Steven is the new Blake man: 20 years old, 1.88m, dark blond and incredible blue eyes.
Photographer: Cyprien Leym
Steven is the new Blake man: 20 years old, 1.88m, dark blond and incredible blue eyes.
Photographer: Cyprien Leym
Depuis 6 ans, nous vous invitons à prendre soin de vous en vous informant des nouvelles tendances mode mais aussi et surtout en faisant du sport!
Découvrez ce nouveau numéro https://blakemag.com/?page_id=29
For 6 years, we invite you to take care of you by informing you about new fashion trends but also and especially by going in for
sport! Discover this new number https://blakemag.com/?page_id=29
Eleven Paris démarre une nouvelle collaboration avec Playboy.
Un façon drôle et décalée de remettre en lumière les covers vintage de ce monument de l’érotisme.
Photographer: Richard Gerst
Model: Tom Frelinghuysen, ORB Model Management, Abrams Artists, New York
Consultant: JJ Porçarelli
Realized à Brooklyn & East Hampton, New York
Le camouflage est de retour! Déjà vu sur les podiums la saison dernière, la tendance se confirme pour l’été et sera bien présente l’hiver prochain.
Décliné en classique tee-shirt ou pantalon façon treillis militaire mais aussi en sac, besace, veste, doudoune, basket, casquette et même noeud papillon!
On évite bien sur le total look mais on saupoudre quelques touches camouflage pour rehausser une tenue classique ou trop basique.
Notre nouveau Blake man s’appelle Matt et on le surnome « Mad Matt ». Regardez son corps et vous comprendrez pourquoi!
Our new Blake man is called Matt and we nickname him « Mad Matt ». Look at his body and you will understand why!
Follow him on our facebook page: https://www.facebook.com/TheBlakeMenRentABlake
How do you feel about nudity?
I feel that nudity is a natural thing, and often quite beautiful. Living here in the United States, I find that people have hang ups and insecurities regarding nudity. It confuses me because it’s not like we’re born wearing an Armani suit. I’ve been very fortunate to connect with models that are comfortable with nudity and in some instances, prefer it.
Are you a shy person?
People don’t believe it but I am extremely shy. When I first began as a photographer, I only shot nature, cityscapes and still life. I was too shy to ask people to model for me. Fortunately, there is now the internet to act as a safety. I can send an email or a message which allows me to connect with models from all over the world. I still get intimidated by models who have worked with some of my photographer heroes such as Thomas Synnamon or Rick Day. But I once read a saying that stated, « Life begins at the end of your comfort zone. » That’s how I’m trying to live my life now. The shyness is still there, I just choose to work through it.
In your work, do you like to shoot nude?
I love shooting nudes, especially when a model is really comfortable with and really knows their body. Again, the problem is finding models here who are comfortable with shooting nudes. And even when you find a model who is comfortable with it, they sometimes are made to feel guilty about it from friends or family.
For you, what’s the difference between artistic nude and voyeurism?
Voyeurism brings in a sexual aspect. It’s the difference between appreciation of the beauty of a subject and lust for the subject. As a photographer, I have to separate the two because I always want my models to feel comfortable. I hear many stories of photographers trying to take advantage of situations. I don’t want that reputation. I want my models to want to come back to work with me and to also send their friends.
I don’t think voyeurism is a bad thing. It’s just inappropriate when working to build the artist/subject relationship.
In your personal life, do you like to be nude?
Definitely!
Read the Blake Naked Issue: http://www.lekiosk.com/magazine-1499653-Blake-Magazine.html
Richard Avedon (15 mai 1923, New York – 1er octobre 2004, San Antonio, Texas) est un photographe de mode et un portraitiste américain.
Il a réalisé un travail qui allait du reportage photo à la mode, des orphelins de Danang pendant la guerre du Viêt Nam aux portraits de Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou Sophia Loren. Il restera connu pour ses innombrables portraits en noir et blanc. Avedon a su faire de la photographie un art véritable après avoir initialement rencontré le succès avec la photographie de mode.
Avedon est né à New York dans une famille juive d’origine russe. Son père est un commerçant dans l’habillement. Il lui offre son premier appareil photographique à l’âge de 10 ans avec lequel il réalise le portrait de Sergueï Rachmaninov, le voisin de ses grands-parents. Sa mère assure son éveil artistique.
Après avoir brièvement fréquenté l’université de Columbia, il commence sa carrière de photographe dans la marine américaine (corps de la Merchant Marine) en 1942, en prenant des photographies d’identité des équipages avec le Rolleiflex que son père lui avait offert.
En 1944, il commence à travailler comme photographe publicitaire pour un grand magasin mais est rapidement découvert par Alexey Brodovitch, directeur artistique du magazine de mode Harper’s Bazaar et directeur d’une école de design. En 1946, Avedon créé son propre studio et fournit des photographies pour des magazines comme Vogue et Life. Il devient rapidement le directeur de la photographie de Harper’s Bazaar. Avedon s’éloigne des techniques de prise de vue de la photographie de mode, où les modèles semblent ne rien ressentir : il montre, au contraire, des modèles emplis d’émotions, en train de rire ou de sourire, et souvent, en action.
En 1966, Avedon quitte son travail chez Harper’s Bazaar et rejoint Vogue. Avedon, continue son travail de photographe de mode, mais se lance dans des travaux plus personnels: il photographie des malades internés dans des hôpitaux psychiatriques, la lutte pour les droits civiques aux États-Unis ou encore des manifestants contre la guerre du Viêt Nam.
À ce moment également, Avedon réalise deux célèbres séries de portraits des Beatles. La première, réalisée à la fin de l’année 1966 ou au début de 1967, est devenue une des premières affiches majeures du groupe et est composée de cinq portraits psychédéliques : quatre portraits individuels en couleurs fortement solarisés (solarisation des tirages par son assistant, Gideon Lewin, retouche par Bob Bishop) et un portrait de groupe en noir et blanc pris avec un Rolleiflex et un objectif Planar. L’année suivante il réalise des portraits plus retenus, inclus dans le White Album en 1968.
Avedon s’est toujours intéressé à la manière dont le portrait photographique traduit la personnalité et l’âme de son sujet. Tandis que sa réputation comme photographe allait grandissante, il amena dans un studio de nombreux visages célèbres et les photographia avec un grand format 8×10. Ses portraits se distinguent facilement par leur style minimaliste où la personne regarde directement l’objectif, en posant bien de face, sur un fond totalement blanc.
En 1974, il expose au musée d’Art Moderne de New York (MoMA) des portraits de son père rongé par un cancer.
Avedon s’est également fait remarquer par ses grands formats, parfois d’un mètre de haut ou plus. Ses portraits grand format de pêcheurs, mineurs et cow-boys du Grand 0uest américain sont devenus des livres à succès et font l’objet d’une exposition itinérante intitulée In the American West. Ces travaux sont considérés aujourd’hui comme caractéristiques de la photographie du xxe siècle et comme faisant partie des oeuvres majeures d’Avedon. Avedon, à la demande du Amon Carter Museum de Fort Worth (Texas), s’est lancé en 1979 dans un projet de six ans qui lui a permis de réaliser cent vingt-cinq portraits de gens de l’Ouest américain. Avedon a dépeint les travailleurs comme les mineurs et les ouvriers des champs pétroliers dans leurs vêtements sales, des pêcheurs au chômage et des adolescents dans l’Ouest vers 1979-1984. Quand il a, pour la première fois, publié et exposé ces oeuvres, « In the American West », a été critiqué pour avoir montré ce que d’aucuns considèrent comme une face peu flatteuse des États-Unis. Toutefois, Avedon a toujours été objet de louanges pour avoir traité ses sujets avec la même attention et la même dignité que celle habituellement accordée au pouvoir politique et aux célébrités.
Avedon devient le premier et unique photographe du New Yorker en 1992, brisant ainsi un long tabou, à la demande de Tina Brown. Il remporte de nombreux prix pour ses travaux dont celui de l’International Center of Photography en 1993, le Prix Nadar en 1994 pour son livre Evidence, et la médaille du 150e anniversaire de la Royal Photographic Society en 2003.
Parmi ses photos les plus célèbres en France, figurent celles de Yannick Noah et Isabelle Adjani en 1988 pour la revue française L’Égoïste. Il avait réalisé l’édition 1995 et 1997 du prestigieux calendrier Pirelli.
Le 25 septembre 2004, Avedon fut frappé d’une hémorragie cérébrale à San Antonio au Texas alors qu’il travaillait sur une commande du New Yorker. Il est décédé le 1er octobre à San Antonio. Au moment de son décès, Avedon travaillait sur un projet intitulé On Democracy qui portait sur les préparatifs de l’élection présidentielle américaine de 2004. Il fut exposé aux Rencontres d’Arles en 2008.
Aux États-Unis, un musée est totalement consacré à son oeuvre.