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The Naked Issue: Anthony Parizot, coach & model

En tant que mannequin, comment abordes-tu le nu? As model, how do you approach the nude?

En temps que mannequin j’aborde le nu comme quelque chose de purement esthétique. La nudité est une chose très naturel pour moi. Je n’ai aucune gène. Se mettre nu devant un photographe pour poser pour une photo que des gens vont regarder c’est différent. Pour moi ce n’est pas de l’exhibition, c’est un travail. Un travail pour lequel j’ai quelques facilités. Dans mon métier, on cultive la beauté physique, pour ce plaire bien sur, mais quelque part pour plaire aux autres aussi. Faire des photos, c’est montrer et valoriser toutes ces heures d’entrainement. Et regarder le résultat, fait que c’est bon de ce sentir beau.

At time when model I approach the nude as something purely aesthetic. The nudity is a thing very natural for me. I have none gene. Strip naked in front of a photographer to pose for a photo at which people are going to look it is different. For me it is not the exhibition, it is a work. A work for which I have some opportunities. In my job, we cultivate the physical beauty, to please it well on, but somewhere to please the others also. To make photos, it is to show and to value all these hours of training. And look at the result, made that it’s good to feel beautiful

Et d’un point de vue personnel que représente le nu pour toi? And from a personal point of view which represents the nude for you?

Je suis de nature impudique. Être nu c’est quelque chose de normal. Bien sur, le regard des autres peut-être parfois gênant ou troublant… De plus, n’ayant pas de complexe physique, donc pour moi la nudité c’est quelque chose de vraiment naturel. Et puis c’est vrai que c’est plus facile de se déshabiller  quand on n’a aucun complexe.

I am of unchaste nature. To be naked it is something normal. Well on, the other people’s opinion maybe sometimes annoying or disturbing… Furthermore, having no complex physical appearance, thus for me the nudity it is something really natural. And then it is true that it is easier to undress when we have no complex.

Associes-tu le nu à la sexualité? Do you associate the nude with the sexuality?

Forcément quand tu penses au nu, tu penses à la sexualité. Après tout dépend du contexte, mais soyons clair, dans les films pour adultes, les acteurs et les actrices sont rarement très habillés! Pour moi le nu représente plutôt la sensualité Le nu c’est pour moi l’expression de la sensualité. Etre nu, c’est sexy et c’est valoriser un corps ou un vêtement et pour moi ça n’a pas de connotation purement sexuelle. Apres, avoir une personne sexy nue devant moi, ne va pas provoquer la même chose et c’est un rapport complètement différent. C’est donc bien une question de contexte et de situation.

Necessarily when you think of the nude, you think of the sexuality. After all depends on the context, but let us be clearly, in movies for adults, the actors and the actresses are rarely very dressed! For me the nude represents rather the sensualism The nude it is for me the expression of the sensualism. To be naked, it is sexy and it is to value a body or a garment and for me that has no purely sexual connotation. Bitter, to have a naked sexy person in front of me, is not going to cause the same thing and it is a completely different report. It is thus good a question of context and situation.

Tu es un sportif, es-tu à l’aise avec le fait d’être nu devant d’autres personnes, dans les vestiaires?          You are a sportsman, do you feel at ease with the fact of being naked in front of other persons, in changing rooms?

Je travaille dans le domaine sportif, plus précisément la musculation et le fitness, il y a un lien étroit avec le corps. Le fait d’être sportif fait que depuis très jeune, je suis amené a me changer dans des vestiaires communs donc avec d’autres sportifs, alors le regard des autres sur moi ne me fait pas peur.

I work in the sports domain, more exactly body-building and the fitness, there is a narrow link with the body. The fact of being sports makes that since very young, I am brought has to change me in changing rooms thus with other sportsmen, then the other people’s opinion on me does not frighten me.

To contact Anthony: parizot.anthony@gmail.com / Facebook: Anthony Parizot Pro

http://www.lekiosk.com/magazine-1499653-Blake-Magazine.html

 

 

 

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Iconic Photographers: Pierre & Gilles

Pierre et Gilles est la signature utilisée par le couple d’artistes français formé par le photographe Pierre Commoy et le peintre Gilles Blanchard.

Pierre Commoy est né le 15 août 1950 (61 ans), à La Roche-sur-Yon et Gilles Blanchard le 9 décembre 1953 (58 ans) au Havre. Ils grandissent tous deux dans des familles qui, sans être austères, leurs dictent des codes de conduites qu’ils s’empresseront de transgresser, l’adolescence venue. Là où le « bon goût » est de mise, ils s’imprègnent du cinéma coréen, chinois, hollywoodien, et de toutes les images aux couleurs saturées. Après des études artistiques au Havre pour Gilles, ils s’installent à Paris la même année, en 1973. Pierre travaille pour quelques magazines.

Ils se rencontrent en 1976 et commencent une vie commune, et leur collaboration, en totale rupture avec une tradition familiale guidée par le « bon goût » et fortement influencé par le Pop Art. 1978 marquera un nouveau tournant dans leur collaboration artistique : ils découvrent Bollywood et ses myriades de couleurs chatoyantes. Très influencés par le photographe américain James Bidgood, ils parviennent à développer un style onirique et fantasque. Ils sont connus pour leurs photographies retouchées à la peinture qu’ils réalisent ensemble depuis leur rencontre. Ces œuvres abordent des thèmes de la culture pop, de la culture gay, y compris la pornographie, ou la religion (une représentation de saint Sébastien). La religion est quelque chose de très important et de très présent  dans leurs œuvres :

« Nous avons le goût du mystique. Il est très difficile de séparer art et religion ». Leurs œuvres sont souvent qualifiées de kitsch dont « Le Fumeur de Narguilé » une de leurs œuvres les plus célèbres est un exemple des plus caractéristique.

Pierre & Gilles définissent leur œuvre ainsi : « On aime idéaliser mais on parle aussi de la mort, du mystère et de l’étrangeté de la vie. Il y a autant de douceur que de violence dans nos images… ».

Ils ont également réalisé des pochettes de disques (notamment l’album «The Adventures Of Ghosthorse & Stillborn» de CocoRosie). Ont été photographiés par Pierre & Gilles : des artistes connus et des personnalités people : Étienne Daho (Albums « La Notte, la Notte » et « Résérection »), Marc Almond, Lio, Amanda Lear (Album « Diamonds for Breakfast »), Pascale Borel et Valérie Lemercier, Sheila, Cheb Khaled, Catherine Deneuve, Serge Gainsbourg, Jean Paul Gaultier, Marie Gillain, Nina Hagen, Madonna, Salim Kéchiouche, Jérémie Renier, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Régine, Kylie Minogue, Marilyn Manson, Natacha Régnier, François Pinault, Christian Boltanski, Arielle Dombasle, Laetitia Casta, Dita von Teese, Alain Chamfort, Armande Altaï, Marie-France, Zahia Dehar etc… des groupes de musique pop/rock : Deee-Lite, Erasure, Indochine, Mikado, Les Calamités… Pierre et Gilles ont été nommés en qualité de chevaliers dans l’ordre des Arts et Lettres (promotion de janvier 2012) par le ministre de la Culture et de la Communication.

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Mario Testino

Mario Testino, né le 30 octobre 1954 à Lima, Pérou, est un photographe de mode péruvien.

Il est l’aîné de sept enfants, d’un père italien et d’une mère irlandaise. Il dira plus tard que ce qu’il est devenu est le fruit de ce mélange de cultures : des grands-parents de différentes nationalités, des études dans un collège américain, une enfance dans les rues de Lima, les plages péruviennes, les filles en bikini, les traditionnels Incas… Des contrastes qui le marqueront à vie et qu’il retranscrira dans son travail et sa préférence pour le noir et blanc. Testino a étudié à l’université du pacifique (Pérou), puis à l’Université catholique pontificale du Pérou et à l’Université de Californie à San Diego.

En 1976 Mario Testino s’installe définitivement à Londres. Il loue un appartement situé dans un hôpital désaffecté et commence à essayer de vivre de son travail. Pour 25 livres, il compose les books de jeunes mannequins. Petit à petit, il prend de l’assurance, acquiert de la technique et démarche avec ses photos les magazines et commence à faire des shootings mode. C’est à ce moment que certaines rencontres vont changer sa vie…

Madonna, qui découvre le travail du photographe dans une revue, le contacte directement et lui demande s’il veut bien la photographier pour une campagne de pub. La campagne de Versace est prévue pour être shootée par Richard Avedon, mais la chanteuse parvient à ses fins et le fait remplacer par son protégé. Lorsque Testino apporte les épreuves du shooting à Gianni Versace, ce dernier est emballé et lui confie qu’il a rarement vu un photographe qui sache aussi bien mettre les vêtements en valeur. Gianni décide alors de faire précéder la série de photos par l’inscription « Versace presents : Madonna by Testino », ce qui s’apparente à un véritable plébiscite du couturier italien en faveur de ce jeune photographe. Vogue et Vanity Fair accueillent la campagne de pub dans leurs pages et Testino devient Le photographe avec qui il faut compter.

On lui demande ensuite de photographier la princesse Diana. Lorsqu’il se retrouve face à elle, il tente de créer une atmosphère décontractée et laisse jouer la musique qu’il écoutait avant qu’elle ne pénètre dans la salle. Il se met à lui mimer les filles défilant sur les podiums, esquisse quelques pas de danse et lui demande de danser. Elle ne semble pas l’avoir entendu, et il répète plusieurs fois sa requête. Elle lui sourit et finit par lui répondre qu’elle a très bien saisi sa demande, mais qu’elle n’est pas péruvienne, juste anglaise… La glace est rompue et pour les dix années suivantes, Testino sera considéré dans le cœur des Anglais comme le photographe préféré de Diana. Mario Testino est demandé de toutes parts et se constitue un fabuleux carnet d’adresses. Il est tellement influent que les modèles qu’il choisit de photographier voient leur carrière exploser. On lui doit entre autres l’arrivée de Kate Moss, Gisèle Bundchen, Catherine McNeil…

Installé au sein de la crème des magazines, Mario Testino n’a cependant pas encore réalisé le coup de maître qui le fera entrer dans l’Histoire. Il va bousculer l’establishment fashion – avec Carine Roitfeld qui à l’époque est sa styliste photo – en donnant les armes nécessaires à Tom Ford pour faire de Gucci l’événement de l’année. Sous l’objectif de Mario Testino naît ainsi le « Porno Chic », qui fera les beaux jours du créateur texan. Controversé, adulé, Testino est définitivement mis sur orbite…

Au-delà de son savoir-faire et de son talent indéniable de photographe, Mario Testino a quelque chose en plus qui fait que tous l’adorent : il incarne la joie de vivre. Ses séances photo – quelque en soient le thème – ne sont réussies selon lui que si elles sont émaillées de grands éclats de rire.

Par ailleurs, alors que certains photographes considèrent les modèles juste comme des pions, lui ne peut s’empêcher de tisser des liens avec les filles avec qui il va travailler. Il veut les connaître, aller au-delà de leur plastique et mettre en valeur leur personnalité, leur humeur, leurs idées. Il a réalisé très tôt dans sa carrière que son travail occuperait la majeure partie de sa vie, et que s’il ne prenait pas du plaisir avec les gens qu’il photographiait, son existence risquait d’être extrêmement ennuyeuse.

Mario Testino n’est pas un photographe qui analyse son travail en le décortiquant froidement, il le vit sur l’instant. C’est cela qui le fascine : réussir à capter une expression qui n’existait pas avant et qui n’existe plus après, donner l’impression que les photos saisissent un instant unique et fugace, en rien apprêté ou calculé. Cependant dans la photographie de mode, les partis pris peuvent changer, selon l’esprit des collections.

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The return of the Y-fronts

Sexy and regressive the brief or Y-fronts  « like our Daddies » makes its big return since some seasons.
Blake could not pass by and in here is a selection in front of  the camera of Cyprien Leym.

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SKYFALL – The elegance of 007

Après les tailleurs de Saville Row, puis le grand Brioni, c’est Tom Ford qui habille Daniel Craig depuis Casino Royal. Le styliste renoue avec une silhouette près du corps comme l’affectionnait Ian Flemming et Sean Connery, en y ajoutant une modernité de coupe (sans doute fabriqué dans les ateliers Zegna) et des matières innovantes et contemporaines.
Probablement un des meilleurs films de la licence James Bond et sans doute un des plus élégant.

After the tailors of Saville Row, then the great Brioni, it is Tom Ford who dresses Daniel Craig since Royal Casino. The stylist takes up with a silhouette near the body as liked it Ian Flemming and Sean Connery, by adding it a modernity of cutting (doubtless made in studios Zegna) and innovative and contemporary materials. Probably one of the best movies of the James Bond license and doubtless one of the most elegant.

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Armando or the revenge of the hair

Cover boy du n°47, Armando a fait l’unanimité. Il incarne cette nouvelle vague de modèle qui cultive leur différence. La sienne? Sa pilosité. Loin des modèles lisses et stéréotypés qui chassent le poil à la limite de la pathologie, Armando le met en avant et fait de ce que certains pensent en handicape, une force d’attraction. Sa gentillesse et son professionnalisme font le reste. Lorsqu’on a travaillé avec lui, on n’a qu’une envie: recommencer!

Cover boy of Blake n°47, Armando made the unanimity. He embodies this new wave of model which cultivates their difference. His? His pilosity. Far from the smoother and stereotypical models which hunt the hair on the limit of the pathology, Armando advances it and makes of what some people think of handicaps it, a strength of attraction. Its kindness and its professionalism make the rest. When we worked with him, we have only an envy: begin again!

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