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LOUIS GABRIEL NOUCHI: L’ÉTRANGER – Eté 2021

Inspiré par la littérature, Louis Gabriel Nouchi livre cette saison une collection basée sur le premier roman d’Albert Camus «L’étranger». Situé à Alger, le narrateur nommé Meursault apprend le décès de sa mère puis, quelques jours plus tard, tue un homme sur une plage.


Les couleurs oscillent entre le noir du deuil, les rayures évoquant les serviettes de plages et les tonalités délavées par le soleil, rappelant la chaleur écrasante évoquées tout au long du livre. L’orange écarlate contraste cette gamme sobre et suggère autant la sensualité d’un couché de soleil que le meurtre sur la plage, épisode charnière du roman.
Louis Gabriel Nouchi s’est inspiré de la garde-robe d’Albert Camus : les trench-coats militaires (son vêtement fétiche), les blousons battle dress, ainsi que les costumes élégants en rayures pinstripe. Ces éléments ont été transcrits dans des matières fluides, légères et contemporaines, afin de créer de nouveaux uniformes amples et estivaux. Le lin et la viscose complètent ce vestiaire élégant. Leur propriétés thermorégulatrices permettent un confort absolu.


La maille, une des techniques signatures de la marque Louis Gabriel Nouchi , est inspirée des sous-vêtements militaires utilisés pour protéger les soldats des piqûres d’insectes dans les environnements chauds. Ajourée, elle suggère la peau sans jamais la montrer.
La broderie « impact de balles» traverse la collection sur plusieurs pièces, située de part et d’autre du vêtement, comme les stigmates sublimés du meurtre qui clôt la première partie du livre. Cette violence est également visible dans le traitement des bords-côtes déchirés et des bords francs, comme si le vêtement avait déjà une histoire, un vécu.


Les imprimés ont été spécialement réalisés par Edouard Taufenbach, artiste plasticien français reconnu pour son travail de photomontage et de collage. A partir de photographies d’archives de la ville d’Alger, il réalise des coupes et des répétitions d’une image pour la sublimer. Leur couleur bleu cyanotype rappelle les premiers tirages photographiques.


En réaction aux récents évènements, la collection est présentée sous la forme d’une vidéo réalisée par Keffer. Concerné par les répercussions sociales touchant notamment le monde du spectacle, Louis-Gabriel Nouchi désire célébrer les comédiens de la Comédie-Française à travers un partenariat inédit, ainsi que plusieurs acteurs prometteurs du cinéma et du théâtre français. Sous forme d’audition, leur lecture du texte de l’Etranger d’Albert Camus, remet l’humain et le livre au centre du projet.

 

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La Cancel Culture ou l’extrémisme tranquille

Pour ceux qui ne connaissent pas la Cancel Culture, rappelons rapidement que c’est une tendance qui voudrait supprimer des œuvres, au motif qu’elles offensent des gens, au prétexte qu’elles ne seraient pas moralement acceptables à leurs yeux. Étrangement, ce ne sont jamais les gens offensés qui se plaignent mais d’autres qui parlent à leur place. Alors, évidemment au commencement du mouvement, le sujet nous faisait doucement rigoler parce que, soyons franc, c’était très con et puis rapidement, comme une gangrène foudroyante et sans même que l’on s’en rende compte, c’est devenu la norme.

Aujourd’hui, rien n’est épargné par ce mouvement. Ainsi dans le domaine du cinéma « Autant en Emporte le Vent », mon film préféré, ne peut plus être diffusé sans qu’un discours de trois minutes avant le film nous explique pourquoi le racisme c’est mal (merci Ô Maître de la Pensée, je n’en serais jamais arrivé à cette conclusion moi-même!). Et par un effet domino, on se retrouve dans une situation telle que le Grand Rex, l’un des plus prestigieux cinémas de Paris aux 2700 places, qui avait prévu en juin dernier la projection d’«Autant en emporte le vent», grand classique du cinéma américain, mis en scène par Victor Fleming avec Clark Gable et Vivien Leigh, célébré à l’époque par dix Oscars, opère un rétro-pédalage face à la polémique autour du film dans la lignée de la vague antiraciste aux Etats-Unis et du mouvement Black Lives Matter, suite à la mort de George Floyd. La Warner Bros, propriétaire du film, a préféré annuler la projection du film, pour ne pas faire de vagues.

Voilà que l’on nous explique que « Predator » est raciste parce qu’il met en avant un blanc qui se bat contre une représentation bestiale de l’homme noir (à cause de sa coiffure: des dreadlocks! Car chacun sait que cette coiffure ne peut être adopter que par un noir et d’ailleurs si un blanc le fait c’est un acte de vile appropriation culturelle mais j’en parlerai plus loin.) et c’est donc forcément raciste (il fallait la chercher celle-là. Je n’ai jamais vu ça dans Predator. Vous non plus? Nous sommes donc des monstres !).

« Aliens » serait une représentation raciste de la capacité de reproduction de la femme noire. (Pourquoi ? Mais pourquoi ? Quand et à quelle heure?). Il vaut mieux lire ça qu’être aveugle mais tout de même! Quand on pense aux positions antiracistes et féministes du réalisateur, on a juste envie de mourir foudroyé là sur place que d’entendre qu’un guignol sur son canapé sache mieux que James Cameron qu’elles étaient ses intentions.

 

Et aujourd’hui, patatra, c’est Agatha Christie qui est visée! Oui braves gens, cette femme était une raciste car elle a écrit un livre qu’elle a intitulé « Dix Petits Nègres ». Et bien sachez que le titre va être changé et que toutes les fois où le mot nègre apparaîtra dans le livre, il sera remplacé. C’est officiel et c’est à la demande du descendant de l’auteur « pour ne blesser personne ». Quand on pense qu’elle a choisi ce titre en fonction de l’intrigue, une comptine pour apprendre aux enfants à compter à rebours, on comprend que ça avait un sens, mais les crétins ne suivent pas.

Idem si une chanteuse blanche, Adèle, ose poster sur son compte Instagram une photo d’elle avec des nœuds Bantous en guise de coiffure. C’est interdit! Elle n’en a pas le droit! Mais pourquoi?!? Se faire une coiffure ethnique lorsqu’on est européen ne peut être une envie, un plaisir. Cela ne peut être qu’une caricature, une moquerie ou une appropriation culturelle.

Ces gens sont navrant de bêtise!

Les Italiens vont-ils hurler à l’appropriation culturelle parce que les Français sont les premiers consommateurs de pizzas d’Europe? Si l’on suit le raisonnement de la Cancel Culture, oui! Quelle censure ridicule!

Car le plus important dans ces censures c’est qu’elles sont réclamées par des gens qui n’ont pas le bagage culturel nécessaire pour le comprendre.

Et comme le souligne Raphaël Enthoven, la polémique est symptomatique de «l’unanimisme, la disparition de la dialectique, l’écrasement de l’opinion dissidente» galopant. Et d’avertir : «si le discours majoritaire se conduit en tyran, alors c’est l’enfer».

La dernière fois que j’ai évoqué le sujet « Autant en emporte le vent », un adepte de cette nouvelle culture m’a expliqué qu’aujourd’hui on voyait bien des noirs dans les films médiévaux et qu’il fallait s’y faire. Ça sous entend que je dois être plus ou moins raciste puisque je tiens compte d’un contexte historique (Et oui, je lis des livres d’Histoire et j’aime ça! Je serai donc condamné à 5 ans de camps de rééducation!). Personnellement je n’ai rien contre le fait de voir des acteurs de couleurs dans un film médiéval. Je demande juste que le scénario ou l’intrigue tienne la route, que le personnage soit introduit correctement et que ce ne soit pas écrit avec les pieds.

Pour résumer, aujourd’hui on oppose la morale à la culture comme on oppose la religion à la science.

Et au-delà de ces exemples navrants, je me dis que falsifier l’histoire, censurer, couper, cacher, dénaturer une œuvre comme si elle n’avait jamais existé, cela ne me rappelle clairement qu’une chose: le fascisme.

Mon agacement à fait place à la colère car ceux qui censurent ou brûlent les livres, feraient mieux de les lire parce que l’avenir se lit dans le passé.

 

 

 

Sources : Le Figaro, Paris Match, FB-Christian LePanda, Le Monde

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Saint Valentin 2020, la sélection cadeaux

Saint Valentin, la fête des amoureux…On va encore entendre les mêmes réflexions, comme chaque année: « Ahhhh d’accord! Parce qu’il faut un jour spécial pour se dire qu’on s’aime ? » … »C’est trop une fête commercial »… »Oh moi les saints… » Et si c’était juste une excuse de plus dans l’année pour se fêter entre amoureux ???

Voici une sélection de chose à faire, à partager ou à offrir à ceux que vous aimez !

 

 

 

 

 

Hoodie Oxbow, rouge bien sur pour être dans l’ambiance – 95euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les pointilleux sur la qualité du son. Skull Candy, écouteurs Indy – 79,99euros

 

 

 

 

 

 

Un dîner de Saint Valentin en tête à tête au restaurant L’Oiseau Blanc à l’hôtel Peninsula. Profitez du cadre et de la vue pour une soirée très romantique. 550 euros hors boisson.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un pc portable que l’on soit Geek, Business ou Nomade. Le Swift 5, la légèreté idéale de chez Acer – Prix : 999 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La montre Awake Odissée Strap Rouge 180 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cadeau utile et trendy. Un backpack Chrome Urban Ex Rolltop 18L – 140 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un roman en cadeau. Une superbe épopée amoureuse d’un corsaire marocain du XVIIème siècle, écrit par Kebir Ammi. 16 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

Un champagne rosé, plein d’amour parfait pour soutenir le repas d’une Saint Valentin en amoureux pétillante de bulles. 36 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coupe vent Helly Hansen pour faire face à Ciara, et au mauvais temps en général. On protège son Valentin. 110euros

 

 

 

 

 

 

 

La lettre d’amour de Bryan Esposito, la pâtisserie des amoureux à ne pas louper, qui sera à partager au restaurant Le Collectionneur le 14 février 2020, et ce soir-là seulement !

 

 

 

 

 

Illustration de couverture par Agnes Solange – @agnes_solange_art

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Les meutes blanches, le thriller de Jean-Eric Perrin

Jean-Eric Perrin est auteur d’une cinquantaine de livres (essais, biographies, miscellanées, nouvelles, romans, traductions, encyclopédies, et listes de courses) publiés chez divers éditeurs. Il a également écrit de nombreux documentaires pour France 3, et Canal +. Ancien journaliste spécialisé et rédacteur en chef de plusieurs magazines culturels bruyants (Rolling Stone, Best, RER, etc.), « Les Meutes Blanches » est son deuxième roman et son premier thriller…haletant.

Les Meutes blanches racontent la vie d’un journaliste New Yorkais envoyé à Los Angeles pour tenter de trouver des informations sur l’assassinat d’un rappeur célèbre, dont la mise en scène du meurtre n’est pas sans rappeler celle de 2Pac Shakur. Le livre se poursuit comme un road movie, où le héros va voyager vers Atlanta, puis en Indiana, croiser le chemin d’une strip-teaseuse, et celui d’une famille de rednecks texans avec laquelle il échouera dans un rassemblement de suprémacistes blancs sous la coupe d’un gourou néo nazi.

Pour permettre la parution des Meutes blanches, Jean-Eric Perrin c’est adressé à une maison qui, tout comme lui, est encrée dans la pop culture. Serious publishing est un petit éditeur indépendant, qui faisait par le passé, essentiellement de la publication de “beaux livres” : des livres de photo, de cinéma, et de cinéma bis. Les Meutes blanche font parties d’une nouvelle collection nommé Pulp fiction. La publication de ce livre fut possible également grâce au croud funding ce qui permet de garder une indépendance forte mais surtout de sortir du lot des 1500 livres édités chez les gros éditeurs tout au long de l’année selon l’auteur.

Ce premier thriller est à l’image de la carrière de Jean-Eric Perrin, un livre infusé dans la Pop Culture américaine : la musique, les Harleys-Davidson, Charles Manson,…La musique qui accompagne le lecteur à chaque page, chaque chapitre, donne envie d’allumer sa chaîne hifi pour vivre le livre avec tous ses sens : Snoop Dog, Nancy Sinatra, Phil Spector, Les Ramones, Dolly Parton,… Un livre comme un film, fourmillant de détails, tant son auteur à vécu, respiré chacun des lieux décrits dans son œuvre, ce qui confère aux scènes une dimension toute particulière. Le rythme est prenant, haletant, on se surprend à dévorer les pages où underground, violence, haine côtoient la douceur poétique d’instants de sexes et de tendresses gainsbourien.

Le roman à emmener dans votre valise cet été !

Jean-Eric Perrin est en train de préparer un autre roman qui sera dans la veine de son premier, c’est à dire une histoire vraie romancée, appelé aussi creative non fiction. Cependant l’envie de faire d’autres thriller reste bien présente. Qui c’est les Meutes blanches feront peut être des petits…

Et bien plus qu’un long article, voici l’interview de l’auteur :

PS: Jean Eric Perrin sort aussi un livre destiné aux jeunes de 12 à 18 ANS ou à tout adulte souhaitant s’intéresser à l’origine, l’histoire, l’évolution et l’art du rap ,. Beaucoup de profs achetent ces livres (le précédent dans cette collection était sur l’art et les jeux vidéo) ca crée un lien entre eux et leurs élèves. Un bon outils de vulgarisation.

Article écrit par Alexis Dumétier

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Le roman de la rentrée: ILLINOIS

Si vous l’avez raté pour partir en vacances, vous ne pourrez pas échapper à l’appel d’ILLINOIS à la rentrée.

Olivier Charles Schwartz présente le premier tome de sa trilogie, une fresque historique et romanesque sur la guerre de Sécession. Il est né et vit à Paris où il travaille en tant que photographe.

Sa première passion est l’écriture et il a consacré plusieurs années à élaborer, en même temps qu’il faisait des recherches sur l’histoire américaine, un vaste roman retraçant le destin de personnages au cours d’une guerre qui déchira tout un peuple. En choisissant d’axer son récit du côté nordiste, dans les plaines du Midwest, il a reconstitué une époque, des mœurs et les enjeux qui ont changé l’avenir d’une nation, à travers un ouvrage où il a voulu retrouver le souffle et le profond lyrisme des grandes épopées.

Ce roman d’amour sur fond d’histoire, aux accents contemplatifs, offre une vision de la vie en Illinois dans les années 1860, autour du personnage principal, la belle et mystérieuse Greer Swaneson, ainsi que de plusieurs familles.

Le Nouveau Monde, avec son idéal de civilisation, est un rêve qui se brise ; tous vivent les ultimes moments d’une nation en chemin vers le chaos…  Attention: addiction instantanée, mais rassurez-vous le Tome 2 arrivera bientôt.

En Illinois, dans le comté de Faithfulhaven, où la vie s’écoule paisiblement avant la saison des moissons, Greer Swaneson refuse la destinée de toutes les jeunes filles à marier et de se laisser emprisonner par les sentiments. Tandis que ses parents, un docteur de campagne respecté et son épouse issue de la haute société de l’Est, prennent une part active dans la vie du comté, et que sa sœur cadette se mêle aux jeunes gens de leur âge, Greer préfère suivre un chemin plus solitaire et se tient éloignée des avances de certains voisins ou des marques d’intérêt du jeune major Hansrreuter revenu prendre en charge ses terres.

Alors que de nombreuses voix s’élèvent contre l’esclavage qui sévit dans le Sud et que l’élection d’Abraham Lincoln à la présidence du pays provoque une rupture entre les Etats, la plupart des habitants de la région continuent de vivre comme avant. Mais, peu à peu, la réalité des injustices auxquelles fait face la Nation et celles du conflit naissant, viennent s’immiscer jusqu’à Faithfulhaven pour entraîner chacun vers un destin bouleversé. C’est les prémices d’une grande guerre fratricide désormais à l’œuvre, qui sont ainsi retracés dans ce premier tome de ILLINOIS.

« ILLNOIS », 712 pages, chez Amazon Direct Publishing depuis le 12 juillet 2017.

Téléchargement et version papier en suivant ce lien: https://www.amazon.fr/ILLINOIS-Olivier-Charles-SCHWARTZ-ebook/dp/B073RRZQJR/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1499412391&sr=1-2&keywords=illinois

 

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