close
INARACAMP AFFICHE

INARA CAMP, est un lieu exceptionnel, une expérience du désert hors du commun à deux heures de Paris, à 30km au Sud de Marrakech que nous avons découvert pour vous. C’est dans le désert d’Agafay qu’est installé INARA CAMP, un concept créé par Vincent JAQUET. Cet homme a appris le métier de l’hôtellerie et de la table dans les 2 et 3 étoiles Michelin en France, de Paris à Biarritz, avant de s’installer définitivement au Maroc et de créer ce lieu hors du commun.

Le campement est composé de 12 tentes sur 23 hectares de terrain, articulé autour de la cuisine centrale. Le propriétaire du lieu a à cœur de proposer une cuisine locale avec des produits bien sourcés, exclusivement dans la région, ce qui donne accès au saveurs marocaines typiques.

Dans chacune des tentes il y a des lits king size, avec une literie digne des meilleurs hôtels du monde, ce qui offre des nuits au confort rare. Comble du bonheur, les tentes possèdent une salle de bain qui offre le luxe d’une douche d’eau chaude ainsi que des watercloset. Dans les tentes luxes, il existe des terrasses en bois propices à la contemplation. Une véritable invitation à méditer face à l’étendue silencieuse.

Les tentes les plus hautes gammes ont un salon avec un poêle, que l’on recharge à volonté durant la nuit et, il est bien utile, car une fois le soleil couché, la température dans le désert chute drastiquement.

INARA CAMP c’est une expérience à part, car l’on vit un moment hors du monde, en plein désert, sous des tentes, ou encore au bord d’une piscine aux allures d’oasis naturelle, à SON rythme.

En effet, Vincent JAQUET qui n’est jamais loin, veille avec Mohamed, le responsable du campement, et son équipe, à vous entourer avec soin et beaucoup de tact. Le service est chaleureux, disponible mais toujours délicatement, en retrait. Ainsi, les convives ont toutes latitudes pour vivre leurs propres expériences du désert. Car, comme le dit Vincent JAQUET : “le désert ne se raconte pas, il se vit.”

INARA CAMP offre différentes façons de découvrir et de parcourir le désert. Notamment le quad : des escapades de quelques heures pour s’enfoncer dans les dunes, découvrir les paysages lunaires, oniriques, époustouflants du désert d’Agafay avec, bien évidemment, un guide.

Ou, plus animal, des ballades à dos de dromadaires en groupes ou mieux encore, à deux. Et au coucher du soleil, on se surprend à se prendre pour Lawrence d’Arabie.

Mais le plus simple, le plus fort, le plus authentique est de vivre le désert à pieds. Accompagné d’un Sahraoui pour guide et de dromadaires qui vous donneront le rythme de la marche au milieu des dunes. Et croyez moi, ce moment, seul avec les bêtes, ce face à face avec soi-même et l’étendue sans fin de sable et de pierres est un moment qui marquera votre vie à tout jamais.

INARA CAMP offre également d’autres services qui, en ces lieux, semble bien surprenant. Vous pouvez vous offrir une heure de massage à l’huile d’argan et aux huiles essentielles de thym (tout bio) dans l’intimité de votre tente. C’est alors le paroxysme du délassement.

Chaque soir, comme une tradition, autour du feu, tout le monde est invité à se retrouver pour se rencontrer, parler, rire, danser et chanter. Un moment d’humanité simple et riche au rythme des voix, des claquements de mains et des djembés, sous une myriade d’étoiles dans la nuit noire du désert d’Agafay.

Si vous êtes un aficionados du désert, INARA CAMP vous offrira l’équilibre parfait, entre le confort d’un luxe non ostentatoire, et l’authenticité d’un bivouac de tentes. Quant à ceux qui n’ont jamais connu le désert, ce lieu est très probablement la plus belle et douce façon d’en faire le baptême.

 

INTERVIEW VINCENT JAQUET créateur d’INARA CAMP

1- Quel est votre parcours avant INARA CAMP ?

J’étais dans la restauration, l’hôtellerie. J’ai fait mon école hôtelière à Dijon. Ensuite, j’ai beaucoup travaillé dans les 2 et 3 macarons Michelin sur Paris et sur Biarritz et j’ai fait un peu de traiteur d’organisation de réceptions. J’étais premier commis et chef de rang. Chez Pierre Robuchon, chez Laurent, Edouard Carlier avec le restaurant le Beauvilliers sur les Buttes Montmartre, Daniel Métairie, septième chef de Paul Bocuse, Bref, oui quelques belles maisons. C’est là où j’ai appris tout ce qui est rigueur et régularité du métier, et surtout, tout l’amour de travailler avec une base de produits de première qualité qui rend la cuisine beaucoup plus simple, quand on travaille avec des très bons produits et puis, cet amour du métier, cet amour du partage, cet amour de l’expérience déjà, car à l’époque, on ne parlait pas beaucoup d’expérience, mais maintenant c’est très tendance et de créer quelque chose de différent auprès des gens.

Et, c’est en 2002, que j’ai quitté Biarritz, un beau matin du 4 avril 2002 avec ma voiture, et tout ce qui était important dans ma voiture pour venir m’installer au Maroc, pour venir rejoindre le dernier petit village de la vallée du Drap dans le sud du Maroc, à 25 km de la frontière algérienne, en plein milieu du Sahara. J’ai découvert le Maroc, lors d’un périple que j’ai fait seul, pendant un mois, je suis tombé amoureux du désert et des dunes et j’ai décidé en trois mois de changer de vie et de venir m’installer dans le désert. Il y a eu un coup de foudre. Un coup de foudre et le fruit était mûr, il n’y avait plus rien d’important et de faisable pour moi en France et plutôt que d’attendre qu’on s’occupe de moi en France, je me suis occupé de moi et j’ai fait le grand écart et je me suis dit : « allons un peu ailleurs voir ce qu’il se passe. »

C’est en 2004 que j’ai créé mon premier bivouac, et c’est là que je suis vraiment tombé sous le charme du logement en toile de tentes dans un village de toiles parce que je me suis aperçu, étant hôtelier restaurateur, du comportement du client qui était complètement encore différent lorsqu’on l’amenait dans une situation extrême, en plein milieu des dunes, un bivouac, dormir sous la toile de tente, lever du soleil, le vent, la nuit et cela a été une révélation. J’ai laissé tombé l’hôtellerie traditionnelle, et je n’ai fait que du bivouac, et du logement un peu inattendu et atypique.

2-Vous avez d’abord commencé à travailler dans le Sud du Maroc, à monter un bivouac ..

J’ai d’abord monté un boutique hôtel qui s’appelait “Darazaouade”, dans le dernier village avant les dunes de sable, “Mamidrislane” un boutique hôtel de 15 chambres, sous forme de bungalows, et ensuite, par un cheminement normal, est arrivé le bivouac, et c’est en 2012 que j’ai arrêté l’hôtel Amamide, j’ai continué la partie bivouac, et en 2013, je suis remonté sur Marrakech, j’ai ouvert mon agence qui s’appelle LVDS qui s’occupe de créer et de gérer des bivouacs et en 2016 est arrivé INARAKIN, donc dans le désert d’Agafay aussi par un cheminement naturel, de gens qui veulent venir se reposer, se détendre, qui veulent vivre quelque chose de différent en deux, trois jours, et qui n’ont pas le temps de descendre dans le Sud, parce que c’est très loin et c’est très long. Et, le désert d’Agafay qui est seulement à 30 km de Marrakech s’est révélé être un produit extraordinaire qui peut répondre sans aucun problème, et sans aucune honte à une expérience de désert.

C’est vrai que ce n’est pas un désert de sable, c’est un désert de roches, mais c’est un désert, qui a son âme et dans lequel j’ai retrouvé beaucoup de similitudes avec le Sahara et c’est ici que j’ai décidé d’installer INARA CAMP en 2016, pour faire vivre et partager cette expérience de désert.

Et, c’est un petit succès, c’est sympa.

4-Le tout premier boutique hôtel que vous aviez créé dans le Sud jusqu’à aujourd’hui, avec INARA CAMP, est-ce votre concept personnel ?

Oui, tout à fait. Ma décoration, ma création, ma concept, ma gestion, ma manière d’accueillir, ma vision de l’hôtellerie, c’est une trentaine d’années d’expériences mises bout à bout, aussi bien dans tout ce que j’ai appris quand j’étais dans les grandes maisons parisiennes, lorsque j’étais traiteur, j’ai fêté l’organisation de mon 500ème mariage, donc toutes ces expériences mises bout à bout, on fait que la quintessence s’appelle INARA CAMP et c’est ici que je m’amuse à jouer avec la gastronomie, je m’amuse à créer des beaux événements, à faire vivre des belles expériences dans ce paysage aride au premier abord, mais auquel on apporte beaucoup de douceur.

 

5-Du coup, vous continuez d’organiser des bivouacs itinérants ?

Oui, j’ai toujours mon amour du désert dans le Sud, donc on continue d’organiser toujours avec LVDS des petits parcours où on rejoint les dunes de CHIGAGA, dans le Sud du Maroc, donc cela c’est toujours ma passion du Sud et mes connaissances du Sud aussi. Mais, c’est vrai que sur INARA, on a déjà beaucoup de choses à faire. On a aussi étendu des expériences de pique-niques chic dans les montagnes de l’Atlas avant d’arriver dans le désert, qui offrent un contraste entre le côté très luxuriant des montagnes de l’Atlas et le coté aride du désert d’Agafay en une seule journée.

C’est vrai que le Maroc est un tout petit pays qui est rempli de contrastes et en quelques kilomètres vous êtes à Marrakech. dans cette folie de la médina, ce côté très bruyant, vous faites quelques kilomètres vous êtes en plein milieu des villages berbères dans les montagnes de l’Atlas perdu au milieu de nulle part, vous redescendez vous faites encore une trentaine de kilomètres, vous êtes dans le désert d’Agafay, vous repartez du désert, vous pouvez être le lendemain, après 2 heures de routes sur la côte atlantique à Essaouira, bref, en quelques kilomètres on peut vivre beaucoup de choses complètement différentes. Donc, maintenant, il y aura d’autres projets qui vont se présenter dans l’esprit du bivouac nomade ; il y a de très belles régions du Maroc à découvrir, qui malheureusement ne sont équipées pas d’hôtellerie, en tout cas d’hôtellerie suffisamment haut de gamme, pour accueillir une clientèle un petit peu demandeuse et mon idée ça serait de lancer prochainement un système de circuits, avec des camps nomades apportant suffisamment de confort pour permettre et pouvant à permettre à n’importe qui de d’aller visiter des régions très retranchées, éloignées, très belles et très fortes, tout en ayant de l’hôtellerie suffisamment confortables le soir pour vivre ça, répondant au standing dans la continuité de ce qu’on sait faire.

6-Ici, c’est combien de chambres, de suites ?

Alors, INARA CAMP, c’est 9 tentes Émotion et 3 tentes INARA ; 3 tentes suites qui font 36 m2 sur 60 m2 de terrasses, à l’intérieur de ces tentes on a une une grande chambre, avec king size bed, un coin salon avec cheminée, poêle à bois et une très belle salle de bain apportant beaucoup de confort. Les 9 tentes Émotion sont légèrement plus petites, elles font 30 m2 sur 60 m2 de terrasse, toujours king size bed à l’intérieur, toujours des toilettes, toujours la douche et l’eau chaude, le confort. Et le tout, installé autour d’une très belle piscine. Là aussi, j’ai voulu quelque chose d’atypique et de différent, une très belle piscine « bio design », c’est un concept italien. Aucune structure métallique, pas de ciment dans ce concept, c’est du quartz et du sable qu’on coule dans une résine et qu’on étale à la spatule.

C’est une résine poreuse ; l’eau pénètre la matière, on a plutôt l’impression d’être autour d’une résurgence naturelle, un petit lac naturel que d’être autour d’une piscine. Cela nous permet de mettre des rochers dans la piscine, ce qui fait que lorsque vous nagez vous avez l’impression d’être dans quelque chose de 100 % naturel et on a l’impression que le camp s’est installé autour de ce point d’eau naturelle alors que le point d’eau naturelle vient d’arriver. Il y a un côté oasis. Je suis très content car ce concept s’est parfaitement intégré à l’environnement et au projet, et qui en aucun cas, dénature le camp. On aurait pu avoir une piscine bleu turquoise en ciment et en carrelages, cela n’aurait pas du tout été la même chose. De plus, le système “bio design” est un système 100 % éco responsable qui permet d’économiser énormément d’eau. Une piscine normale aurait demander 70 m3 d’eau, celui-ci ne demande que 38 m3 d’eau et quand on est dans le désert, l’économie d’eau est quelque chose de très important. Et, c’est une piscine chauffée.

Le bon endroit, comme tout à INARA ; INARA a été l’objet de grandes réflexions. Avec la maturité, on a des idées, on sait ce qu’on veut faire, et on laisse le temps au temps, que l’idée mûrisse et soit la bonne idée et, en faisant de la sorte, on laisse venir naturellement à nous et les fournisseurs et la bonne idée. Ca se fait comme ça doit se faire et quand le fruit est mûr ; c’est cela le désert, on croit qu’il est vide, mais il est plein, et il est plein d’une très belle énergie, qui permet de laisser le temps au temps et de laisser faire les choses et quand le fruit est mûr, il est temps de le récolter.

7- Les chambres à INARA sont dans l’axe du lever du soleil, est-ce un hasard ?

Alors, elles sont surtout dans l’axe du canyon et des montagnes ; et aussi, pour être exposées toute la journée avec le soleil, donc du matin jusqu’au soir, lorsque l’on est sur sa terrasse, c’est un véritable tableau d’artiste qui change 5 à 6 fois par jour, suivant la lumière, suivant la saison, on peut être assis le matin, le midi, l’après-midi, le soir, on verra constamment un paysage complètement différent devant entre le canyon, les montagnes, le soleil qui vient éclairer tout cela et qui fait son œuvre.

8- Le camp peut être privatisé ?

Oui, tout à fait, le camp peut être entièrement privatisé pour les gens qui veulent venir fêter des anniversaires, des événements, des demandes en mariage, oui, on peut le faire.

9- Quelle est sa capacité maximum ?

C’est un camp, tout est montable et démontable. Donc, dans sa capacité de tentes fixes, on a 12 tentes. Mais, on a 23 hectares de terrain, donc on est aussi capable d’installer un camp avec des salles de bain sous la tente, le même confort pour 100, 150 personnes. On a été sollicité sur beaucoup plus, mais, moi, je refuse parce que notre matériel nous permet d’officier très bien pour 100/150 personnes, après lorsqu’il faut louer et être tributaire d’autres personnes, c’est là où on ouvre la porte à l’erreur, à la difficulté. Donc, j’ai la force ou la faiblesse de dire que je me limite à ce que je sais faire et à ce que je peux faire, et là où je peux assurer 100 % de notre professionnalisme.

10-Quel est l’avenir d’INARA CAMP et les prochaines évolutions ?

Les évolutions du camp : on va le peaufiner encore. Cela va être des petits détails dans l’entourage des tentes, l’acheminement, les chemins, l’agencement du camp. Il y a deux gros projets, un qui est en train de se faire à l’heure où l’on se parle, c’est l’installation des panneaux solaires. Ce sera terminé dans les 15 jours à venir. Ce qui rendra le camp 100 % autonome en énergie solaire. On garde bien sûr la présence d’un groupe pour sécuriser. Mais, le camp sera entièrement autonome en énergie solaire dans 15 jours. Ça, c’est notre gros investissement du moment.

Le deuxième investissement qui va venir tranquillement début 2020, c’est un espace bien-être, attention, ce ne sera pas un spa ! Mais, un espace destiné à deux petites salles de massage, un jacuzzi sous tente, avec toutes les façades de la tente cristal, afin que même lorsqu’il fait très froid dehors on soit dans le jacuzzi au milieu du désert, avec la vue sur les montagnes enneigées et le désert, dans une eau bien chaude et qu’on sorte de ce jacuzzi, et qu’on aille bénéficier d’un massage relaxant, à l’huile d’argan et aux huiles essentielles que vous avez pu tester hier, de la verveine du Maroc. Et, puis, en même temps de cet espace bien-être, il y aura une belle terrasse orientée plein Est, pour faire chaque matin une ode au soleil et faire des réveils dynamiques en yoga et Pilates, pour célébrer le lever du soleil, tout comme on célèbre le coucher du soleil ici, parce qu’il est juste merveilleux. Mais, le lever du soleil sur une belle terrasse chaque matin, accompagné par un professeur de yoga local pour ressentir toute cette belle énergie du matin et repartir sur une belle énergie du désert. Ce sera la petite touche finale d’INARA et après, on va laisser faire les choses …

11-Avez-vous envie d’un éventuel autre INARA ailleurs ?

Honnêtement, non, parce que un camp, c’est un homme. Lorsque les gens viennent ici, c’est encore du logement un petit peu inattendu. Nos clients sont très curieux de me rencontrer, de discuter, de bavarder avec moi, de savoir pourquoi, comment on arrive à créer ce genre d’établissement, parce qu’il y a une chaleur humaine. Vous avez vu hier soir, autour du feu, il y avait des Suisses, des Allemands, des Marocains, des Français, tout le monde discutait et échangeait, et c’est aussi ma manière de faire, de créer ces contacts, de faire se rencontrer les gens. Bien sûr, je ne suis pas irremplaçable, je pourrais certainement trouver quelqu’un d’autre qui pourrait le faire à ma place ici, et moi partir sur d’autres projets, mais, c’est aussi ce que j’aime et après tout ce que j’ai fait je me paye le luxe de me dire que je reste que sur mon projet, c’est moi, et c’est ma manière de faire. Je suis le chef du camp et je l’assume, j’aime ça. C’est vrai qu’on pourrait se multiplier, grandir, se développer, gagner beaucoup plus, mais honnêtement, c’est plutôt un mode de vie que de courir après une réussite, une expansion, je n’ai pas spécialement envie.

12- INARA Camp, c’est combien de personnes ? Il y a le Chef, Vincent ?

Il y a le Chef et ses chefs, il y a Mustapha, qui est avec moi depuis plus de 10 ans, qui gère la cuisine et le côté machines, parce qu’on peut vraiment comparer un camp à un théâtre, il y a les acteurs, les machinistes, les techniciens, il y a les spécialistes du son, les spécialistes de la lumière, le metteur en scène, le chef d’orchestre, l’orchestre. Et, comme dans un théâtre, il y a énormément de gens qui sont dans l’ombre, qu’on ne voit pas quand on est dans un camp, mais qui pourtant font tourner le camp, il y a les gens qui allument les bougies le soir, qui allument le feu, les gens de la logistique, l’approvisionnement, qui veillent à ce qu’on manque de rien ici, les serveurs qui sont tous originaires du Sud du Maroc, qui sont nés dans le désert pour beaucoup et qui font que INARA, même si on est à côté de Marrakech est vraiment un camp dans le désert, parce que son équipe est originaire du Sud, c’est ce qui fait la magie des lieux. Et c’est en tout 27 personnes qui sont là pour assurer le service des 12 tentes. Entre les cuisiniers, les femmes de chambre, les serveurs, la logistique et chaque jour, on a nos deux représentations, chaque jour on fait tourner les décors, chaque jour nos acteurs rentrent en scène, le chef d’orchestre aligne ses notes et le metteur en scène est là pour surveiller que la scène soit parfaitement réussie. C’est un métier d’art. L’hôtellerie est de l’art, Malheureusement, on perd ça un petit peu dans l’hôtellerie et la restauration. Moi, je mets un point d’honneur à ce que mon métier reste un art, un bel art, et qu’on le fasse vivre dans ce sens.

11- C’est très difficile de faire passer sur Internet, quelque chose de très énergétique comme le désert…

La première chose quand les gens me disent : “Mais qu’est ce qu’on va faire chez vous ?” Moi, je dis “Mais, RIEN. Premièrement, vous n’allez rien faire. Et, c’est cela qui va être le plus dur pour vous. Dans cette période où on est tous à 100 à l’heure, on a même pas fini d’écumer la 4G qu’on a déjà la 6G qui arrive, où tout le monde va très très vite, où il faut aller très vite, et bien à INARA, on vous propose de vous arrêter, de vous stopper, de vous regarder, de faire un petit peu le point, tranquillement, sur votre être intérieur. Et, ne rien faire est quelque chose de très important car lorsqu’on ne fait rien, on s’occupe de soi. Et, c’est très dur de s’occuper de soi. Et pour certains, c’est très pénible. Il y a le silence, on écoute le silence ici. On marche, c’est la première chose que je recommande avant la ballade en dromadaire, le quad et tout cela, c’est d’aller marcher, monter simplement sur la petite colline en face, écouter ce silence, même si ce n’est qu’une demi-heure, une heure, mais aller marcher, se retrouver dans ces grandes étendues, ce n’est pas marcher dans une forêt, ce n’est pas marcher en montagne, c’est marcher dans le désert. Il fait chaud, il fait froid, il y a des bruits, il n’y a pas de bruit ; il y a plein de choses …

 

Site : www.inaracamp.com

Article écrit par Alexis Dumétier

Photos et vidéos Alexis Dumétier

Merci à Sylvie Mira-Morlière, à Barbara, à Mohamed, ainsi qu’à toute l’équipe d’INARA CAMP.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tags : AgafayblakemagcuisinedecouvertedesertexperiencefamillefrancegastronomieINARA CAMPlifestylelifestyle magazineloisirmagazineMarocMarrakchonline magazineparisquadtravelvincent jaquetvoyage

La Newsletter BLAKE

Chaque mois recevez des offres exclusives, coups de cœur, spots préférés, ventes très privées, sessions de découvertes culinaires et défilés et événements mode.

Le tout, sélectionné par la rédaction.

 

[sibwp_form id=1]