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ines de la fressange

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KENZO TAKADA, l’Eternité en couleurs

Il était reconnaissable pour sa silhouette d’éternel adolescent, son visage rond et ses lunettes. Avec le temps, il avait changé sa coupe de cheveux, pour un look plus posé mais dès qu’il souriait, le jeune Kenzo Takada débarqué du « Cambodge » à Marseille en provenance de Yokohama en 1965, réapparaissait.

Né le 27 février 1939 à Himeji, près d’Osaka, Kenzo se passionne pour le dessin et pour la couture, qui était enseignée à ses sœurs. Formé au Bunka Fashion College (prestigieuse école de couture à Tokyo), il réalisait le rêve de tout amoureux de la mode en s’installant à Paris. Son talent, son charme et sa gentillesse lui ouvre toutes les portes.

Il crée sa première collection en 1970 dans sa première boutique de la galerie Vivienne. Il déménage à quelques pas en 1976, dans une boutique plus grande, donnant sur la place des Victoires, et fonde sa marque sous son seul prénom. Kenzo Takada marque les esprits en changeant les codes de la mode parisienne du moment. En insufflant un vent un vent de liberté, de la fraicheur, des couleurs acidulées.

« Quand il a montré ses premières créations, il s’est trompé de saison. Comme il ne maîtrisait pas le français, il a donc présenté la mauvaise ; l’été au lieu de l’hiver ou inversement, je ne sais plus, raconte Felipe Oliveira Baptista, directeur de la création de Kenzo depuis 2019. En dehors de l’anecdote, cela montre bien ce qu’était le monde de la mode dans les années 1970. »

Kenzo-Magazine ELLE 1970

En 1983, il lance sa ligne masculine, puis son premier parfum (Kenzo Kenzo) en 1988. En 1993, la marque est rachetée par le groupe de luxe LVMH. Kenzo Takada quitte la mode en 1999, sur un dernier défilé grandiose au Zénith de Paris, auquel avaient assisté 4000 personnes.

Il se consacrait depuis à des projets plus ponctuels, et a sa passion pour l’Art. En 2009, il vend son incroyable maison japonaise du quartier de la Bastille à Paris et en même temps, il disperse la majeur partie de sa collection d’art.

Photo: Jo ZHOU

Il organise en 2019 à l’occasion de ses 80 ans la fête « Arigato Paris ! » (« merci » en japonais) au Pavillon Ledoyen. C’est une façon de remercier toutes les personnes qui ont marqué sa vie parisienne… Ses collaborateurs des années 1970, ses mannequins, les acteurs et chanteurs qu’il avait habillé, les créateurs et photographes de mode et enfin ses amis – Marpessa Henninck, Satya Oblette, Chantal Thomas, Inès de La Fressange, Cristina Cordula, Jean-Charles de Castelbajac, Arnaud Lemaire ou encore le photographe Jean-Marie Marion.

dessin@-Archives-Kenzo

Il restera pour toujours connu pour sa passion des imprimés graphiques, de la couleur et de sa vision du métissage, de l’Extrême-Orient et de la France, mais aussi de l’Afrique et du sportswear Américain.

Le créateur japonais s’est éteint à l’âge de 81 ans, dimanche 4 octobre 2020, à l’Hôpital Américain de Paris, des suites du Covid-19.

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ICÔNITÉ – Marc-Antoine Coulon

Pour sa première collaboration au sein de la mystique Secret Gallery, TheFrenchArtDealeuses vous envoûtera avec, ICÔNITÉ, l’exposition qui souhaite mettre en lumière une sélection d’icônes qui ont marqué notre imaginaire collectif et traversé le temps.

Pour cela, ICÔNITÉ, confrontera subtilement les illustrations raffinées et colorées de l’artiste français Marc-Antoine Coulon, à certaines photographies iconiques de Fabien Mara, Ellen Von Unwerth, Thierry le Gouès, Bert Stern, Gilles Bensimon, Philippe Robert, Arno Bani, Michel Haddi ou Dominique Tarlé…

Marc-Antoine Coulon a vivement participé au regain de l’illustration contemporaine. Il est aujourd’hui devenu une référence dans le monde de la mode. Effectivement, son travail à mi-chemin entre René Gruau et Antonio Lopez a su séduire de nombreux magazines tels que Vogue, Madame Figaro, Vanity Fair, et votre magazine Blake.

Marc-Antoine Coulon a le don pour saisir un regard, une attitude et magnifier son modèle sans jamais le dénaturer. Son crayon caresse le modèle tout en sachant garder une certaine distance. Il a fait du « glamour » son maître-mot.

Lesdites illustrations se retrouveront alors en dualité face à la sélection de photographies ancrées dans l’histoire. Si ces photographes possèdent tous une esthétique qui leur est propre, c’est leur talent qui les réuni aujourd’hui. Certaines icônes les ont inspirés, et grâce à leur génie, ils ont réussi à les sublimer.

Ces représentations icôniques seront alors rythmées par les designs emblématiques de l’architecte et designer français Reda Amalou. Des créations d’où émanent une sensualité certaine et qui feront directement écho aux quatre-vingts œuvres exposées.

ICÔNITÉ, c’est donc l’occasion unique de mêler l’illustration à la photographie, tout en redécouvrant certaines icônes intemporelles. Ces différents artistes aujourd’hui réunis à la Secret Gallery, dévoileront alors leur point de vue personnel sur ces personnalités, qui ne cessent de les inspirer.

C’est cette authenticité qui fera toute la force de l’exposition ICÔNITÉ, qui enchantera la Secret Gallery jusqu’au 21 juillet.

Secret Gallery – 19, Rue de Varenne, 75007 Paris
Métro Ligne 12 – Rue du Bac ou Sèvres Babylone
Parking Le Bon Marché
Ouvert tous les jours de 11h à 19h

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Exposition Marc Antoine Coulon – Secret Gallery

L’adresse est discrète puisque le lieu est secret, sauf des invités. Passez le porche et faîtes quelques pas… et découvrez la nouvelle exposition de l’artiste illustrateur Marc Antoine Coulon: « Couture Secret Allure » – De Coco à Cara – Hommage à Monsieur Yves Saint Laurent.

Dans un cadre enfin à sa mesure, avec une scénographie mettant en valeur la précision de son trait et la force de ses couleurs, vous rêverez devant les dessins mettant en scène Inès de la Fressange, Catherine Deneuve, Cara Delevigne, Raf Simons, Naomi Campbell, Karl Lagerfeld…et croiserez les fantômes de Coco Chanel, Arletty, Yves Saint Laurent et Christian Dior.

Ne tardez pas! Ce n’est que pour quelques jours, du 17 au 22 Mars! Marc Antoine Coulon sera présent demain après-midi de 14h à 18h, jeudi et vendredi à partir de 17h et samedi et dimanche de 14h à 18h.

Secret Gallery – 19 rue de Varenne 75007 de 10h à 18h.

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Iconiq photographer: Paolo Roversi, the portraitist.

Born in Ravenna in 1947, Paolo Roversi’s interest in photography was kindled as a teenager during a family vacation in Spain in 1964. Back home, he set up a darkroom in a convenient cellar with another keen amateur, the local postman Battista Minguzzi, and began developing and printing his own black & white work. The encounter with a local professional photographer Nevio Natali was very important: in Nevio’s studio Paolo spent many many hours realising an important apprenticeship as well as a strong durable friendship.

In 1970 he started collaborating with the Associated Press: on his first assignment, AP sent Paolo to cover Ezra Pound’s funeral in Venice. During the same year Paolo opened, with his friend Giancarlo Gramantieri his first portrait studio, located in Ravenna, via Cavour, 58, photographing local celebrities and their families. In 1971 he met by chance in Ravenna, Peter Knapp, the legendary Art Director of Elle magazine. At Knapp’s invitation, Paolo visited Paris in November 1973 and has never left.

In Paris Paolo started working as a reporter for the Huppert Agency but little by little, through his friends, he began to approach fashion photography. The photographers who really interested him then were reporters. At that moment he didn’t know much about fashion or fashion photography.  Only later he discovered the work of Avedon, Penn, Newton, Bourdin and many others.

The British photographer Lawrence Sackmann took Paolo on as his assistant in 1974. « Sackmann was very difficult. Most assistants only lasted a week before running away. But he taught me everything I needed to know in order to become a professional photographer. Sackmann taught me creativity. He was always trying new things even if he did always use the same camera and flash set-up. He was almost military-like in his approach to preparation for a shoot. But he always used to say ‘your tripod and your camera must be well-fixed but your eyes and mind should be free’”. Paolo endured Sackmann for nine months before starting on his own with small jobs here and there for magazines like Elle and Depeche Mode until Marie Claire published his first major fashion story. 

A Christian Dior beautycampaign brought him wider recognition in 1980, the year he started using the 8 x 10” Polaroid format that would become his trademark. Not only because of the large camera, Paolo has always preferred working in studio. In his first years in Paris, the studio was very often a room from his own different apartments, all on the left bank, until he found in 1981 the studio located in 9 rue Paul Fort where he is still working.
In the middle of the ‘80s the fashion industry was very keen to produce catalogues which allowed photographers to express a very creative and personal work: Comme des Garcons, Yohji Yamamoto, Romeo Gigli… gave Paolo that opportunity.
During his travels to India, Yemen… Paolo took many portraits; we can see some of them in his books ANGELI and Al Moukalla; a bookabout India is in preparation. Paolo has also realised some commercials. Since the middle 80’ his work has been subject to many exhibitions and books and many awards have honoured his work. Today Paolo has a regular collaboration with the most interesting fashion magazines and fashion designers.

www.paoloroversi.com

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