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Vins, champagnes et spiritueux de fêtes

Noël est dans deux jours. Pour accompagner votre menu de l’apéritif aux desserts, voici quelques idées de vins, de champagnes et de spiritueux pour ravir toute la famille autour de ce beau moment.

Les champagnes :

Tout d’abord les équipes de BLAKE magazine souhaitent rendre hommage à Christian de Billy. Cette année est particulière pour cette belle maison qu’est Pol Roger, avec la perte de Christian de Billy, le 26 août dernier à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Né à Epernay en 1928, millésime historique et emblématique en Champagne, il a consacré plus de soixante-dix ans à la conduite de l’entreprise familiale fondée par son arrière-grand-père, Pol Roger, en 1849. C’est un grand ambassadeur du champagne qui nous a quitté.

Pol Roger, Sir Winston Churchill 2013 : Nous suivons depuis longtemps la maison Pol Roger, gérée par la même famille depuis toujours, et cette année encore nous sélectionnons leur nouveau millésime 2013 de la cuvée Sir William Churchill. Cette cuvée particulière de la maison est produite en quantité limitée et résulte d’un assemblage de grands crus de pinot noir et chardonnay. Au nez, des notes pâtissières, vanillées, briochées et épicées, puis à l’aération, cela se complexifie avec des fragrances de fruits secs, de banane et de papaye confits. En bouche : l’attaque est vive et précise, la suite est complexe et gourmande, ample et pleine de rondeur. Des arômes d’amandes grillées, de miel d’acacia, de liqueur de noisettes et de pain d’épices se conjuguent. Un grand champagne, parfait pour célébrer Noël.

 

Leclerc Brillant Millésime 2016, extra brut : Assemblage Pinot Meunier, Poinot noir et Chardonnay, qui ont passé 9mois en fût de chêne. Au nez des notes délicates de cassis, d’amande fraîches, de pain toasté. A l’aération, il s’ouvre sur des notes de mirabelle, de réglisse et de framboise. Sur le palais, on le fruit charnus, soutenue par une acidité d’agrumes.

Étienne Calsac, L’échappéé Belle, Blanc de blancs : Un vin souple et fin, parfait l’apéritif. le nez est généreux, dévoilant des senteurs de fruits blancs et d’autres, plus légères, de fruits secs. La bouche est minérale et offre des arômes de fruits confits.

Pierre Mignon, Clos des Graviers, 2011 : Un superbe champagne de gastronomie, qui accompagnera donc tout votre repas de Noël. Assemblage de Chardonnay, Pinot noir et Meunier. Bulles délicates mais bien présentent. Au nez : mirabelle, tonka, tabac blonc, puis en bouche c’est subtilement boisé et toasté, avec une belle minéralité et surtout une grande longueur.

 

 

Tribaut Schloesser, Vallée du Brunet, Blanc de chardonnay, extra brut : 4ème génération de viticulteur dans la famille, 20% de vieilles vignes de Chardonnays élevés en foudre pour ce blanc de chardonnay. Au nez on est sur les agrumes citronnés et l’acacia. En bouche un bel équilibre entre rondeur de la brioche beurrée et une grande minéralité.

Des bulles mais pas de champagne, un saké pétillant, de chez Wakazé, qui fait son saké à côté de Paris, à Fresnes. Une belle manière de rentrer dans l’univers du saké avec les sparkling saké, ici un saké au yuzu, cet agrume japonais cousin du citron mais moins amer et astringent en bouche, plus sur les saveurs du fruit. Ce Sparkling Yuzu est parfait pour l’apéritif ou sur un entremets glacé avant les desserts pour nettoyer les papilles. Au nez évidemment sur le yuzu et les fleurs blanches, en bouche très délicat et délicatement amer, bulle vive. Une manière de changer les habitudes d’un repas de Noël.

 

Les vins :

  • Rouges

Saint Mont, vignes Préphylloxériques, 2015 : Au nez : arômes intenses de cassis, de prunes mûres, une pointe clous de girofle et un soupçon de cannelle. En bouche : acidité de fruit mûre, élégant et frais, sec, velouté le chocolat et le moka.

Domaine Julien Gérard et Fils, Aloxe Corton, Les Valozières, 2012 : Un grand vin de Bourgogne, Fruits rouges, baies noires, fleurs, miel, amande grillée évoluant vers le cuir, les épices et les odeurs de sous-bois. Avec du même coup quelque chose de très soyeux en bouche. Une pépite pour Noël.

Château le Puy, Saint Emilion, cuvée Emilien, 2015 : l’une des plus vieilles maison à faire du nature dans le bordelais, et quel résultat splendide. Myrtille, figue fraîche, mocha et fruits secs en tous genres…et particulièrement plaisant laisser évoluer le vin dans le verre et déguster au fur et à mesure. Tout s’exprime : la cerise griotte, un côté terreux, le tabac, le cuire. Ce vin est frais en attaque mais aussi rond et puissant.

Edouard Delaunay, Pommard, les Chaponnières, 2019 : Vin complexe et très bien équilibré entre sucrosité et acidité. Au nez des  arômes de kirsch, de chocolat et de cerise mûre. En bouche c’est ample, riche, poivré, sur la baie de genièvre, le chocolat noir.

C. Bergerot, Les Crouzeilles-Côte Abeilles, Madiran, 2018 : Un vin puissant et avec une belle longueur en bouche. Au nez : complexe et élégant, arômes de fruits noir, et pointe de réglisse, puis en bouche : attaque sur la fraicheur, puis tension et élégance laissent présager l’équilibre et l’opulence naturelle du Madiran.

Marquis de Terme, Cuvée 1762, Margaux, 2018 : Nouvelle cuvée du Marquis de Terme, exprimant les 26 parcelles du domaine…tout un programme. Le nez est sur le fruit juteux : prunes noires, de cerises rouges et noires, des notes épicées de cannelle et sur le clou de girofle. La bouche offre des tanins fins, avec une belle acidité. On retrouve les notes de baies rouges et noires comme le cassis et la groseille.

Les blancs :

Spoiler ALERT : Il y aura un Gewurzt et un vin jaune car j’adore cela et je les trouve assez indispensables à une table de Noël.

Domaine Trapet R.Q.W.R, Gewurztraminer, 2018 : Au nez Le parfum des pommes et des poires, complété par des notes légèrement citronnées de mandarine verte et de citron confit. Les notes délicates de citronnelle et de gingembre sont suivies d’arômes de cerfeuil et de craie humide. En bouche zeste de Yuzu et cédrat, mangue gingembre et fruit confit, pétale de rose, bref un très bel équilibre, fruit – fleur, vivacité – douceur.

 

Stéphane Ogier, Condrieu, La Combe de Malleval, 2021 : Superbe Condrieu, de fruit et de minéralité balancées. Au nez le vin présente des notes d’abricot, de pêche, d’agrume, de miel et de vanille. La bouche est tout aussi généreuse suave et gras, avec tout le fruit du nez et des pointes d’ananas, et un côté toasté et beurré.

Domaine de Savagny, vin de paille, 2017 : Au nez la noix fraiche explose, des touches beurrées de tarte aux pommes vertes, et des accents de fruits secs, délicatement épicé. En bouche: On retrouve le nez avec finesse et puissance, et surtout avec une belle longueur en bouche.

Domaine de la Métairie d’Alon, Le Palajo, 2020 : Au Nez : c’est complexe, expressif et aromatique : biscuit au beurre, qui évoluent sur des notes florales et d’agrumes délicats. En bouche : c’est frais sur les zist de citron, avec une pointe iodée et légérement boisé.

Domaine de L’isthme, Différent, Sauvignon blanc, 2022 : Un vin très frais et très fruité avec des notes nette de litchi aux nez. Puis en bouche citronnée, ananas et toujours litchi frais, un vrai plaisir, très soyeux. A découvrir !

Abbaye Fontfroide, Deo Gratias, Corbières, 2020 : On y pense moins souvent en balnc sur l’appellation Corbières et pourtant. Ce vin blanc sec est à gouter. Au nez toasté et miélé, manadarine, fruits de la passion, en bouche le côté gras et le côté sec s’équilibre, avec des notes d’abricot, de zest de citron et de sauge.

Les spiritueux :

Trois rivières, Single Cask 2007 : Vieillit en fût de Cognac, il est spécialement sélectionné par le maître de chais de la maison. Au nez compoté de mandarine et pain d’épices, cannelle et noisette. En bouche épices et le poivre marié aux arômes de tabac et de fines notes de piment. Une référence pour savourer Noël.

 

 

Woodford réserve, Five Malt Stouted mash :  Nouvelle gamme de chez Woodford, Au nez on a se côté torréfié du malt, cuir, chocolat au lait et fève de Tonka, zest d’orange et fond de tarte beurrée. En bouche c’est évidemment malté avec des noisettes grillées et cacao sur une couche de fruits secs, des épices cannelle et vanille, des zestes d’orange amer au chocolat finisse le palais.

The Balvenie, French oak, 16 ans d’âge : Au nez c’est équilibré, les notes florales légères des fleurs géranium se combinent à des notes d’herbe de prairie fraîche et de pomme. En bouche zeste de citron et de pamplemousse, des fruits confits et des épices comme le gingembre.

Blanton’s, Single Barrel numéro 22, Bourbon : Flacon en édition très limitée, Au nez c’est assez orientale : raisin de Corinthe, noix de cajou, épices chaude, bois de santal, miel et coriandre. En bouche, on retrouve le nez mais d’abord sur la fraîcheur du zest de citron, puis chaude et florale, avec le geranium, la fève de cacao, puis épicé canelle, et gingembre confit.

Armagnac Tenareze, Famille Fezas, Vieil Armagnac 1986 : Pour les amoureux d’Armagnac, L’élevage sous-bois est minutieusement perpétué en pièce de chêne de 400 Litres et en cuve bois, en chênes centenaires du domaine. Dans la grande tradition du Millésimé, elle est mise en bouteille au fur et mesure de la demande. Au nez c’est boisé et vanillé et de cassonade et de pruneaux confits. En bouche le boisé – vanillé est présent et une pointe de chocolat, et d’orange et de pruneau. Un must pour la fin de votre repas de Noël.

Mount Gay, The Madeira Cask : Toujours ce nez si particulier des Mount Gay quasi pétrol, mais très modéré par des notes de poires, de vanille et de caramel. En bouche miel, noix, poire et notes d’agrumes et caramel à la fleur de sel.

 

Sélection faite par Alexis Dumétier.

 

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Wakaze : un saké 100% français créé par des japonais

Nous avons découvert le saké Wakaze (la « brise du Japon » en français), un saké français fait à quelques kilomètre de Paris, à Fresnes, créé avec des produits français et bio par des maîtres japonais.

Le saké

Le saké est un alcool léger (entre 5 et 19 degrés), aux notes délicates souvent florales, fruitées, ou encore de riz. C’est un alcool qui peut se boire en apéritif, durant le repas ou en fin de repas. Il existe beaucoup de variétés de saké, il en existe même des pétillants.

Cet alcool que nous apprécions particulièrement, nous vous en parlons régulièrement.

La naissance de Wakaze

Aujourd’hui, nous tenons à vous présenter cette maison de saké créée par des Japonais en France et avec la volonté ferme de faire un saké 100 % français.

Takuma Inagawa et Shoya Imai, deviennent amis autour de leur passion commune pour le saké.

Takuma est un jeune entrepreneur de trente ans, né à Tokyo. Il découvre la France en venant faire deux ans d’études à Centrale Paris. Shoya Imai, contrairement à Takuma, connaît bien l’univers du saké : sa production est une tradition familiale.

Quand Takuma retourne au Japon, il crée avec Shoya : Wakaze.

Shoya est alors le Tôji (maître sakéificateur, l’équivalent de notre maître de chai) et Takuma s’occupe de la partie communication et marketing. Ce sera auprès de leur maître et mentor Amanoto, que Shoya apprendra toutes les subtilités de la confection du saké.

Ils ouvrent un bar à tapas attenant à la sagakura (lieu de création du saké) à Tokyo dans le quartier de Sangenjyaya, comme cela se fait en France dans ces bars où l’on peut boire la bière brassée sur place. C’est un succès.

Wakaze en France :

Takuma Inagawa garde un bon souvenir de ses années d’études à l’École Centrale de Paris. Il sait que le saké, en dehors d’une clientèle réduite d’amateurs initiés, est encore assez peu connu des Français. Il est persuadé que le saké pourrait être apprécié par une clientèle plus répandue, similaire à celle qui redécouvre aujourd’hui les bières artisanales. Il sait aussi que en France, il pourra élaborer avec Shoya le saké qu’ils veulent et expérimenter de nouvelles choses sans aucune contrainte liée à la tradition.

Arrive alors la deuxième phase du projet Wakaze : s’installer en France avec pour ambition de produire un saké 100% made in France et le rendre accessible aux Français en terme de prix, un saké de qualité.

C’est au Sud de Paris, à Fresnes, dans le Val-de-Marne, que Takuma trouve les 450m2 nécessaires pour déployer la sagakura : le lieu de création du saké. Takuma et Shoya travaillent avec une équipe de 17 personnes pour produire leur saké.

Wakaze, en France, a pu exister grâce à l’apport de plus d’un million d’euros par un fond japonais ; ce qui a permis de trouver le lieu de confection et d’équiper en cuves et en machines la sagakura pour qu’elle puisse avoir un fonctionnement autonome.

Takuma et Shoya ont décidé de faire un fonctionnement de crowdfunding pour leur production qui s’apparente plus à de la précommande. (Cf. adresse ULULE ci-dessous ; vous pourrez précommander des lots de bouteilles de saké en échange de votre contribution financière.)

Pour élaborer leur saké français, ils ont choisi un riz de Camargue bio ; ils utilisent l’eau francilienne filtrée. Elle contient beaucoup de minéraux par rapport à l’eau douce du Japon. Pour ce qui est du kôji, le champignon qui permet de transformer l’amidon du riz en sucre, ils utilisent le koji jaune mais aussi, le blanc pour retrouver l’acidité de nos vins blancs.

Pour la suite du processus et parce qu’ils sont en France, Shoya peut tout expérimenter et il ne s’en prive pas. Ce qui lui permet ainsi d’explorer de nouvelles saveurs pour leurs sakés : infusion de plantes, d’épices, levures diverses, vieillissements en fûts de chêne, de vins, mais aussi de cognac ou de calvados. Bref, aucune limite si ce n’est leur imagination.

Et le résultat est magnifique !

Notre découverte de Wakaze :

Nous avons eu la chance de faire une dégustation sur place avec les deux créateurs, leurs sakés sont de belles factures.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand coup de cœur pour leur saké vieilli en fût de cognac : le nez est surprenant, belle complexité, car ce saké mélange les senteurs du cognac (de noix, de miel et boisée,…) et la finesse florale d’un saké junmai (sakés dits « pur riz » sans ajout d’alcool de distillation. Les junmai sont généralement plus acides et ont plus de corps que les autres sakés). En bouche, ce saké est frais et fruité mais aussi très ample sur des notes de cognac et de tanin. Mais pour autant, le final est frais et aqueux et laisse la bouche limpide. Les bonheurs des bons sakés en somme.

 

 

 

Si vous voulez faire vous aussi partie de l’expérience Wakaze et déguster leurs sakés vous pouvez participer à leur crowdfunding ULULE :

https://fr.ulule.com/wakaze-france/

Jusqu’à fin avril 2020, Wakaze offre aux particuliers les frais de livraison en France métropolitaine, à partir d’une bouteille achetée sur le site web de Wakaze.

Vous voulez découvrir de nouvelles saveurs et ne connaissez pas le saké, c’est une belle manière d’aborder cet elixir. Vous connaissez le saké et êtes amateur, Wakaze c’est l’occasion de découvrir une nouvelle approche pleine d’audace.

Nous, c’est décidé, on participe !

Site : www.wakaze-sake.com

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

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