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Sinner, l’hôtel de toutes les tentations

Sinner ose tout pour vous surprendre, et même s’installer dans le Marais, qui est l’un des quartiers les plus anciens de Paris. Autrefois, quartier aristocratique, puis ouvriers, il est aujourd’hui festif et branché. Ce quartier emblématique de Paris vit au rythme de l’art, du design et de la mode. Incontournable lors d’un séjour parisien, il offre découverte de galeries d’art contemporain, adresses de jeunes créateurs tout autant que des balades historiques au cœur d’un quartier marqué par son très riche passé.
Musées, hôtels particuliers du 17eme et 18eme siècle, cours secrètes, jardins cachés… se découvrent à chaque coin de rue. Sinner a su s’approprier l’héritage du Marais – à la fois riche, architectural, joyeux, créatif et avant-gardiste – en cultivant une identité propre, disruptive. Et en y dévoilant les codes d’une hôtellerie exigeante : l’excellence, la disponibilité, le sens du détail et un service attentionné.

photo: Nicolas Receveur

Sinner s’adresse aux esthètes, aux investigateurs urbains et aux flâneurs singuliers, curieux de découvrir une autre page de l’hôtellerie de luxe à travers un scénario de la ville inédit. L’hôtel puise dans l’histoire du Marais une partie de sa personnalité, mais aussi dans celle des talents qu’il héberge et qui l’entourent. Expositions, rendez-vous d’architecture, de mode, de musique et de design, les événements culturels trouvent toujours écho derrière les vitraux du Sinner.

photo: Nicolas Receveur

Sinner ne « voit » pas comme tout le monde et ne fait rien comme les autres. L’hôtel propose 43 chambres et suites, un restaurant ethnique, un spa. Un mélange d’héritage religieux, d’espaces feutrés et de volumes spectaculaires. Opposant les lignes radicales aux volutes suggestives, un sens de l’esthétique brute aux atmosphères les plus enveloppantes. Fidèle à sa signature, l’architecte d’intérieur Tristan Auer déjoue ici les modes et provoque la surprise jusque dans les moindres détails. De la langueur électrique du restaurant aux chambres inspirées des cellules ecclésiastiques, des couloirs sombres éclairés à la lumière des vitraux, au concept-store hébergé dans la crypte. Sinner inaugure un nouveau chapitre parisien, libéré de tous les standards.
Les couloirs serpentent dans une atmosphère mi sacrée mi feutrée, simplement réchauffés par les jeux de lumières des vitraux qui ornent les murs et à la lueur des lanternes qui mènent chaque hôte à sa chambre.

photo Nicolas Receveur

Les portes rouges aux heurtoirs et judas, inspirées des portes cochères dévoilent 43 chambres et suites. Chacune illustrant la typicité d’un quartier à la fois historique et avant-gardiste. À l’intérieur, des matières : du velours, du bois et de la terre cuite mais aussi des œuvres d’art et des tableaux, comme un clin d’œil aux érudits et aux esthètes urbains qui prendront le temps de découvrir et de reconnaître ses trésors. L’atmosphère toute entière convie les sens à travers un univers olfactif, des jeux de matières et une sélection artistique pointue.
Sinner réussit le mariage des contraires et signe une vision nouvelle d’un séjour inspiré. Paris a l’éclat singulier d’une éternelle ambitieuse et le charisme des plus belles aristocrates, Sinner en a hérité le meilleur : l’impertinence et la liberté d’expression.

photo: Nicolas Receveur

Une seule suite, comme signature, qui combine avec raffinement et non sans audace, des volumes cathédraux et un séjour piqué d’insolite. Perchée au dernier étage de cette adresse, prise de vertiges et d’optimisme, elle se dévoile à mesure qu’on l’investit. Se vit comme un vrai pied-à-terre parisien, avec toute la fantaisie que l’on attend d’une cachette éphémère. Elle a la fantaisie discrète et l’insouciance d’une garçonnière originale.

photo: Nicolas Receveur

Face à la réception, clin d’œil à l’héritage des Templiers et d’un quartier qui souffle une personnalité sur le fil, c’est dans une crypte éclairée à la bougie que Sinner dévoile sa sélection de trésors à la manière d’un mystérieux cabinet de curiosités.

 

“ Sinner n’est pas un lieu de plus. C’est une savante alchimie où se croisent les destins, les époques, le mystère et une certaine forme de liberté. ”
EMMANUEL SAUVAGE – Directeur General et co-fondateur du groupe Evok

SINNER – 116 rue du Temple 75003 Paris

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Terrasses pour finir l’été: notre sélection

L’été se termine doucement et l’été indien nous tend les bras. Pour en profiter un maximum et ne pas se laisser entrainer par la torpeur de la rentrée voici notre sélection de terrasses pour faire vivre l’été encore longtemps :

Le Papa Cabane,

Situé à deux pas de l’Accord Hotel Arena de Bercy,et avec une déco 100% éco-responsable, 1000m2 de terrasse, le Papa Cabane est le lieu idéal pour venir se détendre autour d’un cocktail et profiter des activités (pétanque, molkky…).

Rue Paul Belmondo, 75012 Paris 

La terrasse de l’hôtel du Pavillon de la reine

De notre sélection des terrasses, c’est la terrasse confidentielle du Pavillon de la Reine se dévoile aux initiés. C’est le Palace des stars qui de passage à Paris veulent être tranquilles. Grâce à sa terrasse en retrait de la place des Vosges découvrez une atmosphère unique pour profiter de votre petit déjeuner, votre tea time ou votre coupe de Champagne entre amis. Le luxe le vrai est ici.

28 Place des Vosges, 75003 Paris

Le Barbanegra

Notre paillote parisienne préférée : la guinguette résolument décontractée et festive des bords de Seine. La Barbanegra est ouverte du mardi au dimanche de 19h à 2h. Au programme cocktails revisités, food méditerranéenne et live de musique dans une atmosphère chaleureuse et bohème chic.

12 Port de la Rapée, 75012 Paris

ROCCO FORTE HOTEL de la Ville : LE PLUS BEAU COUCHE DE SOLEIL A ROME

Comme une envie d’un « weekend à Rome »… j’ai La terrasse pour vous : Il n’est ouvert que depuis le mois de mai, et pourtant, Cielo, perché bien au-dessus de la ville éternelle à l’Hotel de la Ville, est déjà connu comme le rooftop bar le plus glamour de Rome. En plus d’offrir le plus beau coucher de soleil de la ville. L’atmosphère est chaleureuse et sophistiquée. On peut y apprécier la carte du célèbre chef Fulvio Pierangelini, qui partage ses plats créatifs. Cerise sur le gâteau : le dimsum, une fusion italienne et chinoise qui marie ravioli chinois très léger et garnitures typiques italiennes, la Carbonara ou Cacio e Pepe

Le célèbre mixologue et stratège, Oscar Cavallera, a créé une carte de cocktails à base d’herbes, d’épices et d’ingrédients frais comme la très appréciée Nova, à base de vodka au gingembre, de citron et de liqueur de violette. Son inspiration vient des Romains qui ajoutaient des épices à leurs vins pour les conserver. Un autre favori est le Gavio, un mélange rafraîchissant de saumon Billecart et de liqueur de Saint-Germain sur un lit de fleurs de sureau. Les cocktails sont complétés par de la musique live ou des playlists de musiques d’artistes locaux, des sons lounge et des titres internationaux populaires.

Via Sistina, 69, 00187 Roma RM, Italie•+39 06 977931

Le Dai Dai

L’apéritivo italien ouvre sa seconde adresse dans l’un des quartiers des plus populaires et animés de la capitale. Envie de créer sa propre pizza ? Deux bases de pizzas à customiser sont proposées ; l’incontournable Margherita et la Marinara pour les vegans. L’équipe est adorable et cela ne gâche rien.

25 Rue Oberkampf, 75011 Paris

LA FELICITÀ

La terrasse des terrasses: La Felicità, qui envoie des bières IPA, des pizzas par centaines et des soirées où le dancefloor est bondé. On ne présente plus le lieu mais il reste un incontournable tant l’espace est fou, le décor somptueux et l’ambiance toujours au rendez-vous.

5, parvis Alan Turing – 75013 Paris

Yaai Thaï

Chez Yaai Thaï, c’est sans conteste tant pour le dépaysement dans l’assiette que pour la décoration que l’on franchi la porte. A peine entré, vous vous sentirez tout de suite transporté à Bangkok ! L’équipe de Daguerre est formidable et la cuisine soignée. Mais saviez-vous que chez Yaai Thaï vous pouviez aussi déguster des cocktails ? Cocktails créations, cocktail du jour, cocktails classiques ou encore cocktails sans alcool, exécutés avec soin.

22 Rue Daguerre, 75014 Paris 

BBP CANAL

De toutes les terrasses, c’est la terrasse des amoureux de bières craft (artisanales) . La nouvelle adresse du Brussels Beer Project située près du Canal Saint Martin possède une terrasse en angle de plus de 60 places et un choix de plus de 26 bières craft à la pression. Ouvert tous les jours à partir de 12h, BBP Canal propose des formules brunch jusqu’à 16h ainsi qu’une carte tapas street food le soir.

47 bis, rue Bichat 75010 Paris

Ouvert tous les jours de 12h à 00h et jusqu’à 2h du jeudi au samedi

 

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Pierre Hermé rend hommage à Boris Vian: voici la Trompinette

Une nouvelle pâtisserie de Pierre Hermé voit le jour au deux magots pour fêter Boris Vian : La trompinette.

Écrivain, poète, parolier, chanteur, dramaturge, traducteur, chroniqueur, scénariste, journaliste jazz et acteur, Boris Vian (1920-1959) fut l’un des esprits artistiques les plus fertiles du XXème siècle.

Le poète et trompettiste de jazz Boris Vian (1920-1959) ici au festival du jazz le 4 mai 1949 a Paris –

Le 10 mars 2020 ce sera les 100 ans de la naissance de Boris Vian : Parce que c’est une figure qui a marqué Saint-Germain-des-Prés après la seconde guerre mondiale – Boris Vian y était appelé « Le Prince » -, Les Deux Magots, véritable institution parisienne créée il y a plus de 100 ans, vont donc lui rendre hommage à travers plusieurs événements échelonnés sur une période de 9 mois, du 24 juin 2019 au 31 mars 2020. Un hommage à reculons, allant de la mort à la vie – des 60 ans de sa mort à son centenaire –

Côté cuisine, Pierre Hermé, récemment élu Meilleur pâtissier du monde a créé en exclusivité pour Les Deux Magots, une Religieuse Boris Vian, son dessert préféré qui est disponible à la carte depuis le 24 juin 2019, date anniversaire des 100ans de la mort de Boris Vian.

“La Trompinette de Boris Vian” : Une création de Pierre Hermé en exclusivité pour Les Deux Magots. Pourquoi une religieuse ? Dans sa critique de la société, Boris Vian n’a pas épargné la religion. Pro-civil, fantaisiste, provocateur, il prenait donc beaucoup de plaisir à manger de temps en temps… des religieuses ! Ce qu’il faisait avec délectation sous le nez de la boulangère à Saint-Germain-des-Prés avec son ami Raymond Queneau. Baptisée « La Trompinette » – le nom que donnait Boris Vian à sa trompette. Cette pâtisserie associe le chocolat à la douceur acidulée de la framboise est disponible à la carte le temps de la commémoration, soit depuis le 24 juin 2019 (pour l’anniversaire des 60 ans de sa disparition) au 31 mars 2020 (pour l’anniversaire des 100 ans de sa naissance).

La Trompinette est l’instrument duquel Boris Vian a joué à Saint-Germain-des-Prés qui était un cornet à piston et donc une sorte de petite trompette ! Il pouvait ainsi la mettre dans sa poche et c’était plus pratique que de « trimballer » sa trompette dans un étui.

Une Trompinette « trompeuse » : le gros chou enrobé de framboise renferme une crème pâtissière au chocolat… et le petit chou nappé de chocolat dissimule quant à lui un confit de framboise. Boris Vian aime bien un train qui peut en cacher un autre. Pierre Hermé a ainsi relevé le défi d’offrir en cette pâtisserie « vianesque » quelque chose qui pourrait nous faire penser à un texte ou une chanson de l’auteur.   Rappelons ensuite que la nourriture et sa confection sont très présentes dans l’œuvre de Boris Vian, notamment dans L’Écume des Jours. Colin aime la bonne nourriture et a même engagé un cuisinier renommé Nicolas, « un disciple de Jules Gouffé ». Le Livre de Cuisine de Jules Gouffé (1867) était ainsi tenu en haute estime par Boris Vian.

Pierre Hermé à propos de sa création :

« Comment ne pas être inspiré par la personnalité de Boris Vian et son œuvre décapante ? Écrivain, poète, parolier, musicien, ou encore scénariste, ce germanopratin était aussi un client fidèle des Deux Magots. Il me semblait pertinent de revisiter son dessert favori en y apportant une touche décalée, tout à son image. La bien nommée Trompinette lui rend tout d’abord hommage par sa dénomination puisque qu’il avait appelé sa trompette ainsi. Puis l’association de saveurs de cette création – chocolat et framboise – nommée “Chloé” dans les saveurs emblématiques de la Maison Pierre Hermé, est aussi un clin d’œil à l’un des personnages féminins apparaissant à plusieurs reprises au sein de ses œuvres. Quant au glaçage inversé des choux, il créé la surprise et donne le ton ! Le glaçage chocolat renferme en effet une ganache à la framboise et vice versa à l’instar de Boris Vian qui était là où on ne l’attendait pas, à la fois indocile et audacieux. Un disque de chocolat vient ponctuer la dégustation, illustré par des notes de musiques et de son instrument de prédilection, féru de Jazz qu’il était. Un dessert à part entière pour une personnalité hors normes. »

LES DEUX MAGOTS, place Saint-Germain-des-Prés – 75006 Paris

Horaires : du lundi au dimanche de 7h30 à 1h

01 45 48 55 25 – www.lesdeuxmagots.fr

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Shopping Culturel a la Vallée Village

RENCONTRES ARTISTIQUES A CIEL OUVERT JUSQU’AU 18 AOÛT 2019

Une envie de shopping? Direction la Vallée Village et ses boutiques qui font le plein de mode et d’événements festifs. C’est rose, ça pétille et ça explose de vie pour un été des plus frenchy. « La vie en rose » c’est une exposition à 360° sur tout ce qui rend la saison plus belle, plus fun, plus légère. Et les animations ne sont pas en reste : un bar à rosé, des dj-sets pour des soirées festives ou des installations artistiques pour un shopping culturel. Ici, on a banni l’ennui. Jusqu’au 18 août, la seule règle est de se faire plaisir, seul, à deux ou en famille!

L’art rencontre la Vallée Village et transforme ses ruelles en exposition à ciel ouvert. Avec ses huit artistes, le village accueille une série de performances arty qui rythmeront la belle saison. Sculptures géantes, création d’oeuvres d’art en live… Dans un esprit arty et festif, les découvertes seront multiples, en dévoilant parmi les plus grands artistes de la scène contemporaine :


· Le sculpteur Richard Orlinski et son célèbre ours polaire de 5 mètres de haut
· L’artiste peintre et sculptrice pop art, Laurence Jenkell, connue pour ses bonbons géants en bronze.
· L’artiste photographe Sylvie Barco qui, en live, recouvrira un mur de collages sur la vie parisienne
· Le street artiste à la renommée mondiale Jonone qui installera l’un de ses graffiti XXL.
· Le street artiste L’Atlas à l’univers hypnotique et l’un de ses travaux optiques.
· Le Diamantaire, artiste-artisan qui laisse une empreinte brillante partout où il passe.
Pour La Vallée Village, il exposera un diamant géant.
· Monsieur Chat, enfin, et sa sculpture chat au vaste sourire.
· Clement Mougel, artiste au geste expressionniste qui décrit des perspectives émotionnelles en mouvement constant.

A la Vallée Village, on navigue entre les deux tendances cool de l’été, l’esprit casual et le chic décontracté. Une allure très française qui ne cesse d’inspirer les créateurs de mode.
Mais nul besoin de se compliquer la vie pour afficher la bonne « french attitude ». Un sac en paille, des baskets flashy, une blouse en dentelle, un short et une chemise en lin : les boutiques mettent à l’honneur notre style avec un seul objectif, donner des airs de vacances au quotidien.

Le fooding se met aussi à l’heure d’été, avec des apéros à rallonge et des pique-niques en plein air. Au village, notre jardin devient un lieu de vie à part entière. La rock star de la pâtisserie française Christophe Michalak, sacré champion du monde du secteur en 2005, y installe un food truck le 1er juin avec ses pâtisseries aussi délicieuses  qu’ Instagrammables .

Et qui dit été, dit rosé ! Le restaurant Menu Palais, toujours, ouvre un bar dédié à la boisson la plus prisée de l’été. Une occasion de se détendre en prenant un verre après une intense séance de shopping!

 

 

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Alerte Canicule : les meilleurs spots, les solutions fraîcheurs

Pour faire face à la canicule, voici deux spots d’exceptions :

Le Barbanegra : La paillote enchantée des quais de Seine créée par les frères Kakon, Gary Alia et Yohan Wizman.
Dans ce petit écrin de douceur en bord de Seine, vous y trouverezdes cocktails revisités à la sauce méditerranéenne créée par Axel Dalouze : Tunis mule, mojito Nanna, Le Gin tajin, Maroco libre, et pour une petite faim, il y a la Pita cabana où vous pourrez snacker des sandwichs pita, merguez, tahin, houmous, légumes grillés et des planches apéro tout droit venus du soleil. Pour accompagner vos chaudes fin de journée, des lives de personnalités connues (des guests from the Voice) et des nombreux talents dénichés par Kevin Lelouch.


12, Port de la Rapée 75012 Paris
Réservation : 06 99 51 93 47
De 18 h à 2 heures du matin

 

– Le Floréal Belleville :

Le meilleur lieu pour vous remettre d’un après-midi au soleil dans le parc de Belleville.

C’est un restaurant parfaitement situé au pied du jardin de Belleville, dans une rue calme, avec les beaux jours une grande terrasse vous accueille pour découvrir une cuisine tapas, fraîche et aux produits sélectionnés avec attention : un ceviche élégant et goûtu, un tartare Thaï où les saveurs explosent, accompagné de patates douces et j’en passe … Un lieu où la culture (expositions, bibliothèque, événements, …) rencontre les plaisirs d’une table gourmande et saine.

Deux événements à ne pas louper :
le premier, c’est le vide dressing d’été avec flash tattoo + flash
broderie le 6 juillet.
https://www.facebook.com/events/357287661656870/

Le second, c’est du 11 juillet au 8 septembre, toute la partie culturelle qui va être transformée en coin chill et ouvert tous les jours de 11 h à 23 h, on pourra boire des verres, s’installer dans des chaises longues, des fauteuils, jouer aux jeux de société et colorier les œuvres aux murs !
https://www.facebook.com/events/424980428083483/

43, rue des Couronnes
75020 Paris

– Deux cocktails pour vous rafraîchir :
1- Cointreau fête ses 170 ans, on en profite pour vous le faire redécouvrir avec le meilleur cocktail fraîcheur de l’été :  Le Cointreau Fizz, vous en oublierez le Gin Tonic.
A décliner selon les envies avec des fruits de saison, du piment, du concombre ou encore des aromates !

INGREDIENTS :
-5 cl Cointreau
-10 cl eau pétillante
-2 cl citron vert
RECETTE :
ÉTAPE 1 : Remplissez un verre de glaçons
ÉTAPE 2 : Versez y le Cointreau
ÉTAPE 3 : Ajoutez le jus de citron vert fraichement pressé
ÉTAPE 4 : Remplissez le verre d’eau pétillante ou de tonic.

Petit plus : décorez avec un zeste ou une tranche d’orange.

2-Absolut sort un nouvel élixir : Absolut Extrakt, la marque réinterprète la tradition du snap suédois, avec des infusions d’extraits naturels de plantes dans de l’alcool. Ce n’est pas une
vodka car plus léger en alcool (35°). Ce n’est pas non plus une liqueur qui contient une teneur en sucre plus élevée.

C’est davantage un concentré de notes herbacées, aux arômes 100% naturels, à consommer très frais évidemment.

2 – Absolut Extrakt Sour :
-45 ml d’Absolut Extrakt
-30 ml de Jus de citron
-20 ml de Sirop de sucre de canne
-1 zeste de citron non traité
Puis, verser l’ensemble des ingrédients dans un shaker rempli de glaçons. Agiter jusqu’à ce que le mélange soit bien frais. Filtrer les glaçons, et remplir un verre à Martini avec le mélange. Garnir avec le zeste du citron en le twistant au-dessus du verre pour libérer ses arômes.

Je ne peux pas m’empêcher de vous suggérer ma dernière découverte champagne et, quoi de mieux que de belles bulles fraîches pour apaiser le mordant de la canicule. La maison Rare nous fait découvrir son rosé millésimé 2008. Il en résulte un champagne fin et élégant. Les bulles sont fines mais bien
présentes. Au nez, framboise et note vineuse comme un grand vin de champagne ; en bouche, le fruit rouge explose, avec des notes de litchi, et une finale fraîche et tendue. Magnifique.


www.rare-champagne.com

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Les Jardins du Faubourg, la nouvelle adresse Parisienne

Blakemag vous invite à découvrir Les Jardins du Faubourg, nouvel hôtel 5 étoiles niché au cœur d’un hôtel particulier majestueux – 9, rue d’Aguesseau 75008 Paris – qui ouvre ses portes début juin 2019 et s’annonce comme la nouvelle adresse prestigieuse du Triangle d’Or parisien.

Véritable écrin de 31 chambres et 4 suites, Les Jardins du Faubourg vous invite à vous reposer dans une ambiance de maison de famille alliant une décoration très classique, élégante et raffinée de type haussmannienne dans le bâtiment principal de l’hôtel et un design résolument contemporain dans le deuxième bâtiment donnant sur la cour intérieure de plus de 100 m2, véritable oasis de verdure en plein Paris, et totalement végétalisée. Vous pourrez vous délasser, entourer par les prêles et les néfliers du Japon ou les fougères arbustives. La partie principale abrite 25 chambre et 3 suites, quand l’autre partie, elle, ne comporte que 6 chambres et une suite ayant son propre jardin privé.

Le restaurant « La Régalade du Faubourg », est confié au Chef Bruno Doucet, initiateur de la bistronomie en France, qui inaugure là sa troisième adresse parisienne. Il y développera  une cuisine contemporaine généreuse, préparée à partir de produits ultra frais de saison.

Le bar « The Confidential » est un endroit intimiste aux lumières tamisées, idéal pour un tête à tête à l’heure du thé mais où l’on vous proposera également une large sélection de cocktails, des classiques au plus originaux.

Enfin, cerise sur le gâteau, mais totalement indispensable pour tout palace qui ouvre ses portes dans la capitale, le spa de plus de 400 m2 avec sa salle de sport équipé de machines de dernière génération, sa piscine intérieure aux dimensions exceptionnelles, est signé Olivier Lecocq, qui à révolutionné l’art du massage dans les hôtels Parisiens. Il propose de véritables expériences de bien-être avec une carte de soins et des rituels exclusifs, développé spécialement par le Maître de l’expérience sensorielle pour ce nouvel l’hôtel qui sera désormais votre nouveau lieu de rendez-vous.

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Il n’est jamais trop tard pour faire plaisir à maman

C’est la fêtes des mamans, des mères, bref c’est la fête de celle que vous ne devez pas oublier ce dimanche.

1-Des places pour l’Opera : Pour la surprendre et un cadeau plein d’élégance pensez aux coffrets proposés par l’Opera de Paris. Autour des chefs d’œuvre du répértoire lyrique : La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart et Tosca de Giacomo Puccini, ou encore un jeu de miroirs déroutant grâce au coffret du ballet Tree of codes. Une expérience unique que vous offrirez à votre maman.

www.operadeparis.fr

2-Un champagne rosé d’exception de chez Frères Jeanfrere : elle aime les bulles et vous voulez la surprendre. Ne cherchez plus ce champagne unique saura la ravire. n équilibre parfait de rondeur et de fraîcheur, de maturité et de vivacité, de complexité et de finesse. Au nez, des notes de fruits rouges : groseille, cerise, framboise. En bouche, la mûre… et la brioche toastée.

50% de réduction sur le site www.frerejeanfreres.com , soit 95€ avec le code promo FJFMOTHERSDAY.

www.frerejeanfreres.com

3-Des soins bien être de chez Taaj et Oolution :

Huile Délicieuse Taaj : Une huile de soin pour la peau du corps, des mains, visage et même des cheveux. Une huile réparatrice, nourrissante et qui sent divinement bon.

Prix : 22,40€ les 100mL / 14,90€ les 50mL

Oolution à créé un nettoyant visage bio qui hydrate, purifie, apaise la peau et rend le teint plus lumineux. Cette eau multiusage a des vertues tonifiantes, hydratantes, purifiantes, apaisantes et anti-oxydante. Sa composition riche en plantes et sans alcool permet de traiter la peau tout en la respectant.

Prix: 29€ les 125ml.

4-Les gourmandises de Pierre Hermé : car c’est Le pâtissier qui a choisi le cœur pour illustrer avec simplicité et plein de saveurs délicates l’amour que nous avons pour nos mères.

MACARON INDIVIDUEL INFINIMENT ROSE : Rose & Pétales de Rose

Prix : 5,50 €

CŒUR ISPAHAN : Biscuit macaron, crème aux pétales de roses, framboises et letchis

4 personnes : 42 € • 6/8 personnes : 80 €

5-Le chef Stephane Browne vous prépare un déjeuner sur mesure. Le chef du Nous 4 vous propose pour l’occasion un menu, Entrée, Plat, Dessert à 39€, choix à l’ardoise, avec comme d’habitude des produits de saison et cuisinés maison ! Ce jeune chef créatif vient de rejoindre le collège culinaire de France. Sa cuisine bistrot et élégante est une valeur sur.

3 Rue Beccaria 75012 Paris – www.nous4restaurant.com

6-Un casque pour proteger celle qui vous a mis au monde, nouveau Nolan aux couleurs élégante et surtout à la technologie sur! Choisissez, rouge ou or, vous aurez l’esprit tranquille quand votre mère prendra la route.

 

Prix : 99€ – www.nolan.it/fr

7-Un sac gourmand de chez Sebastien Goudard : Cette année pour la fête des mères, le pâtissier chocolatier Sébastien Gaudard a réalisé le rêve de toutes les gourmandes: des petits (et des grands !) sacs garnis de gourmandises à composer soi-même… de quoi ravir les pupilles et surtout les papilles de votre maman !

Petit sac : Mini beurre, un sachet de thé et une confiture maison de chez Sebastien Gaudard, à partir de 19,00€Grand sac : Petit beurre, un sachet de thé, une confiture maison de chez Sebastien Gaudard, à partir de 29,00€ – www.sebastiengoudard.com

© Colombe Clier 2019

 

8-Et si la Fête des Mères et des Pères était l’occasion de passer un moment unique en famille? Une expérience originale pour passé une nuit ou un weekend un peu hors du monde avec toutes la famille chez AbracadaRoom.com, deux options :

– le bon cadeau : on choisit l’hébergement et le parent n’a plus qu’à valider la date.

ou

– la carte cadeau : on choisit le montant de la carte et le parent pourra choisir le domaine qu’il souhaite !

www.abracadaroom.com

9-Un papier plein d’espoir : Le papier ensemencé est un papier auquel ont été incorporées, lors de la fabrication, des graines de fleurs sauvages (pâquerette, gueule de loup, coquelicot…) ou d’herbes aromatiques (basilic, ciboulette, persil). Surprenant au toucher, ludique, 100% biodégradable, il se plante, germe et fleurit! Avec son approche éco-responsable ce papier à la deuxième vie poètique est une idée originale pour ravir la femme de votre vie.

www.papierfleur.fr

10-Mon coup de coeur de cette année! Un coffret beauté d’exception : Le Coffret Eternal Youth Caviar Kaspia x Augustinus Bader : le coffret exclusif « Eternal Youth » de Caviar Kaspia x Augustinus Bader est le nouveau must-have du tout Paris : le comble du raffinement qui combine délices et bienfaits du caviar avec la désormais indispensable crème révolutionnaire au résultat spectaculaire que tout Hollywood s’arrache déjà.Le soin a une texture divine et est très hydratant et nourrissant pour un résultat immédiat, votre peau reprend éclat et fraîcheur.

Un coffret « Eternal Youth » de Caviar Kaspia et Augustinus BaderComprenant, c’est  30g de Caviar Impérial Baeri et le nouveau flacon 30ml de The Rich Cream. Disponible en exclusivité chez Caviar Kaspia et Kaspia Le Bar aux Galeries Lafayette ainsi qu’à la boutique Augustinus Bader à Paris Palais Royal au prix de 160€.

www.caviarkaspia.com

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Les Bains: éternels et mythiques

Blakemag_Les Bains_facade

Les Bains font surgir par leur seul nom, tout un monde de vivantes inspirations et d’expériences inouïes, d’avant-gardes excentriques et de pionniers iconiques. Pour saisir l’esprit des Bains, il faut remonter le temps au point d’embrasser le présent de chaque époque. Jusqu’à la nôtre.
Les Bains Guerbois ouvrent en 1885 et deviennent aussitôt le temple parisien du bienêtre
et de la beauté où le Gotha et des artistes tels que, Manet, Zola, Renoir, Proust se retrouvent. 

2015, Les Bains se transforment en boutique hôtel 5* et ravivent le club et le Spa. Mais Les Bains ne se résument pas à un hôtel de luxe, un lieu d’émulsion sociale et artistique, un club culte de la nuit parisienne ou une néo brasserie chic. Ils proposent l’expérience d’un nouvel art de vivre, vibrant, connecté, ouvert sur le monde. Ils rassemblent tous les happy few en quête d’un lifestyle ultime à Paris. Ils ouvrent un espace singulier où se savoure la fête et se déploie la créativité. Parisiens et transculturels, historiques et inventifs, hybrides et chics, élégants et accueillants : institution séculaire, les Bains se transfigurent en coeur battant du nouveau millenium.

Le bâtiment est un chef d’oeuvre architectural, fruit d’un héritage aussi riche que varié. Créés en 1885, Les Bains Douches (ou Bains Guerbois) abritent les plus célèbres thermes privés de Paris. S’y croisent l’élite et la Bohême fin-de-siècle dépeintes par Marcel Proust, client assidu. L’immeuble a été conçu par l’architecte Eugène Ewald, qui a bâti la Préfecture de Police de Paris, face à Notre Dame, ou l’Église Saint François de Salles. Outre Les Bains, la Famille Guerbois crée et gère aussi le fameux « Café Guerbois », haut lieu de rencontre intellectuel et artistique immortalisé par Zola et Manet où, de Renoir à Monet, se retrouve le tout–Paris de la Belle Époque.

En 1978, l’immeuble se révolutionne. Le voici salle de concert rock, restaurant et nightclub: les Bains Douches. Il entre dans un nouvel âge d’or et dans la légende – institution culturelle et mondaine au centre de Paris, référence absolue d’un clubbing sublimé en art de vivre, épicentre mondial des médias, du spectacle et des arts.


De tous les pays, on vient s’y imprégner de son vibrant état d’esprit et de son lifestyle unique. Temple de la beauté et de l’art, paradis urbain de la fête toujours précurseur d’une mode, coeur battant de la nuit parisienne et de la culture internationale : pendant trois décennies, les Bains Douches rayonnent.


En 2010, des travaux sauvages entrepris par l’ancien gérant de la boîte de nuit mettent l’immeuble en péril et provoquent la fermeture des Bains. Afin de réinventer et sauver cette icône de la vie parisienne naît « La Société des Bains » sous l’impulsion de Jean-Pierre Marois, dont la famille est propriétaire du bâtiment depuis les années 60.
En janvier 2013, c’est le retour des Bains sur la scène internationale avec une Résidence d’Artistes éphémère initiée par Jean-Pierre Marois qui rend hommage à son ADN artistique. Ainsi, avant rénovation, ce monument épique se mue pendant trois mois en chantier fulgurant offert à la créativité en liberté. 

En 2015, s’ouvrent Les Bains du 21e siècle. Ils écrivent une nouvelle page de leur histoire.

Expression de sa renaissance, la métamorphose des Bains découle de trois projets de rénovation exceptionnels, signés Vincent Bastie pour l’architecture de la structure, Tristan Auer et Denis Montel/RDAI pour le design d’intérieur. Autant de talents, de styles, d’approches singulières, décuplés par l’envie de se réunir autour d’un lieu qu’ils adoraient déjà. De ces regards originaux s’est construite une vision commune, portée par
un enthousiasme à la hauteur de l’enjeu. Implantés au cœur de Paris, au 7 rue du Bourg l’Abbé dans le troisième arrondissement, Les Bains s’inscrivent au croisement du Marais médiéval, des Archives Royales et du moderne Centre Pompidou. Dans ce quartier central en rapide mutation se développent nouvelles galeries d’art et concept stores, restaurants bio et marchés alternatifs. 

Les Bains, c’est 39 chambres et suites cinq étoiles, une suite très rockstar en penthouse pour accessoirement y dormir, et un salon boudoir pour fermer les yeux. C’est aussi le restaurant Roxo et son bar, écrins culinaires français imprégnés de saveurs du monde, et bien sur le Club, avec programmation sur mesure de concerts, DJ Set et happenings divers.

Ici, le luxe se vit dans l’Histoire et, déjà, au futur. Cette effervescence urbaine offre aux Bains un terreau fécond où s’épanouir en fleuron de la vie parisienne car Les Bains ne dorment jamais.

Le lieu est conçu comme un cercle exclusif au confort ultime, à vivre et expérimenter dans sa totalité, une expérience contemporaine à la vibration diurne et nocturne. Il incarne la quintessence d’un certain Paris, une fusion de « l’ici » et de « l’ailleurs », un lieu hybride ouvert à tous les trend-setters passeurs de frontières. Les Bains forment une manière de club urbain à géométrie variable et aux frontières changeantes, avec lobby, restaurant, bar, lounge, salons, patios, suites, terrasses.

On pourra y déjeuner, goûter, dîner, souper, danser, faire salon, quasiment partout et avec des horaires très souples. Aux contributeurs permanents des Bains viendront se greffer ponctuellement les signatures de « special guests », dont l’âme et la voix se frottent de façon sensible à celle des Bains.

LES BAINS – 7 rue du Bourg l’Abbé – Paris IIIe

 

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Mavrommatis, l’unique étoile grecque de la gastronomie française

RESTAURANT

Les frères Mavrommatis : Andreas le chef cuisinier (au milieu sur la photo ci-dessous), Dionysos et Evagoras ont créé en 1981 la Maison Mavrommatis pour faire connaître aux Parisiens les saveurs grecques authentiques et raffinées. Aujourd’hui, il existe plusieurs restaurants, des boutiques traiteur, et deux caves où on peut découvrir la diversité des vins helléniques, ont peu même y acheter des produits grecs estampillés Mavrommatis chez Monoprix ou encore au Bon Marché à Paris.

 

Depuis 2018, « Le Mavrommatis », le restaurant gastronomique des trois frères s’est vu attribuer une étoile au guide Michelin. Il devenait le premier restaurant grec en France à être étoilé. Cette année, Andreas et son équipe renouvellent la performance et confirment leur étoile. Quand on passe la porte, on entre dans un espace calme, épuré. Les formes et les couleurs rappellent l’architecture des maisons traditionnelles grecques. Le blanc, le sol composé de grandes plaques de pierres renforcent ce sentiment d’être passé dans une autre dimension : celle d’un bord de mer face à la Méditerranée. Les tables sont rondes et spacieuses. Les fauteuils sont confortables et enveloppants. L’espace entre chaque table permet une intimité toute agréable. Régis Botta est l’architecte qui a repensé le lieu, main dans la main avec Andréas Mavrommatis.

Nous sommes allés découvrir la cuisine grecque gastronomique et inspirée de souvenirs d’enfances d’Andreas, dans le bel écrin du restaurant « Le Mavrommatis » au cœur du Paris historique. Un repas en accord mets et vins, pour une expérience grecque totale et une leçon sur le vignoble grec.

En guise de prémices, le sommelier Norman Valck, nous fait goûter deux Retsina, une méthode grecque classique qui donne aux vins des notes de pins. Le premier est un Retsina rose du domaine KECHRIS, Roza. Ce vin est fait avec une extraction d’une durée de quelques heures, puis une fermentation alcoolique dans des fûts de chêne avec l’ajout de résine de pin fraîche et maturation de 6 mois avec bâtonnage sur lies. Des notes de fruits rouges, cerise, et de résine de pin. En fin de bouche, une acidité caractéristique du cépage Xinomavro.

En parallèle, Norman nous présente les « Larmes des pins », toujours du Domaine KECHRIS. Un vin dont les vignes poussent sur des collines à une altitude de 250 mètres. Millésime 2006. Le cépage choisi a été l’Assyrtiko, le cépage le plus noble de la Grèce. Après une période d’élevage de 10 mois, l’assemblage final est formé en sélectionnant le contenu des meilleurs fûts. Un vin d’exception. Au nez, ce sont des notes d’agrumes comme un champagne vieux élevé en fût. Des notes de thym en bouche et de gingembre ainsi que des notes de résine de pin très fondues.

Pour régaler nos papilles, le chef Andréas a voulu ouvrir le repas sur des amuses bouches fondantes de saumon laqué aux agrumes, des aumônières aux olives et jus de viandes, puissantes en goût mais aussi craquantes et évanescentes en bouche; ainsi qu’un macaron feta, yaourt au basilic, sucré salé croquant et piquant, étonnant ! C’est avec curiosité que nous sommes passés à l’entrée qui fut en deux temps. Premier temps, un velouté de topinambour, lait de coco et chips de betteraves, texture soyeuse et crémeuse à la fois. Un joli mariage coco-topinambour. Pour l’accompagner, un vin 100% Robola, du Domaine GENTILINI. Les vignobles Gentilini sont situés près du village de Minies, en Céphalonie, à 700 m d’altitude sur la côte ouest de la Grèce. Ce vin très tendu, possède une belle minéralité aérienne en fin de bouche. Subtil pour accompagner ce velouté.

Le deuxième temps de l’entrée, c’est un artichaut, le cœur en majesté et fondant, entouré de légumes maraîchers, palourdes, aneth, façon Constantinople. Un plat où l’amer et l’acidulé s’équilibrent sur des textures tantôt moelleuses, tantôt croquantes. Pour mettre en avant ce plat, un vin du Domaine PARPAROUSSIS, à base d’un seul cépage, le Sideritis. Un nez floral, jasmin, camomille, minéral et un peu gras en fin de bouche.

Nous poursuivons avec un poisson : un thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi, jus vert à la cardamome. Le thon à peine snacké est relevé de sa croûte d’épices qui rehausse les saveurs du poisson et fait vibrer nos papilles.

Pour accompagner ce plat subtil et puissant à la fois Norman Valck choisit un vin du Domaine SIGALA, Kavalieros 2014. Un vin en monocépage, 100% Assyrtiko et mono parcellaire de vignes de 90 ans. Donc, une expressivité forte et du cépage et du terroir. Et au nez comme en bouche, les saveurs explosent : noix, fruits jaunes. L’attaque en bouche est sur le miel d’acacia, puis très ample, avec une fin tendue. Un bel équilibre gras-tension.

Je demandais à Andréas, le chef, quel était un plat de son enfance qu’il pourrait mettre sur sa carte aujourd’hui, accommodé avec ses talents de cuisinier. Voici sa réponse : une dégustation d’agneau de lait de Lozère.

Une épaule confite en cannelloni de céleri, une selle rôtie au halloumi (un fromage originaire de l’île de Chypre), dolmadès de blettes, jus aux olives de Volos. Toutes les saveurs de la Grèce ou presque en un plat, succulent et dont la cuisson rosée, parfaite, laisse la place aux goûts. Pour découvrir un peu plus les vignobles grecs et pour montrer l’étendue des accords possibles, le sommelier nous propose deux vins rouges très différents pour accompagner la farandole d’agneau.

D’abord un vin du Domaine KIR YIANNI, Ramnista 2011. Un vin d’altitude (700 m) et des vignes de 60 ans qui font face aux montagnes de Kaimakcalan et Vitsi. La robe est rouge claire, au nez des notes de purée d’olives noires, de câpres. En bouche, il est vif et âpre, amer comme un cacao 90 %. Un vin atypique qui s’accommode parfaitement avec l’agneau et sa sauce. Pour contraster avec ce vin audacieux, il nous est proposé un vin du Domaine MERCOURI, Cava 2013, qui est élevé 18 mois en fûts de chêne, puis 12 mois en bouteilles. Cela lui confère une robe d’un rouge profond, noir, au nez des notes de tabac, de prunes confites, les tanins encore serrés laissent imaginer la longue garde de ce vin. En bouche, c’est d’une belle longueur de saveurs sur les épices.

Après ce tour de la Grèce gargantuesque, il nous est servi un pré-dessert tout en légèreté: Framboises en coulis, tuiles aux amandes, crumble et sorbet framboise au thym. C’est vivifiant et cela remet le palais droit. Pour le rendre encore plus léger, quelques bulles grecques du Domaine KIR YIANNI, Akakies rosé effervescent 2017 : les bulles fines et délicates soutiennent une robe rose claire lumineuse. Au nez, c’est très fruits rouges : framboise, mara des bois, que l’on retrouve en bouche sur la saveur et non la sucrosité. Une superbe découverte ! Pour moi qui aime le champagne, j’ai toujours le plaisir de dénicher des vins pétillants, effervescents, brefs à bulles venues d’ailleurs. Merci Norman.

Pour finir ce repas, Andreas Mavrommatis fait résonner les saveurs des olives grecques avec le chocolat. Le mariage est une réussite, soulignée par la fraîcheur du basilic et d’une glace à la fleur d’oranger, évanescente.

Pour ce dessert original, le vin le plus vieux du monde, en 735, le poète Hesiode décrivait déjà le «Chyprus nama», ancêtre du commandaria, comme un vin subtil, suave, moelleux et de grande qualité. En effet, c’est un vin doux naturel de Chypre : St John Commandaria. Au nez, une farandole de dattes fraîches, d’oranges confites et de pruneaux avec une nuance de café, de pain d’épices et de fruits secs, noix et raisins.

Si vous souhaitez découvrir une belle cuisine grecque, c’est ici qu’il faut venir. C’est une cuisine faite avec les talents d’un chef qui se souvient des plats de son pays et des saveurs de son enfance. Andréas Mavrommatis aime à trouver les meilleurs produits grecs pour les restituer avec cœur de ses assiettes, avec le souci de l’excellence. Grâce à Norman Valck et à la cave du Mavrommatis riche de belles références, vous survolerez les terroirs grecs. Et quand à la fin du repas l’on pousse la porte du restaurant pour retrouver le vrombissement des rues parisiennes, on a le sentiment de revenir de voyage, les papilles en extases …

-Interview d’Andreas Mavromatis

– Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Au début, fin 1977, c’était un petit boulot la cuisine et c’était pour financer mes études. J’ai commencé par la plonge, puis les différents postes de cuisine. En même temps j’étudiais le français et les sciences humaines. Et là, j’ai découvert une passion pour la cuisine, même en tant que commis, j’aimais créer des plats, voir ce que les gens aimaient. Je ne savais pas encore que ce serait une paisson. Ce qui m’a poussé à aller plus loin, c’est que les Français aiment la cuisine et découvrir des choses. J’ai alors eu envie de donner une autre image de la cuisine grecque. Et après, cela a été une succession d’opportunités. On a acheté une boutique en 1981, un petit traiteur, une petite cuisine. On a commencé tout petit. J’ai alors commencé à m’exprimer en faisant simple et authentique. Les clients ont aimé. En 1996 quand j’ai eu ma maîtrise, je me suis inscrit à l’école de Le Nôtre et là, j’ai appris les classiques de la cuisine française.

– Quel est votre parcours de cuisinier ?

J’ai appris auprès de chefs. Le premier Frédéric Vardon, ancien de chez Alain Ducasse, et après Gabriel Biscay (basque) qui fut comme un mentor, je travaille encore avec lui. William Ledeuil, puis Christophe Bacquié aussi 3 étoiles Michelin. J’ai toujours eu envie de rencontrer de grand chef pour me perfectionner. Celui que je garde beaucoup à l’esprit est Biscay, personnage extraordinaire, il m’a apporté les techniques précises des cuissons, qui évoluent beaucoup, pour optimiser la qualité des produits, magnifier les produits en les respectant.

-Y a-t-il des produits que vous n’aimez pas travailler?

J’aime tout travailler sauf les tripes peut-être… Je n’ai pas eu l’occasion de travailler cela. J’avais eu l’occasion de goûter en Corse et le goût fort m’a marqué.

-Y a-t-il des produits que vous aimez travailler plus que d’autres et pourquoi ?

J’adore les légumes, racines, l’hiver, le printemps. La base en cuisine grecque ce sont les légumes. La viande et le poisson viennent en supplément. Ils apportent du goût. En ce moment, c’est le choux, le butternut , le topinambour. Je fais une crème avec une raviole de cèleri et du yaourt grec. Je fais aussi un gratin de topinambours avec de la truffe. Il y a tellement de façons de travailler les légumes.

– Un plat de votre enfance que vous pourriez remettre à votre carte aujourd’hui, retravaillé à la manière du Chef que vous êtes ?

Oui, plusieurs, j ai déjà fait un sauté de porc à la coriandre, je l’ai travaillé différemment pour le mettre à la carte. Je le fais avec sauté de veau aux cèleris avec des pommes de terre chypriotes qui ont un goût très particulier. La cuisine grecque, c’est l’affaire des mères et des grands-mères. Moi, j’essaie d’élever cette cuisine pour en faire une cuisine étoilée, je recherche les souvenirs de goût de mon enfance. Je veux faire découvrir constamment à mes clients de nouvelles saveurs. Je vais souvent en Grèce pour échanger avec les producteurs, je travaille des herbes grecques comme la criste marine qui pousse près de la mer. J’ai toujours cette envie de faire découvrir aux clients les produits qu’ils ne connaissent pas.

– Quelle est votre dernière découverte gustative ? Un produit, une saveur, un vin ? …

On prépare la nouvelle carte et l’on essaie de nouveaux accords : thé pomme citronnelle, crabe et avocat ou encore concombre, pomme verte et gingembre sur du crabe, peut être mangue et tarama…

– Mavromatis c’est une histoire de famille, est-ce que vous transmettez tout cela à la génération suivante ?

Oui. La France nous a accueillis, nous a tout donné et on lui a tout donné en retour. On a commencé avec moins que zéro et tout cela s’est fait à la force du travail, la solidarité, la famille, on partage les mêmes valeurs, c’est très important. On est habité par la fierté de notre pays et la volonté de montrer ce qu’ il peut donner. On veut valoriser cette cuisine. C’est très important d’avoir le désir de transmission. Ce qui compte, c’est demain. Tous les plats qu’on fait sont photographiés, ont des fiches. J’ai même fait un livre aux éditions Ducasse.

– En cuisine, comment se passe un coup de feu avec vous ?

En cuisine, c’est d’abord la maîtrise. Je suis pilote au passe. Je ne veux pas paniquer les équipes. Je fais en sorte de donner les plats petits à petits. Gueuler dans la cuisine, c’est fini. La préparation, la mise en place c’est important. Je déteste l’agressivité, on ne peut pas avoir de bons résultats avec. On ne doit pas rabaisser quelqu’un. On peut hausser le ton pour garder la vitesse, donner le rythme, mais toujours en bienveillance.

– L’année dernière vous obteniez une étoile au Michelin, qu’avez vous ressenti à cette annonce ?

Cela fait des années qu’on l’attendait. Au moins 5ans … Même les clients sollicitaient le guide Michelin. On n’a pas fait de travaux pour avoir l’étoile. On a fait des travaux après. Ca nous a donné le courage. La cuisine, c’est ça qui nous a donné l’étoile. C’est le goût grec.

J’ai ressenti de la fierté pour l’équipe, pour mes frères, pour ma cuisine et puis une grande reconnaissance pour la France de nous avoir donné la chance de tout ça. Il y a eu beaucoup de patience, de travail, et en France c’est possible.

– Vous confirmez votre étoile cette année. Félicitations. Que mettez-vous en œuvre en cuisine et avec vos équipes pour garder ce niveau d’excellence ?

On travaille sur les bases que l’on a depuis des années : la rigueur, la régularité de la cuisine, suivre les saisons. La rigueur, la rigueur, la rigueur, le choix des produits, des plats travaillés et l’évolution de la carte, toujours avec des prix raisonnables.

Pour poursuivre l’expérience grecque à la maison et essayer d’égaler le chef, Andréas Mavrommatis a sortie un livre de cuisine : Mavrommatis – 45 recettes de Grèce, avec amour aux éditions Alain Ducasse.

 

Le Mavrommatis

Adresse : 42 Rue Daubenton, 75005 Paris

Téléphone : 01 43 31 17 17

Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

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Saint Valentin, il n’est jamais trop tard pour penser à l’être aimé

1-Les gâteaux coquins de Yann Couvreur:

Le pâtissier facétieux crée cette année deux gourmandises dans la collection FOXY VALENTINE’S DAY, une édition limitée pour deux personnes : Saveurs : Chocolat-Noisette ou Marron Vanille

Prix : 14€ l’entremet

Adresses :

1 – 37 avenue Parmentier – 75010 Paris

2 – 23 bis rue des Rosiers – 75004 Paris

3 – 35 Boulevard Haussmann – 75009 Paris

 

2-Les gâteaux de le Nôtre:

Le Nôtre crée deux jolis gâteaux évocateurs du couple pour la Saint Valentin.Une création gourmande à déguster à deux et à personnaliser. Guy Krenzer et ses équipes ont imaginé 3 entremets à déguster de 6 façons possibles. Chaque entremet en forme de cœur peut être assemblé de 6 façons différentes. 100% exotique, moitié exotique et praliné-noisettes ou encore moitié vanille-cassis et exotique.

L’exotique : Biscuit Joconde imbibé aux deux citrons, crémeux mangue coco passion, mousseline mangue passion et décor ananas mangue.

Le praliné-noisette : Biscuit amande, ganache chocolat noir, crème mousseline praliné amande noisette et décor noisettes caramélisées.

Le vanille-cassis : Biscuit amande punché au cassis, crémeux cassis, crème mousseline vanille et décor framboises myrtilles.

Prix : 7,50€ l’entremets individuel – www.lenotre.com

 

3-Les Petits Carreaux de Paris : du chocolat pour la Saint Valentin

Pour fêter dignement la Saint Valentin, Petits Carreaux de  Paris dévoile sa recette de chocolat qui séduira les amoureux par son mélange de saveurs : le noir gingembre et piment d’Espelette. Délicatement relevée de subtiles notes poivrées, cette recette allie la saveur fraîche du gingembre et la subtilité du piment d’Espelette, adoucis bien sûr par la douceur du chocolat. Un recette qui ne manque pas d’audace et réveille les papilles !

Poids net : 90g / prix : 5,60€ – www.petitscarreauxdeparis.com

 

4-La Felicità pour une soirée comme dans les 80’s

Avis à tous les eighties addict, pour la Saint Valentin La Felicità diffuse le film La Boum de Claude Pinoteau. Bières artisanales bien fraîches, bons produits de la botte et huge écran pour se remémorer le plus cute des slows de l’histoire du cinéma français.
Venez accompagné (ou pas) de votre Valentin(e), votre chat, ou encore de votre Poupette, pour cette cool soirée à l’ambiance plus love que jamais. Après la diffusion du film, c’est Romy’s music à la platine folle qui reprendra le contrôle, La Felicità promet un slow au moins aussi boom boom lov’ que celui du film !

 

La Felicità (entrée libre): 5 parvis Alan Turing 75013

 

5-La souris de gamer Lexip : LE cadeau idéal pour un chéri geek ! La souris est made in France, entièrement configurable et gardant en mémoire chaque configuration pour chaque application. Cette souris est la souris parfaite des gamers et des illustrateurs ou autre motion designer 2D ou 3D. La marque Lexip propose également aux fans   de   jeux   vidéo   les patins   en céramique. A coller sous la base de sa souris pour réduire la friction et améliorer la qualité de glisse ! La souris est chargeable par port usb. La finition de la souris est soignée. Bref c’est la Rolls Royce des souris!

Prix : 129€90 – www.lexip-gaming.com

 

6-Un dîner en amoureux au Peninsula :

Menu de Saint Valentin 2019 – 490€ par personne et 635€ par personne avec accords mets et vins.

Voici le programme:

Caviar Osciètre / feuille d’or

Belle Gamberosso / bergamote / thon séché 12 mois

Vouvray sec – Domaine du Clos Naudin 2014

Saint-Jacques juste pochée / gingembre / caviar pressé

Meursault « Les Vieilles Vignes » – Domaine Vincent Girardin 2015

Filet d’agneau du Pays Basque / pommes dauphines truffées / jus d’un foie gras truffé

Pomerol – Château Bellegrave 2009

Sphère d’amour / chocolat intense / jus de passion et banane

Madère Colheita « Malvazia » – D’Oliveiras

Un repas d’exceptoin dans un lieu avec une vue unique sur Paris.

Adresse : 19 Avenue Kléber, 75116 Paris – Téléphone : 01 58 12 28 88

 

7-Un menu spécial amoureux au « Nous 4 » restaurant :

Un lieu de bistronomie qui est convivial et familial. Le chef Stephane Browne, crée un menu à 60 € qui commencera par un amuse-bouche, en entrée un carpaccio de langoustines (à la demande : supplément truffes (+5 €)). Pour suivre un foie gras et foie gras poêlé, homards et sauce Sauterne aux agrumes. Le plat est un bœuf Wellington, c’est-à-dire un bœuf cuit en croûte de pâte feuilleté. (à la demande : supplément truffes (+7€)). Le dessert Saint-Valentin et une coupe de champagne est offerte!

3 Rue Beccaria, 75012 Paris Réservations : nous4restaurant.com ou lafourchette.com – 06 06 70 64 92

 

8-Un abonnement Moi Chef, une boxe de Chef pour les cuisiniers en herbe.

Vous aurez accès aux produits que les grands chefs utilisent. Avec tous les conseils pour les utiliser. Pour pimenter votre quotidien ou pour aller plus loin en cuisine. Avec le code de réduction BLAKE vous bénéficiez de 15% sur toutes les formules que propose Moi Chef.

Prix : 79,90€ pour un trimestre hors réduction – www.moichef.fr

9-Du champagne rosé :

La maison Drappier a créé un rosé brut nature, d’une belle robe rose pâle. C’est un rosé de saigné. Le nez est très fraise. En bouche, il y a des notes de grenadine sur une fin tendue d’agrumes. Un très joli rosé pour commencer une belle soirée entre amoureux(ses).

Prix : 33,90€ – www.netvin.com

 

Article écrit par Alexis Dumétier

Illustration : Agnes Solange

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L’Agapé, un étoilé avec une cave pleine de belles références surprenantes

Le restaurant est situé dans le XVIIème arrondissement, près du boulevard Malesherbes, l’avenue de Villiers et l’avenue de Wagram, non loin du quartier des Ternes. L’Agapé a été ouverte en 2008 par Laurent Lapaire et a obtenu sa première étoile dans la foulée de sa première année en 2009 et depuis 10ans, année après année, toute l’équipe et les chefs confirment cette excellence.

Laurent Lapaire a été formé à l’école hôtelière de Montargis, puis il n’a cessé d’apprendre son métier auprès des grands cuisiniers de tables étoilées et en particulier aux côtés d’Alain Passard à l’Arpège pendant 10 ans comme directeur de salle. Pour mener la brigade de l’Agapé, Laurent Lapaire a toujours su recruter de grands chefs : de Bertrand Grébaut (Septime), Guillaume Bracaval (chef exécutif chez Cuisine Michel Troisgros), Yohan Lemonnier (L’Initial à Caen), Toshitaka Omiya à aujourd’hui Mathieu Sagardoytho en provenance des cuisines du Bristol. Ainsi que David Toutain pour l’Agapé Substance, il fait confiance aux jeunes talents. Un homme discret qui met en avant ses équipes.

La cave de l’Agapé est riche de quelques 600 références, et tout comme en cuisine Laurent Lapaire sait bien s’entourer. Il a récemment choisi Gabriel Guinnebault comme Chef sommelier, un jeune sommelier passionné et qui a eu pour volonté d’ouvrir la cave du restaurant à des références de vins natures. Pour lui, le vin doit être fait dans le respect de la vigne mais aussi des gens qui le boivent.

Laurent Lapaire et son sommelier Gabriel Guinnebault travaillent en étroite collaboration avec des vignerons qu’ils rencontrent systématiquement.

 

« Je choisi les vins que je fais rentrer en fonction de mes rencontres, de mes goûts, de ce que j’estime être l’avenir de la viti-« Culture », culture du vin comme fait social et pas seulement comme boisson » explique Gabriel Guinnebault.

« Je tente d’avoir une carte qui permet à chacun de pouvoir trouver un équilibre entre objet de désir et de convoitise, objet connu et respecté, objet de découverte et d’évasion. On ne connaît pas la carte à venir et une cave ne vit pas au même rythme qu’une cuisine. Si les deux sont saisonniers car on ne boit pas les mêmes vins en été qu’en hiver, l’inertie et le fonctionnement en sont différents. Les vins sont ressortis en fonction de la carte du chef parce qu’ils s’articuleront bien ensembles. Certains restent stockés parfois longtemps avant de trouver un plat qui leur convienne ; d’autres au contraire, seront servis à peine arrivés (moyennant quelques jours de repos) parce que j’ai goûté un plat du chef ou dégusté un vin sur le week-end et que l’un a fait écho à l’autre… Les accords mets vins sont ensuite essayés par certains de clients qui confirment ou infirment mon intuition, mon goût et mon essai. Il arrive que je sois septique d’un accord avec un nouveau plat et je me réveille la nuit en ayant trouvé la solution par rapport à un vin commandé sans trop savoir quoi en faire. » conclut le Chef sommelier.

Nous avons eu la joie d’un “menu Expression” où produits de saison, précision des cuissons, respect des saveurs étaient sublimés par des dressages précis et beaux.

Pour ouvrir ce repas, une gaufre de Sarrasin dont la légèreté laisse place aux saveurs délicate des œufs de truite fumée, de la compotée d’oignons doux et de l’émulsion de truffes, accompagné d’une coupe de Dosnon récolte rose, un pinot noir de la côte des blancs, la bulle fine et riche laisse découvrir une robe rose œil de perdrix. Son nez vineux et brioché, des notes de kumquat et de prune qui, en bouche,sont accompagnées de fruits rouges, ouvrent le repas de façon gourmande.

Suivi d’un tartare de veau de chez Hugo Desnoyer fumé, un amuse bouche qui appelle la suite du repas. Pour accompagner le veau « Mano a Mano 2012 » domaine Matin calme de Anthony Guix, un grenache qui pousse face au mont Canigou, légèrement trouble dans le verre, une robe grenadine sombre, au nez fruité et léger, en bouche une finale ronde et animale qui soutient très bien ce veau fumé de caractère.

En entrée, ce fut un carpaccio de Saint Jacques de Morlaix, Poire William, citron confit et betteraves. Un plat tout en équilibre sur le sucré/acidulé qui laisse place aux goûts subtils des Saint-Jacques. Avec cette entrée, nous était servi un blanc « Le puits 2018 », vin de France, de Olivier Lemasson. Son nez très poire fait écho au plat et sa légère sucrosité tempère l’acidulé du plat.

Puis, ce fut un œuf de poule parfait, et il porte bien son nom, nappé d’une émulsion légère de céleri et châtaigne. C’est à table qu’est râpée juste fraîche une truffe noire mélanosporome sur le dessus du plat encore fumant qui fait alors exhaler les parfums du divin champignon. Pour finir ce beau tableau, une mouillette épaisse et moelleuse, que dis-je gourmande et nécessaire pour savourer l’œuf fondant. Pour ce plat, un blanc oxydatif, aux notes de miel et de noix fraîches : « Comète 2013 » vin de la région de Lestignac, fait par Camille et Mathias Marquet. Parfait.

Pour quitter la terre et partir voguer sur les saveurs marines, le chef propose un homard bleu de Roscoff, fenouil et kumquat, accompagné d’un consommé aux algues. La cuisson du homard est rigoureuse et laisse apprécier tous les plaisirs de la chaire délicate du crustacé. La vaisselle et le dressage sont sobres et élégants, place aux saveurs. Pour déguster ce plat, un Saint Joseph blanc 2012 de la ferme des 7 lunes, du vigneron Jean Delobre. Le nez suave aux notes miel, bouche fruitée et finale tendue et minéral.

Le retour sur la terre ferme se fait avec un pigeon de mascaret dans le Finistère, au bois de genévrier luté, choux vert farci et liés de sauce soja. Je n’avais pas encore goûté de pigeon aussi fondant, la chaire était quasi évanescente en bouche. Un délice ! Et le choux ainsi que sa farce étaient succulents. Avec ce pigeon, fut servi un vin rouge de Savoie, Mondeuse 2015 de chez Dominique Belluard. Aux notes de fruits mûrs et acidulés, petite baie de genièvre et poivre timut. Encore un bel accord.

Le repas se finit sur une glace vanille, kiwi et pomme verte très frais et qui aiguayent les papilles. Pour finir, Gabriel nous propose un verre de Cristal Roederrer 2007. Ce grand champagne s’exprime bien dans ses vieux millésimes, tout en équilibre et en finesse.

Un superbe repas de restaurant étoilé et un accord mets et vins qui montre, avec le talent de Gabriel Guinnebault, combien les vins dit « natures » ont leur place sur les grandes tables.

Bravo à toute l’équipe de l’Agapé.

Article écrit par Alexis Dumétier

L’Agapé
51, rue Jouffroy-d’Abbans – 75017 Paris
Tél. : 01 42 27 20 18
Service voiturier

Ouvert du lundi au vendredi inclus
Au déjeuner (12h à 14h30)
Au dîner (20h à 22h30)

Privatisation possible le week-end.
Contactez-nous par téléphone ou par email :
contact@agape-paris.fr

Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

 

 

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Chiquette le restaurant du Cinq Codet De David Maroleau

Le nouveau restaurant Chiquette se trouve dans le prestigieux hôtel, Le Cinq Codet dans le quartier des Invalides à Paris.

C’est David Maroleau qui y officie, il a pensé avec son équipe une carte surprenante et pointue qui change toutes les 6 semaines en fonction des saisons. On peut y déjeuner ou y dîner.

Dans cet hôtel à la décoration orientée années 30, art déco, et moderne à la fois, le restaurant Chiquette est très cosy, dans les tons noirs, blancs , bois et or.Une décoration signée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. La salle est accueillante: quelques tables bien espacées, une lumière douce, deux grandes armoires à vin en verre qui laissent envisager de jolies perspectives gustatives pour le repas, et un coin salon pour un apéritif ou une fin de repas dans de jolis sofas ou de confortables fauteuils enveloppants. On se sent apaisé dans ce lieu douillet où l’ambiance sonore est délicate et les discussions des tables voisines ne se font pas sentir.

Voici un exemple des talents de David Maroleau en un dîner:

Je commence par deux amuses bouches servis sur des plaques de marbre : tataki de thon et avocat suivit DU croque-monsieur, un comté 18 mois, jambon et truffe tout justement tranchée sur le fumant sandwich. Ce croque monsieur de haut vol, dont les produits en subliment le goût et dont la béchamel est d’une élégante finesse, est le meilleur que j’ai jamais goûté.

Pour accompagner ce début de repas une belle découverte du domaine Fonscolombe, vin blanc de 2017 en bio. Il est fait d’un assemblage de sauvignon et de chardonnay qui crée un équilibre sucrosité – tension, parfait.

Je poursuis avec foie gras et truffe, fumés au sakura (bois de cerisier japonais) et une crème onctueuse de topinambour truffée, à la texture très juste, qui met en avant le produit sans beurre, juste avec une touche de crème. Au delà de la finesse des saveurs et du jeu des textures, le choix audacieux de la verrine donne une dimension supérieure à ce plat.

Je poursuis avec une noix de saint jacques et son jus de corail élégamment dressés, accompagnés d’un petit Chablis de la Famille Michaut qui de sa minéralité rafraichissante soutient parfaitement cette partie mer du repas. Bien lancé je poursuis sur le très bon tartare de gambas biologiques. Pour ce tartare David fait les gambas mi-cuites, ce qui donne un jeu de texture saisissant et très goûtu. Il les accompagne de riz Koshi Hikari et bouillon à la citronnelle.

 

Pour la partie Terre de ce dîner, David Maroleau a tenu à me faire découvrir son Cochon. La viande est confite après une très longue cuisson basse température et caramélisée à la sauce Char Siu qui donne cette couleur rouge typique à la viande. Je suis particulièrement amoureux de la viande et bien plus encore des notes asiatiques en cuisine, mais ici en toute objectivité le Chef montre son talent : la cuisson est dingue et rend la viande fondante, enivrante et la subtilité de sa sauce Char Siu fait de ce plat un incontournable de sa carte. Ce plat est composé également de choux chinois et d’un pickles de mangue thaï qui emmènent les papilles dans un voyage asiatique.

Face à cette viande pleine de saveurs, il m’est proposé un Bordeaux, Moulin de la Lagune 2012, un Haut-médoc, puissant, tanique, qui a les épaules pour soutenir ce plat et la finesse de l’âge pour ne pas l’écraser.

Pour finir ce repas tout en maîtrise et en talent, David Maroleau a choisi de me présenter un dessert frais et fruité : la clémentine Corse, un sorbet de clémentine maison, relevé au Kalamansi (un agrume japonais très doux) et au gingembre confit, avec une nage de pamplemousse aux baies de rose qui apporte une pointe de piquant dans ce dessert vif et rafraichissant. Ce dessert permet de finir le repas en légèreté.

Le bonus de fin chez Chiquette: pour accompagner les cafés et autres tisanes, en cuisine la brigade “s’amuse” à faire des chocolats, fourrés ou en tablette, des guimauves….et là toujours le même brio.

Un repas sans faute du début à la fin, avec pour maître mot l’élégance. Les saveurs sont toujours respectées et arrivent en bouche de façon étagée. Les textures sont équilibrées et le soucis du dressage et de la vaisselle mettent en lumière la virtuosité de David Maroleau et de son équipe.

Chiquette est un lieu à découvrir, un restaurant d’hôtel très chaleureux que ce soit de par son décor ou par la présence bienveillante de son équipe de salle. Une table à ne pas louper et qui aura à n’en pas douter une étoile l’année prochaine! David Maroleau et sa brigade la méritent.

Interview de David Maroleau:

1-Quel fut votre parcours?

J’ai travaillé en Californie, où j’ai appris la cuisine fusion, entre influences asiatiques et mexicaines, puis le Four seasons à Miami. Ensuite le Georges V avec Mr Legendre, le Plaza Athenée avec Mr Piège. Je suis allé à Londres pendant 5ans au Ritz avec Terence Conran, le Blue Bird. Après je suis revenu en France et j’ai travaillé pour Michel Troisgros. Et le Montalembert pendant 11ans et le Bel Ami en même temps.

2-Quel est dans toutes ces belles maisons et parmi ces grands chefs celui qui vous a le plus marqué, le plus influencé?

Michel Troisgros pour sûr, c’est pas une cuisine chichiteuse, c’est une cuisine qui va droit à l’essentielle, tout ce qu’il met sur l’assiette est important. Une cuisine acidulée tout en légèreté. Les pickles notamment, j’ai appris ça chez lui. Utiliser les agrumes : les citrons caviar, le pamplemousse,…

3-Pour vous quelle est la référence de la cuisine française?

Je suis un fan de la cuisine d’Escoffier, je le lis presque tous les soirs. Il y a aussi Moderniste Cuisine qui est aussi une belle vision des choses.

4-Est-ce que vous aimez travailler des choses plus que d’autres en cuisine?

Pas forcément. J’aime surtout travailler des produits que l’équipe en cuisine n’a pas vus. Aujourd’hui, on a reçu un bar magnifique, ça nous donne du plaisir. C’est ça l’important. Les gens se prennent un peu trop aux sérieux dans les cuisines. Quand on est passé par les grandes maisons parisiennes où c’est dur, militaire, et que vous passez aux Etats-unis où le management est très différent….moi j’ai envie de bienveillance, que les équipes me suivent, s’amusent.

5-Le dessert était très joliment exécuté. Avez-vous dans votre équipe un Chef pâtissier ou vous vous passionnez également pour la pâtisserie?

J’apprends la pâtisserie petit à petit. J’adore Pierre Hermé, Conticini, Yoshida, ce sont des très grands pâtissiers qui m’inspirent et moi j’essaie de faire à mon niveau.

6-Qu’est-ce qui vous a fait venir à la cuisine?

Ma grand-mère. Et depuis mes 7ans, j’avais un objectif, être cuisinier. J’ai fait le lycée hôtelier de la Rochelle et après je suis allé aux Etats-Unis. Parce que pour moi c’est le pays le plus cosmopolite qui soit, et l’ouverture sur les cuisines du monde.

7-Est-ce qu’il y a des choses que vous ne travaillez pas en cuisine?

Non. Peut être le gibier, même si j’adore ça, car on sert moins cela auprès de notre clientèle.

8-Le plat de votre enfance que vous aimeriez retravailler aujourd’hui?

Le vermicelle grillé, que ma mère me faisait, à la manière du père Troisgros, et bien je le refais dans la carte d’ailleurs.

9-Comment créez-vous un plat?

On fait des tests en cuisine avec l’équipe, on goûte, on essaie, chacun donne son avis. Pour moi c’est très important que mon équipe s’amuse.

10-Le coup de feu en cuisine avec vous?

Sérieux mais calme, les gens doivent prendre du plaisir et être contents de leur service. C’est primordial. Moi je suis là pour canaliser. Quand on travaille comme ça on garde les équipes et on arrive à les faire grandir et on grandit soi-même.

Bravo à vous et vos équipes, cela a été un grand moment.

 

Hôtel restaurant le Cinq Codet

Adresse : 5 Rue Louis Codet, 75007 Paris

Téléphone : 01 53 85 15 60

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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