Mizuno Sportstyle a fusionné ses deux silhouettes emblématiques. Un hommage à deux branches de l’histoire de la marque Mizuno : la Morelia, révélée en 1985, et la Prophecy, lancée en 2011.

Dans le monde du sport, Mizuno s’est imposé depuis des décennies grâce à son héritage, porté par le football et un moment particulièrement marquant : la naissance de la chaussure Morelia. Durant la Fashion Week de Paris, Mizuno célèbre les 40 ans de la Morelia avec le lancement d’une version streetwear, hommage à ce classique : la Wave Prophecy Morelia Neo.
Lancée initialement en 1985, la Morelia est rapidement devenue un pilier de la marque, intemporelle dans un marché du football en constante évolution, portée par certaines des plus grandes stars du sport.
Son design est immédiatement reconnaissable, avec une tige en cuir K haut de gamme (K-Leather) à coutures matelassées, des coloris percutants, et une silhouette affirmée.

D’un autre côté, la technologie Infinity Wave est l’une des signatures de Mizuno depuis plus de 10 ans, initialement pensée pour la performance. Elle s’est par la suite imposée dans la mode avec sa semelle plaque Wave, intégrée à diverses silhouettes autrefois réservées à la performance. Conçue à l’origine comme un soutien pour les coureurs en pronation/supination, cette technologie est désormais au cœur de l’univers Sportstyle de Mizuno, réinventée à de nombreuses reprises.
Pour la saison automne-hiver 2025, Mizuno fusionne ces deux icônes dans la Wave Prophecy Morelia Neo, un hommage à ses racines : la Morelia de 1985 et la Prophecy de 2011. Du point de vue historique, cette fusion illustre parfaitement l’influence du football, sur et en dehors du terrain. Un héritage ancré dans la tradition japonaise et l’excellence culturelle. Un modèle pour la rue, là où le flair du football est né.

Le lancement de la campagne “The Game of Quebrada” est mené par des Brésiliens, avec le football de rue comme cœur battant. Nous nous retrouvons transporté à l’origine du jeu, là où il est né avec passion, dans les quartiers populaires (“quebrada” signifiant communauté de rue), capturé par ceux qui la connaissent le mieux. À la direction créative, l’agence brésilienne Buena Onda, dirigée par Samir Bertoli, avec une direction audiovisuelle assurée par Fernanda Souza Correrua. Leur concept rend hommage à l’équilibre entre culture de rue locale et football, mettant en avant le terrain de quartier comme centre symbolique de la campagne.
« Je voulais montrer la puissance de la culture de la périphérie de São Paulo, d’où je viens, sans tomber dans les stéréotypes. J’y ai mis de l’affection, des souvenirs et notre propre esthétique, construite avec soin et sincérité. Réaliser cela en tant que femme – j’ai grandi en périphérie, j’ai 30 ans – et être directrice artistique d’une campagne mondiale, c’est aussi revendiquer un espace qui doit encore devenir le nôtre », déclare Fernanda.
« La quebrada n’est pas juste le décor — c’est le joueur. Le terrain en est une extension — là où la vie se déroule, là où le football reste authentique. La chaussure devient langage ; le sport, résistance. Il s’agit du jeu sur des terrains en terre battue, dans des gradins de fortune, dans les yeux de ceux qui soutiennent leurs propres héros », ajoute Bertoli.