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La montre Casino Tourbillon par JACOB & CO

La montre Casino est l’expression de l’espièglerie, de l’art de prendre des risques et accessoirement de l’amour du jeu. C’est cet état d’esprit qui mérite un garde-temps ludique, conçu pour le hasard, qui espère la chance et peut apporter l’exaltation suprême. Si la Casino Tourbillon est inspirée du style de vie offert par le Casino de Monte-Carlo ou la salle des grandes mises du MGM, cette montre ‘à roulette’ aux lignes épurées s’habille d’or rose et d’un cadran en onyx noir, expression pure et simple de la nature explosive et de l’ingéniosité de Jacob & Co. Jouant avec les classiques de l’horlogerie, s’affranchissant des conventions et des convenances, la Casino Tourbillon signe un ton unique à l’horlogerie d’aujourd’hui. La vie est un jeu !

Premier signe distinctif, c’est la première fois que Jacob & Co signe une montre dont le tourbillon est visible seulement côté fond de la montre. Ultra-exclusivité d’une complication invisible au premier regard, finitions haut de gamme et souci du détail avec des matériaux sophistiqués, le tourbillon volant laisse tout son espace d’expression à une roulette à rotation libre entièrement fonctionnelle, complète avec ses 37 cases/numéros et sa bille blanche.

En 2019, Jacob & Co a lancé l’une des versions les plus réussies de l’Astronomia : l’Astronomia Casino qui a été très demandée – et a été fabriquée dans une assez importante quantité, compte tenu de sa spécificité et de son coût. Faisant partie intégrante de la collection Astronomia, elle offre une rotation 10 minutes, un tourbillon à trois axes, un globe terrestre en magnésium et un diamant qui tourne de 288 facettes, taillé par Jacob. Jacob & Co. a réussi la prouesse conceptuelle et technique d’ajouter une roulette totalement opérationnelle à cet ensemble déjà très compliqué et fonctionnel. Le module qui actionne la roulette, sa complication ‘signature’, a été ajouté à l’intérieur du nouveau garde-temps à complication Casino de Jacob & Co., lui conférant ainsi une personnalité unique.

Des lignes pures

Le boîtier de la Casino s’inspire du garde-temps original de Jacob & Co. pour la roulette, l’Astronomia Casino. Pourtant, ses dimensions, sa forme, son mouvement et sa construction sont entièrement nouveaux et dédiés à cette pièce spécifique. Le boîtier de 44 mm est fabriqué en or rose 18 carats et est soigneusement poli. La carrure est incurvée, la lunette est droite et tendue, et le verre saphir généreusement bombé, le tout créant une ligne unique et harmonieuse. La montre est dotée de quatre cornes pleines et larges, dont la forme amorce la courbe du bracelet en alligator noir. Ces angles et cette construction élaborée visent à affiner le profil de la Casino et à la rendre plus confortable et plus ergonomique en s’adaptant aux poignets de toutes tailles.

L’un des attributs que la Casino partage avec son grande sœur l’Astronomia est l’absence de couronne. La mise à l’heure et le remontage s’effectuent à l’aide de petites boucles placées contre le fond du boîtier. Vue dans son ensemble, la Casino est donc aussi fluide que possible compte tenu de la présence d’un appendice essentiel : le poussoir de la roulette à 8 heures. Le poussoir lui-même est carré et large afin d’offrir le meilleur contact possible avec le doigt. Pour l’intégrer au profil général du boîtier de la Casino, il est entouré d’un protège-couronne en forme de demi-lune.

Une vraie roulette au poignet

 Ce poussoir est le cœur de la Casino puisqu’il assure sa fonction, élevée au rang de véritable complication horlogère. La Casino est un véritable jeu de roulette. Une fois posée à plat sur une table, elle fonctionne comme un jeu de hasard complet. Le poussoir propulse la tête de la roue, dotée de 37 cases/numéros, 1 verte, 18 rouges et 18 noires. La construction mécanique de cette partie du mouvement repose sur un ensemble de roulements à billes en céramique de très haute qualité. La roulette tourne à grande vitesse avec très peu de friction.

Pendant ce temps, une bille en céramique blanche rebondit à l’intérieur de la Casino. Elle vole dans toute la partie inférieure du cadran et du réhaut, qui est équipé de huit réflecteurs en forme de diamant. Le jeu arbitraire est à son comble et fait de la Casino un véritable jeu portable (et non un simple témoignage de l’amour du porteur pour la roulette, la prise de risque ou tout autre symbole qu’il pourrait voir dans la Casino).

Un pur sens du détail

Si la Casino offre un visage familier à ceux qui connaissent déjà l’Astronomia Casino, le calibre JCAM51 est une création entièrement nouvelle. Le module ‘Roulette’ repose sur un calibre de base de dernière génération, doté d’une confortable réserve de marche de 72 heures, à l’épreuve du week-end à Vegas. Elle est régulée par un tourbillon volant situé sur la face arrière du boîtier.

Sa cage inaugure un nouveau design Jacob & Co., dont les ponts sont gravés et laqués. Ce motif noir et rouge est également disposé sur deux plaques vissées sur le fond du boîtier de part et d’autre des couronnes de remontage et de mise à l’heure.

Le sentiment d’exaltation et d’excitation – qui est devenu la signature unique de Jacob & Co. – atteint ici une nouvelle dimension. Le cadran noir et épuré de la Casino a des allures de smoking. La complication de la Roulette est digne de Vegas. Et le tourbillon, discret mais hautement symbolique, signale la véritable nature de haute horlogerie de Jacob & Co.

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ROYAL OAK: 50 ANS D’INNOVATIONS

Royal Oak un nom qui fait rêver les amateurs d’horlogerie. Depuis son lancement le 15 avril 1972, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta a provoqué un bouleversement sans précédent grâce à sa boîte en acier inoxydable finie à la main, à sa lunette octogonale fixée par des vis hexagonales apparentes, à son élégant bracelet en acier intégré ainsi qu’à son mouvement extra-plat à remontage automatique. Inspirée par la révolution culturelle et industrielle des années 70, dévoilée aux premiers temps de la crise du quartz, cette montre mariant un caractère sportif avec un savoir-faire séculaire annonce une nouvelle ère de Haute Horlogerie en phase avec des modes de vie en pleine mutation.

Au fil des ans, la Royal Oak a donné vie à une collection à part entière, composée de nouvelles tailles, matériaux, styles et calibres. Depuis 50 ans, plus de 500 modèles de Royal Oak ont été conçus, faisant de cette création iconoclaste une icône culturelle dans le monde de l’horlogerie et au-delà. Voici les principaux faits marquants de son histoire.

En 1970, trois distributeurs d’Audemars Piguet perçoivent un changement de sensibilité chez leurs clients et mettent la marque au défi d’y répondre. Georges Golay, alors administrateur délégué d’après les AP Chronicles d’Audemars Piguet, confie la délicate mission à Gérald Genta, joaillier expérimenté et designer horloger éprouvé, de dessiner une montre de sport en acier inoxydable d’un genre totalement nouveau. Genta réalise le dessin de la Royal Oak en une nuit, puisant dans de nombreuses sources d’inspiration dont celui du casque de plongée dont il gardait
le souvenir depuis son enfance. Bien que la création de Genta s’inscrive dans le prolongement des montre-bracelets atypiques qu’Audemars Piguet créait depuis les années 30, elle reflète également la tendance culturelle qui anime l’art contemporain, le design, l’architecture et la musique dans les années 60 et 70.

Il s’ensuit un formidable élan collectif, réunissant les meilleurs horlogers et artisans de l’industrie : Stern Frères travaille sur le cadran guilloché Petite Tapisserie, Favre & Perret sur la boîte en acier et Gay Frères sur le bracelet intégré en acier. La pièce est si complexe à réaliser en raison de la dureté de l’acier que son premier prototype est conçu en or gris, un matériau plus malléable. Le bracelet intégré comprend à lui seul 154 composants, dont 20 fins maillons de liaison, faisant de ce bracelet l’un des plus complexes de l’histoire horlogère. Qui plus est, l’alternance de surfaces brossées, satinées et polies sur la boîte en acier comme sur le bracelet est si sophistiquée que la finition est effectuée au sein des ateliers d’Audemars Piguet.

En avril 1972, la montre en acier la plus chère du marché est donc dévoilée à la Foire de Bâle, où elle crée un véritable séisme, générant de multiples
réactions contrastées, parfois critiques. Entre les doutes exprimés par les clients et les difficultés rencontrées pour produire et livrer les premiers
exemplaires, le démarrage est difficile. 490 pièces sont néanmoins vendues dès le début de l’année 1972 – un record pour Audemars Piguet, préfigurant un succès commercial ininterrompu. Durant quatre ans, Audemars Piguet s’attache avec grand soin à ne produire que cette seule référence – la désormais célèbre 5402. Ce n’est qu’en 1976 que la première Royal Oak pour femmes, en 29 mm (Modèle 8638), dessinée par Jacqueline Dimier, est lancée. Dès 1977, ces deux modèles sont revisités en or jaune, or gris, ainsi qu’avec une version alliant acier et or jaune, donnant naissance à une véritable collection. La marque crée également un diamètre intermédiaire de 35 mm, le Modèle 4100, qui s’impose
rapidement comme la référence pour les montres masculines. N’étant désormais plus considérée comme un cas particulier, la Royal Oak est sur le point de connaitre un destin prometteur.

De manière aussi surprenante qu’extraordinaire, la Royal Oak montre une grande capacité à s’adapter aux années 80.

S’éloignant du Modèle 5402, Audemars Piguet explore de nouveaux territoires esthétiques grâce à des tailles et des matériaux inédits. Des variations en platine et or rose s’imposent rapidement aux côtés des modèles en or gris, or jaune et bicolores (or jaune et acier). Ces
précieux garde-temps sont souvent accompagnés d’un cadran ou d’une lunette sertis. Cette diversité créative conduit parallèlement à la
recherche de nouveaux calibres. En phase avec son temps, la Royal Oak voit arriver des mouvements quartz en 1980. D’abord réticente à implanter cette technologie au sein de sa collection phare, Audemars Piguet répond à la demande du marché après l’avoir testée au sein d’une collection parente – le Modèle 6005, surnommé «Quartz », lancé en 1978 – et dont l’esprit novateur s’accorde parfaitement à cette technologie disruptive. Même si cette pièce emprunte certains éléments esthétiques à la Royal Oak, notamment la géométrie de sa boîte et son bracelet intégré combinant des finitions satinées et des chanfreins polis, sa couronne n’est plus octogonale ni ponctuée par huit vis hexagonales. En dix ans, on dénombre au moins 59 Royal Oak avec six mouvements quartz différents, s’étirant de 26 à 36 mm de diamètre. Tout en expérimentant la technologie du quartz, la
Manufacture joue également un rôle important dans la renaissance des complications traditionnelles. En 1983, elle dévoile la première Royal Oak avec indication de la date (5572) dans une boîte de 36 mm proposée en quatre versions : acier, or jaune, or gris, ainsi qu’un mariage bicolore acier et or jaune. Cette pièce à affichage calendaire multiple est suivie en 1984 du Modèle 5554, la première Royal Oak dotée du calibre automatique avec masse oscillante centrale et calendrier perpétuel le plus fin du monde, le Calibre 2120/2800, dévoilé en 1978 au sein du Modèle 5548.
En 1986, Audemars Piguet enrichit son offre d’une Royal Oak Calendrier Perpétuel Squelette (Modèle 25636). Cette montre en or jaune 18 carats
est la première Royal Oak squelettée, de même que la première à offrir un fond saphir qui place son calibre pionnier au centre du jeu. Ces premiers modèles à Calendrier Perpétuel, qui ont retenu l’attention des amateurs de traditions horlogères, ouvrent à la Royal Oak une nouvelle ère de réinvention.

La diversification des styles de la Royal Oak, de ses diamètres et mouvements, se poursuit tout au long des années 90, posant de nouveaux jalons techniques et esthétiques au fil de la décennie. Pour ses 20 ans, la Royal Oak prend un virage plus radical qui donne le ton de la décennie. En 1992, le Modèle 14802 est la première Royal Oak en série limitée, rendant hommage à la dénommée Royal Oak « Jumbo» de 39 mm née en 1972, et dotée pour la première fois d’un fond saphir. Mais c’est aussi la naissance de la première Royal Oak sur bracelet cuir – une pièce de 36 mm très controversée (Modèle 14800), dessinée extra-muros par le designer suisse indépendant Jörg Hysek. La partie centrale de sa carrure est évidée afin d’attacher le bracelet grâce à des pivots mobiles. Déclinée en une vingtaine de variations de matériaux et boîtes, cette atypique Royal Oak prendra
encore plus de libertés au fil des années suivantes.

Un nouveau sommet est atteint en 1993 avec le lancement de la Royal Oak Offshore – l’incarnation par excellence des modes de vies extrêmes qui s’imposent dans les années 90. Dessinée par Emmanuel Gueit, cette réinterprétation robuste de la Royal Oak, dans un diamètre surdimensionné de 42 mm, s’est rapidement imposée à la nouvelle génération qui voit en « The Beast », l’accessoire parfait pour une vie d’aventures. Cette déclinaison inédite de la Royal Oak a progressivement vécu sa propre vie, donnant naissance à une collection à part entière.
Alors que la Royal Oak explore librement son identité masculine tout au long des années 90 grâce à une grande diversité de designs, les versions féminines se déploient avec une même créativité. Les premiers modèles féminins squelettes apparaissent au début des années 90, avec l’emblématique calibre extra-plat 2003SQ de seulement 1,64 mm d’épaisseur. Des variations serties s’imposent progressivement, culminant avec la Royal Oak Squelette Haute Joaillerie (Modèle 15073), lancée en 1998. Doté d’une boîte de 30 mm, ce garde-temps présente un bracelet et des
aiguilles en or gris 18 carats et entièrement sertis de 446 diamants taille brillant et d’index en émeraude (~4,64 carats). En associant les traditions de la Haute Joaillerie et de la Haute Horlogerie avec un design contemporain, ce modèle ouvre la voie à une nouvelle vague de pièces joaillières au début des années 2000.

Mais avant cela, la Royal Oak pour femmes atteint de nouveaux sommets en 1997 avec la Royal Oak Mini (Modèle 67075), qui reste à ce jour la plus petite Royal Oak jamais réalisée. Équipée d’un mouvement à quartz, cette pièce horlogère de seulement 20 mm de diamètre épouse à merveille les poignets les plus fins.
Les années 1990 voient également les collections accueillir une part toujours plus importante de complications. En 1997, la Royal Oak Tourbillon, une édition limitée de 25 pièces en acier, est dévoilée pour les 25 ans de la collection, aux côtés de séries limitées de 5 pièces en or rose, platine et or jaune. Dans une boîte de 40 mm, le Modèle 25831 est animé par la seconde génération de mouvements à tourbillon, Calibre 2875, partiellement visible au travers de la cage octogonale du tourbillon, à 6h. En hommage au mouvement précurseur à tourbillon automatique d’Audemars Piguet, dévoilé en 1986, ce modèle possède son système de remontage coté fond. La Manufacture lance également sa première Royal Oak Chronographe (Modèle 25860, 39 mm) en 1997, de même que la toute première Royal Oak Grande Complication, comportant une répétition minutes, un calendrier perpétuel et un chronographe à rattrapante. Fort de 648 composants, son mouvement est abrité dans une imposante boîte de 44 mm en or gris, offrant un saisissant contraste avec la Royal Oak Mini dévoilée la même année.
Entre 1972 et 1999, Audemars Piguet a créé environ 300 variations de Royal Oak, dont près de 200 durant la période particulièrement créative des années 90.

La Royal Oak entre dans le troisième millénaire avec une nouvelle référence de 39 mm, le Modèle 15202, marquant une étape significative dans l’histoire de la «Jumbo». Ce nouveau modèle réinterprète les codes esthétiques de la Royal Oak de manière plus libre, avec de nouvelles couleurs de cadran ainsi que le retour du fond saphir. Le cadran présente, par ailleurs, le nouveau motif guilloché Grande Tapisserie, apparu l’année précédente dans la collection. Constitué de pyramides tronquées (environ 380 pour un cadran de 39 mm, au lieu de 700 environ pour un cadran Petite Tapisserie), la Grande Tapisserie s’impose rapidement au cœur des collections Royal Oak, à une époque où s’affirme la tendance des montres de plus grand diamètre, suite au lancement de la Royal Oak Offshore en 1993. Dès lors, le diamètre moyen d’une Royal Oak atteint 39 mm en 2005, contre 36 mm dans les années 90 et 35 mm dans les années 80. Se jouant des codes de la tradition et de la modernité, cette version suscite un réel engouement et devient l’une des Royal Oak les plus convoitées. Cependant, davantage qu’un retour aux sources, les années 2000 marquent l’avènement de designs avant-gardistes et de micromécanique de pointe.

La Royal Oak Concept, dévoilée en 2022, et la Royal Oak Tradition d’Excellence N°4 (2004), témoignent toutes deux de cette vision d’avenir caractéristique du nouveau millénaire. Depuis 1999, la gamme Tradition
d’Excellence sort du cadre de l’horlogerie classique, mariant de manière inédite plusieurs complications. La Tradition d’Excellence N°4 (réf. 25969PT) associe notamment un chronographe et un tourbillon au sein d’une boîte Royal Oak en platine de 44 mm. Cette édition limitée de seulement 20 pièces offre une exceptionnelle réserve de marche de 10 jours, grâce à son innovant double barillet visible à travers le cadran partiellement ajouré.

Enfin, dans les années 2000, la Royal Oak s’incarne grâce à des éditions limitées réalisées en collaboration avec des athlètes et célébrités. La première a vu le jour en 1990 avec la Royal Oak Championship conçue avec Nick Faldo. D’autres éditions limitées voient le jour au fil des années 90 et 2000, comme la Royal Oak City of Sails (1999), réalisée en partenariat avec Alinghi, la Royal Oak Sachin Tendulkar (2008), ou encore l’un des modèles «Oak Leaves» conçu en collaboration avec Michelle Yeoh en 2005. Depuis ses débuts, la Royal Oak a puisé son inspiration au sein
d’univers aussi différents que le sport, l’art, la culture et l’architecture. En retour, elle s’est elle-même imposée comme une source d’inspiration pour ceux qui l’ont portée. Au fil des ans, ces collaborations ont joué un rôle décisif dans la transmission de l’esprit toujours jeune et créatif de la Royal Oak.

L’imposant look futuriste des années 2000 s’estompe progressivement au profit de modèles plus raffinés, associant les codes originels de la montre avec une esthétique très contemporaine et des mouvements toujours plus performants.
En 2012, à l’occasion des 40 ans de l’icône, Audemars Piguet dévoile un ensemble de Royal Oak animées de la même audace qui la vit naître. Parmi les modèles phares : une nouvelle référence 15202 « Jumbo », fait sensation parmi les amoureux de la marque, aux côtés d’une version squelette dotée du nouveau Calibre 5122. À cette époque, la plupart des Royal Oak pour hommes ont des diamètres supérieurs à 39 mm, ce qui fait de la 15202 le seul modèle disponible dans ce diamètre emblématique. Depuis lors, sa rareté joue un rôle clé dans le succès continu qu’elle rencontre. La même année, la Manufacture dévoile également un modèle Royal Oak Tourbillon Extra-Plat (26510) à remontage manuel, en acier inoxydable ou or rose 18 carats, également disponible en édition limitée de 40 pièces squelettées (Modèle 26511, Calibre 2924SQ).

Ce mariage d’esthétique raffinée et de maîtrise technique marque la décennie, notamment avec la Royal Oak Double Balancier Squelette dévoilée en 2016. Conçu par les horlogers d’Audemars Piguet, son mouvement breveté accroît la précision et la stabilité de la montre. L’oscillation parfaitement synchrone est obtenue en assemblant deux balanciers et deux spiraux sur le même axe. Visible de part et d’autre de la boîte, le double balancier offre également une vue imprenable sur le cœur battant de la montre. D’abord proposée dans une boîte en acier ou en or rose de 41 mm, la pièce est ensuite déclinée en 37 mm ainsi que dans une grande variété de matériaux dont l’or gris, l’or jaune et la céramique noire. Les années 2010 ont également été le théâtre d’une autre innovation technique majeure, avec le modèle Royal Oak Quantième Perpétuel Automatique UltraPlat (26586), dont le prototype dévoilé en 2018 est aussi connu sous le nom RD#2. Avec son mouvement de 2,89 millimètres d’épaisseur au sein d’une boîte de 6,3 mm de hauteur, elle devient à l’époque la montre-bracelet automatique à calendrier perpétuel la plus fine au monde. Pour parvenir à ce résultat sans précédent, les ingénieurs d’Audemars Piguet ont regroupé les différentes fonctions du calendrier perpétuel sur un seul et unique niveau, au lieu de trois.

En ouvrant la voie à une nouvelle génération de montres à complications offrant le parfait équilibre entre esthétique raffinée, ergonomie optimale, savoir faire séculaire et esprit contemporain, cette création clôture une décennie riche en évolutions techniques et esthétiques.

Rendant hommage à 50 ans d’innovations continues, les derniers modèles marquent encore une étape dans le développement d’une collection qui transcende les modes et les tendances. Les versions 2022 lui confèrent une nouvelle dimension créative et technique grâce à une esthétique aussi raffinée qu’ergonomique, ainsi qu’à des matériaux, animations de cadrans et mouvements de dernière génération. Les célébrations du 50e anniversaire de la Royal Oak ont commencé avec une nouvelle génération de modèles Royal Oak « Jumbo» Extra-Plat, réf. 16202,
animés par un nouveau calibre automatique extra-plat, Calibre 7121, conçu sur mesure pour s’intégrer parfaitement au sein de la boîte de seulement 8,1 mm d’épaisseur. Le Calibre 7121, qui remplace le 2121 historique qui équipait la Royal Oak depuis ses débuts, accroît la performance, la fiabilité et le caractère contemporain de la collection Royal Oak. Il est aussi proposé en version squelette (Calibre 7124), au sein des nouveaux modèles 16204.

La collection Royal Oak franchit également une nouvelle étape avec le modèle Royal Oak Automatique Extra-Plat Tourbillon Volant – le tout premier tourbillon volant conçu par la Manufacture au sein d’une boîte « Jumbo» extraplate de 39 mm. En mariant avant-garde et tradition, la pièce se joue des codes originels de la Royal Oak. Sa boîte acier se pare d’un cadran Bleu Nuit, Nuage 50 Petite Tapisserie et d’une signature Audemars Piguet en
relief midi. Résolument orientée vers l’avenir, la cage du tourbillon volant dévoile un aperçu de la technologie de pointe qui l’anime. Développé en même temps que le Calibre 7121, le Calibre 2968 réussit le pari d’unir un mouvement automatique et un tourbillon volant sansnaltérer les proportions de l’iconique boîte «Jumbo». Pour y parvenir, les équipes d’Audemars Piguet ont entièrement retravaillé la cage du tourbillon existante au sein des modèles de 41 mm. Le résultat ? Un mouvement ultra-plat automatique à tourbillon volant d’à peine 3,4 mm d’épaisseur, dont la subtile micromécanique vaut à la pièce le surnom de RD#3. Repoussant plus loin encore les limites, ce modèle à tourbillon volant de 39 mm sera bientôt complété d’une autre version de 37 mm – marquant une autre première pour la Manufacture!

Par sa capacité à perpétuellement se réinventer tout en préservant les fondamentaux esthétiques du modèle original, la Royal Oak a su s’élever au rang d’icône culturelle au sein du monde horloger et au-delà. Jeune de seulement 50 ans, cette collection réserve encore bien des surprises pour les années et décennies à venir.

 

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BREGUET, LE TOURBILLON FETE SES 220 ANS

L’année 2021 marque chez Breguet les 220 ans de l’une des plus grandes complications horlogères de tous les temps : le Tourbillon. Génial mécanisme à la complexité sans pareille, l’invention fut au centre d’une véritable aventure humaine, qui contribue aujourd’hui encore largement à la notoriété de son créateur Abraham-Louis Breguet, et de sa Maison.

Expression d’une époque, les inventions techniques ne traversent que rarement les siècles. Une innovation poussant l’autre, elles finissent immuablement par être emportées par les flots d’un progrès continu. A quelques exceptions près…
Développé il y a 220 ans par Abraham-Louis Breguet (1747-1823), le Tourbillon n’a jamais été aussi vivant dans la Haute Horlogerie qu’aujourd’hui. Comptant parmi les plus grandes complications de tous les temps, il continue de s’épanouir au sein de la Maison Breguet qui en est le dépositaire, mais il a également été adopté par de nombreuses marques horlogères, Breguet ne l’ayant breveté en 1801… que pour dix ans ! Il a aussi inspiré d’autres chercheurs tout au long du 19e siècle, parmi lesquels Bahne Bonniksen qui lui, à partir du même constat que Breguet, créera le Carrousel.
La fascination pour l’invention de Breguet trouve son origine dans la genèse-même de cette prouesse : le Tourbillon n’est pas qu’un objet d’art mécanique, il est le résultat d’observations physiques précises, il est une aventure humaine, une épopée industrielle à lui seul. En cette année particulière, la Maison Breguet célèbrera le génie de son fondateur et l’aventure du Tourbillon à travers diverses manifestations et la mise à l’honneur d’une nouveauté le 26 juin.
Il s’agit du jour anniversaire de l’obtention du brevet un certain 26 juin 1801, ou 7 Messidor an IX, comme on disait alors dans une France qui venait de s’offrir une mémorable révolution.

Le Tourbillon émane de l’esprit brillant d’un homme au parcours déjà riche. Né en 1747 à Neuchâtel, en Suisse, Abraham-Louis Breguet va entamer un apprentissage d’horloger et le continuer plus tard à Versailles et à Paris où il arrive à l’âge de 15 ans. Dans la capitale française qui rayonne dans le monde entier, le jeune Breguet va suivre une formation théorique, notamment au Collège Mazarin, qui va faire de lui un homme d’une culture scientifique très solide, notamment en mathématiques et en physique. Un ingénieur avant l’heure. Quand Breguet présente son idée et demande un brevet aux autorités, il a déjà une longue carrière à son actif, s’étant installé à son compte sur l’Ile de la Cité en 1775. Ses montres automatiques dites « perpétuelles » ont séduit le roi Louis XVI et la reine MarieAntoinette puis toute la cour de Versailles. Ses nombreuses innovations techniques, son sens du design tout en sobriété et en minimalisme ont fait de lui un innovateur à la réputation internationale. Son nom se répand toujours plus dans les principales capitales et chacun commence déjà à l’imiter.

Contraint, en 1793, de retourner dans son pays natal pour se mettre à l’abri des excès de la Révolution Française, Breguet va vivre deux ans en Suisse, à Genève, Neuchâtel puis Le Locle. Ce sera une retraite salutaire, une période d’intense travail intellectuel et d’échanges avec les horlogers suisses, tant ceux de Genève que ceux du Jura neuchâtelois. A son retour, ses réflexions diverses vont permettre de donner un second souffle, éblouissant, à sa carrière. Qui d’autre que Breguet pouvait proposer un tel projet, à la fois solide scientifiquement et tout de même un peu optimiste ? Il fallait toute cette conjoncture pour que naisse le projet baptisé « Tourbillon » par son inventeur, mot dont le sens est souvent mal compris et qui se référait à l’astronomie dans un sens oublié aujourd’hui. Comme le mentionnent les grands dictionnaires du 19e siècle, reprenant à la fois Descartes et l’Encyclopédie, le mot désignait soit un système planétaire et sa rotation sur un axe unique, soit l’énergie qui faisait tourner les planètes autour du soleil. Bien loin de la signification actuelle de « rotation violente » ou de « tempête incontrôlable », le mot choisi par Breguet est bien celui d’un homme des Lumières qui observe le monde avant de l’imiter, en écho aux philosophes du 18e siècle qui voyaient dans l’horlogerie une représentation miniaturisée du cosmos.
Et en effet, comment ne pas voir un petit monde bien ordonné dans ce mécanisme qui rassemble l’organe régulateur (balancier spiral) et l’organe de distribution (roue d’échappement et ancre) dans une cage mobile tournant avec la régularité des planètes…

Si l’on considère que le Tourbillon a mûri dans l’esprit de Breguet entre 1793 et 1795 (séjour en Suisse), il se passe six années entre son retour à Paris et l’obtention du brevet le 26 juin 1801. Et il se passera encore six années entre l’obtention du brevet et les premières ventes qui démarrent bien lentement. On comprend alors que Breguet a sûrement sous-estimé les difficultés de mise au point de ce nouveau type de régulateur – encore un effet de son optimisme coutumier – et que les « dépenses considérables » et les « sacrifices » qu’il mentionne dans sa lettre au ministre de l’Intérieur ne se sont pas arrêtés en 1801.

Aujourd’hui, la Maison Breguet entretient toujours avec soin les pièces produites par son fondateur ; elle se lança aussi dans la production de quelques nouvelles montres de poche à Tourbillon qu’elle vendit entre les années 1920 et les années 1950. Seuls quelques rares initiés en étaient informés. Puis vint un renouveau aussi inattendu que fulgurant. Conçue pour les montres de poche généralement portées en position verticale, voici que l’invention d’Abraham-Louis Breguet fit une réapparition au milieu des années 1980 dans le boitier réduit de montres-bracelets beaucoup moins sensibles à l’attraction terrestre. Quel paradoxe ! Et depuis lors, le succès ne se dément pas et conquiert chaque année de nouveaux territoires. Si le gain en précision n’est plus l’atout majeur du Tourbillon aujourd’hui, l’amateur éclairé apprécie en lui la beauté d’une invention lumineuse et d’une page d’histoire humaine ainsi que la régularité rassurante d’un procédé révolutionnaire (dans tous les sens du terme) qui, 220 ans après, continue à parler à l’esprit humain.

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ArchivesHorlogerieMagazine

Ulysse Nardin: Skeleton X Sparkling

Ulysse Nardin présente la Skeleton X Sparkling, une montre squelette synonyme de technique horlogère et complexité, la Maison ajoute à sa collection deux modèles embellis de diamants pour les amateurs de pièces exclusives et étincelantes. Les diamants, minéral le plus pur constitué d’un seul élément, sont énigmatiques et symbole de rigueur. Ils habillent sensuellement ces deux merveilles pour refléter la force et l’invincibilité ancrées en chacun de nous.
La Skeleton X Sparkling se décline en deux versions : une version blanche en titane avec un décor en nacre sur le barillet et un bracelet alligator blanc, ainsi qu’une version noire en or rose 4N avec un couvercle de barillet en laiton PVD noir et un bracelet alligator noir. Avec sa structure squelettée, la Skeleton X Sparkling se met à nu et vous fait entrer dans son intimité, vous révélant tous ses secrets. Les frontières entre l’intérieur et l’extérieur s’effacent. Nimbée de diamants, son allure pousse à l’extrême la transparence de son puissant mouvement manufacture UN-371. Grâce à une structure minutieusement ajourée qui préserve toutefois sa résistance aux chocs, la beauté époustouflante de son cœur battant vous saute aux yeux.

Décorée de 80 diamants sur la lunette et 69 sur le cadran, la collectionSkeleton X Sparkling de Ulysse Nardin présente une taille relativement petite de seulement 42 mm et s’inscrit parfaitement dans la tendance actuelle : ses courbes arrondies laissent place à des lignes anguleuses pour plus de masculinité. Sa géométrie imbriquée – un X formé par quatre des index est encadré d’un rectangle lui-même dans un cercle – est un véritable régal pour les yeux.


Découpe et silhouette raffinées, finitions élaborées, surface polie à la main pour un éclat étincelant, la Skeleton X Sparkling révèle le travail de l’artisan, ainsi que l’expérience et le savoir-faire de l’horloger. Tout n’est que transparence, alors que les mécanismes invisibles du temps se dévoilent dans toute leur splendeur.
Intervenant à l’intérieur mais entièrement exposée au regard, redécouvrez l’une des grandes innovations de la FREAK VISION : un balancier extralarge et extra-léger en silicium, équipé de blocs d’inertie en nickel et de micro-palettes stabilisatrices. Le mouvement Manufacture, le calibre UN371 est une version entièrement revisitée du mouvement UN-171. La réserve de marche de 96 heures s’affiche à travers des guichets situés sur le barillet visible au dos de la montre.

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OMEGA Speedmaster Moonwatch Master Chronometer

OMEGA va cette année, actualiser avec sa nouvelle génération de modèles de sa collection Speedmaster Moonwatch. Cela représente une chance pour les passionnés du monde entier de découvrir la dernière édition d’une montre très populaire, accompagnée de détails uniques en matière de design et d’un mouvement antimagnétique puissant certifié Master Chronometer.
« Au moment de revisiter une montre sacrée comme l’est la Speedmaster Moonwatch, chaque détail doit rester fidèle à son esprit originel », explique Raynald Aeschlimann, Président et CEO d’OMEGA. « Ce chronographe est reconnu dans le monde entier, nous avons donc abordé sa conception avec le plus profond respect, tout en augmentant les performances de son mouvement d’un cran. »
L’horloger suisse, à l’occasion du lancement palpitant, s’est inspiré du style de la 4e génération de Moonwatch, connue habituellement sous la référence ST 105.012 et portée par les astronautes d’Apollo 11 sur la Lune en 1969.

Véritables hommages à l’ère spatiale, elles sont dotées du boîtier asymétrique classique, du cadran à degrés, du fond du boîtier aux deux angles biseautés, du célèbre point au-dessus du chiffre 90 et d’un point en diagonale du chiffre 70 sur la lunette en aluminium anodisé.
De petits détails pourtant si importants dans le récit de l’histoire de la Speedmaster. La nouveauté la plus importante est sans doute l’introduction du Calibre Co-Axial Master Chronometer 3861. Le nouveau mouvement évite à la Moonwatch d’être affectée par les champs magnétiques les plus extrêmes, pouvant aller jusqu’à 15 000 gauss. De plus, il permet à la montre d’être certifiée Master Chronometer, la garantie du plus haut niveau de
précision, de performance, et de résistance aux champs magnétiques de l’industrie horlogère suisse.

Autour du poignet, OMEGA a apporté encore davantage de changements. Un bracelet  intégré et entièrement satiné offre un design composé de rangs de cinq maillons incurvés. Semblable au style des anciens de modèles de Moonwatch, elle est dotée d’un nouveau fermoir orné du logo OMEGA poli sur un couvercle au fini satiné. L’attention portée au détail par OMEGA sur cette collection revisitée se note jusqu’au cadran. Pour s’adapter à la fréquence du Calibre 3861, la piste des minutes est maintenant fractionnée en 3 divisions, contre 5 sur les modèles précédents. Un nouvel exemple des
exigences strictes de la marque en matière de précision.
Tant de choses à découvrir, c’est maintenant aux passionnés enthousiastes de la Moonwatch de choisir leur modèle de Master Chronometer parmi huit modèles exceptionnels, dont des versions en acier inoxydable, en or Sedna™ 18K ou en or Canopus ™ 18K. Toutes les versions sont garanties 5 ans par OMEGA.

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BREGUET TRADITION QUANTIÈME RÉTROGRADE 7597

La ligne Tradition s’inspire directement du calibre de la montre de souscription réalisé par Breguet à la fin du XVIIIe siècle. Ce nouveau modèle propose une vue plongeante sur le mouvement aux formes architecturales et affiche, outre l’indication des heures et des minutes, une date rétrograde.


La collection Tradition emprunte en effet ses lignes à l’une des pièces les plus significatives de l’histoire de Breguet : la montre de souscription. Volontairement sobre et dépouillé, son mouvement entièrement visible dévoile une conception parfaitement symétrique. Sur le nouveau modèle Tradition 7597, il propose en outre une date rétrograde, complication que l’horloger fut l’un des premiers à mettre au point, et dont il gratifiera quelques-unes de ses célèbres créations.
Ajusté dans une boîte cannelée en or blanc de 40 mm de diamètre, le calibre 505Q à remontage automatique est doté d’un échappement à ancre en ligne inversée avec cornes en silicium, ainsi que d’un spiral à courbe Breguet en silicium également. Au dos, la masse oscillante en or visible à travers un fond transparent rappelle celle des « montres perpétuelles » à secousses, témoin supplémentaire du génie de l’horloger.


Perfectionniste, soucieux tant de la technique que de l’esthétique, Abraham-Louis Breguet conçoit un mouvement qui étonne aujourd’hui encore par sa modernité. Traversant les siècles, son design est précisément à l’origine de la famille Tradition : logé au centre, le grand barillet est surmonté d’un train de rouages disposé symétriquement. A la roue de centre à 8h répond ainsi l’organe oscillant de même taille, à 4h. Celui-ci est équipé du fameux pare-chute inventé par le maître-horloger, ancêtre de tous les dispositifs actuels de protection contre les chocs et élément signature de la collection Tradition.
Autre spécificité : le cadran des heures et des minutes, excentré à 12h et fabriqué en or, qui s’inspire de celui de certaines montres à tact de Breguet. La nouvelle Tradition 7597 affiche ainsi un tour d’heure à chiffres romains, bordé d’un délicat motif « clous de Paris » guilloché à la main et survolé d’aiguilles Breguet bleuies.

A l’opposé, toujours dans un souci d’équilibre, apparaît entre 3h et 9h la zone du quantième rétrograde, parcourue par une aiguille savamment courbée dans le plan vertical, afin d’épouser les contours du mouvement très architectural. Un mécanisme breveté permet le réglage fin de l’aiguille du quantième. Cette dernière présente de multiples niveaux lui permettant de survoler les composants du mouvement. A 10h, un correcteur vissé permet de régler la date en toute sécurité.

 

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HUBLOT CÉLÈBRE SON 40eme ANNIVERSAIRE

HUBLOT CÉLÈBRE SON 40ÈME ANNIVERSAIRE EN PRÉSENTANT LA CLASSIC FUSION 40 YEARS ANNIVERSARY

Audacieuse et avant-gardiste, Hublot l’était et l’est toujours davantage en 2020!

En façonnant une montre en or à porter sur un bracelet en caoutchouc en 1980, la Maison transgressait les codes classiques et posait les bases de sa propre vision de la Haute Horlogerie. A l’occasion de son anniversaire, elle réinvente la 1980 Classic Original, emblématique de son approche disruptive. Entre passé et futur, tradition horlogère et innovations techniques, cette édition 2020 se décline en version mécanique.
Matériaux, finitions, technologies modernes et fétiches multiplient cette icône en trois modèles à collectionner, en hommage aux 40 ans de Hublot.

« Ces Classic Fusion incarnent 40 ans jalonnés d’avancées techniques et de rupture avec les conventions. Nous ne nous sommes pas contentés de rééditer la 1980 Classic Original, nous l’avons réinterprétée afin de représenter le Hublot d’aujourd’hui. Un modèle avec un mouvement mécanique, pour homme, dans un format de 45 mm. Une version contemporaine inédite qui célèbre l’approche novatrice de Hublot depuis quatre décennies ». Ricardo Guadalupe – CEO de la marque.

Les nouvelles Classic Fusion expriment l’élégance, le raffinement intemporels de la 1980 Classic Original et la modernité de quarante ans d’exploration et d’innovation sans cesse renouvelées. Le cadran noir laqué poli affiche une ultra sobriété distraite uniquement par la présence des aiguilles facettées, du logo H et Hublot en applique. Le boîtier de 45 mm façonné en or jaune, titane ou céramique noire est traversé par les fameuses vis sur la lunette et dotés d’un fond glace saphir, le tout porté sur l’immuable bracelet en caoutchouc aisément ajustable au poignet et offrant un porté agréable grâce au fermoir triple déployant. Ces détails devenus signature actualisent la première montre Hublot et laissent penser que ces garde-temps traverseront le temps avec autant de caractère.


Conjuguant design original et confort, la 1980 Classic Original a rapidement séduit un public de connaisseurs en quête de produits horlogers différents. Carlo Crocco, fondateur de Hublot, l’avait voulue pratique, résistante et portable en toutes circonstances. A cette époque, Hublot est la première marque horlogère à oser associer de l’or, précieux, à un caoutchouc, moderne, développé par ses soins. Des matériaux si dissemblables qu’on ne pouvait les imaginer dans un accord harmonieux. Ainsi découvrait-on les prémices de l’Art de la Fusion ou une approche exploratoire des matières, dynamisée par les recherches techniques et l’audace adoptée par Hublot depuis 40 ans.

 

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LA REVERSO FÊTE SES 85 ANS

Depuis 1931, la montre Reverso, modèle emblématique de la marque horlogère helvétique Jaeger-LeCoultre est une icône qui a traversé le temps en se renouvelant sans cesse.

César de Trey, citoyen helvétique, distributeur de montres de luxe et ami intime de Jacques-David LeCoultre, est alors de passage dans le pays pour affaires. À l’issue d’une partie de polo, l’un des joueurs – un officier de l’armée britannique – montre à de Trey son garde-temps à la glace brisée et le met au défi de mettre au point un modèle suffisamment robuste pour supporter les chocs occasionnés par la pratique du polo sans s’en trouver altéré.

César de Trey confie la conception du mouvement horloger à Jacques-David LeCoultre et celle du boîtier à l’ingénieur Alfred Chauvot, qui dépose le 4 mars 1931 un brevet pour une « montre susceptible de coulisser dans son support et pouvant se retourner sur elle-même.». Grâce à ce mécanisme, le porteur du garde-temps peut faire pivoter le boîtier à 180 degrés pour protéger son cadran. L’idée révolutionnaire est baptisée Reverso – du latin « je me retourne » – et manufacturée par Jaeger-LeCoultre. Les premiers modèles sont expédiés en Inde pour y être testés par des joueurs de polo.

Très vite, la popularité du modèle dépasse les frontières du monde du sport. Dès les années 1930, les clients peuvent choisir parmi des dizaines de modèles le cadran qui ornera leur Reverso. Si le noir, l’argent et le blanc sont plébiscités, d’autres teintes sont également prisées par quelques clients, comme le marron, le bleu et le rouge. Ces modèles colorés sont, à l’heure actuelle, des pièces de collection extrêmement recherchées car rarissimes. Aujourd’hui, la montre est reconnue de tous comme un symbole du design Art Déco et un modèle emblématique de l’histoire horlogère

De fait, avant de devenir le symbole par excellence de Jaeger-LeCoultre, la Reverso a aussi été commercialisée sous d’autres marques : Cartier, Hamilton, Favre-Leuba, ou Patek Philippe.

 

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Boy.Friend de Chanel, notre nouvelle histoire d’amour!

Blake est amoureux! La maison Chanel présente la montre Boy-Friend et joue sur la confusion des genres en signant le cocktail parfait entre féminin et masculin.


Son boîtier octogonal directement inspiré de la montre 
Première est d’une simplicité intemporelle, son boîtier parfaitement équilibré en or 18 carats (disponible en or beige, or jaune et or blanc, en serti ou pas d’une ligne de diamants taille brillant) et son sobre bracelet en alligator, font de la montre Boy-Friend le partenaire parfait de la rentrée.

Oui c’est une montre pour femme, mais elle existe en deux tailles, alors laissons leur le modèle serti et adoptons la sobriété du grand modèle qui sera parfait à notre poignet!

Ce n’est pas tous les jours que l’on se trouve un Boy.Friend chez Chanel !

http://www.chanel.com/fr_FR/Horlogerie

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Horlogerie: le Printemps Luxueux

Une sélection de montres « coups de coeur » à mettre en toutes circonstances!

 

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