C’est en 2010 que Rafa Nadal et Richard Mille ont commencé à écrire leur histoire commune. Lors de leur première rencontre deux ans auparavant, Rafa n’envisageait même pas de porter une montre pendant ses matchs. Une décennie plus tard, chacun repoussant tour à tour les limites, ce partenariat a vu naître des modèles d’exception.
La RM 35-03 Automatique Rafael Nadal, quatrième montre de la collection RM 035, inaugure un nouveau mécanisme de remontage baptisé « rotor papillon ». Cette invention brevetée permet au porteur d’intervenir directement sur le remontage du mouvement automatique. L’opportunité d’entretenir en toutes circonstances un nouveau dialogue avec sa montre.
Chez Richard Mille, la montre a toujours été pensée comme un accessoire pratique, utile et d’une fiabilité indéfectible quelle que soit l’activité de son propriétaire. Inspirée des montres tourbillon de la collection RM 027 portées par Rafa Nadal sur les courts de tennis, la collection « baby Nadal » des RM 035 est conçue comme un condensé technologique au service de la performance. À porter sans modération et sans compromis. La RM 35-03 affirme cette quête d’innovation caractérisée par une « motorisation » en constant perfectionnement. Cette fois, l’attention du bureau technique s’est portée sur le système de remontage du mouvement. La RM 35-02, avec son calibre RMAL1 intégrait déjà le rotor à géométrie variable, signature des mouvements automatiques Richard Mille. Avec la RM 35-03 Automatique Rafael Nadal, les ingénieurs de la marque ont repensé la notion de géométrie variable à travers une complication aussi ludique que pratique.
Le rotor à géométrie variable permet d’adapter le remontage du calibre au niveau d’activité du porteur. Le positionnement des deux ailettes du rotor vers la périphérie modifie l’inertie de la masse oscillante en déplaçant son centre de gravité, avec pour effet d’accélérer le remontage du barillet si le porteur est peu actif. À l’inverse, en cas d’activité sportive intense, lorsque les deux ailettes sont positionnées vers l’axe du rotor, le remontage est plus lent. Toute modification de la géométrie du rotor doit toutefois être effectuée par un horloger agréé. « Nous avons voulu optimiser ce système en donnant l’opportunité au porteur d’intervenir directement sur le remontage de sa montre, explique Salvador Arbona, directeur technique mouvement.
Comme un conducteur qui adapte le comportement de sa voiture à une utilisation urbaine, ou sur piste avec l’activation du mode sport. »
Dans les mouvements à remontage automatique, une fois le ressort complètement remonté par la rotation de la masse oscillante, la bride coulissante dont est muni le ressort de barillet à l’une de ses extrémités vient glisser le long de la paroi intérieure du barillet afin d’éviter une surtension dommageable.
« Moins cette bride est sollicitée, plus la longévité du barillet et de son ressort est assurée, poursuit Salvador Arbona. Or, ce principe est évidemment remis en question si le rotor continue de tourner à toute vitesse lorsque la montre est portée par un sportif. C’est cette réflexion qui nous a mis sur la voie du rotor papillon. »
Depuis ses débuts en 2001, Richard Mille a multiplié les inventions dont certaines ont fait l’objet de brevets. Conjuguer leur complexité technique à une facilité et un confort d’utilisation a été l’objectif constant poursuivi lors de ces développements. Cet esprit créatif au service d’une horlogerie technique et performante a permis d’écrire de nouveaux chapitres de l’histoire horlogère.