close

paris

ArchivesBlogLifestyle

Jeremy Enriquez, un chef Français à New-York

Le chef Jeremy Enriquez du restaurant Tastings Bespoke NYC  a commencé très tôt à s’intéresser à la gastronomie. Sa mère et sa grand-mère parisiennes ont transmis leur passion et leur savoir-faire pour l’art culinaire.

À 15 ans, il entre à la prestigieuse école de Ferrandi Paris où il passe 4 ans en cuisine, spécialisé dans la restauration. Plus tard, il rejoint le traiteur renommé Potel & Chabot. Il y travailla avec l’équipe parisienne dirigée par un Meilleur Ouvrier de France et des chefs internationaux. C’est là qu’il a appris les bases de haute gastronomie française, les techniques et les meilleures recettes de la cuisine française et internationale.

Le désir du chef Jeremy Enriquez de parcourir le monde le conduisit en Nouvelle-Zélande où il travailla pour la cuisine du 5 étoiles Langham Hotel, puis en Australie où il travailla pour différents traiteurs et acteurs du secteur de l’hôtellerie. Enfin, le chef Jeremy Enriquez a atterri aux États-Unis où il est devenu un membre crucial de l’équipe culinaire de Tastings NYC & SoFlo (http://www.tastinsnyc.com).

Quel est ton plat préféré et pourquoi?

La quiche lorraine est mon plat préféré à réaliser et à déguster. Il me rappelle ma jeunesse, quand ma mère préparait cette fameuse tarte avec son ingrédient secret qui la rendait si unique . Il a été transmis par ma grand-mère qui la tenait de sa mère qui était elle aussi une véritable  cuisinière . Plus tard c’est ce qui m’a poussé à rentrer a l’école hôtelière pour préparer un diplôme de cuisine.

Quels sont tes conseils pour un homme qui voudrait cuisiner pour un premier rendez-vous?

Les choses que je recommande pour un premier rendez-vous sont très simple. Il faut se sentir à l’aise avec le plat que l’on a l’intention de préparer et ne pas paniquer pour pouvoir se concentrer sur le reste de la préparation du dîner.

On applique des règles élémentaires comme: ne pas cuisiner de produits qui vont affecter votre haleine comme l’ail par exemple, et rien de difficile à manger non plus. Mieux vaut oublier les os du poulet qui vont vous obliger à utiliser vos doigts… Pas très glamour!

Pour un premier rendes-vous, je recommande les Spaghetti alla Carbonara. Tout le monde connaît ce plat et l’apprécie. C’est parfait pour un premier rendez-vous.

Et enfin, si vous voulez impressionner votre invité(e), je vous recommande de miser sur une bonne bouteille pour accompagner votre préparation. Si vous avez un doute, les cavistes sont là pour vous aider.


Présentation de la recette printanière du chef Jeremy Enriquez pour le taboulé printanier avec vinaigrette aux asperges et au fenouil, associé au rosé La Chapelle Gordonne.

Pour la salade : 140 grammes de semoule de couscous cuite, 1 bouquet d’asperges vertes, 100 grammes de pois verts, ½ bouquet de radis, 6 feuilles de menthe

Faites chauffer une casserole d’eau pour le couscous, une demi-tasse d’eau chaude pour une demi-tasse de couscous. Lorsque l’eau bout, mettre une pincée de sel, le cumin, le poivre noir et ajouter au couscous. Couvrir et laisser refroidir.

Découper et enlever les queues des asperges puis faites les blanchir dans de l’eau bouillante jusqu’à tendreté. Une fois cuit, découper les en tronçons de 3 cm de long

Garder l’eau bouillante pour les petit pois, 10 minutes devrait suffire . Utiliser la mandoline pour trancher les radis déjà préalablement laver.

Effeuiller la menthe.

Pour la Vinaigrette au fenouil : 65 grammes d’huile d’olive, 1/4 petit bulbe de fenouil, finement haché, 1 petite échalote, hachée finement, 1 gousse d’ail finement hachée, 1 cuillère à café de graines de fenouil, broyées, 62 grammes de vinaigre de vin blanc, 2 cuillères à soupe de miel, sel, poivre fraîchement moulu, 1 poignées de légumes-salades rustiques mixtes (comme le radicchio, le frisée ou l’endive), 1 bouquet de persil plat fraîches, 1 cuillère à café de zeste d’orange.

Pour l’assemblage de votre plat, laisser votre imagination faire le travail.

 

 

 

 

 

 

read more
ArchivesBlogHorlogerie

S.T. DUPONT : nouvelle collection de montres

Watch

S.T. DUPONT réinvente l’apparence du temps avec une nouvelle collection de montres

La flamme de l’innovation et du design brûle depuis toujours au cœur de la Maison S.T. Dupont. Depuis le travail des plus beaux cuirs tannés à la poudre de diamant jusqu’aux techniques traditionnelles du laquage naturel, S.T. Dupont incarne le nec plus ultra de l’élégance, de la créativité et du savoir-faire artisanal français.

Sa nouvelle collection de montres Hyperdome marie l’audace du design à des matériaux de pointe pour revisiter en profondeur les classiques de l’horlogerie. Toujours en quête d’innovation et fier d’être unique, S.T. Dupont a décidé de placer le temps sous un dôme de verre minéral.

Ce dôme de verre minéral révolutionnaire confère à la collection Hyperdome sa silhouette bombée reconnaissable entre mille. Au-delà de ses qualités esthétiques, le dôme de verre minéral présente également des propriétés antireflets, de résistance aux rayures et d’extrême longévité. Le dôme de verre minéral renferme un cadran en relief, dont les détails évoquent des coulées de métal en fusion.

Déclinée en six modèles au choix, la collection Hyperdome est conçue pour les avant-gardistes et les amateurs de montres en quête d’une nouvelle esthétique. Chaque montre incarne un style, qui traduit sa personnalité et son trait de caractère : Be Exceptional se distingue par un cadran au bleu brillant et un bracelet en tissu tricolore, hommage aux racines de la Maison S.T. Dupont, tandis que BeBold, Be Extreme et Be Daring célèbrent l’audace sans compromis du design de la collection. Be Elegant et Be Chic affichent l’élégance et la sophistication d’un subtile cadran aux reflets dorés. Six montres imaginées pas seulement pour donner l’heure, mais aussi pour donner au monde une idée de qui vous êtes.

« Nous avons créé une montre à la croisée de l’espace et du temps. Une montre qui s’affranchit de toutes les règles. Elle est moderne, elle est rebelle et c’est ce qui fait tout son attrait. »

Disponible sur https://www.st-dupont.com/, boutique S.T. Dupont au 10 rue de la Paix, Printemps Haussmann et Galeries Lafayette.

read more
ArchivesBlogLifestyleMagazine

Mavrommatis, l’unique étoile grecque de la gastronomie française

RESTAURANT

Les frères Mavrommatis : Andreas le chef cuisinier (au milieu sur la photo ci-dessous), Dionysos et Evagoras ont créé en 1981 la Maison Mavrommatis pour faire connaître aux Parisiens les saveurs grecques authentiques et raffinées. Aujourd’hui, il existe plusieurs restaurants, des boutiques traiteur, et deux caves où on peut découvrir la diversité des vins helléniques, ont peu même y acheter des produits grecs estampillés Mavrommatis chez Monoprix ou encore au Bon Marché à Paris.

 

Depuis 2018, « Le Mavrommatis », le restaurant gastronomique des trois frères s’est vu attribuer une étoile au guide Michelin. Il devenait le premier restaurant grec en France à être étoilé. Cette année, Andreas et son équipe renouvellent la performance et confirment leur étoile. Quand on passe la porte, on entre dans un espace calme, épuré. Les formes et les couleurs rappellent l’architecture des maisons traditionnelles grecques. Le blanc, le sol composé de grandes plaques de pierres renforcent ce sentiment d’être passé dans une autre dimension : celle d’un bord de mer face à la Méditerranée. Les tables sont rondes et spacieuses. Les fauteuils sont confortables et enveloppants. L’espace entre chaque table permet une intimité toute agréable. Régis Botta est l’architecte qui a repensé le lieu, main dans la main avec Andréas Mavrommatis.

Nous sommes allés découvrir la cuisine grecque gastronomique et inspirée de souvenirs d’enfances d’Andreas, dans le bel écrin du restaurant « Le Mavrommatis » au cœur du Paris historique. Un repas en accord mets et vins, pour une expérience grecque totale et une leçon sur le vignoble grec.

En guise de prémices, le sommelier Norman Valck, nous fait goûter deux Retsina, une méthode grecque classique qui donne aux vins des notes de pins. Le premier est un Retsina rose du domaine KECHRIS, Roza. Ce vin est fait avec une extraction d’une durée de quelques heures, puis une fermentation alcoolique dans des fûts de chêne avec l’ajout de résine de pin fraîche et maturation de 6 mois avec bâtonnage sur lies. Des notes de fruits rouges, cerise, et de résine de pin. En fin de bouche, une acidité caractéristique du cépage Xinomavro.

En parallèle, Norman nous présente les « Larmes des pins », toujours du Domaine KECHRIS. Un vin dont les vignes poussent sur des collines à une altitude de 250 mètres. Millésime 2006. Le cépage choisi a été l’Assyrtiko, le cépage le plus noble de la Grèce. Après une période d’élevage de 10 mois, l’assemblage final est formé en sélectionnant le contenu des meilleurs fûts. Un vin d’exception. Au nez, ce sont des notes d’agrumes comme un champagne vieux élevé en fût. Des notes de thym en bouche et de gingembre ainsi que des notes de résine de pin très fondues.

Pour régaler nos papilles, le chef Andréas a voulu ouvrir le repas sur des amuses bouches fondantes de saumon laqué aux agrumes, des aumônières aux olives et jus de viandes, puissantes en goût mais aussi craquantes et évanescentes en bouche; ainsi qu’un macaron feta, yaourt au basilic, sucré salé croquant et piquant, étonnant ! C’est avec curiosité que nous sommes passés à l’entrée qui fut en deux temps. Premier temps, un velouté de topinambour, lait de coco et chips de betteraves, texture soyeuse et crémeuse à la fois. Un joli mariage coco-topinambour. Pour l’accompagner, un vin 100% Robola, du Domaine GENTILINI. Les vignobles Gentilini sont situés près du village de Minies, en Céphalonie, à 700 m d’altitude sur la côte ouest de la Grèce. Ce vin très tendu, possède une belle minéralité aérienne en fin de bouche. Subtil pour accompagner ce velouté.

Le deuxième temps de l’entrée, c’est un artichaut, le cœur en majesté et fondant, entouré de légumes maraîchers, palourdes, aneth, façon Constantinople. Un plat où l’amer et l’acidulé s’équilibrent sur des textures tantôt moelleuses, tantôt croquantes. Pour mettre en avant ce plat, un vin du Domaine PARPAROUSSIS, à base d’un seul cépage, le Sideritis. Un nez floral, jasmin, camomille, minéral et un peu gras en fin de bouche.

Nous poursuivons avec un poisson : un thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi, jus vert à la cardamome. Le thon à peine snacké est relevé de sa croûte d’épices qui rehausse les saveurs du poisson et fait vibrer nos papilles.

Pour accompagner ce plat subtil et puissant à la fois Norman Valck choisit un vin du Domaine SIGALA, Kavalieros 2014. Un vin en monocépage, 100% Assyrtiko et mono parcellaire de vignes de 90 ans. Donc, une expressivité forte et du cépage et du terroir. Et au nez comme en bouche, les saveurs explosent : noix, fruits jaunes. L’attaque en bouche est sur le miel d’acacia, puis très ample, avec une fin tendue. Un bel équilibre gras-tension.

Je demandais à Andréas, le chef, quel était un plat de son enfance qu’il pourrait mettre sur sa carte aujourd’hui, accommodé avec ses talents de cuisinier. Voici sa réponse : une dégustation d’agneau de lait de Lozère.

Une épaule confite en cannelloni de céleri, une selle rôtie au halloumi (un fromage originaire de l’île de Chypre), dolmadès de blettes, jus aux olives de Volos. Toutes les saveurs de la Grèce ou presque en un plat, succulent et dont la cuisson rosée, parfaite, laisse la place aux goûts. Pour découvrir un peu plus les vignobles grecs et pour montrer l’étendue des accords possibles, le sommelier nous propose deux vins rouges très différents pour accompagner la farandole d’agneau.

D’abord un vin du Domaine KIR YIANNI, Ramnista 2011. Un vin d’altitude (700 m) et des vignes de 60 ans qui font face aux montagnes de Kaimakcalan et Vitsi. La robe est rouge claire, au nez des notes de purée d’olives noires, de câpres. En bouche, il est vif et âpre, amer comme un cacao 90 %. Un vin atypique qui s’accommode parfaitement avec l’agneau et sa sauce. Pour contraster avec ce vin audacieux, il nous est proposé un vin du Domaine MERCOURI, Cava 2013, qui est élevé 18 mois en fûts de chêne, puis 12 mois en bouteilles. Cela lui confère une robe d’un rouge profond, noir, au nez des notes de tabac, de prunes confites, les tanins encore serrés laissent imaginer la longue garde de ce vin. En bouche, c’est d’une belle longueur de saveurs sur les épices.

Après ce tour de la Grèce gargantuesque, il nous est servi un pré-dessert tout en légèreté: Framboises en coulis, tuiles aux amandes, crumble et sorbet framboise au thym. C’est vivifiant et cela remet le palais droit. Pour le rendre encore plus léger, quelques bulles grecques du Domaine KIR YIANNI, Akakies rosé effervescent 2017 : les bulles fines et délicates soutiennent une robe rose claire lumineuse. Au nez, c’est très fruits rouges : framboise, mara des bois, que l’on retrouve en bouche sur la saveur et non la sucrosité. Une superbe découverte ! Pour moi qui aime le champagne, j’ai toujours le plaisir de dénicher des vins pétillants, effervescents, brefs à bulles venues d’ailleurs. Merci Norman.

Pour finir ce repas, Andreas Mavrommatis fait résonner les saveurs des olives grecques avec le chocolat. Le mariage est une réussite, soulignée par la fraîcheur du basilic et d’une glace à la fleur d’oranger, évanescente.

Pour ce dessert original, le vin le plus vieux du monde, en 735, le poète Hesiode décrivait déjà le «Chyprus nama», ancêtre du commandaria, comme un vin subtil, suave, moelleux et de grande qualité. En effet, c’est un vin doux naturel de Chypre : St John Commandaria. Au nez, une farandole de dattes fraîches, d’oranges confites et de pruneaux avec une nuance de café, de pain d’épices et de fruits secs, noix et raisins.

Si vous souhaitez découvrir une belle cuisine grecque, c’est ici qu’il faut venir. C’est une cuisine faite avec les talents d’un chef qui se souvient des plats de son pays et des saveurs de son enfance. Andréas Mavrommatis aime à trouver les meilleurs produits grecs pour les restituer avec cœur de ses assiettes, avec le souci de l’excellence. Grâce à Norman Valck et à la cave du Mavrommatis riche de belles références, vous survolerez les terroirs grecs. Et quand à la fin du repas l’on pousse la porte du restaurant pour retrouver le vrombissement des rues parisiennes, on a le sentiment de revenir de voyage, les papilles en extases …

-Interview d’Andreas Mavromatis

– Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Au début, fin 1977, c’était un petit boulot la cuisine et c’était pour financer mes études. J’ai commencé par la plonge, puis les différents postes de cuisine. En même temps j’étudiais le français et les sciences humaines. Et là, j’ai découvert une passion pour la cuisine, même en tant que commis, j’aimais créer des plats, voir ce que les gens aimaient. Je ne savais pas encore que ce serait une paisson. Ce qui m’a poussé à aller plus loin, c’est que les Français aiment la cuisine et découvrir des choses. J’ai alors eu envie de donner une autre image de la cuisine grecque. Et après, cela a été une succession d’opportunités. On a acheté une boutique en 1981, un petit traiteur, une petite cuisine. On a commencé tout petit. J’ai alors commencé à m’exprimer en faisant simple et authentique. Les clients ont aimé. En 1996 quand j’ai eu ma maîtrise, je me suis inscrit à l’école de Le Nôtre et là, j’ai appris les classiques de la cuisine française.

– Quel est votre parcours de cuisinier ?

J’ai appris auprès de chefs. Le premier Frédéric Vardon, ancien de chez Alain Ducasse, et après Gabriel Biscay (basque) qui fut comme un mentor, je travaille encore avec lui. William Ledeuil, puis Christophe Bacquié aussi 3 étoiles Michelin. J’ai toujours eu envie de rencontrer de grand chef pour me perfectionner. Celui que je garde beaucoup à l’esprit est Biscay, personnage extraordinaire, il m’a apporté les techniques précises des cuissons, qui évoluent beaucoup, pour optimiser la qualité des produits, magnifier les produits en les respectant.

-Y a-t-il des produits que vous n’aimez pas travailler?

J’aime tout travailler sauf les tripes peut-être… Je n’ai pas eu l’occasion de travailler cela. J’avais eu l’occasion de goûter en Corse et le goût fort m’a marqué.

-Y a-t-il des produits que vous aimez travailler plus que d’autres et pourquoi ?

J’adore les légumes, racines, l’hiver, le printemps. La base en cuisine grecque ce sont les légumes. La viande et le poisson viennent en supplément. Ils apportent du goût. En ce moment, c’est le choux, le butternut , le topinambour. Je fais une crème avec une raviole de cèleri et du yaourt grec. Je fais aussi un gratin de topinambours avec de la truffe. Il y a tellement de façons de travailler les légumes.

– Un plat de votre enfance que vous pourriez remettre à votre carte aujourd’hui, retravaillé à la manière du Chef que vous êtes ?

Oui, plusieurs, j ai déjà fait un sauté de porc à la coriandre, je l’ai travaillé différemment pour le mettre à la carte. Je le fais avec sauté de veau aux cèleris avec des pommes de terre chypriotes qui ont un goût très particulier. La cuisine grecque, c’est l’affaire des mères et des grands-mères. Moi, j’essaie d’élever cette cuisine pour en faire une cuisine étoilée, je recherche les souvenirs de goût de mon enfance. Je veux faire découvrir constamment à mes clients de nouvelles saveurs. Je vais souvent en Grèce pour échanger avec les producteurs, je travaille des herbes grecques comme la criste marine qui pousse près de la mer. J’ai toujours cette envie de faire découvrir aux clients les produits qu’ils ne connaissent pas.

– Quelle est votre dernière découverte gustative ? Un produit, une saveur, un vin ? …

On prépare la nouvelle carte et l’on essaie de nouveaux accords : thé pomme citronnelle, crabe et avocat ou encore concombre, pomme verte et gingembre sur du crabe, peut être mangue et tarama…

– Mavromatis c’est une histoire de famille, est-ce que vous transmettez tout cela à la génération suivante ?

Oui. La France nous a accueillis, nous a tout donné et on lui a tout donné en retour. On a commencé avec moins que zéro et tout cela s’est fait à la force du travail, la solidarité, la famille, on partage les mêmes valeurs, c’est très important. On est habité par la fierté de notre pays et la volonté de montrer ce qu’ il peut donner. On veut valoriser cette cuisine. C’est très important d’avoir le désir de transmission. Ce qui compte, c’est demain. Tous les plats qu’on fait sont photographiés, ont des fiches. J’ai même fait un livre aux éditions Ducasse.

– En cuisine, comment se passe un coup de feu avec vous ?

En cuisine, c’est d’abord la maîtrise. Je suis pilote au passe. Je ne veux pas paniquer les équipes. Je fais en sorte de donner les plats petits à petits. Gueuler dans la cuisine, c’est fini. La préparation, la mise en place c’est important. Je déteste l’agressivité, on ne peut pas avoir de bons résultats avec. On ne doit pas rabaisser quelqu’un. On peut hausser le ton pour garder la vitesse, donner le rythme, mais toujours en bienveillance.

– L’année dernière vous obteniez une étoile au Michelin, qu’avez vous ressenti à cette annonce ?

Cela fait des années qu’on l’attendait. Au moins 5ans … Même les clients sollicitaient le guide Michelin. On n’a pas fait de travaux pour avoir l’étoile. On a fait des travaux après. Ca nous a donné le courage. La cuisine, c’est ça qui nous a donné l’étoile. C’est le goût grec.

J’ai ressenti de la fierté pour l’équipe, pour mes frères, pour ma cuisine et puis une grande reconnaissance pour la France de nous avoir donné la chance de tout ça. Il y a eu beaucoup de patience, de travail, et en France c’est possible.

– Vous confirmez votre étoile cette année. Félicitations. Que mettez-vous en œuvre en cuisine et avec vos équipes pour garder ce niveau d’excellence ?

On travaille sur les bases que l’on a depuis des années : la rigueur, la régularité de la cuisine, suivre les saisons. La rigueur, la rigueur, la rigueur, le choix des produits, des plats travaillés et l’évolution de la carte, toujours avec des prix raisonnables.

Pour poursuivre l’expérience grecque à la maison et essayer d’égaler le chef, Andréas Mavrommatis a sortie un livre de cuisine : Mavrommatis – 45 recettes de Grèce, avec amour aux éditions Alain Ducasse.

 

Le Mavrommatis

Adresse : 42 Rue Daubenton, 75005 Paris

Téléphone : 01 43 31 17 17

Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

read more
ArchivesBlogLifestyle

La Saké Week 2019 à Paris

 

Je suis un amoureux du Saké, un alcool à base de riz fermenté. Une boisson qui peut être servie pour l’apéritif ou qui, comme un vin, peu accompagner tout un repas. Tout au long de l’année, pour vous faire découvrir le saké et son univers, je vais vous proposer des événements autour du Saké, des restaurants qui proposent des accord mets et saké, des sélections de cet alcool japonais.

La saké japonais week, est la plus grande campagne de promotion du saké japonais jamais organisée, et se déroule du vendredi 15 février au vendredi 22 février 2019 dans une centaine de restaurants gastronomiques, bistrots et bars français et japonais, situés à Paris. Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gracieusement à la table des restaurants parisiens.

Le saké sera proposé soit à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs des différents lieux. Un livret présentant les différents sakés et les accords mets/sakés permet aux clients des restaurants partenaires de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Afin de booster l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils vont s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Un verre de saké sera offert aux clients désirant l’un de ces plats. Les sakés séléctionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

J’ai découvert à l’occasion de cette semaine du Saké un restaurant au cœur de Paris : OYA PARIS, au 24 galerie Montmartre, 75002 Paris. Le propriétaire Kenji Oya (à droite sur la photo ci-dessous) est déjà propriétaire de deux restaurants en Allemagne et sa famille élève elle-même ses bœufs dans la région d’Ozaki sur l’île de Kyushu, dont il importe directement la viande. Chez Oya Paris, le chef propose des huitres et du fromage avec du saké malgré sa spécialité de bœuf. Vous pourrez également déguster des plats de wagyu.

Pour la Saké Week, chez Oya, on peut trouver notamment l’eau du désir 2017 un Saké originaire de la région d’Aichi, de la maison Banjô jôzô. L’accord proposé par le chef se fait sur l’entrée, un velouté de Shungiku et de Burrata. Ce mariage entre fromage et Saké est surprenant et juste. Le Saké contrebalance parfaitement l’amertume du Shungiku (des feuilles de chrysanthèmes) qui évoque l’épinard et le céleri.

 

Le repas se poursuit sur du Wagyu sous toutes ses formes et ce fut savoureux.

La spécificité de cette viande de bœuf est qu’elle est particulièrement persillée (la viande est criblée de tissu graisseux et savoureux) et le gras de cette viande a une température de fusion très basse, elle fond littéralement entre les doigts mais surtout dans la bouche. Le goût de la viande est particulièrement marqué sur les saveurs d’oléagineuses (noisette, noix,…).

A la fin du repas une surprise, une quenelle de glace de crème pâtissière à base de lard de Wagyu, particulièrement savoureuse, avec de fortes notes d’amande, et plus délicatement de de noix et de noisette. Puis une glace au saké dans une cerise de chocolat, beau et frais.

Oya est un restaurant où la cuisine est un art plein de finesse et de justesse. Si vous voulez découvrir ce qu’est le bœuf Wagyu japonais, c’est ici qu’il faut venir.

Cette semaine du Saké est une belle manière de découvrir la culture nippone en accords mets/saké avec une cuisine japonaise ou française selon le restaurant que vous sélectionnerez. La liste des restaurants participants est disponible sur le site web de la Saké week : www.degustez-sakejaponais.com

Le site du restaurant Oya :

www.oyaparis.eu

Article écrit par Alexis Duméier

read more
ArchivesBlogLifestyle

No Entry: le speakeasy de Big Mama

Dans l’adresse du XVIIIème arrondissement de Paris du groupe Big Mama se cache au sous-sol un bar à cocktail. Le speakeasy bien nomé No Entry est habillé de velour rouge et décoré des dames-jeannes (des jarres de verres) aux allures de fioles de chimiste/herboristes. A la tête du lieu, le Chef barman Riccardo Merinei (passé par l’Hôtel du Collectionneur entre autres) a concocté une nouvelle carte sexy, aux noms de cocktails plus coquins les uns que les autres, pêle-mêle : Baccio a la franciese (baiser à la francaise), Booty call with paloma, le sein grall, like a virgin,…Ce sont donc 16 nouveaux cocktails, donc 5 élaborés à base de vieux spiritueux et 1 cocktail sans alcool. Bien sur si vous êtes joueur, vous pouvez toujours demander aux barmen et women de vous préparer un cocktail surprise avec des notes de saveurs qui vous plaisent et votre alcool préféré.

Hormis ses 600 références d’alcool différents, le No Entry est spécialisé dans les vieux flacons et flacons rares : des vieux campari, en passant par les rhums rares, ce speakeasy se distingue par ces bouteilles que l’on ne trouve que très difficilemment.

Nous avons testé le Gin Fizz revisité en Quicky fizz. Il est présenté comme un thé à la menthe servi avec une théière marocaine fumante grâce à un cube de glace carbonique, il est servi fumant mais froid. Il exhale des parfums de miel, de fleur d’oranger avec le côté herbacé du gin en soutien.

Pour contrebalancer le gin du premier cocktail nous avions jeté notre dévolu sur Le Two Girl One punch, un mix à base de Pisco du Chili avec des notes de pomme granny smith bien acidulées, frais et tendu pour les oficionados des boissons bien droites.

Pour suivre nous avons experimenté Le Poney Moon, un very long drink très fruité, sans sucrosité excessive et plutôt festif en dose d’alcool. Composé de vieux rhums essentiellement, ce cocktail vous emmenera faire de beaux rêves.

Nous avions sélectionné également Le Booty Call Paloma, un plaisir pour les amoureux de tequila et de mezcal. Les notes d’alcools sont bien fondues par l’agrume et la tekila infusée maison avec de la verveine laisse cette saveur en fin de bouche, douce.

Pour finir cette découverte de la carte, nous nous devions de tester les cocktails à base de vieux millésimes, la spécificité de ce bar. Le choix fut porté sur Le Sein Grall, à base de Gin Beefeater et d’un vieux campari. Les saveurs de ce cocktail sont chaudes, sur le vin cuit, porto, orange. Parfait sur une fin de repas.

De l’autre côté, on a challengé l’équipe et nous leur avons demandé une création à base de gin et sur la fraîcheur. Challenge remporté haut la main et avec finesse. Avant ou après le repas, je vous conseille ce lieu intimiste et chaleureux, où les cocktails sont particulièrement soignés et le service prévenant. Un speakeasy à faire parmi tout ceux de la capitale.

NO ENTRY

20 bis rue de Douai 75009 Paris

Ouvert dès 19h tous les jours

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Dimanche : 19h – 1h

Vendredi et Samedi : 19h – 2h

 

Article écrit par Alexis Dumétier – Photo Adrien Barthou

read more
ArchivesBlogLifestyle

L’Agapé, un étoilé avec une cave pleine de belles références surprenantes

Le restaurant est situé dans le XVIIème arrondissement, près du boulevard Malesherbes, l’avenue de Villiers et l’avenue de Wagram, non loin du quartier des Ternes. L’Agapé a été ouverte en 2008 par Laurent Lapaire et a obtenu sa première étoile dans la foulée de sa première année en 2009 et depuis 10ans, année après année, toute l’équipe et les chefs confirment cette excellence.

Laurent Lapaire a été formé à l’école hôtelière de Montargis, puis il n’a cessé d’apprendre son métier auprès des grands cuisiniers de tables étoilées et en particulier aux côtés d’Alain Passard à l’Arpège pendant 10 ans comme directeur de salle. Pour mener la brigade de l’Agapé, Laurent Lapaire a toujours su recruter de grands chefs : de Bertrand Grébaut (Septime), Guillaume Bracaval (chef exécutif chez Cuisine Michel Troisgros), Yohan Lemonnier (L’Initial à Caen), Toshitaka Omiya à aujourd’hui Mathieu Sagardoytho en provenance des cuisines du Bristol. Ainsi que David Toutain pour l’Agapé Substance, il fait confiance aux jeunes talents. Un homme discret qui met en avant ses équipes.

La cave de l’Agapé est riche de quelques 600 références, et tout comme en cuisine Laurent Lapaire sait bien s’entourer. Il a récemment choisi Gabriel Guinnebault comme Chef sommelier, un jeune sommelier passionné et qui a eu pour volonté d’ouvrir la cave du restaurant à des références de vins natures. Pour lui, le vin doit être fait dans le respect de la vigne mais aussi des gens qui le boivent.

Laurent Lapaire et son sommelier Gabriel Guinnebault travaillent en étroite collaboration avec des vignerons qu’ils rencontrent systématiquement.

 

« Je choisi les vins que je fais rentrer en fonction de mes rencontres, de mes goûts, de ce que j’estime être l’avenir de la viti-« Culture », culture du vin comme fait social et pas seulement comme boisson » explique Gabriel Guinnebault.

« Je tente d’avoir une carte qui permet à chacun de pouvoir trouver un équilibre entre objet de désir et de convoitise, objet connu et respecté, objet de découverte et d’évasion. On ne connaît pas la carte à venir et une cave ne vit pas au même rythme qu’une cuisine. Si les deux sont saisonniers car on ne boit pas les mêmes vins en été qu’en hiver, l’inertie et le fonctionnement en sont différents. Les vins sont ressortis en fonction de la carte du chef parce qu’ils s’articuleront bien ensembles. Certains restent stockés parfois longtemps avant de trouver un plat qui leur convienne ; d’autres au contraire, seront servis à peine arrivés (moyennant quelques jours de repos) parce que j’ai goûté un plat du chef ou dégusté un vin sur le week-end et que l’un a fait écho à l’autre… Les accords mets vins sont ensuite essayés par certains de clients qui confirment ou infirment mon intuition, mon goût et mon essai. Il arrive que je sois septique d’un accord avec un nouveau plat et je me réveille la nuit en ayant trouvé la solution par rapport à un vin commandé sans trop savoir quoi en faire. » conclut le Chef sommelier.

Nous avons eu la joie d’un “menu Expression” où produits de saison, précision des cuissons, respect des saveurs étaient sublimés par des dressages précis et beaux.

Pour ouvrir ce repas, une gaufre de Sarrasin dont la légèreté laisse place aux saveurs délicate des œufs de truite fumée, de la compotée d’oignons doux et de l’émulsion de truffes, accompagné d’une coupe de Dosnon récolte rose, un pinot noir de la côte des blancs, la bulle fine et riche laisse découvrir une robe rose œil de perdrix. Son nez vineux et brioché, des notes de kumquat et de prune qui, en bouche,sont accompagnées de fruits rouges, ouvrent le repas de façon gourmande.

Suivi d’un tartare de veau de chez Hugo Desnoyer fumé, un amuse bouche qui appelle la suite du repas. Pour accompagner le veau « Mano a Mano 2012 » domaine Matin calme de Anthony Guix, un grenache qui pousse face au mont Canigou, légèrement trouble dans le verre, une robe grenadine sombre, au nez fruité et léger, en bouche une finale ronde et animale qui soutient très bien ce veau fumé de caractère.

En entrée, ce fut un carpaccio de Saint Jacques de Morlaix, Poire William, citron confit et betteraves. Un plat tout en équilibre sur le sucré/acidulé qui laisse place aux goûts subtils des Saint-Jacques. Avec cette entrée, nous était servi un blanc « Le puits 2018 », vin de France, de Olivier Lemasson. Son nez très poire fait écho au plat et sa légère sucrosité tempère l’acidulé du plat.

Puis, ce fut un œuf de poule parfait, et il porte bien son nom, nappé d’une émulsion légère de céleri et châtaigne. C’est à table qu’est râpée juste fraîche une truffe noire mélanosporome sur le dessus du plat encore fumant qui fait alors exhaler les parfums du divin champignon. Pour finir ce beau tableau, une mouillette épaisse et moelleuse, que dis-je gourmande et nécessaire pour savourer l’œuf fondant. Pour ce plat, un blanc oxydatif, aux notes de miel et de noix fraîches : « Comète 2013 » vin de la région de Lestignac, fait par Camille et Mathias Marquet. Parfait.

Pour quitter la terre et partir voguer sur les saveurs marines, le chef propose un homard bleu de Roscoff, fenouil et kumquat, accompagné d’un consommé aux algues. La cuisson du homard est rigoureuse et laisse apprécier tous les plaisirs de la chaire délicate du crustacé. La vaisselle et le dressage sont sobres et élégants, place aux saveurs. Pour déguster ce plat, un Saint Joseph blanc 2012 de la ferme des 7 lunes, du vigneron Jean Delobre. Le nez suave aux notes miel, bouche fruitée et finale tendue et minéral.

Le retour sur la terre ferme se fait avec un pigeon de mascaret dans le Finistère, au bois de genévrier luté, choux vert farci et liés de sauce soja. Je n’avais pas encore goûté de pigeon aussi fondant, la chaire était quasi évanescente en bouche. Un délice ! Et le choux ainsi que sa farce étaient succulents. Avec ce pigeon, fut servi un vin rouge de Savoie, Mondeuse 2015 de chez Dominique Belluard. Aux notes de fruits mûrs et acidulés, petite baie de genièvre et poivre timut. Encore un bel accord.

Le repas se finit sur une glace vanille, kiwi et pomme verte très frais et qui aiguayent les papilles. Pour finir, Gabriel nous propose un verre de Cristal Roederrer 2007. Ce grand champagne s’exprime bien dans ses vieux millésimes, tout en équilibre et en finesse.

Un superbe repas de restaurant étoilé et un accord mets et vins qui montre, avec le talent de Gabriel Guinnebault, combien les vins dit « natures » ont leur place sur les grandes tables.

Bravo à toute l’équipe de l’Agapé.

Article écrit par Alexis Dumétier

L’Agapé
51, rue Jouffroy-d’Abbans – 75017 Paris
Tél. : 01 42 27 20 18
Service voiturier

Ouvert du lundi au vendredi inclus
Au déjeuner (12h à 14h30)
Au dîner (20h à 22h30)

Privatisation possible le week-end.
Contactez-nous par téléphone ou par email :
contact@agape-paris.fr

Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

 

 

read more
ArchivesBlogLifestyleMagazine

Saké Nouveau: la 2ème édition

En février 2018, la manifestation du Saké Nouveau était lancée en France, avec la complicité d’une vingtaine de restaurants et cavistes ainsi que de la maison Dassai et de la Maison du Saké. L’opération a immédiatement gagné l’intérêt des professionnels mais plus encore, remporté un vrai succès chez les clients de ces adresses partenaires ; clients qui pour la plupart découvrait cet alcool (bien loin de l’eau-de-vie à 40° servie en fin de repas dans certains restaurants asiatiques.) Aussi, cet engouement a conforté l’idée de pérenniser cette célébration et d’en faire un rendez-vous annuel, permettant de mieux faire connaître le saké hors du Japon.

Le Saké Nouveau revient pour une seconde édition le jeudi 7 février 2019, avec la participation d’une vingtaine d’établissements répartie à travers la France et le partenariat de quatre maisons de saké aux typicités bien distinctes : Akabu, Dassai, Komatsu et Takeno. Le saké est issu de la fermentation du riz (au même titre que le vin avec le raisin), d’apparence translucide et titre entre 14 et 16° d’alcool. Il dégage des notes aromatiques assez subtiles, souvent florales. Tout comme le Beaujolais nouveau, la Saké nouveau est une production exceptionnelle de l’année.

Traditionnellement au Japon, le saké est produit pendant l’hiver, lorsque le climat est frais, ce qui assure un meilleur contrôle de la fermentation du riz. Les premiers tirages et mises en bouteilles sont effectués à partir de la fin janvier. Ce « premier » saké est ainsi qualifié de «saké nouveau» (Shinshuen japonais). Les amateurs apprécient la typicité de ce produit très frais en bouche et disposant aussi de plus de corps qu’un saké classique, car encore vif de son élaboration récente. De même, il dégage un caractère très vivant, dû notamment au fait qu’il est embouteillé de manière non-pasteurisée. Autrement dit, sans méthode de conservation qui viendrait bloquer toute reprise de fermentation. Ce procédé n’en devient que plus excitant pour le dégustateur car ce saké nouveau doit être consommé dans les 6 semaines suivant son tirage, et plus vite encore après ouverture d’une bouteille.

Chaque maison, de par des procédés qui lui sont propres mais aussi par la qualité de l’eau qu’elle utilise, la qualité du riz et le polissage de ce dernier, constitue une « recette» unique et propose un breuvage à l’identité distincte.

C’est un événement japonais, il est donc ritualisé : pour ouvrir la soirée on brisera le capot d’une jarre de saké avec un marteau. Youlin Ly, fondateur de la Maison du Saké à Paris et détenteur depuis 2015 du titre de Saké Samourai, a eu l’idée de faire de ce rituel un événement unique et de le partager avec une sélection d’établissements (restaurants, bars, caves…) sensibles à la promotion du saké.

Comme l’an passé, les clients des établissements se verront offrir un verre de ce premier saké de l’année, issu de la production des 4 maisons de saké, en accord avec un plat ou une mise en bouche élaborés par le chef.

Différents types d’établissements participent à l’événement, du bistrot à la table gastronomique, tels que Mirazur, La Grenouillère, Virtus, Kitchen Ter, Elmer, Les Enfants du Marché, AM… seront notamment cette année rejoints par Ne/so, L’Auberge de la Fenière, Alliance, Tomy & Co, Bon Georges, Vantre…

La grande nouveauté de cette deuxième édition est la participation de 4 maisons de saké dont les productions sont très différentes les unes des autres. Ces maisons originaires de plusieurs régions du Japon proposeront des alcools non pasteurisés, avec leur ADN propre. Si certaines marques sont désormais bien connues en France, d’autres sont plus rares et leurs productions plus confidentielles.

Le Saké Nouveau offre une belle occasion aux gourmets et curieux de découvrir ou redécouvrir cet alcool si subtil par le biais d’accords originaux avec des mets de plusieurs régions du monde.

Site: https://www.sakenouveau.com/

 

read more
ArchivesBlogHorlogerie

Joaillerie du Désir

Montre Guy Ellia

Photographe Dominique AMPHONESINH

From Blakemag.com Archives – Shot by our friend, the late « Dom » for Blake 13.

 

Collier Coeurs en cascade Fred Joaillerie
Broche Comète Chanel Joaillerie
Bracelet Tigre Cartier
Broche Pliure GWA Joaillerie
Pendentif Attrapes moi si tu m’aimes Chaumet
Bague en pendentif Dior Joaillerie
Montre Guy Ellia
Collier Zip VanCleef&Arpels

 

 

 

read more
ArchivesBlogLifestyle

Chiquette le restaurant du Cinq Codet De David Maroleau

Le nouveau restaurant Chiquette se trouve dans le prestigieux hôtel, Le Cinq Codet dans le quartier des Invalides à Paris.

C’est David Maroleau qui y officie, il a pensé avec son équipe une carte surprenante et pointue qui change toutes les 6 semaines en fonction des saisons. On peut y déjeuner ou y dîner.

Dans cet hôtel à la décoration orientée années 30, art déco, et moderne à la fois, le restaurant Chiquette est très cosy, dans les tons noirs, blancs , bois et or.Une décoration signée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. La salle est accueillante: quelques tables bien espacées, une lumière douce, deux grandes armoires à vin en verre qui laissent envisager de jolies perspectives gustatives pour le repas, et un coin salon pour un apéritif ou une fin de repas dans de jolis sofas ou de confortables fauteuils enveloppants. On se sent apaisé dans ce lieu douillet où l’ambiance sonore est délicate et les discussions des tables voisines ne se font pas sentir.

Voici un exemple des talents de David Maroleau en un dîner:

Je commence par deux amuses bouches servis sur des plaques de marbre : tataki de thon et avocat suivit DU croque-monsieur, un comté 18 mois, jambon et truffe tout justement tranchée sur le fumant sandwich. Ce croque monsieur de haut vol, dont les produits en subliment le goût et dont la béchamel est d’une élégante finesse, est le meilleur que j’ai jamais goûté.

Pour accompagner ce début de repas une belle découverte du domaine Fonscolombe, vin blanc de 2017 en bio. Il est fait d’un assemblage de sauvignon et de chardonnay qui crée un équilibre sucrosité – tension, parfait.

Je poursuis avec foie gras et truffe, fumés au sakura (bois de cerisier japonais) et une crème onctueuse de topinambour truffée, à la texture très juste, qui met en avant le produit sans beurre, juste avec une touche de crème. Au delà de la finesse des saveurs et du jeu des textures, le choix audacieux de la verrine donne une dimension supérieure à ce plat.

Je poursuis avec une noix de saint jacques et son jus de corail élégamment dressés, accompagnés d’un petit Chablis de la Famille Michaut qui de sa minéralité rafraichissante soutient parfaitement cette partie mer du repas. Bien lancé je poursuis sur le très bon tartare de gambas biologiques. Pour ce tartare David fait les gambas mi-cuites, ce qui donne un jeu de texture saisissant et très goûtu. Il les accompagne de riz Koshi Hikari et bouillon à la citronnelle.

 

Pour la partie Terre de ce dîner, David Maroleau a tenu à me faire découvrir son Cochon. La viande est confite après une très longue cuisson basse température et caramélisée à la sauce Char Siu qui donne cette couleur rouge typique à la viande. Je suis particulièrement amoureux de la viande et bien plus encore des notes asiatiques en cuisine, mais ici en toute objectivité le Chef montre son talent : la cuisson est dingue et rend la viande fondante, enivrante et la subtilité de sa sauce Char Siu fait de ce plat un incontournable de sa carte. Ce plat est composé également de choux chinois et d’un pickles de mangue thaï qui emmènent les papilles dans un voyage asiatique.

Face à cette viande pleine de saveurs, il m’est proposé un Bordeaux, Moulin de la Lagune 2012, un Haut-médoc, puissant, tanique, qui a les épaules pour soutenir ce plat et la finesse de l’âge pour ne pas l’écraser.

Pour finir ce repas tout en maîtrise et en talent, David Maroleau a choisi de me présenter un dessert frais et fruité : la clémentine Corse, un sorbet de clémentine maison, relevé au Kalamansi (un agrume japonais très doux) et au gingembre confit, avec une nage de pamplemousse aux baies de rose qui apporte une pointe de piquant dans ce dessert vif et rafraichissant. Ce dessert permet de finir le repas en légèreté.

Le bonus de fin chez Chiquette: pour accompagner les cafés et autres tisanes, en cuisine la brigade “s’amuse” à faire des chocolats, fourrés ou en tablette, des guimauves….et là toujours le même brio.

Un repas sans faute du début à la fin, avec pour maître mot l’élégance. Les saveurs sont toujours respectées et arrivent en bouche de façon étagée. Les textures sont équilibrées et le soucis du dressage et de la vaisselle mettent en lumière la virtuosité de David Maroleau et de son équipe.

Chiquette est un lieu à découvrir, un restaurant d’hôtel très chaleureux que ce soit de par son décor ou par la présence bienveillante de son équipe de salle. Une table à ne pas louper et qui aura à n’en pas douter une étoile l’année prochaine! David Maroleau et sa brigade la méritent.

Interview de David Maroleau:

1-Quel fut votre parcours?

J’ai travaillé en Californie, où j’ai appris la cuisine fusion, entre influences asiatiques et mexicaines, puis le Four seasons à Miami. Ensuite le Georges V avec Mr Legendre, le Plaza Athenée avec Mr Piège. Je suis allé à Londres pendant 5ans au Ritz avec Terence Conran, le Blue Bird. Après je suis revenu en France et j’ai travaillé pour Michel Troisgros. Et le Montalembert pendant 11ans et le Bel Ami en même temps.

2-Quel est dans toutes ces belles maisons et parmi ces grands chefs celui qui vous a le plus marqué, le plus influencé?

Michel Troisgros pour sûr, c’est pas une cuisine chichiteuse, c’est une cuisine qui va droit à l’essentielle, tout ce qu’il met sur l’assiette est important. Une cuisine acidulée tout en légèreté. Les pickles notamment, j’ai appris ça chez lui. Utiliser les agrumes : les citrons caviar, le pamplemousse,…

3-Pour vous quelle est la référence de la cuisine française?

Je suis un fan de la cuisine d’Escoffier, je le lis presque tous les soirs. Il y a aussi Moderniste Cuisine qui est aussi une belle vision des choses.

4-Est-ce que vous aimez travailler des choses plus que d’autres en cuisine?

Pas forcément. J’aime surtout travailler des produits que l’équipe en cuisine n’a pas vus. Aujourd’hui, on a reçu un bar magnifique, ça nous donne du plaisir. C’est ça l’important. Les gens se prennent un peu trop aux sérieux dans les cuisines. Quand on est passé par les grandes maisons parisiennes où c’est dur, militaire, et que vous passez aux Etats-unis où le management est très différent….moi j’ai envie de bienveillance, que les équipes me suivent, s’amusent.

5-Le dessert était très joliment exécuté. Avez-vous dans votre équipe un Chef pâtissier ou vous vous passionnez également pour la pâtisserie?

J’apprends la pâtisserie petit à petit. J’adore Pierre Hermé, Conticini, Yoshida, ce sont des très grands pâtissiers qui m’inspirent et moi j’essaie de faire à mon niveau.

6-Qu’est-ce qui vous a fait venir à la cuisine?

Ma grand-mère. Et depuis mes 7ans, j’avais un objectif, être cuisinier. J’ai fait le lycée hôtelier de la Rochelle et après je suis allé aux Etats-Unis. Parce que pour moi c’est le pays le plus cosmopolite qui soit, et l’ouverture sur les cuisines du monde.

7-Est-ce qu’il y a des choses que vous ne travaillez pas en cuisine?

Non. Peut être le gibier, même si j’adore ça, car on sert moins cela auprès de notre clientèle.

8-Le plat de votre enfance que vous aimeriez retravailler aujourd’hui?

Le vermicelle grillé, que ma mère me faisait, à la manière du père Troisgros, et bien je le refais dans la carte d’ailleurs.

9-Comment créez-vous un plat?

On fait des tests en cuisine avec l’équipe, on goûte, on essaie, chacun donne son avis. Pour moi c’est très important que mon équipe s’amuse.

10-Le coup de feu en cuisine avec vous?

Sérieux mais calme, les gens doivent prendre du plaisir et être contents de leur service. C’est primordial. Moi je suis là pour canaliser. Quand on travaille comme ça on garde les équipes et on arrive à les faire grandir et on grandit soi-même.

Bravo à vous et vos équipes, cela a été un grand moment.

 

Hôtel restaurant le Cinq Codet

Adresse : 5 Rue Louis Codet, 75007 Paris

Téléphone : 01 53 85 15 60

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

read more
ArchivesBlogLifestyleSoins & Parfums

Le Spa du Bowmann – Paris

L’Hôtel Boutique 5 étoiles le Bowmann, installé Boulevard Haussman à Paris, signe en exclusivité et pour la première fois le Spa Lacure Officine, un écrin de luxe allié à l’art de vivre parisien.

Découvrez une véritable retraite détox en plein coeur de Paris.

Plus qu’une parenthèse anodine, le Spa du Bowmann offre une réelle expérience détox dans un cadre exceptionnel. Il offre une approche holistique et scientifique globale, capable d’agir à la fois sur la beauté, le bien-être et la santé de chacun.
Le Spa offre des programmes entièrement personnalisables. Après une phase de diagnostic, soins du visage et du corps sont proposés en complément d’un programme nutritionnel et d’activités physiques, dont la durée varie selon les besoins de chacun.
Les soins experts sont prodigués par des thérapeutes expérimentés et attentifs, appuyés par les produits la Cure Officine.
L’alliance de matières nobles et les innovations technologiques conduisent la carte du spa Bowmann à des horizons inédits.

Les Soins corps, proposés après un thé alcalin et l’inhalation d’huiles essentielles, associent l’action exfoliante et tonifiante (Soin Firm Allure), réactivent la fermeté (Soin Firm et Smooth), luttent contre la cellulite (Sculpting massage minceur), stimulent la circulation sanguine (Anti Inflamming Détox) et le renouvellement des cellules (Expérience h2Bo).

Les Soins visage ciblent les peaux désydratées et les teints ternes (Soin Hyro Radiance Illuminateur), apaisent et purifient (Soin Synergie Pureté Détox), reminéralisent en ciblant activement le vieillissement cutané (Soin Age Defense Secret d’Officine).
Le Soin visage Signature Bowmann s’inspire du massage japonais Kobido : lifting naturel par excellence.
D’une durée de 1h30, il aide à lutter contre les signes visibles du temps. Rythmé par des mouvements précis, le visage retrouve son véritable éclat !
En complément, la carte associe des massages sur-mesure à des shots d’huiles essentielles aux vertus curatives et holistiques. Objectif annoncé : le bien-être retrouvé.

Fond bleu saphir, plafond miroir et entourages en marbre de Carrare, la piscine du Spa ouvre son bassin magique. 8 mètres sur 6 pour un bain de jouvence et de relaxation maximale. Une parenthèse de bien-être complétée par un jacuzzi, un hammam entièrement recouvert de mosaïque dorée, un sauna et un pédiluve dont les jets massant et l’action de l’eau chaude stimulent la circulation sanguine.
En complément du spa, l’Hôtel Bowmann offre une salle de fitness, en partenariat avec Technogym.

Informations pratiques :
Hôtel Bowmann 99 Boulevard Haussmann, 75008 Paris / 01 40 08 00 10
reservation@hotelbowmann.com
www.hotelbowmannparis.com

read more
ArchivesBlogLifestyle

C’est la Paris Cocktail Week 2019 : les lieux à ne pas louper

La Paris cocktail week, c’est du 18 au 26 Janvier 2019. Cette année une tendance se démarque : le spirit-free. C’est la fin du mocktail. Dans mocktail on a l’idée d’un ‘faux cocktail’ (d’après le sens anglais), alors même que la notion de spirit-free évoque une forme de liberté. De créer, de consommer… On peut l’interpréter de plusieurs façons, mais pour les consommateurs, la différence est concrète : on parle de créations à part entière et plus seulement d’une version amoindrie d’un ‘vrai cocktail’, celui avec alcool. La France sur ce sujet n’est pas en avance, mais les codes et les pratiques évoluent très rapidement. Pour fêter l’émergence tranquille d’une nouvelle façon de penser, la catégorie spirit-free & low alcohol est à l’honneur cette année et offre la possibilité d’une consommation ‘différente’, et d’explorer la dimension apéritive et pas seulement festive du cocktail. Les pays anglo-saxons sont en tête de cette petite révolution. Paris galope maintenant à un bon rythme. Cette Paris Cocktail Week 2019 sera l’occasion de le découvrir.

C’est la 5ème Paris Cocktail Week : une édition baptisée ‘Le Grand Mix’, pour témoigner de la diversité dans les verres, mais aussi en hommage à la diversité de la scène cocktail parisienne magnifiquement hétérogène et éclectique, tant par le profil des établissements que par celui des professionnels qui l’animent. Une mixité culturelle, qui fait le sel et la richesse de la ville et confère au cocktail parisien un dynamisme particulier.

Pour résumer la PCW 2019 c’est : 50 bars participants castés aux petits glaçons, 2 créations spéciales -1 avec alcool et 1 spirit-free- à prix doux (-30%), 1 événement par jour, 1 avant-première pour découvrir toute la Paris Cocktail Week en exclu
avec le Perrier Cocktail Market, 1 soirée de clôture et pour suivre les événements et participer de prêt et de loin : @Pariscocktailweek #cocktailpourtous #legrandmix

Cette année l’accès est simplifié puisque vous n’aurez plus besoin de pass pour participer à la Paris Cocktail Week. Tous les établissements participants proposeront leurs créations à prix réduit (-30%) en début de soirée.

Toute la semaine il y a un événement par jour, programme :

-Samedi, Secret de Bar tenders : La transmission, ils aiment. Ils ouvrent leur cœur et dégainent leurs tours de main.

-Dimanche, Brunch à la reine mer : Pour un coup de fouet iodé et un bloody mary revisité. Ça s’appelle le Red Snapper.

-Lundi, Combat de Chef : Vous n’avez jamais bu un cocktail au chocolat cru ? Maintenant, si.

-Mardi, Green green green : Sous les toits de Paris. Un cocktail 100% parisien avec Sous les fraises et et l’excellent Maxime Potfer.

-Mercredi, Atelier : Si la vie vous donne des agrumes, faites des cocktails Chez Make my lemonade !

-Jeudi, 100% Nicolas Julhès : Le nez, l’esprit et le talent… Quand il parle spiritueux et cocktail, c’est passionnant.

-Vendredi, Clubbing chez Glass : Avec le collectif TakeOver pour une soirée Black Light. Du cocktail jaillit la lumière…

-Samedi, Secret de Bar tenders : Second round.

Laliste complète des bars participants : Baranaan – 75010 ; Baton Rouge – 75009 ; Belair – 75016 ; Bisou. – 75003 ; Botanero – 75003 ; Café Moderne – 75011 ; Candelaria – 75003 ; Combat – 75020 ; CopperBay – 75010 ; Cravan – 75016 ; Dirty Dick – 75009 ; Experimental Cocktail Club – 75002 ; Fitzgerald – 75007 ; Fréquence – 75011 ; Golden Promise – 75002
Hôtel des Grands Boulevards – 75002 ; Prince de Galles – 75008 ; Jòia – 75002 ; Kouto – 75010 ; L’Hôtel – 75006 ; La Commune – 75020 ; La méduse – 75011 ; La mezcalaria – 75003 ; Le Burgundy Paris – 75001
Le Calbar – 75012 ; Le Castor Club – 75006 ; Le Cobbler – 75005 ; Le Five – 75006 ; Le Lutetia – 75006 ; Le Syndicat – 75010 ; Les Justes – 75009 ; Les passerelles – 75009 ; Litani – 75010 ; Little Red Door – 75003 ; Mabel – 75002 ; Manko – 75008 ; Marrow – 75010 ; Mino – 75020 ; Monsieur Antoine – 75011 ; No entry – 75009 ; Ober Mamma – 75011 ; Popolare – 75002 ; Résistance – 75004 ; Serpent à plume – 75003 ; Sherry Butt – 75004 ; The Beast – 75003 ; The Cambridge Public House – 75003 ; The Shell – 75009 ; Tiger – 75006 ; Uma Nota Paris – 75002

Tous les détails sur www.pariscocktailweek.fr

read more
ArchivesBlogEdito

David Michigan by Greg Glamoc

Photographe Greg Glamoc / @themodelsfactory

Modèle David Michigan / @davidmichigan

Stylisme Hervé Godard

pull Zara Man
pull Lucien Pelat Finet pantalon Uniqlo sneakers Soloviere
pull Hugo Boss short Les Hommes
pantalon Les Hommes
pull Hugo Boss short Les Hommes sneakers Bikkenbergs
pull Boss Orange short Les Hommes sneakers Soloviere

 

 

 

read more
1 6 7 8 9 10 16
Page 8 of 16