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Montres : Toutes, terriblement !

Dernier jour de cette semaine consacrée à l’horlogerie. Nous terminons en vous présentant nos dernières montres coups de cœur !

AUDEMARS PIGUET

L’esthétique de cette édition limitée de Royal Oak Offshore Automatique 43 mm en titane, est inspirée par l’univers de la musique, son cadran représentant un VU-mètre et ses protège poussoirs évoquant des tables de mixage. Un bracelet interchangeable en caoutchouc bleu complète harmonieusement l’ensemble.

CHANEL

De toute notre sélection de montres, la J12 Tourbillon Diamant. Édition limitée à 55 pièces reste la plus confidentielle. Boîte en céramique haute résistance noire mate. Fond en saphir cristal avec mention « LIMITED TO 55 ». Lunette fixe en acier avec revêtement noir et anneau de céramique noire mate taille baguette. Cadran ajouré noir. Couronne non vissée en acier avec revêtement noir sertie d’un diamant taille brillant (~0,15 carat). Bracelet en céramique haute résistance noire mate et boucle triple déployante en acier. Calibre 5 : mouvement Manufacture CHANEL à remontage manuel avec tourbillon volant. Réserve de marche : ~42 heures. Fonctions : heures, minutes, tourbillon volant. Étanchéité : 50 mètres. Diamètre : 38 mm. Diamants : 49 diamants taille brillant (~0,23 carat) et 1 diamant solitaire (~0,18 carat). CHANEL Haute Horlogerie

OMEGA

Pour célèbrer les 60 ans de James Bond, voici la Seamaster Diver 300M 60 Years of James Bond – Canopus Gold™. OMEGA a utilisé un alliage de sa propre création, le Canopus Gold™ 18K pour sa collection de montres dédiée à l’agent 007. Il s’agit d’un or blanc réputé pour son brillant et sa résistance. En écho à la couleur des merveilleux sables de GoldenEye, en Jamaïque, patrie de cœur de Ian Fleming, le cadran est quant à lui composé de silicone gris naturel. Grâce aux cristallites, le motif est absolument unique à chaque pièce. En hommage au drapeau jamaïcain, le tour de la lunette est pavé de diamants naturels traités en vert et jaune dans 10 nuances tropicales, allant d’un vert forêt extrêmement sombre à une teinte cognac, en passant par un vert olive, un jaune, une couleur or et un duo or/cognac. Deux diamants incolores à 12 heures ajoutent un éclat supplémentaire à la montre, qui devient le modèle de référence de ce 60e anniversaire.

Richard Mille

De toutes les montres de la collection, cette nouvelle création est une œuvre qui place le meilleur de la technique au service de l’élégance. Et qui présente une création maison : le premier chronographe flyback (retour en vol) développé dans son intégralité en interne. La nouvelle RM 72-01 bat la mesure, un rythme à trois temps mis en avant par trois chiffres, le 3, le 8 et le 11. Trois temps pour trois nouveaux compteurs qui attirent d’emblée tous les regards. Les aiguilles dansent en cadence au sein de ces trois échelles de temps stylisées (bleu pour la petite seconde, orange pour les minutes, vert pour les heures) coordonnées par une roue à 6 colonnes. Ce modèle – disponible dans quatre versions, or rouge 5N, titane et céramique blanche ou noire – au mouvement à remontage automatique, offre une réserve de marche de 50 heures, chronographe enclenché ou non. Une montre au réel confort d’utilisation, résolument architecturale, imprégnée de mécanique pure, aux finitions main soignées et pensée pour un porter quotidien.

IWC Schaffhausen

La Montre d’Aviateur Timezoner TOP GUN Ceratanium (réf. IW395505) est le premier modèle TOP GUN doté d’une complication Timezoner®. La
montre peut être réglée sur un fuseau horaire différent d’une simple pression suivie d’une rotation de la lunette. L’aiguille des heures, l’affichage des 24 heures et la date avancent ou reculent par paliers d’une heure. Ce réglage fonctionne également lorsque la ligne de changement de date est franchie – sans perdre une seule seconde. Le boîtier est en Ceratanium® tandis que l’anneau des villes est en céramique. Ce dernier affiche le nom
de 24 villes, chacune représentant l’un des fuseaux horaires internationaux. Les chiffres ont un revêtement luminescent pour les chiffres 12, 3, 6 et 9. Le design tactique « jet black » est complété par un fond en verre saphir teinté et un bracelet en caoutchouc noir avec insert en textile. Le calibre 82760 de manufacture IWC possède un système de remontage Pellaton doté de composants en céramique. Réserve de marche de 60 heures dans le ressort-moteur. La production annuelle de la Montre d’Aviateur Timezoner TOP GUN Ceratanium sera limitée à 500 pièces.

Vacheron Constantin

La collection Overseas est une collection de montres qui porte l’esprit du voyage. Cette ouverture sur le monde héritée de François Constantin est au cœur de la philosophie de la Maison depuis ses origines. Conçus dans un esprit d’élégance casual et de confort avec leur système d’interchangeabilité des bracelets et de mise à l’aise au niveau des fermoirs, les garde-temps Overseas sont les parfaits compagnons du quotidien. Cette montre renferme un chronographe à roue à colonnes dont les informations sont complétées par une date à guichet entre 4 et 5 heures. Son fond ajouré dévoile une masse oscillante en or 916/1000 au décor inspiré de la rose des vents, hommage à l’esprit du voyage. Grâce à son fermoir et à son système de trois bracelets facilement interchangeables (en alligator bleu, caoutchouc noir et or rose 750/1000 5N, la montre peut être personnalisée selon les désirs de son propriétaire.

 

 

 

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Montres : Toutes, terriblement !

Montres, on vous aime ! Quatrième jour de ce marathon horloger. Découvrez les modèles qui nous ont fait tourner la tête !

ALPINA 

Presque vingt ans après son lancement par la manufacture horlogère suisse Alpina, la ligne emblématique Extreme inaugure un nouveau design en 2022. La nouvelle Alpiner Extreme Automatic ne laisse pas indifférent. Plus nerveux, compact et moderne par son diamètre réduit à 41×42.5mm, le boîtier coussin arbore un cadran fonctionnel dont les trois aiguilles et la date se détachent sur un fond bleu, noir ou vert. Une réponse adaptée aux mœurs, où chacun peut exercer un métier en ville mais avoir pour passion la montagne et les sports extrêmes.

 

Girard-Perregaux

Voici la Tourbillon with Three Flying Bridges Bucherer BLUE, un garde-temps célébrant la virtuosité de Girard-Perregaux à travers une perspective “BLUE”. Le mouvement Tourbillon à Trois Ponts est considéré comme le plus ancien mouvement horloger au monde encore en production. Il reflète la capacité de Girard-Perregaux à réinventer la tradition d’hier pour les connaisseurs des montres d’aujourd’hui.

Audemars Piguet

Audemars Piguet est heureux de révéler son nouveau modèle Code 11.59 by Audemars Piguet Tourbillon Volant Automatique paré d’un cadran en onyx noir. Arborant une esthétique bicolore, ce garde-temps allie céramique noire et or gris 18 carats, pour un contraste à la fois sobre et puissant. Le mélange de pierre naturelle et de métaux tantôt précieux, tantôt high-tech renforce l’identité créative de la collection.

 

Frédérique Constant

Dotée à 6h de la célèbre ouverture Heart Beat et affichant un classicisme revendiqué, la Classics Heart Beat Manufacture dévoile aujourd’hui un visage inédit. Refonte d’une pièce culte de la Maison, celle qui ouvrit l’ère des mouvements Manufacture chez Frédérique Constant, cette montre arbore un nouveau cadran présenté dans une nouvelle boîte de 39 mm, l’ensemble étant rythmé par le calibre Manufacture automatique FC-930-3, fier descendant du calibre FC-910, premier mouvement développé en interne en 2004. Deux éditions limitées sont proposées : l’une en or rose 18K limitée à 93 montres, et l’autre en acier éditée à 930 exemplaires.

Krayon

Krayon célèbre l’esprit aventurier à travers la montre Anywhere Métiers d’Art Azur, un garde-temps destiné à séduire les collectionneurs et amateurs de raffinements rares, à la recherche d’une complication singulière, l’indication des levers et couchers du soleil, au lieu précis choisi par le client partout dans le monde. Si l’hyper-complication, éphéméride sur-mesure reliée intimement à son porteur, se distingue par son ingéniosité, la finesse de son cadran reprend les techniques de peinture miniature des maîtres émailleurs de jadis. Les courbes du boîtier et l’harmonie contemporaine de l’ensemble en font un élégant garde-temps qui démontre tout le savoir-faire de l’horloger suisse indépendant.

OMEGA 

Speedmaster ‘57 – Bienvenue en 1957. Cette réinterprétation d’un grand classique de la Maison nous replace au début de l’histoire Speedmaster. Avec son boîtier de 40,5 mm, la montre s’inspire du modèle d’origine créé il y a précisément 65 ans et alors révolutionnaire. Elle arbore notamment des finitions caractéristiques telles que les aiguilles « Broad Arrow » et l’échelle tachymétrique sur une lunette satinée. OMEGA a également doté ce modèle en acier inoxydable d’un look plus épuré avec un mouvement à remontage manuel, un bracelet vintage et la certification Master Chronometer. Offrez ce garde-temps orné d’un cadran vert à une personne qui apprécie la tradition twistée d’une touche de modernité.

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ROYAL OAK: 50 ANS D’INNOVATIONS

Royal Oak un nom qui fait rêver les amateurs d’horlogerie. Depuis son lancement le 15 avril 1972, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta a provoqué un bouleversement sans précédent grâce à sa boîte en acier inoxydable finie à la main, à sa lunette octogonale fixée par des vis hexagonales apparentes, à son élégant bracelet en acier intégré ainsi qu’à son mouvement extra-plat à remontage automatique. Inspirée par la révolution culturelle et industrielle des années 70, dévoilée aux premiers temps de la crise du quartz, cette montre mariant un caractère sportif avec un savoir-faire séculaire annonce une nouvelle ère de Haute Horlogerie en phase avec des modes de vie en pleine mutation.

Au fil des ans, la Royal Oak a donné vie à une collection à part entière, composée de nouvelles tailles, matériaux, styles et calibres. Depuis 50 ans, plus de 500 modèles de Royal Oak ont été conçus, faisant de cette création iconoclaste une icône culturelle dans le monde de l’horlogerie et au-delà. Voici les principaux faits marquants de son histoire.

En 1970, trois distributeurs d’Audemars Piguet perçoivent un changement de sensibilité chez leurs clients et mettent la marque au défi d’y répondre. Georges Golay, alors administrateur délégué d’après les AP Chronicles d’Audemars Piguet, confie la délicate mission à Gérald Genta, joaillier expérimenté et designer horloger éprouvé, de dessiner une montre de sport en acier inoxydable d’un genre totalement nouveau. Genta réalise le dessin de la Royal Oak en une nuit, puisant dans de nombreuses sources d’inspiration dont celui du casque de plongée dont il gardait
le souvenir depuis son enfance. Bien que la création de Genta s’inscrive dans le prolongement des montre-bracelets atypiques qu’Audemars Piguet créait depuis les années 30, elle reflète également la tendance culturelle qui anime l’art contemporain, le design, l’architecture et la musique dans les années 60 et 70.

Il s’ensuit un formidable élan collectif, réunissant les meilleurs horlogers et artisans de l’industrie : Stern Frères travaille sur le cadran guilloché Petite Tapisserie, Favre & Perret sur la boîte en acier et Gay Frères sur le bracelet intégré en acier. La pièce est si complexe à réaliser en raison de la dureté de l’acier que son premier prototype est conçu en or gris, un matériau plus malléable. Le bracelet intégré comprend à lui seul 154 composants, dont 20 fins maillons de liaison, faisant de ce bracelet l’un des plus complexes de l’histoire horlogère. Qui plus est, l’alternance de surfaces brossées, satinées et polies sur la boîte en acier comme sur le bracelet est si sophistiquée que la finition est effectuée au sein des ateliers d’Audemars Piguet.

En avril 1972, la montre en acier la plus chère du marché est donc dévoilée à la Foire de Bâle, où elle crée un véritable séisme, générant de multiples
réactions contrastées, parfois critiques. Entre les doutes exprimés par les clients et les difficultés rencontrées pour produire et livrer les premiers
exemplaires, le démarrage est difficile. 490 pièces sont néanmoins vendues dès le début de l’année 1972 – un record pour Audemars Piguet, préfigurant un succès commercial ininterrompu. Durant quatre ans, Audemars Piguet s’attache avec grand soin à ne produire que cette seule référence – la désormais célèbre 5402. Ce n’est qu’en 1976 que la première Royal Oak pour femmes, en 29 mm (Modèle 8638), dessinée par Jacqueline Dimier, est lancée. Dès 1977, ces deux modèles sont revisités en or jaune, or gris, ainsi qu’avec une version alliant acier et or jaune, donnant naissance à une véritable collection. La marque crée également un diamètre intermédiaire de 35 mm, le Modèle 4100, qui s’impose
rapidement comme la référence pour les montres masculines. N’étant désormais plus considérée comme un cas particulier, la Royal Oak est sur le point de connaitre un destin prometteur.

De manière aussi surprenante qu’extraordinaire, la Royal Oak montre une grande capacité à s’adapter aux années 80.

S’éloignant du Modèle 5402, Audemars Piguet explore de nouveaux territoires esthétiques grâce à des tailles et des matériaux inédits. Des variations en platine et or rose s’imposent rapidement aux côtés des modèles en or gris, or jaune et bicolores (or jaune et acier). Ces
précieux garde-temps sont souvent accompagnés d’un cadran ou d’une lunette sertis. Cette diversité créative conduit parallèlement à la
recherche de nouveaux calibres. En phase avec son temps, la Royal Oak voit arriver des mouvements quartz en 1980. D’abord réticente à implanter cette technologie au sein de sa collection phare, Audemars Piguet répond à la demande du marché après l’avoir testée au sein d’une collection parente – le Modèle 6005, surnommé «Quartz », lancé en 1978 – et dont l’esprit novateur s’accorde parfaitement à cette technologie disruptive. Même si cette pièce emprunte certains éléments esthétiques à la Royal Oak, notamment la géométrie de sa boîte et son bracelet intégré combinant des finitions satinées et des chanfreins polis, sa couronne n’est plus octogonale ni ponctuée par huit vis hexagonales. En dix ans, on dénombre au moins 59 Royal Oak avec six mouvements quartz différents, s’étirant de 26 à 36 mm de diamètre. Tout en expérimentant la technologie du quartz, la
Manufacture joue également un rôle important dans la renaissance des complications traditionnelles. En 1983, elle dévoile la première Royal Oak avec indication de la date (5572) dans une boîte de 36 mm proposée en quatre versions : acier, or jaune, or gris, ainsi qu’un mariage bicolore acier et or jaune. Cette pièce à affichage calendaire multiple est suivie en 1984 du Modèle 5554, la première Royal Oak dotée du calibre automatique avec masse oscillante centrale et calendrier perpétuel le plus fin du monde, le Calibre 2120/2800, dévoilé en 1978 au sein du Modèle 5548.
En 1986, Audemars Piguet enrichit son offre d’une Royal Oak Calendrier Perpétuel Squelette (Modèle 25636). Cette montre en or jaune 18 carats
est la première Royal Oak squelettée, de même que la première à offrir un fond saphir qui place son calibre pionnier au centre du jeu. Ces premiers modèles à Calendrier Perpétuel, qui ont retenu l’attention des amateurs de traditions horlogères, ouvrent à la Royal Oak une nouvelle ère de réinvention.

La diversification des styles de la Royal Oak, de ses diamètres et mouvements, se poursuit tout au long des années 90, posant de nouveaux jalons techniques et esthétiques au fil de la décennie. Pour ses 20 ans, la Royal Oak prend un virage plus radical qui donne le ton de la décennie. En 1992, le Modèle 14802 est la première Royal Oak en série limitée, rendant hommage à la dénommée Royal Oak « Jumbo» de 39 mm née en 1972, et dotée pour la première fois d’un fond saphir. Mais c’est aussi la naissance de la première Royal Oak sur bracelet cuir – une pièce de 36 mm très controversée (Modèle 14800), dessinée extra-muros par le designer suisse indépendant Jörg Hysek. La partie centrale de sa carrure est évidée afin d’attacher le bracelet grâce à des pivots mobiles. Déclinée en une vingtaine de variations de matériaux et boîtes, cette atypique Royal Oak prendra
encore plus de libertés au fil des années suivantes.

Un nouveau sommet est atteint en 1993 avec le lancement de la Royal Oak Offshore – l’incarnation par excellence des modes de vies extrêmes qui s’imposent dans les années 90. Dessinée par Emmanuel Gueit, cette réinterprétation robuste de la Royal Oak, dans un diamètre surdimensionné de 42 mm, s’est rapidement imposée à la nouvelle génération qui voit en « The Beast », l’accessoire parfait pour une vie d’aventures. Cette déclinaison inédite de la Royal Oak a progressivement vécu sa propre vie, donnant naissance à une collection à part entière.
Alors que la Royal Oak explore librement son identité masculine tout au long des années 90 grâce à une grande diversité de designs, les versions féminines se déploient avec une même créativité. Les premiers modèles féminins squelettes apparaissent au début des années 90, avec l’emblématique calibre extra-plat 2003SQ de seulement 1,64 mm d’épaisseur. Des variations serties s’imposent progressivement, culminant avec la Royal Oak Squelette Haute Joaillerie (Modèle 15073), lancée en 1998. Doté d’une boîte de 30 mm, ce garde-temps présente un bracelet et des
aiguilles en or gris 18 carats et entièrement sertis de 446 diamants taille brillant et d’index en émeraude (~4,64 carats). En associant les traditions de la Haute Joaillerie et de la Haute Horlogerie avec un design contemporain, ce modèle ouvre la voie à une nouvelle vague de pièces joaillières au début des années 2000.

Mais avant cela, la Royal Oak pour femmes atteint de nouveaux sommets en 1997 avec la Royal Oak Mini (Modèle 67075), qui reste à ce jour la plus petite Royal Oak jamais réalisée. Équipée d’un mouvement à quartz, cette pièce horlogère de seulement 20 mm de diamètre épouse à merveille les poignets les plus fins.
Les années 1990 voient également les collections accueillir une part toujours plus importante de complications. En 1997, la Royal Oak Tourbillon, une édition limitée de 25 pièces en acier, est dévoilée pour les 25 ans de la collection, aux côtés de séries limitées de 5 pièces en or rose, platine et or jaune. Dans une boîte de 40 mm, le Modèle 25831 est animé par la seconde génération de mouvements à tourbillon, Calibre 2875, partiellement visible au travers de la cage octogonale du tourbillon, à 6h. En hommage au mouvement précurseur à tourbillon automatique d’Audemars Piguet, dévoilé en 1986, ce modèle possède son système de remontage coté fond. La Manufacture lance également sa première Royal Oak Chronographe (Modèle 25860, 39 mm) en 1997, de même que la toute première Royal Oak Grande Complication, comportant une répétition minutes, un calendrier perpétuel et un chronographe à rattrapante. Fort de 648 composants, son mouvement est abrité dans une imposante boîte de 44 mm en or gris, offrant un saisissant contraste avec la Royal Oak Mini dévoilée la même année.
Entre 1972 et 1999, Audemars Piguet a créé environ 300 variations de Royal Oak, dont près de 200 durant la période particulièrement créative des années 90.

La Royal Oak entre dans le troisième millénaire avec une nouvelle référence de 39 mm, le Modèle 15202, marquant une étape significative dans l’histoire de la «Jumbo». Ce nouveau modèle réinterprète les codes esthétiques de la Royal Oak de manière plus libre, avec de nouvelles couleurs de cadran ainsi que le retour du fond saphir. Le cadran présente, par ailleurs, le nouveau motif guilloché Grande Tapisserie, apparu l’année précédente dans la collection. Constitué de pyramides tronquées (environ 380 pour un cadran de 39 mm, au lieu de 700 environ pour un cadran Petite Tapisserie), la Grande Tapisserie s’impose rapidement au cœur des collections Royal Oak, à une époque où s’affirme la tendance des montres de plus grand diamètre, suite au lancement de la Royal Oak Offshore en 1993. Dès lors, le diamètre moyen d’une Royal Oak atteint 39 mm en 2005, contre 36 mm dans les années 90 et 35 mm dans les années 80. Se jouant des codes de la tradition et de la modernité, cette version suscite un réel engouement et devient l’une des Royal Oak les plus convoitées. Cependant, davantage qu’un retour aux sources, les années 2000 marquent l’avènement de designs avant-gardistes et de micromécanique de pointe.

La Royal Oak Concept, dévoilée en 2022, et la Royal Oak Tradition d’Excellence N°4 (2004), témoignent toutes deux de cette vision d’avenir caractéristique du nouveau millénaire. Depuis 1999, la gamme Tradition
d’Excellence sort du cadre de l’horlogerie classique, mariant de manière inédite plusieurs complications. La Tradition d’Excellence N°4 (réf. 25969PT) associe notamment un chronographe et un tourbillon au sein d’une boîte Royal Oak en platine de 44 mm. Cette édition limitée de seulement 20 pièces offre une exceptionnelle réserve de marche de 10 jours, grâce à son innovant double barillet visible à travers le cadran partiellement ajouré.

Enfin, dans les années 2000, la Royal Oak s’incarne grâce à des éditions limitées réalisées en collaboration avec des athlètes et célébrités. La première a vu le jour en 1990 avec la Royal Oak Championship conçue avec Nick Faldo. D’autres éditions limitées voient le jour au fil des années 90 et 2000, comme la Royal Oak City of Sails (1999), réalisée en partenariat avec Alinghi, la Royal Oak Sachin Tendulkar (2008), ou encore l’un des modèles «Oak Leaves» conçu en collaboration avec Michelle Yeoh en 2005. Depuis ses débuts, la Royal Oak a puisé son inspiration au sein
d’univers aussi différents que le sport, l’art, la culture et l’architecture. En retour, elle s’est elle-même imposée comme une source d’inspiration pour ceux qui l’ont portée. Au fil des ans, ces collaborations ont joué un rôle décisif dans la transmission de l’esprit toujours jeune et créatif de la Royal Oak.

L’imposant look futuriste des années 2000 s’estompe progressivement au profit de modèles plus raffinés, associant les codes originels de la montre avec une esthétique très contemporaine et des mouvements toujours plus performants.
En 2012, à l’occasion des 40 ans de l’icône, Audemars Piguet dévoile un ensemble de Royal Oak animées de la même audace qui la vit naître. Parmi les modèles phares : une nouvelle référence 15202 « Jumbo », fait sensation parmi les amoureux de la marque, aux côtés d’une version squelette dotée du nouveau Calibre 5122. À cette époque, la plupart des Royal Oak pour hommes ont des diamètres supérieurs à 39 mm, ce qui fait de la 15202 le seul modèle disponible dans ce diamètre emblématique. Depuis lors, sa rareté joue un rôle clé dans le succès continu qu’elle rencontre. La même année, la Manufacture dévoile également un modèle Royal Oak Tourbillon Extra-Plat (26510) à remontage manuel, en acier inoxydable ou or rose 18 carats, également disponible en édition limitée de 40 pièces squelettées (Modèle 26511, Calibre 2924SQ).

Ce mariage d’esthétique raffinée et de maîtrise technique marque la décennie, notamment avec la Royal Oak Double Balancier Squelette dévoilée en 2016. Conçu par les horlogers d’Audemars Piguet, son mouvement breveté accroît la précision et la stabilité de la montre. L’oscillation parfaitement synchrone est obtenue en assemblant deux balanciers et deux spiraux sur le même axe. Visible de part et d’autre de la boîte, le double balancier offre également une vue imprenable sur le cœur battant de la montre. D’abord proposée dans une boîte en acier ou en or rose de 41 mm, la pièce est ensuite déclinée en 37 mm ainsi que dans une grande variété de matériaux dont l’or gris, l’or jaune et la céramique noire. Les années 2010 ont également été le théâtre d’une autre innovation technique majeure, avec le modèle Royal Oak Quantième Perpétuel Automatique UltraPlat (26586), dont le prototype dévoilé en 2018 est aussi connu sous le nom RD#2. Avec son mouvement de 2,89 millimètres d’épaisseur au sein d’une boîte de 6,3 mm de hauteur, elle devient à l’époque la montre-bracelet automatique à calendrier perpétuel la plus fine au monde. Pour parvenir à ce résultat sans précédent, les ingénieurs d’Audemars Piguet ont regroupé les différentes fonctions du calendrier perpétuel sur un seul et unique niveau, au lieu de trois.

En ouvrant la voie à une nouvelle génération de montres à complications offrant le parfait équilibre entre esthétique raffinée, ergonomie optimale, savoir faire séculaire et esprit contemporain, cette création clôture une décennie riche en évolutions techniques et esthétiques.

Rendant hommage à 50 ans d’innovations continues, les derniers modèles marquent encore une étape dans le développement d’une collection qui transcende les modes et les tendances. Les versions 2022 lui confèrent une nouvelle dimension créative et technique grâce à une esthétique aussi raffinée qu’ergonomique, ainsi qu’à des matériaux, animations de cadrans et mouvements de dernière génération. Les célébrations du 50e anniversaire de la Royal Oak ont commencé avec une nouvelle génération de modèles Royal Oak « Jumbo» Extra-Plat, réf. 16202,
animés par un nouveau calibre automatique extra-plat, Calibre 7121, conçu sur mesure pour s’intégrer parfaitement au sein de la boîte de seulement 8,1 mm d’épaisseur. Le Calibre 7121, qui remplace le 2121 historique qui équipait la Royal Oak depuis ses débuts, accroît la performance, la fiabilité et le caractère contemporain de la collection Royal Oak. Il est aussi proposé en version squelette (Calibre 7124), au sein des nouveaux modèles 16204.

La collection Royal Oak franchit également une nouvelle étape avec le modèle Royal Oak Automatique Extra-Plat Tourbillon Volant – le tout premier tourbillon volant conçu par la Manufacture au sein d’une boîte « Jumbo» extraplate de 39 mm. En mariant avant-garde et tradition, la pièce se joue des codes originels de la Royal Oak. Sa boîte acier se pare d’un cadran Bleu Nuit, Nuage 50 Petite Tapisserie et d’une signature Audemars Piguet en
relief midi. Résolument orientée vers l’avenir, la cage du tourbillon volant dévoile un aperçu de la technologie de pointe qui l’anime. Développé en même temps que le Calibre 7121, le Calibre 2968 réussit le pari d’unir un mouvement automatique et un tourbillon volant sansnaltérer les proportions de l’iconique boîte «Jumbo». Pour y parvenir, les équipes d’Audemars Piguet ont entièrement retravaillé la cage du tourbillon existante au sein des modèles de 41 mm. Le résultat ? Un mouvement ultra-plat automatique à tourbillon volant d’à peine 3,4 mm d’épaisseur, dont la subtile micromécanique vaut à la pièce le surnom de RD#3. Repoussant plus loin encore les limites, ce modèle à tourbillon volant de 39 mm sera bientôt complété d’une autre version de 37 mm – marquant une autre première pour la Manufacture!

Par sa capacité à perpétuellement se réinventer tout en préservant les fondamentaux esthétiques du modèle original, la Royal Oak a su s’élever au rang d’icône culturelle au sein du monde horloger et au-delà. Jeune de seulement 50 ans, cette collection réserve encore bien des surprises pour les années et décennies à venir.

 

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CHANEL: LA MONTRE J12 A 20 ANS

Chanel et la J12, c’est vingt ans d’audace et vingt ans de succès.
Vingt ans d’un incomparable périple horloger.
Dès sa naissance, la J12 transforme la céramique en matière précieuse et réécrit deux cents ans d’histoire pour redéfinir les normes de l’horlogerie féminine.
Jacques Helleu, le directeur artistique de CHANEL à l’époque, imagine la pièce de ses désirs. Il la veut belle, différente. Il ne dessine pas une montre mais crée une légende.
A peine née, la J12 est sacrée première icône horlogère du 21ème siècle. Depuis ses débuts, la J12 puise son inspiration dans cet irrépressible désir de bousculer les codes en conjuguant singularité artistique et haute technicité, impertinence et inventivité.
La J12 capte l’air du temps comme aucune autre. Elle désire l’innovation, la suscite, la sublime.
Le secret de son infinie créativité est là, dans cet acte initial, dans ces allers-retours perpétuels, dans cette science innée du mouvement.
La mode et l’horlogerie.
L’allure et la modernité.
Le beau et le compliqué.

D’abord noire en 2000, elle surprend trois ans plus tard dans sa robe de céramique blanche de 38 mm ou 33 mm de diamètre. Plus qu’une nouveauté, un choc stylistique, un séisme horloger.
Le succès est immédiat. Dans la foulée, la J12 entame sa mue et décline ses mille personnalités en ouvrant la palette des complications horlogères qu’elle avait inaugurée en 2002 avec une première version chronographe aux lignes subtilement tendues.
En 2005 un tourbillon vient équiper la J12. La surprise est de taille. La J12 aime l’horlogerie, en doutiez-vous ? Cette même année, elle découvre les mystères de l’ultra-légèreté : imaginée en aluminium comme les châssis des voitures de course, la J12 Superleggera se pique de performance.

En 2007, elle part en voyage avec le lancement de la J12 GMT permettant d’afficher un second fuseau-horaire et s’associe à Audemars Piguet, l’année suivante pour développer un calibre haut de gamme (AP 3125) dont CHANEL redessine le pont de balancier et le rotor en or coiffé de céramique noire.
Nouvelle étape sur les chemins de la Haute Horlogerie en 2009 avec la présentation de la J12 Noir Intense. Cette année-là, les ateliers suisses CHANEL à La Chaux-de-Fonds, métamorphosent un bloc de céramique pure en 724 baguettes de lumière noire qui, serties, lui confèrent une allure folle, insensée, absolue. Une première mondiale, encore. Aucune autre Manufacture horlogère n’avait jamais serti la céramique ainsi. Editée en série limitée de cinq exemplaires, la J12 Noir Intense est motorisée par le calibre 3125 développé en association avec Audemars Piguet dont la noblesse stylistique ne fait pas secret. Belle et complexe, toujours.

En 2010, la J12 se pique de nautisme. Étanche à 300 mètres et dotée d’un bracelet en caoutchouc, la J12 Marine est une vraie plongeuse, parfaite icône du sport-chic. L’année 2010 marque un autre tournant magistral, pour ces 10 ans la J12 va aller plus loin, repousser les frontières, redéfinir l’indicible, pour poursuivre ce rêve éveillé.
Ainsi naît la J12 Rétrograde Mystérieuse dont la conception totalement novatrice est confiée aux maîtres horlogers de l’équipe experte de Giulio Papi (APRP SA), l’un des ateliers indépendants de Haute Horlogerie les plus respectés du monde. Cette pièce en céramique haute résistance noire ou blanche et or blanc, unique en tous sens, se définit comme un concentré d’innovations, de complications et de premières mondiales : tourbillon, lecture des minutes digitale, aiguille des minutes rétrograde, réserve de marche de 10 jours et couronne verticale rétractable. Personne n’attendait CHANEL à ce niveau de créativité horlogère. L’exigence d’innover, encore.

Le noir et le blanc, deux couleurs chères à Gabrielle Chanel, sont depuis le début les deux piliers de la J12. En 2011, elle se toque de céramique de titane, plus vivante que l’or, plus intense que le platine. Née de l’utilisation de ce matériau inédit qui transforme la lumière en éclats versatiles, la couleur Chromatic la propulse dans une autre dimension. La J12 Chromatic se rêve comme une « montre-reflet », le miroir d’un temps changeant que seul CHANEL sait capturer.
En 2013, la J12 regarde plus haut, vers les étoiles. Elle veut s’offrir la Lune.
La Manufacture CHANEL en Suisse la décroche pour elle. On ne peut vraiment rien lui refuser. Voici la J12 Moonphase avec son mécanisme permettant l’affichage des différentes phases de lune sur un disque en aventurine d’un bleu profond et pailleté comme une nuit d’été. Féminine, élégante, différente.
L’année suivante, la J12 veut danser, voler, rêver. Un tourbillon volant en forme de comète ?
Oui, mais totalement habillé de diamants. A l’unisson, la montre se couvre aussi de diamants, bracelet compris, comme dans un songe. Cette J12 est une pure folie. Son mouvement est conçu en exclusivité par Renaud et Papi (APRP SA).
Bis repetita en 2015 avec une J12 Tourbillon Volant Squelette, imaginée une nouvelle fois par les experts du studio Renaud et Papi (APRP SA). La J12 veut tout montrer. Son corps, son esprit, son âme. Elle n’a jamais rien eu à cacher.

En 2014, avec la montre J12-G10, CHANEL s’offre le luxe d’un détournement précieux en adaptant le bracelet NATO, incontournable de l’univers militaire, à l’horlogerie féminine.
Tel un code secret, la J12-G10 choisit ainsi une nouvelle identité en empruntant son nom au formulaire de commande de ce bracelet militaire légendaire. Inattendu, un cuir d’alligator à grandes écailles remplace le nylon d’origine. Précieuses, les boucles se voient serties de diamants de taille brillant ou baguette. D’une résolue modernité, ce bracelet brouille les pistes, se féminise sans perdre ses qualités de solidité et de confort et propose une allure définitivement luxueuse.
Aller là où on ne l’attend pas. Y aller, ou pas. Être la première, toujours.

Revenir aux sources, aussi. La J12 connaît les règles, c’est elle qui les édicte. En 2016, elle se veut discrète pour se lover sans bruit autour d’un poignet et se dévoile dans une version miniature de 19 mm de diamètre. C’est la J12?XS.
Imaginée par Arnaud Chastaingt, désormais aux commandes du Studio de Création Horlogerie de CHANEL, elle s’habille d’un bracelet classique en céramique ou d’une manchette. Elle fait la belle. Une autre J12 ? Oui, enfin non. Toujours la J12. Contemporaine, délicate, intemporelle, son cadran s’invite tantôt sur une bague, dans le pli d’un gant, sur une manchette, un bracelet de force grand format, elle se pare de diamants ou de broderies Lesage comme si elle réinventait la mode qu’elle a toujours aimée. XSsivement féminine, surprenante, paradoxale, sophistiquée, contradictoire, forte, inattendue, assumée, puissante, précieuse, déterminée, excessivement excessive !
En 2017, une silhouette en chapeau, escarpins et tailleur gansé agite ses bras sur son cadran pour donner l’heure. La J12 met en scène Mademoiselle Chanel, espiègle, impertinente, joyeuse. En 2018, CHANEL présente un coffret composé de 12 montres uniques en marqueterie de céramique, 12 compositions abstraites, formant un polyptyque, issu d’un motif graphique réalisé par le Studio de Création Horlogerie de CHANEL. La J12 Untitled est de son temps, comme jamais. Comme toujours.


Année 2019. Arnaud Chastaingt, Directeur du Studio de Création Horlogerie de CHANEL, offre à la J12 une cure de jouvence sans toucher l’identité qui a fait son mythe et son succès. A l’orée de ses 20 ans, la J12 veut grandir sans perdre son audace.
Elle s’offre un bain de jouvence sans griffer l’identité qui a fait ses succès.
Pour augmenter l’ouverture du cadran, sa lunette est affinée, le nombre de ses gouges augmenté, la typographie de ses chiffres redessinée, la largeur de sa couronne réduite et l’épaisseur de son boîtier délicatement augmentée.
La silhouette de la J12 se métamorphose. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre.
Son profil est adouci, sa silhouette plus tendue. C’est la nouvelle J12, finement repensée par Arnaud Chastaingt. Sa robe change. Son coeur aussi. Elle possède désormais un boîtier monobloc en céramique, serti d’une glace saphir permettant d’admirer le nouveau calibre 12.1, mouvement conçu et développé exclusivement pour CHANEL par KENISSI, Manufacture suisse de mouvements haute performance dans laquelle elle a pris une participation. La Maison CHANEL est récompensée cette même année pour la montre J12 calibre 12.1, lors de la cérémonie du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), dans la catégorie « Dames ».
La J12 a 20 ans. Et elle ne les fait toujours pas. La nouvelle J12 est d’un classicisme moderne. Lunette, cadran, aiguilles, la J12 se pare de noir intense, couleur de prédilection de Mademoiselle Chanel. C’est l’Édition Noire, d’une profondeur absolue.

La voici en 2020, déjà. Dans un effet de manches dont elle a le secret, la J12 Paradoxe crée une nouvelle démarcation en alliant la lumière au mystère, le jour à la nuit. Son esthétique, unique, est un véritable défi technique qui repose sur la découpe et l’association de deux parties de carrures de céramique de dimensions différentes ; l’une de couleur blanche, l’autre de couleur noire, assemblées pour ne former qu’un seul et même boîtier.
Toujours en 2020, elle va encore plus loin. Sans renier son passé, elle s’affranchit des codes couleurs qui ont fait son triomphe. Elle abolit le noir, transcende le blanc et surpasse la couleur en choisissant la transparence. La nouvelle montre J12 X-RAY affiche sa clarté horlogère dans un boîtier de saphir inédit laissant admirer la pureté de ses formes.
Dotée d’un nouveau mouvement conçu et assemblé par la Manufacture CHANEL – le Calibre 3.1, la J12 X-RAY mise sur la transparence. La platine, le pont de minuterie, le pont de rouage sont en saphir. Ils s’effacent pour laisser passer la lumière et révéler une dentelle brodée de rouages. L’assemblage du mouvement requiert la délicatesse, la patience et l’expertise des maîtres horlogers. Une opération qui dure une semaine complète. Le cadran est en saphir aussi et serti d’index en diamants taille baguette. Douze diamants qui semblent en suspension. Pour la première fois de l’histoire, une montre se voit également habillée d’un bracelet dont la totalité des maillons a été taillée dans du saphir brut. En édition limitée de seulement 12 pièces, la montre J12 X-RAY ouvre une nouvelle ère dans l’histoire de la couleur.


Pour son 20ème anniversaire, la J12 a envie de jouer. Elle s’empare ainsi de vingt symboles et références de la Maison CHANEL : un sac 2.55, un camélia, un flacon de parfum N°5 ou encore une veste en tweed.
Elle devient la J12.20. Ponctués de 12 diamants, ces motif polis et rhodiés s’invitent sur sa lunette et son cadran. L’irrévérence sublimée pour signer son inaliénable liberté pour cette édition limitée à 2020 exemplaires et déclinée en une version Haute Horlogerie en émail, numérotée et limitée à 5 pièces.

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