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L’ATELIER PARFUM : le luxe abordable

Créés au sein d‘ateliers parisiens, les parfums de l’Atelier Parfum sont une invitation au voyage, celui des sens. Entre rêve et romantisme, audace et excellence, Paris, dont les rues ont été foulées par les plus grands créateurs, n’a pas fini de les inspirer. Mais le voyage ne s’arrête pas là. C’est en effet à Grasse, capitale de la parfumerie, que la fabrication des essences de l’Atelier Parfum est réalisée par le meilleur de l’artisanat français.

L’Atelier Parfum, fait  appel à des parfumeurs de renom, qui ont pour unique contrainte, celle de ne pas en avoir. Inspirés et audacieux, ils réinventent les règles du jeu pour créer en toute liberté des fragrances toujours plus surprenantes. Tenue parfaite et sillage enivrant, les parfums ont ce petit « je ne sais quoi », qui fait toute la différence. Autant éphémère qu’éternelle, la rencontre avec un parfum est un moment suspendu, précieux parfois bouleversant. Narrateur d’histoires, le parfum a l’Art de dévoiler l’intime et l’indicible. Il traduit qui nous sommes, qui nous voulons être ou encore paraître. C’est un choix conscient qui révèle nos convictions. L’Atelier Parfum propose des fragrances comme nulle part ailleurs.

Afin de respecter les normes en vigueurs et dans le respect de la nature, L’Atelier Parfum sélectionne soigneusement des ingrédients naturels de la plus grande qualité, provenant de France et du monde entier, et a fait le choix de collaborer avec la maison familiale Grassoise Robertet, institution au savoir-faire exceptionnel et unique au monde depuis plus de 170 ans. Dans cette même optique, les matières premières sont issues d’un approvisionnement éthique et responsable, et les formules sont constituées avec 90 % d’ingrédients d’origine naturelle. L’Atelier Parfum a choisi la transparence la plus complète, et ce, dans une volonté de proposer une gamme de produits aussi clean pour le client, que pour la planète.
Parabènes, PEG, Phtalates, Silicones, BHT, BHA, EDTA, Phenoxyethanol… Cela ne vous dit rien ? Aucune importance, car vous ne les trouverez pas dans ces parfums. En effet, nous n’utilisons aucun colorant synthétique, ni potentiel perturbateur endocrinien, agents irritants ou polluants. Le sourcing de l’Atelier Parfum favorise la qualité, la durabilité, la traçabilité de chaque ingrédient. 100 % Vegan — nous n’utilisons aucun composant d’origine animale et nos formules ne sont jamais testées sur les animaux.

L’Atelier Parfum fait de la Haute Parfumerie dans le respect et la bienveillance. Tous les fournisseurs sont certifiés, et partagent les valeurs de la marque, comme le respect de l’environnement. L’Atelier Parfum privilégie l’approvisionnement local, en France et en Europe, afin de limiter l’empreinte carbone, ainsi que l’utilisation du plastique, en privilégiant des matières naturelles, comme le bois pour le capot (le bouchon des bouteilles de parfum), ou encore le cellophane biodégradable. Les flacons en verre, sont fabriqués en France et en Allemagne. Ils sont entièrement recyclables, et les étuis en cartons sont faits à partir de papier certifié FSC, issu de forêts éco gérées. L’ATELIER PARFUM, minimise au maximum son impact sur la nature et vous parfume en prenant soin de la vôtre.

 

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DIPTYQUE présente l’EAU PAPIER

Diptyque présente son nouveau parfum, l’Eau Papier, élaboré avec le parfumeur Fabrice Pellegrin et l’artiste Alix Waline. Par son histoire, sa nature et son nom, L’Eau Papier est un hommage à la création, épine dorsale de la Maison, et au papier, support premier de son expression. Le papier comme déclencheur de l’imagination, condition sine qua non de l’apparition des dessins et des parfums, qui libèrent à leur tour l’imaginaire de chacun grâce aux récits qu’ils amorcent et aux souvenirs qu’ils suscitent.

Une création innovante

Fait unique pour la Maison, la découverte des senteurs passe d’abord par le regard et l’expression graphique, qui participe depuis toujours au récit et à la construction des parfums. Une feuille blanche et un trait noir à l’origine du geste créatif, l’alliance du nez et de la main. La vision, l’odeur et l’image liées dans un processus unique de création olfactive, véritable expérience synesthésique. Fidèle à son style, l’artiste française formée aux
Beaux-Arts de Paris et à l’École de la Cambre à Bruxelles, Alix Waline, a composé une œuvre en noir et blanc délicat, multipliant les ombres et les textures et travaillant le dessin point par point et strate après strate. A rebours des illustrations traditionnelles des parfums Diptyque, aucune figure ni paysage reconnaissable mais une composition impressionniste et abstraite monochrome. Au recto, l’encrage plus ou moins prononcé des motifs
et des traits dessine autant de façons d’investir le papier, autant de nuances et d’émotions différentes. Libre à chacun d’en faire l’interprétation qu’il souhaite et d’écrire sa propre histoire. Plus que jamais ici, l’imaginaire gouverne.

À la façon de l’encre qui se diffuse différemment sur la feuille, L’Eau Papier s’apprécie diversement d’une peau à l’autre et dans le temps, grâce à la capacité des muscs blancs à se révéler et à se déployer durablement. Incarnée, personnelle et singulière, L’Eau Papier est l’expression de soi.

Une formulation atypique

La composition de l’Eau Papier est le fruit de la vision et de l’imaginaire du parfumeur Fabrice Pellegrin qui déclare : « Créer un parfum pour Diptyque c’est comme écrire un livre. Une histoire, une introduction, une architecture, des matières premières qui se font écho pour faire récit, sont nécessaires. Pour L’Eau Papier, je suis parti d’un ingrédient premier, la céréale, le sésame en particulier et son extrait de graine torréfiée. C’est l’élément surprenant de la fragrance, que j’ai choisi pour évoquer l’odeur nouvelle de l’encre et apporter une gourmandise raffinée. Je l’ai sublimé en travaillant des notes musquées, pour davantage de sensualité. J’ai ensuite ajouté des notes florales de mimosa, aux propriétés poudrées et délicates, pour accompagner la note douce que représente le papier. La singularité de l’accord céréale et de l’encre associée à la suavité des muscs blancs pour l’odeur du papier définit la fragrance. J’ai cherché à traduire le contact délicat et sensible de l’encre sur la feuille par une overdose de muscs. »

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ORPHEON de DIPTYQUE, le passé recomposé

L’histoire d’Orphéon, le nouveau parfum de la maison Diptyque commence, il y a pile soixante ans dans le Quartier Latin, ce quartier à la mode, alors au cœur de la vie artistique, nocturne et intellectuelle de Paris. Ce n’est plus vraiment l’après-guerre, et ce n’est pas encore mai 68, mais il y règne une effervescence pacifique.

Le trio fondateur de Diptyque se forme à cette époque. Coup de foudre mixte. L’amitié se conjugue spontanément sur une règle de trois lorsqu’il s’agit de créer ensemble, à six mains, de partager les enthousiasmes, fantaisies et désirs. Ça leur démange les doigts et le cœur. (« L’envie de réaliser quelque chose de vrai », dira plus tard Christiane).
Une ébauche rebondit sur une idée, un souvenir amène une intuition, un détail s’enrichit du suivant ou module le précédent, leurs talents se multiplient l’un l’autre. Fraternité, spontanéité, modernité. Work in progress. C’est aussi la grande époque des cafés : la Rose rouge, le Caveau de la Huchette, le Tabou, le Montana (oui, déjà !), le Méphisto où l’on croise Albert Camus et Roger Vadim, mi-boîte mi-salon, créé peut-être sur le modèle d’un précurseur situé à l’angle d’un bazar à deux vitrines et de la rue de Pontoise : L’Orphéon. L’Orphéon est leur voisin mitoyen ! C’est leur salon, leur coin du soir, le bureau hors les murs de leur si petit royaume. C’est ici qu’ils convient leurs complices, se racontent leurs trouvailles, qu’ils testent leurs œuvres ou font des croquis, que les idées jaillissent. 

Comme toutes choses, cet exquis parage n’aura évidemment qu’un temps. Ses archives se sont envolées et avec elles la souvenance. L’on sait juste que pour diptyque et son trio, sa fermeture fut à la fois une secousse et un pas de plus vers le succès puisqu’en en rachetant les murs, elle prolongea sa propre surface d’un tiers. Et de la double vitrine éponyme fit un triptyque au nom décalé. L’accident, toujours si bienvenu !

C’est à ce cadre mythique que la Maison a souhaité porter hommage pour ses soixante ans. Elle en a reconstitué l’atmosphère avec un impératif majeur : puisque personne n’a plus mémoire des lieux, il fallait les réinventer.

Orphéon est un songe olfactif. En quatre mots : frais, floral, sensuel, boisé. Et non genré, bien sûr. Gianpaolo Pagni, plasticien italien, parisien d’adoption, a lui aussi choisi de dessiner comme on raconte une histoire.

Côté face, au centre de l’ovale, une interprétation des esquisses pour ces tissus qui constituaient la vocation originelle des nos artistes réunis. Des formes décalées comme par effet d’optique et prises dans les rayons lumineux que reflète encore le seul vestige d’Orphéon : un pilier à facettes stroboscopiques debout désormais en bonne place dans la boutique du 34. Esprit de la fête. Au verso, la relecture d’un motif historique : trois profils différents mais juxtaposés en trois variations de gris dont on se plait à penser qu’ils représentent Desmond, Christiane et Yves et leur prolifique association désormais disséminée tout autour de la terre.

Orphéon est donc, comme toujours chez diptyque, une partition à trois temps (la Maison, le parfumeur, l’illustrateur). Et ça fait soixante ans que ça dure !

 

 

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