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Road Trip en Low Rider ST 2023

Un road trip avec la Harley Davidson Low Rider ST 2023

C’est avec la Low Rider ST de chez Harley Davidson, version 2023 que la team Blake c’est lancée dans un road trip de Paris jusqu’à Barcelonnette, en passant par le Morvan et les cols de Savoie. Une route de 2100 km pour tester et découvrir la nouvelle mouture de la Low Rider ST, en grey pearl.

La Low Rider ST, de 2023 c’est un V-Twin, le Milwaukee-Eight 117, de 1923 cm pour un couple de 168 Nm, qui arrache fort les 327 kilos de la bécane. Une moto conçue pour la route, avec son assise confortable et son saute vent bien large qui protège bien le haut du corps, mais pas la tête. A la première vue on adore ce nouveau coloris grey pearl, qui en jette, et qui lui donne un look moderne, le noir mat de la partie mécanique et échappement renforce ce sentiment avec quelques touche de chrome pour garder l’esprit Harley. Cela en fait une moto bien inscrite dans son époque, ce qui est sûr c’est qu’on la remarque, au feu ou même depuis le bord de la route, beaucoup vous arrête pour en parler. Fini les gros compteurs, ici a été préféré un compteur digital discret mais complet.

La position

La position de conduite est plus confortable que ce que l’on imagine, les bras légèrement en l’air reposent sur le guidon, on se laisse porter. L’assise est très large, bien rembourrée et légèrement relevée sur l’arrière pour bloquer le bas du dos. Les cales pieds sont bien larges et épais. Même si à la longue on se sent un peu plié entre deux positions, cela est modéré par la possibilité d’activer le cruise contrôle qui permet de garder la vitesse de la moto et donc de lâcher la poignée des gaz, très reposant sur les trajets de plusieurs centaines de kilomètres.

Le comportement routier

La Low rider ST, lourde de ses 327 kilos, est très stable et avale les kilomètres avec aisance. La souplesse de son amortissement lui permet de vous faire vivre les irrégularités de la route comme sur un gros chewing gum bien moelleux. Ce qui permet de vivre des centaines de kilomètres journalier avec facilité. Au final elle est plutôt agile dans les virages et même les épingles quand, avec le temps on ose plus la lancer dans les courbes et jouer des fesses pour la faire dandiner et “attaquer” les virolos. Son couple monstrueux lui permet une très belle reprise en sortie de virage, qu’il faut même modérée si l’on ne veut pas partir à plat.

Le freinage

La moto est lourde mais freine pas si mal que ça avec son étrier avant 4 pistons. De prime abord c’est mou et long pour freiner : au moment où on prend les freins la fourche avant s’écrase avec beaucoup de souplesse, et donne le sentiment que le freinage est délayé, les petits disques avant et les 327 kilos de la moto du coup font peur et pourtant l’abs est très bien géré et la moto se freine vraiment. A la longue, on apprend à la freiner avec plus d’intention et de fermeté.

Le train de pneu :

La Low Rider ST 2023 possède en sortie de concessionnaire un train de pneu Michelin fait pour Harley. Il offre une belle tenue de route et à un comportement agréable sous une grosse averse, en gardant un bon comportement d’adhérence et au freinage.

Les sacoches

Partir en road trip durant 9 jours cela impose d’emmener du change, une tenue pluie qui prend beaucoup de place, et du matériel de prise de vue : gopro, caméra, drone, objectif,…un sac à dos finalement aura permis de tout emmener. Mais les sacoches rigides ont bien aidé. Le Low Rider ST est fourni avec une paire de sacoches de 53,8 litres de contenance appartenant au Sport Glide. Ces dernières sont placées plus haut afin qu’elles ne touchent pas lors des fortes prises d’angles. Elles sont en plus bien pratiques avec leur ouvertures en portefeuilles qui permettent un accès facile. Cependant 53,8 litres cela semble beaucoup et en pratique cela se remplit bien plus vite que ce que l’on imagine.

La vieille Auberge du Lac, dans le Morvan

Un road trip c’est aussi de belles haltes. Le Morvan est vaste et riche de multiples lieux pour vous reposer entre deux sessions de roulage. Mais si on doit vous suggérer un endroit qui vaut le détour, c’est bien cette auberge. Elle n’a de vieille que le non et les pierres, car son équipe familiale est jeune mais surtout a pour amour l’hospitalité et le bien être de ses hôtes. Le restaurant propose une belle terrasse et une cuisine bistrotière réconfortante et maison. Des chambres bien faites, propres et bien équipées. Et pour les motards une possibilité de garer les motos dans un garage fermé, comble du luxe.

Casque Shark Helmet Skwal i3 :

C’est le tout dernier né de la marque française de casque moto, avec une technologie extra celle de leds intégrées pour être mieux vue la nuit. Des leds ont été intégrées au casque devant et derrière avec beaucoup d’élégance, cela donne au casque un côté cyberpunk que l’on a adoré mais surtout offre une option supplémentaire pour être vue et cela n’est pas indéniable pour les deux possesseurs de 2 roues. Le gros plus de ce système intégré c’est qu’il est très performant car en plus de fonctionner en constant, ou en alternant clignotant, sur l’arrière du casque il va s’illuminer plus fort au moment des freinages, même au frein moteur ce qui est très appréciable, puisque la moto elle n’a pas son voyant de frein qui s’allume dans ces moments la. De plus le casque possède une double visière fumé pour se protéger du soleil, cette visière descend bien bas sur le nez, et ça c’est top. Très confortable, on notera qu’il est un peu bruyant. Pour ce qui est du poids c’est raisonnable mais on a hâte d’une version carbone allégée.

Gant Segura :

Cela fait partie de la loi française, en deux roues motorisé il faut un casque et des gants. Segura propose des gants d’été, court notamment, très élégant et un brin vintage : cuir, recouvert de nubuck brun, parfait pour l’été, la main respire bien dedans mais on est aussi protégé en cas de légère pluie fine. Ici les modèles sont les Stoney pour le rétro/chic.

Gant Bering chauffant :

C’est un road trip d’été mais tout le monde sait que l’été il peut y avoir de grosses averses surtout en montagne et ce tour en moto n’y a pas échappé. Nous étions heureux d’avoir avec nous les Bering Breva Primaloft®, le gant est chaud sans rendre la main complètement moite en quelques minutes, ce qui signifie qu’il est aussi respirant, il propose 4 niveaux de chauffe pour être efficace jusqu’à 8 heures. Largement suffisant pour les journées de roulage donc. Le test fut hyper concluant, même sous une très grosse averse nos mains sont restées sèches et le plus c’est que le gant sèche bien  et plutôt vite, après l’averse. La sensation de chauffe est plutôt diffuse sur la main ce qui est très agréable, pas de sensation de point chaud. Et le gros bouton sur le dessus du poignet rend l’ accès au réglage de chauffe facile en conduisant. On l’adopte pour l’hiver du coup.

Chaussure Segura et Bering

Nous avons testé deux modèles de chaussures types basket montantes, l’une de chez Bering, waterproof, BASKET SKYDECK Grise et pour le temps plus clément les BASKET GREEZ MARRON de chez Segura. Faites sur la même base, de protection de malléole, d’avant de pied légèrement renforcé et d’une semelle rigide mais sans barre anti torsion, ces chaussures sont faites pour vous protéger et vous permettre d’évoluer hors moto en étant à l’aise et avec un look urbain. Le zip latéral permet de les mettre et les retirer facilement, le laçage assure un maintien parfait. Prévoyez de prendre une pointure au-dessus de la vôtre, histoire de confort. Elles passent inaperçues hors moto, et sont assez renforcées pour assurer les passages de vitesse sans le rendre fatigant ou sensible sur les longs roulages. Pour la paire de Béring waterproof, les Skydeck, elles sont vraiment waterproof, la grosse averse d’été de plus d’une heure n’a pas eu raison d’elle, et nos pieds sont restés bien secs, c’est validé. Nous les recommandons.

Segura et Bering sont des marques historiques moto pour les tenues qui savent se fondrent dans le milieu urbain tout en garantissant une protection en cas de chute et les nouvelles technologies assurent finesse et discrétion à des renforts de plus en plus performant : dorsale fine mais robuste, renfort d’épaules, de coudes, de genoux et de hanches.De plus les matériaux offrent de l’ élasticité aux pantalons et cela pour la position du motard c’est appréciable, et cela sans enlever de la robustesse en cas d’abrasion. Le plus des pantalons c’est aussi d’avoir intégré un tissu qui est déperlant parfait pour les ondés matinales.

Du coup on peut porter un pantalon, type jean, ou encore un type cargo qui ont du style quand on est au bar, ou en ville, ou en soirée, tout en étant protégé sur la moto. Ici modèle Segura PANTALON UZY NOIR, et le modèle Bering PANTALON RICHIE KAKI. Pour le manteau nous avons opté pour un Segura très esprit Harley, BLOUSON FERGUS KAKI, plein de poches très pratiques pour un road trip, notamment celle sur la manche pour la carte bleu pour les passages aux péages, une fois la doublure retiré il est parfait pour l’été, sinon il fait l’affaire en demi-saison, résistant à la pluie il n’est pas prévu pour les grosses averses et sèche doucement. Un blouson hyper pratique pour le beau temps.

Une montre pour les road trip aventureux : La mudman de Gshock

Pour nous accompagner sur ce road trip nosu avons choisi la dernière née de Gshock : la Mudman GW-9500-1, elle intègre un écran LCD double couche ainsi qu’un triple capteur, fournissant des relevés d’altitude, d’orientation, de température et de pression barométrique directement à votre poignet. Sa structure Carbon Core Guard offre une robustesse, une résistance et un confort exceptionnels, parfait pour les road trip, elle ne craint ainsi ni la pluie, ni la boue, ni le sable, bref elle est faite pour toutes les situations. Grâce à l’énergie solaire radio-pilotée, vous bénéficiez d’une indication précise de l’heure alimentée par la lumière, et le système Super Illuminator assure une visibilité optimale même dans les environnements sombres.

Le plus de cette montre c’est son engagement écologique : le boîtier, la lunette et le bracelet en uréthane sont fabriqués à partir de résines bio dérivées de ressources naturelles renouvelables. Pour que la batterie puisse fonctionner entre 6 et 26 mois, en fonction de votre utilisation, un système Tough Solar convertit la lumière du soleil en charge pour la cellule interne de la batterie.

A Barcelonnette, c’est l’Hôtel Azteca :

L’aboutissement de notre voyage est Barcelonnette, un point de départ pour deux jours de roulage sur les cols de Savoie. Une petite ville avec une vie animée sur son centre et sa place entourée de bars et de restaurants. Avec l’été on peut même y vivre des concerts de jazz et des soirées DJ. Nous avons posé nos bagages à l’Hôtel Azteca, notamment car il dispose d’un parking privé couvert, précieux pour les motards.

Mais son gros atout est son équipe toute jeune et féminine, très professionnelle et attentionnée. Les chambres sont bien entretenues, la literie de qualité, les salles de bain sont très agréables, la propreté impeccable. Le petit déjeuner est comme il faut, il se prend au rez de chaussé dans un cadre réconfortant : pains bio, confitures et miel de la région, fromages, charcuteries tout est local. Parfait pour attaquer la journée sur les cols. Le petit plus, le spa, pour ceux qui le souhaite un service de massage est disponible.

Parfum Olibanum Cuir végétal :

Être motard c’est aussi prendre soin de soi, un parfum c’est important, et pour rester dans un univers cohérent avec la moto, nous vous proposons cette création de Olibanum, aux notes de cuirs certe mais végétal, donc plutôt un cuir léger délicat, animal mais pas trop…

Casque Beats Pro blue Marine :

Quand on voyage on aime se poser aussi pour admirer les paysages, se reposer, et en amoureux de la musique on ne pouvait pas ne pas emmener de casque audio. Mais voilà en moto la place est comptée, donc il fallait trouver un casque pliable mais qui ne sacrifie pas la qualité d’écoute et permet de s’isoler au maximum une fois sur les oreilles.

On a opté pour le tout dernier de Beats by Dr Dre, le Beats Studio Pro. Bien que ce soit un casque pliable, les écouteurs sont assez larges et isolent bien l’oreille de l’environnement extérieur, il est en plus capable avec son système ANC revu de vous mettre dans une bulle qui vous coupe quasiment totalement de l’extérieur et en un geste vous reconnecter avec l’entourage. Son autonomie revue à la hausse offre jusqu’à 40 heures d’écoute, ce qui est très appréciable en voyage. La qualité du son est toujours présente, avec de belles basses mais sans être autant processée qu’au début et pour écouter tout type de musique cela est très appréciable. Le son est propre sur un large spectre de fréquences même quand on pousse la puissance d’écoute, la nouvelle techno incorporée au casque Studio Pro fait très bien le travail. Un très bon produit Hi Fi pour les travellers.

Une belle table : Autour de l’âtre

Un road trip sans une belle adresse de restaurant ce ne serait pas complet. Alors voici notre pépite pour ce voyage de Paris à la Savoie : Autour de l’Âtre, tenu et créé par Gabriel Guimebault, sommelier et aujourd’hui cuisinier, mettre des flammes de son âtre. Tout d’abord cette table campagnarde, se mérite, se trouve, se découvre, au confin de petits vallons et de vignes du Jura. On arrive alors dans ce lieu intime, au beau volume, avec une cuisine ouverte sur une salle aux tables bien séparées et à son âtre qui est en majesté. Le lieu dégage beaucoup de douceur et de tranquillité comme son propriétaire.

Gabriel aime avant toutes choses l’hospitalité, le recevoir, le savoir servir et emmener ses hôtes sur un chemin gustatif et organoleptique dont ils se fait le guide. Car à Autour de l’âtre on se laisse emmener par le Chef sur les produits du terroir et de la saison, une très belle carte des vins avec un accent sur la nature. Une excellence des goûts jusqu’au café !

Article réalisé par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Un road trip moto pour le mettre en image il faut être accompagné c’est mieux.

Vidéo et photo : Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Stylisme : Segura, Bering, Supreme, Stetson, Flibustier, Thomas Sabo, Jimmy Fairly, Monsieur Blanc

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Découvrir les Baux-de-Provence en Mustang

Pour l’été la team Blake a choisi de découvrir le Suv de Mustang, le Mach e sur les routes du Sud de la France, dans la région des Baux de Provence. La garrigue, les Alpilles, le chant des cigales qui berce les siestes post prandium, le mistral qui rafraîchit les après midi trop chaud, Les déjeuners à l’ombre de platanes, bref le rythme des vacances mais aux saveurs de Pagnol.
On vous emmène dans une balade provençale, on vous partage nos bons plans, nos coups de cœur et des looks estivaux.

La Mustang mach e :

Notre destrier pour traverser les Alpilles, les chemins de terres ou de bitumes fut la Ford Mustang Mach e, modèle Standard Range . Un SUV plutôt citadin mais qui est une véritable routière confortable et très silencieuse. Mustang, vous entendez déjà le V8 ronronner fort, pas ici, c’est une full électrique. Alors oui, on crie au scandale, au blasphème de la « road majestée ». Mais au final pas du tout. Et pour ce qu’on achète, c’est-à-dire un véhicule SUV full électrique, la mustang Mach e fait un travail remarquable et rend le trajet presque apaisant. D’abord l’électrique impose sur les longs trajets des pauses , pour recharger les batteries toutes les 1h30 en moyenne. Mais après tout c’est ce que conseille la sécurité routière. Mais ensuite et surtout le travail d’isolation phonique est un vrai bonheur : pas de bruit de roulement, de souffle d’air intempestif. S’ajoute à cela les sièges, que dis je ! les fauteuils de la voiture : large, bien enveloppant, presque moelleux, Après un Paris Marseille dans la journée j’étais près à faire le retour dans la foulée. Parce que au final pour le trajet, il ne m’aura fallu, je dirai presque que 8h 20 minutes, 3 pauses de recharges, dont une qui m’a permis de déjeuner, et ces dernières furent entre 20 et 40 min.
La mustang mach e est bardée de système d’aide à la conduite, elle est niveau 4 dans les pays dont la législation le permet, en France le niveau est de 2 pour la conduite autonome, mais cela pour dire que la voiture est parée pour vous accompagner sur la route et vous soulager et vous prémunir au maximum : sortie de la voie, gestion des distances, de la vitesse, reconnaissances des panneaux, phare automatique intelligent qui détecte les véhicules,…son grand écran central qui fait penser à celui des Tesla est pratique et très réactif, le Applecarplay fonctionne parfaitement. Mais par-dessus tout c’est le système one pédale qui est fabuleux : vous n’avez plus qu’à gérer l’accélérateur seul. Au début cela est déroutant, mais la mustang Mach e contrôle la décéleration et la distance avec les véhicules de façon assez juste et cela offre un confort supplémentaire et économise le chauffeur.
Le train et le châssis de la voiture enroulent bien les virages et la tenue de route est très bonne, quasiment pas de rouli. L’expérience de conduite donne le sentiment de couler dans un toboggan, c’est très fluide.
Le coffre arrière permet de loger deux grosses valises et deux cabines, il y a un coffre avant qui a une trappe pour évacuer les liquides, certains s’en servent de glacières paraît-il…pourquoi pas.
Côté loisir : le système de son intégré et fait par Bang & Olufsen, ce qui permet d’écouter vos sons préférés avec une belle qualité et des basses vivifiantes si vous le voulez tout en préservant les aigus..
Cette expérience de la Mustang Mach e était aussi l’expérience d’un long trajet en full electric pour la team Blake et cela est très concluant. Aujourd’hui le parc de stations de recharge est grand et étendu sur le territoire. Et avec la bonne appli, nous avons utilisé Chargemap, qui réunit plusieurs opérateur de station de recharge et offre un service de GPS et de calculateur de trajet top pour anticiper les déplacements sans aucun soucis.

Le full electric et le passage de l’essence à l’électricité dans nos voitures :

D’ici à 2030 la plupart des constructeurs ne vendront que des voitures full electric, législation oblige. Le virage est donc déjà clairement amorcé. Force est de constater qu’en 2023 la présence de bornes est de plus en plus répandue, et il est en vérité simple de trouver à se charger un peu partout même dans des petits villages. Sur le réseau routier on peut trouver des zones de recharges en nombres, il y en a autant qu’il y a de stations essence quasiment. Pour accompagner les automobilistes il existe des applis indispensables pour programmer les voyages et les pauses nécessaires aux recharges électrique. Nous avons utilisé Chargemap, qui s’est révélé un outil très intuitif et utile pour toutes les recharges sur le pouce ou les trajets programmés.

Le Prieuré de Baumanieres et le Chef Christophe Chiavola :

A Villeneuve les Avignons, L’ancien Prieuré est devenu un Relais & Châteaux, et pour mener les cuisines le choix s’est porté il y a peu sur Christophe Chiavola. Le soir pour un dîner gastronomique ou le midi pour la proposition du Chef Christophe Chiavola, un déjeuner Bistrot chic, avec pour pièce maîtresse le brasero plancha. C’est au cœur de la cour du Prieuré, sous les platanes centenaires, que l’on nous propose de déjeuner face au sous-chef qui prépare nos plats. Un lieu d’exception qui propose le midi une ambiance décontractée, avec une cuisine qui se dit plus simple, mais qui offre à nos papilles une expérience d’étoilé en devenir. Des entrées populaires comme le gaspacho sont menées avec finesse, un savoir-faire qui fait exploser les saveurs, je veux pour exemple cet œuf parfait qui recouvert en cascade par le gaspacho est auréolé de fleurs et de délicates touches d’huile d’olive. Les saveurs sont là, l’ail bien présent, et le gaspacho prend soudain une autre dimension. Ce midi le plat était du porc cuit à basse température, avec la peau follement croustillante, juste marqué au flammes du brasero, et le poulpe mariné juste saisi sur le grill, fondant et le tout relevé de zest d’agrumes. On sent la maîtrise et l’expérience du Chef Christophe Chiavola, on sent la finesse d’une cuisine gastronomique, une table à ne pas louper dans la région.

ITW du Chef Christophe Chiavola :

Christophe Chiavola, c’est une belle rencontre, un chef entier, un homme franc, droit, authentique et sans chichi. Il a une vrai gouaille et un amour immodéré pour la cuisine, les agrumes et la mer en particulier. Autour du déjeuner il est venu s’asseoir avec nous et nous avons parlé de son parcours et de sa cuisine, casquette vissée sur la tête.

 

Qu’est ce qui vous a mené à la cuisine ?

C’est une vieille histoire, à l’âge de 12 ans pour Noël on fait la soupe à l’oignon, et les parents se préparant j’ai été nommé à la surveillance de la soupe. Je l’ai tournée et retournée et je l’ai assaisonnée, un peu trop d’ailleurs, et pourtant les gens ont aimé , et cela a créé un déclic. Je suis alors rentré en CFA dès mes 17 ans du côté de Perpignan, mais j’ai foiré complet. Je n’aimais pas l’école. Mais quand j’étais au taff je faisais mes 15 heures par jour, j’y allais en stop s’il fallait. 

Quel est votre parcours ?

Je n’ai fait aucune grande maison, mais pour développer mon savoir j’ai acheté des bouquins, des magazines, les THURIES notamment, je regardais, j’apprenais, je regardais ce que faisaient les autres restaurateurs et je refaisais. A mon époque pas de cuisiniers stars, on était plus seul.

Je suis passé par plein de choses, le traiteur, cela apprend l’organisation, ne rien oublier, puis la restauration plus classique. Je n’avais pas d’objectif d’étoile ou de grande cuisine, je voulais voyager, apprendre.

Mais j’ai des chefs qui me marquent. Je suis fasciné par Michel Bras. Il y a aussi Pierre Gagnaire, qui d’un coup de rein vous dégage et transforme et magnifie un plat, et Glenn Viel de Baumanière, qui est perché, il concrétise tous ses délires, et quand il y arrive c’est magnifique, il est inspirant.

Comment avez-vous eu des étoiles, vous qui ne les cherchiez pas ?

J’avais un pote qui partait en Asie, alors qu’il travaillait au Hameau des Baux, et il me dit il y a une place à prendre, mais il y a une étoile qui risque de tomber, et elle est tombée alors j’ai du faire en sorte de la maintenir, pas le choix, et j’y ai pris goût, car ce qui est sympa c’est le contact avec le produit, les producteurs, on faisait un peu ce qu’ on voulait, et cela marchait. Les retours étaient bons, il y a de la reconnaissance à ce niveau là, c’est grisant. Donc après la fermeture des Hameau, j’étais lancé et j’ai eu envie d’aller chercher les étoiles. C’est ce qui s’est passé avec le château de Massillan. Le propriétaire voulait monter sur l’étoile. Là bas, il y a un potager de 4 000 mètres carrés, c’est superbe, j’ai jamais vu ça. Du coup on l’a eu, ce qui a créé un bouleversement. Du coup il fallait mettre en place une rigueur et un staff, et après le Covid, cela a été très dur. Il y a eu trop de précipitation et cela m’a abimé, trop de stress et de fatigue. J’ai alors fait quelques années de consulting. Mais la cuisine me manquait, je m’ennuyais, alors je suis revenu au fourneau, et j’ai eu la chance d’avoir le choix, on me réclamait. Mais il y a eu le choix du coeur : la Provence, les maisons Baumanieres, l’esprit qualitatif, la rencontre avec Monsieur Charial, qui en a fait des maisons excessivement belles. Et il y a la rencontre avec Glenn, qui est un mec simple et cool.

La cuisine du Prieuré quelle est-elle ?

C’est ma cuisine, je n’ai rien changé. On se limite un peu pour le moment, il faut mettre les équipes en ordre. Cette cuisine elle est un peu à la Gagnaire, c’est du freestyle, en fonction du produit, du pourquoi du comment, de la nuit…. Je m’ennuie énormément, je reste pas sur des plats qui marchent, quand j’en lance un , je suis déjà sur le suivant. Je m’aide beaucoup de ma seconde, Marie-Lou, qui a travaillé chez Darroze, on est très complémentaire. J’achète les produits, et j’improvise dessus, avec les condiments, les légumes et les fruits qui viennent. J’aime beaucoup l’huître, je la travaille beaucoup, j’adore le terre / mer, le côté fort de la terre qui vient corser un poisson doux et gras, c’est top, avec le côté salin, apporté par un jus d’huître par exemple ajouté sur un jus de boeuf réduit, sur une viande maturée et de l’anguille, c’est saisissant en bouche. J’aime les jus corsés, on fait réduire, cela devient sirupeux. Je suis pas pris par le stress de l’étoile, j’essaie. Un produit bien cuit avec un jus, qu’on vienne pas me dire que c’est pas bon !

Le choix de la proposition du midi ?

On a voulu faire une offre décontractée qui attire du monde, et que ce soit convivial, rapide s’il le faut. Des entrées fraîches, simples, et des plats au brasero, sur une heure de déjeuner. On peut avoir un menu pour moins de 60 euros dans un cadre exceptionnel. On veut se déjeuner accessible, en vrai le mec peut venir en slip de la piscine, moi je m’en fou. Les gestes en cuisine sont ceux du gastronomique du soir, mais les présentations et la cérémoniale sont « plus simple ».

Le Domaine de Trévallon :

Le plus beau domaine de Provence et probablement l’un des meilleurs pour ses blancs et ses rouges amples, complexes, possédant une superbe minéralité. Le Domaine Trévallon existe depuis 1973. Le père de Ostiane, était artiste comme sa grand-mère qui était la seule artiste à être autorisée à faire des copies de Picasso en tapisserie. C’est d’ailleurs entre autres à cause de ce dernier que la famille découvre Saint Rémy de Provence et y achète des terres. C’est Eloi le papa d’Ostiane qui décide de faire du vin sur ses terres, avec une volonté de faire ce qu’on appelle aujourd’hui du Bio : pas d’intrant, pas de chimie, une juste expression du terroir et de la vigne. Et le pari est réussi puisque les vins de Trévallon sont hors paires, réputés et recherchés. Ostiane, à la vigne sans le sang, elle perpétue le travail de ses aïeux avec passion depuis maintenant 9 ans. Le vin elle est tombée dedans étant petite, comme un célèbre Gaulois, elle ne pouvait que finir par en faire sur le domaine familliale.

45 hectares de vignes entrecoupés de garrigues et de forêts de pins, un terrain qui grimpe vers les Alpilles, et qui offre autant de parcelles différentes pour les cabernets, syrah et autres cinsault,…Le domaine produit chaque année en moyenne 50 000 bouteilles de rouges et 8 000 de blancs, des vins d’exceptions, qui ont une garde de 30 à 40 ans, que l’on trouve essentiellement chez de grands restaurateurs et dans quelques caves qui ont la chance de posséder de rares allocations. 

La carrière des Lumières :

Lieu inévitable des Baux de Provence, scène passée de la création de Jean Cocteau et de son « testament d’Orphée », il est aujourd’hui un lieu d’exposition où les oeuvres de grands maîtres et de grands peintres sont projetées et animées sur les murs de la Carrière, accompagnées de musique. Au frais, dans ce cœur de pierre, on marche, immergé dans les œuvres, les couleurs et les formes. Une manière exceptionnelle de découvrir ou redécouvrir des artistes picturaux. Et durant les après midi parfois caniculaire de Provence, un lieu comme une carrière, semble être un oasis. A faire. Les places sont chères dans le petit parking qui se situe face au carrière, on a pu y tester le park assiste de la mustang Mach e qui se révèle très pratique et rudement efficace, en créneau ou en bataille la voiture gère cela très bien seule, vous n’aurez qu’un bouton à maintenir. Finis les créneaux ratés.

Beauduc, la plage sauvage :

Si vous passez dans la région il est un lieu à ne pas louper, une bulle hors du temps, sauvage, et peu fréquentée, si ce n’est par les kitesurfeurs et les passionnés du coin : la plage sauvage de Beauduc. C’est au prix d’un long chemin chaotique, de terre, de sable de cailloux et de trous innombrables, cheminant au travers des lacs salins, que l’on découvre une plage immense, clairsemé de dunes de sables comme des refuges pour un picnic ou une sieste. Et puis la mer, qui sur une distance qui semble infinie vous arrive à mis mollet, d’une douce tiédeur. Beauduc, c’est le silence étourdissant, qui offre la pleine place aux cris des mouettes et aux clapotis des vaguelettes qui viennent mourir sur le sable. Je ne connais aucun lieu similaire en France, qui offre ce sentiment d’être arrivée au bout du monde. Pour une journée, un après midi ou une soirée, il faut vivre cette expérience. La mustang mach e fut une alliée de choix pour ce chemin qui fini en off road, même si c’est un SUV plutôt citadin, avec une garde au sol pas si haute et une roues motrices, et bien la Mustang s’en est très bien tirée et la fermeté de ses amortisseurs et ses larges pneus ont bien franchis les obstacles qui se présentaient à elle.

Terre et Blé, de Henri de Pazzis : 

Henri de Pazzis s’est épris du blé et du pain, et à voulu faire de ce lieu un temple de la miche où la proportion entre croûte croquante et la mie tendre et pégeuse tient presque du théorème d’algèbre. Les pains et les fougaces sont à tomber, les focaccias aussi, et je ne vous parle même pas des petites gourmandises à la fleur d’oranger comme des biscuits en forme de bouche, une merveille avec un café.

De plus, ce lieu propose à déjeuner. Aux fourneaux c’est Nathalie Gruaut la chef, passée chez François Perraud pour l’influence provençale, pour le reste elle a fait le tour du monde et s’est inspirée de chacun de ses voyages. Dans l’assiette des produits du terroir, bio, circuit court, mais surtout de la finesse, de l’élégance et du goût, des goûts marqués, assumés et des touches florales maîtrisées. Une pépite à ne pas louper si vous passez par Saint Rémy de Provence.

Skin Système : Men

Une ligne pour Homme chez Marionnaud, sobre, au packaging très épuré et noire. Comme cela, ce ne sera pas clivant, et plaira à tous. La gamme est bien faite et très complète : nous avons testé un fluide léger hydratant, une crème anti-ride, un gel nettoyant et un gel exfoliant, ainsi qu’une crème à raser. Les textures sont agréables , et les senteurs légères, entre agrume et boisés résineux, un côté marin, qui donne comme un coup de fouet de fraîcheur d’embrun. Une gamme à découvrir pour prendre soin de sa peau qui pendant les vacances subit soleil, sel marin, chlore des piscines, et autres nuits parfois trop longues. Vous nous direz merci.

Les savons Soeder :

On a découvert et aimé les savons écoresponsables de la marque Soeder. Nés de l’esprit d’un collectif qui, depuis 2013, développe et vend depuis Zurich des produits de qualité pour le quotidien qui doivent être de grande qualité, fabriqués en Suisse, ne pas contenir d’ingrédients superflus ou même toxiques et être tolérés par tous, toutes les huiles utilisées sont pressées à froid et proviennent de l’agriculture biologique. Le packaging est en verre recyclé. Bref ce sont des produits sain pour nous et pour la planète. Le parfum Negroni du savon liquide nous a rappelé les soirées cocktails estivales, on a adoré. Le cube de savon aux senteurs de pins nous permet aujourd’hui de nous ramener aux balades dans les forêts de pins de Provence pour garder un pied en vacances.

La Maisonnette, une maison d’hôte pour tout oublier :

Il n’est jamais évident de trouver le bon lieu pour se reposer et réunir toutes les qualités attendues. Cette maison d’hôte rattachée au mas bicentenaire des propriétaires, bien nommé Mas de Coeur,  est un véritable havre de paix. 50 mètres carrés, une belle auteur sous plafond, une décoration qui vous plonge dans un univers maritime inspiré de Corto Maltese. Mais surtout une terrasse ombragée, un espace sous un immense prunier avec un hamac pour de longues siestes salvatrices.

Un très beau bassin de nage de plus de 12 mètres à votre disposition entouré d’un superbe verger et de transats. Une oliveraie charmante pour admirer les ciels étoilés. Et des hôtes d’une rare bienveillance et d’une grande discrétion. Situé à 5min en voiture du centre de Saint Rémy de Provence, cela permet de vivre la sérénité de la pleine campagne tout en ayant à porté, restaurants, bars, magasins, et festivités estivales.

Le Momentum 4 de Sennheiser : 

Déjà la 4ème version de ce casque mythique, et à chaque nouvelle mouture Sennheiser améliore de petits détails précieux, comme le bandeau de plus en plus confortable. Le système ANC est toujours aussi bien fait, et il en fait le compagnon parfait pour s’isoler du monde extérieur et écouter sa musique ou un podcast en étant hyper focus. Si les vacances vous offrent du calme, ce casque offre une bulle de zénitude. La dynamique d’écoute est très belle, les graves présent ne bavent pas, les médiums et les aigus sont élégants. Peu importe le style de musique que l’on aime écouter, ce casque retransmet parfaitement les voix et les instruments. La version blanche matte a retenu notre attention pour l’été, pour son aspect lumineux.

Le Newport chronographe de Herbelin :

Une belle montre, sportive pour l’été, avec ses trois cadrans, et son mode chrono à la trotteuse. Le boîtier d’acier épais est de belle facture, et offre un poids qui lui confère une certaine prestance au poignet. C’est une montre automatique qui se recharge au mouvement de vos déplacements pour une autonomie de 67 heures. Un chronographe élégant , épuré, pour tous les jours mais aussi pour les moments plus habillés. 

Essence, des vernis effet gel :

Nos chéries adorent mettre leurs ongles aux couleurs de l’été. Aujourd’hui de plus en plus de marque propose des vernis sans parabène, ni adjuvant néfaste, mais pas avec cette qualité. La pose est facile, le pinceau efficace pour une pose en un passage, et la couleur intense.

Pas ce soir, de chez BDK : 

Dans la team Blake, on est des amoureux de parfum et comme il peut y avoir des parfums pour chaque moment, nous avons choisi pour ce road trip provençal Pas ce soir, Extrait, de BDK parfums, créé par Violaine Collas. Chez Blake on apprécie fort le talent de cette maison pour magnifier les différentes fragrances. Avec ce Pas ce soir, Extrait, c’est un mélange chaud, sucré et épicé qui vous enveloppe, avec une pointe florale : poivre noir, gingembre, fond de cacao, jasmin délicat, pointe de fleur d’oranger, vanille subtile et ambroxan, avec en fond un patchouli qui ne se fait pas entêtant. Un compagnon parfait pour votre peau, envoûtant, pour les nuits d’été sous les étoiles.

Article réalisé par Alexis Dumétier

Stylisme : Superdry, Newman, Boohoo, Jonak, Nike, Ray Ban, Persol, Prada, Colmar, Stetson.

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