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ArchivesMagazineSoins & Parfums

Parfums: les nouveautés au masculin

Le mot parfum vient du latin « per fumum », qui peut se traduire par  « à travers la fumée ». Il trouve son origine dans l’hommage au divinités par l’utilisation d’huiles ou d’arômes, comme l’encens, que l’on faisait brûler en guise d’offrandes aux dieux ; aujourd’hui encore le parfum imprègne l’idée de la méditation et la prière. Le parfum a été ensuite utilisé dans des buts profanes, pour être en harmonie avec soi, se procurer du plaisir, donner de l’assurance ou pour séduire. Il parle de soi, il est le résultat d’une alchimie unique entre sa peau et son parfum.

Retrouvez maintenant la sélection de Blakemag. 8 parfums pour envouter votre quotidien.

Les parfums BOSS invitent les hommes à explorer un nouveau chapitre de la séduction avec le lancement de BOSS The Scent Pure Accord for Him. Le parfum s’ouvre sur des notes vivifiantes de gingembre, conduisant à un cœur de fruit exotique de Maninka. Une note de fond unique de daim blanc sensuel amène l’Eau de Toilette dans un nouveau territoire olfactif, offrant l’équilibre parfait entre chaleur et lumière.

La nouvelle Maison de Parfums naturels BRÛMEE vient révolutionner les codes de la traditionnelle et ancestrale composition alcoolisée et synthétique. Derrière cette jeune Maison, le docteur Anne Claire Walch, entrepreneuse et experte en cosmétique et santé. Elle a choisi de créer des fragrances naturelles, haut de gamme et made in France, de la conception jusqu’à la réalisation. A travers BRÛMEE, Anne-Claire Walch souhaite rendre transparente la composition, la fabrication et la réalisation de ses jus et leurs bienfaits. La griffe a pour objectif de proposer des fragrances respectueuses de la peau et des cheveux, composées à plus de 99% d’ingrédients naturels et inspirés de la Provence. Un parfum à la formulation unique, sans alcool et contenant des actifs hydratants qui parfume subtilement grâce à des ingrédients naturels. Découvrez les 3 premiers parfums dont: Pin et Vétiver. Un mélange vivifiant et boisé où la note de pin se mêle parfaitement à la fraicheur du Vétiver.

Bvlgari Man Glacial Essence incarne la masculinité irrépressible d’un homme en quête constante de grandeur. La fraîcheur de ses notes de tête pétillantes basées sur les BAIE DE GENÉVRIER, l’EXTRAIT DE GINGEMBRE et l’ESSENCE DE GÉRANIUM réveille un cœur boisé étonnamment vigoureux d’ ESSENCE DE BOIS DE SANTAL D’AUSTRALIE, de CONCRÈTE D’IRIS et d’ ESSENCE D’ARTEMISIA et atteint son apogée avec un fond cristallisé aux notes intenses et ambitieuses d’ESSENCE DE CÈDRE D’ALASKA sur un accord de MUSC.
Le pouvoir élémentaire d’un fougère boisé cristallisé par la glace.

Fragrance iconique du catalogue Byredo, Blanche explore les concepts de beauté et d’intimité au travers de la vision si singulière de la marque. Blanche se renouvelle ici dans un inédit flacon collector coiffé d’un bouchon blanc. Ce parfum épicène exprime le contraste entre le linge blanc et le savon ménager. Un choc d’aldéhyde qui s’adoucit en une rose délicate. À travers le bois de santal et le musc, toute la distinction de l’allure humaine demeure toujours présente.

Parfum Homme Castelbajac Sport, un parfum énergisant à l’accord fougère boisé marin, associant une fusion énergisante d’agrumes et d’épices, aux notes aromatiques du Lavandin de Provence et du géranium bourbon de Madagascar. Chaleureux et réconfortant, le fond subtilement boisé réunit Vétiver, Mousse terreuse et Bois de Santal, conférant au parfum un sillage profond et sensuel. Il sera disponible à partir de juin 2021 en exclusivité chez Marionnaud.

En 2021, l’Eau de Toilette masculine iconique Lacoste, L.12.12 se décline en Eaux de Parfum plus intenses, dans un assemblage de notes inspirées par le polo iconique de la Maison. Dans deux créations olfactives inédites signées Marie Salamagne et Ane Ayo, le petit piqué, élégant, respirant et léger, inventé par René Lacoste pour plus de liberté, se transforme en deux fragrances élégantes, pour elle et lui.
L.12.12 Eau de Parfum Blanc, pour lui :
Pour la respiration : des notes fraîches de Citron Caviar et d’Eucalyptus.
Pour le confort : le Bois de Cèdre et l’Essence de Pin.
Loin des codes préétablis, ce parfum à la fois moderne et intemporel joue des contrastes pour s’adapter à celui qui le porte. De fins Agrumes pétillants se mêlent à des notes vertes énergisantes. La chaleur boisée se confronte à la fraîcheur de l’Eucalyptus. Tout cela sur un fond épicé de Cèdre et de Cardamome réconfortants. Les parfums Lacoste se portent comme un polo, à même la peau.

C’est au club de jazz mythique ORPHEON que la Maison Diptyque a souhaité porter hommage pour ses soixante ans. On y retrouve des notes de cèdre, vétyver, patchouli, associées au citron italien et une larme de mandarine verte. On y ajoute de l’ylang-ylang des Comores, du magnolia de Chine, du damascena turque, du musc et de l’ambre, plus l’indispensable imprévu disruptif : une splendide et vibrante absolue de jasmin sambac. En quatre mots : frais, floral, sensuel, boisé. Et non genré, bien sûr.

Les Bains Gerbois – Hommage au prince de la Pop et du Funk 

Poète méticuleux, esthète rationnel, Dominique Ropion signe en cette rentrée sa deuxième création pour Les Bains Guerbois, huitième opus de la maison. « L’idée était de créer un parfum qui reflète tout le paradoxe que Prince peut représenter en tant qu’artiste : une exubérance totale autant qu’une grande sensibilité. Au cœur de la création se trouve la tubéreuse, fleur si multiple, qui m’est apparue comme une évidence, et nous avons choisi de lui apporter des inflexions cuirées envoûtantes mais aussi un départ extrêmement frais autour de la mandarine… Si je devais le définir en trois mots: Exubérant, Sensible et Avant-Gardiste! » Dominique Ropion

Familles : Oriental, Floral, Hespéridé – Tête : Mandarine – Coeur : Tubéreuse, Jasmin d’Egypte – Fond : Accord Tabac, Accord Daim, Patchouli

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ORPHEON de DIPTYQUE, le passé recomposé

L’histoire d’Orphéon, le nouveau parfum de la maison Diptyque commence, il y a pile soixante ans dans le Quartier Latin, ce quartier à la mode, alors au cœur de la vie artistique, nocturne et intellectuelle de Paris. Ce n’est plus vraiment l’après-guerre, et ce n’est pas encore mai 68, mais il y règne une effervescence pacifique.

Le trio fondateur de Diptyque se forme à cette époque. Coup de foudre mixte. L’amitié se conjugue spontanément sur une règle de trois lorsqu’il s’agit de créer ensemble, à six mains, de partager les enthousiasmes, fantaisies et désirs. Ça leur démange les doigts et le cœur. (« L’envie de réaliser quelque chose de vrai », dira plus tard Christiane).
Une ébauche rebondit sur une idée, un souvenir amène une intuition, un détail s’enrichit du suivant ou module le précédent, leurs talents se multiplient l’un l’autre. Fraternité, spontanéité, modernité. Work in progress. C’est aussi la grande époque des cafés : la Rose rouge, le Caveau de la Huchette, le Tabou, le Montana (oui, déjà !), le Méphisto où l’on croise Albert Camus et Roger Vadim, mi-boîte mi-salon, créé peut-être sur le modèle d’un précurseur situé à l’angle d’un bazar à deux vitrines et de la rue de Pontoise : L’Orphéon. L’Orphéon est leur voisin mitoyen ! C’est leur salon, leur coin du soir, le bureau hors les murs de leur si petit royaume. C’est ici qu’ils convient leurs complices, se racontent leurs trouvailles, qu’ils testent leurs œuvres ou font des croquis, que les idées jaillissent. 

Comme toutes choses, cet exquis parage n’aura évidemment qu’un temps. Ses archives se sont envolées et avec elles la souvenance. L’on sait juste que pour diptyque et son trio, sa fermeture fut à la fois une secousse et un pas de plus vers le succès puisqu’en en rachetant les murs, elle prolongea sa propre surface d’un tiers. Et de la double vitrine éponyme fit un triptyque au nom décalé. L’accident, toujours si bienvenu !

C’est à ce cadre mythique que la Maison a souhaité porter hommage pour ses soixante ans. Elle en a reconstitué l’atmosphère avec un impératif majeur : puisque personne n’a plus mémoire des lieux, il fallait les réinventer.

Orphéon est un songe olfactif. En quatre mots : frais, floral, sensuel, boisé. Et non genré, bien sûr. Gianpaolo Pagni, plasticien italien, parisien d’adoption, a lui aussi choisi de dessiner comme on raconte une histoire.

Côté face, au centre de l’ovale, une interprétation des esquisses pour ces tissus qui constituaient la vocation originelle des nos artistes réunis. Des formes décalées comme par effet d’optique et prises dans les rayons lumineux que reflète encore le seul vestige d’Orphéon : un pilier à facettes stroboscopiques debout désormais en bonne place dans la boutique du 34. Esprit de la fête. Au verso, la relecture d’un motif historique : trois profils différents mais juxtaposés en trois variations de gris dont on se plait à penser qu’ils représentent Desmond, Christiane et Yves et leur prolifique association désormais disséminée tout autour de la terre.

Orphéon est donc, comme toujours chez diptyque, une partition à trois temps (la Maison, le parfumeur, l’illustrateur). Et ça fait soixante ans que ça dure !

 

 

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