close

pret à porter

ArchivesMagazine

Thierry Mugler, le deuil d’un génie

Thierry Mugler est né à Strasbourg en 1948 dans un milieu bourgeois. Enfant solitaire, il s’échappe dans un monde imaginaire :  « Comme j’étais très seul, enfant, je rêvais, je lisais des illustrés, je fuguais dans la forêt voisine pour vivre dans une grotte comme Timour, l’homme des cavernes, héros de bandes dessinées de l’époque. J’imaginais des mondes à l’opposé de celui de la bonne société strasbourgeoise, dont je désespérais de jamais sortir. J’avais envie de m’évader ».

Il commence la danse classique à 9 ans et rejoint à 14 ans les ballets de l’opéra du Rhin. « Mes parents étaient désespéré et ne me l’ont pas pardonné, mais cela m’a libéré. Et la magie de la scène ne m’a plus quitté. »
La danse lui ouvre les portes du théâtre où il s’intéresse également aux jeux de lumière, à la mise en scène et à la création de costumes. Il garde de cette expérience de danseur classique, non seulement un talent développé pour l’expression corporelle, mais aussi le sens de la discipline du corps et de l’esprit. Il prend en parallèle des cours à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg, pour y suivre un cursus d’architecte d’intérieur.

Photo Patrice Stable-Mugler collection 1995-1996

En 1969, à l’âge de vingt et un ans, il s’installe à Paris. Il découvre et fréquente le milieu homosexuel parisien, notamment le Fiacre, un bar-restaurant de Saint-Germain-des-Prés. Son allure, son style, puisqu’il porte ses propres créations, lui font très vite comprendre qu’il ne laisse pas indifférent.
Il vend des dessins et des croquis à des fabricants du Sentier. Il passe donc rapidement, en toute logique, au stylisme de vêtements qu’il expose à partir de 1970 dans la boutique parisienne « Gudule », sorte de « Colette » ou de « Maria Luisa » de l’époque. Devenu styliste indépendant, il commence a travailler pour diverses grandes maisons de prêt-à-porter à Paris comme à l’internationale.

En 1973, il crée sa première collection « Café de Paris ». Citadine et sophistiquée, à contre-courant des tendances du moment, la collection annonce un retour à l’image d’une femme sexy, parisienne, aguichante et sûre d’elle, déjà très fortement marqué par l’élégance sobre et intemporelle des actrices hitchcockiennes.


Ce sont les prémices d’une hyperféminité qu’il développera tout au long de sa prolifique carrière. Il affirme déjà son style, alliant classicisme et modernité, une silhouette épurée et sexy, loin de la mode « baba-cool » et des standards vestimentaires du moment.
À contre-courant d’une mode folklorique et déstructurée, Thierry Mugler crée une société à son nom associé à parts égales avec Alain Caradeuc pour développer sa mode féminine et lancer un ligne masculine.

Son nom commence a circuler. En 1978, Fabrice Emaer, propriétaire du mythique Palace lui demande d’habiller les serveurs. Il créera une combinaison constituée de coton rouge avec des épaulettes et une ceinture en lamé or. La même année, il ouvre sa première boutique à Paris, place des Victoires (dans le 1er arrondissement), aménagée par la célèbre architecte Andrée Putman.


Il lance également une collection pour homme : il retravaille le classique vestiaire masculin et lui donne un style résolument moderne. Une coupe nette, précise, structurée grâce aux épaulettes, qui dessine une silhouette facilement reconnaissable : une allure dynamique et élancée, totalement en phase avec l’air du temps.

 

Dès le début des années 1980, Thierry Mugler acquiert une renommée internationale et ses collections rencontrent un succès commercial. Il fait parti des mousquetaires de la Mode: Jean-Paul Gaultier, Claude Montana, Chantal Thomas et lui.


À l’invitation de la Chambre syndicale de La haute couture, il réalise dans les années 1990 sa première collection en tant que « membre invité » de la haute couture.
Il hisse la mode au rang d’art visuel : ses défilés de mode, conçus comme des spectacles à part entière, attirent les stars du monde entier aussi bien au premier rang que sur le podium. On verra défiler Cyd Charisse, Tippi Hedren, Amanda Lear, les soeurs Kessler, Diana Ross, Ivana Trump… aux côtés des tops models du moment mélangés à quelques stars du X!

La presse est quasiment unanime sauf certains articles qui critiquent l’aspect « caricatural » de ses créations où les thèmes de la guerre, des amazones, de la domination sont présents, jugées notamment dégradantes pour l’image de la femme, alors qu’il représente un femme forte, et résolument féministe.

En 1989, il crée les costumes de la première tournée de Mylène Farmer, et collabore à nouveau avec la chanteuse dans les années 1990 pour certains de ses clips (XXL, Souviens-toi du jour…).
Il refuse de réaliser les costumes du film « Cotton Club » de Francis Ford Coppola ou encore ceux de Michael Jackson pour sa tournée « Dangerous », tout comme les propositions de Madonna ou encore de Bernard Arnault, lequel lui aurait proposé de reprendre la direction de Dior.

En 1992, il lance avec le concours du groupe Clarins les parfums Mugler, entité séparée de la couture dont il occupe le poste de directeur artistique. Son premier parfum « Angel », révolutionnaire par son flacon ressourçable, en forme d’étoile et son jus particulier, reste aujourd’hui encore un des plus grands succès de la parfumerie dans le monde.

En 1992 également, il a été choisi pour réaliser les costumes du clip de Georges Michael « Too Funky ». Mais il a également voulu apposer sa patte dans l’histoire du clip, dont résulte une version alternative bien plus subversive que l’originale.
En 1997, la maison Thierry Mugler est finalement rachetée par le groupe Clarins.
En 2002, Thierry Mugler, décide de quitter le monde de la mode pour explorer d’autres formes d’expressions artistiques mais restera impliqué dans la direction artistique de sa marque jusqu’en 2013.


Clarins ferme la partie « couture », déficitaire, de la marque en 2003. D’autres stylistes se succèderont pour les collections de prêt-à-porter et les accessoires de la marque comme Rosemary Rodriguez (de 2008 à 2011) puis Nicolas Formichetti (de 2009 à 2013), David Koma (de 2013 à 2017) et enfin Cassey Cadwallader depuis 2017.

En 2019, après 20 ans sans avoir créé de nouvelle pièce de sa main, il dessine la robe qu’a porté Kim Kardashian au Met Gala. Cette création est directement influencée par les pièces d’archives faisant écho à la rétrospective Mugler au musée des beaux-arts de Montréal.

Cette exposition est présentée depuis septembre 2021 et jusqu’au 24 avril 2022 au Musée des Arts Décoratifs de Paris.

read more
ArchivesMagazine

Pierre Cardin: au Futur, jamais au Passé.

Pierre Cardin, né Pietro Costante Cardin le 2 juillet 1922 à San Biagio di Callalta, près de Venise, en Italie. Ses parents s’installe en France lorsqu’il a 2 ans et il grandit à Saint Etienne.
Il arrive à Paris en 1945, à vélo, et rentre chez Paquin, puis chez Schiaparelli. La même année il fait la connaissance de Jean Cocteau et du décorateur Christian Bérard,  et travaille sur le film  » La Belle et la Bête » où il participe à la création des costumes.
En 1946, il est le premier employé engagé chez Dior qui vient d’ouvrir au 30, avenue Montaigne.
En 1950, il fonde sa propre maison au 10, rue Richepanse (aujourd’hui rue du Chevalier de Saint Georges). Il crée des costumes de théâtre tout en proposant ses  propres créations. Il s’amuse du fait que tout le monde présente dans des caves. Il décide donc de présenter sa collection dans un grenier repeint en blanc du sol au plafond.

L’année 1954 voit le triomphe des robes bulles dans le monde entier. Cardin inaugure « Eve » sa première boutique au 118, rue du Faubourg Saint Honoré.
1957 est l’année de son premier voyage au Japon. On lui donne le titre de professeur honoraire à l’école de stylisme de Bunka Fukuso où il enseignera la coupe en trois dimensions pendant un mois.
En 1959, il présente la première collection de Prêt-à-Porter féminin au sein du grand magasin du « Printemps ». Il croit à la grande distribution. A l’époque, il est très critiqué par la chambre syndicale de la Couture, et contraint de démissionner. Trois ans plus tard, il reviendra à la chambre syndicale en tant que président.


1960 marque le lancement de sa première collection masculine, baptisée « Cylindre », qui sera présentée par 250 véritables étudiants recrutés dans les universités et qui défileront dans les salons de l’hôtel de Crillon. Il crée le département « Prêt-à-Porter Homme » comprenant la mode et les accessoires.
Il a été le tout premier à faire parler de lui dans les années 1960 avec sa mode expérimentale, inventeur du courant « futuriste » avec ses compères français André Courrèges et Paco Rabanne.


En 1961, sur les conseils de Coco Chanel, l’actrice Jeanne Moreau qui cherche des tenues pour son prochain film vient chez Pierre Cardin. C’est le début d’une relation passionnée.  « Jeanne et moi, on est comme un jersey, un tissu qui se détend mais ne lâche pas » avait-il joliment confié au sujet de cette idylle avec l’actrice qui aura duré quatre ans.

En 1966, il présente sa première collection « Enfants » portée par une ribambelle de triplés!
En 1968, il rencontre l’actrice Américaine, Lauren Bacall, qui porte cette année-là les robes « Cardines » qui avaient la particularité d’être des robes thermo-formées.
1970 voit la transformation du « Théâtre des Ambassadeurs » en « Espace Pierre Cardin » qu’il vient de reprendre. Il dédie le lieu au théâtre, à la danse, à la musique, à la restauration, à la peinture et aux expositions les plus variées. Le lieu a fermé définitivement ses portes en Mars 2016 après plus de 45 ans de rayonnement culturel.


Eternel passionné de l’espace et de la conquête de la Lune, il a le privilège lors d’un voyage aux USA de pouvoir se rendre à la NASA et devient à cette occasion le premier civil à enfiler la  combinaison spatiale de Buzz Aldrin.
En 1972, il lance son premier parfum « Pour Monsieur ». Il lancera pas moins de 15 parfums pour homme entre 1988 et 2014.
Le 23 Décembre 1974, à 52 ans, Pierre Cardin est le premier couturier à faire la couverture du TIME Magazine. Il pose debout, torse nu, uniquement vêtu d’une serviette de toilette Cardin en guise de pagne, les chaussettes tombant sur les chevilles, près d’un fauteuil et un miroir « Silhouette », eux aussi estampillés Pierre Cardin.  Sur cette image tout est dit ou presque : l’une des forces du couturier, c’est de savoir se diversifier.

En 1977, Pierre Cardin reçoit son premier « Dé d’Or », destinction destinée à récompenser la collection la plus créative de la saison. Fait rarissime, il en recevra deux autres: en 1979, pour sa collection printemps-été, et en 1982, pour sa collection automne-hiver.

1978: il est le premier couturier français à voyager en Chine.
En 1979, le style Cardin prend la voie des airs puisque le couturier signe le design intérieur et extérieur du Westwind 1124 de la compagnie Atlantic Aviation.
1980 marque la rétrospective de 30 ans de création présentée au public au Grand Palais à Paris, mais aussi à Tokyo et New-York.


Le 4 Mai 1981, le couturier devient propriétaire du célèbre restaurant Maxim’s de Paris, situé au 3, rue Royale. Grand collectionneur d’Art Nouveau, il va restaurer le lieu dans sa beauté originelle.
Toujours en 1981, il lance son premier parfum féminin: « Choc ». Douze autres parfums féminin suivront entre 1985 et 2014.
En 1983, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur et reçoit les Insignes de Chevalier des Arts et des Lettres.
En 1987, il crée des costumes pour Maïa Plissetskaïa, l’une des plus grandes ballerines du monde.
Deuxième rétrospective en 1990 pour ses 40 ans de mode présentés entre autres à Londres, Kyoto, Mexico…

En 1991, grande première en Russie puisqu’il fait défiler ses modèles sur la Place Rouge de Moscou devant une foule de plus de 200000 personnes.
La même année, il reçoit le grade d’Officier de la Légion d’Honneur et est nommé Ambassadeur Honoraire de l’Unesco.
En 1992, il est élu Membre de l’Institut de France – Académie des Beaux-Arts.
En 1998, il inaugure le bateau « Maxim’s sur Seine » amarré au pied de la Tour Eiffel.
Le passage à l’an 2000 offre sa 3eme rétrospective pour ses 50 ans de création présentée à Paris, Shangai, Pékin, Los Angeles, Florence…
En 2001, il achète le Château du Marquis de Sade à Lacoste dans le Lubéron et y crée le Festival d’Art lyrique et de Théâtre de Lacoste qui a lieu chaque année au mois de juillet.
En 2006, il ouvre son musée « Passé-Présent-Futur » à Saint Ouen, près de Paris.

2007 est marquée par l’organisation d’un incroyable défilé présenté dans le désert de Gobi en Chine.
En 2010, il publie l’ouvrage « Pierre Cardin, 60 ans de création » chez Assouline, à l’occasion de sa 4ème tétrospective.
En 2011, il fait deux défilés, l’un sur un port-avion à Tianjin en Chine et l’autre à la Villa Médicis à Rome. La même année, il publie le livre « Maxim’s miroir de la vie Parisienne ».

En 2012, il défile sous la colonnade du Palais Brongniart, ancienne bourse de Paris, et sort le livre « Le Palais Bulles de Pierre Cardin » de Jean-Pascal Hesse (Editions Assouline).
L’année 2013 voit l’inauguration du « Bateau Ivre Maxim’s de Paris », destiné aux croisières à la découverte du Paris historique et présente également « Maxim’s la Nuit », collection haute-couture Maxim’s de Paris.


En 2014, il transfère son musée de Saint Ouen vers le centre de Paris au 5, rue Saint-Merri dans le Marais.
En 2016 il organise le premier défilé au sein de l’Institut de France à l’occasion d’un défilé rétrospective pour ses 70 ans de création.
A l’occasion du Salon du Meuble de Milan en 2017, la Galerie Carla Sozzani onvite Pierre Cardin pour une rétrospective de ses créations design.
En 2017, il présente 90 modèles iconiques lors d’un défilé Haute Couture à la résidence « The Breakers » – Newport (Rhodes Island, USA)
En 2018, exposition rétrospective « Pierre Cardin, la poursuite du Futur » au SCAD FASH Museum of Fashion+Film (Atlanta, USA).

Toujours en 2018, à l’occasion du 40ème anniversaire de la présence de Pierre Cardin en Chine, un spectaculaire défilé est organisé sur la Grande Muraille de Chine.
En 2019, au bord de la Mer de Bohai en Chine, Pierre Cardin présente la collection « Evolution » printemps-été 2020.
La même année, diffusion du film-documentaire « House of Cardin » au festival international du film de Venise. Le 20 Février 2020, inauguration de l’étoile Pierre Cardin sur le Walk of Stars de Palm Springs.


Bien que courtisé par de grands groupes, Pierre Cardin a dirigé seul son entreprise, dont il notait les recettes à la main sur un calepin. On estimait en 2019 que sa fortune était aux alentours de 600 millions d’euros.
Précurseur, visionnaire, génie des affaires, il multipliait les contrats de licence. En apposant sa griffe sur des cravates, des stylos, des sous-vêtements ou même des sardines à l’huile, ce génie des affaires avait fait de son nom une marque globale.
Un nom galvaudé d’après ses détracteurs. « La profession m’a agoni d’insultes. On disait que c’était vulgaire, que je ne tiendrais pas trois ans », confiait-il au Figaro en 2006. « Je n’avais pas de financier ; Christian Dior avait, lui, le soutien de l’empire Boussac. Moi, j’ai préféré garder les commandes donc il fallait trouver une solution. Les licences c’était idéal, même si parfois ce n’était pas une réussite. »
C’était peut-être vulgaire pour certains mais cela lui a garanti une indépendance financière qui lui a permis de réaliser ses rêves les plus fous, et il n’en manquait pas.
Après la disparition du grand couturier, la maison Cardin continue désormais à vivre grâce à son neveu Rodrigo Basilicati Cardin.

read more
ArchivesMagazine

EMANUEL UNGARO – l’obsédé sensuel

«Emanuel Ungaro, parce qu’il aime les femmes, connaît les limites de la tolérance masculine, il créera un vêtement trop beau pour être arraché, mais assez malin pour suggérer de l’ôter avec tendresse» Christine Orban

Obsédé sensuel! Ce n’est pas moi qui le dit, mais lui qui le revendiquait.

Né en 1933 à Aix en Provence, Emanuel Ungaro, fils d’émigrés italiens, apprend le métier de tailleur avec son père. Il monte à Paris à l’âge de 23 ans où il rentre en formation chez le couturier espagnol Cristobal Balenciaga, qu’il considérera comme son Maître, et qui lui donnera le goût de la couleur. Ungaro dira plus tard que son père et Balenciaga lui ont tout appris. Après deux ans chez Courrèges, il ouvre sa maison de Couture en 1965, présentant une collection dans l’esprit futuriste très à la mode à cette période, créée avec peu de moyens, puis au fil des collections suivantes, il laisse apparaître sa marque de fabrique : des imprimés de couleurs vives et un art prononcé et parfaitement maîtrisé du drapé, avant de lancer une ligne de prêt à porter en 1968 puis une ligne homme en 1973. Il est certain que ses mélanges d’imprimés de fleurs et de pois, ses associations de rayures et de carreaux, des chocs de couleurs souvent vives et inhabituelles ouvrent de nouveaux horizons à la haute couture. 

«Il ne faut pas porter une robe, il faut l’habiter» aimait-il à dire. En 1980, il recevra un Dé d’Or, prix récompensant la meilleure maison de couture. Fou de couleurs et d’imprimés, il osait des mélanges qui chez d’autres auraient pu être improbables, mais qui chez lui donnait une idée d’opulence chic. Avec Ungaro, les matières sont fluides et la robe doit n’être qu’un faire-valoir des courbes du corps d’une femme libre de ses mouvements. Pas à pas, il avait développé sa maison, créant des licences de parfums, de lunettes, de chaussures… Empire qu’il avait revendu en 1996 à la famille Ferragamo. 

Emanuel Ungaro, marié et père d’une fille, avait commencé à prendre ses distances à partir de 2001, laissant à son principal collaborateur, Giambattista Valli, la direction artistique du prêt-à-porter et des accessoires, avant de se retirer du monde de la haute couture en 2004.

Le couturier, très fatigué depuis deux ans, s’est éteint le 21 Décembre 2019 à l’âge de 86 ans.

read more
ArchivesMagazineNews de Mode

FRENCH DEAL – The Volume IV collection

FRENCH DEAL, la marque de luxe basée à Paris, a dévoilé sa dernière collection Volume IV au Yoyo, Palais de Tokyo lors de la semaine de la mode masculine en juin 2019. Créée en 2012 par Steeven Kodjia, FRENCH DEAL est une marque de prêt-à-porter s’inspirant de l’univers hip-hop dans une vision revisitée du style urbain, avec un zeste de sophistication. Toutes les pièces sont confectionnées de façon artisanale en France. C’est la rencontre du hip-hop et du luxe.

Comme beaucoup de marques cette année, FRENCH DEAL à décidé de présenter une collection mixte. Des vêtements « Ready To Wear » pour hommes et pour femmes, mélangeant blazers et costumes, vestes en cuir, en passant par des trenchs, des chemises boutonnées, des pantalons et des shorts.  FRENCH DEAL évolue entre rigueur artisanale de qualité et inspiration streetwear. Pour la marque, tout est dans le soucis du détail. La justesse d’exécution, la précision des coupes, la provenance des tissus qui composent les produits, rien n’est laissé au hasard. C’est cette perception de la mode, qui réunit aujourd’hui toute l’équipe créative. La défense des savoir-faire s’intègre naturellement dans les valeurs de la marque. FRENCH DEAL travaille ainsi avec des Entreprises du Patrimoine Vivant et fait fabriquer 100% de ses pièces en France.


La collection a été présenté dans un décor inspiré d’un village africain. Conçue avec des matériaux uniques dérivés de la Côte d’Ivoire, cette ligne rend hommage aux racines culturelles du créateur tout en présentant le meilleur du design français et de la confection européenne.

De plus, le 27 juillet dernier, le directeur artistique de la maison French Deal s’est rendu à l’International Fashion Film Festival de La Jolla, San Diego, pour y présenter le fashion film de la dernière collection Volume 4.
Nominé dans 6 catégories lors de cet évènement, French Deal a été primée pour l’award « BEST FASHION 2019 » lors de la soirée de remise des prix.

Entièrement réalisé en Côte d’Ivoire, à Abidjan, le fashion film du Volume 4 dévoile le retour aux sources du directeur artistique. On voyage, on découvre, on apprend avec lui. French Deal célèbre l’Afrique et nous raconte l’histoire merveilleuse et douloureuse d’une reine prête au plus grand sacrifice  pour sauver son peuple. La force de la Femme est mise sous le feu des projecteurs au cœur de l’Odyssée du peuple Baoulé. La musique est envoûtante. Les images portent l’authenticité. French Deal transcende et nous élève dans les nuages d’une mixité ethnique.

http://frenchdeal.biz/french-deal-prime-a-linternational-fashion-film-festival-de-la-jolla-san-diego/

read more
ArchivesBlog

Exposition Marc Antoine Coulon – Secret Gallery

L’adresse est discrète puisque le lieu est secret, sauf des invités. Passez le porche et faîtes quelques pas… et découvrez la nouvelle exposition de l’artiste illustrateur Marc Antoine Coulon: « Couture Secret Allure » – De Coco à Cara – Hommage à Monsieur Yves Saint Laurent.

Dans un cadre enfin à sa mesure, avec une scénographie mettant en valeur la précision de son trait et la force de ses couleurs, vous rêverez devant les dessins mettant en scène Inès de la Fressange, Catherine Deneuve, Cara Delevigne, Raf Simons, Naomi Campbell, Karl Lagerfeld…et croiserez les fantômes de Coco Chanel, Arletty, Yves Saint Laurent et Christian Dior.

Ne tardez pas! Ce n’est que pour quelques jours, du 17 au 22 Mars! Marc Antoine Coulon sera présent demain après-midi de 14h à 18h, jeudi et vendredi à partir de 17h et samedi et dimanche de 14h à 18h.

Secret Gallery – 19 rue de Varenne 75007 de 10h à 18h.

read more