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LE PERFECTO® FÊTE SES 90 ANS

Perfecto: la saga d’un blouson incontournable.

En 1928, Irving Schott reçoit une commande spéciale de la compagnie Harley-Davidson : créer un blouson fonctionnel qui reste fidèle au style des motards, fidèles de la marque.
Ainsi, Schott conçoit le Perfecto, le premier blouson en cuir qui protège le buste en cas de chute, tout en restant près du corps pour éviter que l’air ne s’infiltre.
C’est également la première fois qu’un marque intègre une fermeture éclair sur un blouson en cuir.
Le nom Perfecto devient une marque déposée, dont le nom est inspiré des cigares cubains favoris d’Irving Schott, fondateur de la marque.

1953: American actor Marlon Brando as gang leader Johnny in ‘The Wild One’, directed by Laszlo Benedek. (Photo via John Kobal Foundation/Getty Images)

Le Perfecto fut porté dans le film «L’équipée Sauvage » en 1954 par l’acteur légendaire Marlon Brando, et James Dean dans « La Fureur de Vivre » qui transforma le blouson en un accessoire de mode indispensable pour toute une génération. 

Le Perfecto devient le symbole absolu de la rébellion auprès des jeunes américains avant de conquérir le monde entier. Il sera adopté par tous les jeunes voulant afficher les envies de changement, et qui gagneront le surnom de « blousons noirs ».
Mis de côté par la mode hippie et le Flower Power, il prend sa revanche à la fin des années 70, porté par le mouvement punk puis dans les années 80, grâce à des films comme « Grease », « Mad Max », « Terminator » et « Dirty Dancing ».

Aujourd’hui le modèle «618» est toujours fabriqué à l’identique et continue d’être porté dans le monde entier. Chaque marque décline le sien mais le seul et original reste celui créé par Irving Schott en 1928.


La quatrième génération de la famille Schott continue de produire fièrement ses produits mythiques dans leurs usines aux USA.

www.schott-store.com

 

 

 

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Richard Avedon

Richard Avedon (15 mai 1923, New York – 1er octobre 2004, San Antonio, Texas) est un photographe de mode et un portraitiste américain.
Il a réalisé un travail qui allait du reportage photo à la mode, des orphelins de Danang pendant la guerre du Viêt Nam aux portraits de Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou Sophia Loren. Il restera connu pour ses innombrables portraits en noir et blanc. Avedon a su faire de la photographie un art véritable après avoir initialement rencontré le succès avec la photographie de mode.
Avedon est né à New York dans une famille juive d’origine russe. Son père est un commerçant dans l’habillement. Il lui offre son premier appareil photographique à l’âge de 10 ans avec lequel il réalise le portrait de Sergueï Rachmaninov, le voisin de ses grands-parents. Sa mère assure son éveil artistique.
Après avoir brièvement fréquenté l’université de Columbia, il commence sa carrière de photographe dans la marine américaine (corps de la Merchant Marine) en 1942, en prenant des photographies d’identité des équipages avec le Rolleiflex que son père lui avait offert.
En 1944, il commence à travailler comme photographe publicitaire pour un grand magasin mais est rapidement découvert par Alexey Brodovitch, directeur artistique du magazine de mode Harper’s Bazaar et directeur d’une école de design. En 1946, Avedon créé son propre studio et fournit des photographies pour des magazines comme Vogue et Life. Il devient rapidement le directeur de la photographie de Harper’s Bazaar. Avedon s’éloigne des techniques de prise de vue de la photographie de mode, où les modèles semblent ne rien ressentir : il montre, au contraire, des modèles emplis d’émotions, en train de rire ou de sourire, et souvent, en action.
En 1966, Avedon quitte son travail chez Harper’s Bazaar et rejoint Vogue. Avedon, continue son travail de photographe de mode, mais se lance dans des travaux plus personnels: il photographie des malades internés dans des hôpitaux psychiatriques, la lutte pour les droits civiques aux États-Unis ou encore des manifestants contre la guerre du Viêt Nam.
À ce moment également, Avedon réalise deux célèbres séries de portraits des Beatles. La première, réalisée à la fin de l’année 1966 ou au début de 1967, est devenue une des premières affiches majeures du groupe et est composée de cinq portraits psychédéliques : quatre portraits individuels en couleurs fortement solarisés (solarisation des tirages par son assistant, Gideon Lewin, retouche par Bob Bishop) et un portrait de groupe en noir et blanc pris avec un Rolleiflex et un objectif Planar. L’année suivante il réalise des portraits plus retenus, inclus dans le White Album en 1968.
Avedon s’est toujours intéressé à la manière dont le portrait photographique traduit la personnalité et l’âme de son sujet. Tandis que sa réputation comme photographe allait grandissante, il amena dans un studio de nombreux visages célèbres et les photographia avec un grand format 8×10. Ses portraits se distinguent facilement par leur style minimaliste où la personne regarde directement l’objectif, en posant bien de face, sur un fond totalement blanc.
En 1974, il expose au musée d’Art Moderne de New York (MoMA) des portraits de son père rongé par un cancer.
Avedon s’est également fait remarquer par ses grands formats, parfois d’un mètre de haut ou plus. Ses portraits grand format de pêcheurs, mineurs et cow-boys du Grand 0uest américain sont devenus des livres à succès et font l’objet d’une exposition itinérante intitulée In the American West. Ces travaux sont considérés aujourd’hui comme caractéristiques de la photographie du xxe siècle et comme faisant partie des oeuvres majeures d’Avedon. Avedon, à la demande du Amon Carter Museum de Fort Worth (Texas), s’est lancé en 1979 dans un projet de six ans qui lui a permis de réaliser cent vingt-cinq portraits de gens de l’Ouest américain. Avedon a dépeint les travailleurs comme les mineurs et les ouvriers des champs pétroliers dans leurs vêtements sales, des pêcheurs au chômage et des adolescents dans l’Ouest vers 1979-1984. Quand il a, pour la première fois, publié et exposé ces oeuvres, « In the American West », a été critiqué pour avoir montré ce que d’aucuns considèrent comme une face peu flatteuse des États-Unis. Toutefois, Avedon a toujours été objet de louanges pour avoir traité ses sujets avec la même attention et la même dignité que celle habituellement accordée au pouvoir politique et aux célébrités.
Avedon devient le premier et unique photographe du New Yorker en 1992, brisant ainsi un long tabou, à la demande de Tina Brown. Il remporte de nombreux prix pour ses travaux dont celui de l’International Center of Photography en 1993, le Prix Nadar en 1994 pour son livre Evidence, et la médaille du 150e anniversaire de la Royal Photographic Society en 2003.
Parmi ses photos les plus célèbres en France, figurent celles de Yannick Noah et Isabelle Adjani en 1988 pour la revue française L’Égoïste. Il avait réalisé l’édition 1995 et 1997 du prestigieux calendrier Pirelli.
Le 25 septembre 2004, Avedon fut frappé d’une hémorragie cérébrale à San Antonio au Texas alors qu’il travaillait sur une commande du New Yorker. Il est décédé le 1er octobre à San Antonio. Au moment de son décès, Avedon travaillait sur un projet intitulé On Democracy qui portait sur les préparatifs de l’élection présidentielle américaine de 2004. Il fut exposé aux Rencontres d’Arles en 2008.
Aux États-Unis, un musée est totalement consacré à son oeuvre.

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