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GastronomieMagazine

Sélection Pour un Nouvel An Festif

Le nouvel An, c’est pour bientôt. On a tous bien festoyé et cette dernière grande fête de l’année sera probablement bien fêtée. Et d’ailleurs peu importe, le principale étant de déguster de belles quilles, profiter des goûts et découvrir de nouvelles saveurs. Pour cela nous avons fait une sélection de vins, de champagnes et de vins pétillants mais aussi de spiritueux pour accompagner le passage au nouvel An. La rédaction vous souhaite une belle fin d’année à toutes et à tous.

Les champagnes et vins pétillants :

Champagne Laurent Lecquart millésime 2010 : Cépages Meunier et chardonnay, nez brioché, fruits confits et fleur d’oranger, en bouche on retrouve toute cette richesse. Un très beau vin de Champagne pour le Nouvel An, mais pas seulement!

SAINCHARGNY Numéro 56 : C’est un crémant de Bourgogne. Au nez, noisettes et beurre frais, amandes, et de belles notes florales. En bouche très équilibré, avec des notes de fruits blancs et une pointe d’agrumes.

Byards brut rosé : Un crémant du Jura. Une région qui sait aussi faire de belles bulles. Nez très fruit rouge, en bouche c’est marqué sur la fraise des bois avec une belle acidité. Un vin à servir frais. Un peu de changement pour le Nouvel An !

Wolfberger, Cuvée 45 : Un crémant d’Alsace. Un beau magnum à partager pour fêter le passage à l’année suivante. Au nez ce sont des notes briochées et sur le fruit jaune confits comme la pêche et l’abricot. En bouche on retrouve le fruit avec une belle acidité.

Les Rouges :

Domaine de la Suffrene, Bandol, 2017 : Un vin plein de soleil. Au nez sur le cassis et la cerise bien mûrs et sur des notes boisées et mentholées. En bouche on retrouve ces saveurs avec des tanins puissants et des pointes poivrées.

Domaine Levert-Barault, Mercurey, 2018 : Ce vin très fruité s’ouvre sur un nez très fruits rouges et lichen. On retrouve cela en bouche avec un aspect rond et soyeux à la fois.

Oé, le Côtes-du-Rhône-Villages, Signargues : Un vin 100% bio et vegan. Un nez myrtilles et mûres, poivré. En bouche c’est puissant et tannique, avec ces notes de fruits des bois.

Les blancs :

Château Malherbe, blanc, 2016 : Nez abricot confits et fruits de la passion bien mûrs, fruits secs et la bouche elle est sur le miel, l’amende fraîche et des pointes épicées : curry.

Charnay les macon, « Lieu dit » Grand clos, Saint Véran, 2018 : Nez florale et sur la mangue fraîche, briochée et en bouche, c’est frais sur la poire et la pêche blanche avec des pointes poivrées et de silex.

La Perrière, Mégalithe Sancerre 2017 : Nez citron et pierre à fusil, en bouche c’est assez complexe, pomme granny-smith, et zist de citron, mais aussi beurré. Un bel équilibre entre fraîcheur et rondeur.

Le saké :

Oui il n’y en aura qu’un et pourtant il pourrait en y avoir bien plus mais j’ai choisi de mettre celui-ci en avant car il est atypique, avec la volonté de faire des sakés vieux et millésimés.

Inicié, 2003 : Nez très doux, sur la mirabelle mûre et la noisette, des pointes de truffe. En bouche c’est très fin, miel d’acacia, vanille et bois, on retrouve le côté truffé.

Disponible prochainement sur https://sakeist.com/

Les spiritueux :

Whisky WAH, Hagmeyer : Un whisky d’Alsace, à base d’orge puis vieilli en fût de vin alsacien. A la dégustation on a des notes de fruits jaunes confits, une pointe florale, avec des arômes de céréales et finement boisé.
La Mauny, millésime 2005 : Un rhum agricole de Martinique. Il a vieilli en fûts de chêne français, neufs ou ayant contenu du Cognac. Au nez des parfums de bananes et mangues mûrs et des pointes de yuzu mais aussi des notes de biscotte et de moka. En bouche sur un fond boisé et torréfié se déploient des saveurs de noix, fruits secs et banane plantin mais aussi de poivre gris, mêlées d’autres épices comme le cumin.
Père Magloire, 200 ans : Un édition limitée de cette belle maison de Calvados, qui offre son précieux liquide dans une carafe soignée. Au nez ce sont des notes de pommes fatalement et de vanille. En bouche cela est plus complexe  : noisettes torréfiées, pomme, pruneau, raisin sec. La fin de bouche est longue et invite à déguster un bon cigare avec.
Jack Daniel’s, single barrel, rye : Issu d’un seul et même fût ce Rye se caractérise par sa saveur sèche du aux céréales avec lesquelles il est fait : le seigle. Le nez est boisé et toasté, associé à des notes de fruits mûrs :  banane et cerise, et de cannelle. En bouche vanille et caramel se mêlent aux notes de seigle grillé.
Select, Aperitivo nato a Venezia : Ceci est un amer, il est l’un des composants permettant le fameux Spritz, avec ses notes d’agrumes marquées : orange amer, rhubarbe et géranium, il reste floral et moins amer que ses semblables. Il sert essentiellement en cocktail où simplement avec une eau gazeuse ou un tonic.
Sélection faite par : Alexis Dumétier
Image d’illustration : Agnes Solange
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The Peninsula Paris, Le Lili et son Chef Dicky To

Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.

 

En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.

 

Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.

Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.

Le restaurant Lili :

La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.

On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.

Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.

Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.

Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.

 

Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.

Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.

Dicky To, 2021, par A. Dumétier

Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :

 

Quel est votre parcours ?

Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.

 Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?

Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang.  Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).

Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?

A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.

Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?

Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré.  Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.

 Quel est le plus important en cuisine pour vous ?

Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.

Quel est votre moment préféré en cuisine ?

Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.

En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?

 Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.

 Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?

 L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.

Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?

 Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.

Quel est votre plat signature ?

Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.

Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?

 (rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)

Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?

J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.

Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?

J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.

Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?

 Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.

 Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?

Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.

 Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?

Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.

Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?

Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !

Photo A.Dumétier

 

 

https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese

 

 

 Article écrit par Alexis Dumétier

Vidéo réalisé par Alexis Dumétier

 

 

 

 

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Wakaze : un saké 100% français créé par des japonais

Nous avons découvert le saké Wakaze (la « brise du Japon » en français), un saké français fait à quelques kilomètre de Paris, à Fresnes, créé avec des produits français et bio par des maîtres japonais.

Le saké

Le saké est un alcool léger (entre 5 et 19 degrés), aux notes délicates souvent florales, fruitées, ou encore de riz. C’est un alcool qui peut se boire en apéritif, durant le repas ou en fin de repas. Il existe beaucoup de variétés de saké, il en existe même des pétillants.

Cet alcool que nous apprécions particulièrement, nous vous en parlons régulièrement.

La naissance de Wakaze

Aujourd’hui, nous tenons à vous présenter cette maison de saké créée par des Japonais en France et avec la volonté ferme de faire un saké 100 % français.

Takuma Inagawa et Shoya Imai, deviennent amis autour de leur passion commune pour le saké.

Takuma est un jeune entrepreneur de trente ans, né à Tokyo. Il découvre la France en venant faire deux ans d’études à Centrale Paris. Shoya Imai, contrairement à Takuma, connaît bien l’univers du saké : sa production est une tradition familiale.

Quand Takuma retourne au Japon, il crée avec Shoya : Wakaze.

Shoya est alors le Tôji (maître sakéificateur, l’équivalent de notre maître de chai) et Takuma s’occupe de la partie communication et marketing. Ce sera auprès de leur maître et mentor Amanoto, que Shoya apprendra toutes les subtilités de la confection du saké.

Ils ouvrent un bar à tapas attenant à la sagakura (lieu de création du saké) à Tokyo dans le quartier de Sangenjyaya, comme cela se fait en France dans ces bars où l’on peut boire la bière brassée sur place. C’est un succès.

Wakaze en France :

Takuma Inagawa garde un bon souvenir de ses années d’études à l’École Centrale de Paris. Il sait que le saké, en dehors d’une clientèle réduite d’amateurs initiés, est encore assez peu connu des Français. Il est persuadé que le saké pourrait être apprécié par une clientèle plus répandue, similaire à celle qui redécouvre aujourd’hui les bières artisanales. Il sait aussi que en France, il pourra élaborer avec Shoya le saké qu’ils veulent et expérimenter de nouvelles choses sans aucune contrainte liée à la tradition.

Arrive alors la deuxième phase du projet Wakaze : s’installer en France avec pour ambition de produire un saké 100% made in France et le rendre accessible aux Français en terme de prix, un saké de qualité.

C’est au Sud de Paris, à Fresnes, dans le Val-de-Marne, que Takuma trouve les 450m2 nécessaires pour déployer la sagakura : le lieu de création du saké. Takuma et Shoya travaillent avec une équipe de 17 personnes pour produire leur saké.

Wakaze, en France, a pu exister grâce à l’apport de plus d’un million d’euros par un fond japonais ; ce qui a permis de trouver le lieu de confection et d’équiper en cuves et en machines la sagakura pour qu’elle puisse avoir un fonctionnement autonome.

Takuma et Shoya ont décidé de faire un fonctionnement de crowdfunding pour leur production qui s’apparente plus à de la précommande. (Cf. adresse ULULE ci-dessous ; vous pourrez précommander des lots de bouteilles de saké en échange de votre contribution financière.)

Pour élaborer leur saké français, ils ont choisi un riz de Camargue bio ; ils utilisent l’eau francilienne filtrée. Elle contient beaucoup de minéraux par rapport à l’eau douce du Japon. Pour ce qui est du kôji, le champignon qui permet de transformer l’amidon du riz en sucre, ils utilisent le koji jaune mais aussi, le blanc pour retrouver l’acidité de nos vins blancs.

Pour la suite du processus et parce qu’ils sont en France, Shoya peut tout expérimenter et il ne s’en prive pas. Ce qui lui permet ainsi d’explorer de nouvelles saveurs pour leurs sakés : infusion de plantes, d’épices, levures diverses, vieillissements en fûts de chêne, de vins, mais aussi de cognac ou de calvados. Bref, aucune limite si ce n’est leur imagination.

Et le résultat est magnifique !

Notre découverte de Wakaze :

Nous avons eu la chance de faire une dégustation sur place avec les deux créateurs, leurs sakés sont de belles factures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand coup de cœur pour leur saké vieilli en fût de cognac : le nez est surprenant, belle complexité, car ce saké mélange les senteurs du cognac (de noix, de miel et boisée,…) et la finesse florale d’un saké junmai (sakés dits « pur riz » sans ajout d’alcool de distillation. Les junmai sont généralement plus acides et ont plus de corps que les autres sakés). En bouche, ce saké est frais et fruité mais aussi très ample sur des notes de cognac et de tanin. Mais pour autant, le final est frais et aqueux et laisse la bouche limpide. Les bonheurs des bons sakés en somme.

 

 

 

Si vous voulez faire vous aussi partie de l’expérience Wakaze et déguster leurs sakés vous pouvez participer à leur crowdfunding ULULE :

https://fr.ulule.com/wakaze-france/

Jusqu’à fin avril 2020, Wakaze offre aux particuliers les frais de livraison en France métropolitaine, à partir d’une bouteille achetée sur le site web de Wakaze.

Vous voulez découvrir de nouvelles saveurs et ne connaissez pas le saké, c’est une belle manière d’aborder cet elixir. Vous connaissez le saké et êtes amateur, Wakaze c’est l’occasion de découvrir une nouvelle approche pleine d’audace.

Nous, c’est décidé, on participe !

Site : www.wakaze-sake.com

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

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La sélection des vins et spiritueux de Noël

J’ai chevauché pour vous le tonneau de bacchus, découvert de beaux élixirs et je vous laisse ici quelques notes de ces dégustations afin de vous aider à faire votre choix pour le réveillon de Noël. Belles fêtes à toutes et tous.

Vins Blancs

 

 

 

 

1 Château MaÏme , Origine 2018 : Nez : poire blanche, amande fraiche, Bouche : côté floral , fleur blanche, poire, côté mirabel. Accords : poisson en sauce, volaille à la crème. Prix : 18,90 euros

 

 

 

 

 

 

 

2 Pouilly Fumé de Joseph Mellot, Domaine des Mariniers 2018 : Nez : salin et iodé Bouche : bonne tension minérale avec une fin très saline. Accords : huitres, Saint Jacques . Prix: 19 euros, Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 Zephir de Domaine de la Navicelle, vin biologique côte de Provence 2014 : Nez : abricot, pruneau confit, légère note de noix. Bouche : belle fraicheur, très ample, fin de bouche un peu boisé. Accords : Pintade de morille. Prix: 23 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 Pfaff Vendanges Tardives Gewurztraminer 2015 : Nez : vendange tardive, raisin confit, poivre de Timut, mirabelle très mûre. Bouche : confit, côté moelleux (sucré), miel. Accords : Foie gras, dessert, avec une tome. Prix: 25 euros

 

 

 

 

 

 

 

5 Château de Rayne Vigneau , Sauternes 2010 : Nez : miel, fruit à coque, boisé. Bouche: miel, fruit confit, très belle longueur en bouche, noix, tarte tatin, beurré. Accords : Foie gras, dessert au chocolat, tarte tatin. Prix:43 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 Château-neuf-du-Pape, Domaine du Grand Tinel 2015 : Nez: Sous bois, minéralité. Bouche: très élégant, belle tension minérale. Accord : bar de ligne. Prix : 28 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 Chablis Grand Cru 2017, Les Vaudésirs , Albert Bichot : Nez : chèvrefeuille, jasmin , beurré. Bouche : tension ,végétal, belle longueur en bouche. Accords : tourte aux champignons, huitres chaudes. Prix : 70 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 Menetou Salon Joseph Mellot, 2018 Clauss du Pressoir : Nez : agrumes, minéral. Bouche: agrumes, côté gras. Accords : fruits de mer Prix : 14 euros. Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

Les Vins Rouges :

 

 

 

 

9 Gérard Bertrand Le Viala 2016 : Nez : fruit noir, mentholé, eucalyptus. Bouche : assez tannique, fondu, fruit confit. Accords : gibier, viande en sauce. Prix : 44,5 euros Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

 

 

 

 

10 Menetou Salon Joseph Mellot 2017 : Nez : baie rouge, acidulé. Bouche: pépin de raisin, cassis, ample en bouche. Accords : viande blanche. Prix : 21 euros, Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Scamandre 2013 Côtières de Nîmes : Nez: puissant, fruit noir, grillotte. Bouche: tannique, fruit noir, eucalyptus, ample, belle longueur, épice, poivré. Accords : viande, côte de bœuf grillée. Prix : 18 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 Château Pibarnon 2015 : Nez: poivré, fruit confit, légère tension. Bouche: fruité, pépin de raisin, belle tension en bouche. Accords : Agneau, magret de canard Prix : 33 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 Abbots Delaunay Corbières 2017 A tir d’Ailes : Nez: épicé, poivré. Bouche: épice, eucalyptus, poivré. Accords : viande rouge en sauce, gibier. Prix : 12 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 Château Lamothe 2017 : Nez: cerise, mentholé. Bouche: fraicheur fin de bouche, cerise, fruit, tension fin de bouche. Accords : viande rouge. Prix 9,5 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 Château d’Auzac 2016 Margaux : Nez: eucalyptus, framboise, cerise. Bouche: fruit, tension , vin de garde, herbacé avec le fruit. Accords : Côte de bœuf. Prix : 43 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 Quinta do Pessegueiro Douro 2015 Domaines Roger Zannier : Nez: fruit noir confit, épice, poivre. Bouche : belle tension en fin de bouche, pépin de raisin. Accords : dessert au chocolat. Prix : 80 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 Saint-Emillion, La Grâce des Dieu des Prieurs 2014, La belle découverte de cette sélection : Nez: moka, genièvre. Bouche: moka, grillotte, belle ampleur, belle fraicheur, légèrement mentholé, tabac blond. Accords : Prix : 180 euros / Coffret de Noël Château La Grâce Dieu des Prieurs Collection Art Russe disponible à partir de 270 euros selon le millésime

 

 

 

Les Saké :

 

 

 

 

 

 

1 HOKUSAI assemblage 2019 : Assemblage de 3 sakés. Nez : lys, pêche. Bouche : complexe, florale et pêche. Accords : Chapon aux marrons, volaille à la truffe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Imanishiki 2019 : Nez : pêche blanche, fleur blanche, brugnon. Bouche : pêche blanche, brugnon Accords : dessert, tarte au citron. Prix: 18 euros

 

 

 

 

 

 

 

3 Cocoo saké : Nez : riz, truffe blanche. Bouche: truffe, champignon. Accords : carpaccio saint jacques, pâtes aux truffes. Prix: 18 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 Samuraï Saké : Nez : jasmin, mirabelle, très floral. Bouche: chocolat blanc. Accords : vieux compté. Prix : 29 euros

 

 

 

 

Les spiritueux :

 

 

 

 

 

1 Cognac maison Menard Xo réserve N: Nez: tabac brun, fève de tonka, boisé. Bouche: très rond, doux, note de vanille, belle longueur en bouche. Prix : 83 euros, Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Maison Bache Gabrielsen american OAK : Nez: bois, vanille, agrumes. Bouche: vanille, réglisse, tonka, assez rond et boisé. Prix : 45 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 Armagnac Carafe XO Monluc : Nez: fruits exotiques, ananas, canne à sucre. Bouche: très boisé, tabac blond. Prix : 78 euros, Caviste Nicolas avec leur site nicolas.com

 

 

 

 

 

 

 

4 Clos Saint Joseph Marc et grappé de Bourgogne affiné en fût de Moscatel Millésime 2014 : Nez: bois, vanille, fruit de la passion, ananas. Bouche: fruit de la passion, côté boisé et doux, finalité pépin de raisin. Prix : 59 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 Vodka L’orbe infusion caviar : Nez : très net de caviar sur fond de vodka.Bouche: très ample sur l’iode et la salinité du caviar, belle infusion caviar, donne l’impression d’avoir tout juste fini une cuillère de caviar. Prix : 150 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

6 OUR Vodka Los angeles 2014 : Nez : sec et céréale. Bouche : pointe de vanille en fin de bouche, Prix : 19,90 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 Elephant Gin MWASHOTI : Nez: genièvre, poivre de Timut, combava. Bouche: très poivré, très herbacé. Prix : 47 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 Gin du clos Saint Joseph L’Ô de Jö distillerie à Meursault : Nez: ziste de citron, cardamone. Bouche: yuzu, agrumes,orange, finement poivré, poivre blanc. Prix : 39 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

9 Gin Tovess : Bouche: citronné, fort en alcool, sensation très alcooleux en bouche, à préférer pour les cocktails. Prix : 18,74 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 Rhum RON ABUELO 15 ans d’age TAWNY : Nez: tabac brun, cherry, tarte tatin, sucre de canne, cuir retourné. Bouche: chocolat, grillotte, très belle longueur, assez ample en bouche. Prix : 69 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Rhum Ron Zacapa Edicion Negra. Nez: chocolat praliné, vanille. Bouche: cuir, tonka. Prix : 68,90 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 Ti’Bio Ti punch de Mémée Célérine. Nez: agrumes, goyave. Bouche : goyave, fruit de la passion, banane,vanille. Prix : 42 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

13 Rhum 3 rivières La trilogie BOIS D’INDE : Nez: tabac, cherry. Bouche: épices, cuir, poivré, très ample et long en bouche, très élégant. Prix : De 194 euros à 199 euros la bouteille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 Whisky The Balvenie American OAK 12 ans d’age : Nez: salin. Bouche: note de foin, de bois, vanille, pointe saline à la fin. Prix : 74 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 DALMORE 12 ans d’age : Nez: prune très mure, bois, tabac blond. Bouche: tabac blond. Prix : 59 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 LOST DISTILLERY LOSSIT CLASSIC BLENDED SCOTCH WHISKY ECOSSE : un tourbé magnifique : Nez: tourbé, fumé. Bouche: très ample, très expressif sur la tourbé fumé, belle tension à la fin presque saline. Prix : 59.90 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 KUJIRA Single Grain 8 ans d’age Très belle expression du grain : Nez: céréale, chocolat blanc. Bouche: très sec, céréale en bouche. Prix : 90 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 GLEN DRONACH Master vintage 93 magnifique vieux whisky : Nez: très fondu, goyave, cherry, ananas, mangue. Bouche: complexe, épices, cherry, fruit exotique mûre, malgré son âge belle tension en fin. Prix : 250 euros

 

 

 

 

Article rédigé par Alexis Dumétier

Illustration de couverture Agnes Solange ( @agnes_solange_art)

 

 

 

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La Saké Week 2019 à Paris

 

Je suis un amoureux du Saké, un alcool à base de riz fermenté. Une boisson qui peut être servie pour l’apéritif ou qui, comme un vin, peu accompagner tout un repas. Tout au long de l’année, pour vous faire découvrir le saké et son univers, je vais vous proposer des événements autour du Saké, des restaurants qui proposent des accord mets et saké, des sélections de cet alcool japonais.

La saké japonais week, est la plus grande campagne de promotion du saké japonais jamais organisée, et se déroule du vendredi 15 février au vendredi 22 février 2019 dans une centaine de restaurants gastronomiques, bistrots et bars français et japonais, situés à Paris. Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gracieusement à la table des restaurants parisiens.

Le saké sera proposé soit à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs des différents lieux. Un livret présentant les différents sakés et les accords mets/sakés permet aux clients des restaurants partenaires de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Afin de booster l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils vont s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Un verre de saké sera offert aux clients désirant l’un de ces plats. Les sakés séléctionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

J’ai découvert à l’occasion de cette semaine du Saké un restaurant au cœur de Paris : OYA PARIS, au 24 galerie Montmartre, 75002 Paris. Le propriétaire Kenji Oya (à droite sur la photo ci-dessous) est déjà propriétaire de deux restaurants en Allemagne et sa famille élève elle-même ses bœufs dans la région d’Ozaki sur l’île de Kyushu, dont il importe directement la viande. Chez Oya Paris, le chef propose des huitres et du fromage avec du saké malgré sa spécialité de bœuf. Vous pourrez également déguster des plats de wagyu.

Pour la Saké Week, chez Oya, on peut trouver notamment l’eau du désir 2017 un Saké originaire de la région d’Aichi, de la maison Banjô jôzô. L’accord proposé par le chef se fait sur l’entrée, un velouté de Shungiku et de Burrata. Ce mariage entre fromage et Saké est surprenant et juste. Le Saké contrebalance parfaitement l’amertume du Shungiku (des feuilles de chrysanthèmes) qui évoque l’épinard et le céleri.

 

Le repas se poursuit sur du Wagyu sous toutes ses formes et ce fut savoureux.

La spécificité de cette viande de bœuf est qu’elle est particulièrement persillée (la viande est criblée de tissu graisseux et savoureux) et le gras de cette viande a une température de fusion très basse, elle fond littéralement entre les doigts mais surtout dans la bouche. Le goût de la viande est particulièrement marqué sur les saveurs d’oléagineuses (noisette, noix,…).

A la fin du repas une surprise, une quenelle de glace de crème pâtissière à base de lard de Wagyu, particulièrement savoureuse, avec de fortes notes d’amande, et plus délicatement de de noix et de noisette. Puis une glace au saké dans une cerise de chocolat, beau et frais.

Oya est un restaurant où la cuisine est un art plein de finesse et de justesse. Si vous voulez découvrir ce qu’est le bœuf Wagyu japonais, c’est ici qu’il faut venir.

Cette semaine du Saké est une belle manière de découvrir la culture nippone en accords mets/saké avec une cuisine japonaise ou française selon le restaurant que vous sélectionnerez. La liste des restaurants participants est disponible sur le site web de la Saké week : www.degustez-sakejaponais.com

Le site du restaurant Oya :

www.oyaparis.eu

Article écrit par Alexis Duméier

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Saké Nouveau: la 2ème édition

En février 2018, la manifestation du Saké Nouveau était lancée en France, avec la complicité d’une vingtaine de restaurants et cavistes ainsi que de la maison Dassai et de la Maison du Saké. L’opération a immédiatement gagné l’intérêt des professionnels mais plus encore, remporté un vrai succès chez les clients de ces adresses partenaires ; clients qui pour la plupart découvrait cet alcool (bien loin de l’eau-de-vie à 40° servie en fin de repas dans certains restaurants asiatiques.) Aussi, cet engouement a conforté l’idée de pérenniser cette célébration et d’en faire un rendez-vous annuel, permettant de mieux faire connaître le saké hors du Japon.

Le Saké Nouveau revient pour une seconde édition le jeudi 7 février 2019, avec la participation d’une vingtaine d’établissements répartie à travers la France et le partenariat de quatre maisons de saké aux typicités bien distinctes : Akabu, Dassai, Komatsu et Takeno. Le saké est issu de la fermentation du riz (au même titre que le vin avec le raisin), d’apparence translucide et titre entre 14 et 16° d’alcool. Il dégage des notes aromatiques assez subtiles, souvent florales. Tout comme le Beaujolais nouveau, la Saké nouveau est une production exceptionnelle de l’année.

Traditionnellement au Japon, le saké est produit pendant l’hiver, lorsque le climat est frais, ce qui assure un meilleur contrôle de la fermentation du riz. Les premiers tirages et mises en bouteilles sont effectués à partir de la fin janvier. Ce « premier » saké est ainsi qualifié de «saké nouveau» (Shinshuen japonais). Les amateurs apprécient la typicité de ce produit très frais en bouche et disposant aussi de plus de corps qu’un saké classique, car encore vif de son élaboration récente. De même, il dégage un caractère très vivant, dû notamment au fait qu’il est embouteillé de manière non-pasteurisée. Autrement dit, sans méthode de conservation qui viendrait bloquer toute reprise de fermentation. Ce procédé n’en devient que plus excitant pour le dégustateur car ce saké nouveau doit être consommé dans les 6 semaines suivant son tirage, et plus vite encore après ouverture d’une bouteille.

Chaque maison, de par des procédés qui lui sont propres mais aussi par la qualité de l’eau qu’elle utilise, la qualité du riz et le polissage de ce dernier, constitue une « recette» unique et propose un breuvage à l’identité distincte.

C’est un événement japonais, il est donc ritualisé : pour ouvrir la soirée on brisera le capot d’une jarre de saké avec un marteau. Youlin Ly, fondateur de la Maison du Saké à Paris et détenteur depuis 2015 du titre de Saké Samourai, a eu l’idée de faire de ce rituel un événement unique et de le partager avec une sélection d’établissements (restaurants, bars, caves…) sensibles à la promotion du saké.

Comme l’an passé, les clients des établissements se verront offrir un verre de ce premier saké de l’année, issu de la production des 4 maisons de saké, en accord avec un plat ou une mise en bouche élaborés par le chef.

Différents types d’établissements participent à l’événement, du bistrot à la table gastronomique, tels que Mirazur, La Grenouillère, Virtus, Kitchen Ter, Elmer, Les Enfants du Marché, AM… seront notamment cette année rejoints par Ne/so, L’Auberge de la Fenière, Alliance, Tomy & Co, Bon Georges, Vantre…

La grande nouveauté de cette deuxième édition est la participation de 4 maisons de saké dont les productions sont très différentes les unes des autres. Ces maisons originaires de plusieurs régions du Japon proposeront des alcools non pasteurisés, avec leur ADN propre. Si certaines marques sont désormais bien connues en France, d’autres sont plus rares et leurs productions plus confidentielles.

Le Saké Nouveau offre une belle occasion aux gourmets et curieux de découvrir ou redécouvrir cet alcool si subtil par le biais d’accords originaux avec des mets de plusieurs régions du monde.

Site: https://www.sakenouveau.com/

 

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La Sélection Spiritueux pour Noël

-Rhum :

 

 

 

 

 

Trois Rivières Bois des Indes : Son nom rappelle l’une des trois cours d’eau qui traversent les plantations de la maison Trois rivières. Une édition limitée à 2400 bouteilles. Daniel Baudin le maître de chai a sélectionné 11 millésimes pour créer ce rhum d’exception, notamment le très rare millésime 1979. Un rhum fondu mais toujours puissant et long en bouche. De belles notes de citrons noirs confits et poivrés. Une bouteille unique pour votre bar. Prix : 200 €

 

 

 

 

 

 

 

Mount Gay : XO The peat smoke expression : Cela faisait longtemps que je n’avais pas était aussi surpris par la qualité et la délicatesse d”un rhum. Au nez on ne sent pas l’alcool, c’est suave. Dominent des senteurs de fruits et d’épices puis vient une bouche complexe où se mêlent des saveurs de bois chauffé, d’épices, de cacao, et en fin de bouche les fruits refont surfaces ananas et banane.Un grand moment pour un grand Rhum. Ne laissez pas passer ce Rhum…il existe 180 bouteilles pour la France…Prix : 225 €

 

 

 

-Whisky :

 

 

 

GLENFIDDICH : FIRE & CANE : Cette année, la distillerie présente le dernier né de ses Experimental Series : Fire&Cane. Le premier single malt Glenfiddich tourbé et affiné en fûts de Rhum. Au nez cela est trompeur, puisque des notes de mélasses de canne à sucre dominent, on imagine déjà en bouche les saveurs épicées d’un rhum. La surprise se fait en bouche puisque c’est un whisky finement tourbé, qui laisse la place aux saveurs poivrées et épicées de la finition en fût de Rhum. Prix : 36 €

 

 

 

 

 

 

 

GLENGLASSAUGH Peated Port Wood Finish : Un whisky fruité et fué, finit en fût de porto ce qui lui procure encore plus de rondeur, surtout au nez où les notes de cerises griottes sont bien présentes. En bouche des notes de tourbes pointent, et de poivre noir. Un beau breuvage. Prix : 65 €

 

 

 

 

 

-Vodka :

 

 

Petrossian au caviar by Guillotine : La maison Petrossian signe là une très belle vodka, subtile, tendue où l’infusion au caviar est délicate mais bien présente. Cette vodka comme toutes les grandes vodka est, une fois bien glacée, comme sirupeuse. Une vrai découverte qui vaut le détoure. Prix : 190 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Flair – Vodka : Elle est faite à base de quinoa de Bolivie et blé de Beauce bio. Une vodka made in France par des maîtres distillateurs charentais. Ce qui donne une vodka minérale et fruitée,avec en retour de bouche des épices douces, de fève de Tonka et de foin. Flair fait fort encore une fois. Prix : 39 €

 

 

 

 

 

-Le Sake :

Je veux partager avec vous mon grand amour gustatif de ces dernières années :le Saké. Un alcool japonais, fait à base de riz, d’eau et de Koji (un champigon) qui permet de fermenter le riz et ainsi de créer cet alcool doux et subtil. Pour cette sélection de Noël je vous propose 3 découvertes de cette année et bientôt je consacrerais un article entier au Saké.

 

 

 

Dassai 39 : Le riz a un polissage résiduel de 39%, ce qui en fait la deuxième meilleure qualité de la gamme après le Dassai 23. Un saké qui peut accompagner tout votre repas. Au nez des notes de compotées de fruits et de zeste de yuzu. En bouche il est doux et moelleux, avec un final très rafraîchissant et floral. Prix : 25 €

 

 

 

 

 

 

 

L’eau du désir : Ici le taux du polissage est de 50%. Au nez c’est un bouquet printanier. La bouche est très ample, marquée par les fruits mûrs, le pamplemousse. Le final reste tendu et minéral, ce qui lui confère un très bel équilibre global.Un grand saké qui plaira aux amateurs de vins. Prix : 38 € – Point de vente https://galeriekparis.com/shop/produit/kuheiji-50-fm364/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enter saké SILVER Junmai : Un très beau porte étendard pour la cause Saké car il est tout d’abord soyeux en bouche et très droit. En bouche c’est une explosion de saveurs de mangue et de pêche blanche. Pour moi il est parfait pour débuter un apéritif de Noël différents avec de belles huîtres par exemple…Prix : 38 € – Disponible à la dégustation dans les établissements suivants : Manko ( http://manko-paris.com/fr/home/ ), Buddha Bar ( https://www.buddhabar.com/fr/ ) et Le Crillon ( https://www.rosewoodhotels.com/fr/hotel-de-crillon )

 

 

 

 

 

 

 

-Les cocktails : 

Shake it easy :

Une soirée avec des amis et pas d’idées pour les surprendre, pas de soucis il y a Shake it easy! De plus cette société propose des cocktails inventifs et originaux, mais surtout bien réalisés et gourmands.

BALATA (14% alc.) – Rhum Saint James, sirop de falernum, vermouth rouge et sirop d’épices maison

DALSTON (12% alc.) – Gin, Apérol, sirop de sucre maison, liqueur de sureau, ginger beer et purée de citron vert

KAZANTIP (10% alc.) – Vodka, jus de citron, purée de fruits de la passion, sirop de sucre maison, liqueur de fruits de la passion et vanille

ALTAÏ (11% alc.) – Vodka, liqueur de poire, sirop de citron vert, sirop de sucre maison, jus de citron vert et tabasco

De plus les cocktails vous sont livrés avec glaçons et tout ce qu’il faut pour dresser joliment les verres de vos convives. Je vous conseille fortement cette solution pour ceux qui veulent faire simple mais beaux et bons.

https://www.shakeiteasy.fr/

Prix : 23 € / le cocktail

Pack Caraïbos :

Les jus de fruits les plus connus des barmen parisiens proposent pour Noël différentes box de cocktails avec les ustensiles permettant d’élaborer vos élixirs préférés. Aux choix : mojito, sex on the beach, capirina et Pina colada. Un cadeau simple et efficace pour ceux qui veulent revoir leurs classiques.

Prix : 32,95 € / Le kit

-Le Cognac :

 

 

 

 

Merlet sélection Saint-Sauvant : La sélection Saint Sauvant est un assemblage de cognacs élaborés par Gilles et ses fils, Pierre et Luc, cinquième génération des Distillateurs Merlet, et produit en série limitée. Un numéro est apposé à chaque nouvel assemblage et vient garantir la rareté d’un Cognac d’exception : au nez abricots confits, en bouche les notes de noisettes torréfiées sont équilibrées par celles de fleurs blanches, le final délicat et boisé. Prix : 100 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Meukow esprit de famille : Un flacon hors norme. Des notes de fruits secs et de tabac au nez, suivent de notes de zeste d’orange en bouche et d’amertume chocolatée, pour un final léger de gingembre. Prix : 590 €

 

 

 

 

 

-l’extra :

 

 

 

Moutai : Cuvée emblématique de MOUTAI, Feitian, la princesse volante, est issue d’un assemblage d’eaux-de-vie ayant reposé un minimum de quatre années en jarres de terre cuite. L’une des grandes particularités de cette cuvée est d’être l’un des rares spiritueux à se bonifier pendant plusieurs années en bouteille. En fonction de l’âge des cuvées le Moutai sera plus ou moins « goûteux ». Si le jeune Moutai est vif, quelque peu astringent, les cuvées plus anciennes sont plus souples, onctueuses avec des saveurs plus complexes. Le nez est gourmand avec de chaudes notes chocolatées, légèrement réglissées et vanillées. La bouche est très fruitée et ample et une belle acidité dynamisante avec des épices et des notes de fruits secs. La finale est sur une minéralité de plus en plus présente et laisse place à des notes florales et végétales particulièrement élégantes. Prix: 199 euros

 

 

 

Article écrit par Alexis Dumétier

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