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Saké Nouveau: la 2ème édition

En février 2018, la manifestation du Saké Nouveau était lancée en France, avec la complicité d’une vingtaine de restaurants et cavistes ainsi que de la maison Dassai et de la Maison du Saké. L’opération a immédiatement gagné l’intérêt des professionnels mais plus encore, remporté un vrai succès chez les clients de ces adresses partenaires ; clients qui pour la plupart découvrait cet alcool (bien loin de l’eau-de-vie à 40° servie en fin de repas dans certains restaurants asiatiques.) Aussi, cet engouement a conforté l’idée de pérenniser cette célébration et d’en faire un rendez-vous annuel, permettant de mieux faire connaître le saké hors du Japon.

Le Saké Nouveau revient pour une seconde édition le jeudi 7 février 2019, avec la participation d’une vingtaine d’établissements répartie à travers la France et le partenariat de quatre maisons de saké aux typicités bien distinctes : Akabu, Dassai, Komatsu et Takeno. Le saké est issu de la fermentation du riz (au même titre que le vin avec le raisin), d’apparence translucide et titre entre 14 et 16° d’alcool. Il dégage des notes aromatiques assez subtiles, souvent florales. Tout comme le Beaujolais nouveau, la Saké nouveau est une production exceptionnelle de l’année.

Traditionnellement au Japon, le saké est produit pendant l’hiver, lorsque le climat est frais, ce qui assure un meilleur contrôle de la fermentation du riz. Les premiers tirages et mises en bouteilles sont effectués à partir de la fin janvier. Ce « premier » saké est ainsi qualifié de «saké nouveau» (Shinshuen japonais). Les amateurs apprécient la typicité de ce produit très frais en bouche et disposant aussi de plus de corps qu’un saké classique, car encore vif de son élaboration récente. De même, il dégage un caractère très vivant, dû notamment au fait qu’il est embouteillé de manière non-pasteurisée. Autrement dit, sans méthode de conservation qui viendrait bloquer toute reprise de fermentation. Ce procédé n’en devient que plus excitant pour le dégustateur car ce saké nouveau doit être consommé dans les 6 semaines suivant son tirage, et plus vite encore après ouverture d’une bouteille.

Chaque maison, de par des procédés qui lui sont propres mais aussi par la qualité de l’eau qu’elle utilise, la qualité du riz et le polissage de ce dernier, constitue une « recette» unique et propose un breuvage à l’identité distincte.

C’est un événement japonais, il est donc ritualisé : pour ouvrir la soirée on brisera le capot d’une jarre de saké avec un marteau. Youlin Ly, fondateur de la Maison du Saké à Paris et détenteur depuis 2015 du titre de Saké Samourai, a eu l’idée de faire de ce rituel un événement unique et de le partager avec une sélection d’établissements (restaurants, bars, caves…) sensibles à la promotion du saké.

Comme l’an passé, les clients des établissements se verront offrir un verre de ce premier saké de l’année, issu de la production des 4 maisons de saké, en accord avec un plat ou une mise en bouche élaborés par le chef.

Différents types d’établissements participent à l’événement, du bistrot à la table gastronomique, tels que Mirazur, La Grenouillère, Virtus, Kitchen Ter, Elmer, Les Enfants du Marché, AM… seront notamment cette année rejoints par Ne/so, L’Auberge de la Fenière, Alliance, Tomy & Co, Bon Georges, Vantre…

La grande nouveauté de cette deuxième édition est la participation de 4 maisons de saké dont les productions sont très différentes les unes des autres. Ces maisons originaires de plusieurs régions du Japon proposeront des alcools non pasteurisés, avec leur ADN propre. Si certaines marques sont désormais bien connues en France, d’autres sont plus rares et leurs productions plus confidentielles.

Le Saké Nouveau offre une belle occasion aux gourmets et curieux de découvrir ou redécouvrir cet alcool si subtil par le biais d’accords originaux avec des mets de plusieurs régions du monde.

Site: https://www.sakenouveau.com/

 

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HOT SPOTS 2 – Attention, ça brûle !

3 lieux parisiens, 3 ambiances.

Attention ça brûle! Voici une nouvelle sélection Spécial hiver pour se réchauffer. Cocktails, restaurants…ça brûle les papilles pour un maximum de chaleur dans les corps !

 

Le Pachamama : un club splendide

Voici le lieu le plus « caliente » de la capitale ! Dans un décor fantastique et impressionnant de 3000 m2, le Pachamama – en lieu et place du Barrio Latino – vous promet cocktails, bonnes assiettes et clubbing sur quatre niveaux. Installé dans un magnifique bâtiment historique du XIXe siècle créé par Gustave Eiffel, dont on reconnaît la signature, à deux pas de la place de la Bastille, cet endroit incroyable est un aller simple pour l’Amérique du Sud dans tout ce qu’elle inspire de plus grandiose.

Au cœur d’un jeu de lumières envoûtant et d’une mise en scène surréaliste signée Ludovic Messager, vous pouvez siroter un mojito, déguster un ceviche péruvien, des churros au dulce de Leche, découvrir d’excellents nectars chiliens, français ou argentins, déambuler dans les étages et finir sur le dancefloor jusqu’à 5h du matin sur les tubes des DJ les plus branchés de la capitale. Situé au rez-de-chaussée, le fameux Ballroom, que l’on peut admirer en vue plongeante de tous les étages, en met plein la vue avec un escalier extraordinaire qui semble sorti d’un conte. Le lieu dans son ensemble pourrait se prêter à un décor de cinéma tant chaque objet chiné comme chaque pièce laisse sans voix.

Des soirées à thème sont régulièrement organisées au dernier étage qui dispose d’un grand fumoir. Les bars sculptés et décorés de fresques sont tous absolument somptueux, et même si les prix sont un peu élevés, le Pachamama vaut vraiment le détour !

A ne pas manquer : le magnifique patio et son mur végétal pour dîner presqu’en pleine nature.

Le Pachamama, 46-48 rue du Faubourg St-Antoine, 12e.

01 55 78 84 75

 

 

Yikou : Les Dim Sum à la française

Quand la France et la Chine se rencontrent, ça donne de merveilleuses petites bouchées aux goûts étonnants ! Les fameux Dim Sum, devenus très tendances dans la capitale, retrouvent leurs lettres de noblesses chez Yikou, grâce au savoir-faire et à l’imagination de deux copains, Pierre et Chen. L’un Français et l’autre Chinois, ils ont décidé d’unir leurs deux cultures pour mieux les valoriser.

Dans un décor branché et chaleureux, face à une magnifique fresque colorée signée Mateus Bailon, un artiste brésilien, on déguste des raviolis délicats, disposés dans de magnifiques boîtes carrées en bois fabriquées artisanalement en Chine.

On se régale de Susu Champêtres, ravioles végétariennes au chou rouge, poireaux et feuille de tofu, mais aussi de Provençai, raviole d’aubergines à la provençale, tomates à l’huile d’olive, pâte de haricots rouge chinois, duo de basilic et graines de tournesol , accompagnés de frites de riz démentes ou d’un assortiments de légumes à en perdre ses baguettes ! Des Bao Burgers étonnants sont également à la carte.

Quelques cocktails maison exquis et desserts de folie plus tard, on se dandine sur la playlist de hip-hop chinois et on n’a qu’une envie : revenir goûter le reste !

Yikou, 49 rue de l’Aqueduc, 10e.

09 83 76 44 64

 

 

Pacifico : Meilleur Poké de Paris !

Vous l’avez sûrement remarqué : les Poké, spécialités hawaïennes à base de riz et de poisson cru, poussent à tous les coins de rue. Tous ne se valent pas et Pacifico, restaurant familial et chaleureux, sort clairement du lot avec ses compositions ultra fraîches et ses associations originales !

A bord d’un charmant cocon, on embarque pour un beau voyage culinaire : en entrée, un mini-burger de thon fumé décoiffant, ou un ceviche saumon-avocat-mangue rafraîchissant, réveillent d’emblée les papilles. Côté Poké, le magnifique Veggie décoré de somptueuses betteraves chioggia, en met autant plein la vue que le splendide Saumon et ses adorables radis Red Meat.

En dessert, une pavlova aux fruits de saison pleine de fraîcheur et une mousse au chocolat aérienne clôturent en beauté cette belle escapade aux portes du Pacifique !

Accueil charmant et aux petits soins, prix très corrects.

Pacifico, 50 rue Saint-Georges, 9e.

01 42 85 12 30.

Un article écrit par Johanna Alam

 

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