque pièce est unique. Cependant la tradition est respectée puisque chaque création est garnie de fritures.

Prix  Œuf «Maori», Jacques Genin x Corinne Jam, 85 € et 129 €, disponible en magasin en édition limitée.

www.jacquesgenin.fr

 

-Les œufs du Café Pouchkine : Au Café Pouchkine, les œufs de chocolat au lait ou noir ont des allures de petits coussins matelassés. . Ils renferment des petits œufs à la nougatine, caramel et praliné noisette. Disponible à la vente jusqu’au 29 avril à Paris dans la boutique du 16 place de la Madeleine 75008 et au Printemps Haussmann.

Prix : «L’œuf Facette», Café Pouchkine, 260 g, 32 €.

www.cafe-pouchkine.fr

 

 

-L’oeuf Pierre Hermé / Christofle : Pierre Hermé et la maison de haute orfèvrerie Christofle allient une nouvelle fois leurs savoir-faire avec cet œuf au chocolat noir ou lait, recouvert de feuilles d’argent renfermant de petits œufs garnis au chocolat au lait, noir et blanc. disponible jusqu’au 28 avril, dans les boutiques Pierre Hermé.

Prix : «Mood», 49 €, Pierre Hermé x Christofle

www.pierreherme.com

 

 

-La maison du chocolat : la Maison du Chocolat exprime trois saveurs de terroirs de chocolats, avec trois masques inspirés du Brésil, du Ghana et de Java : le premier chocolat noir et praliné lait, le deuxième chocolat noir et praliné noir et le dernier chocolat lait et praliné mi-lait, mi-noir.

Prix : 29 € par masque.

ww.lamaisonduchocolat.fr

 

 

 

-Les œufs Jean paul hevin : l’œuf à roulette pour partir à la chasse aux cloches . il est en chocolat noir 68 % est garnie de fritures sèches ou fourrées au chocolat noir, lait ou praliné. disponible jusqu’au 20 avril, uniquement en retrait boutique.

Prix : Œuf en chocolat «Airport», Jean-Paul Hévin, 96 €

www.jeanpaulhevin.com

 

 

 

-Créations Ducasse : La Manufacture de Chocolat de Alain Ducasse propose 4 créations originales inspirées de l’origami : le lapin, la cocotte, le poisson d’avril et les « coquillages et crustacés » en praliné noisette. L’œuf bonbonnière en chocolat remplie de fritures pralinés.

Prix : Lapin de Pâques 34 €

œuf Bonbonnière noir – 500g 64 €

www.lechocolat-alainducasse.com

 

 

 

 

-Les œufs de Léonidas : des emballages multiples aux couleurs acidulées. Du traditionnel sachet à la boite en forme d’œuf ou à la boite transparente en passant par la boîte métallique jaune ou le fameux ballotin, les clients de Léonidas auront le plaisir de choisir le plus bel emballage pour leurs petits œufs favoris ! Une véritable boite à bonheurs à offrir ou à s’offrir.

Petits œufs : 10,90€ pour un sachet ou ballotin de 250g
Cylindre 500g : 24,60 €
Boite cadeau œuf : 19,90 € (320g)

www.leonidasboutique.com

 

 

 

-Le lapin ou le ballotin de Neuville :

Garni de petits œufs pralinés et fritures en chocolat noir et lait, ce moulage Monsieur Lapin fait 12cm et le ballotin constitué d’un assortiment de Pâques de chocolat au lait, noirs et blancs offrant une véritable palette de saveurs. Des œufs pralinés torréfiés à cœur, des œufs gianduja, des lapins et des clochettes au caramel, des fritures en chocolats lait et noir… une jolie farandole.

Prix : Lapin 13 €

Ballotin 15 €

www.chocolat-deneuville.com

 

 

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Dormez Dormez Dormez!

Dormez! Allez, ce soir on décide de très bien dormir ! Pourquoi ce soir ? Parce qu’aujourd’hui est la 19ème Journée Nationale du Sommeil ! Alors on profite de cette journée pour se poser les bonnes questions sur l’état de nos oreillers, de nos couettes et de notre linge de lit et faire un état des lieux de ce que l’on peut trouver sur le marché des accessoires de literie.

Car bien dormir ne passe pas seulement par une bonne literie. Le reste aussi compte !

 

Se lover dans de beaux draps voilà un plaisir que l’on a tous. Si l’on veut du sobre, du sans chichis mais élégant et de qualité, on a l’embarras du choix avec la marque Bonsoirs. La start-up qui a fêté ses 1 an il y a quelques mois nous propose du linge de lit en percale de coton ou satin de coton dans des tons chics de bleu, gris, blanc, rayures tennis ou carreaux. Dormez dans des draps doux et frais.

https://www.bonsoirs.com

 

Si l’on cherche une parure plus travaillée, aux tons chauds et apaisants, la parure « Allure » signée Anne de Solène réchauffera votre chambre et contribuera à un faire un havre de paix. La marque de linge de lit haut de gamme propose ici une parure en satin de coton, aux détails chics, qui donnent envie de s’y glisser…Dormez dans un vrai cocon.

https://www.anne-de-solene.com/

 

Côté oreillers et couettes, vous êtes sensibles aux acariens ? Soyez rassurés, vous allez pouvoir mieux dormir grâce à la marque DODO qui a sorti deux nouveautés : l’oreiller et la couette Suprelle® Allerban®testés et approuvés par l’Association des Médecins AllergologuesLa fibre Suprelle ® de leur enveloppe apporte douceur, aération et confort absolu. Quant au traitement Allerban ®, il  les rend anti-acariens et antimicrobiens. Dormez en toute sécurité.

Que demander de plus ?

https://www.dodo.fr/

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La montagne, du snow et des potes

L’équipe de Blake est partie tester à la montagne les dernières sorties des marques Burton, Helly-Hansen, Salomon et Nitro à Morzine. La station située à seulement 5 h 45 de Paris en voiture permet de se faire des petites virées ski facilement.

Arrivée au bas des pistes, toute l’équipe est prête, les snow à la main, moi seul je dois aller récupérer des skis. Juste face aux remontées des Gets, aux pieds des pistes, je vais chez Intersport où je suis reçu par Clément et son équipe jeune et très sympathique mais surtout soucieux de vous fournir le bon matériel, adapté à votre morphologie et votre niveau. De plus, Intersport propose de faire des précommandes sur internet avec des prix attractifs. Gros plus ils ont un dépôt pour y laisser skis, snow et bottes avant de rentrer le soir.

Nous avons de la chance car la pluie devait être au rendez vous tout le weekend, mais notre session ride commence avec un temps clément. Les premières impressions sur le matériel ne tardent pas. Adrien, notre rider, snowboarder, nous détaille ses sensations avec la squash de chez Nitro (testée en 159 cm) : une planche issue de la gamme Quiver de l’année passée, une gamme dédiée au « beta test » de délire d’ingénieur ou de stagiaires inspirés (…comme pour le V.T.T. Démo 8 de Specialized pour les connaisseurs).

 

Ayant eu un accueil plus que positif, la planche est passée en production dans la gamme « officielle » de Nitro cette année. Alors ça donne quoi ?…

En comportement déjà : d’une part, bien qu’asymetrique, la planche permet tout de même de faire du switch même si elle n’est pas faite pour (en tout cas pour l’amateur éclairé, les vidéos de Nitro avec des pro rider vous prouverons le contraire). En revanche, dans la neige de printemps détrempée de ce weekend, la planche est jouisseuse et très très accrocheuse même dans de la neige de poissonnier de fin de journée. On a beau pencher, elle accroche. La seule condition est de la pousser avec ses cuisses. En effet, en la laissant faire, elle se montre assez docile, et presque basique (Pour ne pas dire ennuyeuse ou quelconque), elle n’accroche pas d’elle-même mais attend votre contribution. En la mettant sur l’angle, puis en poussant sur les cuisses, c’est un autre monde.

Un dynamisme exceptionnel, un « pop » entre chaque virage qui vous propulse sur l’autre carre sans passer par la case semelle posée par terre. Donnez lui un peu de votre physique, elle vous le rendra … plus les intérêts dignes d’un banquier parisien !

Certaines planches peuvent paraître accrocheuses, mais dès que l’on prend ou on cherche de gros appuis, elles se dérobent sous les pieds ; avec la Squash, c’est l’inverse. D’une accroche classique de prime abord (surtout au vu la gamme de la board, proche des 500 euros nues …), plus on appuie, plus elle encaisse et tient la neige. Mais pour autant, si le pop qu’elle procure est « fort », il est contrôlable. Par exemple, une Jones aviator peut décrocher plus rapidement sans prévenir ou vous envoyer de tout son « pop » sur l’autre carre … enfin, sur le dos plutôt ! Ou encore une Nitro Pantera qui était certes prévisible, mais avec des zones d’ombre.

Une trop grosse erreur dans les appuis en carving et la board vous propulse dans le décors de toute sa force. Très fun dans un sens, mais beaucoup plus exigeant pour les après-midi après la pause vin chaud …

La Nitro Squach 2019 se montre donc très dynamique et fun avec un minimum de physique et de technique de carving mais reste contrôlable et prévisible. Une vrai amie pour rider fort qui donne confiance du fait de cette facilité à anticiper ses réactions, aussi fun qu’elles puissent être …

On peut noter aussi que le fishtail fait son effet.

La carre semble s’arrêter derrière le pied arrière, puis une zone « morte » de 10 cm, et ensuite la sensation d’une sorte de rivet planté au sol. La planche paraît enrouler les virages à partir de ce point (comme une voiture qui roule du c…). On a l’impression de rider avec une planche différente des autres, et c’est une très bonne chose.

(C’est la première fishtail que je test, c’est peut être un point commun à ce type de conception également.).

La différence aussi, parlons en : la planche à de la gueule. On vous demande ce que c’est à la queue aux forfaits, les vendeurs et les locaux viennent vous parler et demander comment elle « renvoie ». Un très bel objet qui ne passe pas inaperçu et qui fait plaisir à trimballer sous le coude dans la station …

Un autre point imprévu du fishtail mais très appréciable, les coups de bâton aux queues de télésièges sont beaucoup moins courants. Pas de tail, pas de surface pour se faire piétiner, juste ce long nose a gérer. Au vu de la gamme de la planche et son prix non négligeable, c’est un aspect qui, mine de rien, à de l’importance pour toute personne souhaitant garder son matériel en bon état.

Pour résumer, avec un minimum de physique et de technique, la Squash est une board avec un caractère certain mais prévisible, maniable et vive si on lui donne de sa personne, et pouvant être reposante sur les pistes de liaison. Une planche admirable si on a un niveau adéquate. Bref, je la garde !

Une fois la pause venue, entre deux descentes, rien de tel qu’un petit shot de sucre pour se booster l’énergie. Le ski et le snow, ça pompe l’air de rien. L’air de la montagne sans doute. Nous avons opté pour les bonbons No Guilty. Des bonbons bio, sans gélatine de porc, et avec uniquement des produits respectueux de votre petit corps. La texture est très chouette en bouche et fait parfois penser à des pâtes de fruits. Que ce soit les bouteilles de cola ou les oursons aux fruits, les saveurs explosent. J’étais retissant à l’idée de tester ce produit que je croyais un coup marketing, mais non, ils sont plus qu’à la hauteur. Oubliez les Haribo et autres bonbons plein de « E »…

Passons à nos tenues. Nous sommes venus à la montagne équipés de deux ensembles, l’un Helly Hansen camo bleu nuit et l’autre Burton en Camo bleu clair. Le beau temps alternant avec la pluie et la neige (selon l’altitude), les équipements ont été mis à rudes épreuves.

Le manteau Helly Hansen, avec son camo bleu nuit rehaussé du double HH de la marque en orange fluo est magnifique et fait un parfait coupe vent mais, quand la pluie arrive et si elle persiste, le manteau qui possède de superbes poches à fermeture imperméable, est lui beaucoup moins. A notre grande surprise, à la fin de la journée le manteau est trempé… Le pantalon lui, au contraire, résiste parfaitement aux assauts de la pluie, un vêtement technique est nécessaire en dessous pour supporter le froid.

L’autre ensemble est la tenue Burton en camo bleu clair (Mon coup de cœur !). Là pour le coup, le Gore Tex du manteau et du pantalon est magnifique et l’eau ruisselle comme sur une bâche, au bout de quelques minutes d’arrêt au bar d’altitude, le vêtement est sec, comme sortie de la penderie. Par contre, il nécessite d’être équipé en vêtements techniques en dessous et d’une polaire en supplément n’est pas de trop pour les frileux. Pour cela, Salomon a une super gamme de vêtements techniques cette année, très légère, aérée, qui vous tient au chaud et vous garde au sec. Si, si, pour de vrai. Et une polaire efficace et fine, bleue de surcroît, qui se marie parfaitement avec l’ensemble Burton.

Pour les gants, ce sont aussi des Salomon, parfait pour le beau temps et la pluie légère.

C’est la fin de journée et quoi de mieux que de se poser face à la montagne avec l’équipe de Blake et de prendre un apéro entre amis.

On a pu transporter toute la journée nos affaires au sec et en sureté grâce au nouveau sac Burton Upslope. Ce sac d’une grande contenance permet de transporter chaussures de rechange, appareil photo et ordi, et quelques bouteilles. La toile du sac est rigide et totalement étanche. Gros plus, la poche au bas du sac étant séparée du reste du bagage permet d’isoler d’éventuelles affaires mouillées et de laisser les autres objets au sec. Il dispose également d’une poche latérale qui permet aux copains de récupérer des affaires entre deux pistes sans avoir besoin de le retirer, ou d’ouvrir le sac. Un must have pour skier, nous on l’a adopté.

Du coup pour notre pause apéro deux choix s’offrent à nous : avec ou sans alcool.

Pour fêter cette journée riche en émotions, nous commençons par le rosé du Château St-Maur, L’Excellence 2018. Une bouteille en forme de quille, très élégante. Une étiquette sobre qui laisse voir ce rosé à la robe claire. Dès l’ouverture, on sent que c’est un vin puissant et aromatique. C’est un assemblage de Grenache, Syrah, Tibouren et Rolle. Nous le laissons dans la neige ce qui fait un seau à glace parfait, naturel et à température égale. En bouche, il est riche, puissant et complexe. Porté par des notes d’agrumes (pamplemousse) et une belle rondeur en bouche, sur des saveurs d’abricots et de pêches, un vin de gastronomie et pour les moments comme ceux-ci, est exceptionnel.

Dans l’équipe, certains ont préféré un mélange Détox, shaké minute et livré chez vous par Shake It Easy sur Paris exclusivement. Nous, on l’a mis dans notre valise et on la fait voyager. C’est un mélange d’étonnant, vivifiant et frais de : thé uma rooibos, jus de citron, purée de passion et vanille. Les saveurs sont subtiles et bien mariées, la passion domine peut être un peu. Un coup de fouet acidulé. Parfait pour se remettre de la journée de ride.

Notre séjour à la montagne s’achève devant un coucher de soleil sur les cimes enneigées. Un moment plaisant et hors du temps. Mais Paris nous rappelle déjà. A l’année prochaine “pays merveilleux” !)

 

Prix:

-Board NITRO Squash – 529,90 euros

-Veste AK CYCLIC JACKET BURTON – 400 euros

-Pantalon AK Cyclic Pant BURTON – 300 euros

Sac UPSLOPE BURTON – 170 euros

Garibaldi Jacket HELLY HANSEN – 425 euros

-Gant Salomon QST GTX – 125 euros

-Vêtement technique Salomon PRIMO WARM haut – 75 euros et bas – 49 euros

-Polaire Salomon BiS Fz Blue – 79,90 euros

-No Guilty – de 0,83 euros à 15 euros

-Rosé Château Saint-Maur cru classé, Excellence 2018 – 22 euros

-Shake it Easy – DETOX – 12,50 euros  SITE : ww.shakeiteasy.fr

 

Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Merci à Arnaud Adjadj, Maxence Manasterki et Sylvie Mira-Morlière

 

 

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Les Bains: éternels et mythiques

Blakemag_Les Bains_facade

Les Bains font surgir par leur seul nom, tout un monde de vivantes inspirations et d’expériences inouïes, d’avant-gardes excentriques et de pionniers iconiques. Pour saisir l’esprit des Bains, il faut remonter le temps au point d’embrasser le présent de chaque époque. Jusqu’à la nôtre.
Les Bains Guerbois ouvrent en 1885 et deviennent aussitôt le temple parisien du bienêtre
et de la beauté où le Gotha et des artistes tels que, Manet, Zola, Renoir, Proust se retrouvent. 

2015, Les Bains se transforment en boutique hôtel 5* et ravivent le club et le Spa. Mais Les Bains ne se résument pas à un hôtel de luxe, un lieu d’émulsion sociale et artistique, un club culte de la nuit parisienne ou une néo brasserie chic. Ils proposent l’expérience d’un nouvel art de vivre, vibrant, connecté, ouvert sur le monde. Ils rassemblent tous les happy few en quête d’un lifestyle ultime à Paris. Ils ouvrent un espace singulier où se savoure la fête et se déploie la créativité. Parisiens et transculturels, historiques et inventifs, hybrides et chics, élégants et accueillants : institution séculaire, les Bains se transfigurent en coeur battant du nouveau millenium.

Le bâtiment est un chef d’oeuvre architectural, fruit d’un héritage aussi riche que varié. Créés en 1885, Les Bains Douches (ou Bains Guerbois) abritent les plus célèbres thermes privés de Paris. S’y croisent l’élite et la Bohême fin-de-siècle dépeintes par Marcel Proust, client assidu. L’immeuble a été conçu par l’architecte Eugène Ewald, qui a bâti la Préfecture de Police de Paris, face à Notre Dame, ou l’Église Saint François de Salles. Outre Les Bains, la Famille Guerbois crée et gère aussi le fameux « Café Guerbois », haut lieu de rencontre intellectuel et artistique immortalisé par Zola et Manet où, de Renoir à Monet, se retrouve le tout–Paris de la Belle Époque.

En 1978, l’immeuble se révolutionne. Le voici salle de concert rock, restaurant et nightclub: les Bains Douches. Il entre dans un nouvel âge d’or et dans la légende – institution culturelle et mondaine au centre de Paris, référence absolue d’un clubbing sublimé en art de vivre, épicentre mondial des médias, du spectacle et des arts.


De tous les pays, on vient s’y imprégner de son vibrant état d’esprit et de son lifestyle unique. Temple de la beauté et de l’art, paradis urbain de la fête toujours précurseur d’une mode, coeur battant de la nuit parisienne et de la culture internationale : pendant trois décennies, les Bains Douches rayonnent.


En 2010, des travaux sauvages entrepris par l’ancien gérant de la boîte de nuit mettent l’immeuble en péril et provoquent la fermeture des Bains. Afin de réinventer et sauver cette icône de la vie parisienne naît « La Société des Bains » sous l’impulsion de Jean-Pierre Marois, dont la famille est propriétaire du bâtiment depuis les années 60.
En janvier 2013, c’est le retour des Bains sur la scène internationale avec une Résidence d’Artistes éphémère initiée par Jean-Pierre Marois qui rend hommage à son ADN artistique. Ainsi, avant rénovation, ce monument épique se mue pendant trois mois en chantier fulgurant offert à la créativité en liberté. 

En 2015, s’ouvrent Les Bains du 21e siècle. Ils écrivent une nouvelle page de leur histoire.

Expression de sa renaissance, la métamorphose des Bains découle de trois projets de rénovation exceptionnels, signés Vincent Bastie pour l’architecture de la structure, Tristan Auer et Denis Montel/RDAI pour le design d’intérieur. Autant de talents, de styles, d’approches singulières, décuplés par l’envie de se réunir autour d’un lieu qu’ils adoraient déjà. De ces regards originaux s’est construite une vision commune, portée par
un enthousiasme à la hauteur de l’enjeu. Implantés au cœur de Paris, au 7 rue du Bourg l’Abbé dans le troisième arrondissement, Les Bains s’inscrivent au croisement du Marais médiéval, des Archives Royales et du moderne Centre Pompidou. Dans ce quartier central en rapide mutation se développent nouvelles galeries d’art et concept stores, restaurants bio et marchés alternatifs. 

Les Bains, c’est 39 chambres et suites cinq étoiles, une suite très rockstar en penthouse pour accessoirement y dormir, et un salon boudoir pour fermer les yeux. C’est aussi le restaurant Roxo et son bar, écrins culinaires français imprégnés de saveurs du monde, et bien sur le Club, avec programmation sur mesure de concerts, DJ Set et happenings divers.

Ici, le luxe se vit dans l’Histoire et, déjà, au futur. Cette effervescence urbaine offre aux Bains un terreau fécond où s’épanouir en fleuron de la vie parisienne car Les Bains ne dorment jamais.

Le lieu est conçu comme un cercle exclusif au confort ultime, à vivre et expérimenter dans sa totalité, une expérience contemporaine à la vibration diurne et nocturne. Il incarne la quintessence d’un certain Paris, une fusion de « l’ici » et de « l’ailleurs », un lieu hybride ouvert à tous les trend-setters passeurs de frontières. Les Bains forment une manière de club urbain à géométrie variable et aux frontières changeantes, avec lobby, restaurant, bar, lounge, salons, patios, suites, terrasses.

On pourra y déjeuner, goûter, dîner, souper, danser, faire salon, quasiment partout et avec des horaires très souples. Aux contributeurs permanents des Bains viendront se greffer ponctuellement les signatures de « special guests », dont l’âme et la voix se frottent de façon sensible à celle des Bains.

LES BAINS – 7 rue du Bourg l’Abbé – Paris IIIe

 

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Mavrommatis, l’unique étoile grecque de la gastronomie française

RESTAURANT

Les frères Mavrommatis : Andreas le chef cuisinier (au milieu sur la photo ci-dessous), Dionysos et Evagoras ont créé en 1981 la Maison Mavrommatis pour faire connaître aux Parisiens les saveurs grecques authentiques et raffinées. Aujourd’hui, il existe plusieurs restaurants, des boutiques traiteur, et deux caves où on peut découvrir la diversité des vins helléniques, ont peu même y acheter des produits grecs estampillés Mavrommatis chez Monoprix ou encore au Bon Marché à Paris.

 

Depuis 2018, « Le Mavrommatis », le restaurant gastronomique des trois frères s’est vu attribuer une étoile au guide Michelin. Il devenait le premier restaurant grec en France à être étoilé. Cette année, Andreas et son équipe renouvellent la performance et confirment leur étoile. Quand on passe la porte, on entre dans un espace calme, épuré. Les formes et les couleurs rappellent l’architecture des maisons traditionnelles grecques. Le blanc, le sol composé de grandes plaques de pierres renforcent ce sentiment d’être passé dans une autre dimension : celle d’un bord de mer face à la Méditerranée. Les tables sont rondes et spacieuses. Les fauteuils sont confortables et enveloppants. L’espace entre chaque table permet une intimité toute agréable. Régis Botta est l’architecte qui a repensé le lieu, main dans la main avec Andréas Mavrommatis.

Nous sommes allés découvrir la cuisine grecque gastronomique et inspirée de souvenirs d’enfances d’Andreas, dans le bel écrin du restaurant « Le Mavrommatis » au cœur du Paris historique. Un repas en accord mets et vins, pour une expérience grecque totale et une leçon sur le vignoble grec.

En guise de prémices, le sommelier Norman Valck, nous fait goûter deux Retsina, une méthode grecque classique qui donne aux vins des notes de pins. Le premier est un Retsina rose du domaine KECHRIS, Roza. Ce vin est fait avec une extraction d’une durée de quelques heures, puis une fermentation alcoolique dans des fûts de chêne avec l’ajout de résine de pin fraîche et maturation de 6 mois avec bâtonnage sur lies. Des notes de fruits rouges, cerise, et de résine de pin. En fin de bouche, une acidité caractéristique du cépage Xinomavro.

En parallèle, Norman nous présente les « Larmes des pins », toujours du Domaine KECHRIS. Un vin dont les vignes poussent sur des collines à une altitude de 250 mètres. Millésime 2006. Le cépage choisi a été l’Assyrtiko, le cépage le plus noble de la Grèce. Après une période d’élevage de 10 mois, l’assemblage final est formé en sélectionnant le contenu des meilleurs fûts. Un vin d’exception. Au nez, ce sont des notes d’agrumes comme un champagne vieux élevé en fût. Des notes de thym en bouche et de gingembre ainsi que des notes de résine de pin très fondues.

Pour régaler nos papilles, le chef Andréas a voulu ouvrir le repas sur des amuses bouches fondantes de saumon laqué aux agrumes, des aumônières aux olives et jus de viandes, puissantes en goût mais aussi craquantes et évanescentes en bouche; ainsi qu’un macaron feta, yaourt au basilic, sucré salé croquant et piquant, étonnant ! C’est avec curiosité que nous sommes passés à l’entrée qui fut en deux temps. Premier temps, un velouté de topinambour, lait de coco et chips de betteraves, texture soyeuse et crémeuse à la fois. Un joli mariage coco-topinambour. Pour l’accompagner, un vin 100% Robola, du Domaine GENTILINI. Les vignobles Gentilini sont situés près du village de Minies, en Céphalonie, à 700 m d’altitude sur la côte ouest de la Grèce. Ce vin très tendu, possède une belle minéralité aérienne en fin de bouche. Subtil pour accompagner ce velouté.

Le deuxième temps de l’entrée, c’est un artichaut, le cœur en majesté et fondant, entouré de légumes maraîchers, palourdes, aneth, façon Constantinople. Un plat où l’amer et l’acidulé s’équilibrent sur des textures tantôt moelleuses, tantôt croquantes. Pour mettre en avant ce plat, un vin du Domaine PARPAROUSSIS, à base d’un seul cépage, le Sideritis. Un nez floral, jasmin, camomille, minéral et un peu gras en fin de bouche.

Nous poursuivons avec un poisson : un thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi, jus vert à la cardamome. Le thon à peine snacké est relevé de sa croûte d’épices qui rehausse les saveurs du poisson et fait vibrer nos papilles.

Pour accompagner ce plat subtil et puissant à la fois Norman Valck choisit un vin du Domaine SIGALA, Kavalieros 2014. Un vin en monocépage, 100% Assyrtiko et mono parcellaire de vignes de 90 ans. Donc, une expressivité forte et du cépage et du terroir. Et au nez comme en bouche, les saveurs explosent : noix, fruits jaunes. L’attaque en bouche est sur le miel d’acacia, puis très ample, avec une fin tendue. Un bel équilibre gras-tension.

Je demandais à Andréas, le chef, quel était un plat de son enfance qu’il pourrait mettre sur sa carte aujourd’hui, accommodé avec ses talents de cuisinier. Voici sa réponse : une dégustation d’agneau de lait de Lozère.

Une épaule confite en cannelloni de céleri, une selle rôtie au halloumi (un fromage originaire de l’île de Chypre), dolmadès de blettes, jus aux olives de Volos. Toutes les saveurs de la Grèce ou presque en un plat, succulent et dont la cuisson rosée, parfaite, laisse la place aux goûts. Pour découvrir un peu plus les vignobles grecs et pour montrer l’étendue des accords possibles, le sommelier nous propose deux vins rouges très différents pour accompagner la farandole d’agneau.

D’abord un vin du Domaine KIR YIANNI, Ramnista 2011. Un vin d’altitude (700 m) et des vignes de 60 ans qui font face aux montagnes de Kaimakcalan et Vitsi. La robe est rouge claire, au nez des notes de purée d’olives noires, de câpres. En bouche, il est vif et âpre, amer comme un cacao 90 %. Un vin atypique qui s’accommode parfaitement avec l’agneau et sa sauce. Pour contraster avec ce vin audacieux, il nous est proposé un vin du Domaine MERCOURI, Cava 2013, qui est élevé 18 mois en fûts de chêne, puis 12 mois en bouteilles. Cela lui confère une robe d’un rouge profond, noir, au nez des notes de tabac, de prunes confites, les tanins encore serrés laissent imaginer la longue garde de ce vin. En bouche, c’est d’une belle longueur de saveurs sur les épices.

Après ce tour de la Grèce gargantuesque, il nous est servi un pré-dessert tout en légèreté: Framboises en coulis, tuiles aux amandes, crumble et sorbet framboise au thym. C’est vivifiant et cela remet le palais droit. Pour le rendre encore plus léger, quelques bulles grecques du Domaine KIR YIANNI, Akakies rosé effervescent 2017 : les bulles fines et délicates soutiennent une robe rose claire lumineuse. Au nez, c’est très fruits rouges : framboise, mara des bois, que l’on retrouve en bouche sur la saveur et non la sucrosité. Une superbe découverte ! Pour moi qui aime le champagne, j’ai toujours le plaisir de dénicher des vins pétillants, effervescents, brefs à bulles venues d’ailleurs. Merci Norman.

Pour finir ce repas, Andreas Mavrommatis fait résonner les saveurs des olives grecques avec le chocolat. Le mariage est une réussite, soulignée par la fraîcheur du basilic et d’une glace à la fleur d’oranger, évanescente.

Pour ce dessert original, le vin le plus vieux du monde, en 735, le poète Hesiode décrivait déjà le «Chyprus nama», ancêtre du commandaria, comme un vin subtil, suave, moelleux et de grande qualité. En effet, c’est un vin doux naturel de Chypre : St John Commandaria. Au nez, une farandole de dattes fraîches, d’oranges confites et de pruneaux avec une nuance de café, de pain d’épices et de fruits secs, noix et raisins.

Si vous souhaitez découvrir une belle cuisine grecque, c’est ici qu’il faut venir. C’est une cuisine faite avec les talents d’un chef qui se souvient des plats de son pays et des saveurs de son enfance. Andréas Mavrommatis aime à trouver les meilleurs produits grecs pour les restituer avec cœur de ses assiettes, avec le souci de l’excellence. Grâce à Norman Valck et à la cave du Mavrommatis riche de belles références, vous survolerez les terroirs grecs. Et quand à la fin du repas l’on pousse la porte du restaurant pour retrouver le vrombissement des rues parisiennes, on a le sentiment de revenir de voyage, les papilles en extases …

-Interview d’Andreas Mavromatis

– Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Au début, fin 1977, c’était un petit boulot la cuisine et c’était pour financer mes études. J’ai commencé par la plonge, puis les différents postes de cuisine. En même temps j’étudiais le français et les sciences humaines. Et là, j’ai découvert une passion pour la cuisine, même en tant que commis, j’aimais créer des plats, voir ce que les gens aimaient. Je ne savais pas encore que ce serait une paisson. Ce qui m’a poussé à aller plus loin, c’est que les Français aiment la cuisine et découvrir des choses. J’ai alors eu envie de donner une autre image de la cuisine grecque. Et après, cela a été une succession d’opportunités. On a acheté une boutique en 1981, un petit traiteur, une petite cuisine. On a commencé tout petit. J’ai alors commencé à m’exprimer en faisant simple et authentique. Les clients ont aimé. En 1996 quand j’ai eu ma maîtrise, je me suis inscrit à l’école de Le Nôtre et là, j’ai appris les classiques de la cuisine française.

– Quel est votre parcours de cuisinier ?

J’ai appris auprès de chefs. Le premier Frédéric Vardon, ancien de chez Alain Ducasse, et après Gabriel Biscay (basque) qui fut comme un mentor, je travaille encore avec lui. William Ledeuil, puis Christophe Bacquié aussi 3 étoiles Michelin. J’ai toujours eu envie de rencontrer de grand chef pour me perfectionner. Celui que je garde beaucoup à l’esprit est Biscay, personnage extraordinaire, il m’a apporté les techniques précises des cuissons, qui évoluent beaucoup, pour optimiser la qualité des produits, magnifier les produits en les respectant.

-Y a-t-il des produits que vous n’aimez pas travailler?

J’aime tout travailler sauf les tripes peut-être… Je n’ai pas eu l’occasion de travailler cela. J’avais eu l’occasion de goûter en Corse et le goût fort m’a marqué.

-Y a-t-il des produits que vous aimez travailler plus que d’autres et pourquoi ?

J’adore les légumes, racines, l’hiver, le printemps. La base en cuisine grecque ce sont les légumes. La viande et le poisson viennent en supplément. Ils apportent du goût. En ce moment, c’est le choux, le butternut , le topinambour. Je fais une crème avec une raviole de cèleri et du yaourt grec. Je fais aussi un gratin de topinambours avec de la truffe. Il y a tellement de façons de travailler les légumes.

– Un plat de votre enfance que vous pourriez remettre à votre carte aujourd’hui, retravaillé à la manière du Chef que vous êtes ?

Oui, plusieurs, j ai déjà fait un sauté de porc à la coriandre, je l’ai travaillé différemment pour le mettre à la carte. Je le fais avec sauté de veau aux cèleris avec des pommes de terre chypriotes qui ont un goût très particulier. La cuisine grecque, c’est l’affaire des mères et des grands-mères. Moi, j’essaie d’élever cette cuisine pour en faire une cuisine étoilée, je recherche les souvenirs de goût de mon enfance. Je veux faire découvrir constamment à mes clients de nouvelles saveurs. Je vais souvent en Grèce pour échanger avec les producteurs, je travaille des herbes grecques comme la criste marine qui pousse près de la mer. J’ai toujours cette envie de faire découvrir aux clients les produits qu’ils ne connaissent pas.

– Quelle est votre dernière découverte gustative ? Un produit, une saveur, un vin ? …

On prépare la nouvelle carte et l’on essaie de nouveaux accords : thé pomme citronnelle, crabe et avocat ou encore concombre, pomme verte et gingembre sur du crabe, peut être mangue et tarama…

– Mavromatis c’est une histoire de famille, est-ce que vous transmettez tout cela à la génération suivante ?

Oui. La France nous a accueillis, nous a tout donné et on lui a tout donné en retour. On a commencé avec moins que zéro et tout cela s’est fait à la force du travail, la solidarité, la famille, on partage les mêmes valeurs, c’est très important. On est habité par la fierté de notre pays et la volonté de montrer ce qu’ il peut donner. On veut valoriser cette cuisine. C’est très important d’avoir le désir de transmission. Ce qui compte, c’est demain. Tous les plats qu’on fait sont photographiés, ont des fiches. J’ai même fait un livre aux éditions Ducasse.

– En cuisine, comment se passe un coup de feu avec vous ?

En cuisine, c’est d’abord la maîtrise. Je suis pilote au passe. Je ne veux pas paniquer les équipes. Je fais en sorte de donner les plats petits à petits. Gueuler dans la cuisine, c’est fini. La préparation, la mise en place c’est important. Je déteste l’agressivité, on ne peut pas avoir de bons résultats avec. On ne doit pas rabaisser quelqu’un. On peut hausser le ton pour garder la vitesse, donner le rythme, mais toujours en bienveillance.

– L’année dernière vous obteniez une étoile au Michelin, qu’avez vous ressenti à cette annonce ?

Cela fait des années qu’on l’attendait. Au moins 5ans … Même les clients sollicitaient le guide Michelin. On n’a pas fait de travaux pour avoir l’étoile. On a fait des travaux après. Ca nous a donné le courage. La cuisine, c’est ça qui nous a donné l’étoile. C’est le goût grec.

J’ai ressenti de la fierté pour l’équipe, pour mes frères, pour ma cuisine et puis une grande reconnaissance pour la France de nous avoir donné la chance de tout ça. Il y a eu beaucoup de patience, de travail, et en France c’est possible.

– Vous confirmez votre étoile cette année. Félicitations. Que mettez-vous en œuvre en cuisine et avec vos équipes pour garder ce niveau d’excellence ?

On travaille sur les bases que l’on a depuis des années : la rigueur, la régularité de la cuisine, suivre les saisons. La rigueur, la rigueur, la rigueur, le choix des produits, des plats travaillés et l’évolution de la carte, toujours avec des prix raisonnables.

Pour poursuivre l’expérience grecque à la maison et essayer d’égaler le chef, Andréas Mavrommatis a sortie un livre de cuisine : Mavrommatis – 45 recettes de Grèce, avec amour aux éditions Alain Ducasse.

 

Le Mavrommatis

Adresse : 42 Rue Daubenton, 75005 Paris

Téléphone : 01 43 31 17 17

Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

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La Saké Week 2019 à Paris

 

Je suis un amoureux du Saké, un alcool à base de riz fermenté. Une boisson qui peut être servie pour l’apéritif ou qui, comme un vin, peu accompagner tout un repas. Tout au long de l’année, pour vous faire découvrir le saké et son univers, je vais vous proposer des événements autour du Saké, des restaurants qui proposent des accord mets et saké, des sélections de cet alcool japonais.

La saké japonais week, est la plus grande campagne de promotion du saké japonais jamais organisée, et se déroule du vendredi 15 février au vendredi 22 février 2019 dans une centaine de restaurants gastronomiques, bistrots et bars français et japonais, situés à Paris. Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gracieusement à la table des restaurants parisiens.

Le saké sera proposé soit à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs des différents lieux. Un livret présentant les différents sakés et les accords mets/sakés permet aux clients des restaurants partenaires de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Afin de booster l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils vont s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Un verre de saké sera offert aux clients désirant l’un de ces plats. Les sakés séléctionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

J’ai découvert à l’occasion de cette semaine du Saké un restaurant au cœur de Paris : OYA PARIS, au 24 galerie Montmartre, 75002 Paris. Le propriétaire Kenji Oya (à droite sur la photo ci-dessous) est déjà propriétaire de deux restaurants en Allemagne et sa famille élève elle-même ses bœufs dans la région d’Ozaki sur l’île de Kyushu, dont il importe directement la viande. Chez Oya Paris, le chef propose des huitres et du fromage avec du saké malgré sa spécialité de bœuf. Vous pourrez également déguster des plats de wagyu.

Pour la Saké Week, chez Oya, on peut trouver notamment l’eau du désir 2017 un Saké originaire de la région d’Aichi, de la maison Banjô jôzô. L’accord proposé par le chef se fait sur l’entrée, un velouté de Shungiku et de Burrata. Ce mariage entre fromage et Saké est surprenant et juste. Le Saké contrebalance parfaitement l’amertume du Shungiku (des feuilles de chrysanthèmes) qui évoque l’épinard et le céleri.

 

Le repas se poursuit sur du Wagyu sous toutes ses formes et ce fut savoureux.

La spécificité de cette viande de bœuf est qu’elle est particulièrement persillée (la viande est criblée de tissu graisseux et savoureux) et le gras de cette viande a une température de fusion très basse, elle fond littéralement entre les doigts mais surtout dans la bouche. Le goût de la viande est particulièrement marqué sur les saveurs d’oléagineuses (noisette, noix,…).

A la fin du repas une surprise, une quenelle de glace de crème pâtissière à base de lard de Wagyu, particulièrement savoureuse, avec de fortes notes d’amande, et plus délicatement de de noix et de noisette. Puis une glace au saké dans une cerise de chocolat, beau et frais.

Oya est un restaurant où la cuisine est un art plein de finesse et de justesse. Si vous voulez découvrir ce qu’est le bœuf Wagyu japonais, c’est ici qu’il faut venir.

Cette semaine du Saké est une belle manière de découvrir la culture nippone en accords mets/saké avec une cuisine japonaise ou française selon le restaurant que vous sélectionnerez. La liste des restaurants participants est disponible sur le site web de la Saké week : www.degustez-sakejaponais.com

Le site du restaurant Oya :

www.oyaparis.eu

Article écrit par Alexis Duméier

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No Entry: le speakeasy de Big Mama

Dans l’adresse du XVIIIème arrondissement de Paris du groupe Big Mama se cache au sous-sol un bar à cocktail. Le speakeasy bien nomé No Entry est habillé de velour rouge et décoré des dames-jeannes (des jarres de verres) aux allures de fioles de chimiste/herboristes. A la tête du lieu, le Chef barman Riccardo Merinei (passé par l’Hôtel du Collectionneur entre autres) a concocté une nouvelle carte sexy, aux noms de cocktails plus coquins les uns que les autres, pêle-mêle : Baccio a la franciese (baiser à la francaise), Booty call with paloma, le sein grall, like a virgin,…Ce sont donc 16 nouveaux cocktails, donc 5 élaborés à base de vieux spiritueux et 1 cocktail sans alcool. Bien sur si vous êtes joueur, vous pouvez toujours demander aux barmen et women de vous préparer un cocktail surprise avec des notes de saveurs qui vous plaisent et votre alcool préféré.

Hormis ses 600 références d’alcool différents, le No Entry est spécialisé dans les vieux flacons et flacons rares : des vieux campari, en passant par les rhums rares, ce speakeasy se distingue par ces bouteilles que l’on ne trouve que très difficilemment.

Nous avons testé le Gin Fizz revisité en Quicky fizz. Il est présenté comme un thé à la menthe servi avec une théière marocaine fumante grâce à un cube de glace carbonique, il est servi fumant mais froid. Il exhale des parfums de miel, de fleur d’oranger avec le côté herbacé du gin en soutien.

Pour contrebalancer le gin du premier cocktail nous avions jeté notre dévolu sur Le Two Girl One punch, un mix à base de Pisco du Chili avec des notes de pomme granny smith bien acidulées, frais et tendu pour les oficionados des boissons bien droites.

Pour suivre nous avons experimenté Le Poney Moon, un very long drink très fruité, sans sucrosité excessive et plutôt festif en dose d’alcool. Composé de vieux rhums essentiellement, ce cocktail vous emmenera faire de beaux rêves.

Nous avions sélectionné également Le Booty Call Paloma, un plaisir pour les amoureux de tequila et de mezcal. Les notes d’alcools sont bien fondues par l’agrume et la tekila infusée maison avec de la verveine laisse cette saveur en fin de bouche, douce.

Pour finir cette découverte de la carte, nous nous devions de tester les cocktails à base de vieux millésimes, la spécificité de ce bar. Le choix fut porté sur Le Sein Grall, à base de Gin Beefeater et d’un vieux campari. Les saveurs de ce cocktail sont chaudes, sur le vin cuit, porto, orange. Parfait sur une fin de repas.

De l’autre côté, on a challengé l’équipe et nous leur avons demandé une création à base de gin et sur la fraîcheur. Challenge remporté haut la main et avec finesse. Avant ou après le repas, je vous conseille ce lieu intimiste et chaleureux, où les cocktails sont particulièrement soignés et le service prévenant. Un speakeasy à faire parmi tout ceux de la capitale.

NO ENTRY

20 bis rue de Douai 75009 Paris

Ouvert dès 19h tous les jours

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Dimanche : 19h – 1h

Vendredi et Samedi : 19h – 2h

 

Article écrit par Alexis Dumétier – Photo Adrien Barthou

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Valentin: jouer avec ou sans!

J’en conviens, cette semaine la Saint Valentin est partout. Des couples, encore des couple, on baigne dans la guimauve et le sirupeux, les petits coeurs et les noeuds rouges… mais on peut aussi jouer les Cupidons coquins et provoquer une montée de chaleur chez son ou sa partenaire pour changer les habitudes ou bien s’offrir une soirée canaille de Valentin célibataire grâce à notre sélection ci-dessous. Bon 14 Février à tous!

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Saint Valentin, il n’est jamais trop tard pour penser à l’être aimé

1-Les gâteaux coquins de Yann Couvreur:

Le pâtissier facétieux crée cette année deux gourmandises dans la collection FOXY VALENTINE’S DAY, une édition limitée pour deux personnes : Saveurs : Chocolat-Noisette ou Marron Vanille

Prix : 14€ l’entremet

Adresses :

1 – 37 avenue Parmentier – 75010 Paris

2 – 23 bis rue des Rosiers – 75004 Paris

3 – 35 Boulevard Haussmann – 75009 Paris

 

2-Les gâteaux de le Nôtre:

Le Nôtre crée deux jolis gâteaux évocateurs du couple pour la Saint Valentin.Une création gourmande à déguster à deux et à personnaliser. Guy Krenzer et ses équipes ont imaginé 3 entremets à déguster de 6 façons possibles. Chaque entremet en forme de cœur peut être assemblé de 6 façons différentes. 100% exotique, moitié exotique et praliné-noisettes ou encore moitié vanille-cassis et exotique.

L’exotique : Biscuit Joconde imbibé aux deux citrons, crémeux mangue coco passion, mousseline mangue passion et décor ananas mangue.

Le praliné-noisette : Biscuit amande, ganache chocolat noir, crème mousseline praliné amande noisette et décor noisettes caramélisées.

Le vanille-cassis : Biscuit amande punché au cassis, crémeux cassis, crème mousseline vanille et décor framboises myrtilles.

Prix : 7,50€ l’entremets individuel – www.lenotre.com

 

3-Les Petits Carreaux de Paris : du chocolat pour la Saint Valentin

Pour fêter dignement la Saint Valentin, Petits Carreaux de  Paris dévoile sa recette de chocolat qui séduira les amoureux par son mélange de saveurs : le noir gingembre et piment d’Espelette. Délicatement relevée de subtiles notes poivrées, cette recette allie la saveur fraîche du gingembre et la subtilité du piment d’Espelette, adoucis bien sûr par la douceur du chocolat. Un recette qui ne manque pas d’audace et réveille les papilles !

Poids net : 90g / prix : 5,60€ – www.petitscarreauxdeparis.com

 

4-La Felicità pour une soirée comme dans les 80’s

Avis à tous les eighties addict, pour la Saint Valentin La Felicità diffuse le film La Boum de Claude Pinoteau. Bières artisanales bien fraîches, bons produits de la botte et huge écran pour se remémorer le plus cute des slows de l’histoire du cinéma français.
Venez accompagné (ou pas) de votre Valentin(e), votre chat, ou encore de votre Poupette, pour cette cool soirée à l’ambiance plus love que jamais. Après la diffusion du film, c’est Romy’s music à la platine folle qui reprendra le contrôle, La Felicità promet un slow au moins aussi boom boom lov’ que celui du film !

 

La Felicità (entrée libre): 5 parvis Alan Turing 75013

 

5-La souris de gamer Lexip : LE cadeau idéal pour un chéri geek ! La souris est made in France, entièrement configurable et gardant en mémoire chaque configuration pour chaque application. Cette souris est la souris parfaite des gamers et des illustrateurs ou autre motion designer 2D ou 3D. La marque Lexip propose également aux fans   de   jeux   vidéo   les patins   en céramique. A coller sous la base de sa souris pour réduire la friction et améliorer la qualité de glisse ! La souris est chargeable par port usb. La finition de la souris est soignée. Bref c’est la Rolls Royce des souris!

Prix : 129€90 – www.lexip-gaming.com

 

6-Un dîner en amoureux au Peninsula :

Menu de Saint Valentin 2019 – 490€ par personne et 635€ par personne avec accords mets et vins.

Voici le programme:

Caviar Osciètre / feuille d’or

Belle Gamberosso / bergamote / thon séché 12 mois

Vouvray sec – Domaine du Clos Naudin 2014

Saint-Jacques juste pochée / gingembre / caviar pressé

Meursault « Les Vieilles Vignes » – Domaine Vincent Girardin 2015

Filet d’agneau du Pays Basque / pommes dauphines truffées / jus d’un foie gras truffé

Pomerol – Château Bellegrave 2009

Sphère d’amour / chocolat intense / jus de passion et banane

Madère Colheita « Malvazia » – D’Oliveiras

Un repas d’exceptoin dans un lieu avec une vue unique sur Paris.

Adresse : 19 Avenue Kléber, 75116 Paris – Téléphone : 01 58 12 28 88

 

7-Un menu spécial amoureux au « Nous 4 » restaurant :

Un lieu de bistronomie qui est convivial et familial. Le chef Stephane Browne, crée un menu à 60 € qui commencera par un amuse-bouche, en entrée un carpaccio de langoustines (à la demande : supplément truffes (+5 €)). Pour suivre un foie gras et foie gras poêlé, homards et sauce Sauterne aux agrumes. Le plat est un bœuf Wellington, c’est-à-dire un bœuf cuit en croûte de pâte feuilleté. (à la demande : supplément truffes (+7€)). Le dessert Saint-Valentin et une coupe de champagne est offerte!

3 Rue Beccaria, 75012 Paris Réservations : nous4restaurant.com ou lafourchette.com – 06 06 70 64 92

 

8-Un abonnement Moi Chef, une boxe de Chef pour les cuisiniers en herbe.

Vous aurez accès aux produits que les grands chefs utilisent. Avec tous les conseils pour les utiliser. Pour pimenter votre quotidien ou pour aller plus loin en cuisine. Avec le code de réduction BLAKE vous bénéficiez de 15% sur toutes les formules que propose Moi Chef.

Prix : 79,90€ pour un trimestre hors réduction – www.moichef.fr

9-Du champagne rosé :

La maison Drappier a créé un rosé brut nature, d’une belle robe rose pâle. C’est un rosé de saigné. Le nez est très fraise. En bouche, il y a des notes de grenadine sur une fin tendue d’agrumes. Un très joli rosé pour commencer une belle soirée entre amoureux(ses).

Prix : 33,90€ – www.netvin.com

 

Article écrit par Alexis Dumétier

Illustration : Agnes Solange

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L’Agapé, un étoilé avec une cave pleine de belles références surprenantes

Le restaurant est situé dans le XVIIème arrondissement, près du boulevard Malesherbes, l’avenue de Villiers et l’avenue de Wagram, non loin du quartier des Ternes. L’Agapé a été ouverte en 2008 par Laurent Lapaire et a obtenu sa première étoile dans la foulée de sa première année en 2009 et depuis 10ans, année après année, toute l’équipe et les chefs confirment cette excellence.

Laurent Lapaire a été formé à l’école hôtelière de Montargis, puis il n’a cessé d’apprendre son métier auprès des grands cuisiniers de tables étoilées et en particulier aux côtés d’Alain Passard à l’Arpège pendant 10 ans comme directeur de salle. Pour mener la brigade de l’Agapé, Laurent Lapaire a toujours su recruter de grands chefs : de Bertrand Grébaut (Septime), Guillaume Bracaval (chef exécutif chez Cuisine Michel Troisgros), Yohan Lemonnier (L’Initial à Caen), Toshitaka Omiya à aujourd’hui Mathieu Sagardoytho en provenance des cuisines du Bristol. Ainsi que David Toutain pour l’Agapé Substance, il fait confiance aux jeunes talents. Un homme discret qui met en avant ses équipes.

La cave de l’Agapé est riche de quelques 600 références, et tout comme en cuisine Laurent Lapaire sait bien s’entourer. Il a récemment choisi Gabriel Guinnebault comme Chef sommelier, un jeune sommelier passionné et qui a eu pour volonté d’ouvrir la cave du restaurant à des références de vins natures. Pour lui, le vin doit être fait dans le respect de la vigne mais aussi des gens qui le boivent.

Laurent Lapaire et son sommelier Gabriel Guinnebault travaillent en étroite collaboration avec des vignerons qu’ils rencontrent systématiquement.

 

« Je choisi les vins que je fais rentrer en fonction de mes rencontres, de mes goûts, de ce que j’estime être l’avenir de la viti-« Culture », culture du vin comme fait social et pas seulement comme boisson » explique Gabriel Guinnebault.

« Je tente d’avoir une carte qui permet à chacun de pouvoir trouver un équilibre entre objet de désir et de convoitise, objet connu et respecté, objet de découverte et d’évasion. On ne connaît pas la carte à venir et une cave ne vit pas au même rythme qu’une cuisine. Si les deux sont saisonniers car on ne boit pas les mêmes vins en été qu’en hiver, l’inertie et le fonctionnement en sont différents. Les vins sont ressortis en fonction de la carte du chef parce qu’ils s’articuleront bien ensembles. Certains restent stockés parfois longtemps avant de trouver un plat qui leur convienne ; d’autres au contraire, seront servis à peine arrivés (moyennant quelques jours de repos) parce que j’ai goûté un plat du chef ou dégusté un vin sur le week-end et que l’un a fait écho à l’autre… Les accords mets vins sont ensuite essayés par certains de clients qui confirment ou infirment mon intuition, mon goût et mon essai. Il arrive que je sois septique d’un accord avec un nouveau plat et je me réveille la nuit en ayant trouvé la solution par rapport à un vin commandé sans trop savoir quoi en faire. » conclut le Chef sommelier.

Nous avons eu la joie d’un “menu Expression” où produits de saison, précision des cuissons, respect des saveurs étaient sublimés par des dressages précis et beaux.

Pour ouvrir ce repas, une gaufre de Sarrasin dont la légèreté laisse place aux saveurs délicate des œufs de truite fumée, de la compotée d’oignons doux et de l’émulsion de truffes, accompagné d’une coupe de Dosnon récolte rose, un pinot noir de la côte des blancs, la bulle fine et riche laisse découvrir une robe rose œil de perdrix. Son nez vineux et brioché, des notes de kumquat et de prune qui, en bouche,sont accompagnées de fruits rouges, ouvrent le repas de façon gourmande.

Suivi d’un tartare de veau de chez Hugo Desnoyer fumé, un amuse bouche qui appelle la suite du repas. Pour accompagner le veau « Mano a Mano 2012 » domaine Matin calme de Anthony Guix, un grenache qui pousse face au mont Canigou, légèrement trouble dans le verre, une robe grenadine sombre, au nez fruité et léger, en bouche une finale ronde et animale qui soutient très bien ce veau fumé de caractère.

En entrée, ce fut un carpaccio de Saint Jacques de Morlaix, Poire William, citron confit et betteraves. Un plat tout en équilibre sur le sucré/acidulé qui laisse place aux goûts subtils des Saint-Jacques. Avec cette entrée, nous était servi un blanc « Le puits 2018 », vin de France, de Olivier Lemasson. Son nez très poire fait écho au plat et sa légère sucrosité tempère l’acidulé du plat.

Puis, ce fut un œuf de poule parfait, et il porte bien son nom, nappé d’une émulsion légère de céleri et châtaigne. C’est à table qu’est râpée juste fraîche une truffe noire mélanosporome sur le dessus du plat encore fumant qui fait alors exhaler les parfums du divin champignon. Pour finir ce beau tableau, une mouillette épaisse et moelleuse, que dis-je gourmande et nécessaire pour savourer l’œuf fondant. Pour ce plat, un blanc oxydatif, aux notes de miel et de noix fraîches : « Comète 2013 » vin de la région de Lestignac, fait par Camille et Mathias Marquet. Parfait.

Pour quitter la terre et partir voguer sur les saveurs marines, le chef propose un homard bleu de Roscoff, fenouil et kumquat, accompagné d’un consommé aux algues. La cuisson du homard est rigoureuse et laisse apprécier tous les plaisirs de la chaire délicate du crustacé. La vaisselle et le dressage sont sobres et élégants, place aux saveurs. Pour déguster ce plat, un Saint Joseph blanc 2012 de la ferme des 7 lunes, du vigneron Jean Delobre. Le nez suave aux notes miel, bouche fruitée et finale tendue et minéral.

Le retour sur la terre ferme se fait avec un pigeon de mascaret dans le Finistère, au bois de genévrier luté, choux vert farci et liés de sauce soja. Je n’avais pas encore goûté de pigeon aussi fondant, la chaire était quasi évanescente en bouche. Un délice ! Et le choux ainsi que sa farce étaient succulents. Avec ce pigeon, fut servi un vin rouge de Savoie, Mondeuse 2015 de chez Dominique Belluard. Aux notes de fruits mûrs et acidulés, petite baie de genièvre et poivre timut. Encore un bel accord.

Le repas se finit sur une glace vanille, kiwi et pomme verte très frais et qui aiguayent les papilles. Pour finir, Gabriel nous propose un verre de Cristal Roederrer 2007. Ce grand champagne s’exprime bien dans ses vieux millésimes, tout en équilibre et en finesse.

Un superbe repas de restaurant étoilé et un accord mets et vins qui montre, avec le talent de Gabriel Guinnebault, combien les vins dit « natures » ont leur place sur les grandes tables.

Bravo à toute l’équipe de l’Agapé.

Article écrit par Alexis Dumétier

L’Agapé
51, rue Jouffroy-d’Abbans – 75017 Paris
Tél. : 01 42 27 20 18
Service voiturier

Ouvert du lundi au vendredi inclus
Au déjeuner (12h à 14h30)
Au dîner (20h à 22h30)

Privatisation possible le week-end.
Contactez-nous par téléphone ou par email :
contact@agape-paris.fr

Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

 

 

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Saké Nouveau: la 2ème édition

En février 2018, la manifestation du Saké Nouveau était lancée en France, avec la complicité d’une vingtaine de restaurants et cavistes ainsi que de la maison Dassai et de la Maison du Saké. L’opération a immédiatement gagné l’intérêt des professionnels mais plus encore, remporté un vrai succès chez les clients de ces adresses partenaires ; clients qui pour la plupart découvrait cet alcool (bien loin de l’eau-de-vie à 40° servie en fin de repas dans certains restaurants asiatiques.) Aussi, cet engouement a conforté l’idée de pérenniser cette célébration et d’en faire un rendez-vous annuel, permettant de mieux faire connaître le saké hors du Japon.

Le Saké Nouveau revient pour une seconde édition le jeudi 7 février 2019, avec la participation d’une vingtaine d’établissements répartie à travers la France et le partenariat de quatre maisons de saké aux typicités bien distinctes : Akabu, Dassai, Komatsu et Takeno. Le saké est issu de la fermentation du riz (au même titre que le vin avec le raisin), d’apparence translucide et titre entre 14 et 16° d’alcool. Il dégage des notes aromatiques assez subtiles, souvent florales. Tout comme le Beaujolais nouveau, la Saké nouveau est une production exceptionnelle de l’année.

Traditionnellement au Japon, le saké est produit pendant l’hiver, lorsque le climat est frais, ce qui assure un meilleur contrôle de la fermentation du riz. Les premiers tirages et mises en bouteilles sont effectués à partir de la fin janvier. Ce « premier » saké est ainsi qualifié de «saké nouveau» (Shinshuen japonais). Les amateurs apprécient la typicité de ce produit très frais en bouche et disposant aussi de plus de corps qu’un saké classique, car encore vif de son élaboration récente. De même, il dégage un caractère très vivant, dû notamment au fait qu’il est embouteillé de manière non-pasteurisée. Autrement dit, sans méthode de conservation qui viendrait bloquer toute reprise de fermentation. Ce procédé n’en devient que plus excitant pour le dégustateur car ce saké nouveau doit être consommé dans les 6 semaines suivant son tirage, et plus vite encore après ouverture d’une bouteille.

Chaque maison, de par des procédés qui lui sont propres mais aussi par la qualité de l’eau qu’elle utilise, la qualité du riz et le polissage de ce dernier, constitue une « recette» unique et propose un breuvage à l’identité distincte.

C’est un événement japonais, il est donc ritualisé : pour ouvrir la soirée on brisera le capot d’une jarre de saké avec un marteau. Youlin Ly, fondateur de la Maison du Saké à Paris et détenteur depuis 2015 du titre de Saké Samourai, a eu l’idée de faire de ce rituel un événement unique et de le partager avec une sélection d’établissements (restaurants, bars, caves…) sensibles à la promotion du saké.

Comme l’an passé, les clients des établissements se verront offrir un verre de ce premier saké de l’année, issu de la production des 4 maisons de saké, en accord avec un plat ou une mise en bouche élaborés par le chef.

Différents types d’établissements participent à l’événement, du bistrot à la table gastronomique, tels que Mirazur, La Grenouillère, Virtus, Kitchen Ter, Elmer, Les Enfants du Marché, AM… seront notamment cette année rejoints par Ne/so, L’Auberge de la Fenière, Alliance, Tomy & Co, Bon Georges, Vantre…

La grande nouveauté de cette deuxième édition est la participation de 4 maisons de saké dont les productions sont très différentes les unes des autres. Ces maisons originaires de plusieurs régions du Japon proposeront des alcools non pasteurisés, avec leur ADN propre. Si certaines marques sont désormais bien connues en France, d’autres sont plus rares et leurs productions plus confidentielles.

Le Saké Nouveau offre une belle occasion aux gourmets et curieux de découvrir ou redécouvrir cet alcool si subtil par le biais d’accords originaux avec des mets de plusieurs régions du monde.

Site: https://www.sakenouveau.com/

 

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Chiquette le restaurant du Cinq Codet De David Maroleau

Le nouveau restaurant Chiquette se trouve dans le prestigieux hôtel, Le Cinq Codet dans le quartier des Invalides à Paris.

C’est David Maroleau qui y officie, il a pensé avec son équipe une carte surprenante et pointue qui change toutes les 6 semaines en fonction des saisons. On peut y déjeuner ou y dîner.

Dans cet hôtel à la décoration orientée années 30, art déco, et moderne à la fois, le restaurant Chiquette est très cosy, dans les tons noirs, blancs , bois et or.Une décoration signée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. La salle est accueillante: quelques tables bien espacées, une lumière douce, deux grandes armoires à vin en verre qui laissent envisager de jolies perspectives gustatives pour le repas, et un coin salon pour un apéritif ou une fin de repas dans de jolis sofas ou de confortables fauteuils enveloppants. On se sent apaisé dans ce lieu douillet où l’ambiance sonore est délicate et les discussions des tables voisines ne se font pas sentir.

Voici un exemple des talents de David Maroleau en un dîner:

Je commence par deux amuses bouches servis sur des plaques de marbre : tataki de thon et avocat suivit DU croque-monsieur, un comté 18 mois, jambon et truffe tout justement tranchée sur le fumant sandwich. Ce croque monsieur de haut vol, dont les produits en subliment le goût et dont la béchamel est d’une élégante finesse, est le meilleur que j’ai jamais goûté.

Pour accompagner ce début de repas une belle découverte du domaine Fonscolombe, vin blanc de 2017 en bio. Il est fait d’un assemblage de sauvignon et de chardonnay qui crée un équilibre sucrosité – tension, parfait.

Je poursuis avec foie gras et truffe, fumés au sakura (bois de cerisier japonais) et une crème onctueuse de topinambour truffée, à la texture très juste, qui met en avant le produit sans beurre, juste avec une touche de crème. Au delà de la finesse des saveurs et du jeu des textures, le choix audacieux de la verrine donne une dimension supérieure à ce plat.

Je poursuis avec une noix de saint jacques et son jus de corail élégamment dressés, accompagnés d’un petit Chablis de la Famille Michaut qui de sa minéralité rafraichissante soutient parfaitement cette partie mer du repas. Bien lancé je poursuis sur le très bon tartare de gambas biologiques. Pour ce tartare David fait les gambas mi-cuites, ce qui donne un jeu de texture saisissant et très goûtu. Il les accompagne de riz Koshi Hikari et bouillon à la citronnelle.

 

Pour la partie Terre de ce dîner, David Maroleau a tenu à me faire découvrir son Cochon. La viande est confite après une très longue cuisson basse température et caramélisée à la sauce Char Siu qui donne cette couleur rouge typique à la viande. Je suis particulièrement amoureux de la viande et bien plus encore des notes asiatiques en cuisine, mais ici en toute objectivité le Chef montre son talent : la cuisson est dingue et rend la viande fondante, enivrante et la subtilité de sa sauce Char Siu fait de ce plat un incontournable de sa carte. Ce plat est composé également de choux chinois et d’un pickles de mangue thaï qui emmènent les papilles dans un voyage asiatique.

Face à cette viande pleine de saveurs, il m’est proposé un Bordeaux, Moulin de la Lagune 2012, un Haut-médoc, puissant, tanique, qui a les épaules pour soutenir ce plat et la finesse de l’âge pour ne pas l’écraser.

Pour finir ce repas tout en maîtrise et en talent, David Maroleau a choisi de me présenter un dessert frais et fruité : la clémentine Corse, un sorbet de clémentine maison, relevé au Kalamansi (un agrume japonais très doux) et au gingembre confit, avec une nage de pamplemousse aux baies de rose qui apporte une pointe de piquant dans ce dessert vif et rafraichissant. Ce dessert permet de finir le repas en légèreté.

Le bonus de fin chez Chiquette: pour accompagner les cafés et autres tisanes, en cuisine la brigade “s’amuse” à faire des chocolats, fourrés ou en tablette, des guimauves….et là toujours le même brio.

Un repas sans faute du début à la fin, avec pour maître mot l’élégance. Les saveurs sont toujours respectées et arrivent en bouche de façon étagée. Les textures sont équilibrées et le soucis du dressage et de la vaisselle mettent en lumière la virtuosité de David Maroleau et de son équipe.

Chiquette est un lieu à découvrir, un restaurant d’hôtel très chaleureux que ce soit de par son décor ou par la présence bienveillante de son équipe de salle. Une table à ne pas louper et qui aura à n’en pas douter une étoile l’année prochaine! David Maroleau et sa brigade la méritent.

Interview de David Maroleau:

1-Quel fut votre parcours?

J’ai travaillé en Californie, où j’ai appris la cuisine fusion, entre influences asiatiques et mexicaines, puis le Four seasons à Miami. Ensuite le Georges V avec Mr Legendre, le Plaza Athenée avec Mr Piège. Je suis allé à Londres pendant 5ans au Ritz avec Terence Conran, le Blue Bird. Après je suis revenu en France et j’ai travaillé pour Michel Troisgros. Et le Montalembert pendant 11ans et le Bel Ami en même temps.

2-Quel est dans toutes ces belles maisons et parmi ces grands chefs celui qui vous a le plus marqué, le plus influencé?

Michel Troisgros pour sûr, c’est pas une cuisine chichiteuse, c’est une cuisine qui va droit à l’essentielle, tout ce qu’il met sur l’assiette est important. Une cuisine acidulée tout en légèreté. Les pickles notamment, j’ai appris ça chez lui. Utiliser les agrumes : les citrons caviar, le pamplemousse,…

3-Pour vous quelle est la référence de la cuisine française?

Je suis un fan de la cuisine d’Escoffier, je le lis presque tous les soirs. Il y a aussi Moderniste Cuisine qui est aussi une belle vision des choses.

4-Est-ce que vous aimez travailler des choses plus que d’autres en cuisine?

Pas forcément. J’aime surtout travailler des produits que l’équipe en cuisine n’a pas vus. Aujourd’hui, on a reçu un bar magnifique, ça nous donne du plaisir. C’est ça l’important. Les gens se prennent un peu trop aux sérieux dans les cuisines. Quand on est passé par les grandes maisons parisiennes où c’est dur, militaire, et que vous passez aux Etats-unis où le management est très différent….moi j’ai envie de bienveillance, que les équipes me suivent, s’amusent.

5-Le dessert était très joliment exécuté. Avez-vous dans votre équipe un Chef pâtissier ou vous vous passionnez également pour la pâtisserie?

J’apprends la pâtisserie petit à petit. J’adore Pierre Hermé, Conticini, Yoshida, ce sont des très grands pâtissiers qui m’inspirent et moi j’essaie de faire à mon niveau.

6-Qu’est-ce qui vous a fait venir à la cuisine?

Ma grand-mère. Et depuis mes 7ans, j’avais un objectif, être cuisinier. J’ai fait le lycée hôtelier de la Rochelle et après je suis allé aux Etats-Unis. Parce que pour moi c’est le pays le plus cosmopolite qui soit, et l’ouverture sur les cuisines du monde.

7-Est-ce qu’il y a des choses que vous ne travaillez pas en cuisine?

Non. Peut être le gibier, même si j’adore ça, car on sert moins cela auprès de notre clientèle.

8-Le plat de votre enfance que vous aimeriez retravailler aujourd’hui?

Le vermicelle grillé, que ma mère me faisait, à la manière du père Troisgros, et bien je le refais dans la carte d’ailleurs.

9-Comment créez-vous un plat?

On fait des tests en cuisine avec l’équipe, on goûte, on essaie, chacun donne son avis. Pour moi c’est très important que mon équipe s’amuse.

10-Le coup de feu en cuisine avec vous?

Sérieux mais calme, les gens doivent prendre du plaisir et être contents de leur service. C’est primordial. Moi je suis là pour canaliser. Quand on travaille comme ça on garde les équipes et on arrive à les faire grandir et on grandit soi-même.

Bravo à vous et vos équipes, cela a été un grand moment.

 

Hôtel restaurant le Cinq Codet

Adresse : 5 Rue Louis Codet, 75007 Paris

Téléphone : 01 53 85 15 60

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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