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Nicolas Theil, malletier d’exception

Nicolas Theil, créateur inspiré par une envie de voyage, réalise une collection de petites malles de jour, du soir et de voyage en édition limitée. Le créateur parisien propose une collection dont le voyage est le thème central, tant il est au cœur des préoccupations et des discussions ces dernières années.
Accessoire symbole de plaisir, Nicolas Theil travaille le sac autour d’une collection de pièces uniques et inhabituelles. Maison Theil est l’esprit exclusif et ultra limité des créations de Nicolas Theil. Ces pièces sont réalisées à la main dans son atelier parisien et numérotées à cinq exemplaires par modèle. Des pièces légères et structurées qui mêlent un savoir-faire de maroquinier au travail complexe de la gainerie.

Nicolas Theil revisite cet accessoire emblématique de la fin du XIXème siècle et le détourne à travers des matières, dimensions et formes singulières. Ces créations sont essentiellement réalisées à partir de bois, de cuir et renforcées d’aluminium riveté. Des mini-malles du soir en plexiglass fumé ou en cuir – baptisées ligne Paris – qui témoignent du monde actuel où se protéger est devenu primordial. D’autres pièces sont réalisées en miroir, regard de l’attention que ce monde nous demande de lui porter. Une ligne de malles du jour inspirée de la culture japonaise – Tokyo – dont la structure est réalisée en 3D à partir de formes courbes inspirées du torii (portail traditionnel japonais) nous invite à une expédition exotique. Un des modèles est réalisé en collaboration avec l’artiste peintre malaisien Ken Yang autour du thème de la chasse aux papillons. Une peinture à l’huile sur veau blanc au tannage végétal.

 

La malle New York, vanity iconique et une malle de coffre capitonnée à l’extérieur en cerf sont les pièces indispensables aux excursions, à la fois traditionnelles par leurs utilisations et futuristes par leurs formes et finitions. Une malle pique-nique matelassée et capitonnée en veau jaune façon galuchat, toute en longueur avec une poignée surdimensionnée, se métamorphose au gré des usages que l’on souhaite lui attribuer.
Nicolas Theil rend hommage à la nature, son thème de prédilection depuis ses débuts en 2011, à travers une mini-malle brisée – modèle Iceberg- aux couleurs ciel et mer. Malle atypique se portant en cross body dont l’ouverture est à l’image de deux icebergs qui se seraient séparés.

Pièce emblématique et innovante de cette collection, la malle / sac à dos modulable – baptisée Méta – est le symbole d’une époque où les besoins et les envies changent rapidement. Celle-ci est déclinée en deux tailles et en quelques mouvements, elle évolue de malle de jour à sac à dos. Une volonté de retrouver une liberté, tant chérie et figure de notre humanité.
www.nicolastheilparis.com – @nicolastheilparis

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ATELIER DU TRANCHET, créateur de souliers d’exception

L’Atelier du Tranchet, c’est un nom qui donne des frissons de plaisir à tous les amateurs de souliers. C’est surtout un savoir-faire séculaire mêlé à un esprit rock, au sein duquel la qualité et l’excellence sont au service d’une créativité sans limite. On y vient parce qu’on aime le soulier, la chaussure, mais on y entre en laissant à la porte ses idées préconçues sur la question…
Les souliers sont pensés pour une vie en mouvement, pour laisser son empreinte ; qu’ils soient fabriqués sur mesure dans l’atelier parisien situé au Nord de Paris ou produits en prêt-à-porter dans leur usine partenaire portugaise, ils se distinguent par leur design tranché, underground et souvent inspiré d’une héroic-fantasy décalée.

 

Crée en 2015 par un duo de véritables passionnés, Christophe Corthay et Philippe de Paillette, l’Atelier du Tranchet draine une clientèle de vrais amateurs de souliers, de collectionneurs atypiques et d’amateurs éclairés qui viennent découvrir les créations maison ou commander la paire de merveilles dont ils rêvent secrètement. L’endroit ne donne pas sur la rue, il est un peu caché, secret, comme tout ce qui se mérite. Installez vous, régalez vos yeux avec les modèles exposés et les différents échantillons de peaux, et exprimez vos envies.

 

Souliers classiques à patine originales et pétillantes, sneakers personnalisées, bottes en peau exotique rebrodées… Ici, pas de gène à révéler ses fantaisies, le fou génial qu’est Christophe saura passer de votre idée au croquis puis à la réalisation avec le brio qui le caractérise.

Les demandes les plus folles le séduisent, et la difficulté est un défi qu’il aime relever. A l’Atelier du Tranchet, pas de Cendrillon en quête de pantoufles de verre, on ne chausse que les Princes Charmants, qui devront attendre entre 6 et 9 mois après la prise de mesure avant de pouvoir se chausser.

Les créations de l’Atelier du Tranchet savent mêler savoir-faire ancestral et audace : depuis sa création, l’atelier a choisi de faire de l’innovation l’un des fondamentaux de sa production, en évoluant sans cesse vers des techniques adaptées à l’intégration de matières et matériaux plus durables. Les sneakers et souliers sont tenaces, s’ancrent de plain-pied et pour longtemps dans le dressing de clients exigeants, quelle que soit leur idée du luxe et du style.

 

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Boldini: « Les plaisirs et les jours » au Petit Palais

Boldini, le portraitiste italien est mis à l’honneur par Le Petit Palais dans cette grande exposition consacrée à l’artiste dont la dernière rétrospective en France remonte à plus de soixante ans. Pourtant, le portraitiste virtuose fut l’une des plus grandes gloires du Paris du tournant des XIXe et XXe siècles, en observateur attentif de la haute société qu’il admirait et fréquentait.
Une scénographie évocatrice et immersive accompagne un parcours riche de 150 œuvres mêlant peintures, dessins, gravures, costumes et accessoires de mode. À travers l’oeuvre de Boldini, l’exposition invite le public à revivre les plaisirs de la Belle Époque et l’effervescence d’une capitale à la pointe de la modernité.

Né en Italie à Ferrare en 1842, Boldini passe la majeure partie de sa vie dans la Ville Lumière.
Il est vite introduit dans les milieux artistiques et devient proche de Degas. Protégé du marchand Adolphe Goupil, il se fait remarquer par le choix de ses sujets qui évoquent la modernité et le bouillonnement de la vie parisienne. Boldini profite des loisirs qu’offre la capitale et sort tous les soirs au théâtre, au restaurant en emportant toujours avec lui ses crayons. Les lumières nocturnes créées par le nouvel éclairage électrique le fascinent ainsi que les mouvements incessants de cette ville qui ne s’arrête jamais. Les tableaux qu’il tire de ses croquis comme « Scène de fête au Moulin Rouge » témoignent de l’effervescence qui s’empare alors de la ville.

Portrait du comte Robert de Montesquiou 1897 Musée d’Orsay Paris

L’artiste se lie également d’amitié avec le caricaturiste Sem et le peintre Paul Helleu et tous les trois deviennent inséparables. Mais au-delà de ces scènes de genre, ce sont ses portraits qui vont lui apporter le succès. Boldini saisit d’une manière très moderne mais à contre-courant des avant-gardes tout ce que la capitale compte d’héritières, de princesses, de dandys, d’artistes et d’écrivains. Ses portraits qui vont fixer à jamais le tout-Paris de la Belle Époque sont comme les équivalents picturaux des personnages d’À la Recherche du temps perdu de Proust, l’un de ses plus grands admirateurs.

Portrait de Miss Bell-1903

Avec ces tableaux, le peintre témoigne également de son goût prononcé pour la mode. Il brosse à grands traits les plus belles tenues des couturiers Worth, Paul Poiret, Jacques Doucet et bien d’autres et développe, au fil de ces commandes, un style unique qui sera sa signature : une touche rapide, une attention à la pose du modèle, une mise en valeur de la ligne serpentine des corps. À travers les œuvres présentées, l’exposition livre un témoignage captivant et émouvant de ce Paris perdu.

Portrait de Lady Colin Campbell, née Gertrude
Elizabeth Blood, 1894

À travers l’œuvre de Boldini, l’exposition invite le public à revivre les plaisirs de la Belle Époque et l’effervescence d’une capitale à la pointe de la modernité.

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L’HÔTEL DES ACADÉMIES ET DES ARTS – HÔTEL ATELIER

« Pour savoir ce qu’il se passe dans la tête d’un peintre, il sufft de suivre sa main » Henri-George Cluzot, Le mystère Picasso.

@benoitlinero

 

Sur la rive gauche, dans le sixième arrondissement de Paris, rue de la Grande Chaumière ouvre un hôtel-atelier, l’Hôtel des Académies et des Arts. Il est au cœur du quartier artistique du Paris de la Belle Epoque, entre Saint-Germain-des-prés et Montparnasse. C’est aujourd’hui un boutique-hôtel 4 étoiles de 20 chambres qui voit le jour dans un immeuble du 19ème faisant face à l’Académie de la Grande Chaumière.

@benoitlinero

Aujourd’hui l’hôtel des Académies et des Arts fait revivre les maisons-ateliers dans lesquelles les artistes travaillaient ensemble, partageaient leurs ateliers, se recevaient entre amis. Empruntez un livre dans la bibliothèque.
Installez-vous dans le grand canapé confortable du salon, ou servez-vous un verre à l’Honesty bar.
À l’arrière du salon, un atelier a été aménagé. Il y a là des pinceaux et un chevalet. Des artistes et des voyageurs viennent y dessiner en compagnie des étudiants en BeauxArts. À l’Hôtel des Académies et des Arts, vous êtes vraiment chez vous.

@benoitlinero

Dans les étages, les chambres sont conçues comme des écrins dont les fenêtres s’ouvrent sur les toits de Paris. Elles sont un écrin. Les matériaux bruts non transformés ont été privilégiés. Les enduits ont été faits à la chaux. Les têtes de lit en chêne à nœuds teintés ont été façonnées dans des lignes franches pour intégrer l’atmosphère des chambres. En bout de lit, un plaid en feutre vient en écho aux tentures murales en soie à fines rayures fauve ou bleu ciel. Le mobilier, dessiné sur mesure, est installé dans les chambres comme une composition. Pour certaines, des oeuvres sont peintes à même les murs. Aucune décoration standardisée ne viendra brider votre imagination vagabonde. L’atmosphère intérieure est presque dépouillée, sans agencement ni décoration superflue. Tous les éléments de mobilier ont été dessinés et conçus sur mesure. Des tableaux sont posés çà et là, à même le sol. Des toiles peintes à l’huile, gras sur maigre, sèchent sur les clous en fer. Des croquis sont exposés sur les chaises en bois. Les tabourets fleuris de quelques tâches de couleurs. On y cultive le confort et la spontanéité. Deux chambres disposent d’une terrasse végétalisée sur le patio.

@benoitlinero

Comme un clin d’oeil aux fresques de Franck Lebraly, elles sont décorées de mobiliers-poisson. Aux derniers étages, rue de la Grande Chaumière, les fenêtres donnent sur les toits de Paris et les ateliers vitrés de l’Académie des arts. Une jardinière fleurie à la parisienne s’accroche à la balustrade. La chambre est baignée de lumière, idéal pour sortir son carnet de croquis.

@benoitlinero

Pour le petit déjeuner, les hôtes sont reçus dans le café – atelier sur des tables en bois dessinées sur mesure. Il y est servi un petit déjeuner continental. Le café est torréfé par Lomi et les fruits et légumes sont fournis par le maraîcher Charraire.
Au sous-sol, une salle de relaxation et de massage. Les activités du Spa sont organisées avec le célèbre Tigre Yoga Club. Il est proposé tapis de yoga, table de massages pour les soins et sur demande, des cours de yoga individuel.

Suivez votre main. Laissez libre cours à l’inspiration. L’Hôtel des Académies et des Arts offre un abri pour les rêves.

L’HÔTEL DES ACADÉMIES ET DES ARTS – 15, RUE DE LA GRANDE CHAUMIÈRE 75006

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Maroquinerie au masculin: cédez à la passion

La maroquinerie fait partie des principaux accessoires plébiscités par les hommes, avec les montres et les chaussures. Sacs, pochettes, porte-monnaie, sacoches, gants, porte-cartes, ceintures, sacs à dos…  sont autant de pièces qui permettent de composer, d’accessoiriser et de terminer une silhouette. De plus, aujourd’hui, on peut se permettre d’oser et de mixer les couleurs. Les hommes ne sont plus condamnés à ne porter que du noir.

Voici une sélection de différentes pièces de grande et petite maroquinerie, qui ont retenues notre attention et qui pourront vous inspirer.

Une paire de gants en agneau bicolore de chez Camille Fournet. Pour cette période hivernale, c’est vraiment l’accessoire indispensable.

De la Maison Vassant, ce sac à dos en alligator et fourrure d’agneau. Existe en petit et grand modèle.

Un porte documents, le modèle Steeve de la sellerie Georges en cuir marron chocolat à l’extérieur et orange brûlé à l’intérieur.

Une ceinture en crocodile bordeaux et intérieur cuir de chez J.Hopenstand, maroquinier depuis 1925.

Des gants bicolores, associant le noir chocolat et le jaune moutarde, chez Giorgio Armani.

Chez Le Tanneur, une sacoche porte documents d’un élégant bleu glacier que l’on peut porter à la main ou en bandoulière.

Pachamama est une nouvelle marque sur le marché. Fondée en 2018 par deux passionnés de voyage et de mode, les sacs sont dessinés en France puis manufacturés de façon équitable en Bolivie. Chaque sac y est fabriqué entièrement à la main à partir de matières premières de haute qualité choisies dans la région.

Une ceinture tricolore de la Maison Vaincourt associant à la couleur mastic, une bordure bleue et un passant rouge.

Une création de la Maroquinerie Pranay: le clutch. A mi-chemin entre la pochette et le porte documents. Un modèle élégant pour chaque moment de la journée.

La maison Zilli propose un accessoire original: une coque pour ranger vos airpods en crocodile vert émeraude.

De la maison Hermès, ce porte-cartes, modèle City d’un magnifique jaune citron.

Toujours de la Maison Vassant, ce porte-monnaie en peau exotique, exemple parfait du savoir faire de ce maroquinier.

De chez Lancel, ce porte-monnaie zippé, en cuir grainé bleu, modèle Ninon.

Le Tanneur célèbre le grand retour de la banane, avec ce modèle chic et élégant en cuir bleu nuit.

Toujours un modèle banane, mais cette fois de chez Camille Fournet et de couleur kaki.

Voilà pour cette sélection de petite et grande maroquinerie qui vous permettra de mettre un peu de couleur et de fantaisie dans votre quotidien.

 

 

 

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GLENFIDDICH 12 ANS TRIPLE OAK x JULIEN BOSCUS

Glenfiddich sort un nouveau 12 ans triple maturation exclusivement  réservé au marché français. Pour le découvrir la marque de whisky écossais propose avec le Chef Julien Boscus, un menu fin et délicat aux accords parfaits de l’amuse bouche jusqu’au dessert avec ce Triple Oak 12ans.

Secrets de confection du Triple Oak 12 ans

Ce Single Malt est issu de l’assemblage de trois types de fûts de chêne : d’anciens fûts de bourbon, de sherry et, pour la première fois, des fûts de chêne français neufs. Dans l’élaboration de ce 12 ans Triple Oak, Brian Kinsman a intégré un vieillissement en fûts de chêne français neufs. Une façon de mettre à l’honneur les consommateurs français. Une approche inhabituelle sur les whiskies qui s’explique par la rareté de ces fûts, habituellement utilisés dans le domaine viticole.

Fûts de bourbon : Des fûts de chêne américain qui révèlent des notes de poire fraîche, de chêne vanillé et une belle douceur fruitée.

Fûts de sherry : Des fûts de chêne européen ayant contenu du Xérès qui ajoutent des saveurs de fruits secs, de gâteau aux fruits riches et d’épices.

Fûts de chêne français neufs : Des fûts de chêne français neufs qui confèrent au whisky de belles notes épicées et vanillées, et des arômes d’amandes grillées, de crème brûlée et d’épices boisées.

L’assemblage de ces trois fûts fait du 12 ans Triple Oak un whisky complexe, doux et fruité, avec de belles notes épicées.

La dégustation du Glenfiddich Triple Oak 12 ans

Sa robe est claire, jaune paille, elle rappelle les nuances d’un miel d’acacia. Le nez est léger, floral, finement acidulé comme une poire verte fraîche et un fond de ziste de citron. En bouche l’attaque est nette est légère, des arômes subtiles de vanille et de poivre Timut, se fondant sur des notes de bois jeunes. Le final en bouche en est long mais aérien.

L’excellent pairing imaginé par Julien Boscus

La Maison Glenfiddich a collaboré avec Julien Boscus, Chef propriétaire du restaurant Origines. Ils ont imaginé un voyage gustatif entre l’Ecosse et laFrance. Le Chef et la distillerie partagent ce même amour du terroir, le menu est donc un hommage à la richesse du patrimoine des deux pays. Pour Julien Boscus, fils et petit-fils de restauratrices, le respect du produit et le bon sens d’une cuisine juste et sincère coulent de source. Après ses expériences auprès de Yannick Alléno, Pierre Gagnaire puis au restaurant parisien Les Climats, il a créé un restaurant à son image. Chez lui, pas de produit hors-saison ou signature: ce sont les arrivages qui dictent sa carte gourmande et pleine de bon sens. La gastronomie responsable de ce cuisinier-né a séduit la distillerie écossaise, qui depuis 1887 œuvre à la préservation de ses terres et sa source d’eau si précieuse, Robbie Dhu. Le chef Julien Boscus, travaillant majoritairement les produits de l’hexagone, a donc cette fois-ci puisé son inspiration en Ecosse, au cœur de la Vallée des Cerfs. La distillerie lui a ainsi confié le soin de sublimer son nouveau 12 ans d’âge, Glenfiddich Triple Oak à travers un menu à déguster à la maison, où sa gastronomie raffinée permet de révéler les différences facettes de ce single malt.

La dégustation du menu de Julien Boscus

En guise d’amuse bouche : un Croc’Haddock, pain de mie Poujauran, fine tranche de haddock de Boulogne Sur Mer, vieille Mimolette et beurre à l’ail des ours. Ces minis crocs monsieur écossais sont gourmands et savoureux. Le haddock est révélé par le whisky, et la vieille mimolette sublime les notes de bois. Un ping pong de saveurs qui donne envie d’alterner une bouchée avec une lampée de Triple Oak. Une ouverture parfaitement réussie .

Pour l’entrée, ce sont des langoustines d’Ecosse saisies à l’huile d’olive, gnocchi à l’encre de seiche, fines tranches de cédrat et bisque d’oursin relevé au 12 ans Triple Oak. Une entrée d’une grande finesse. La cuisson des langoustines est maîtrisée et permet toute l’expression de ce met délicat. La tranche de cédrat rappelle les notes de bois du whisky tout en apportant de la fraîcheur. Les gnocchis de seiche apportent un jeu de texture. Enfin la bisque d’oursin marque élégamment le caractère marin de cette entrée et se marie à merveille avec le Triple Oak 12 ans, un plat que l’on sauce jusqu’à la dernière goutte.

A suivre en plat c’est un Canard de la Maison Burgaud en deux façons Filet rôti, asperges blanches du Val de Loire et sauce salmis relevée au Glenfiddich Triple Oak, Pastilla de cuisse braisée aux épices douces. Le filet rôti de canard est rosé à cœur et déguster le whisky avec en fait ressortir les notes épicés. La pastilla à la fine dentelle est une explosion de saveurs rappelant les épices et les fruits secs d’un marché marocain. Encore une fois l’accord mets / whisky est superbement réussi, toutes les facettes du plat permettant l’expression de la palette aromatique du whisky, ici révélant plus particulièrement le finish en fût de cherry.

Enfin pour le dessert : Pain d’épices & Citron, Biscuit de pain d’épices, imbibé d’un sirop parfumé au whisky, avec un crémeux aux citrons d’Amalfi, tuile aux céréales et une sauce gianduja amandes et whisky. On finit ce repas par une touche de fraîcheur et de légèreté qui se marie parfaitement avec le Triple Oak de chez Glenfiddich, et qui n’est pas sans rappeler le nez fruité où l’on percevait notamment des notes de ziste d’agrumes au moment de la dégustation. Tout dans ce dessert est le pendant de la fraîcheur de ce whisky et des saveurs exprimées par le passage en fût de bourbon, avec les épices, le côté vanillé et fruité.

Julien Boscus réussit de superbes accords tout le long de ce menu avec finesse et élégance, révélant à chaque étape de ce repas des facettes différentes du Glenfiddich Triple Oak 12ans. Superbe maîtrise sans « chichi ». Un grand bravo !

Le menu imaginé par Julien Boscus est disponible en clic&collect au restaurant Origines jusqu’au 23 mai. Tous les jeudis et vendredis soir, sur commande sur le site du restaurant. Le menu pour 2 personnes plus la bouteille de Glenfiddich 12 ans Triple Oak : 120€.

Article écrit par Alexis Dumétier

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Champagnes: notre sélection de Noël

Noël arrive et pour ce repas de fête voici des champagnes exceptionnels. De grandes maisons, de grands vignerons, des millésimes ou des blanc de blancs, des vins qui sauront vous accompagner à l’apéritif ou aux desserts voir sur tout votre repas. Vous avez le choix :

 

 

– Collet, Esprit Couture, Millésime 2012 : Le nez est très pêche blanche et prune jaune, la bouche possède une belle minéralité et des bulles fines et délicates. – Prix : 145 euros

 

-Taittinger, Comtes de champagne, grands crus blanc de blancs, 2008 : Le nez est sur l’acacia où se mêlent mirabelle et poire, et brioche chaude. Puis le palais complexe : a une attaque vive sur la minéralité puis le fruité frais se présente sur les agrumes et le miel d’acacia, pour finir sur une belle rondeur. Un équilibre superbe pour ce champagne qui peut vieillir longtemps. – Prix : 162 euros

-Gosset Grand blanc de blancs brut : Au nez ce sont des fleurs d’acacia et de la citronnelle légère, puis en bouche c’est frais et vif, un brun iodé. – Prix : 49 euros

 

-Philippe Gonet, Roy Soleil, blanc de blancs, grand cru : Le nez est sur l’abricot confit et la baguette toastée. La bouche est ample par son passage en fut et fraîche car le chardonnay s’exprime parfaitement dans le fruit très agrumes et pêche blanche. Minéralité et rondeur se mêlent dans un bel accord. Prix : 35 euros

 

-de Sousa, Caudalies, Grand cru, blanc de blancs :  un champagne fait avec la volonté de respecter les sols et la vigne, donc bio mais pas pour l’étiquette. Au nez on sent un côté brioché et des arômes vanillés et miellés. Puis en bouche c’est assez ample et rond, le fruit jaune confit. Un vin qui suivra tout le repas. – Prix : 48 euros

 

-Frèrejean frères, Solaire, grand cru, blanc de blancs, extra brut : Le nez de ce champagne est sur les poires mûres et la pomme grillé, miel légèrement vanillé. En bouche c’est assez agrumes, mandarine fraîche et yuzu. Et le final est délicatement minéral. Prix : 95 euros

 

-De Saint-Gall, Orpale, Grand cru, blanc de blancs, 2008 : Au nez citron confit et fond iodé se mêlent. En bouche cela évolue vers du tabac blond et des noisette torréfiées. La minéralité et la rondeur s’équilibre pour offrir une bouche ample qui peut accompagner tout un repas. Prix : 110 euros

 

-Pol Roger, cuvée Sir Winston Churchill 2009 : une cuvée rare, la seule de la sélection à faire un assemblage de Chardonnay et Pinot Noir. Au nez vient de suite la brioche beurrée et chaude, miel d’acacia et fleurs blanche. Puis en bouche c’est gourmand sur une bulle fine, les saveurs de mandarine mûres sont ponctuées de pointe de vanille légère. Ample en bouche, ce champagne offre une belle persistance. – Prix : 210 euros

 

 

 

 

 

-A. Boatas et fils, grand cru, blanc de blancs : Au nez pomme, poire et fleur blanche, beaucoup de fraîcheur. Une bouche citron et poire, avec des notes d’amandes jeunes et de miel. Parfait pour l’apéritif. Prix : 30 euros

 

 

 

 

 

 

-Dérouillat, Fanette millésimé 2013, brut : Un champagne au nez poire et citron, fruits mûrs. La bouche s’ouvre sur des notes de fruits confits et de saveurs briochées. Un vin de champagne que l’on peut servir avec le foie gras ou sur tout le repas. -Prix : 30 euros

 

Sélection réalisée par Alexis Dumétier

Illustration: Agnes Solange, @agnes_solange_art

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CARTIER présente le collier MAHARAJAH

Cartier rend hommage aux grands colliers de cérémonie des maharajahs. Cette parure créée en 2019 met en scène un ensemble exceptionnel d’émeraudes, mais aussi de saphirs et de rubis, autour d’un savoir-faire ancien venu d’Inde.

Les émeraudes gravées réunies par Cartier constituent un ensemble d’autant plus singulier que la forme en « grappe » du pendant est rare en Haute Joaillerie – même si Cartier l’a déjà employée par le passé dans les années 1920-30. Ce pendant est composé de 19 gemmes.
Deux émeraudes d’un poids total de 86,96 carats et une pierre de centre de 43,73 carats originaires de Colombie, lieu de provenance de gemmes parmi les plus réputés au monde, complètent cet ensemble.

Impressionnantes par leur poids, ces émeraudes se distinguent par l’ensemble harmonieux qu’elles composent mais aussi par leur couleur, leur intensité lumineuse et leur cristallisation. S’y ajoutent une émeraude de Zambie gravée hexagonale de 18,58 carats, un rubis de Birmanie gravé de 23,24 carats, huit rubis de Birmanie pour un poids total de 46,34 carats et deux rubis de Birmanie pour un poids total de 13,26 carats.

Pour Cartier, l’important dans le savoir-faire, c’est le trait d’union entre l’idée et sa réalisation, entre la créativité de Cartier et son exigence. C’est ce trait d’union que l’on retrouve entre les outils d’hier et les techniques d’aujourd’hui, entre l’esprit pionnier de Louis Cartier et la vision contemporaine de la Maison. Le savoir-faire de Cartier est le résultat d’échanges entre les designers, les joailliers et les ingénieurs. Il se développe au fil de rencontres parfois inattendues et se concrétise au fil d’un processus d’itérations. Le savoir-faire de Cartier : un dialogue ininterrompu entre technique et créativité qui unit le savoir et le faire – d’un trait d’union. On compte au total 4566 heures de travail de joaillerie, de sertissage et de polissage.

Le passage du dessin en deux dimensions à l’objet en volume constitue la première prouesse du collier Maharajah. De l’idée à l’objet, cette transformation révèle une multitude d’inconnues – ajustements de pierres, de couleurs, réglages à apporter pour parfaire l’ergonomie de la pièce. Dessinateur et joailliers travaillent côte à côte à servir un but commun : retranscrire l’idée d’origine en une parure exceptionnelle.

Une création de Haute Joaillerie est un éblouissement, un rêve transformé en lumière. C’est aussi une construction ingénieuse, conçue au millimètre, dont la complexité de conception est insoupçonnable. Sur le pendant du collier, les 19 émeraudes composent une architecture en volume, d’une parfaite tenue. Pour permettre cette chute, chaque gemme est sertie dans une très fine armature en métal,
véritable dentelle apposée sur l’arrière du collier. Chaque pierre étant unique, la mise au point de cette structure sur mesure a généré une collaboration intense dans l’atelier, mêlant à part égale esthétique et technique. Pour diriger le regard sur les gouttes d’émeraude du pendant – et ne pas le laisser s’égarer vers d’infimes points de métal qui pouvaient apparaître selon l’angle d’où l’on se place – le designer et le chef d’atelier ont mis au point un leurre : de minuscules billes de saphir ont été ajoutées en terminaison de chaque goutte d’émeraude. Ainsi, le saphir attire le regard vers l’émeraude avec laquelle il compose une association de couleurs chère à Cartier.

Tout autour de la partie centrale, plusieurs rangs de boules sont disposés, formant un plastron transformable.  Selon le porté choisi (le collier en propose huit principaux), le nombre des rangs varie, et avec lui la répartition du poids des gemmes. Pour que celle-ci soit agréable à porter quel que soit le porté, l’enfilage a été intensément étudié – avec de multiples réglages et ajustements. Le dessin de création constitue le point de départ : il donne la direction et prévoit les différentes étapes en atelier, auxquelles sont associées des durées. À ce temps de travail, s’ajoute un temps parallèle qui se déroule tout au long de l’élaboration de la pièce et engage designer et joailliers à concevoir, alors que la pièce prend forme sur l’établi, une multitude de réponses à apporter aux questions qui surgissent.

Cette pièce s’inscrit dans la grande tradition Cartier de la joaillerie transformable et propose huit portés principaux pour le collier et deux variations pour les pendants d’oreilles. Ainsi, la partie intérieure en rubis se transforme en collier de chien ; les pampilles et les grappes d’émeraudes cernant le motif central peuvent être enlevées, offrant une version plus courte de la parure ; la grappe centrale se porte en pendant sur une chaîne. Les pendants d’oreilles peuvent, quant à eux, accueillir les deux émeraudes latérales.

Une pièce exceptionnelle, moderne, inspirée par le passé et l’histoire de la maison Cartier.

 

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