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ArchivesJoaillerieMagazine

Joaillerie de fêtes

Pour briller en cette fin d’année, retrouvez notre sélection de joaillerie, et si vous ne pouvez pas les porter, au moins, regardez les : nous allons faire briller vos yeux. 

AHKAH est une Maison de joaillerie fine fondée au Japon en 1997. Elle associe des diamants scintillants ainsi que des pierres colorées, à de l’or jaune 18K, constituant des pièces de joaillerie fine délicates et féminines. Acquise par la Maison TASAKI en 2018, AHKAH ne cesse de se réinventer.
En 2020, la designer britannique de renom Katie Hillier fut nommé directrice artistique AHKAH insufflant une nouvelle énergie à la Maison. Ces créations joaillières aux designs intemporels, se portent en accumulation et s’accordent à tous les styles, apportant une touche d’élégance et de créativité aux tenues du quotidien.

AKILLISCapture Trilogy symbolise les 3 temps amoureux : séduction, passion et engagement.
Dans la lignée des collections Capture, Trilogy reprend le motif triangulaire qui façonne une esthétique originale : piège à loup ou passion dévorante, à chacun d’y interpréter sa propre histoire.

 

LEGION – modèle ALPHA. LEGION est une nouvelle marque de bijoux unisexe alliant or, argent, pierres fines et précieuses.

ASHAHA – manchette AZNAR

Bäumer Vendôme joaillerieLorenz Bäumer propose cette bague « Pense à moi » en or rose sertie de diamants et d’un quartz rose.

BUCCELLATI – bague de la collection Macri Color. Retrouvez l’unique technique du brossage de l’or, typique de la maison Buccellati.

CHANEL Joaillerie – Il y a 90 ans, Gabrielle Chanel crée « Bijoux de Diamants », première collection de Haute Joaillerie au monde. Une collection somptueuse, où elle applique au bijou un principe fondamental de sa création : libérer le corps des femmes tout en les parant. Aujourd’hui, la maison CHANEL présente la collection 1932 en hommage à cette collection. Voici le collier transformable « ALLURE CELESTE » en platine, sertis de diamants entourant un saphir ovale de 55,55cts et un diamant poire de 8,05 cts.

ELI COUTURE – bague en or rose.

Luj Paris prend un nouveau virage pour ce Noël 2022, et dévoile une sélection de pièces précieuses qui mettent l’or, le diamant et la tourmaline à l’honneur.

Isabelle Langlois – pendentif KHEPRI en or jaune serti de diamants et d’une agate noire cabochon.

Maison Marli -Inspirée par Cléopâtre, la puissante femme indépendante et originale, Cleo de Marli évoque son héritage, son élégance et son courage créant une rare sophistication. Avec une gamme d’options colorées, la collection Cleo by Marli présente des pyramides emblématiques en or brillant 18 carats offrant un choix audacieux et stimulant. Les bijoux sont imaginés par Maral Artinian, et réalisés à la main, signature du savoir-faire de la Maison de joaillerie.

Jordane Somville Studio – pendentif Camei – Boutique 11 rue Ramey 75018 paris / jordanesomville.com

LASSAUSSOIS – bague or rose et diamants

MAZARIN Joaillier – Animal fétiche de la Maison, symbole de mémoire, de générosité et de bonheur, l’éléphant perpétue une tradition joaillière figurative très ancienne. Interprété par Mazarin en manchette, en bague, en pendentif ou en lucky charm, sculpté à la main dans l’or jaune et serti
de diamants, l’éléphant devient un bijou qu’on ne quitte plus, une création précieuse complice, une promesse de bonne fortune. Et parce que la métamorphose est l’un des principes de création de la Maison, la broche se transforme en pendentif, le motif d’oreille en bracelet et les boucles d’oreilles se conjuguent en cinq couleurs.

MELLERIO – Collection RIVIERA 55

MESSIKA – bracelet MOVE en or jaune, diamant et cuir vert anglais.

OLE LYNGGAARD – boucles d’oreilles « Mauvais œil » en or jaune serties de diamants

TASAKI – pendentif serti d’une perle Akoya

VAN DEN ABEELE – pendentif Porte-Bonheur en lapis et citrine. La monture et la bélière en or sertie de diamants.

VHERNIER – collier Olympia en or jaune

ZOLOTAS – bague en or blanc et lapis gravé « ATHENA« 

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ArchivesHorlogerie

ROYAL OAK: 50 ANS D’INNOVATIONS

Royal Oak un nom qui fait rêver les amateurs d’horlogerie. Depuis son lancement le 15 avril 1972, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta a provoqué un bouleversement sans précédent grâce à sa boîte en acier inoxydable finie à la main, à sa lunette octogonale fixée par des vis hexagonales apparentes, à son élégant bracelet en acier intégré ainsi qu’à son mouvement extra-plat à remontage automatique. Inspirée par la révolution culturelle et industrielle des années 70, dévoilée aux premiers temps de la crise du quartz, cette montre mariant un caractère sportif avec un savoir-faire séculaire annonce une nouvelle ère de Haute Horlogerie en phase avec des modes de vie en pleine mutation.

Au fil des ans, la Royal Oak a donné vie à une collection à part entière, composée de nouvelles tailles, matériaux, styles et calibres. Depuis 50 ans, plus de 500 modèles de Royal Oak ont été conçus, faisant de cette création iconoclaste une icône culturelle dans le monde de l’horlogerie et au-delà. Voici les principaux faits marquants de son histoire.

En 1970, trois distributeurs d’Audemars Piguet perçoivent un changement de sensibilité chez leurs clients et mettent la marque au défi d’y répondre. Georges Golay, alors administrateur délégué d’après les AP Chronicles d’Audemars Piguet, confie la délicate mission à Gérald Genta, joaillier expérimenté et designer horloger éprouvé, de dessiner une montre de sport en acier inoxydable d’un genre totalement nouveau. Genta réalise le dessin de la Royal Oak en une nuit, puisant dans de nombreuses sources d’inspiration dont celui du casque de plongée dont il gardait
le souvenir depuis son enfance. Bien que la création de Genta s’inscrive dans le prolongement des montre-bracelets atypiques qu’Audemars Piguet créait depuis les années 30, elle reflète également la tendance culturelle qui anime l’art contemporain, le design, l’architecture et la musique dans les années 60 et 70.

Il s’ensuit un formidable élan collectif, réunissant les meilleurs horlogers et artisans de l’industrie : Stern Frères travaille sur le cadran guilloché Petite Tapisserie, Favre & Perret sur la boîte en acier et Gay Frères sur le bracelet intégré en acier. La pièce est si complexe à réaliser en raison de la dureté de l’acier que son premier prototype est conçu en or gris, un matériau plus malléable. Le bracelet intégré comprend à lui seul 154 composants, dont 20 fins maillons de liaison, faisant de ce bracelet l’un des plus complexes de l’histoire horlogère. Qui plus est, l’alternance de surfaces brossées, satinées et polies sur la boîte en acier comme sur le bracelet est si sophistiquée que la finition est effectuée au sein des ateliers d’Audemars Piguet.

En avril 1972, la montre en acier la plus chère du marché est donc dévoilée à la Foire de Bâle, où elle crée un véritable séisme, générant de multiples
réactions contrastées, parfois critiques. Entre les doutes exprimés par les clients et les difficultés rencontrées pour produire et livrer les premiers
exemplaires, le démarrage est difficile. 490 pièces sont néanmoins vendues dès le début de l’année 1972 – un record pour Audemars Piguet, préfigurant un succès commercial ininterrompu. Durant quatre ans, Audemars Piguet s’attache avec grand soin à ne produire que cette seule référence – la désormais célèbre 5402. Ce n’est qu’en 1976 que la première Royal Oak pour femmes, en 29 mm (Modèle 8638), dessinée par Jacqueline Dimier, est lancée. Dès 1977, ces deux modèles sont revisités en or jaune, or gris, ainsi qu’avec une version alliant acier et or jaune, donnant naissance à une véritable collection. La marque crée également un diamètre intermédiaire de 35 mm, le Modèle 4100, qui s’impose
rapidement comme la référence pour les montres masculines. N’étant désormais plus considérée comme un cas particulier, la Royal Oak est sur le point de connaitre un destin prometteur.

De manière aussi surprenante qu’extraordinaire, la Royal Oak montre une grande capacité à s’adapter aux années 80.

S’éloignant du Modèle 5402, Audemars Piguet explore de nouveaux territoires esthétiques grâce à des tailles et des matériaux inédits. Des variations en platine et or rose s’imposent rapidement aux côtés des modèles en or gris, or jaune et bicolores (or jaune et acier). Ces
précieux garde-temps sont souvent accompagnés d’un cadran ou d’une lunette sertis. Cette diversité créative conduit parallèlement à la
recherche de nouveaux calibres. En phase avec son temps, la Royal Oak voit arriver des mouvements quartz en 1980. D’abord réticente à implanter cette technologie au sein de sa collection phare, Audemars Piguet répond à la demande du marché après l’avoir testée au sein d’une collection parente – le Modèle 6005, surnommé «Quartz », lancé en 1978 – et dont l’esprit novateur s’accorde parfaitement à cette technologie disruptive. Même si cette pièce emprunte certains éléments esthétiques à la Royal Oak, notamment la géométrie de sa boîte et son bracelet intégré combinant des finitions satinées et des chanfreins polis, sa couronne n’est plus octogonale ni ponctuée par huit vis hexagonales. En dix ans, on dénombre au moins 59 Royal Oak avec six mouvements quartz différents, s’étirant de 26 à 36 mm de diamètre. Tout en expérimentant la technologie du quartz, la
Manufacture joue également un rôle important dans la renaissance des complications traditionnelles. En 1983, elle dévoile la première Royal Oak avec indication de la date (5572) dans une boîte de 36 mm proposée en quatre versions : acier, or jaune, or gris, ainsi qu’un mariage bicolore acier et or jaune. Cette pièce à affichage calendaire multiple est suivie en 1984 du Modèle 5554, la première Royal Oak dotée du calibre automatique avec masse oscillante centrale et calendrier perpétuel le plus fin du monde, le Calibre 2120/2800, dévoilé en 1978 au sein du Modèle 5548.
En 1986, Audemars Piguet enrichit son offre d’une Royal Oak Calendrier Perpétuel Squelette (Modèle 25636). Cette montre en or jaune 18 carats
est la première Royal Oak squelettée, de même que la première à offrir un fond saphir qui place son calibre pionnier au centre du jeu. Ces premiers modèles à Calendrier Perpétuel, qui ont retenu l’attention des amateurs de traditions horlogères, ouvrent à la Royal Oak une nouvelle ère de réinvention.

La diversification des styles de la Royal Oak, de ses diamètres et mouvements, se poursuit tout au long des années 90, posant de nouveaux jalons techniques et esthétiques au fil de la décennie. Pour ses 20 ans, la Royal Oak prend un virage plus radical qui donne le ton de la décennie. En 1992, le Modèle 14802 est la première Royal Oak en série limitée, rendant hommage à la dénommée Royal Oak « Jumbo» de 39 mm née en 1972, et dotée pour la première fois d’un fond saphir. Mais c’est aussi la naissance de la première Royal Oak sur bracelet cuir – une pièce de 36 mm très controversée (Modèle 14800), dessinée extra-muros par le designer suisse indépendant Jörg Hysek. La partie centrale de sa carrure est évidée afin d’attacher le bracelet grâce à des pivots mobiles. Déclinée en une vingtaine de variations de matériaux et boîtes, cette atypique Royal Oak prendra
encore plus de libertés au fil des années suivantes.

Un nouveau sommet est atteint en 1993 avec le lancement de la Royal Oak Offshore – l’incarnation par excellence des modes de vies extrêmes qui s’imposent dans les années 90. Dessinée par Emmanuel Gueit, cette réinterprétation robuste de la Royal Oak, dans un diamètre surdimensionné de 42 mm, s’est rapidement imposée à la nouvelle génération qui voit en « The Beast », l’accessoire parfait pour une vie d’aventures. Cette déclinaison inédite de la Royal Oak a progressivement vécu sa propre vie, donnant naissance à une collection à part entière.
Alors que la Royal Oak explore librement son identité masculine tout au long des années 90 grâce à une grande diversité de designs, les versions féminines se déploient avec une même créativité. Les premiers modèles féminins squelettes apparaissent au début des années 90, avec l’emblématique calibre extra-plat 2003SQ de seulement 1,64 mm d’épaisseur. Des variations serties s’imposent progressivement, culminant avec la Royal Oak Squelette Haute Joaillerie (Modèle 15073), lancée en 1998. Doté d’une boîte de 30 mm, ce garde-temps présente un bracelet et des
aiguilles en or gris 18 carats et entièrement sertis de 446 diamants taille brillant et d’index en émeraude (~4,64 carats). En associant les traditions de la Haute Joaillerie et de la Haute Horlogerie avec un design contemporain, ce modèle ouvre la voie à une nouvelle vague de pièces joaillières au début des années 2000.

Mais avant cela, la Royal Oak pour femmes atteint de nouveaux sommets en 1997 avec la Royal Oak Mini (Modèle 67075), qui reste à ce jour la plus petite Royal Oak jamais réalisée. Équipée d’un mouvement à quartz, cette pièce horlogère de seulement 20 mm de diamètre épouse à merveille les poignets les plus fins.
Les années 1990 voient également les collections accueillir une part toujours plus importante de complications. En 1997, la Royal Oak Tourbillon, une édition limitée de 25 pièces en acier, est dévoilée pour les 25 ans de la collection, aux côtés de séries limitées de 5 pièces en or rose, platine et or jaune. Dans une boîte de 40 mm, le Modèle 25831 est animé par la seconde génération de mouvements à tourbillon, Calibre 2875, partiellement visible au travers de la cage octogonale du tourbillon, à 6h. En hommage au mouvement précurseur à tourbillon automatique d’Audemars Piguet, dévoilé en 1986, ce modèle possède son système de remontage coté fond. La Manufacture lance également sa première Royal Oak Chronographe (Modèle 25860, 39 mm) en 1997, de même que la toute première Royal Oak Grande Complication, comportant une répétition minutes, un calendrier perpétuel et un chronographe à rattrapante. Fort de 648 composants, son mouvement est abrité dans une imposante boîte de 44 mm en or gris, offrant un saisissant contraste avec la Royal Oak Mini dévoilée la même année.
Entre 1972 et 1999, Audemars Piguet a créé environ 300 variations de Royal Oak, dont près de 200 durant la période particulièrement créative des années 90.

La Royal Oak entre dans le troisième millénaire avec une nouvelle référence de 39 mm, le Modèle 15202, marquant une étape significative dans l’histoire de la «Jumbo». Ce nouveau modèle réinterprète les codes esthétiques de la Royal Oak de manière plus libre, avec de nouvelles couleurs de cadran ainsi que le retour du fond saphir. Le cadran présente, par ailleurs, le nouveau motif guilloché Grande Tapisserie, apparu l’année précédente dans la collection. Constitué de pyramides tronquées (environ 380 pour un cadran de 39 mm, au lieu de 700 environ pour un cadran Petite Tapisserie), la Grande Tapisserie s’impose rapidement au cœur des collections Royal Oak, à une époque où s’affirme la tendance des montres de plus grand diamètre, suite au lancement de la Royal Oak Offshore en 1993. Dès lors, le diamètre moyen d’une Royal Oak atteint 39 mm en 2005, contre 36 mm dans les années 90 et 35 mm dans les années 80. Se jouant des codes de la tradition et de la modernité, cette version suscite un réel engouement et devient l’une des Royal Oak les plus convoitées. Cependant, davantage qu’un retour aux sources, les années 2000 marquent l’avènement de designs avant-gardistes et de micromécanique de pointe.

La Royal Oak Concept, dévoilée en 2022, et la Royal Oak Tradition d’Excellence N°4 (2004), témoignent toutes deux de cette vision d’avenir caractéristique du nouveau millénaire. Depuis 1999, la gamme Tradition
d’Excellence sort du cadre de l’horlogerie classique, mariant de manière inédite plusieurs complications. La Tradition d’Excellence N°4 (réf. 25969PT) associe notamment un chronographe et un tourbillon au sein d’une boîte Royal Oak en platine de 44 mm. Cette édition limitée de seulement 20 pièces offre une exceptionnelle réserve de marche de 10 jours, grâce à son innovant double barillet visible à travers le cadran partiellement ajouré.

Enfin, dans les années 2000, la Royal Oak s’incarne grâce à des éditions limitées réalisées en collaboration avec des athlètes et célébrités. La première a vu le jour en 1990 avec la Royal Oak Championship conçue avec Nick Faldo. D’autres éditions limitées voient le jour au fil des années 90 et 2000, comme la Royal Oak City of Sails (1999), réalisée en partenariat avec Alinghi, la Royal Oak Sachin Tendulkar (2008), ou encore l’un des modèles «Oak Leaves» conçu en collaboration avec Michelle Yeoh en 2005. Depuis ses débuts, la Royal Oak a puisé son inspiration au sein
d’univers aussi différents que le sport, l’art, la culture et l’architecture. En retour, elle s’est elle-même imposée comme une source d’inspiration pour ceux qui l’ont portée. Au fil des ans, ces collaborations ont joué un rôle décisif dans la transmission de l’esprit toujours jeune et créatif de la Royal Oak.

L’imposant look futuriste des années 2000 s’estompe progressivement au profit de modèles plus raffinés, associant les codes originels de la montre avec une esthétique très contemporaine et des mouvements toujours plus performants.
En 2012, à l’occasion des 40 ans de l’icône, Audemars Piguet dévoile un ensemble de Royal Oak animées de la même audace qui la vit naître. Parmi les modèles phares : une nouvelle référence 15202 « Jumbo », fait sensation parmi les amoureux de la marque, aux côtés d’une version squelette dotée du nouveau Calibre 5122. À cette époque, la plupart des Royal Oak pour hommes ont des diamètres supérieurs à 39 mm, ce qui fait de la 15202 le seul modèle disponible dans ce diamètre emblématique. Depuis lors, sa rareté joue un rôle clé dans le succès continu qu’elle rencontre. La même année, la Manufacture dévoile également un modèle Royal Oak Tourbillon Extra-Plat (26510) à remontage manuel, en acier inoxydable ou or rose 18 carats, également disponible en édition limitée de 40 pièces squelettées (Modèle 26511, Calibre 2924SQ).

Ce mariage d’esthétique raffinée et de maîtrise technique marque la décennie, notamment avec la Royal Oak Double Balancier Squelette dévoilée en 2016. Conçu par les horlogers d’Audemars Piguet, son mouvement breveté accroît la précision et la stabilité de la montre. L’oscillation parfaitement synchrone est obtenue en assemblant deux balanciers et deux spiraux sur le même axe. Visible de part et d’autre de la boîte, le double balancier offre également une vue imprenable sur le cœur battant de la montre. D’abord proposée dans une boîte en acier ou en or rose de 41 mm, la pièce est ensuite déclinée en 37 mm ainsi que dans une grande variété de matériaux dont l’or gris, l’or jaune et la céramique noire. Les années 2010 ont également été le théâtre d’une autre innovation technique majeure, avec le modèle Royal Oak Quantième Perpétuel Automatique UltraPlat (26586), dont le prototype dévoilé en 2018 est aussi connu sous le nom RD#2. Avec son mouvement de 2,89 millimètres d’épaisseur au sein d’une boîte de 6,3 mm de hauteur, elle devient à l’époque la montre-bracelet automatique à calendrier perpétuel la plus fine au monde. Pour parvenir à ce résultat sans précédent, les ingénieurs d’Audemars Piguet ont regroupé les différentes fonctions du calendrier perpétuel sur un seul et unique niveau, au lieu de trois.

En ouvrant la voie à une nouvelle génération de montres à complications offrant le parfait équilibre entre esthétique raffinée, ergonomie optimale, savoir faire séculaire et esprit contemporain, cette création clôture une décennie riche en évolutions techniques et esthétiques.

Rendant hommage à 50 ans d’innovations continues, les derniers modèles marquent encore une étape dans le développement d’une collection qui transcende les modes et les tendances. Les versions 2022 lui confèrent une nouvelle dimension créative et technique grâce à une esthétique aussi raffinée qu’ergonomique, ainsi qu’à des matériaux, animations de cadrans et mouvements de dernière génération. Les célébrations du 50e anniversaire de la Royal Oak ont commencé avec une nouvelle génération de modèles Royal Oak « Jumbo» Extra-Plat, réf. 16202,
animés par un nouveau calibre automatique extra-plat, Calibre 7121, conçu sur mesure pour s’intégrer parfaitement au sein de la boîte de seulement 8,1 mm d’épaisseur. Le Calibre 7121, qui remplace le 2121 historique qui équipait la Royal Oak depuis ses débuts, accroît la performance, la fiabilité et le caractère contemporain de la collection Royal Oak. Il est aussi proposé en version squelette (Calibre 7124), au sein des nouveaux modèles 16204.

La collection Royal Oak franchit également une nouvelle étape avec le modèle Royal Oak Automatique Extra-Plat Tourbillon Volant – le tout premier tourbillon volant conçu par la Manufacture au sein d’une boîte « Jumbo» extraplate de 39 mm. En mariant avant-garde et tradition, la pièce se joue des codes originels de la Royal Oak. Sa boîte acier se pare d’un cadran Bleu Nuit, Nuage 50 Petite Tapisserie et d’une signature Audemars Piguet en
relief midi. Résolument orientée vers l’avenir, la cage du tourbillon volant dévoile un aperçu de la technologie de pointe qui l’anime. Développé en même temps que le Calibre 7121, le Calibre 2968 réussit le pari d’unir un mouvement automatique et un tourbillon volant sansnaltérer les proportions de l’iconique boîte «Jumbo». Pour y parvenir, les équipes d’Audemars Piguet ont entièrement retravaillé la cage du tourbillon existante au sein des modèles de 41 mm. Le résultat ? Un mouvement ultra-plat automatique à tourbillon volant d’à peine 3,4 mm d’épaisseur, dont la subtile micromécanique vaut à la pièce le surnom de RD#3. Repoussant plus loin encore les limites, ce modèle à tourbillon volant de 39 mm sera bientôt complété d’une autre version de 37 mm – marquant une autre première pour la Manufacture!

Par sa capacité à perpétuellement se réinventer tout en préservant les fondamentaux esthétiques du modèle original, la Royal Oak a su s’élever au rang d’icône culturelle au sein du monde horloger et au-delà. Jeune de seulement 50 ans, cette collection réserve encore bien des surprises pour les années et décennies à venir.

 

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ArchivesLifestyleMagazine

LE RITZ PARIS: la suite COCO CHANEL

« LE RITZ, C’EST MA MAISON », ASSURAIT GABRIELLE CHANEL, QUI PRÉFÉRAIT VIVRE À L’HÔTEL PLUTÔT QUE DANS SON APPARTEMENT VOISIN DE LA RUE CAMBON, AVEC POUR DÉCOR DES OBJETS AUXQUELS ELLE TENAIT, DONT SES CÉLÈBRES PARAVENTS DE COROMANDEL. LA SUITE COCO CHANEL REFLÈTE TOUJOURS LA PERSONNALITÉ ET LE GOÛT DE CETTE FEMME HORS DU COMMUN.

 

GABRIELLE CHANEL, LA PLUS CÉLÈBRE DES CRÉATRICES DU XXÈME SIÈCLE, VÉCUT AU RITZ PARIS PENDANT 34 ANS, APRÈS S’Y ÊTRE INSTALLÉE UNE PREMIÈRE FOIS EN JUIN 1920. LE PERSONNEL QUI L’ENTOURAIT SE SOUCIAIT D’ELLE, ET COMPOSAIT LA FAMILLE DONT ELLE AVAIT TOUJOURS RÊVÉ. REFUGE SECRET ET INTIME D’UNE GRANDE DAME. ÉLÉGANTE DÈS SON LEVER, ELLE ADMIRAIT, PLEIN CADRE, À TRAVERS LES LARGES FENÊTRES, LA COLONNE VENDÔME. CELLE QUI AFFIRMAIT « LA MODE SE DÉMODE, LE STYLE JAMAIS » AVAIT AMÉNAGÉ CET ESPACE AVEC LES PLUS BEAUX OBJETS DE SON APPARTEMENT RUE CAMBON, DONT SES PARAVENTS DE COROMANDEL QUI EMBELLISSENT TOUJOURS LA SUITE MYTHIQUE DU RITZ PARIS.

En redonnant sa superbe au Ritz Paris, sans bousculer ni ses codes ni son style, Thierry W. Despont, décorateur d’intérieur français installé à New York, a travaillé en étroite relation avec la Maison Chanel et Karl Lagerfeld pour la Suite Coco Chanel. Le Ritz désirait descendre la suite d’un étage et l’agrandir afin de bénéficier des portes fenêtres et du balcon du 1er étage, mais leur souhait était de préserver l’esprit et l’âme de la styliste. Le résultat est à l’image de Gabrielle, incarnation du chic parisien : contemporain, indémodable. Lorsque l’on franchit la porte de cette suite de 180 mètres carrés au deuxième étage, on imagine Coco éclairée par une lampe Giacometti, rêvant dans ce lieu qui lui ressemble et dont l’atmosphère demeure inchangée. Comme un témoignage émouvant de la vie incroyable de la petite fille modeste qui allait conquérir le monde de la Mode.

Chanel par Roger Schall

« Je suis comme un escargot. Je porte ma maison avec moi : deux paravents de Chine, des livres partout. Je n’ai jamais pu vivre dans une maison ouverte. La première chose que je cherche, c’est des paravents ». Ces paravents de Coromandel, en laque de Chine gravée de paysages, de fleurs et d’animaux, la réconfortaient, l’entouraient, la suivaient d’un lieu à un autre. Elle choisit les plus beaux pour son « chez elle » au Ritz Paris. « La première fois que je vis un paravent de Coromandel, je m’écriais : comme c’est beau ! Je n’avais jamais dit cela d’aucun objet ».  Et, au cours de sa vie, elle les traqua en collectionneuse passionnée. Dans l’ombre rassurante de ses Coromandel, l’imagination de Chanel galopait. Ils sont désormais, comme autrefois, le cœur palpitant de sa suite. Tout gravite autour, tout s’y intègre avec harmonie : luminaires en cristal, miroirs vénitiens, réédition de tables, lampes et appliques de Giacometti et Jean-Michel Frank. Les deux chambres, le grand salon, les deux salles de bain – avec, contrairement à toutes les autres pièces d’eau du Ritz Paris, une robinetterie chromée et non dorée – forment un ensemble très couture. Discrètement, le lion et l’épi de blé, emblèmes chers à son cœur de grande superstitieuse, sont présent.

© Vincent Leroux_Ritz Paris

Avec la même méticulosité, le même souci de perfection que la Grande Mademoiselle et ses petites mains pour ses créations, artistes et artisans ont œuvré pour illuminer la Suite Coco Chanel en la dotant d’éléments techniques indispensables, savamment dissimulés.

© Vincent Leroux_Ritz Paris

Pour retrouver les nuances exactes de ses couleurs fétiches – blanc, noir et beige – vingt essais ont parfois été nécessaires. Pas question de trahir celle qui confiait : « Je me réfugie dans le beige parce que c’est naturel ». La Manufacture Royale Bonvallet à Amiens a relancé des métiers afin de tisser des textiles exclusifs comme le velours de Mohair. Cuir et daim d’une souplesse incroyable ont été taillés pour tapisser fauteuils et canapés. La Maison Goossens a réédité la table « Nénuphar » et surtout la table basse « Épis de blé » de Gabrielle avec la même ferveur que Robert Goossens, son créateur orfèvre, dessinait ses bijoux. La Maison Pierre Frey a réalisé à la main les tapis.

De-ci, de-là, des photos inédites de Gabrielle Chanel par Roger Schall et François Kollar, des dessins de Christian Bérard mais aussi de Karl Lagerfeld, évoquent celle qui assurait : « Le luxe ce n’est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité ».

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ArchivesJoaillerieMagazine

TIFFANY & CO. PRÉSENTE LA PREMIERE BAGUE DE FIANÇAILLES POUR HOMME

Tiffany & Co. présente cette année le lancement de la Charles Tiffany Setting, la première bague de fiançailles pour homme, ornée d’un solitaire à la personnalité affirmée. Charles Lewis Tiffany lui donne son nom, lui qui, en 1886, a ébloui les amoureux du monde entier avec le lancement de la bague de fiançailles au diamant solitaire, la Tiffany® Setting. Dans les pas de son illustre ainée, cette nouvelle création rend hommage à l’héritage d’amour et d’inclusion longuement établi du joailler, jetant les bases de nouvelles traditions pour célébrer nos histoires d’amour uniques et singulières, et honorer nos engagements les plus chers l’un envers l’autre.


Le design de la première bague de fiançailles à diamant pour homme exprime une échappée moderne et audacieuse de l’alliance traditionnelle. Rappelant la silhouette d’un sceau, les modèles en platine et en titane redessinent un style masculin classique aux contours puissants, au profil contemporain, avec un diamant central éblouissant.


La première partie de la collection Charles Tiffany Setting sera disponible avec des diamants taille rond brillant et taille émeraude jusqu’à 5 carats. Les modèles diamant rond brillant ont un anneau au bord effilé, inspiré de l’anneau de la légendaire Tiffany® Setting, alors que ceux taille émeraude présentent des bords biseautés architecturés.


Tiffany continue à développer le niveau de transparence sur sa chaine d’approvisionnement en diamants, réaffirmant sa réputation en tant que leader dans la traçabilité des diamants. La Maison est unique parmi les joaillers de luxe mondiaux de par sa capacité à couvrir le parcours artisanal complet de chaque nouveau diamant acquis, individuellement certifié, et notamment chaque diamant serti dans la Charles Tiffany Setting. La région ou le pays d’origine de chaque diamant, ainsi que l’endroit où il a été taillé et poli, évalué et soumis au contrôle qualité, ainsi qu’où il a été monté en bijou sont inscrits sur le « Tiffany Diamond Certificate ».

Depuis plus de 180 ans, Tiffany crée des pièces de Haute Joaillerie plus impressionnantes les unes que les autres, qui valent à la Maison sa réputation. Les collections Haute Joaillerie de Tiffany & Co. se nourrissent d’innovation. Ce désir de continuellement repousser les limites du design permet à la Maison de donner vie aux idées les plus alternatives et expérimentales. Le savoir-faire incomparable de Tiffany accompagne la volonté de la Maison d’introduire des designs qui continuent de redéfinir le sens même de la Haute Joaillerie. Dans la collection Haute Joaillerie de 2019, des diamants aux tailles uniques furent sertis à la main pour assigner aux diamants la beauté singulière de la glace craquelée, n’exposant que peu de métal autour de chaque pierre pour maximiser sa brillance.


Tiffany & Co. a toujours été avant-gardiste quant à la découverte et l’introduction de pierres précieuses uniques, parcourant la terre entière pour découvrir des gemmes rares et exotiques. Vers 1902, une variété particulière de spodumène minéral fut découverte en Californie ; cette pierre semi-précieuse spectaculaire, aux tons lilas, fut baptisée « kunzite » en 1903, en hommage au Gemmologue en chef de de la maison, le Docteur George Frederick Kunz. Un béryl rose éclatant fut ensuite découvert à Madagascar, que le Docteur Kunz proposa de baptiser « morganite », en l’honneur du financier et client de Tiffany & Co., J. Pierpont Morgan, et qui fut présenté au monde en 1910. Tiffany eut également le privilège d’introduire la « tanzanite » en 1968, une pierre bleue violacée incroyable et jusqu’alors inconnue, qui fut découverte en Tanzanie, ainsi que la « tsarovite », un grenat d’un vert chatoyant exceptionnel découverte au Tsavo National Park au Kenya, introduite par Tiffany en 1974. Ces pierres de couleur, sont au coeur de la tradition de Tiffany & Co.; elles rendent hommage à la longue histoire de la Maison dans la découverte et l’introduction au monde de pierres de couleur dans les collections Haute Joaillerie.

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ArchivesJoaillerieMagazine

CHANEL : ESCALE À VENISE

Chanel et Patrice Leguéreau, directeur du studio de création de Joaillerie présente la collection Escale à Venise.
Composée de soixante-dix pièces exceptionnelles, ces parures de Haute Joaillerie offrent une lecture contemporaine de la découverte de la Cité des Doges par Gabrielle Chanel.
Hommage à la ville favorite de Mademoiselle, cette Escale à Venise passe les icônes de CHANEL au prisme de la Sérénissime d’aujourd’hui.
Le trait sculptural, porté par des pierres extraordinaires, donne à cet ensemble une esthétique aussi précieuse que puissante.

Bague Eblouissante – Spinels & diamants

 

Sérénissime
Célébration de la richesse architecturale de Venise, la parure Eblouissante se compose de dessins
géométriques blancs et roses, interprétation unique des façades des palais et des sols en marbre
polychrome des églises. Sur une structure en or rose et platine, le collier, au tomber parfait, déploie des
motifs en quinconce sertis de diamants baguette qui rappellent le matelassé cher à Gabrielle Chanel.
Dans un style néo-baroque, la parure Sérénissime ravive, sous un jour contemporain, l’esprit byzantin des
mosaïques de la « basilique d’or ». A l’instar de ce plastron composé de carrés d’onyx et de brillants où des
tesselles de saphirs roses, jaunes et orangés, des grenats spessartites réfléchissent la lumière sur un saphir
jaune ovale de 27,09 carats auréolé d’une pluie de diamants. Une bague, d’architecture puissante, porte
une croix d’onyx, de saphirs jaunes et orangés et de brillants où resplendit un saphir Padparadscha de 6,04
carats.

Collier Volute Italienne – diamants et lapis lazuli

Gran Canale
Quatre parures d’une grande fluidité traduisent l’élégance du nautique. Volute Vénitienne met en scène les
palines d’amarrage blanches et bleues des gondoles. Elles apparaissent ici en lapis-lazuli et diamants,
rythmant un grand sautoir à trois rangs en perles et maillons d’or jaune. Dans le même accord chromatique,
Volute Marine travaille en volume cet élément de la lagune sur un pendentif en lapis-lazuli et brillants
suspendu à un rail avec une alternance d’éléments en diamants de forme étoilée et de pierres serties clos.
Il s’accompagne d’une paire de boucles d’oreilles et d’un jonc au pavage asymétrique uni et rayé sur lequel
repose une emblématique comète d’or jaune unie à un diamant poire de 1 carat.
En rouge et blanc, les palines prêtent leurs rayures transversales à Volute Croisière. Sur un sautoir
spectaculaire, spinelles rouges et diamants sont montés de façon à procurer un effet torsadé, à l’image des
cordages. Un jonc retient en ses filets une étoile et un diamant ovale de 2,13 carats.

Bague Camelia Baroque – Diamants, email, emraude

Isole della laguna
Ode aux Métiers d’art, les îles de lagune regroupent trois parures consacrant la fleur préférée de Gabrielle
Chanel, le camélia. Camélia Byzantin célèbre les mosaïques anciennes présentes sur l’île de Torcello au
travers d’un collier virtuose en pierres dures. Leur tracé irrégulier exalte la beauté d’un camélia rouge en
tesselles de cornalines et opales de feu. Son pistil est composé d’un diamant jaune de 10,07 carats.
Pour Camélia Vénitien, CHANEL a traduit dans la joaillerie le travail du verre, propre à l’île de Murano, en
employant du cristal de roche marié à de l’or jaune. Taillé dans cette gemme translucide, la fleur fétiche est
ornée de festons, au centre d’un plastron immaculé qui rappelle les ornements des miroirs vénitiens de
l’appartement de la rue Cambon. Ce collier se termine par un diamant rond de 1,5 carat. Une bague
feuillage ornée d’un diamant rond, une paire de boucles d’oreilles asymétriques et une montre-bijou
complètent admirablement cette parure.

Collier Constellation Astrale – Diamants, Lapis Lazuli

Spirito di Venezia
L’esprit de Venise s’exprime dans la personnalité du lion qui règne en maître dans la ville. Après la première
collection de Haute Joaillerie dédiée au signe astral de Gabrielle Chanel, en 2013, le félin apparaît
aujourd’hui dans cinq ensembles de caractère. Monochrome, le collier Lion Secret montre le profil de deux
fauves en or blanc sertis de diamants de taille poire et navette sur la crinière veillant sur un diamant poire
de 15,55 carats. Tel un bas-relief, ce duo unique apparaît sur un bracelet souple en mailles de diamants.
Lion Secret joue la carte de la couleur sur un sautoir à trois rangs. Il conjugue des beads de spinelles rouges
et de lapis-lazuli avec deux lions souverains au pelage de saphirs jaunes.
Ce collier s’accompagne d’un merveilleux bracelet aussi baroque que fluide.
Le ciel où apparaît le lion ailé sur la façade de la basilique San Marco, CHANEL le transpose dans la parure
Constellation Astrale. Il en ressort un collier nocturne taillé dans une puissante mosaïque de lapis-lazuli.
L’astre central serti d’un saphir jaune de 4,47 carats rayonne sur une nuée d’étoiles que l’on retrouve sur un
bracelet et une paire de boucles d’oreilles au relief majestueux. Enfin, la gemme bleue, facettée comme un
brillant, forme une bague étoilée sertie d’un saphir jaune taille coussin de 4,25 carats.

Découvrez le film de la collection:

http://pr.chanel.com/fj/escaleavenise2021

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ArchivesHorlogerieMagazine

RICHARD MILLE présente la RM 72-01 Chronographe Lifestyle Maison

Richard Mille a développé une montre d’un nouveau genre. La RM 72-01 Chronographe Lifestyle Maison veut à la fois incarner un savoir-faire horloger inégalé et être un objet d’art qui marquera son temps.
La nouvelle égérie Richard Mille, métronome des émotions, est une oeuvre qui place le meilleur de la technique au service de l’élégance. Et qui présente une création maison : le premier chronographe flyback (retour en vol) développé dans son intégralité en interne. Pour la première fois, une montre de ce type a été pensé, créé et entièrement réalisé dans les ateliers de la maison.

Seuls des artistes de renom tels que le chorégraphe Benjamin Millepied et le compositeur Thomas Roussel pouvaient incarner, techniquement et artistiquement, un projet si ambitieux. À l’instar de Richard Mille, ces deux créateurs hybrides ont construit leur oeuvre autour d’un imaginaire unique et d’une obsession pour l’accord parfait et le mouvement harmonieux à travers le film W I T H I N.

Singulière mais intemporelle, la RM 72-01 Chronographe Lifestyle Maison se place à la croisée des mondes de la haute horlogerie, de la danse et de la musique. Mouvement du temps, des corps, des notes.

La RM 72-01 Chronographe Lifestyle Maison est disponible dans quatre version, or rouge 5N, titane et céramique blanche ou noire.
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ArchivesJoaillerieMagazine

TIFFANY & CO. PROPOSE UN « MEN JEWELRY BREAKFAST »

Tiffany & Co. lance Tiffany Men’s : deux nouvelles collections de la Maison dédiées à l’homme. Parce qu’il n’y a pas que les femmes qui peuvent breafaster chez Tiffany!

Reflétant le savoir-faire de Tiffany & Co., les collections Tiffany 1837 Makers et Diamond
Point comportent de la joaillerie, des objets de décoration, des montres et d’autres produits élégants, modernes et épurés. Tiffany Men’s est conçue à l’image des hommes d’aujourd’hui : audacieux, décontractés mais élégants, intransigeants sur la qualité.
« La collection Tiffany Men’s est entièrement fondée sur le savoir-faire de notre Maison. Tiffany 1837 Makers est un clin d’oeil à l’artisanat traditionnel, à la date de création de Tiffany ainsi qu’à notre iconique collection 1837 pour femmes » explique Reed Krakoff, chief artistic officer de Tiffany & Co.

La collection Tiffany 1837 Makers s’inspire de l’atelier d’orfèvrerie de la Maison qui, historiquement, a été à l’origine de nombreux trophées sportifs. Les artisans ont joué sur des formes convexes et concaves et des motifs évocateurs de la quincaillerie. Estampillée de symboles tels que « T & CO MAKERS », « NY » et « AG925 », la collection Tiffany 1837 Makers honore la tradition d’orfèvrerie de Tiffany, en tant que Maison de luxe ayant établi le standard américain pour l’argent sterling (au 925 millième). Réalisée sur commande, la bague trophée Tiffany 1837 Makers rappelle 160 ans de fabrication artisanale de trophées sportifs, une bague graphique qui donnera du caractère à n’importe quelle tenue.

Alors que Tiffany 1837 Makers puise son inspiration dans l’artisanat traditionnel de l’orfèvrerie, Diamond Point explore un côté plus stylistique avec le choix d’un motif affirmé. Ce motif graphique orne les pièces de la collection tels le pendentif que Diamond Point en argent, les boutons de manchettes en argent et le shaker en cristal et argent. Ces créations ont été frappées et polies à la main pour obtenir un motif texturé. « Diamond Point adopte une approche plus moderne et graphique, en utilisant un motif inspiré de la colette d’un diamant – un rappel de notre expertise dans le domaine des diamants. »
L’échiquier, réalisé à la main, en argent et vermeil d’or est l’une des pièces les plus remarquables de la collection Tiffany Men’s. La collection Tiffany Men’s marque le retour de la Maison comme joaillier pour l’homme et vient s’ajouter aux collections iconiques telles que Paloma’s Groove. Inspirées par l’ingéniosité qui définit Tiffany & Co. depuis plus de 180 ans, les nouvelles pièces homme incarnent la main de l’artisan et l’esprit d’innovation.

La Maison prône depuis sa création un luxe décontracté, pour tous les jours. Tiffany Men’s a été dessinée avec esprit, humour et style pour l’homme du 21e siècle.

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ArchivesJoaillerieMagazine

FRED Joaillerie, la légende du bracelet FORCE 10

Fred Samuel, fondateur de Fred Joaillerie, a toujours été en quête permanente de cette lumière qu’il a connue en Argentine. La voilà dans les reflets de l’eau… Grand sportif, il faisait de l’aviron les dimanches après-midi sur la Marne et passait tous ses étés en Bretagne à Perros-Guirrec. « J’aurai dû naître poisson. » Il transmettra cette passion à ses fils, qui deviendront champions d’Europe de voile. C’est ainsi qu’en 1966, naît la collection Force10 : « Mon fils aîné a eu l’idée de tresser des câbles marins fixés aux deux bouts par des rivets, afin de composer un bracelet qu’il offrit à sa femme. Il ajouta un fermoir en or en forme de mousqueton. ». Fabriqué avec un mélange audacieux d’or et d’acier, il s’impose comme le premier bijou de sport. Un bijou précieux mais décontracté, chic et casual.

Une histoire formidable, certes, mais pas surprenante, au fond, car il y avait déjà toutes les valeurs de la maison Fred dans cet objet : amour, mer, liberté, voyage et une certaine dose d’audace. Mariage inattendu d’un câble marin d’acier tressé et d’une manille en or, le bracelet Force 10 incarne depuis sa création en 1966 le style FRED : singulier, précieux, lumineux, puissant et intemporel.

La collection Force 10 exprime l’énergie et la liberté créatrice : les bracelets se personnalisent avec des câbles interchangeables, les bagues subliment la manille et les colliers se parent de chaînes fines pour révéler toute leur féminité. Le nom Force 10 symbolise une grande résistance car il fait référence à un vent terrible qui ne permet pas de sortir les dériveurs en mer.

Grace à son système interchangeable, et ces nouveaux coloris, permettant des centaines de possibilités de personnalisation, FRED réinvente sa palette pour sublimer une silhouette, illuminer une peau bronzée, affirmer le style qui lui est propre: chic et ludique. Incontournable dans ses infinies tonalités colorées, FRED offre mille et une façons d’embellir le temps qui passe au gré de ses désirs.

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Saint Valentin brillante de mille feux

Saint Valentin et joaillerie ont toujours fait très bon ménage, alors pourquoi vouloir changer une équipe qui gagne? Découvrez la sélection coup de cœur de la rédaction et dîtes-vous qu’il vous reste encore trois jours pour trouver votre cadeau!

Nous commençons par la maison Chopard et le thème du cœur, Saint Valentin oblige, avec une bague en or blanc 18 carats ornée d’un rubis « sang de pigeon » de 5 carats taillé en forme de cœur et épaulé par deux diamants taillés également en forme de cœur.

Maintenant une bague en or blanc ornée d’un extraordinaire diamant taille Marquise pesant 14,3 carats de couleur D-Internally Flawless type IIA.

 

Continuons toujours chez Chopard, par cette paire de boucles d’oreilles en titane serties de deux émeraudes taille octogonale de 25,6 et 25,2 carats, de deux émeraudes taille émeraude de 6,4 et 6,3 carats et d’émeraudes taille brillant toutes provenant de Colombie.

 

 

Chez David Morris, pour la Saint Valentin, découvrez le collier Chrysalis. Une symphonie de plus de 73 carats de diamants blancs et roses montés sur or blanc 18 carats.

Pour rester dans la même gamme de couleurs, cette broche « Rose » sertie d’un diamant central taille coussin pesant un peu plus de 5 carats entouré de diamants blancs et roses, toujours sur une monture en or blanc 18 carats.

Dans un registre différent mais tout aussi féerique, la maison David Morris vous propose Phenix, une paire de boucles d’oreilles sertie, sur or blanc, de presque 25 carats de tourmalines brésilienne Paraïba et de 31,60 carats de diamants.

Chez Chanel, la joaillerie rejoint totalement l’ADN de la maison de couture en réinventant le motif Tweed sur une base d’or blanc serti de diamants et d’onyx. Une prouesse technique incroyable de souplesse et de légèreté.

Un motif monochrome pour ce bracelet « Franges » reprenant l’idée d’un motif de Tweed détricoté en or blanc 18 carats serti de diamants.

Enfin, Chanel propose cette bague Tweed Contraste qui reprend le code cher à la Couture: le motif Tweed, les chaînettes, les perles, l’or jaune, le noir, les diamants… Une bague de Saint Valentin?

Chez Poiray, il y a bien évidemment la ligne « Coeurs entrelacés » dont voici le pendentif grand modèle en or rose.

Nous avons également sélectionné la collection « Flowers » dont voici une paire de boucles d’oreilles en or blanc 18 carats serties de diamants et saphirs jaunes en pierre de centre.

Nous avons aussi sélectionné la bague Indari, toujours chez Poiray, qui propose un quartz rose monté sur or rose. Du rose pour la Saint Valentin, cela semble parfait, non?

La panthère est peut-être l’emblème le plus connu de Cartier. Nous avons découvert cette bague en or blanc 18 carats sertie d’un saphir taille coussin. Le corps de l’animal est pavé de diamants taille brillant et de cabochons d’onyx. Ses yeux sont sertis d’émeraudes.

et voici un bracelet, lui aussi au motif Panthère, présentant sur or blanc 18 carats, deux têtes de panthères serties de diamants, d’onyx et d’émeraudes.

 

Chez FRED, nous sommes tombés amoureux du collier « Pain de Sucre » qui propose une monture en or rose 18 carats sertie de diamants et d’un ensemble de tourmalines roses taillées en pain de sucre.

Tout comme le serpent séduisit Eve, laissez-vous tenter par cette bague de chez Bulgari, modèle Serpenti Scaglie, articulée en or rose 18 carats sertie de 2,50 carats de diamants et d’une rubellite.

Idéal pour créer un lien, ce bracelet maille gourmette XL de chez Pomellato en or jaune 18 carats pavé de saphirs bleus et violets, spinelles roses, et rubis.

Une bague encore de chez Sarah Jane Wilde, en or jaune 18 carats ornée d’un incroyable spodumène ovale facetté sur une monture à motif flammé.

Encore des bagues mais cette fois de chez Tiffany&Co. L’inventeur de la monture 6 griffes pour solitaire nous propose une variante moderne et originale: le 4 griffes sur diamant carré. Deux exemples vous sont ici proposés: diamant jaune sur or jaune et diamant blanc sur or blanc ou platine.

Enfin, pour finir notre sélection joaillerie, deux pièces exceptionnelles de Buccellati. Un bracelet manchette conçu pour la collection « Opera High Jewellery » qui reprend les caractéristiques traditionnelles chères au savoir faire de la maison, comme la gravure en « rigato » et la douce alternance de motifs décoratifs avec des petits chatons en or blanc et diamants. 176 diamants ronds (2,33 carats) et 7 rubis ovales à facettes pour 2,84 carats.

et enfin la bague « Ventaglio » issue de la collection « Romanza » en or blanc avec des lignes bombées et sinueuses. Le diamant central de 1,54 carats est accompagné, de chaque côté, par une décoration en forme d’éventail composée de 40 diamants (0,72 carats) disposés en dégradé.

 

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ArchivesJoaillerieMagazine

CARTIER présente le collier MAHARAJAH

Cartier rend hommage aux grands colliers de cérémonie des maharajahs. Cette parure créée en 2019 met en scène un ensemble exceptionnel d’émeraudes, mais aussi de saphirs et de rubis, autour d’un savoir-faire ancien venu d’Inde.

Les émeraudes gravées réunies par Cartier constituent un ensemble d’autant plus singulier que la forme en « grappe » du pendant est rare en Haute Joaillerie – même si Cartier l’a déjà employée par le passé dans les années 1920-30. Ce pendant est composé de 19 gemmes.
Deux émeraudes d’un poids total de 86,96 carats et une pierre de centre de 43,73 carats originaires de Colombie, lieu de provenance de gemmes parmi les plus réputés au monde, complètent cet ensemble.

Impressionnantes par leur poids, ces émeraudes se distinguent par l’ensemble harmonieux qu’elles composent mais aussi par leur couleur, leur intensité lumineuse et leur cristallisation. S’y ajoutent une émeraude de Zambie gravée hexagonale de 18,58 carats, un rubis de Birmanie gravé de 23,24 carats, huit rubis de Birmanie pour un poids total de 46,34 carats et deux rubis de Birmanie pour un poids total de 13,26 carats.

Pour Cartier, l’important dans le savoir-faire, c’est le trait d’union entre l’idée et sa réalisation, entre la créativité de Cartier et son exigence. C’est ce trait d’union que l’on retrouve entre les outils d’hier et les techniques d’aujourd’hui, entre l’esprit pionnier de Louis Cartier et la vision contemporaine de la Maison. Le savoir-faire de Cartier est le résultat d’échanges entre les designers, les joailliers et les ingénieurs. Il se développe au fil de rencontres parfois inattendues et se concrétise au fil d’un processus d’itérations. Le savoir-faire de Cartier : un dialogue ininterrompu entre technique et créativité qui unit le savoir et le faire – d’un trait d’union. On compte au total 4566 heures de travail de joaillerie, de sertissage et de polissage.

Le passage du dessin en deux dimensions à l’objet en volume constitue la première prouesse du collier Maharajah. De l’idée à l’objet, cette transformation révèle une multitude d’inconnues – ajustements de pierres, de couleurs, réglages à apporter pour parfaire l’ergonomie de la pièce. Dessinateur et joailliers travaillent côte à côte à servir un but commun : retranscrire l’idée d’origine en une parure exceptionnelle.

Une création de Haute Joaillerie est un éblouissement, un rêve transformé en lumière. C’est aussi une construction ingénieuse, conçue au millimètre, dont la complexité de conception est insoupçonnable. Sur le pendant du collier, les 19 émeraudes composent une architecture en volume, d’une parfaite tenue. Pour permettre cette chute, chaque gemme est sertie dans une très fine armature en métal,
véritable dentelle apposée sur l’arrière du collier. Chaque pierre étant unique, la mise au point de cette structure sur mesure a généré une collaboration intense dans l’atelier, mêlant à part égale esthétique et technique. Pour diriger le regard sur les gouttes d’émeraude du pendant – et ne pas le laisser s’égarer vers d’infimes points de métal qui pouvaient apparaître selon l’angle d’où l’on se place – le designer et le chef d’atelier ont mis au point un leurre : de minuscules billes de saphir ont été ajoutées en terminaison de chaque goutte d’émeraude. Ainsi, le saphir attire le regard vers l’émeraude avec laquelle il compose une association de couleurs chère à Cartier.

Tout autour de la partie centrale, plusieurs rangs de boules sont disposés, formant un plastron transformable.  Selon le porté choisi (le collier en propose huit principaux), le nombre des rangs varie, et avec lui la répartition du poids des gemmes. Pour que celle-ci soit agréable à porter quel que soit le porté, l’enfilage a été intensément étudié – avec de multiples réglages et ajustements. Le dessin de création constitue le point de départ : il donne la direction et prévoit les différentes étapes en atelier, auxquelles sont associées des durées. À ce temps de travail, s’ajoute un temps parallèle qui se déroule tout au long de l’élaboration de la pièce et engage designer et joailliers à concevoir, alors que la pièce prend forme sur l’établi, une multitude de réponses à apporter aux questions qui surgissent.

Cette pièce s’inscrit dans la grande tradition Cartier de la joaillerie transformable et propose huit portés principaux pour le collier et deux variations pour les pendants d’oreilles. Ainsi, la partie intérieure en rubis se transforme en collier de chien ; les pampilles et les grappes d’émeraudes cernant le motif central peuvent être enlevées, offrant une version plus courte de la parure ; la grappe centrale se porte en pendant sur une chaîne. Les pendants d’oreilles peuvent, quant à eux, accueillir les deux émeraudes latérales.

Une pièce exceptionnelle, moderne, inspirée par le passé et l’histoire de la maison Cartier.

 

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ArchivesLifestyleMagazine

LACLOCHE, JOAILLIERS 1892-1967

Pour la première fois, une exposition du 23 octobre au 20 décembre 2019 et un ouvrage rendent hommage à Lacloche, maison de joaillerie emblématique en Europe de 1892 à 1967.

Paire de boucles d’oreilles de style Egyptien

La Belle Époque de la maison Lacloche

La maison Lacloche fut l’une des gloires de la joaillerie parisienne, de la Belle Époque aux années 1960. Établie rue de la Paix en 1901, elle était également présente à Madrid et Londres et disposait de succursales à Nice, Biarritz, Saint-Sébastien, Cannes, Deauville.
Lacloche Frères, puis Jacques Lacloche, qui ont débuter modestement rue de Châteaudun en 1892, et ont pourtant fini parer des têtes couronnées – la reine Victoria d’Espagne, Édouard VII d’Angleterre, les rois de Grèce et de Siam -, des personnalités de l’aristocratie, telle la duchesse de Westminster, ainsi que des stars d’Hollywood, dont Grace Kelly. Toutes pièces de la maison Lacloche étaient conçus par les meilleurs ateliers parisiens, comme Strauss, Allard, Meyer ; Verger ; Helluin-Mattlinger ; Langlois ou Rubel… dont les noms sont mis en lumière dans cette exposition comme dans l’ouvrage qui lui est consacré.

C’est la première fois qu’une exposition est dédiée à la créativité de ce joaillier. Elle est organisée alors que paraît l’unique monographie sur cette brillante famille de joailliers par Laurence Mouillefarine, également co-auteur de l’ouvrage.
À travers des bijoux, des pendules et pendulettes, des nécessaires de beauté – la spécialité des Lacloche – et des documents d’archives, la rétrospective illustrera, tour à tour, le naturalisme propre à l’Art nouveau, l’Egyptomanie et l’engouement pour l’Extrême-Orient au temps des Années folles, le modernisme de l’Art déco, la fantaisie séduisante des années 1950.

L’apogée de la maison Lacloche

Loelia Ponsonby, duchesse de Westminster,1931 – © The Cecil Beaton Studio Archive at Sotheby’s

Toutefois, le point d’orgue de cette rétrospective inédite sera l’évocation d’un événement devenu historique : l’Exposition internationale de 1925 qui se tint à Paris durant six mois. Une longue chasse aux trésors a, en effet, permis de retrouver, aux quatre coins du monde et auprès de collectionneurs privés, des joyaux que les frères Lacloche déployèrent sur leur stand lors de cette manifestation mythique. Des bracelets, des broches, des pendulettes, des boîtes qui, tous, éblouissent par leur élégance et la délicatesse de leur fabrication.

Devant de corsage – Platine & diamants

Entrée libre du lundi au samedi de 12h à 19h au 31 rue Danielle Casanova 75001

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ArchivesLifestyleMagazine

LA BIENNALE PARIS REVIENT

LA BIENNALE PARIS, POURSUIT SON ÉVOLUTION EN PROPOSANT DES CHANGEMENTS MAJEURS AFIN DE S’INSCRIRE DANS LA TRANSFORMATION DU MARCHÉ DE L’ART INTERNATIONAL.

GALERIE NICOLAS BOURRIAUD – RODIN L’Age d’Airain – crédit photo : F.Benedetti

La Biennale Paris 2019 se tiendra au Grand Palais du 13 au 17 septembre 2019, soit cinq jours d’ouverture publique, au lieu de neuf jours précédemment.
Cette évolution, mise en œuvre à la demande des galeries internationales, présente de nombreux atouts : elle permet de renforcer la dynamique commerciale d’un salon qui s’établit dès les premiers jours, et elle facilite les participations multiples à plusieurs salons dans un calendrier international très chargé.
L’ouverture publique de La Biennale Paris le 13 septembre, soit une semaine plus tard que les éditions précédentes, permet ainsi de mettre fin aux nombreuses contraintes de tout début septembre (difficultés de préparation liées aux fermetures estivales, calendrier prématuré pour les collectionneurs). Son vernissage se tiendra le jeudi 12 septembre, précédé de son dîner de gala le mercredi 11.

 

Costermans – commode attribuée à Saunier

Un nouveau concept d’installation générale est développé pour La Biennale Paris par le leader européen des salons spécialisés : STABILO.
Très apprécié des exposants, Stabilo a proposé un nouveau principe de stands plus moderne, qui offre une plus grande interface entre le visiteur, et les objets proposés.
Ces stands ouverts sur les allées, offrent moins de contraintes techniques, et permettent à chaque exposant d’aménager plus librement son espace et son décor.
La Biennale Paris a souhaité faire évoluer son offre afin de répondre aux attentes exprimées par ses exposants en 2018. Ainsi, tout en conservant le plan initié lors de la précédente édition, La Biennale Paris est en mesure de faire une offre de prix resserrée qui inclut le décor (890€ le m2 pour un stand habillé ou 825€ le m2 pour un stand nu), et de proposer des stands de plus petites tailles, à partir de 20m2 (contre 40m2 auparavant), qui faciliteront la participation de plus d’exposants, plus diversifiés.

CAHN – Amphore figures noires – Grece, attique, vers 550-540 av. J.-C.

La Biennale Paris poursuit son innovation en accueillant la nouvelle génération de marchands et de créateurs au sein d’une nouvelle section Nouveaux Talents.
Un espace sera créé pour rassembler dix marchands et créateurs nationaux et internationaux installés depuis moins de 10 ans. Ils bénéficieront d’un stand de 10m2, décors inclus, dans des conditions financières incitatives.
Le SNA et La Biennale Paris souhaitent ainsi encourager les jeunes professionnels à y exposer pour la première fois afin de promouvoir leur activité, rencontrer les visiteurs et collectionneurs, et révéler leur travail et leurs ambitions pour le marché de demain. Les candidats seront sélectionnés par La Commission Biennale, qui décernera en septembre, un prix du meilleur Nouveau Talent.

Maison Auclert – Collier de cinq rangs de perles antiques de calcédoine bleue, fermoir en argent oxydé et diamants.

La Commission Biennale poursuit son action en 2019 en contribuant à l’élaboration de la liste des exposants. Force de propositions, elle est à nouveau placée sous l’égide de son Président, Christopher Forbes et rassemble 9 personnalités qualifiées : Prince AMYN AGA KHAN, Fondation pour la sauvegarde de Chantilly, Max BLUMBERG, collectionneur, Becca CASON THRASH, mécène, Jacques GARCIA, décorateur, Christian LANGLOIS-MEURINNE, mécène, Alain-Dominique PERRIN, président de la Fondation Cartier, Judy PRICE, présidente du National Jewelry Institute, Jean-Louis REMILLEUX, collectionneur, et Didier WIRTH, président de la Fondation des parcs et des jardins de France. Ainsi que 6 membres issus du conseil du SNA. Christopher Forbes a souhaité renouveler son mandat pour la troisième année consécutive. Cet engagement durable est la marque des personnalités la composant et qui donnent bénévolement de leur temps et démontrent leur profond attachement à l’événement.

La Biennale Paris aborde cette 31ème édition avec une nouvelle accessibilité qui s’inscrit dans une tendance de fond générale du marché, doublée d’une approche centrée sur le client. 

La Biennale Paris sera ouverte à partir du vendredi 13 septembre de 11h à 22h. Fermeture le mardi 17 septembre à 18h.

 

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