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Une BMW en road trip culinaire

La team Blake est partie en road trip gastronomique entre le Nord de la France et la Bourgogne avec pour véhicule le tout dernier X1 M35i xDrive de chez BMW, le SUV compact, pépite de la marque allemande.

Premier arrêt: le restaurant La Laiterie Lambersart près de Lille, tenu par le Chef Edouard Chouteau. Cette maison a 120 ans d’histoire,elle est une Institution gastronomique majeure et immanquable de la métropole lilloise, y sont passés déjà passé des chefs comme Ludovic VANTOURS (1984-2002), Steven RAMON et Benoit BERNARD (2002-2013) qui obtiendra une étoile au guide Michelin, puis Nicolas GAUTIER (2013-2017), Corentine LEDUC (2017-2019). Aujourd’hui pour Edouard Chouteau tout y est à refaire, l’étoile est à reconquérir, et il a carte blanche.

La salle de restaurant est grande, divisée en plusieurs espaces dans le L que forme La Laiterie, nous dînons dans la partie qui a le plus de hauteur sous plafond. Les tables sont bien séparées ce qui laisse une véritable intimité pour vivre le repas. Le ton principal est le blanc, une façon de mettre en lumière ce qui se passe dans l’assiette. L’équipe est complète, en salle le rythme est bon et les plats s’enchaînent en laissant le temps de discuter et d’apprécier chacun des temps du dîner. La cave, très fournie, offre des pairings riches : des grands classiques, aux natures en passant par la bière. La cuisine d’Edouard Chouteau est une cuisine française, qui sait jouer des grandes techniques classiques avec de l’inventivité et ayant à coeur d’être dans les marqueurs fort de la région mais aussi de l’AND de la maison qui était une ancienne laiterie, donc place belle aux produits laitiers, crème, fromages, beurres, …

Pour le dîner il nous est proposé 3 menus : produits d’exceptions,  végétale et terre-mer. Nous ferons une diagonale qui comprendra un mélange des 3 pour explorer au maximum les talents du Chef. Parmis les amuse bouche Edouard Chouteau revisite le grand classic moule-frite avec briaud, il aime jouer avec le Terre-mer comme avec le veau caviar, plein de peps et de saveurs mêlées et équilibrées. Dans un registre de “cuisine classique” la queue de langoustine tapée façon Gagnaire, superbe de maîtrise. Pour le végétal, l’asperge verte, concombre au barbecue et sauce tigre explose de saveurs, une véritable réussite qui mêle les influences tout en respectant les saveurs de chaque produits, pour le plus grand plaisir de nos papilles.  La sole au lard de colonnata fumé au foin avec une cuisson maîtrisée propose un terre mer subtil.

La Tourte de bœuf au foie gras achève de démontrer que Edouard Chouteau maîtrise les codes de la cuisine française. Comment finir un repas à La Laiterie sans prendre de fromages, impossible, et cela est un régal mais pour une fois je m’attarderais sur la salade et son assaisonnement, qui apporte une très belle fraîcheur, et surprend avec  ses notes de jus de viande et ses chips de pain. Comment ne pas vous parler des desserts du chef pâtissier Benjamin Caunois …surtoutcelui au miel préparé avec les miels de ruches de La Laiterie, un délice d’élégance et de saveurs sans tomber dans le trop sucré, et le baba, tout en légèreté, je sais ca peut surprendre mais on est dans l’aérien, ce qui est nécessaire pour une fin de repas.Un régal à travers toutes ces saveurs de la région Nord et de France. Edouard Chouteau montre tout son talent et son inventivité galopante. Une cuisine à découvrir et redécouvrir sur toutes les saisons.

Interview de Edouard Chouteau – La Laiterie Lambersart

Comment en êtes-vous venu à la cuisine ?

J’ai grandi dans l’hôtel de mes parents j’avais l’envie de faire comme mon père faire plaisir aux gens, il y avait quelque chose de magique dans la cuisine. Tout d’abord j’ai fait un stage chez mon oncle qui m’a dit va faire des grands restaurants j’ai alors commencé l’apprentissage en faisant des stages dans des restaurants étoilés à Lorient.

Quel a été votre parcours d’apprentissage ?

Mon premier stage c’était chez Henri et Joseph j’ai fait mon apprentissage là-bas puis au bristol avec Éric Fréchon avec une brigade de fou Henri et Joseph on était trois alors que là on était cinq il y avait Florian enfin Mario Colin Foulquier Nawel que du beau monde et puis j’ai été extra espace extra chez Paul Berger à l’Arpège, je suis passé aussi chez qui Kika d’Agosto en Espagne.  Mais ma grande envie c’était d’aller chez Gagnaire. Ensuite je suis allé à Courchevel, pusi au Balzac chez Gagnaire, J’y ai tout adoré l’équipe le matériel c’était exceptionnel. Gagnaire, vraiment, c’est super complet c’est tout ce que j’aime on ne jette rien la brigade est soudé à beaucoup de niveau il y a beaucoup de plaisir en cuisine c’est géré comme une maison de patron c’est le grand luxe beaucoup de produits incroyables tout le temps en mouvement rien de figé c’est une cuisine vivante avec du risque de l’audace et avec beaucoup d’énergie.

Après le bal après le Balzac j’ai fait le tour du monde je ne savais pas trop ce que je voulais faire je suis passé à New York je suis allé au Portugal mais aussi à Dakar il y avait une opportunité au Clarence pour rejoindre Christophe pelé en tant que sous-chef je l’ai saisi. Christophe appeler ce sont des jeux de textures incroyable et en cuisine c’est très décomplexé un festival de produits j’ai fait des services de 20 couverts dit table sans qu’une assiette ne se ressemble, Christophe appeler c’est un artiste, personne personne ne vit la cuisine comme lui.

Puis j’ai eu la direction du pavillon de la reine avec Mathieu Paco c’était une opportunité folle je n’avais jamais été chef je n’avais jamais fait d’ouverture je n’avais jamais embauché d’équipe une magnifique opportunité.

J’ai quitté le pavillon de la reine pour avoir plus d’espace pour l’opportunité de faire pleinement ce que je voulais, faire ma cuisine.

Comment êtes-vous arrivé à la Laiterie ?

Pour la laiterie j’ai été embauché par une chasseuse de tête qui m’a convaincu du potentiel de la maison, que le projet était excitant, parce qu’à la base je ne voulais pas partir de Paris. Ici il y a une histoire qui me parle et y avait tout à faire.

La laiterie c’est 120 ans d’histoire c’est une institution  qui parle à tous les lillois, donc il y avait une grosse attente c’était une nouvelle page à écrire comme au Pavillon de la Reine, mais là j’étais aux commandes. On m’a donné carte blanche, il y avait tout à refaire : une équipe à monter, jusqu’à racheter de la vaisselle. Mais il y a ici une cave exceptionnelle, une bonne base pour un restaurant (rire).

Quelle est la nature de votre cuisine à la Laiterie ?

Ma cuisine…ce sont d’abord de beaux produits, aller à la recherche de petits producteurs locaux, raconter quelque chose avec des goûts réconfortant, mais aussi se faire plaisir en cuisinant à la laiterie je veux que cette maison soit cohérente alors je travaille le lait évidemment mais surtout je souhaite être avec des produits locaux du bœuf de la volaille de la région mettre en avant terroir. Dans la région il y a un vivier d’artisans précieux, le terroir nordique est riche et singulier.

On bosse beaucoup avec une petite ferme du Pont d’Achelles, elle fait des petits pois, des asperges, des fraises, des framboises, mais aussi des morilles exceptionnelles. Ce que j’aime le plus c’est de travailler les fruits de mer et le gibier, le végétal,… J’aime la diversité, en fait, à chaque saison on réinvente le métier de cuisinier.

Quel est votre accord boisson et plat préféré :

J’aime utiliser le vin, l’alcool ou les eaux de vie en cuisine, ça ajoute de la fraîcheur mais aussi de la profondeur et une vivacité. Je préfère rajouter de l’eau-de-vie à une sauce que des épices, ça ramène une autre dimension.

Y a t il une volonté vers l’étoile Michelin ?

Mon ambition pour la Laiterie c’est de faire vivre la Maison et de prendre du plaisir. j’ai toujours travaillé dans des maisons en lien avec le Michelin… nous on fait ce qu’on sait faire, on va de l’avant, pour le reste autour, on n’y peut rien.

Notre voyage se poursuit direction la Bourgogne, à Courban, entre Troyes et Dijon.

Le Château de Courban fait hôtel, spa et restaurant. Dans la petite ville de Courban, ainsi que dans la région, les plus grosses demeures de chaque cité était nommée Château. C’est ainsi que au détour d’une rue du village de Courban l’on devine derrière un portail, une grande maison de maître. 

Le domaine est splendide avec ses jardins, ses différentes dépenses pour différents logements, dont un pigeonnier tout à fait romantique pour les nuits étoilées. Mais aussi des points d’eau, un couloir de nage, un spa Nuxe, et le chien du maître de maison pour veiller sur les lieux.

Le restaurant offre deux espaces, dont le premier avec la cheminée pour débuter ou finir le repas au coin du feu, et la salle principale qui jouit d’un beau volume. Les tables sont bien espacées pour offrir une bulle apaisante et vivre son repas sans gêner les tables d’à côté. L’équipe en salle est très prévenante, la sommelière accompagne avec tacte tout le repas. On est clairement sur une maison qui va chercher l’étoile.  Le repas commence sur de jolies amuses bouches où jeux de couleurs, textures et saveurs annonce un dîner qui aura des influences multiples venant de France, mais aussi des pays arabes et de l’Asie. Les saveurs sont toujours très justes et équilibrées, le poisson est particulièrement mis en avant avec un travail sur la maturation de la chaire, qui marque son goût et lui apporte une salinité naturelle, c’est très bien maîtrisé.

La langoustine soutenue par la vanille et la patate douce est un terre-mer subtil et très réussi. D’ailleurs tous les jus et réduction sont goutû à souhait et révèle les plats qui sont très lisible, en bouche on sait ce qu’on mange. La volaille de Racan au morille de saison est superbe également, un sans faute, avec des pairings vins classiques mais justes. Le plateau de fromage arrive avec du miel sur son rayon, un délice ! Une belle expérience culinaire qui devrait bientôt se voir glorifiée.

Interview de Maxime Lesobre – Le Château de Courban

Pourquoi avoir choisi la cuisine ?

Mes parents étaient bouchers, et avant mon père était à Rungis et grand spécialiste du gibier. J’étais pas fait pour les études, j’avais trop d’énergie à dépenser (rire)…je suis portugais de par ma mère, j’avais donc 2 grands- mères qui cuisinaient très bien l’une française et l’autre portugaise, deux belles écoles de cuisine. Et puis la cuisine c’est les moments joyeux où l’on se réunit et j’aimais ça. Donc la cuisine a pris le dessus très vite. J’ai fait quelques stages et des chefs m’ont pris sous leurs ailes. Mon avantage c’était qu’avant d’arriver en cuisine je savais travailler les carcasses de viandes grâce à  mon père. J’ai fait un BEP cuisine à Ferrandi Versailles, avec de très bons profs donc Frédéric Anton, qui est MOF aujourd’hui.

J’ai fait beaucoup d’heures et j’ai été bien formé. J’ai été mordu totalement. Puis un BP, Bac pro, avec que de la cuisine. Mes parents ont une boucherie dans le 78 à Saint Quentin en Yvelines, petite ville sympa.

Quel a été votre parcours ?

Première maison Le Laurent, j’ai fait la réouverture du Royal Monceau en 2010, puis la Grande Cascade pendant 2ans, avec le Chef Robert, probablement m’a plus grosse influence, ses auces, ses jus, puis Alain Passard, Michel Rostang, j’étais sous-chef tournant, puis retour à la grande cascade, et ouverture à la Réserve, Jérôme Banctel, grand technicien,

Avez-vous un chef pâtissier avec vous ou c’est aussi vous les desserts ?

Cheffe Pâtissière,  Sae Hasegawa, on fait des essais tout le temps, je viens donner des indications mais j’aime quand ce sont les saveurs qui explosent surtout sans trop de sucre, un avis qu’on partage.

Comment cela a commencé au Chateau de Courban ?

Je suis là depuis février mais en vérité, je suis là depuis octobre. J’ai fait venir mon sous-chef, Lilian Ardouin. On reprend une maison, on y va étape par étape, on peut pas tout révolutionner d’un coup. Là c’est la 2ème carte. Au début on a perdu 5 personnes dans l’équipe et là j’ai une bonne équipe de gens qui donnent beaucoup. Je suis fier de ma team, que des petits jeunes qui s’investissent.

Le petit déjeuner c’est tout maison, brioche, quiche, cake,…

Le Château de Courban a été un restaurant étoilé pendant des années. Aujourd’hui il y a tout à faire et je vais faire ma cuisine. L’important c’est l’esprit d’équipe. Je suis ici pour montrer l’exemple sur l’esprit d’équipe faire du gourmand et du goût.

Quelle est votre cuisine ?

Ma cuisine c’est la cuisine du produit, sublimer le produit sans trop le dénaturer. Il y a pas de règles, je mélange les influences japonaises ou encore africaines, et bien sur du français cela reste notre base, cela reste les 90% de ce qu’on fait? Ici on fait beau avant de faire beau. Avant j’en mettais peut être trop et mon passage avec Alleno m’a appris ça, se concentrer sur l’essentiel. On concentre le goût du produit, pour faire un jus on met 2 à 3 jours : on déglace et on laisse mijoter longtemps…pas trop de sel, le sel vient du produit. J’aime jouer sur les acides, le gras, faut que cela titille les papilles. Je fais un vinaigre de shiso, qu’un ami japonais m’a appris, la cuisine c’est le partage, le savoir. Je dis à mes équipes de tout noter, je donne mes recettes. Il faut aller à l’essentiel, ne pas dénaturer le produit, sublimer le produit et que ce soit lisible dans l’assiette.

Quel est le produit que vous préférez travailler ?

La truffe (rire) ! J’adore les champignons, les poissons. La lotte on l’a fait maturer, comme une viande, j’ai suivi la méthode d’un chef australien qui a lancé ça. Du coup on ne met pas de sel sur cette Lotte et ses saveurs se sont concentrées. J’ai envie de faire des charcuteries de poisson, je viens d’acheter une ventrèche de thon et on va en faire un jambon. Bien sûr on travaille les produits de saison, les produits on va les prendre là où ils sont. On fait que des poissons de ligne, avec des petits bateaux. Faut valoriser nos paysans. Je ne négocie pas les prix mais j’attends de l’excellence. Nous on travaille avec un volailler extraordinaire,  en Touraine, Maison Bellorr, ils étaient au Michelin cette année, ils ont un petit élevage avec une race ancestrale, une des plus vieilles volailles de France, ils font pigeons, des escargots, des asperges bio,…du top.

Le superbe SUV compact de BMW !

Pour rallier ces deux lieux d’exception nous avons découvert la toute dernière merveille de chez BMW, le SUV compact, X1 M35i xDrive : Puissance, Élégance et Technologie de Pointe.

Lorsque l’on voit le tout nouveau X1 M35i xDrive, ce qui saute aux yeux c’est son format compressé et agressif, on sent que la bête sommeil. Ce véhicule allie puissance, élégance et technologie de pointe. Voici pourquoi le BMW X1 M35i xDrive est le véhicule parfait pour ceux qui ne veulent faire aucun compromis.

Un Design Audacieux et Raffiné

Sa calandre emblématique à double haricot, plus large et plus agressive, est complétée par des phares LED adaptatifs et des feux arrière à LED distinctifs, conférant au véhicule une allure moderne et sophistiquée. Les lignes sculptées et les contours musclés ajoutent une touche de sportivité qui ne laisse personne indifférent.

Les pare-chocs avant et arrière sont spécifiquement dessinés pour la version M, intégrant des prises d’air plus larges et des diffuseurs qui accentuent l’aérodynamisme et la performance et lui donnent un look sportif. Les jupes latérales et les rétroviseurs extérieurs au design M renforcent l’aspect dynamique du véhicule.

Les jantes en alliage léger M de 20 pouces, avec un design exclusif et des pneus haute performance, non seulement ajoutent à l’attrait visuel du X1 M35i xDrive, mais améliorent également sa tenue de route et sa maniabilité. Le toit ouvrant panoramique, en option, offre une vue dégagée sur le ciel, ajoutant une touche de luxe et de liberté à chaque trajet.

Un Intérieur Luxueux et Modulable

À l’intérieur, le X1 M35i xDrive offre un environnement luxueux et technologiquement avancé. Les matériaux de haute qualité, comme le cuir Dakota et les inserts en aluminium, créent une ambiance élégante et confortable. Les sièges sport M, chauffants et réglables électriquement, assurent un soutien optimal, même lors des trajets les plus longs. Ces sièges sont dotés de multiples réglages électriques, y compris le réglage lombaire à quatre voies, permettant de trouver facilement la position de conduite idéale. Les renforts latéraux réglable eux aussi maintiennent fermement le conducteur et le passager avant en place, même lors des virages serrés, offrant ainsi une expérience de conduite plus engageante et dynamique.

Le X1 M35i xDrive se distingue également par sa modularité exceptionnelle. Les sièges arrière sont rabattables dans une configuration 40/20/40, offrant ainsi une flexibilité maximale pour transporter des passagers et des charges volumineuses. Le volume du coffre, déjà généreux, peut être augmenté de manière significative, facilitant le transport d’équipements de sport, de bagages ou d’achats importants.

Technologies de Pointe et Connectivité

Le tableau de bord est équipé du dernier système d’infodivertissement iDrive 8 de BMW, avec un écran tactile de 10,25 pouces et un affichage tête haute. Ce système intuitif permet un accès facile à la navigation, aux applications connectées et à vos médias préférés. La compatibilité sans fil avec Apple CarPlay et Android Auto assure une intégration transparente de votre smartphone, vous permettant de rester connecté en toute simplicité.

Les systèmes d’assistance vocale et gestuelle améliorent encore l’expérience utilisateur, rendant les commandes intuitives et sécurisées. Le système de sonorisation Harman Kardon, disponible en option, transforme l’habitacle en une véritable salle de concert, offrant une qualité audio exceptionnelle pour tous les occupants.

Des Performances Époustouflantes et une Motorisation M que l’on aime

Sous le capot, le BMW X1 M35i xDrive cache un moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres, capable de développer 306 chevaux et 450 Nm de couple. Couplé à une transmission automatique à huit rapports et à la transmission intégrale xDrive, ce moteur offre une accélération fulgurante, permettant de passer de 0 à 100 km/h en seulement 5,4 secondes.

Le système xDrive répartit intelligemment le couple entre les roues avant et arrière, garantissant une traction optimale et une stabilité exceptionnelle, quelles que soient les conditions de conduite. La suspension M Sport, combinée à la direction sportive variable, offre une réactivité et une précision remarquables, transformant chaque trajet en une expérience dynamique et engageante.

Système de Freinage Avancé

Le BMW X1 M35i xDrive est équipé d’un système de freinage hautes performances qui assure une puissance de freinage exceptionnelle. Les freins à disque ventilés, équipés d’étriers de frein M Sport en bleu avec le logo M, garantissent une dissipation optimale de la chaleur et une réponse précise, même lors des situations de conduite les plus exigeantes. Le système de freinage antiblocage (ABS), associé à la répartition électronique de la force de freinage (EBD) et à l’assistance au freinage d’urgence, assure une sécurité maximale en toutes circonstances.

Sécurité et Assistance à la Conduite

Le X1 M35i xDrive est équipé des dernières technologies de sécurité et d’assistance à la conduite. Parmi elles, le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go, l’assistant de maintien de voie avec retour actif, la surveillance des angles morts et le système de freinage d’urgence autonome. Ces fonctionnalités avancées travaillent de concert pour vous offrir une conduite sereine et sécurisée.

Le système Parking Assistant Plus, incluant une caméra de recul haute définition, des capteurs de stationnement avant et arrière, et l’assistant de stationnement autonome, rend le stationnement simple et sans stress. Le système de caméra 360 degrés offre une vue panoramique autour du véhicule, facilitant les manœuvres dans les espaces restreints.

Une Expérience de Conduite grisante

La combinaison de la puissance brute, de l’élégance et des technologies de pointe en fait un véhicule qui offre une expérience de conduite sportive et rassurante à la fois. On peurt s”amuser tout en se sentant toujours très en sécurité et en maîtrise. Que vous naviguiez en ville ou que vous partiez pour une escapade sur route, le X1 M35i xDrive vous offre des performances sans compromis et un confort inégalé.

Conclusion : Le Choix Idéal pour les Conducteurs Exigeants

Le BMW X1 M35i xDrive n’est pas simplement un SUV compact; c’est une déclaration de style, de performance et d’innovation. Un SUV compact mais aussi un véhicule de luxe, avec l’ADN sportif qui caractérise la gamme M de BMW.

Un gardien du temps, Le Chrono type 20, Flymaster n°73 de Auricoste

Pour garder un œil sur le temps lors de cette cavalcade gustative, Auricoste nous a prêté un chrono de sa gamme, une montre parfait pour aller avec l’aspect sport de la BMW, et pour ce weekend à travers les régions de France.

Auricoste est une marque française, depuis 1854, spécialisée dans le domaine des chronomètres de marine. Auricoste est intimement liée à la vie aéronavale française. Son histoire lui confère un statut particulier dans l’univers horloger ou beauté et rigueur du mécanisme sont les maîtres mots. Ses chronographes sont considérés comme des instruments de mesure de choix par les spécialistes et amateurs de mécanismes horlogers dans le monde entier.

Ses performances lui permettent d’équiper les armées navales, aériennes et terrestres en France comme à l’extérieur de l’hexagone. Nos outils de mesure, nos différents modèles sont conçus en vue d’une robustesse et d’une lisibilité parfaite pour résister aux situations les plus extrêmes.

La type 20

En 1954, Auricoste crée et développe le modèle type 20 dont la fonction « flyback » devient une norme imposée par le Ministère français de la Guerre. Plus de 2000 chronographes sont livrés aux différentes forces françaises. A l’époque le Ministère de la Guerre, imposant à ses pilotes d’aéronavales d’être équipées de chronographes dotés de la fonction “retour en vol“ également connue sous le nom de “flyback”. Cette complication à pour fonction de permettre aux pilotes de mesurer des intervalles de temps successifs en une fraction de seconde, rendant inutiles les fastidieuses opérations répétitives des 3 étapes, stop, remise à zéro et start habituelle. 

Un boîtier de 39,5mm et des aiguilles recouvertes de superluminova, pour être lues même de nuit, ainsi que deux chronos dans le cadran. La glace hésalite a été choisie pour éviter les bris de verre.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Selection de rosés pour votre été 2024

La période estivale a mis du temps à arriver en France, car l’Europe a vécu son été le plus chaud jamais enregistré. Que vous soyez sur le balcon ou la terrasse d’amis à Paris, en barbecue dans la maison familiale, au bord de votre piscine, ou en vacances en France, en Corse, en Italie, Espagne, au Portugal, que sais je, voici quelques idées pour arroser vos apéritifs et vos fins de journées estivales.

1. La Minuette – 2023 – Gayda France

Un rosé plein de fraîcheur et d’élégance. Avec des arômes de fruits rouges tels que la fraise et la framboise, il présente également des notes florales délicates. En bouche, il offre une belle acidité et une finale persistante.

2. Lagrezette – 2023 – Le Rosé de Julie

Ce Rosé élaboré à partir de Malbec, se caractérise par sa robe rose œil de perdrix. Au nez, il dévoile des notes florales et de framboise. En bouche, il est frais avec une attaque pleine et une finale évoquant des bonbons arlequins.

3. Reflets Secrets – 2023 – Les Jamelles

Les Jamelles, on adore, on les suit depuis des années et ils proposent toujours plus de cuvées étonnantes à découvrir. Ce rosé Reflets secret nous a séduit par ses arômes de pêche et d’abricot, accompagnés de subtiles notes herbacées. La bouche est équilibrée avec une belle minéralité et une acidité rafraîchissante.

4. Trouble – 2023 – Gérard Bertrand

Trouble offre une robe pâle et une complexité aromatique avec des notes de fruits rouges, de pamplemousse et de fleurs blanches. En bouche, il est vif avec une bonne longueur, parfait pour accompagner des plats méditerranéens.

5. La Matelote – Domaine Dupuy de Lôme

La Matelote se distingue par ses arômes intenses de fruits rouges et de pêches blanches. En bouche, ce rosé est riche et soyeux avec une belle acidité équilibrée par une légère douceur.

6. Domaine Toasc – 2023 – Bellet

Ce rosé de Bellet est caractérisé par ses arômes complexes de fruits exotiques, de fleurs blanches et d’agrumes. En bouche, il est frais avec une structure élégante et une finale persistante. Un beau rosé pour accompagner un repas.

7. Rose de Silex – 2021 – Touraine Azay-le-Rideau

Ce vin se distingue par ses arômes de fruits rouges croquants et de fleurs printanières. En bouche, il est vif avec une belle minéralité et une acidité marquée, typique des sols de silex. Parfait pour l’apéritif.

8. Uma – 2022 – Rosé Rouge

Sa couleur rouge profonde, grenadine, laisse envisager du fruits ! Ce rosé ne trompe pas, car en bouche ce sont des arômes intenses de fraise, de cerise et de cassis, tout en rondeur et en générosité avec une bonne structure, la finale est légèrement épicée.

9. Uma – Les Bulles – 2022

Bien plus clair que sa petite soeur dépourvu de bulle, Les Bulles d’Uma présentent des arômes de petits fruits rouges et de fleurs blanches avec une effervescence fine et persistante. En bouche, il est léger et rafraîchissant, idéal pour les apéritifs.

10. Le Rosé Création 67 – Lanson

Ce rosé champenois dévoile des arômes complexes de fraise des bois, de pamplemousse rose et de brioche. En bouche, il est riche et crémeux avec une effervescence fine et une finale longue. Un champagne qui accompagnera début et fin de repas estivaux.

11. Rosé Veuve Clicquot

Ce champagne Rosé Veuve Clicquot est marqué par des arômes de fruits rouges mûrs, de violette et de pain grillé. En bouche, il est équilibré avec une texture veloutée et une finale élégante et persistante. Un champagne rosé de gastronomie.

12. Rosé Bloizel

Un champagne aux arômes de petits fruits rouges : fraise des bois, cerise. La bouche est fraîche et onctueuse, tout en étant ronde. Au fil de de la dégustation se mêlent des arômes de framboises et d’agrumes, pour finir sur des notes épicées et minérales. Un très beau champagne.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Fêter les 70 ans de Relais et Châteaux en Porsche Cayenne E-hybrid

Cette année nous fêtons les 70 ans de l’association Relais & Château, à l’Auberge des Templiers, lieu où tout a commencé, et pour nous y rendre nous avons testé le tout dernier Cayenne e-hybride de Porsche.

Le 16 avril 1954 très exactement, allait se dérouler un événement qui resterait à jamais
gravé… Ce jour, Marcel Tilloy, hôtelier-restaurateur dans la vallée du Rhône, vint proposer à Lucienne-Anne et Jacques Dépée, eux-mêmes propriétaires de L’Auberge des Templiers et détenteurs d’un macaron au Guide Michelin, de fonder une alliance de huit hôteliers présents sur l’itinéraire Paris-Nice. Dénommés alors Les Relais de Campagne, ces huit établissements allaient devenir la première génération des Relais et Châteaux.


C’est ainsi qu’est née l’association des Relais & Château, autour de l’idée du voyage afin de découvrir des demeures de charmes où séjourner, comme si nous étions à la maison et avec la possibilité de déjeuner et dîner à de belles tables étoilées, ou non, avec pour philosophie l’art du bien recevoir, de la convivialité.

Pour célébrer cet anniversaire, ce sont quatorze Chefs qui se sont déplacés, venus de maisons Relais et Châteaux de toute la France, dont Baumanière avec Glenn Viel, Les Maison Marcon avec Régis et Jacques Marcon, Le Relais Bernard Loiseau représenté par Patrick Bertron, La Côte Saint-Jacques et Jean-Michel Lorain, Paul Stradner pour La Villa René Lalique , Le Chef Jérôme Schilling pour Hôtel & Restaurant Lalique Château Lafaurie-Peyraguey,

Le Phébus & Spa avec Xavier Mathieu, La Chapelle Saint-Martin avec Gilles Dudognon, Maison Décoret avec Jacques Décoret, L’Auberge des Templiers et toutes leurs équipes, Château Saint-Jean et Olivier Valade, Le Château de Courcelles avec Lucas Vannier, Les Hautes Roches représenté par Didier Edon ainsi que L’Hôtel de la Plage par Stéphane Chauvin.

Tous ces chefs avaient pour contrainte commune de nous faire découvrir leurs talents à travers une simple et unique bouchée, accompagné d’un vin. Et quelle démonstration de talent ce fut. Tous ces chefs expriment avec les produits de leurs terroirs un talent exceptionnel, chacun valant le détour pour aller les découvrir dans leurs régions.

La route pour aller à la rencontre de ces maisons chaleureuses et ces chefs aux milles talents peut se faire de bien des façons, mais la plus pratique et la plus souple reste certainement la voiture. Pour nous rendre à cette journée anniversaire la team Blake a essayé le dernier Cayenne e-hybrid de Porsche.

Dans l’univers de l’automobile de luxe, Porsche a toujours su se démarquer avec des véhicules alliant performance, élégance et technologie. Le dernier Porsche Cayenne E-Hybride ne fait pas exception à cette règle. Véritable chef-d’œuvre d’ingénierie et de design, dans ce SUV hybride, confort, puissance et technologies embarquées se rencontrent pour offrir une expérience de conduite inégalée.

Une Puissance Électrisante

Dès le premier coup d’œil, le Porsche Cayenne E-Hybride impose sa présence, surtout avec cette finition de peinture « légende » : Bleu montego métalisée, atypique et séduisante. Sous son capot se cache une mécanique de pointe, combinant un moteur V6 turbo de 3,0 litres avec un moteur électrique, pour une puissance totale de 462 chevaux pour propulser les 2 370 Kg du SUV. Cette alliance entre le thermique et l’électrique permet une accélération fulgurante, passant de 0 à 100 km/h en seulement 5,0 secondes. La vitesse maximale, quant à elle, atteint 253 km/h, témoignant de l’esprit sportif indéniable de ce Cayenne E-Hybride.

La véritable révolution se trouve dans l’efficacité énergétique : le Cayenne E-Hybride offre une autonomie électrique pouvant atteindre 40 kilomètres, idéale pour les trajets urbains sans émissions. La batterie lithium-ion de 17,9 kWh se recharge en seulement 2,3 heures avec un chargeur de 7,2 kW, permettant une bonne flexibilité dans l’utilisation quotidienne.

Un Confort Sans Compromis

À bord du Cayenne E-Hybride, chaque détail a été pensé pour offrir un confort exceptionnel. Les sièges, recouverts de cuir fin et réglables dans de multiples positions, offrent un soutien parfait pour les longs trajets. Le système de chauffage et de ventilation à quatre zones assure que chaque passager peut profiter d’un environnement climatisé à son goût. Les sièges avant peuvent être équipés de fonctions de massage pour une relaxation maximale lors des longs trajets.

L’habitacle spacieux offre un comfort de route exceptionnel et grâce au toit panoramique l’habitacle est particulièrement lumineux, une invitation à la détente et au bien-être. Les passagers arrière ne sont pas en reste, bénéficiant de sièges chauffants et d’un espace généreux pour les jambes. Le système audio Burmester 3D High-End Surround Sound transforme chaque trajet en une expérience acoustique exceptionnelle, enveloppant les occupants dans un son particulièrement bien spacialisé.

La suspension pneumatique adaptative, de série sur ce modèle, absorbe les irrégularités de la route avec une aisance déconcertante, garantissant une conduite douce et sereine. Avec les pré-réglage vous pouvez jouer sur la dureté de celle-ci mais aussi sur la hauteur du chassis, ce qui permet de s’adapter à des conduites variés allant de sportive ou routière, et des routes diverses que ce soit autoroute ou hors route. Le Porsche Cayenne E-Hybride se comporte en toutes situations avec une maîtrise exemplaire, offrant une expérience de conduite fluide et plaisante.

La Technologie au Service de la Conduite

Le Porsche Cayenne E-Hybride embarque quasiement toutesl es dernières technologique de chez Porsche. Le tableau de bord est dominé par un écran tactile haute résolution de 12,3 pouces, intégré au système d’info-divertissement Porsche Communication Management (PCM). Ce système intuitif offre une connectivité sans faille avec les smartphones grâce à Apple CarPlay et Android Auto, ainsi qu’une navigation GPS avancée et des commandes vocales intelligentes.

Le fin du fin, le passager avant dispose d’un écran tactile dédié de 10,9 pouces, intégré dans le tableau de bord côté passager. Cet écran permet d’accéder à diverses fonctions multimédia, à la navigation et aux réglages du véhicule sans déranger le conducteur. Grâce à cette technologie, le passager avant peut gérer la musique, la climatisation et même regarder des vidéos en toute tranquillité, offrant une expérience de voyage encore plus enrichie.

Pour les passagers arrière, Porsche a également intégré un système de divertissement de pointe. Chaque passager peut profiter de son propre écran tactile de 10,1 pouces monté à l’arrière des sièges avant. Ces écrans permettent de diffuser du contenu multimédia via des ports HDMI, USB et des connexions sans fil, offrant une expérience personnalisée et immersive. Les passagers peuvent également contrôler certaines fonctions du véhicule, telles que la climatisation et les sièges chauffants, directement depuis leurs écrans.

La sécurité n’est pas en reste avec une panoplie de systèmes d’assistance à la conduite. Le régulateur de vitesse adaptatif utilise un radar pour maintenir une distance sécuritaire avec le véhicule précédent et peut ajuster la vitesse en fonction des conditions de circulation. L’assistance au maintien de voie utilise une caméra pour détecter les marquages au sol et peut corriger la trajectoire du véhicule pour éviter une sortie de voie involontaire.

Le Cayenne E-Hybrid propose en option les freins PSCB, qui utilisent un revêtement en carbure de tungstène sur les disques de frein. Ce revêtement augmente la résistance à l’usure, réduit la production de poussière de frein et améliore la performance de freinage.En option haut de gamme, le Cayenne E-Hybrid peut être équipé de freins en céramique composite (PCCB). Ces freins sont connus pour leur légèreté, leur résistance exceptionnelle à la chaleur et leur performance supérieure en termes de réponse et de durabilité, même dans des conditions de conduite exigeantes.

Le freinage d’urgence automatique est équipé de capteurs qui surveillent la route et peuvent appliquer les freins si un obstacle est détecté soudainement. Le système de vision nocturne, quant à lui, utilise une caméra thermique pour détecter les piétons et les animaux dans l’obscurité, ajoutant une couche de sécurité supplémentaire.

Le Cayenne E-Hybride propose également un affichage tête haute, projetant des informations cruciales directement sur le pare-brise pour que le conducteur puisse garder les yeux sur la route et ça on aime tout particulièrement, celui ci étant très lisible même avec un fort ensoleillement. Le système de caméra à 360 degrés offre une vue d’ensemble lors des manœuvres de stationnement, réduisant le risque de collisions et facilitant les manœuvres dans les espaces restreints.

Grâce à toutes ces aides la prise en main de ce gros SUV (4,85 m × 1,93 m × 1,70 m) se fait comme si vous l’aviez toujours conduit. Le garer devient même un jeu d’enfant.

Une Expérience Connectée et Personnalisée

La connectivité embarquée du Porsche Cayenne E-Hybride va bien au-delà des standards actuels. Le Porsche Connect offre une série de services en ligne et de fonctions intelligentes. Grâce à l’application Porsche Connect, vous pouvez contrôler à distance diverses fonctions de votre véhicule, comme la climatisation, l’état de charge de la batterie, et même localiser votre véhicule.

Les mises à jour logicielles over-the-air garantissent que le système d’info-divertissement et les fonctions de sécurité restent toujours à jour, ajoutant de nouvelles fonctionnalités et améliorations au fil du temps. Le système de navigation en temps réel peut également prévoir les conditions de circulation et proposer des itinéraires alternatifs pour éviter les embouteillages.

Porsche c’est une vision du luxe également, ainis il propose à chaque propriétaire de personnaliser son Cayenne E-Hybride selon ses goûts. Des options de peinture exclusives, des finitions intérieures en bois, carbone ou aluminium, et une gamme variée de jantes permettent de créer un véhicule véritablement unique. L’interface utilisateur peut également être personnalisée, offrant des réglages sur mesure pour les préférences de conduite, les affichages et les fonctions de confort.

Dans la team BLAKE on aime les belles voitures et on adore la belle horlogerie, du coup on n’a pas résisté à mettre en avant un beau chronographe, un peu sport, de chez Herbelin, une marque française, qui brille par sa qualité depuis 1947. Parfait allié de ce SUV dynamique et puissant, le modèle Newport Automatic Chronograph Édition Limitée de chez Herbelin, est une montre élégante et qui accompagne les amoureux de sensation forte, notamment avec son tachymètre, l’objet de mesure par excellence pour les amoureux de vitesse. Petit cours d’utilisation du tachymètre :

  • Lancer votre chronographe au passage d’un objet en mouvement, comme une voiture.
  • Arrêter le chronographe une fois que l’objet a parcouru une distance prédéterminée (par exemple un mile ou un kilomètre).
  • L’aiguille des secondes indiquera un chiffre sur l’échelle tachymétrique. Ce nombre représente la vitesse de l’objet en unités par heure (des kilomètres par heure par exemple).

Si vous lancez votre chronographe au passage d’une voiture et l’arrêtez lorsqu’elle a parcouru un kilomètre, et que cela a pris 30 secondes, l’aiguille des secondes indiquera 120 sur l’échelle tachymétrique. Cela veut dire que la voiture se déplaçait à 120 km/h. Cela peut paraître compliqué, mais c’est en réalité très simple.

Article écrit par Alexis Dumétier

Merci à l’association des Relais et Château, Porsche France, Herbelin, Nike, Sandro, Colmar, Persol

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Restaurant Accents – deux chefs pour une étoile

Accents est un restaurant discret à Paris dans le quartier de la Bourse. Sa devanture, noire, discrète, intrigue. Quand on pousse la porte, une nuée de grues en origami est comme une deuxième entrée qui nous invite à pénétrer dans l’univers gastronomique du couple Ayumi et Romain. Ayumi Sugiyama est Cheffe Pâtissière et propriétaire d’Accents, Romain Mahi, lui, est Chef de cuisine et également propriétaire d’Accents. Ce couple, à la ville comme en cuisine, propose un voyage culinaire très personnel. 

Dans cette salle qui depuis l’entrée s’ouvre en longueur et en largeur, on découvre des tables, grandes, en bois brut, bien espacées pour laisser aux convives la bulle nécessaire à ce que chacune des tablées profite de son moment, sans se déranger les uns les autres. Les tons qui habillent la pièce sont doux. La lumière est présente mais délicate. La décoration est épurée : des branches aux murs, quelques photos, seule la porte de la cuisine en céramique brille, comme une porte aux trésors. Le fond musical est discret et ce soir-là, il distillait une  pop japonaise des années 80 que je ne pouvais qu’adorer. Le spectacle sera donc bien sur la table et dans les assiettes. Chez Accents ce qui se dégage surtout et dès les premiers instants,  c’est un sentiment d’apaisement et de bien être, de douceur même. 

©FlorianDomergue

Le menu proposé, chez Accents, est sous forme d’une carte blanche donnée aux deux chefs. Ils nous invitent à nous laisser entraîner dans leur univers. Seule demande de début de repas : avons-nous des allergies. Puis la valse des plats commence. Chaque temps de ce menu est composé d’un ensemble d’assiettes , créées par le couple Ayumi et Romain. Une vaisselle comme des nuages de couleurs qui viennent porter les jeux de textures, les équilibres de saveurs et de températures jusqu’à nos mains et nos papilles curieuses. 

Tout de suite le visuel frappe par sa précision, son élégance, sans pour autant chercher la démonstration. Puis en bouche, c’est pointu : les saveurs sont marquées, étagées, riches. Chaque bouchée, chaque plat sont équilibrés entre saveurs sucrées, salées, acidulées, amères et umami,…il en va de même sur les jeux de textures : croquants, coulants, fondants, denses, légers. On sent que la cuisine s’amuse, sur les températures également. Ces tableaux sont parfois saupoudrés de touche Kawaii (mignonne en japonais) comme cette tête d’ourson boudin / banane, ou encore le beurre moulé en ours qui porte un cœur, fumé au bois de cerisier.

Difficile d’évoquer précisément la carte puisqu’elle change selon les arrivages quotidiens, je n’ai pas envie de créer des frustrations. Mais je peux tout de même vous parler de délicats mariages comme l’aubergine fumée et comté, l’asperge en émulsion et son craquelin croquant, salicorne, tapioca, cresson, pomme et noisette comme un risotto ingénieux et goûtu.

Allez, je ne résiste pas à vous parler de ce plat de pigeon et morilles à la cuisson si juste, sauce mole et émulsion de vin jaune. Une explosion de saveurs tranchées. Cette pérégrination culinaire nous amène avec douceur vers les desserts. Un pré-dessert mêlant ail, chocolat et olive, à une glace au yaourt, tout en subtilité et en fraîcheur. Ce soir-là, c’est le dessert phare de Ayumi, la bulle sucrée, qui selon l’envie de la Cheffe et la saison se voit emplie de saveurs variées. C’est une double coque sphérique qui renferme des jeux de saveurs et de textures, et que l’on se plaît à exploser, comme une bulle de savon pour aller y chercher, au plus profond, l’ensemble des goûts. Ce soir-là c’était poire, aneth, fruit de la passion et lait réduit, très très frais pour cette fin de repas et peu sucré, mais tout en saveurs fruitées.

Un repas homogène, d’une grande cohérence et en même temps surprenant, très équilibré sur tous les points, sans masquer les saveurs. On sait ce que l’on mange et c’est très bon.

La cohérence comme un marqueur fort de leur cuisine d’Accents, jusqu’au café. Il est choisi chez Coutume, un torréfacteur parisien, pour s’accorder avec le repas du moment. Ce café s’accompagne de mignardises japonaises, dont un sponge cake très fluffy et aérien.

La carte des vins est bien faite avec des bulles de couleurs pour parler des saveurs des vins. C’est original et malin. On comprend tout de suite ce que l’on peut attendre de telle ou telle bouteille. Mais Léa Salomon, la Cheffe sommelière d’Accent, vous accompagne avec délicatesse dans ce bouquet organoleptique. Allant d’un pétillant naturel à un Minervois, en passant par un saké, ou encore un fraise martini subtil et frais.

J’ai rarement vécu une expérience culinaire aussi complète, aussi riche et en même temps pleine de sobriété et d’élégance. Dans la cuisine de Ayumi et Romain rien n’est gratuit, rien n’est ostentatoire. Dès l’instant où l’on passe la porte d’Accents on entre chez eux et durant le temps du repas, ils nous emmènent dans leur univers gastronomique et on se laisse prendre par la main par ce duo si bienveillant. Un voyage culinaire à ne  pas louper, à vivre et revivre à chaque saison.

Interview de Ayumi Sugiyama propriétaire et Chef Pâtissière et Romain Mahi Chef de cuisine, du restaurant Accents. 

Comment en êtes-vous venus à la cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

Quand j’avais 5 ans, je savais que je voulais être pâtissière ou boulangère. 

J’aimais créer des choses avec mes mains. Arrivée au Lycée j’ai fait un stage dans une boulangerie au Japon, dans une authentique boulangerie japonaise, j’ai découvert alors l’aspect professionnel de ce métier. Ce que j’ai adoré c’est voir le sourire des gens qui viennent acheter des gâteaux, car souvent les gâteaux ce sont des choses qu’on achète pour les autres, pour des fêtes. Cette joie que cela procure, c’est cela qui m’a beaucoup plu. J’ai alors décidé d’étudier la pâtisserie.

Romain Mahi:

J’adorais manger, et chez moi on n’avait pas la culture de la grande cuisine, mais moi j’avais envie d’explorer cet univers. J’ai donc décidé d’aller vers des études culinaires.

Quel est votre parcours d’apprentissage ?

Ayumi Sugiyama :

J’ai fait l’école la plus connue de Tokyo : Tsuji. J’ai voulu ensuite travailler à Tokyo mais toutes mes demandes ont été refusées sur Tokyo, car j’étais une fille. C’est dingue ! Parfois le chef ne se déplaçait même pas pour me recevoir. C’était il y a 23 ans, aujourd’ hui cela  a changé. J’ai donc décidé d’aller dans ma ville natale, à la campagne, dans une petite pâtisserie. Tout y était traditionnel : le four, la balance avec les poids, et du coup j’ai appris les bases de la pâtisserie, à l’ancienne avec eux, durant deux ans.

Puis à mes 21 ans, j’ai décidé d’aller en France, à Paris. J’ai travaillé dans une pâtisserie du XXème arrondissement, Sucre et Cacao, et dans le Marais chez Pommier. Un jour, j’ai rencontré une japonaise qui était pâtissière chez Stella Maris, un étoilé, et qui m’y a fait rentrer. J’ai alors découvert que dans un restaurant avec le changement des menus, la capacité de création était beaucoup plus importante que dans une boutique, cela m’a beaucoup plu. Mon caractère est un peu “aléatoire” (rire), j’ai beaucoup d’imagination et j’ai besoin de l’exprimer.

Pour la suite, je suis allée à la Truffière durant 5 ans. Ensuite, je suis allée à Pau, puis je suis revenue  sur Paris à la Truffière pendant 7 ans. 

Romain Mahi :

J’ai décidé de faire Ferrandi, en 4 ans à l’époque. Puis j’ai travaillé un peu partout dans le monde: Pérou, Mexique, Japon, au Mandarin Oriental,… et à La Truffiere à la fin.

Quel est le lieu qui vous a le plus marqué ?

Ayumi Sugiyama :

La Truffière. Mon poste de pâtissière était en pleine cuisine, entouré des points chauds, des entrées, des sauces. Je voyais les cuisiniers travailler les épices, les légumes, tous ces produits qu’il n’y a pas au Japon. J’ai beaucoup appris. C’était très stimulant pour mon propre travail. C’est là bas que j’ai rencontré Romain (rire).

Romain Mahi :

Le restaurant Maison Blanche fut une très belle école d’apprentissage. Le banqueting, les cocktails, …, il y avait beaucoup à apprendre. J’ai appris de tous les chefs que j’ai croisés, je garde de bons contacts avec tous. Ils m’ont tous appris, mais je tiens à avoir MA cuisine. J’ai toujours eu peur qu’on me dise que j’étais le petit de Gagnaire, de Marx,… je tiens à mon identité.

Comment est né Accents ?

Ayumi Sugiyama :

Un jour, un couple japonais est venu déjeuner à la Truffière. Ils ont adoré les desserts. Le chef de salle leur a dit que la pâtissière était japonaise, ils ont donc voulu me rencontrer. Et de là ils m’ont proposé de me soutenir dans l’ouverture d’un lieu à moi. Ils m’ont proposé de faire une pâtisserie, mais pour moi il fallait faire un restaurant (rire). J’ai proposé à Romain de me suivre dans l’aventure et on a créé Accents.

En 2016 nous créons, avec Romain, Accents, et en 2018 nous avons eu une étoile. C’est fou.

Nous avons commencé avec un menu, mais il y avait beaucoup de gaspillage et je n’aimais pas ça. Pour moi il faut tout utiliser. On a réfléchi avec Romain, et c’est comme ça que l’on a décidé de proposer le menu carte blanche. De plus, cela permet de créer de la surprise. Pour moi le restaurant c’est ça, de la découverte. Si c’est pour manger la même chose qu’à la maison, cela ne sert à rien. 

Romain Mahi :

C’est Ayumi qui a créé le restaurant, la décoration c’est elle. Ce qui m’intéressait dans la création de ce restaurant c’était le côté éphémère, être sur l’instant, la page blanche côté cuisine. Ayumi a donné libre cours à ma créativité, elle voulait que les clients soient contents. C’était la seule directive.

Accent c’est vous et Romain de A à Z, vous créez tout ici ?

Ayumi Sugiyama :

La décoration ici c’est moi, les assiettes ont les crées ensemble avec Romain à la maison.

On utilise tout, même les coquilles de crustacés on les réutilise pour l’émaillage des céramiques. Le pain c’est nous qui le faisons aussi. En ce moment j’utilise les queues de fraises pour faire du levain, quand ce sera les poires j’utiliserai la peau des poires. On ne gâche rien (rire).

Romain Mahi :

C’est Ayumi ce restaurant, je m’occupe essentiellement de la cuisine, même si j’aime aussi créer de la céramique pour notre service.

Cette carte blanche, comment la pensez-vous ?

Ayumi Sugiyama :

On aime beaucoup Barcelone, les tapas, l’influence japonaise aussi est là avec l’accumulation de petits plats, de petites portions. Notre menu est donc une succession de petits plats à découvrir, pour explorer un maximum de saveurs. Les saveurs pour moi c’est fondamental.

Le salé c’est Romain, le sucré c’est moi. On se parle pas tant que ça, je sais ce qu’il y a dans sa tête (rire). 

Je n’aime pas le “trop de sucre”, c’est très important pour moi les saveurs, je veux que les gens aillent jusqu’au bout du repas. Les gens doivent savoir ce qu’ils mangent, d’où le choix du nom du restaurant : Accent. Quand les gens parlent, on sait d’où ils viennent avec l’accent. Pour moi c’est pareil avec les saveurs, je veux que le client sache ce qu’il mange. On a à coeur de faire des jeux de textures, d’équilibre de saveurs et de températures. 

Romain Mahi :

Au début, on mettait 1h, 1h30 à réfléchir au menu. C’est assez naturel maintenant.  Aujourd’hui c’est très “sur l’instant”, parfois cela change en plein service. C’est pour cela que sur le menu il n’y a noté que quelques éléments du plat, mais on laisse de la marge à la créativité, à l’envie du moment et aux arrivages des produits du jour. On suit ce que la saison et les producteurs nous apportent quotidiennement.

Aujourd’hui, c’est beaucoup à l’intuition, ce qui est évidemment lié à notre expérience.

Qu’est ce que vous aimez le plus travailler en cuisine ?

Ayumi Sugiyama :

C’est plus une technique : l’espuma (mousse, écume), on peut s’amuser beaucoup avec ça et différentes techniques….sous vide…congélation…J’adore ça (rire).

Romain Mahi :

J’aime beaucoup le gibier, mais c’est très saisonnier. Mais je fonctionne par période. Parfois, j’ai très envie de légumes, ou alors de salinité, de poissons…Cela peut être sur 2-3 jours ou quelques semaines…ce sont des périodes, liées aussi aux saisons, on aime changer, il n’y a pas de produit fétiche. J’utilise peu/pas de beurre. Je veux des choses légères. Pas que je n’aime pas le beurre, cela se fait ainsi. 

Quel est l’avenir pour Accent ?

Ayumi Sugiyama :

Vas y Romain, je te laisse dire. 

Romain Mahi :

J’ai l’envie de toujours monter en qualité, en technique, dans les goûts, les saveurs. Pas mettre quelque chose d’ostentatoire sur table, servir des plats forts, sans que le client ne sente tout le travail fait en cuisine. J’aime l’idée d’être étoilé, cela remplit le restaurant, le Michelin c’est un référence dans le monde. Je ne veux pas stagner, monter en qualité chaque année, je ne dis pas non pour la 2ème étoile, mais je sais qu’on a encore du travail pour ça, il n’y a pas de date limite pour ça.

Ayumi Sugiyama :

Il faut aimer ce qu’on fait, ce métier est dur. Il faut garder la passion pour continuer.

Romain Mahi :

Ici, il y a de la musique en cuisine, l’ambiance est bonne. On cultive cette atmosphère, cette bienveillance.

Merci à Reiko, Ayumi, Romain, Léa et toute l’équipe d’Accents.

Article écrit par Alexis Dumétier

– L’école d’Ayumi : Tsuji – https://www.tsuji.ac.jp/en/

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Les terrasses du Grand Véfour pour l’été

La terrasse du Grand Véfour est enfin ouverte pour profiter des rayons de soleil ! L’été s’est fait attendre, mais ça y est, il est là, et on est tous à la recherche de spot pour se prélasser, profiter d’un verre en terrasse ou encore mieux d’un déjeuner d’exception sous un grand ciel bleu. Le Grand Véfour, restaurant mythique du Palais-Royal, possède deux terrasses, l’une couverte et l’autre sur le jardin du Palais Royal. Un lieu idéal pour vivre un Paris historique et enchanteur. Depuis 2011 Guy Martin est aux commandes du Grand Véfour, en plus d’en être le propriétaire. Il est un ambassadeur de la cuisine française dans le monde.

 

Une table qui fait le funambule entre tradition et inventivité

La carte du Grand Véfour est un porte drapeau des saisons et de la gastronomie française : œuf mollet, foie gras, terrine, bouillon, épaules d’agneau de Lozère, cuisse de poulet, filet de canette, fraisier, éclair à la vanille, profiterole…Mais aussi inventive et nourrit d’influences asiatiques notamment : thon mi-cuit mariné au gingembre, Daurade royale et sa vinaigrette au miso,…Le chef Guy Martin joue entre tradition et modernité. Vous avez le choix, avec la carte, des menus qui changent tous les jours, et en plus vous avez les grands classiques du Chef à disposition.

 

Notre dégustation

Nous avons dégusté selon l’humeur du chef un œuf mollet sur une purée de fenouil, avec un twist intéressant et surprenant mangue et coco. Cela apporte une touche sucré salé et une pointe acidulée qui se marie bien avec l’œuf et sa texture mollet. Ont suivi deux entrées iconiques du chef Guy Martin  : l’oursin oeuf de caille, caviar et arlette à l’algue, un terre mer délicat et réussi, ainsi que les ravioles de foie gras de canard, crème foisonnée truffée, une réussite, qui tient le gras le foie gras dans sa consistance, la truffe souligne avec élégance ce plat. Ces entrées ont été astucieusement accompagnés par la sommelière par un blanc Côte de Toul de Lelièvre, Auxerrois, vin fin et léger sur la pomme, la mirabelle, avec une pointe agrumes acidulés, très juste pour porter ces entrées entre terre et mer.

 

Nous avons poursuivi dans ce cadre historique notre repas avec un plat noble et parfaitement de saison : homard bleu breton sur son lit d’asperge. La cuisson du homard est superbe et en révèle toutes les saveurs et la texture gourmande, une réduction citronnée donne beaucoup de peps, mais pas trop et soutient ainsi l’amertume douce des asperges vertes. La sommelière propose Domaine Lacoste, Grand vin blanc, de 2021, brioché, miélé et avec une belle tension, une belle minéralité, il accompagne parfaitement le homard.

Puis nous avons conclu par une farandole de dessert, du très gourmand Profiterol qui m’a réconcilié avec ce classique en passant par les blancs en neige sur fruits rouges, fraîche et désaltérante sur une fin de repas. Sans oublier une fraîche et inventive Piña Colada, tartare d’ananas, rhum citron et piment d’espelette, que l’on a particulièrement aimé. Et pour accompagner ces desserts un muscat beaumes de venises du domaine des bernardins, 2021. Sa robe rose pâle surprenant, mais le nez est tout de suite flatteur et gourmande fruits mûres : abricot et poire, en bouche très belle fraîcheur avec des notes de raisins de Corinthe.

Un grand restaurant ne peut pas avoir de mauvais desserts. Guy Martin veille à cela tout en proposant jusqu’à la fin du repas un jeu de funambule entre tradition et innovations réussies.

Pour finir le repas en terrasse, le restaurant possède une cave à cigare, petit plus d’élégance pour les connaisseurs.

Le Grand Véfour : L’histoire d’une icône culinaire au cœur de Paris

Situé dans le Palais-Royal, au cœur de Paris, Le Grand Véfour est l’un des restaurants les plus emblématiques et historiques de la capitale française. Depuis plus de deux siècles, cet établissement prestigieux a accueilli des clients du monde entier, offrant une expérience gastronomique inoubliable associée à un décor magnifique et à une riche histoire.

L’histoire du Grand Véfour remonte à l’année 1784, lorsque le restaurant a ouvert ses portes pour la première fois sous le nom de « Café de Chartres« . À l’époque, le lieu était un rendez-vous prisé des intellectuels et des artistes de renom, tels que Voltaire et Rousseau. Cependant, ce n’est qu’en 1820, lorsque le restaurateur Jean Véfour prit la direction de l’établissement, qu’il acquit sa réputation légendaire.

Jean Véfour transforma le Café de Chartres en un lieu de rencontre pour les élites parisiennes. Grâce à son talent culinaire exceptionnel et à son sens de l’hospitalité, il attira rapidement une clientèle prestigieuse, comprenant des personnalités telles que Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais. Le restaurant devint rapidement l’un des endroits les plus en vogue de la ville, fréquenté par la haute société et les célébrités de l’époque.

Au fil des ans, le Grand Véfour a continué à prospérer, avec différents propriétaires qui ont préservé son héritage culinaire et son charme intemporel. En 1828, le fils de Jean Véfour, Antoine Véfour, prit les rênes de l’établissement et apporta de nouvelles innovations à sa cuisine. Il introduisit des plats classiques français tels que le consommé de volaille, la sole meunière et la crème brûlée, qui devinrent rapidement des signatures du restaurant.

Le restaurant a également connu des moments de gloire pendant la Belle Époque au tournant du XXe siècle. Des personnalités telles que Sarah Bernhardt, Victor Hugo et Colette y ont régulièrement dîné, contribuant ainsi à sa renommée internationale. Le Grand Véfour est également apparu dans plusieurs œuvres littéraires, notamment dans les romans de Balzac et d’Émile Zola, ce qui lui a conféré une aura de légende.

Au fil des décennies, le Grand Véfour a su maintenir sa réputation de restaurant d’exception. En 1947, Raymond Oliver, un chef renommé, prit les rênes de l’établissement et ajouta sa propre touche à la cuisine. Il décrocha trois étoiles au Guide Michelin, une distinction prestigieuse qui ne cessa de renforcer la renommée du restaurant.

De nos jours, le Grand Véfour continue d’émerveiller les gourmets du monde entier avec sa cuisine raffinée et son atmosphère intime. Le restaurant a conservé son décor d’origine, avec ses boiseries, ses miroirs dorés et ses banquettes de velours rouge.

Un chef c’est aussi une belle équipe en salle, ici c’est le cas, Henry Delaunay mène avec attention et bienveillance les festivités, surtout avec discrétion et élégance.

Article réalisé par Alexis Dumétier

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Pâques 2023 : les gourmands sont servis

Pâques est de retour et c’est le temps des festivités chocolatées avec cloches, œufs, lapins et autres animaux sucrés. Préparez vos chasses aux œufs car cela rend plus marrant ce weekend pascal. Venu des racines judéo-chrétiennes, la fête de Pâques est pour beaucoup d’entre nous l’occasion de repas familiaux et de gourmandises. Voici quelques-unes de nos idées pour vous, à manger, à boire et toujours à partager.

 

Nicolas Guercio, Chef Pâtissier Exécutif du Lutetia Paris, a imaginé un Œuf Trésor tout en délicatesse, associant avec gourmandise les codes de l’enfance et du jeu. Un œuf prenant la forme d’un puzzle dévoile en son cœur un navire cuivré, à découvrir comme un trésor chocolaté et gourmand. Emblème du Lutetia depuis l’ouverture de l’établissement en 1910, le bateau est ici représenté en version cuivrée et montée sur un socle composé de chocolats blanc marbré et noir.

 

 

Les créations de Yann Couvreur cette année sont déclinées sous deux formes, l’emblème du Chef pâtissier, le renard revient cette année encore plus chocolaté ! Entre l’oeuf praliné et la bonbonnière garnie, on craque pour les deux.

Un oeuf signature praliné en chocolat noir ou au lait non orné de motifs de renard – 320 g

Une bonbonnière incarnant un renard lové en chocolat noir ou au lait et garnie d’un assortiment de fritures et de bonbons en chocolat –  375 g

Pour la collection de Pâques 2023, Étienne Leroy, Chef pâtissier de la création sucrée de la Maison, se laisse inspirer par le thème de la magie en reproduisant le plus célèbre tour du magicien, le chapeau magique !

La Magie de Pâques (1,5 kg) : Disponible à partir du 15 mars 2023 dans les boutiques et sur le site internet

De Neuville met à l’honneur sa créativité et son savoir-faire artisanal en développant une pièce d’exception pour Pâques 2023.
L’incrustation de pistaches, cranberries, raisins et amandes caramélisées au chocolat au lait 37% de cacao apportent croquant et douceur dès la première bouchée. Avec ses 25cm de hauteur et 700g de chocolat au lait, L’Œuf Merveilleux promet un effet WAHOU à tous les chocovores.

Une bonne recette :

Comme chaque année le chocolat sera mis à l’honneur. À cette occasion, Confiture Parisienne propose son incroyable recette de cookies avec sa nouvelle création Pâques Man, réalisée en collaboration avec le chef pâtissier Aurélien Cohen. Gourmande et savoureuse, cette nouvelle pâte à tartiner au délicieux chocolat Dulcey et au beurre de cacahuète est parfaite à l’intérieur d’un cookie, pour encore plus de plaisir.  Impossible d’y résister !

INGREDIENTS :

  • 85g de beurre doux
  • 85g de sucre cassonade
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 150g de farine
  • 100 g de chocolat
  • 1 c a c de levure
  • 1 oeuf

1 pot de beurre de cacahuète – Pâques Man

 

PREPARATION : 

  • Faire ramollir le beurre à température ambiante.
  • Mélanger dans un grand bol avec le sucre et 60g de beurre de cacahuète et malaxer pour obtenir une pâte moelleuse.
  • Ajouter l’oeuf au mélange puis le sucre vanillé.
  • Verser progressivement la farine, la levure, une pincée de sel et les morceaux de chocolat concassés grossièrement.
  • Préparer une plaque de four en la beurrant puis ajouter des « noix » de pâte à cookie en les espaçant suffisamment les unes des autres.
  • Faire cuire 10 min à 180°C, th 6.

Sortir les cookies et déguster !

Un brunch gourmand :

Pour mettre à l’honneur les fêtes de Pâques, les restaurants parisiens Ladurée proposeront un brunch gourmand spécialement imaginé pour cette occasion, pour partager un délicieux moment dans le cocon enchanteur des établissements aux décors oniriques et inimitables.

A déguster :

  • Assortiment de mini viennoiseries et baguettine bio servie avec beurre, miel et confiture
  • OEufs mollets Bénédicte : nature, saumon épinards ou bacon épinards
  •  Pâtisserie ou pain perdu au choix
  • 2 Eugénie au choix
  •  Salade de fruits de saison
  • Boisson chaude et jus de fruits pressé
  • Un sachet de fritures Ladurée offert

 

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Vins d’été : notre sélection 2022

L’été nous offre de multiples instants de partage autour de bons repas. Nous avons plus de temps pour rester à table avec nos amis et en famille. La saison est propice aux rosés frais, mais évidemment les rouges et blancs ont leurs places sur nos tables. Voici une sélection de quelques vins d’été à partager avec bonheur.
 

Les rouges :

Château de Crouseilles, Madiran, 2018 : Vin du Sud Ouest, plein de soleil et donc puissant. Sur le fruits rouges : cassis, myrtille, les épices : poivres, et un boisé vanillé. Un bon compagnon pour vos grillades estivales.
Domaine Grosbois, Chinon, Gabare, 2020 : Vin de Loire, fruité, au nez myrtille et violette et la bouche fruits noires, réglisse et poivre. Tout cela en puissance. A servir sur des viandes et poissons rôtis.
Domaine Julien Gérard et fils, Aloxe Corton, Les Valozières, 2012 : Un grand vin de Bourgogne, la typicité est là : note de framboise, de petit fruit rouge et noir et surtout ce côté sous bois, humus, c’est fin et délicat. magnifique sur des viandes et champignons.
Château Veyran, Saint-Chinian, Tradition, 2016 : Domaine situé dans l’arrière pays de Béziers, entre Montpellier et Narbonne, sur des terres riche en calcaire et en schiste. Un vin puissant et tanique, au nez cuir et tabac, et fruits noirs : mûrs, cerise noires, en bouche la Syrah ramène un aspect épice, poivre noir. Parfait pour un plat en sauce ou épicé.
Gérard Bertrand, Côte des Roses, 2020 : Un vin du Pays d’Oc, un vin léger et souple, au nez fruits rouges frais : framboise et cerise, puis en bouche on retrouve ce fruit avec de l’amplitude. Il est à mettre avec des plats mijotés et épicés.

Les blancs :

Domaine Fontaine-Gagnard, Chassagne-Montrachet, 2018 : Mon grand coup de cœur parmi les vins d’été, un vin d’exception, très frais et florale, au nez le jasmin, le lilas, la pêche blanche, le zist de citron, en bouche c’est beurré et on retrouve le fruité et le florale du nez. Un vin riche et complexe, d’une grande finesse et parfaitement équilibré entre minéralité, fruité/rondeur et tension. Extraordinaire. Excellent pour accompagner des fruits de mer, du caviar, une pâte feuilletée fine…

 

Abbots & Delaunay, Métayage, Chardonnay, 2019 : Vin bio du Pays d’Oc, un chardonnay frais tendu et minérale. Au nez des notes citronnées, et de noisettes grillés, en bouche, belle tension et une pointe d’ananas. Bien à l’apéro avec des tellines ou sur les grillades de poissons.
Château de Berne, La Grande cuvée, 2018 : Un vin de Côte de Provence, au nez une belle complexité aromatique : des notes briochée, toastées et de fruits exotiques : mangue et ananas, en bouche, c’est ample, on retrouve des notes de noisettes grillées, de réglisse et d’ananas. La finale est longue et fraîche sur des pointes miellée.
Jean Esprit, Crozes Hermitage, Perles Ivoire, 2021 : Un vin de la région Rhône Nord, plein de fraîcheur et de finesse. Au nez, on a des fleurs blanches : jasmin, acacia, poire william, des notes briochées, en bouche on retrouve tout cela avec une touche de miel. Un beau mariage à faire avec des Saint-Jacques juste snackées à la plancha.
Gerard Bertrand, Naturae, Chardonnay, 2021 : Un chardonnay du Languedoc,  pas de souffre, pas d’additif, juste l’expression du terroir. Un nez citron, fleur blanche et pêche blanche, un boisé délicat, en bouche l’équilibre fruit, sucrosité et tension et bien fait. Un vin vif et sec pour compléter cette sélection de vins d’été.

Des bulles pour finir :

 

Wolfberger, Épopée 1902, Jéroboam  : Un crémant d’Alsace en grand format pour célébrer les 120 ans de la maison et compléter harmonieusement notre sélection de vins d’été. Le nez sur les fruits blancs : marmelade de coing et de noisettes grillées. En bouche on retrouve les arômes du nez et des pointes toastées et subtilement vanillées avec un final salin. Très chouette sur un plateau de fruit de mer.

 

Sélection réalisée par Alexis Dumétier

Illustration de couverture Agnes Solanges, @agnes_solange_art

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L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville

L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville : Légende & Renaissance

Entièrement rénové, le légendaire hôtel à rouvert ses portes. Suivez nous pour une visite privée. 

Au début du XXe siècle, Deauville somnole dans l’ombre de sa voisine Trouville. Son réveil, Deauville le doit à Eugène Cornuché, propriétaire de la célébrissime brasserie parisienne Chez Maxim’s et directeur du casino de Trouville. Pour lui, il faut doter la plage fleurie de toutes les distractions et du confort auxquels aspirent les plus fortunés. Un casino d’abord puis un palace, Le Normandy, et un autre, l’année suivante, Le Royal.
Son ami et associé, François André, fondateur du groupe Barrière, contribuera lui aussi grandement à l’essor de la station. Après avoir participé à la création de La Baule et d’en avoir fait un « passage obligé », François André succèdera en 1927 à Eugène Cornuché à la tête de la Société des Hôtels et Casino de Deauville (SHCD). Deux ans plus tard, il construira L’Hôtel du Golf…

Photo Fabrice Rambert

Pour décrire son œuvre, l’architecte Théo Petit disait : « Le Normandy ? C’est une ambiance de cottage anglo-normand avec des pignons normands et des draps en lin, des pommiers et des vaches normandes en son jardin ». Lors de son inauguration en 1912, les chroniqueurs le présentent comme le « plus bel hôtel du monde ». Dès lors, le Tout-Paris débarque à Deauville en villégiature. Au Normandy, Coco Chanel ouvre sa boutique de chapeaux à l’enseigne « Gabrielle Chanel ». Et l’élite du monde des arts, des lettres, de la politique, de la presse et du sport se bouscule dans son hall.
Après la guerre, de station à la mode, Deauville s’impose comme la station où il faut être ; Le Normandy, le lieu où il faut séjourner. Churchill choisit la plage fleurie pour passer ses vacances tout comme le roi Alphonse XIII d’Espagne. Le prince de Galles fête ses 30 ans au Normandy. André Citroën et Françoise Sagan feront les beaux jours du casino… Une icône est née, la légende commence.

Photo Fabrice Rambert

LE TEMPS DE LA SUBLIMATION

En novembre 2015, Le Normandy ferme pour rénovation, pour la première fois depuis son inauguration en 1912. Une brève parenthèse, le temps d’un hiver, pour choyer son atmosphère. Durant six mois, l’établissement mythique du groupe Barrière se retire derrière les échafaudages pour une remise en beauté complète.
L’hôtel est entièrement vidé puis les différents corps de métiers entrent dans la danse. Et, tandis que les habitués prennent, le temps d’une saison, de nouvelles habitudes au Royal, tout proche, les artisans s’affairent, mesurent, annotent, rénovent. Leur mission : restituer au joyau normand sa splendeur célébrée dans le monde entier tout en gardant son âme intacte. Entre les pans de toile de Jouy arrachés, deux artistes imaginent la nouvelle ère du Normandy. Dans cet immense chantier chargé d’histoire, de belles surprises se dévoilent. Ainsi, cette mystérieuse fresque murale dissimulée sous la toile de Jouy du couloir du 3e étage, sur les murs entre lesquels Claude Lelouch dirigea Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, couple mythique d’Un Homme et Une Femme. Portrait d’homme dessiné à la sanguine, la peinture daterait de la construction de l’hôtel mais n’est pas signée.
Quel artiste l’a réalisée ? A ce jour, le mystère reste entier. Mais le portrait fait aujourd’hui partie intégrante de la nouvelle décoration.

Photo Fabrice Rambert

UNE ÂME INALTÉRÉE, UN ESPRIT INTACT

Pour impulser un nouveau souffle à L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville , deux architectes décorateurs de renom : Alexandre Danan et Nathalie Ryan. Un homme et une femme pour repenser Le Normandy avec élégance et raffinement.
Chargée de la décoration des Chambres et Suites, Nathalie Ryan avait à cœur de conserver ce qui fait l’histoire et la mémoire des murs qui ont vu passer des générations et des générations de clients. Avec talent, elle a su ressusciter l’atmosphère de ce bâtiment mythique tout en imaginant un décor d’aujourd’hui. Ainsi revisitée, la nouvelle décoration transcende les codes de l’élégance anglo-normande.
Emblématique du lieu, la toile de Jouy est embellie et rafraîchie. Elle se décline avec poésie, dans des coloris harmonieux selon les Chambres : vert, beige, orange, bleu et rouge. Un classicisme pimenté de quelques touches contemporaines, avec des tissages légers, unis ou structurés qui ornent délicatement le mobilier créé spécialement par Nathalie Ryan. La moquette arbore des motifs en forme de chevrons pour rappeler les parquets d’origine.
Les fameuses Suite Présidentielle et Suite Un homme et une femme, où fut tourné le chef-d’œuvre de Lelouch, n’ont pas échappé au relooking. Les salles de bain sont rajeunies pour des instants de détente magiques avec pierres blanches, mosaïques argentées et meubles vasques en acajou.

Photo Fabrice Rambert

Alexandre Danan a, lui, restitué à La Belle Epoque, le restaurant au cœur du Normandy son faste d’autrefois tout en parsemant le lieu de touches actuelles. Son ambition ? Réécrire le lien entre l’hôte et l’hôtelier de façon soignée, honnête et respectueuse, en alliant design, sens des volumes et jeux de couleurs et matériaux. Pour réinventer La Belle Epoque, le designer a misé sur la subtilité et la simplicité. Le résultat : un design épuré, un luxe plus discret, une architecture magnifiée, des déplacements simplifiés et des espaces plus intimes qui ne troublent pas pour autant la convivialité du lieu. Atout majeur du restaurant, la magnifique verrière a été davantage mise en valeur.
L’intérieur et l’extérieur ne semblent plus faire qu’un, la lumière est reine. Des meubles et fauteuils, en bois élégant de l’époque, participent au confort et à la clarté de l’espace. Au sol, une immense mosaïque créée sur mesure reprend les codes et couleurs du nouveau Barrière sur fond de Naïade Belle Époque.

Le Normandy propose une fabuleuse expérience à vivre pour une clientèle désireuse de découvrir ou retrouver les 271 Chambres et Suites au caractère normand et à l’atmosphère cosy. Un séjour à savourer seul, en famille ou entre amis, en profitant toujours de l’excellence du service Barrière. Les habitués retrouveront leur « Normandy », les autres comprendront pourquoi il est mythique. Soyez les bienvenus…

Photo Fabrice rambert

LE BAR DU NORMANDY – LE COIN COSY
Marcher sur les pas de Coco Chanel ou Winston Churchill, habitués des lieux. S’installer dans la galerie, face aux portraits d’hôtes prestigieux.
Préférer les chaises hautes du superbe bar en acajou. Et apprécier l’instant unique.
Un feu de cheminée qui crépite l’hiver. Un piano à queue dans un coin. Des vitraux lumineux. Des tableaux équestres aux murs. Une harmonie de vert olive et d’acajou. Cosy, Le Bar du Normandy offre le décor idéal pour savourer, avec modération, un malt des plus prestigieux, un cidre normand ou un cocktail sans alcool revigorant.
Le lieu multiplie les espaces pour garantir intimité et convivialité. Une superbe carte de whiskies prestigieux côtoie un choix étonnant de cocktails originaux, créations à base de calvados et spritz réinventés. À consommer avec modération. Entre vieux rhums, cocktails detox, thés précieux et cafés rares, les “Afternoon gourmands” deviennent des goûters raffinés avec pâtisseries maison.
L’incontournable: le Spritz Colette, où du cidre de la Cuvée Colette remplace le prosecco.

Totalement rénové, L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville offre désormais un espace de quiétude entièrement dédié au bien-être. Aerial Wellbeing for the Future™ a mis son expertise au service du Spa Diane Barrière avec un programme intégratif original, sur-mesure et innovant. Une parenthèse d’exception très privée, une merveilleuse bulle de bien-être où, dans un cadre luxueux, sont proposés les soins les plus novateurs, ultime alliance entre savoir-faire expert, équipements dernière génération et diagnostic de haute précision. Relaxation, énergie, détox, chacun y trouvera son compte.

LA BELLE EPOQUE – LES SAVEURS À L’HONNEUR
Se régaler de poissons frais cuisinés à la perfection. Apprécier le goût incomparable des produits du cru. Hésiter entre un Baba flambé au Calvados et mille-feuilles au caramel beurre salé. Contempler d’un regard un décor élégant, baigné de lumière…
Assurément, La Belle Epoque n’usurpe pas sa réputation de « meilleure table de Deauville ». Le restaurant sous la direction du Chef Christophe Bezannier propose une cuisine imaginative alliant des produits simples à des saveurs merveilleuses, le tout concocté avec des produits locaux de saison. Les plats à partager sont à l’honneur pour découvrir des saveurs insolites. Et savourer l’un de ses desserts gourmands revient à croquer dans une madeleine. Délicieuse régression.
Comme chaque Tables Barrière, La Belle Epoque met à l’honneur modernité, élégance et partage. Brunch dominical, repas festif, dîner romantique, le lieu se prête à toutes les occasions, petites ou grandes : grande salle festive, véranda plus cosy, terrasse chauffée…
L’incontournable: La Côte de veau cuite au poêlon, jus perlé à partager.

Alors n’hésitez plus. Venez rejoindre la légende du Normandy, pour une soirée, un week-end ou quelques jours de détente.

L’HÔTEL BARRIÈRE LE NORMANDY 38, Rue Jean Mermoz, Deauville – 02 31 98 66 22 – 09 70 82 13 14

 

 

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GastronomieLifestyleMagazine

Restaurants à Paris : notre sélection du Printemps

 

Une sélection de restaurants, pour ce printemps qui s’éveille enfin. Le soleil pointe délicatement ses rayons et les soirées se réchauffent doucement,. Nous avons eu envie de vous proposer quelques lieux pour réveiller vos papilles et retrouver vos amis. De la bistronomie, des belles viandes, du bbq américain, revu par des frenchis. Quatre restaurants un peu partout dans Paris, où le maître mot reste la qualité et le plaisir des convives.
Le Petit George :
Ce restaurant à la décoration chic et sobre à la fois, offre une salle à dimension humaine avec de larges tables pour y déjeuner ou y dîner, confortablement. L’équipe est aux petits soins, et le service soigné. Un lieu bistronomique, situé dans le triangle d’or. La carte reste accessible, en prix, sans faire l’impasse sur la qualité des produits. Une carte restreinte, mais suffisamment fournie pour vous rendre indécis. C’est simplement, bon ! Vous devez absolument goûter le tarama maison en amuse bouche : frais et croquant à la fois, il ouvre parfaitement le repas. La carte des vins propose des vignobles traditionnels mais aussi des vins en biodynamie, comme le champagne de chez Daniel Leclerc et Fils, un vignoble en biodynamie qui fait de belles bulles.
Je vous recommande chaudement le fondant chocolat pour finir. Très fondant ! très chocolat….une joie.
Pensez à réserver, c’est un endroit un peu confidentiel.

MELT – Cambrone :
MELT existe depuis quelques années maintenant dans Paris avec deux adresses : à Oberkampf et l’autre aux Batignolles. Voici donc le nouveau lieu pensé par l’équipe de MELT dans le 15ème arrondissement de Paris. MELT, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un restaurant où la fumaison est reine. Les créateurs de MELT sont allés chercher les secrets des techniques de cuisson par fumaison, directement aux Etats-unis, au Texas auprès des meilleurs. Et franchement ils ont ramené le savoir faire et l’ont magnifié. Il faut absolument goûter les classiques des viandes fumées chez MELT, leur Brisket (poitrine de boeuf angus, fumée pendant 15 heures) qui vous fera découvrir ce que fondant veut dire, ou encore le classico : Pulled Pork (effiloché d’épaule de cochon ibérique fumée au feu de bois de chêne), on a eu un gros coup de cœur pour le Jamaican Jerk Chicken (un demi poulet mariné 48h, fumé et grillé, sauce ananas piment, coriandre et cébette). Le plus de ce lieu qui reste bien français c’est la carte des vins et bières : une superbe sélection de vins natures et de bières craft, on y boit du très bon !!! En plus l’équipe est d’enfer, le lieu hyper convivial, et festif.
Allez-y !
MELT – CAMBRONNE – 103 Rue Cambronne, 75015 Paris – Tel : 01 42 59 71 47
https://www.meltparis.com/

La Mère Lachaise

Guy Martin, Chef du restaurant le Grand Véfour, ouvre une nouvelle adresse bistrotière dans Paris et dans un lieu où il manque de bonnes tables simples, mais efficaces. Ce bistro-guinguette version « méditerranéenne » est situé au cœur de Ménilmontant. La décoration intérieur est signée Jérome Faillant-Dumas, très arty, aux couleurs acidulées, par touche, sur ce grand espace blanc,  qui font pensé à Cocteau, et ses accroches lumineuses florales, organiques, qui éclaire avec douceur cette espace où l’on se sent bienEn cuisine c’est le chef Romain Dassier et sa brigade qui, sous la houlette de Guy Martin, propose une carte qui évolue au rythme des saisons. Kevin, au bar, prépare les cocktails signatures, avec beaucoup de finesse, et la grande terrasse extérieur sera un lieu à ne pas louper pour les beaux jours. Pour revenir aux plats, c’est de la haute bistronomie, un dressage soigné, créatif. Des plats maîtrisés. On hésite à choisir parmi les propositions toutes plus gourmandes les unes que les autres : Ceviche, frais et soutenu par une mousse marine subtil, Tataki de boeuf grillé, explosif et fondant, Quasi de veau savoureux ou encore risotto d’asperges parfaitement de saison.

On finit sur un enivrant dessert chocolaté le «Finger chocolat et noisettes», génoise à la noisette, pralin, ganache au chocolat, mousse au chocolat, et noisette, qui s’avère léger. un Jeux de textures et un savant mélange de saveurs chocolat, noisette, pralin, très réussi.
La Mère Lachaise 78 Bd de Ménilmontant, 75020 Paris Tel : 01 40 30 26 00

Le Grillé

Vous ne jurez que par le kebab, et bien voici l’adresse a essayer. Le célèbre boucher, Hugo Desnoyer, a décidé de faire passer ce sandwich populaire au rang de délice carnivore.
Le pari est réussi, sans difficulté, pour cet artisan qui sait avoir des viandes d’exception. Le kebab en lui-même est irréprochable : du veau de lait, tranché sur l’emblématique rôtissoire à la verticale. Vous pouvez avoir des sauces classiques, mais ici, en plus on vous propose la crème de fromage rehaussée au raifort, un délice. Mais puisque Hugo Desnoyer est un boucher star il a mis en avant d’autres viandes tout aussi goutues, essayez l’agneau ou le poulet, oui le poulet, un bon poulet cela transcende les saveurs. Les frites sont fraîches et du coup bonnes. Si vous cherchez un kebab hors norme vous serez servi.
https://grilleparis.com/

Sélection faite par Alexis Dumétier
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Nouvel An Russe: S Novym 2022 Godom !

Aujourd’hui 14 Janvier 2022, nous fêtons le Nouvel An Russe. Voilà donc un nouveau prétexte pour que nous nous régalions de nouveau avec quelques spécialités typiques de la gastronomie Russe. Alors Bonne Année ou plutôt « S Novym 2022 Godom » !

Qui dit Russie dit Caviar !

Voici notre préféré: l’Impérial Béluga de chez Auréa Ova

On continue avec un caviar Baeri affiné en Aquitaine de chez La Comtesse du Barry

Enfin on a beaucoup de mal à départager l’Ossetra Spécial Réserve ou le Beluga Tsar Impérial de chez Petrossian

A déguster bien sur avec les traditionnels blinis, variété de galette épaisse, sorte de crêpe mais de taille réduite. Parfait avec de la crème fraiche et du caviar. Nos préférés sont ceux du restaurant traiteur Chez Marianne 2 Rue des Hospitalières Saint-Gervais, 75004 Paris

Venez de la part du magazine et demandez Raoul. Vous serez reçu comme un Grand Duc ou une Grande Duchesse !

Et si vous n’avez pas le temps d’y aller, les Blinis de la marque Blini sont très bien.

Toujours parfait avec les blinis, n’oublions pas le tarama. Une spécialité à base d’œufs de poissons (généralement de cabillaud). Outre les œufs, la préparation est aussi composée de lait ou de crème, de jus de citron, d’huile et de mie de pain. Notre préféré est celui aux œufs de truite de chez Bellota-Bellota & Byzance. Il combine la douceur incroyable du tarama et la fermeté des œufs de truite. Ces derniers éclatent en bouche et apportent de délicieuses notes iodées.

Lorsque l’on pense à la Russie, on pense forcément à la vodka. Cette année, nous avons choisi la Vodka Guillotine au Caviar de chez Petrossian.

 

©AimeryChemin

Ou encore la vodka REMYX Cosmique, qui révèle un subtil arôme naturel de citron vert ?(Citrus Aurantifolia). Une touche de fraîcheur acidulée, Vodka de blé 100% française, distillée à Pons dans la région de Cognac.

L’ingrédient incontournable d’une fête Russe, c’est aussi le saumon fumé ! Nous avons retenu une valeur sûr avec le saumon fumé de chez Labeyrie.

Parmi tous les saumons fumés, celui de chez Bellota-Bellota & Byzance se distingue clairement. Le saumon fumé Prestige est élaboré à partir d’un procédé unique combinant expérience et temps. Son fumage artisanal au feu de bois d’aulne de plus de 12 heures, permet un goût réellement unique.

 

Pour accompagner ces mets nous vous proposons de belles bulles, comme ce champagne de chez Vincent Metivier, cuvée 002, un millésime de 2019, cépages : 50% Chardonnay, 50% Pinot Noir, zéro sucre ajouté, ce qui donne un vin de champagne tendu, très élégant sur le caviar et les fruits de mer, son passage en fût lui apporte de belles notes de fruits secs, légèrement boisés. Un bel équilibre rondeur /tension. Parfait pour ce nouvel an russe.

https://www.artisan-epicurien.fr/product-page/002

mais aussi la cuvée Blanc de noirs, vieilles vignes de chez Lionel Carreau, avec un cépage 100% vieux Pinots Noirs, très faiblement dosé, comprenez avec peu de sucre ajouté, le nez est truffé et poire, en bouche belle équilibre et belle minéralité. Un bon choix pour accompagner la soirée.

Blanc de Noirs

Enfin, et puisqu’il vous reste forcément une petite place pour le dessert, allez donc chercher une belle part de Vatrouchka chez Florence Kahn, 24 Rue des Ecouffes, 75004 Paris

Ou bien profitez des heureux hasards du calendrier en dégustant la galette des Rois « Matriochka » du Café Pouchkine.

 

Si vous deviez choisir une table pour fêter ce nouvel an russe, nous vous conseillerions Drouant. L’immanquable restaurant où chaque année est décerné le Goncourt, ce fameux prix littéraire. Un grand restaurant parisien fondé en 1880 par Charles Drouant qui a été récemment rénové et modernisé.

L’équipe est jeune et le service à la hauteur des grandes tables, tout comme la brigade en cuisine emmenée de mains de maîtres par les tout aussi jeunes et fougueux Thibault Nizard et Bastien Véziat, respectivement Chef et Second. Vous pourrez y déguster l’historique tarte fine  » Romain Gary  » : une entrée délicate très gourmande en caviar et avec un jeu de texture subtil. Pourquoi pas continuer sur un superbe turbot meunière toujours accompagné de caviar et d’un magnifique Chassagne-Montrachet de chez Fontaine-Gagnard (le livre de cave est fourni et riche, avec de belles références et même de bons vins natures), vous ferez un écart au traditionnel Vatrouchka pour lui préférer l’inévitable madeleine de Proust, une géante gourmande pour 8 personnes à napper de chocolat fondu. Le lieu est beau, la cuisine est maîtrisée et les produits magnifiés.

 

 

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Galette des rois, notre sélection gourmande 2022

Le temps des galettes est de retour, ces gourmandises feuilletées aux saveurs de frangipanes, mais aussi chocolat, noisette, vanille, coco ou encore les brioches des rois ! Cette année encore les pâtissiers bousculent les traditions de la galette des rois pour laisser libre cours à leur imagination. Cela ravi nos papilles et permet à chacun de trouver son plaisir pour fêter les rois.

Le pâtissier Julien Chamblas de Paris Baguette, propose une galette traditionnelle frangipane très élégante. Un feuilletage tout en finesse, et une frangipane généreuse. Il en ressort une galette dont on savoure le feuilletage croquant et la frangipane goûtue mais aucun sentiment de beurre et de gras. Une très belle réussite.

Et pourquoi pas tenter la brioche des rois de Benoît Castel ? Sa brioche des rois est composée d’une délicate fleur d’oranger et de fruits confits gorgés de sucre. Elle est recouverte de gros grains de sucre et d’une belle brochette de fruits confits. Une brioche qui ne perd pas de son moelleux et de sa gourmandise ! Petite touche surprise, la fève signature de Benoît Castel que l’on retrouve avec plaisir dans sa galette.

La galette Isatis de Yann Couvreur : pâte feuilletée, frangipane pécan et pécan caramélisé sur le dessus. Une pure gourmandise.

Notre coup de cœur de cette année, tant pour son originalité que pour la délicatesse de sa réalisation, c’est la galette de Nicolas Guercio au Lutetia, avec sa galette coco. Brioche feuilletée, pâte feuilletée, pâte crème d’amande coco, mousse chocolat, streusel coco, ganache coco et chocolat croustillant, crème au beurre coco et glaçage Malibu. Il en résulte un jeu de texture surprenant et ludique en bouche mais surtout où la saveur de la coco est présente mais avec beaucoup de délicatesse. Belle, bonne et surprenante.

François Perret au Ritz a choisi de faire une galette des rois classique, simple et efficace. Avec son feuilletage inversé, une frangipane fondante et une macaronade aux amandes.

 

Pierre-Jean Quinonero , élu Champion de France de dessert 2021, est le chouchou de la rédaction de Blakemag. Pour sa première galette à l’hôtel Burgundy, il a souhaité rendre hommage à Notre Dame de Paris en reprenant le dessin des célèbres rosaces. Une galette sublimée par le pâtissier. Cette galette se compose d’une crème de frangipane aux amandes et de praliné amande, avec une pointe de vanille de Tahiti. Un délice que vous n’oublierez pas de sitôt !

 

Pierre Hermé, propose aussi une brioche autour de la pistache : pâte à brioche feuilletée, crème onctueuse et praliné pistache à la pistache d’Iran.

Pour le Cheval Blanc Paris, Maxime Frédéric et son équipe ont pensé une superbe galette, inspirée d’une pâtisserie parisienne : le Pont-neuf. Le plus de cette galette, outre son apparence travaillée et élégante, c’est sa frangipane aux amandes de Provence.

Sélection faite par Alexis Dumétier

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The Peninsula Paris, Le Lili et son Chef Dicky To

Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.

 

En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.

 

Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.

Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.

Le restaurant Lili :

La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.

On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.

Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.

Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.

Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.

 

Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.

Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.

Dicky To, 2021, par A. Dumétier

Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :

 

Quel est votre parcours ?

Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.

 Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?

Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang.  Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).

Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?

A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.

Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?

Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré.  Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.

 Quel est le plus important en cuisine pour vous ?

Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.

Quel est votre moment préféré en cuisine ?

Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.

En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?

 Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.

 Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?

 L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.

Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?

 Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.

Quel est votre plat signature ?

Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.

Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?

 (rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)

Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?

J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.

Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?

J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.

Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?

 Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.

 Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?

Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.

 Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?

Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.

Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?

Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !

Photo A.Dumétier

 

 

https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese

 

 

 Article écrit par Alexis Dumétier

Vidéo réalisé par Alexis Dumétier

 

 

 

 

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