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Les Ménuires 2022 avec la Team BLAKE

La team BLAKE est partie aux Ménuires pour le reportage montagne de l’année 2022.

Située dans les Alpes à 1800 mètres d’altitude, la neige y est garantie toute la saison et l’accès aux deux versants permet de skier toute la journée au soleil.

Les Ménuires se trouve sur le Domaine des 3 vallées, considéré comme l’un des plus grands domaines skiables au monde. Les 3 Vallées c’est 600km de pistes. C’est aussi 7 stations réparties entre les vallées de Courchevel, des Allues, des Belleville sans oublier Orelle, en Maurienne. Vous pourrez donc skier avec le forfait 3 vallées sur ces 600km de pistes de quoi vous occuper toute une semaine sans jamais skier deux fois sur la même piste. Attention cependant aux horaires de fermeture des remontées mécaniques, sinon vous aurez toujours la possibilité d’utiliser les navettes à disposition gratuitement pour revenir chez vous.

Photo : Gilles Lansard

Les Ménuires est une station très vivante qui, en plus du ski et du snow, propose de nombreuses activités. Nous avons découvert le lancé de hache, insolite et amusant. Vous pourrez vous défier avec vos amis ou en famille, afin de voir qui a le plus d’adresse. En respectant les règles simples du lieu, il n’y a aucun danger, que du fun. Il y a au même endroit de quoi découvrir et jouer au même jeu en réalité virtuelle.

Pourquoi ne pas essayer la luge sur la piste du Roc‘n Bob, 4km de descente et un temps à battre de 7 min ! On vous assure que si vous jouez le jeu et que vous vous lancez sur la piste à fond, le casque ne sera pas de trop. C’est assez intense. Rires et sensations fortes garanties !

Pour les lèvent tôt et ceux qui veulent être les premiers sur les pistes, Les Ménuires proposent le First Track. Partez pour l’ouverture des remontés mécaniques au départ de la Masse, avec les équipes du domaines (maximum 40 personnes par session). Un moment convivial qui permet de voir le lever du soleil sur les cimes enneigées. On vous recommande chaudement de le faire. En plus, vous finirez votre périple au 2800, un restaurant d’altitude avec un buffet petit déjeuner et un chocolat chaud mémorable.

L’ours Blanc un Hôtel / Spa 4 étoiles :

Pour les fins de journée ou les après midi sans ski, vous devriez essayer le spa de L’Ours Blanc, cet hôtel / spa 4 étoiles a été entièrement repensé et rénové en 2021, dans le respect de son esprit d’origine. Vous vous y sentirez comme chez vous. Les chambres spacieuses ont des vues magnifiques sur la montagne, et le spa Nuxe, à une dimension très humaine et un bassin intérieur / extérieur de toute beauté. Mais surtout les protocoles de soins à base de produits Nuxe sont exécutés par des expertes. Nous avons été pris en charge par Pauline, que nous vous recommandons chaleureusement.

Si vous souhaitez explorer la montagne différemment, vous pouvez partir en randonnée à raquette ou en randonnée à ski. Et si vous êtes désireux de vous lancer dans le hors pistes, n’oubliez pas de vous faire accompagner par quelqu’un qui connaît bien la montagne et qui est équipé du triptyque indissociable en terme d’équipement de sécurité avalanche : DVA (détecteur de victimes d’avalanche), pelle, sonde ! A ce triptyque, s’ajoute un nouvel équipement qui tend à devenir lui aussi indispensable : le sac airbag !

Freeride avec Fabien Maierhofer :

La team Blake a eu l’honneur d’avoir pour sa sortie freeride un « guide » hors pair : Fabien Maierhofer, Professionnel du freestyle et du freeride depuis l’âge de 17 ans. Il est également le créateur de la chaîne youtube Bon appétit ski : https://www.youtube.com/user/Bonappetitski où vous trouverez de superbes vidéos de skis et vous pourrez voir le niveau incroyable de Monsieur Maierhofer. Nous sommes parties du haut de la Gratte pour nous lancer. L’occasion de découvrir une zone où la neige est quasi vierge et le paysage à couper le souffle.

Dénériaz Skis :

 La team Blake a également eu la chance de rencontrer Antoine Dénériaz, champion Olympique, médaillé d’or sur l’épreuve de descente et également Triple Champion du Monde. Aujourd’hui Antoine a créé sa propre marque de ski et il nous a permis de tester deux paires de sa gamme. La particularité des skis Dénériaz c’est le soin apporté à leurs confections. Comme nous l’a dit Antoine, les matériaux utilisés pour confectionner ses skis sont choisis à la manière d’un chef étoilé qui sélectionne un à un les produits qui feront son plat signature. Un travail d’artisan, avec des produits nobles comme du bois d’exception ou encore du carbone. Les skis sont faits à la main en série limitée en Savoie dans l’atelier de Antoine Dénériaz à environ 250 éditions par an. La marque Dénériaz se positionne indubitablement sur le haut de gamme.

Nous avons testé les Cruising D, Les essences de bois choisies donnent un ski léger grâce au balsa, tout en restant stable et confortable par l’utilisation du noyer. Les différentes fibres dont celles de carbone apportent de la précision et de la réactivité en courbe. Un ski plaisir pour les pistes, facile à skier. Ce ski est précis et affuté et donne de bonnes sensations sur piste. Il permet aussi de tracer de beaux virages si l’on veut un peu plus attaquer sur les carres et prendre de la vitesse. Des skis qui vous offriront une belle marge de progression sur piste. Leur finition carbone et la qualité du vernis leur offrent une très belle allure.

Il nous a été permis de découvrir également les Dual D. Ces skis sont fait de deux essences différentes de bois pour apporter selon l’environnement des réactivités différentes. La partie en noyer apporte beaucoup de stabilité et de confort sur piste et le frêne donne du snaps en poudreuse. Le carbone apporte quant à lui de la cohésion à l’ensemble ainsi que de la réactivité. Il est de ce fait plus polyvalent que le Cruising D grâce à ses spatules bien plus larges, et donc parfait pour la poudreuse.

Les skis Dénériaz sont en plus de beaux objets, de qualité, fait main, et on aime les posséder autant que les skier.

Colmar sport :

Pour skier ou faire du snow dans de bonnes conditions il faut de bonnes tenues. Colmarmarque fondée en 1923 à Monza en Italie, incarne le luxe et la mode, tout en intégrant des matières haut de gamme et des finitions de grande qualité. Cela se ressent tout de suite quand on met le manteau ou enfile le pantalon. Les coupes sont bonnes, on se sent à l’aise et la sensation de chaleur est immédiate tout en laissant le corps respirer. C’est confortable et pratique pour le sport. La veste de ski Chamonix JKT sunflower, avec son style rétro n‘en est pas moins ultra moderne et fonctionnelle. Son revêtement extérieur en polyamide est bien résistant et sa technologie isolante Piuma Down Daunen en duvet naturel est ultra efficace et vous tient bien au chaud, de plus la veste est un véritable coupe vent. Les nombreuses poches zippées avec curseur camlock sont bien imperméables. Un gros coup de cœur.

Pour aller avec, nous avons choisi le pantalon salopette Fit Ski noir, dans l’esprit retro lui aussi. Il allie trois qualités nécessaires pour la pratique du ski: il est imperméable, coupe-vent et respirant. Son stretch lui donne beaucoup de confort à ski.

La Colmar Texas est tout aussi performante est donne un effet veste de jean très streetwear. Mais surtout cette veste est faite en polyester recyclé, elle associe une membrane imperméable et respirante pour résister aux intempéries hivernales. Pour cette veste, nous avons choisi le pantalon assorti, le Texas Denim. Vous aurez l’impression de skier ou surfer en jean, avec le confort en plus.

Les deux vestes Colmar ont une petite poche quasi invisible sur le bras gauche pour y glisser le forfait et passer rapidement aux portiques des remontées. Un petit plus efficace et bienvenu.

Foodspring :

Durant ce séjour sportif et intense, nous avons pu tester les produits Foodspring. En commençant nos matinées par une dose de Energy Aminos, qui donne un bon coup de boost pour attaquer les pistes. Selon les envies et les besoins pour nos encas, nous avions des protein balls chocolatées, des barres protéinées. Pour ma part, la protéine barre cookie dough remporte la palme des saveurs foodspring. Ou tout simplement une poignée de nuts & berries qui est un mélange de baies goji, myrtille, raisins secs et noix. Un assortiment vraiment bon et plein d’énergie. Mais le must après être rentré de nos longues journées, c’était de prendre le Recovery Aminos, et toute la team Blake est unanime sur le sujet : on a senti la différence. Avec le Recovery les jambes sont moins lourdes, les muscles tirent moins, et on est en pleine forme le lendemain.

Montre connectée Garmin, Instinct Solar :

 Au déballage, on retrouve une montre tout en plastique.  Pas forcément agréable de prime abord, mais elle est bien finie et ce choix de matériaux la rend légère. Elle se fait vite oublier une fois au poignet, point très important pour une montre de sport.
Les multiples fonctions demandent un certain temps d’ adaptation pour gérer les boutons et les différents menus. Mais l’encart en haut à droite de l’écran est bien pensé et permet d’identifier les actions possibles et les menus en cours.
En parlant d’écran, c’ est un simple monochrome, mais très lisible même en plein soleil. Ce choix joue également sur la durée de vie de la batterie qui est assez impressionnante.

Pour les usages testés, principalement le snowboard et une petite marche, ce fut un vrai plaisir. Les éléments affichés pendant « l’action » sont paramétrables et différents types de présentations sont possibles. Lire les informations, comme la vitesse instantanée, ne pose aucun souci même en plein ride. Augmentant encore l’attrait pour ce petit tableau de bord au poignet. Le nombre de descentes est lui détecté automatiquement après chaque remontée et marche parfaitement.
Revoir ses trajets en fin de journée, vitesse, altitude, calories perdues, sur l’ application dédiée et bien conçue elle aussi, est très agréable en avalant un shaker de récup. Autre capacité de cette Instinct solar, c’est de pouvoir effectuer une recharge solaire via son cadran.
Bref, une montre très fonctionnelle à l’usage. Pour son domaine d’utilisation, il n’y a rien a redire et elle deviendra rapidement votre compagnon de monitoring. On regrettera juste la présence d’un chargeur au format unique Garmin, que l’on fera bien attention à ne pas oublier pour son séjour…

 Les masques et casques Bollé

Le plastique des masques est épais tout en restant souple, et très bien fini. Le bandeau élastique est très dense et rassure sur sa longévité. Même les ajouts caoutchouc de la marque Bollé sur le côté respire la qualité.
Côté optique, nous avons pu en tester plusieurs.  Quoi qu’ il en soit, le système magnétique de changement d’écran est très pratique et rapide. Les écrans sont solides et en plus protégés par une housse, fournie, presque rigide. Aucune appréhension de transporter son écran de rechange dans le sac à dos toute la journée.
Côté positionnement, pas de soucis, le nez est par ailleurs bien dégagé, ce qui permet de les porter avec des casques autres que ceux de la marque sans obtenir l’ effet « pince nez », et cela malgré l’ imposante hauteur du masque.
A l’usage, toutes les optiques étaient très convaincantes, rien à dire. Le champ de vision est très large et ne déforme pas la perception.
Le seul point négatif que nous avons remarqué mais qui se fait oublier, est un petit reflet de la monture du nez sur le bas de l’écran quand le soleil vient de côté. Sur le télésiège, on le perçoit, en descendant, il n’est clairement pas assez fort pour nous gêner.
Pour résumer, nous avons tous adopté ces masques.

Les casques Bollé sont quant à eux très confortables.  Ils sont très légers une fois en position et le serrage occipital le plaque parfaitement sur la tête. Le design est plus orienté skieur que snowboarder, et dans un sens, il ressemble assez à un casque de vélo. En snowboard,  avec le vent venant de côté, les oreilles manquent un peu de protection contre le froid, rappelant peut-être encore sa conception plus ski. Par contre, les oreillettes peu épaisses laisse bien passer le son des voix et permettront de mettre des écouteurs dans orienté problème pour ceux qui ride en musique. La ventilation marche très bien. On note également un bon dégagement du front permettant de placer différents masques dans soucis. Un casque très agréable, léger, convenant sans doute plus à des skieurs, quelques soit la tailles de leur masque.

Masque de ski KL X Dragon :

Les Ménuires, c’est du ski intensif mais c’est aussi de la mode. Nous avons donc testé la collaboration sur le masque de ski entre la maison Karl Lagerfeld et Dragon, il en résulte un masque sobre et élégant mais surtout bien fait. Mousse confortable et solide. Champ de vision extra large. Pas de buée grâce au système d’aération sur le haut et le bas du masque même avec un cache-cou remonté jusque sous le masque. Et l’écran de base fait pour le solaire joue parfaitement son rôle en plus de disposer d’un système très fiable pour le bloquer et changer de type d’écran puisque le masque est fourni avec un écran supplémentaire pour le temps plus nuageux.

 

 

Test snowboard : Capita Kazu Kokubo Pro 157cm

Le snowboarder Japonais de légende Kazuhiro Kokubo signe son « pro-model » chez Capita aux graphismes exceptionnels : une fine couche de bois plus légère qu’un revêtement classique et qui rend chaque Kazu unique, ainsi qu’un chef d’œuvre de son tatoueur Japonais pour la semelle.

Son profil « Alpine V2 » présente un cambre classique avec un cambre inversé à l’avant pour un maximum de pop en freestyle ainsi qu’une flottaison idéale et facile en poudreuse.

De plus, par sa forme directionnelle avec une position légèrement reculée ainsi que l’avant bien plus prononcé et plus soft que l’arrière, c’est une valeur sûre pour les sessions backcountry à travers une neige poudreuse et profonde.

 

Notre test :

Classée dans la catégorie Alpine par Capita et non « resort » (« station »), alias « all-mountain », la Kazu est avant tout une planche ferme, réactive et légère prévue pour les fortes descentes en haute-montagne et pour envoyer d’énormes sauts en poudreuse. Son arrière plus dur permet de parfaitement réceptionner de grands sauts mais aussi de mieux flotter en poudreuse car moins prononcé que l’avant.

Son cambre classique en fait une planche très maniable qui relance fort en sortie de carve ; excellente carveuse (petite carve, moyenne et longue sans broncher) qui ne demande qu’à charger à fond à travers n’importe quel type de terrain. Ce qui la rend bien plus versatile que son programme initial, notamment avec son cambre inversé à l’avant qui permet une plus grande facilité d’entrée en virage, cependant elle reste exigeante et conviendra plus aux riders intermédiaires/experts qu’aux débutants.

Une planche qui respire la puissance et le pop, créée dans le plus grand respect de l’environnement à Capita The Mothership®, réservée aux riders au gros cœur qui veulent envoyer du lourd à travers toute la montagne.

Pour ceux qui ne sont pas équipés en ski nous vous recommandons chaudement l’équipe du Sport 2000 Snow sport, équipe familiale et accueil vraiment sympa.

Le restaurant L’Alpin :

 L’Alpin est un restaurant steack house mais surtout il propose à ses clients de vivre un repas sous tente alpine avec tout le confort : peaux de bêtes, poêles, guirlandes lumineuses, et au menu : raclette ou carré de porc. On est reçu en groupe spécialement par une personnes assignée aux services des tentes. Un petit apéritif autour d’un brasero vous est proposé avec les célèbres saucisses Savoyardes, les diots, se mettre en appétit.

Puis on entre sous la tente, où la douce chaleur nous pousse à faire tomber les doudounes. La petite enceinte connectée qui nous est prêtée permet de mettre l’ambiance musicale de notre choix. Quand les plats sont servis, on ne peut que constater que la qualité des produits est là : le fromage de la raclette a un goût prononcé et léger à la fois, et le porc est fondant et savoureux. Les desserts en farandoles achèvent un repas des plus agréables. Si vous voulez passer une belle soirée qui sort de l’ordinaire, les tentes alpines sont le bon plan. Gros plus du lieu la super équipe qui est au petit soin.

Cosmeto pour la montagne :

Les Ménuires, c’est du soleil et du froid. Pour affronter la rudesse du climat, nous avons testé les produits La Biosthétique et plus particulièrement,  la gamme régénérante qui hydrate la peau. Le soin Cold Cream pour se protéger des attaques mordantes du froid est très efficace et pour le retour du ski après une journée au soleil, dont les rayonnements sont amplifiés par la réverbération de la neige, la crème après soleil apaise véritablement la peau.

Avant de vous coucher, et pour se délasser pleinement tout en prenant soin de soi, la gamme spa de La Biosthetique avec le Sea Salt Scrub, puis le Rich Firming Body Cream est une combinaison parfaite pour se tonifier la peau et s’exfolier tout en ressortant de ce soin avec le sentiment d’une peau plus ferme et toute lisse. Nous avons apprécié particulièrement les senteurs de beurre de karité et florales de la Rich Firming Body Cream qui donnent un sentiment très cocooning et réconfortant.

Nous avons emmené aussi le UFO mini 2 mint de chez Foreo, un appareil aux multiples talents pour vous permettre d’avoir un soin du visage quasi complet aux options variées. Ce petit galet connecté permet de faire des soins presque comme dans un institut : il chauffe, vibre (vibrations soniques) et utilise la luminothérapie. Toutes ces fonctionnalités permettent de mieux faire pénétrer les actifs dans la peau, et / ou de booster la circulation sanguine. Pour être très honnête, cela fonctionne vraiment bien. On sent que les produits pénètrent bien la peau, en tout cas mieux qu’avec nos doigts et surtout après le soin, la peau est visiblement plus hydratée et lumineuse. Nous avons été conquis.

 

 

Lifestyle hors piste :

La team Blake a porté hors des pistes les vêtements de la marque Superdry dont la tenue des matières est véritablement remarquable et offre un confort et une chaleur appréciable pour l’après ski. La marque Stetson fait des bonnets classiques, mais chaud, et des casquettes très styléesLes doudounes Ellesse sont des classiques indémodables, et nous avons particulièrement aimé la White Camo. Les pulls Woolrich ont une très bonne facture et une bonne tenue. Eastpack et leurs pochettes éditions spéciales Avengers furent bien pratiques pour caser nos affaires.

Enfin, un gros coup de cœur pour les solaires Bollé, Calvin Klein, Victoria Beckham, Arnette et Ralph Lauren que vous retrouvez sur les photos de notre reportage.

 

Nous avons également testé la gamme technique de la marque  Atlas for men . Des vêtements abordables, chauds et efficaces. Pour les doudounes montagne de cette marque, réservez les plutôt pour l’après ski, elles ne permettent pas de résister au grand froid ou froid prolongé.

Apnée sous glace :

Les Ménuires offre activité hors ski exceptionnelle et rare : de l’apnée sous glace. C’est Dan Arbogast qui encadre l’activité. Dan est instructeur d’apnée professionnels, mais aussi Vice Président France, juge, et instructeur de Aida France, la Fédération internationale d’apnée. Bref nous sommes entre de bonnes mains.

Après 45 min de marche d’approche à travers la montagne depuis les Ménuires en direction du Lac du Lou, on arrive dans un petit refuge qui date de 1845. En contrebas quelques trous on été fait dans l’épaisse croûte de glace qui s’est formée sur le Lac du Lou. Le temps d’écouter les instructions de Dan et d’enfiler une combinaison d’apnée néoprène de 14mm, qui vous donne l’impression de devenir un morse, et l’on descend vers le lieu de l’activité. Dan est extrêmement pédagogue, calme et bienveillant.

 

Pendant 45 minutes, une heure, Dan accompagne cette découverte de l’apnée sous glace pas à pas. J’ai cru le temps d’un instant revivre la scène du grand bleu, j’entendais presque la musique d’Eric Serra. Le corps s’habitue lentement à l’eau que l’on perçoit à peine froide, l’esprit doit s’habituer à plonger sous l’eau en altitude, car le cerveau nous dicte de remonter plus vite à la surface alors que l’on vient d’inspirer à plein poumon. Et après quelques descentes verticales le long d’une corde pour augmenter sa capacité d’apnée, Dan nous invite à faire une première longueur sous glace (l’instructeur nous suit discrètement, il est toujours là pour assurer notre sécurité) nous passons d’un trou à un autre. Première longueur, 8 mètres, 20-30 secondes d’apnée en tout, au plus court, sauf si vous voulez profiter du spectacle et prenez votre temps.

Exceptionnel, hors du temps, atypique…

Après libre à vous (et en convenant cela avec Dan) de tenter le trou à 12 mètres ou à 18 mètres.

Une activité que Dan est le seul à proposer en Europe, il a même accompagné des gens qui ne savaient pas nager ou encore des handicapés. Un homme qu’il faut rencontrer.

 

Article écrit par : Alexis Dumétier, Adrien Barthou et Maxence Manasterski

Vidéo réalisée par : Alexis Dumétier

Assistante vidéo : Lucie Fricheteau

 

Photos : Alexis Dumétier, Adrien Barthou, Laureleen Jacquet

 

Lien et infos :

https://www.50shadesofblue.fr

https://lesmenuires.com/fr/

https://www.les3vallees.com/fr

https://www.hotel-ours-blanc.com/spa

 

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CHANEL présente la nouvelle collection COCO CRUSH

CHANEL VOUS PRESENTE SES DERNIERES CREATIONS HORLOGERIE & JOAILLERIE

En effet, CHANEL ce n’est pas seulement un tailleur et un collier de perles. La maison propose de la joaillerie depuis 1932, date à laquelle Gabrielle Chanel présentera sa première et unique collection de haute joaillerie en platine et diamants dont le fameux et iconique collier « Comète ». Cette toute première collection de bijoux initié à la demande de la Guilde internationale du Diamant, Coco la baptise “Bijoux de Diamants”. A l’honneur, les diamants sont montés sur platine, une extravagance que seule Coco peut se permettre en plein crise économique.  Fascinée par l’éclat  et la pureté du diamant,  elle écrit qu’il «  représente avec densité la plus grande valeur sur le petit volume » et « je veux qu’un bijou soit aux doigts d’une femme, comme un ruban ». . Malgré le succès de Bijoux de Diamants, ces bijoux seront les seules pièces de joaillerie à sortir de la maison de couture avant plusieurs dizaines d’années.

La célèbre maison de couture a été pendant longtemps une spécialiste de la mode et lance sa ligne Chanel Joaillerie en 1993, celle que nous connaissons aujourd’hui. La nouvelle ligne de joaillerie de Chanel Joaillerie sera créée par Karl Lagerfeld en hommage à Coco Chanel et à ses premières créations de haute joaillerie de 1932. La ligne Comète renait et connait un succès foudroyant. Quatre ans plus tard, Chanel Joaillerie s’installera dans son adresse prestigieuse du 18, place Vendôme à Paris, où se trouve encore aujourd’hui la boutique, avec la ligne horlogerie de la Maison. La même année, le musée du Louvre expose des pièces de haute joaillerie pour rendre hommage à la Maison de Couture et à sa créatrice.

Découvrez la collection iconique COCO CRUSH, en OR BEIGE, jaune ou blanc, désormais disponible en version mini, que les hommes vont adorer porter. Les montres CODE COCO et BOY·FRIEND se déclinent dans de nouveaux codes et motifs indissociables de la Maison CHANEL.

Pendant la fermeture de la boutique historique du 18 Place Vendôme, la maison prendra ses nouveaux quartiers dès le 16 février au 15 rue de la Paix.

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Baptiste Giabiconi & Aubade Homme: la nouvelle collection

Baptiste Giabiconi a reçu carte blanche pour réaliser une ligne de sous-vêtements masculins pour la saison Printemps/Eté 2021.
Après s’être imposé comme LE mannequin phare de ces dernières années en ayant travaillé aux côtés de noms de la mode et côtoyé le plus grand d’entre eux, le regretté Karl Lagerfeld, c’est tout naturellement que Baptiste a accepté de réaliser une ligne de sous-vêtements pour la collection AUBADE HOMME.

Pour lui, comme pour la marque, cette collaboration est une évidence, le même esprit, les mêmes envies. Baptiste Giabiconi incarne la séduction à la Française, le charisme, le sex appeal et la modernité, il est l’Homme Aubade par excellence !
Après un travail de réflexion et de recherche, la thématique de la collection AUBADE HOMME s’est orientée vers le tatouage. Pour la nouvelle collection avec Baptiste Giabiconi, Aubade a développé une nouvelle forme de boxer : Le trunk. Cette nouvelle forme de boxer est plus courte, elle est à la fois moderne et confortable. La collection est disponible dans deux coloris contrastés : Red Ornament et White Ornament ! Imprimé rouge et noir ornemental et graphique tout en modernité cocréé exclusivement par Baptiste Giabiconi. La ceinture noire est logotypée, ton sur ton Aubade || Baptiste Giabiconi.

A la fois décoratif et symbolique, l’art ancestral du tatouage, adopté par toutes les classes sociales, et particulièrement prisé des jeunes hipsters, permet toutes les fantaisies. Baptiste a donc choisi des tatouages faits d’arabesques, de volutes et de fleurs dans des tons tout en contrastes : le rouge et le noir, le blanc et noir. Lors d’un shooting exceptionnel, la collection Aubade & Baptiste Giabiconi prend vie sous le soleil méditerranéen, mise en valeur par le photographe Markus Jans et le corps de Baptiste.

 

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CHANEL: Rétrospective au Palais Galliera

À la faveur de sa réouverture après des travaux d’extension, le Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, présente la première rétrospective à Paris d’une couturière hors normes : Gabrielle Chanel (1883-1971).

H. Kollar – G.Chanel au Ritz

En effet, après une importante campagne de travaux, le Palais Galliera peut désormais présenter sur deux étages des expositions temporaires de plus grande envergure ou bien exposer sa collection permanente. Aménagées dans les caves voûtées en briques rouges et pierres de taille, sur une superficie de plus de 700 m², les nouvelles salles améliorent l’expérience de visite du public. L’offre de services est également développée grâce à la création d’une salle d’atelier pour les activités culturelles et pédagogiques au rez-de-jardin et d’une librairie au rez-de-chaussée.
La fermeture pour travaux du Palais Galliera aura enfin été l’occasion de rénover 5 000 m² de magnifiques façades et ornements architecturaux.

Photo GM – Palais Galliera

L’occasion de re découvrir le lieu en visitant la rétrospective consacrée à Chanel. Dans ces années où Paul Poiret domine la mode féminine, Gabrielle Chanel, va dès 1912, à Deauville, puis à Biarritz et Paris, révolutionner le monde de la couture, imprimer sur le corps de ses contemporaines un véritable manifeste de mode.

Avedon – Gabrielle Chanel & Suzy Parker. 1959

Chronologique, la première partie évoque ses débuts avec quelques pièces emblématiques dont la fameuse marinière en jersey de 1916; elle invite à suivre l’évolution du style de Chanel à l’allure chic : des petites robes noires et modèles sport des Années folles jusqu’aux robes sophistiquées des années 30. Une salle est consacrée au N°5 créé en 1921, quintessence de l’esprit de « Coco » Chanel.

N°5 de Chanel

En regard du parcours articulé en dix chapitres, dix portraits photographiques de Gabrielle Chanel ponctuent la scénographie et affirment combien la couturière a incarné sa marque. Puis vient la guerre, la fermeture de la maison de couture…seule subsiste à Paris au 31, rue Cambon la vente des parfums et des accessoires. Viennent ensuite Christian Dior et le New Look, ce style corseté qu’elle conteste. Gabrielle Chanel réagit avec son retour à la couture en 1954 et, à contre-courant, réaffirme son manifeste de mode.

F.Kollar – mannequin descendant l’escalier rue Cambon.

Thématique, la seconde partie de l’exposition invite à décrypter ses codes vestimentaires : tailleur en tweed gansé, escarpin bicolore, sac matelassé 2.55, couleurs noir et beige bien sûr, mais aussi rouge, blanc et or… sans oublier les bijoux fantaisie et de haute joaillerie indispensables à la silhouette de Chanel.

Robes du soir rouges PE 1955 et AH 1970-1971

Gabrielle Chanel. Manifeste de mode occupe une surface de près de 1500 m– dont les nouvelles galeries ouvertes en rez-de-jardin. Sur un parcours jalonné de plus de 350 pièces issues des collections de Galliera, du Patrimoine de la Maison, de musées internationaux – le Victoria & Albert Museum de Londres, le De Young Museum de San Francisco, le Museo de la Moda de Santiago du Chili, le MoMu d’Anvers… et de collections particulières, cette exposition est une invitation à découvrir un univers et un style intemporels.

GABRIELLE CHANEL. MANIFESTE DE MODE – Du 1er octobre 2020 au 14 mars 2021
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
10, Avenue Pierre-Ier-de-Serbie 75116 Paris

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Les Bains: éternels et mythiques

Blakemag_Les Bains_facade

Les Bains font surgir par leur seul nom, tout un monde de vivantes inspirations et d’expériences inouïes, d’avant-gardes excentriques et de pionniers iconiques. Pour saisir l’esprit des Bains, il faut remonter le temps au point d’embrasser le présent de chaque époque. Jusqu’à la nôtre.
Les Bains Guerbois ouvrent en 1885 et deviennent aussitôt le temple parisien du bienêtre
et de la beauté où le Gotha et des artistes tels que, Manet, Zola, Renoir, Proust se retrouvent. 

2015, Les Bains se transforment en boutique hôtel 5* et ravivent le club et le Spa. Mais Les Bains ne se résument pas à un hôtel de luxe, un lieu d’émulsion sociale et artistique, un club culte de la nuit parisienne ou une néo brasserie chic. Ils proposent l’expérience d’un nouvel art de vivre, vibrant, connecté, ouvert sur le monde. Ils rassemblent tous les happy few en quête d’un lifestyle ultime à Paris. Ils ouvrent un espace singulier où se savoure la fête et se déploie la créativité. Parisiens et transculturels, historiques et inventifs, hybrides et chics, élégants et accueillants : institution séculaire, les Bains se transfigurent en coeur battant du nouveau millenium.

Le bâtiment est un chef d’oeuvre architectural, fruit d’un héritage aussi riche que varié. Créés en 1885, Les Bains Douches (ou Bains Guerbois) abritent les plus célèbres thermes privés de Paris. S’y croisent l’élite et la Bohême fin-de-siècle dépeintes par Marcel Proust, client assidu. L’immeuble a été conçu par l’architecte Eugène Ewald, qui a bâti la Préfecture de Police de Paris, face à Notre Dame, ou l’Église Saint François de Salles. Outre Les Bains, la Famille Guerbois crée et gère aussi le fameux « Café Guerbois », haut lieu de rencontre intellectuel et artistique immortalisé par Zola et Manet où, de Renoir à Monet, se retrouve le tout–Paris de la Belle Époque.

En 1978, l’immeuble se révolutionne. Le voici salle de concert rock, restaurant et nightclub: les Bains Douches. Il entre dans un nouvel âge d’or et dans la légende – institution culturelle et mondaine au centre de Paris, référence absolue d’un clubbing sublimé en art de vivre, épicentre mondial des médias, du spectacle et des arts.


De tous les pays, on vient s’y imprégner de son vibrant état d’esprit et de son lifestyle unique. Temple de la beauté et de l’art, paradis urbain de la fête toujours précurseur d’une mode, coeur battant de la nuit parisienne et de la culture internationale : pendant trois décennies, les Bains Douches rayonnent.


En 2010, des travaux sauvages entrepris par l’ancien gérant de la boîte de nuit mettent l’immeuble en péril et provoquent la fermeture des Bains. Afin de réinventer et sauver cette icône de la vie parisienne naît « La Société des Bains » sous l’impulsion de Jean-Pierre Marois, dont la famille est propriétaire du bâtiment depuis les années 60.
En janvier 2013, c’est le retour des Bains sur la scène internationale avec une Résidence d’Artistes éphémère initiée par Jean-Pierre Marois qui rend hommage à son ADN artistique. Ainsi, avant rénovation, ce monument épique se mue pendant trois mois en chantier fulgurant offert à la créativité en liberté. 

En 2015, s’ouvrent Les Bains du 21e siècle. Ils écrivent une nouvelle page de leur histoire.

Expression de sa renaissance, la métamorphose des Bains découle de trois projets de rénovation exceptionnels, signés Vincent Bastie pour l’architecture de la structure, Tristan Auer et Denis Montel/RDAI pour le design d’intérieur. Autant de talents, de styles, d’approches singulières, décuplés par l’envie de se réunir autour d’un lieu qu’ils adoraient déjà. De ces regards originaux s’est construite une vision commune, portée par
un enthousiasme à la hauteur de l’enjeu. Implantés au cœur de Paris, au 7 rue du Bourg l’Abbé dans le troisième arrondissement, Les Bains s’inscrivent au croisement du Marais médiéval, des Archives Royales et du moderne Centre Pompidou. Dans ce quartier central en rapide mutation se développent nouvelles galeries d’art et concept stores, restaurants bio et marchés alternatifs. 

Les Bains, c’est 39 chambres et suites cinq étoiles, une suite très rockstar en penthouse pour accessoirement y dormir, et un salon boudoir pour fermer les yeux. C’est aussi le restaurant Roxo et son bar, écrins culinaires français imprégnés de saveurs du monde, et bien sur le Club, avec programmation sur mesure de concerts, DJ Set et happenings divers.

Ici, le luxe se vit dans l’Histoire et, déjà, au futur. Cette effervescence urbaine offre aux Bains un terreau fécond où s’épanouir en fleuron de la vie parisienne car Les Bains ne dorment jamais.

Le lieu est conçu comme un cercle exclusif au confort ultime, à vivre et expérimenter dans sa totalité, une expérience contemporaine à la vibration diurne et nocturne. Il incarne la quintessence d’un certain Paris, une fusion de « l’ici » et de « l’ailleurs », un lieu hybride ouvert à tous les trend-setters passeurs de frontières. Les Bains forment une manière de club urbain à géométrie variable et aux frontières changeantes, avec lobby, restaurant, bar, lounge, salons, patios, suites, terrasses.

On pourra y déjeuner, goûter, dîner, souper, danser, faire salon, quasiment partout et avec des horaires très souples. Aux contributeurs permanents des Bains viendront se greffer ponctuellement les signatures de « special guests », dont l’âme et la voix se frottent de façon sensible à celle des Bains.

LES BAINS – 7 rue du Bourg l’Abbé – Paris IIIe

 

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Karl Lagerfeld 1933 – 2019

Commencer un article sur un homme que l’on admire est difficile, voir  compliqué. Trouver un titre accrocheur sur un homme qui a utilisé à son compte le plus large éventail des ressorts du marketing l’est encore plus alors autant jouer la simplicité.

Karl Lagerfeld, de son vrai nom, Karl Otto Lagerfeldt, né le 10 septembre 1933 à Hambourg en Allemagne et mort le 19 février 2019 à Neuilly-sur-Seine -France, fût certainement l’un des plus grand couturier du 20eme siècle. Touche à tout de génie, il fut également photographe, mais aussi réalisateur et éditeur.

Il fut directeur artistique de la maison italienne Fendi à Rome à partir de 1965, de la maison de couture Chanel à Paris à partir de 1983, et de sa propre ligne à partir de 1984.

Sa vocation de couturier remonte précisément au 13 décembre 1949 lorsqu’il accompagne sa mère à son premier défilé de mode, celui de Christian Dior. Dès lors, ce jeune passionné de dessin, se met à dessiner des modèles.

En 1952, Karl et sa mère quittent l’Allemagne et s’installent à Paris, alors LA capitale de la mode. Il est d’abord élève dans une école privée, puis au lycée Montaigne.

Après avoir travaillé en tant qu’illustrateur de mode, il s’installe en 1954 au 7 quai Voltaire dans un hôtel particulier. Le 25 novembre de la même année, il remporte le premier prix du concours du « Secrétariat international de la laine », organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint-Laurent. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute comme assistant de 1955 à 1962. C’est le début pour lui d’une brillante carrière professionnelle.

La rivalité entre Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld date de cette époque : Yves Saint Laurent évoluant en Haute Couture, Karl Lagerfeld choisissant le prêt à porter.

De Jean Patou à Fendi

En 1959, Karl Lagerfeld est nommé directeur artistique chez le couturier Jean Patou. Peu de temps après, il choisit de mener une carrière de styliste indépendant contractuel et de créer des collections de mode, successivement pour la France, l’Italie, l’Allemagne et le Japon. En 1963, il innove en dirigeant le prêt-à-porter et en créant les accessoires de la marque de mode Chloé, et cela durant vingt années, jusqu’en 1983.

Depuis 1965, il travaille également pour la maison italienne Fendi à Rome, dont il crée le logo.

De Chanel à H&M en passant par le gilet jaune

En 1983, Lagerfeld est nommé directeur artistique pour l’ensemble des « collections Haute couture, prêt-à-porter et accessoires » de la maison Chanel qui à l’époque frôle la fermeture, et dont il doit relancer l’activité pour éviter sa disparition.

«Mon travail ce n’est pas de faire survivre le tailleur Chanel, mais de le garder vivant.» dit-il.

Pour réveiller cette « Belle au bois dormant », il choisit le mannequin Inès de La Fressange pour représenter l’image de Chanel. Elle est le premier mannequin à signer un contrat d’exclusivité avec une maison de haute couture et la première à devenir autant médiatisée dans l’histoire de la mode. L’inspiration de Lagerfeld est basée sur l’esthétisme et l’histoire de Coco Chanel. Il ne se contente pas de faire du Chanel, il réinvente le style Chanel selon ses idées : «La personnalité commence où finit la comparaison.»

N’étant pas intéressé au chiffre d’affaires, ne mettant jamais son « nez dans les comptes », il est soutenu par Alain Wertheimer propriétaire avec son frère de la maison de couture et dispose d’« une liberté totale » selon ses dires.

Connu pour sa liberté de pensée et de ton, il sait imposer ses choix, parfois avec un franc parler qui lui est propre. Souvent acerbe, toujours spirituel, ses petites phrases, les « Karlismes » comme il les appelait, claquaient comme un coup de cravache : «La méchanceté est excusable si elle est spirituelle. Si elle est gratuite, elle est impardonnable.»

En 1989, Inès de la fressange laisse la place à une jeune inconnue allemande, Claudia Schiffer que Karl Lagerfeld propulsera au firmament des top modèles de l’époque.

En 1986, il avait choisit l’actrice Carole Bouquet comme égérie du parfum N°5 qui le restera jusqu’en 1996, et la chanteuse et actrice Vanessa Paradis pour incarner Coco. Chanel sous son impulsion habille les jeunes actrices du cinéma français mais aussi les stars de la scène internationale. Il créera ainsi des tenues pour Madonna et Kylie Minogue et Nicole Kidman incarnera le parfum N°5 dans un clip mis en scène par Baz Luhrmann en 2004.

En 2004 également, le couturier créé la polémique en lançant une « collection capsule » de prêt-à-porter de trente vêtements pour H&M. Dans certaines boutiques, la collection est vendue en quelques minutes. Irrité par le manque de qualité des matières et des finitions, et par le peu de vêtements mis en vente dans les magasins de la chaîne, et devant la déception des clients, Lagerfeld déclare : « Je trouve pénible que H&M ait contrarié tant de gens. C’est du snobisme de faire de l’antisnobisme. »

Son irrévérence et son sens de l’humour lui permettent de toujours prendre du recul par rapport au milieu aseptisé de la mode. Se prendre au sérieux oui, mais pas trop. «Les stylistes qui se prennent la tête, je trouve ça assommant, ridicule ; faire des robes, c’est important, mais ce ne sont que des robes. On n’est pas Kierkegaard quand même !»

En 2007, deux ans après avoir revendu toutes ses marques (la Lagerfeld Gallery, une collection sous licence pour hommes et femmes et des accessoires, la boutique parisienne de la Rive Gauche et la boutique de Monaco) à Tommy Hilfiger pour 30 millions de dollars, Karl Lagerfeld lance une nouvelle ligne, K par Karl.  C’est à cette période qu’il est rejoint chez Chanel par Amanda Harlech, l’ancienne consultante de John Galliano.

En 2008, il surprend tout le monde en acceptant d’être l’égérie d’une campagne de prévention pour la sécurité routière où il arbore un gilet jaune sous le slogan : « C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie »

Les défilés de la maison Chanel ont toujours crées la surprise tant par leur mise en scène innovante et souvent grandiose que par l’originalité et la technicité des matières. On gardera en mémoire la reconstitution du 1er étage de la Tour Eiffel sous la nef du Grand Palais, le supermarché Chanel, la villa et ses jardins, la fusée ou la magnifique plage de sable fin.

En 2013, il réalise le court-métrage « Once Upon a Time » à la Cité du Cinéma de Luc Besson à Saint-Denis avec Keira Knightley dans le rôle de Coco Chanel et Clotilde Hesme dans celui de sa tante Adrienne Chanel.

Infatigable, toujours en avance de 2 coups comme un joueur d’échecs, ses multiples activités reposaient sur une large équipe de stylistes qui l’assistaient tant chez Fendi, chez Chanel ou pour sa propre marque. Il disait avoir un contrat « à vie » avec la maison Chanel, qui n’a jamais démenti…

«Je suis devenu comme le crocodile de Lacoste. Il va bientôt falloir me coudre sur les vêtements.»

Illustration Agnès Solange pour Blakemag

 

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Blake a 10 ans!

 

10 années de mode, de rencontres, d’interviews, de dégustations, de séries photos, de Blake Men, de portraits, de découvertes, de voyages toujours sublimées par le talent de Marc Antoine Coulon… Merci à tous pour votre soutien et Joyeux Anniversaire!

 

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Exposition Marc Antoine Coulon – Secret Gallery

L’adresse est discrète puisque le lieu est secret, sauf des invités. Passez le porche et faîtes quelques pas… et découvrez la nouvelle exposition de l’artiste illustrateur Marc Antoine Coulon: « Couture Secret Allure » – De Coco à Cara – Hommage à Monsieur Yves Saint Laurent.

Dans un cadre enfin à sa mesure, avec une scénographie mettant en valeur la précision de son trait et la force de ses couleurs, vous rêverez devant les dessins mettant en scène Inès de la Fressange, Catherine Deneuve, Cara Delevigne, Raf Simons, Naomi Campbell, Karl Lagerfeld…et croiserez les fantômes de Coco Chanel, Arletty, Yves Saint Laurent et Christian Dior.

Ne tardez pas! Ce n’est que pour quelques jours, du 17 au 22 Mars! Marc Antoine Coulon sera présent demain après-midi de 14h à 18h, jeudi et vendredi à partir de 17h et samedi et dimanche de 14h à 18h.

Secret Gallery – 19 rue de Varenne 75007 de 10h à 18h.

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ELEVENPARIS & BAPTISTE GIABICONI

ELEVENPARIS collabore avec l’un des modèles les plus en vue du moment, Baptiste Giabiconi, sous l’objectif de Karl Lagerfeld.

Client et fan de ELEVENPARIS depuis des années, Baptiste Giabiconi rêvait de réaliser sa propre ligne de prêt-à-porter. C’est chose faite ! La marque parisienne lui a donné carte blanche pour la création d’une ligne capsule ELEVENPARIS x GIABICONI dont le lancement est prévu le 13 mars dans les boutiques françaises et en pré-commande dès le 6 mars sur le e-shop www.elevenparis.com. Une façon pour Baptiste de fêter en grande pompe la création de son blog www.giabiconistyle.com.
Depuis qu’il a 19 ans, Baptiste est la muse de Karl Lagerfeld et défile pour Chanel, mais même également une carrière de mannequin international et pose pour Vogue à Paris ou au Japon, fait la couverture de l’Officiel , chante et voit son nombre de fans augmenter de jours en jours. Pour autant, Baptiste ne se prend pas au sérieux et c’est ce qui ressort de cette collaboration
dont la ligne directrice est l’amusement. Jamais bien loin, lorsqu’il s’agit de son petit protégé, Karl Lagerfeld a souhaité shooter lui même la campagne ELEVENPARIS x BAPTISTE GIABICONI, dans son studio parisien.
Le directeur artistique de Chanel réputé pour son sens aigu de l’autodérision et son goût pour la provocation a également souhaité s’inviter dans la nouvelle série de tee-shirts ELEVENPARIS, « FAMILY ». Il prête ainsi son nom à un tee-shirt et à un sweat-shirt « Karl is my father » , en flocage effet velours noir.
Vous allez adorer.

www.elevenparis.com

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Horlogerie

Découvrez les coups de coeur de Blake Magazine.

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Marc-Antoine Coulon, instant sublime.

L’illustration est un exercice de style subtil et c’est sans doute pour cela que Marc-Antoine Coulon a choisi la technique de l’aquarelle. La justesse de son trait marié aux couleurs franches ou délavées, nous envoûte et nous place face à ces personnalités qui le fascinent, sublimant un instant pour l’éternité.

Découvrez son travail en suivant le lien.

The illustration is a subtle stylistic composition and it is without doubt for it that Marc-Antoine Coulon chose the technique of the watercolor. The correctness of the line married to the frank or washed-out colors, bewitches us and places us in front of these personalities who fascinate him, sublimating a moment for eternity.

Discover his work by following the link.

http://marc-antoine-coulon.tumblr.com/

 

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