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Gin : Les dernières trouvailles

Le Gin fait partie du top 3 des alcools les plus en vogue du moment. Pour rappel, Le Gin est est une eau-de-vie obtenue en aromatisant de l’alcool éthylique d’origine agricole avec traditionnellement des baies de genévrier. Le gin peut être considéré comme le descendant du « genever » (genièvre en français), une eau-de-vie qui a vu le jour aux Pays-Bas au XVe siècle. Son histoire est très ancienne puisqu’elle remonte à 1495. Pourquoi cette date ? Car c’est la date de la plus ancienne recette de gin que l’on connaisse. Elle a été retrouvée par Philip Duff, grand spécialiste de l’eau-de-vie de baies de genièvre, dans un manuscrit ayant appartenu à un riche marchand hollandais. Si des épices extrêmement rares pour l’époque entrent dans sa composition, le genièvre est clairement le cœur du sujet. Historiquement, c’est un minimum de 12 plantes qui serviront à créer un Gin, et cela laisse la place à beaucoup d’imagination.

 
Le Gin est un produit très britannique, mais depuis plusieurs années ce n’est plus un monopole et des pays comme l’Espagne, la Belgique, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne ou encore la France produisent également de très beaux gins d’une grande qualité.
 
Comment s’y retrouver ? Nous en avons découvert quelques-uns…et avons eu des coups de cœur. Voici notre sélection :

  • Mélifera édizione Corsica : Gin français, artisanal, riche de son premier succès, cette fois avec des immortels venues de Corse, à la fois puissant et subtil, marqué par des notes de maquis, de myrte, et bien sur d’immortelle séchée. Tout comme avec leur première édition ce gin est une réussite, élégante par le goût tout autant que par le flacon, reprennant la couronne de fleur du second mariage d’Aliénor d’Aquitaine, pour la petite histoire.

  • ROKU Gin : Un gin japonais, qui a été infusé avec une sélection de plantes, représentant les quatre saisons : les feuilles de sakura, et la fleur de sakura pour le printemps, le thé sencha et le thé gyokuro pour l’été, le poivre sansho pour l’automne et le zeste de yuzu pour l’hiver. On trouvera également, les ingrédients traditionnels du gin, dont le geniévre, l’écorce d’orange, le zeste de citron, la coriandre et la cannelle, entre autres. A la dégustation les notes citronnées apparaissent immédiatement au nez. Puis viennent les fleurs de cerisiers. Enfin, le poivre Sansho crépite sur la fin pour soutenir d’un peu de tension. Il en ressort un Gin d’un bel équilibre, frais et florale.

 

  • Arctic Blue Gin : Un gin finlandais. Ce Arctic blue se nomme ainsi, parce que ce qui prédomine ce sont les notes de myrtille, blueberry en anglais. Et pour causes, Il est distillé avec des baies locales, notamment des myrtilles sauvages de l’Arctique,
    et cela lui confère des saveurs presque sucrées. D’ailleurs les huiles des baies sont conservées dans ce gin ce qui lui donnera une teinte légèrement bleutée quand vous le servirez avec un tonic. Un gin doux et très frais. A retrouver sur : https://www.whisky.fr/the-avant-gardists

 

  • Hendrick’s Neptunia :  Un gin venu d’Ecosse, c’est la nouvelle et troisième édition limitée en provenance du Cabinet Des Curiosités du Maître Distilleur Mme Lesley Gracie. Créée sur la côte accidentée de l’Ayrshire au sud-ouest de l’Écosse
    Hendrick’s Neptunia c’est en quelque sorte l’essence de la mer et selon sa créatrice ce gin lui a été inspiré de la mélodie poétique des vagues qui l’enchantent lorsqu’elle se promène sur les plages de la côte . Il est Fait avec un mélange de plantes botaniques côtières. Cela donne au nez des notes iodées équilibrées par de l’agrume, en bouche les saveurs de genévrier sont prolongées par les profondes notes terreuses des plantes locales, auxquelles s’ajoute la fraîcheur des herbes côtières et un final salin.

 

  • TOHI, Cloudberry mist : Gin Estonien. Priit Palk, le fondateur de Tohi, a décidé de s’installer dans l’ancienne distillerie de vodka du manoir Tohisoo datant du 19e siècle. Ce gin est distillé à partir de baies « Plaquebière » (appelée aussi ronce des tourbières, typique des pays nordiques), d’alcool de seigle estonien et de baies de genièvre amères. Sans oublier quelques épices secrète. Ce gin a un nez sur les agrumes doux, une pointe de cannelle, et miel, puis en bouche, miel, passion, cardamone, et genièvre bien sur. Un Gin plutôt sur l’épice. A retrouver sur : https://www.whisky.fr/the-avant-gardists

 

  • ACMÉ : Finissons par un gin français, nouveauté de la maison Pernod-Ricard. La volonté est de faire un gin accessible en prix mais premium. Ce gin est distillé en alambic traditionnel en cuivre à Thuir, au cœur des Pyrénées Orientales. Avant cette étape de distillation, les 12 plantes aromatiques que sont les baies de genièvre, les graines de coriandre, l’absinthe, les racines de gentiane, le thym citron, les racines d’iris, la réglisse, l’anis vert, l’angélique et les écorces d’oranges douces, le bourgeon de pin et le bourgeon de sapin, plante aromatique signature d’ACMÉ, sont infusées pendant 15 heures environ afin de révéler la quintessence de leurs arômes. Le pari est gagné pour ACMÉ, ce gin est atypique avec ses notes de pin, de belles notes d’agrumes également, puis en bouche on retrouve le côté sapin tout en délicatesse, cela laisse place rapidement aux notes d’agrumes et de genièvres. Peu amer, très équilibré. Un gin parfait pour découvrir cet alcool.

 

  • LONE WOLF – Peach and Passion fruit : une nouvelle création de chez Brewdog distilling, cela même qui font de la bière. Ici pas d’arômes artificiels, ce Peach & Passion Fruit est produit à partir la version classique du gin Lonewolf dans lequel ont été infusés pêches blanches, fruit de la passion et yuzus. En bouche la pêche explose et la genièvre vient aussi en force et cela s’équilibre vraiment bien. Le fruit de la passion est évanescent mais apporte une petite tension bien agréable et une légère pointe poivrée donne un bon peps. Un gin très fruité mais aussi très genièvre, un vrai bon mix, bien exécuté.

Le plus simple et le plus évident pour déguster, savourer un Gin reste de le servir en Gin Tonic, c’est à dire 4cl de Gin, des glaçons, puis allonger le tout avec un tonic de votre choix. Il en existe de plus en plus de qualité. Nous avons récemment découvert ceux de chez ARTONIC, la première gamme française de mixers premiums. Ces tonics et sodas sont entièrement naturels et élaborés à partir d’une eau pure de la source de Gensac ainsi que d’un assemblage sophistiqué de quinine naturelle, de fruits et de plantes. Les mixers ARTONIC sont certifiés biologiques, sans édulcorants artificiels ni conservateurs, et contiennent moins de sucre pour moins de calories, tout cela laisse la part belle au Gin pour exprimer ses typicités.

  • GIN 0% d’alcool : Botaniets

Pour finir je pense à mes amis sportifs, aux femmes enceintes ou à ceux désireux de ne pas boire d’alcool, mais qui souhaite être présent avec les copains durant l’apéritif estival, et bien il y a des solutions qui fleurissent, notamment, le gin sans alcool. Il y en a beaucoup, pas toujours réussis, pour notre part, c’est Botaniets, qui est parvenu à faire quelque chose de raisonnable. Botaniets Gin est basé sur un recette cachée de 1887, le vrai secret est de combiner des ingrédients d’origine naturelle de la plus haute qualité avec des techniques de distillation expertes : en l’occurence une triple distillation. Cette technique particulière a été utilisée jusqu’à la fin du XIXe siècle, alors que les concurrents recouraient le plus souvent à une distillation simple ou double. Si la seconde sert à éliminer l’alcool de la boisson, la troisième, à froid et qui dure cinq jours, va puiser dans la macération des arômes un goût supplémentaire de genièvre, de romarin et de cardamome. Un secret bien gardé. Un « gin » sans alcool donc, avec des notes herbacées, anisées, légèrement agrumes, et de genièvre, de romarin et de cardamome.

 

Article écrit par Alexis Dumétier

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No Entry: le speakeasy de Big Mama

Dans l’adresse du XVIIIème arrondissement de Paris du groupe Big Mama se cache au sous-sol un bar à cocktail. Le speakeasy bien nomé No Entry est habillé de velour rouge et décoré des dames-jeannes (des jarres de verres) aux allures de fioles de chimiste/herboristes. A la tête du lieu, le Chef barman Riccardo Merinei (passé par l’Hôtel du Collectionneur entre autres) a concocté une nouvelle carte sexy, aux noms de cocktails plus coquins les uns que les autres, pêle-mêle : Baccio a la franciese (baiser à la francaise), Booty call with paloma, le sein grall, like a virgin,…Ce sont donc 16 nouveaux cocktails, donc 5 élaborés à base de vieux spiritueux et 1 cocktail sans alcool. Bien sur si vous êtes joueur, vous pouvez toujours demander aux barmen et women de vous préparer un cocktail surprise avec des notes de saveurs qui vous plaisent et votre alcool préféré.

Hormis ses 600 références d’alcool différents, le No Entry est spécialisé dans les vieux flacons et flacons rares : des vieux campari, en passant par les rhums rares, ce speakeasy se distingue par ces bouteilles que l’on ne trouve que très difficilemment.

Nous avons testé le Gin Fizz revisité en Quicky fizz. Il est présenté comme un thé à la menthe servi avec une théière marocaine fumante grâce à un cube de glace carbonique, il est servi fumant mais froid. Il exhale des parfums de miel, de fleur d’oranger avec le côté herbacé du gin en soutien.

Pour contrebalancer le gin du premier cocktail nous avions jeté notre dévolu sur Le Two Girl One punch, un mix à base de Pisco du Chili avec des notes de pomme granny smith bien acidulées, frais et tendu pour les oficionados des boissons bien droites.

Pour suivre nous avons experimenté Le Poney Moon, un very long drink très fruité, sans sucrosité excessive et plutôt festif en dose d’alcool. Composé de vieux rhums essentiellement, ce cocktail vous emmenera faire de beaux rêves.

Nous avions sélectionné également Le Booty Call Paloma, un plaisir pour les amoureux de tequila et de mezcal. Les notes d’alcools sont bien fondues par l’agrume et la tekila infusée maison avec de la verveine laisse cette saveur en fin de bouche, douce.

Pour finir cette découverte de la carte, nous nous devions de tester les cocktails à base de vieux millésimes, la spécificité de ce bar. Le choix fut porté sur Le Sein Grall, à base de Gin Beefeater et d’un vieux campari. Les saveurs de ce cocktail sont chaudes, sur le vin cuit, porto, orange. Parfait sur une fin de repas.

De l’autre côté, on a challengé l’équipe et nous leur avons demandé une création à base de gin et sur la fraîcheur. Challenge remporté haut la main et avec finesse. Avant ou après le repas, je vous conseille ce lieu intimiste et chaleureux, où les cocktails sont particulièrement soignés et le service prévenant. Un speakeasy à faire parmi tout ceux de la capitale.

NO ENTRY

20 bis rue de Douai 75009 Paris

Ouvert dès 19h tous les jours

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Dimanche : 19h – 1h

Vendredi et Samedi : 19h – 2h

 

Article écrit par Alexis Dumétier – Photo Adrien Barthou

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C’est la Paris Cocktail Week 2019 : les lieux à ne pas louper

La Paris cocktail week, c’est du 18 au 26 Janvier 2019. Cette année une tendance se démarque : le spirit-free. C’est la fin du mocktail. Dans mocktail on a l’idée d’un ‘faux cocktail’ (d’après le sens anglais), alors même que la notion de spirit-free évoque une forme de liberté. De créer, de consommer… On peut l’interpréter de plusieurs façons, mais pour les consommateurs, la différence est concrète : on parle de créations à part entière et plus seulement d’une version amoindrie d’un ‘vrai cocktail’, celui avec alcool. La France sur ce sujet n’est pas en avance, mais les codes et les pratiques évoluent très rapidement. Pour fêter l’émergence tranquille d’une nouvelle façon de penser, la catégorie spirit-free & low alcohol est à l’honneur cette année et offre la possibilité d’une consommation ‘différente’, et d’explorer la dimension apéritive et pas seulement festive du cocktail. Les pays anglo-saxons sont en tête de cette petite révolution. Paris galope maintenant à un bon rythme. Cette Paris Cocktail Week 2019 sera l’occasion de le découvrir.

C’est la 5ème Paris Cocktail Week : une édition baptisée ‘Le Grand Mix’, pour témoigner de la diversité dans les verres, mais aussi en hommage à la diversité de la scène cocktail parisienne magnifiquement hétérogène et éclectique, tant par le profil des établissements que par celui des professionnels qui l’animent. Une mixité culturelle, qui fait le sel et la richesse de la ville et confère au cocktail parisien un dynamisme particulier.

Pour résumer la PCW 2019 c’est : 50 bars participants castés aux petits glaçons, 2 créations spéciales -1 avec alcool et 1 spirit-free- à prix doux (-30%), 1 événement par jour, 1 avant-première pour découvrir toute la Paris Cocktail Week en exclu
avec le Perrier Cocktail Market, 1 soirée de clôture et pour suivre les événements et participer de prêt et de loin : @Pariscocktailweek #cocktailpourtous #legrandmix

Cette année l’accès est simplifié puisque vous n’aurez plus besoin de pass pour participer à la Paris Cocktail Week. Tous les établissements participants proposeront leurs créations à prix réduit (-30%) en début de soirée.

Toute la semaine il y a un événement par jour, programme :

-Samedi, Secret de Bar tenders : La transmission, ils aiment. Ils ouvrent leur cœur et dégainent leurs tours de main.

-Dimanche, Brunch à la reine mer : Pour un coup de fouet iodé et un bloody mary revisité. Ça s’appelle le Red Snapper.

-Lundi, Combat de Chef : Vous n’avez jamais bu un cocktail au chocolat cru ? Maintenant, si.

-Mardi, Green green green : Sous les toits de Paris. Un cocktail 100% parisien avec Sous les fraises et et l’excellent Maxime Potfer.

-Mercredi, Atelier : Si la vie vous donne des agrumes, faites des cocktails Chez Make my lemonade !

-Jeudi, 100% Nicolas Julhès : Le nez, l’esprit et le talent… Quand il parle spiritueux et cocktail, c’est passionnant.

-Vendredi, Clubbing chez Glass : Avec le collectif TakeOver pour une soirée Black Light. Du cocktail jaillit la lumière…

-Samedi, Secret de Bar tenders : Second round.

Laliste complète des bars participants : Baranaan – 75010 ; Baton Rouge – 75009 ; Belair – 75016 ; Bisou. – 75003 ; Botanero – 75003 ; Café Moderne – 75011 ; Candelaria – 75003 ; Combat – 75020 ; CopperBay – 75010 ; Cravan – 75016 ; Dirty Dick – 75009 ; Experimental Cocktail Club – 75002 ; Fitzgerald – 75007 ; Fréquence – 75011 ; Golden Promise – 75002
Hôtel des Grands Boulevards – 75002 ; Prince de Galles – 75008 ; Jòia – 75002 ; Kouto – 75010 ; L’Hôtel – 75006 ; La Commune – 75020 ; La méduse – 75011 ; La mezcalaria – 75003 ; Le Burgundy Paris – 75001
Le Calbar – 75012 ; Le Castor Club – 75006 ; Le Cobbler – 75005 ; Le Five – 75006 ; Le Lutetia – 75006 ; Le Syndicat – 75010 ; Les Justes – 75009 ; Les passerelles – 75009 ; Litani – 75010 ; Little Red Door – 75003 ; Mabel – 75002 ; Manko – 75008 ; Marrow – 75010 ; Mino – 75020 ; Monsieur Antoine – 75011 ; No entry – 75009 ; Ober Mamma – 75011 ; Popolare – 75002 ; Résistance – 75004 ; Serpent à plume – 75003 ; Sherry Butt – 75004 ; The Beast – 75003 ; The Cambridge Public House – 75003 ; The Shell – 75009 ; Tiger – 75006 ; Uma Nota Paris – 75002

Tous les détails sur www.pariscocktailweek.fr

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