C’est l’histoire d’une maison pas comme les autres située à équidistance des lieux les plus emblématiques du Paris que l’on aime (le Grand Palais, la rue du Faubourg Saint Honoré, la Concorde, les Tuileries). Le Mathis, une maison qui en aura vu de toutes les couleurs, une maison aux plusieurs vies et multiples chemins.
C’est d’abord celle de Gérald Nanty qui en 1996 ouvre un repaire où les clients viennent se réfugier plutôt que s’afficher. Une page de l’histoire noctambule parisienne s’y déroule à l’abri des regards derrière les lourdes tentures pourpres qui marquent le lieu au fer rouge de la nuit. Un repaire donc, où Françoise Sagan participe à la décoration, où Bernard Buffet, Edouard Bær, Roman Polanski et de nombreux anonymes viennent y imprimer leur sens de la fête. On n’entre pas au Mathis par hasard, on se rend chez Gérald Nanty, dans sa maison. Une maison dont les salons de réception sont les pièces maîtresses du jeu. Une maison reconnaissable entre mille autres à la lourde porte noire vernissée, à l’ascenseur 19ème et aux moquettes léopard.
Le Mathis se définit aujourd’hui comme la maison de Yan Vanderwal, le nouveau maître de cérémonie, le chef d’orchestre d’une vision renouvelée de l’hôtellerie contemporaine. Si longtemps le Mathis n’a été qu’un lieu de fête, il est aujourd’hui et depuis 2015 un hôtel au charme discret, une pension de famille contemporaine et urbaine, incarnant une nouvelle génération d’hôtel à l’élégance travaillée avec en majeure un sens de l’accueil et de la personnalisation comparable à nul autre.
D’une maison de fête à une maison de vie, la transformation du Mathis était évidente, cohérente.
Rénové depuis 2015 par le groupe hôtelier H8 Collection, le Mathis inspire à son président, Jean-Philippe Cartier un art de vivre convoité « Chacune de nos acquisitions est emblématique d’un certain style, français, authentique et singulier ». Aujourd’hui, on ose entrer. Du matin au soir, la vie s’y fait douce et pleine d’attentions.
Si le Bar est toujours à sa place, la maison « Bonhomme » s’est installée en lieu et place du restaurant. « Bonhomme » est un espace de vie dédié aux cheveux et aux barbes des hommes. Fondé par Aurélien Bertrand, coiffeur de son état, ce salon a pour objectif de proposer aux hommes les services les plus pointus en matière de poils et cheveux. « Il y a aujourd’hui environ 60% des hommes en France qui portent la barbe, nous avions donc un véritable axe de développement » précise le fondateur de la marque. « Le protocole que nous suivons permet aux hommes de prendre soin d’eux et de passer un moment de relaxation intense. Nous commençons par une taille de la barbe, puis par la pause d’un masque, ensuite nous passons aux serviettes chaudes, au séchage et terminons par l’utilisation d’une huile adoucissante ». Dans cet univers dédié, tout a été imaginé pour les hommes : un corner central avec plans de travail en marbre dessinés sur mesure et la Rolls du fauteuil des barbiers -Takara Belmont-, un espace avec une sélection d’objets pour hommes réalisée par Royal Cheese et des produits de beauté comme la marque Claudius (en exclusivité à Paris), Redken et Baxter of California.
Et le petit plus pour la clientèle de l’Hôtel … une remise de 10% sur la taille de barbe ainsi que la possibilité de bénéficier de ce service en chambre !
Tout change, rien ne change… c’est vraiment cela l’ADN du Mathis. Un lieu chargé d’histoire(s) dont le fil rouge a toujours été l’esprit d’une maison particulière aux attentions sans cesse tournées vers un seul objectif : le plaisir de ses clients.