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L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville

L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville : Légende & Renaissance

Entièrement rénové, le légendaire hôtel à rouvert ses portes. Suivez nous pour une visite privée. 

Au début du XXe siècle, Deauville somnole dans l’ombre de sa voisine Trouville. Son réveil, Deauville le doit à Eugène Cornuché, propriétaire de la célébrissime brasserie parisienne Chez Maxim’s et directeur du casino de Trouville. Pour lui, il faut doter la plage fleurie de toutes les distractions et du confort auxquels aspirent les plus fortunés. Un casino d’abord puis un palace, Le Normandy, et un autre, l’année suivante, Le Royal.
Son ami et associé, François André, fondateur du groupe Barrière, contribuera lui aussi grandement à l’essor de la station. Après avoir participé à la création de La Baule et d’en avoir fait un « passage obligé », François André succèdera en 1927 à Eugène Cornuché à la tête de la Société des Hôtels et Casino de Deauville (SHCD). Deux ans plus tard, il construira L’Hôtel du Golf…

Photo Fabrice Rambert

Pour décrire son œuvre, l’architecte Théo Petit disait : « Le Normandy ? C’est une ambiance de cottage anglo-normand avec des pignons normands et des draps en lin, des pommiers et des vaches normandes en son jardin ». Lors de son inauguration en 1912, les chroniqueurs le présentent comme le « plus bel hôtel du monde ». Dès lors, le Tout-Paris débarque à Deauville en villégiature. Au Normandy, Coco Chanel ouvre sa boutique de chapeaux à l’enseigne « Gabrielle Chanel ». Et l’élite du monde des arts, des lettres, de la politique, de la presse et du sport se bouscule dans son hall.
Après la guerre, de station à la mode, Deauville s’impose comme la station où il faut être ; Le Normandy, le lieu où il faut séjourner. Churchill choisit la plage fleurie pour passer ses vacances tout comme le roi Alphonse XIII d’Espagne. Le prince de Galles fête ses 30 ans au Normandy. André Citroën et Françoise Sagan feront les beaux jours du casino… Une icône est née, la légende commence.

Photo Fabrice Rambert

LE TEMPS DE LA SUBLIMATION

En novembre 2015, Le Normandy ferme pour rénovation, pour la première fois depuis son inauguration en 1912. Une brève parenthèse, le temps d’un hiver, pour choyer son atmosphère. Durant six mois, l’établissement mythique du groupe Barrière se retire derrière les échafaudages pour une remise en beauté complète.
L’hôtel est entièrement vidé puis les différents corps de métiers entrent dans la danse. Et, tandis que les habitués prennent, le temps d’une saison, de nouvelles habitudes au Royal, tout proche, les artisans s’affairent, mesurent, annotent, rénovent. Leur mission : restituer au joyau normand sa splendeur célébrée dans le monde entier tout en gardant son âme intacte. Entre les pans de toile de Jouy arrachés, deux artistes imaginent la nouvelle ère du Normandy. Dans cet immense chantier chargé d’histoire, de belles surprises se dévoilent. Ainsi, cette mystérieuse fresque murale dissimulée sous la toile de Jouy du couloir du 3e étage, sur les murs entre lesquels Claude Lelouch dirigea Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, couple mythique d’Un Homme et Une Femme. Portrait d’homme dessiné à la sanguine, la peinture daterait de la construction de l’hôtel mais n’est pas signée.
Quel artiste l’a réalisée ? A ce jour, le mystère reste entier. Mais le portrait fait aujourd’hui partie intégrante de la nouvelle décoration.

Photo Fabrice Rambert

UNE ÂME INALTÉRÉE, UN ESPRIT INTACT

Pour impulser un nouveau souffle à L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville , deux architectes décorateurs de renom : Alexandre Danan et Nathalie Ryan. Un homme et une femme pour repenser Le Normandy avec élégance et raffinement.
Chargée de la décoration des Chambres et Suites, Nathalie Ryan avait à cœur de conserver ce qui fait l’histoire et la mémoire des murs qui ont vu passer des générations et des générations de clients. Avec talent, elle a su ressusciter l’atmosphère de ce bâtiment mythique tout en imaginant un décor d’aujourd’hui. Ainsi revisitée, la nouvelle décoration transcende les codes de l’élégance anglo-normande.
Emblématique du lieu, la toile de Jouy est embellie et rafraîchie. Elle se décline avec poésie, dans des coloris harmonieux selon les Chambres : vert, beige, orange, bleu et rouge. Un classicisme pimenté de quelques touches contemporaines, avec des tissages légers, unis ou structurés qui ornent délicatement le mobilier créé spécialement par Nathalie Ryan. La moquette arbore des motifs en forme de chevrons pour rappeler les parquets d’origine.
Les fameuses Suite Présidentielle et Suite Un homme et une femme, où fut tourné le chef-d’œuvre de Lelouch, n’ont pas échappé au relooking. Les salles de bain sont rajeunies pour des instants de détente magiques avec pierres blanches, mosaïques argentées et meubles vasques en acajou.

Photo Fabrice Rambert

Alexandre Danan a, lui, restitué à La Belle Epoque, le restaurant au cœur du Normandy son faste d’autrefois tout en parsemant le lieu de touches actuelles. Son ambition ? Réécrire le lien entre l’hôte et l’hôtelier de façon soignée, honnête et respectueuse, en alliant design, sens des volumes et jeux de couleurs et matériaux. Pour réinventer La Belle Epoque, le designer a misé sur la subtilité et la simplicité. Le résultat : un design épuré, un luxe plus discret, une architecture magnifiée, des déplacements simplifiés et des espaces plus intimes qui ne troublent pas pour autant la convivialité du lieu. Atout majeur du restaurant, la magnifique verrière a été davantage mise en valeur.
L’intérieur et l’extérieur ne semblent plus faire qu’un, la lumière est reine. Des meubles et fauteuils, en bois élégant de l’époque, participent au confort et à la clarté de l’espace. Au sol, une immense mosaïque créée sur mesure reprend les codes et couleurs du nouveau Barrière sur fond de Naïade Belle Époque.

Le Normandy propose une fabuleuse expérience à vivre pour une clientèle désireuse de découvrir ou retrouver les 271 Chambres et Suites au caractère normand et à l’atmosphère cosy. Un séjour à savourer seul, en famille ou entre amis, en profitant toujours de l’excellence du service Barrière. Les habitués retrouveront leur « Normandy », les autres comprendront pourquoi il est mythique. Soyez les bienvenus…

Photo Fabrice rambert

LE BAR DU NORMANDY – LE COIN COSY
Marcher sur les pas de Coco Chanel ou Winston Churchill, habitués des lieux. S’installer dans la galerie, face aux portraits d’hôtes prestigieux.
Préférer les chaises hautes du superbe bar en acajou. Et apprécier l’instant unique.
Un feu de cheminée qui crépite l’hiver. Un piano à queue dans un coin. Des vitraux lumineux. Des tableaux équestres aux murs. Une harmonie de vert olive et d’acajou. Cosy, Le Bar du Normandy offre le décor idéal pour savourer, avec modération, un malt des plus prestigieux, un cidre normand ou un cocktail sans alcool revigorant.
Le lieu multiplie les espaces pour garantir intimité et convivialité. Une superbe carte de whiskies prestigieux côtoie un choix étonnant de cocktails originaux, créations à base de calvados et spritz réinventés. À consommer avec modération. Entre vieux rhums, cocktails detox, thés précieux et cafés rares, les “Afternoon gourmands” deviennent des goûters raffinés avec pâtisseries maison.
L’incontournable: le Spritz Colette, où du cidre de la Cuvée Colette remplace le prosecco.

Totalement rénové, L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville offre désormais un espace de quiétude entièrement dédié au bien-être. Aerial Wellbeing for the Future™ a mis son expertise au service du Spa Diane Barrière avec un programme intégratif original, sur-mesure et innovant. Une parenthèse d’exception très privée, une merveilleuse bulle de bien-être où, dans un cadre luxueux, sont proposés les soins les plus novateurs, ultime alliance entre savoir-faire expert, équipements dernière génération et diagnostic de haute précision. Relaxation, énergie, détox, chacun y trouvera son compte.

LA BELLE EPOQUE – LES SAVEURS À L’HONNEUR
Se régaler de poissons frais cuisinés à la perfection. Apprécier le goût incomparable des produits du cru. Hésiter entre un Baba flambé au Calvados et mille-feuilles au caramel beurre salé. Contempler d’un regard un décor élégant, baigné de lumière…
Assurément, La Belle Epoque n’usurpe pas sa réputation de « meilleure table de Deauville ». Le restaurant sous la direction du Chef Christophe Bezannier propose une cuisine imaginative alliant des produits simples à des saveurs merveilleuses, le tout concocté avec des produits locaux de saison. Les plats à partager sont à l’honneur pour découvrir des saveurs insolites. Et savourer l’un de ses desserts gourmands revient à croquer dans une madeleine. Délicieuse régression.
Comme chaque Tables Barrière, La Belle Epoque met à l’honneur modernité, élégance et partage. Brunch dominical, repas festif, dîner romantique, le lieu se prête à toutes les occasions, petites ou grandes : grande salle festive, véranda plus cosy, terrasse chauffée…
L’incontournable: La Côte de veau cuite au poêlon, jus perlé à partager.

Alors n’hésitez plus. Venez rejoindre la légende du Normandy, pour une soirée, un week-end ou quelques jours de détente.

L’HÔTEL BARRIÈRE LE NORMANDY 38, Rue Jean Mermoz, Deauville – 02 31 98 66 22 – 09 70 82 13 14

 

 

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La Ponche à Saint Tropez

La Ponche : le nouveau souffle d’un hôtel mythique

En juin 2021, après huit mois de re?novation, le légendaire Hôtel La Ponche, dans le cœur historique de Saint-Tropez, dévoilait ses nouveaux habits, sous la direction de l’architecte d’intérieur, Fabrizio Casiraghi.

Donnant sur la petite plage de La Ponche, cette « maison de vacances » de 21 chambres (dont 5 suites), appartient aux hôtels iconiques de la Riviera. Il accueillit Françoise Sagan, Brigitte Bardot, Gunter Sachs, Romy Schneider, Michel Piccoli, Boris Vian, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir…

Ce qui fut une affaire familiale avec Simone Duckstein (jusqu’en octobre 2020), a continué dans cette même dynamique puisque deux familles (Hubert et Nicolas Saltiel avec Georges Saier) — acteurs dans l’hôtellerie — en ont pris la suite afin d’en faire perdurer l’histoire.

La direction de cet hôtel cinq étoiles — dorénavant ouvert d’avril à fin décembre — a été confiée à Audrey Brémond, Tropézienne, avec à ses côtés, le chef exécutif Thomas Danigo (qui officie également au restaurant Le Galanga, Hôtel Monsieur George, Paris).

Après une saison estivale 2021, pleine de succès, L’Hôtel La Ponche a entamé sur l’hiver 2022, sa deuxième phase de rénovation et a re ouvert ses portes le 15 avril dernier.

Retour sur le renouveau de cette institution.

Avril 2022 : L’authentique, discrète et intimiste maison Tropézienne re ouvre ses portes après une seconde phase de rénovation.

Donnant sur la petite plage de La Ponche, cet hôtel de 21 chambres (dont 5 suites) s’est refait une beauté en deux temps sous la direction de Fabrizio Casiraghi.

Prouesse de ce renouvellement artistique en seulement quelques mois, afin d’assurer une ouverture estivale 2021 qui fut un succès, les portes de cette maison de vacances se sont refermées en novembre dernier afin de poursuivre et finaliser ce nouveau souffle de fraicheur architectural.

Ces derniers mois, ce sont les salles de bain, dans un esprit maison bourgeoise Française qui ont été repensées, ainsi que les couloirs et vestibules agrémentés de tapis persan afin d’y rajouter de la délicatesse, du confort et de la chaleur. Le bar également, afin d’intensifier l’esprit marin du lieu a été rhabillé tout de bois pour s’y sentir comme dans un bateau. Enfin, dans les prochaines semaines, une offre supplémentaire va compléter l’offre de cette maison de village. Un appartement de 70m2 comprenant deux chambres, et dont le séjour offre une large vue mer séduira les hôtes       désireux d’indépendance tout en appréciant le service hôtelier.

Lors de ces deux phases de rénovation, L’Hôtel La Ponche aura été entièrement « revisitéé » mais sans toucher à l’essentiel, son esprit et son authenticité. On y retrouve le goût de la Dolce Vita mêlé au farniente et au roulis des vagues. Mieux encore, un esprit frais souffle dans un renouveau porté par une nouvelle génération. Celle-ci ne souhaite pas bousculer les codes, mais redonner à La Ponche son chic détendu, son élégance insouciante. Plus encore, témoignant d’un ancrage local, L’Hôtel La Ponche sera ouvert au-dela? des saisons estivales et ce jusqu’aux fêtes de fins d’année pour célébrer un Noël Provençal et prolonger une aventure sentimentale qui dure depuis plus de quatre-vingts ans en continuant d’accueillir les amoureux de ce village a? travers les saisons …

« Cela n’en fait pas un hôtel précisément, dit Fabrizio Casiraghi, mais une maison de vacances à  la mer ».

Dès l’entrée, le ton de la maison est donné. Elle sera à la fois provençale et estivale : damier en marbre noir et blanc au sol, mur ivoire sur lesquels des lithographies originales de Picasso ornés avec des cadres en céramiques et artistiques signés Victor Levai, un tableau de clés dont les porte-clefs ronds en laiton produit par la maison Goossens illuminent la conciergerie et la réception toute en bois de noyer.

De cette réception on accède et son éclairage zénithale incitant à s’y retrouver en compagnie de la table de jeux (backgammon). Un petit jardin d’hiver du sud de la France, dont la banquette centrale d’où se hisse de la végétation, baigne dans un puit de lumière de la nouvelle coupole en verre jaune et transparent.

Les couloirs se sont habillés d’une moquette centrale en tapis persan aux motifs bleus et rouges comme dans une vieille maison française, des miroirs, dessinés par Fabrizio Casiraghi, rond en bois de noyer foncé faisant penser à un gouvernail de bateau se mêlent à des bas- reliefs retraçant l’histoire de Saint-Tropez sur un fond de peinture à la chaux.

Glissant sous les pieds, ce tapis persan dans le dédale des couloirs et escaliers de cette maison authentique mênent les hôtes jusqu’à leur chambre dont les portes, en bois de noyer foncé et poignées dorée, rappelle qui eut été (dans l’histoire de cette maison), fidèles de ces 21 chambres (et suites). En effet, chacune d’entre elles portent le nom des visiteurs illustres : on peut alors s’inviter chez Romy Schneider, Kenzo, Brigitte Bardot, Boris Vian, Michèle Morgan… ainsi que dans la chambre de la propriétaire Simone Duckstein.

Les chambres sont traitées avec légéreté pour rester dans l’esprit des débuts lorsque les murs étaient blanchis à la chaux et les lits recouverts de cretonne fraîche et fleurie. Aujourd’hui, voici un blanc cassé ivoire, des boiseries en noyer d’Amérique au vernis brillant. Au sol, on retrouve les tomettes d’origines ou du jonc de mer, agrémentés ici et là par des tapis persans à motifs. Les tissus sélectionnés dans les collections de Loro Piana et Pierre Frey drapent les sofas, les fauteuils et des jupes de lit.

Fraicheur 2022, les salles de bains, inspirées de celles de maisons bourgeoises du sud de la France tout en marbre blanc et gris « arabescato » et rose « Portogallo » du sol au plafond. C’est en damier que le marbre s’organise au sol et en bandeau qu’il se structure sur les murs. Partie pris de Fabrizio Casiraghi, chrome et laiton se mêlent dans les accessoires qui parent les salles de bain.

La chambre ultime, c’est la 8, de Romy Schneider et Daniel Biasini. Au dernier étage de cette maison, avec un plafond mansardé, elle donne accès à une terrasse aussi grande que la chambre, qui surplombe les toits de Saint-Tropez, la citadelle, le clocher et la mer.

Bonne nouvelle : Simone Duckstein restera proche de La Ponche, elle en sera l’ambassadrice…

Adresse :

5 rue des Remparts 83990 Saint Tropez

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LE RITZ PARIS: la suite COCO CHANEL

« LE RITZ, C’EST MA MAISON », ASSURAIT GABRIELLE CHANEL, QUI PRÉFÉRAIT VIVRE À L’HÔTEL PLUTÔT QUE DANS SON APPARTEMENT VOISIN DE LA RUE CAMBON, AVEC POUR DÉCOR DES OBJETS AUXQUELS ELLE TENAIT, DONT SES CÉLÈBRES PARAVENTS DE COROMANDEL. LA SUITE COCO CHANEL REFLÈTE TOUJOURS LA PERSONNALITÉ ET LE GOÛT DE CETTE FEMME HORS DU COMMUN.

 

GABRIELLE CHANEL, LA PLUS CÉLÈBRE DES CRÉATRICES DU XXÈME SIÈCLE, VÉCUT AU RITZ PARIS PENDANT 34 ANS, APRÈS S’Y ÊTRE INSTALLÉE UNE PREMIÈRE FOIS EN JUIN 1920. LE PERSONNEL QUI L’ENTOURAIT SE SOUCIAIT D’ELLE, ET COMPOSAIT LA FAMILLE DONT ELLE AVAIT TOUJOURS RÊVÉ. REFUGE SECRET ET INTIME D’UNE GRANDE DAME. ÉLÉGANTE DÈS SON LEVER, ELLE ADMIRAIT, PLEIN CADRE, À TRAVERS LES LARGES FENÊTRES, LA COLONNE VENDÔME. CELLE QUI AFFIRMAIT « LA MODE SE DÉMODE, LE STYLE JAMAIS » AVAIT AMÉNAGÉ CET ESPACE AVEC LES PLUS BEAUX OBJETS DE SON APPARTEMENT RUE CAMBON, DONT SES PARAVENTS DE COROMANDEL QUI EMBELLISSENT TOUJOURS LA SUITE MYTHIQUE DU RITZ PARIS.

En redonnant sa superbe au Ritz Paris, sans bousculer ni ses codes ni son style, Thierry W. Despont, décorateur d’intérieur français installé à New York, a travaillé en étroite relation avec la Maison Chanel et Karl Lagerfeld pour la Suite Coco Chanel. Le Ritz désirait descendre la suite d’un étage et l’agrandir afin de bénéficier des portes fenêtres et du balcon du 1er étage, mais leur souhait était de préserver l’esprit et l’âme de la styliste. Le résultat est à l’image de Gabrielle, incarnation du chic parisien : contemporain, indémodable. Lorsque l’on franchit la porte de cette suite de 180 mètres carrés au deuxième étage, on imagine Coco éclairée par une lampe Giacometti, rêvant dans ce lieu qui lui ressemble et dont l’atmosphère demeure inchangée. Comme un témoignage émouvant de la vie incroyable de la petite fille modeste qui allait conquérir le monde de la Mode.

Chanel par Roger Schall

« Je suis comme un escargot. Je porte ma maison avec moi : deux paravents de Chine, des livres partout. Je n’ai jamais pu vivre dans une maison ouverte. La première chose que je cherche, c’est des paravents ». Ces paravents de Coromandel, en laque de Chine gravée de paysages, de fleurs et d’animaux, la réconfortaient, l’entouraient, la suivaient d’un lieu à un autre. Elle choisit les plus beaux pour son « chez elle » au Ritz Paris. « La première fois que je vis un paravent de Coromandel, je m’écriais : comme c’est beau ! Je n’avais jamais dit cela d’aucun objet ».  Et, au cours de sa vie, elle les traqua en collectionneuse passionnée. Dans l’ombre rassurante de ses Coromandel, l’imagination de Chanel galopait. Ils sont désormais, comme autrefois, le cœur palpitant de sa suite. Tout gravite autour, tout s’y intègre avec harmonie : luminaires en cristal, miroirs vénitiens, réédition de tables, lampes et appliques de Giacometti et Jean-Michel Frank. Les deux chambres, le grand salon, les deux salles de bain – avec, contrairement à toutes les autres pièces d’eau du Ritz Paris, une robinetterie chromée et non dorée – forment un ensemble très couture. Discrètement, le lion et l’épi de blé, emblèmes chers à son cœur de grande superstitieuse, sont présent.

© Vincent Leroux_Ritz Paris

Avec la même méticulosité, le même souci de perfection que la Grande Mademoiselle et ses petites mains pour ses créations, artistes et artisans ont œuvré pour illuminer la Suite Coco Chanel en la dotant d’éléments techniques indispensables, savamment dissimulés.

© Vincent Leroux_Ritz Paris

Pour retrouver les nuances exactes de ses couleurs fétiches – blanc, noir et beige – vingt essais ont parfois été nécessaires. Pas question de trahir celle qui confiait : « Je me réfugie dans le beige parce que c’est naturel ». La Manufacture Royale Bonvallet à Amiens a relancé des métiers afin de tisser des textiles exclusifs comme le velours de Mohair. Cuir et daim d’une souplesse incroyable ont été taillés pour tapisser fauteuils et canapés. La Maison Goossens a réédité la table « Nénuphar » et surtout la table basse « Épis de blé » de Gabrielle avec la même ferveur que Robert Goossens, son créateur orfèvre, dessinait ses bijoux. La Maison Pierre Frey a réalisé à la main les tapis.

De-ci, de-là, des photos inédites de Gabrielle Chanel par Roger Schall et François Kollar, des dessins de Christian Bérard mais aussi de Karl Lagerfeld, évoquent celle qui assurait : « Le luxe ce n’est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité ».

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L’HÔTEL DES ACADÉMIES ET DES ARTS – HÔTEL ATELIER

« Pour savoir ce qu’il se passe dans la tête d’un peintre, il sufft de suivre sa main » Henri-George Cluzot, Le mystère Picasso.

@benoitlinero

 

Sur la rive gauche, dans le sixième arrondissement de Paris, rue de la Grande Chaumière ouvre un hôtel-atelier, l’Hôtel des Académies et des Arts. Il est au cœur du quartier artistique du Paris de la Belle Epoque, entre Saint-Germain-des-prés et Montparnasse. C’est aujourd’hui un boutique-hôtel 4 étoiles de 20 chambres qui voit le jour dans un immeuble du 19ème faisant face à l’Académie de la Grande Chaumière.

@benoitlinero

Aujourd’hui l’hôtel des Académies et des Arts fait revivre les maisons-ateliers dans lesquelles les artistes travaillaient ensemble, partageaient leurs ateliers, se recevaient entre amis. Empruntez un livre dans la bibliothèque.
Installez-vous dans le grand canapé confortable du salon, ou servez-vous un verre à l’Honesty bar.
À l’arrière du salon, un atelier a été aménagé. Il y a là des pinceaux et un chevalet. Des artistes et des voyageurs viennent y dessiner en compagnie des étudiants en BeauxArts. À l’Hôtel des Académies et des Arts, vous êtes vraiment chez vous.

@benoitlinero

Dans les étages, les chambres sont conçues comme des écrins dont les fenêtres s’ouvrent sur les toits de Paris. Elles sont un écrin. Les matériaux bruts non transformés ont été privilégiés. Les enduits ont été faits à la chaux. Les têtes de lit en chêne à nœuds teintés ont été façonnées dans des lignes franches pour intégrer l’atmosphère des chambres. En bout de lit, un plaid en feutre vient en écho aux tentures murales en soie à fines rayures fauve ou bleu ciel. Le mobilier, dessiné sur mesure, est installé dans les chambres comme une composition. Pour certaines, des oeuvres sont peintes à même les murs. Aucune décoration standardisée ne viendra brider votre imagination vagabonde. L’atmosphère intérieure est presque dépouillée, sans agencement ni décoration superflue. Tous les éléments de mobilier ont été dessinés et conçus sur mesure. Des tableaux sont posés çà et là, à même le sol. Des toiles peintes à l’huile, gras sur maigre, sèchent sur les clous en fer. Des croquis sont exposés sur les chaises en bois. Les tabourets fleuris de quelques tâches de couleurs. On y cultive le confort et la spontanéité. Deux chambres disposent d’une terrasse végétalisée sur le patio.

@benoitlinero

Comme un clin d’oeil aux fresques de Franck Lebraly, elles sont décorées de mobiliers-poisson. Aux derniers étages, rue de la Grande Chaumière, les fenêtres donnent sur les toits de Paris et les ateliers vitrés de l’Académie des arts. Une jardinière fleurie à la parisienne s’accroche à la balustrade. La chambre est baignée de lumière, idéal pour sortir son carnet de croquis.

@benoitlinero

Pour le petit déjeuner, les hôtes sont reçus dans le café – atelier sur des tables en bois dessinées sur mesure. Il y est servi un petit déjeuner continental. Le café est torréfé par Lomi et les fruits et légumes sont fournis par le maraîcher Charraire.
Au sous-sol, une salle de relaxation et de massage. Les activités du Spa sont organisées avec le célèbre Tigre Yoga Club. Il est proposé tapis de yoga, table de massages pour les soins et sur demande, des cours de yoga individuel.

Suivez votre main. Laissez libre cours à l’inspiration. L’Hôtel des Académies et des Arts offre un abri pour les rêves.

L’HÔTEL DES ACADÉMIES ET DES ARTS – 15, RUE DE LA GRANDE CHAUMIÈRE 75006

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Saint Valentin 2022 : Tout pour être heureux

La Saint Valentin est un jour dédié à l’Amour. Evidemment, vous pouvez faire des cadeaux toute l’année, mais cette date, il ne faut vraiment pas la louper. Voici quelques idées pour surprendre votre amoureux, ou faire vibrer votre amoureuse.

 

Offrez vous un séjour enchanté au Georges V : pour être dans une bulle pour la Saint Valentin hors du temps et de l’agitation de la ville. Un weekend en amoureux dans un écrin où vous serez chouchouté. Pourquoi ne pas choisir une suite superbe où la baignoire remplie de rose vous attendra pour vous délasser avant de descendre au Georges l’un des restaurant du palace, pour déguster un menu italien concocté par le chef Simone Zanoni et enfin profiter du spa avant de vous glisser dans une nuit délicieuse.

 

Une idée cadeau insolite pour la Saint Valentin. A cette occasion l’entreprise Cuvée Privée vous propose d’adopter une vigne de Saint-Emilion Grand Cru afin de recevoir toute l’année sa propre cuvée personnalisée aux deux noms. De plus, chacun reçoit une invitation au domaine pour une escapade en amoureux !

 

A l’occasion de la Saint-Valentin, Alléno & Rivoire rend hommage aux amoureux avec de nouvelles créations à croquer sans modération. Deux nouveaux Trèfles aux parfums irrésistibles d’amande douce et de poire Passe-Crassane, spécialement créés pour la SaintValentin raviront les papilles de tous les amoureux en général et des amateurs de chocolat en particulier.

 

 

À l’approche de la Saint Valentin, la Maison Champagne GREMILLET vous présente un coffret rassemblant 2 bouteilles incontournables de leur collection des « Purs ».Deux élixirs à la fois contraires et complémentaires, qui évoquent, avec poésie, la beauté, la puissance et la complexité du duo amoureux.  Une idée de cadeau aussi délicieuse que romantique !
Lanson est l’une des premières Maisons de Champagne à avoir élaboré un rosé d’assemblage, dès 1833. Précurseur du genre, c’est en 1949 que la famille Lanson décide d’en faire une cuvée identitaire à la fraîcheur caractéristique du style de la Maison. L’ajout subtil de vins rouges – provenant de Crus emblématiques tels que Bouzy ou Les Riceys – l’utilisation exclusive de vins de réserve rosés lui confèrent une couleur unique pâle et saumonée, un fruité et une finesse qui le démarquent des autres Champagnes rosés. Ses notes délicates en font l’apéritif idéal d’une longue soirée d’été, d’un pique-nique aux beaux jours ou l’accord élégant d’un dessert gourmand.
L’amour c’est aussi plein de souvenirs partagés avec Cheerz vous avez la solution pour les matérialiser : notamment avec la very little box : Nouveaux templates inédits, 11 cadres au choix et souvenirs par dizaines : la Very Little Box fait son grand retour pour la SaintValentin avec encore plus de possibilités de personnalisation ! Dédiée aux petits comme aux grands moments, elle renferme de 25 à 70 tirages au format mini à garder chez soi ou à glisser dans son portefeuille ou sa coque de téléphone ! Bref le petit cadeau qui aura un grand effet.
Et si vous offriez une montre à votre partenaire, pour compter les minutes qu’il reste avant vos retrouvailles, avant les prochaines vacances, avant le prochain weekend à deux. ICE watch sort sa nouvelle collection glam, avec les nouvelles couleurs de l’ICE generation. C’est la bonne idée pour un cadeau aux couleurs pleine de peps. Le look monochrome du glam red est la couleur parfait pour déclarer votre flamme.
Idée classique mais toujours efficace, un parfum. Sephora vous propose des offres à cette occasion. Ainsi vous pourrez faire découvrir de nouvelles fragrances à votre moitié, les grandes maisons réinventent leurs classiques. Découvrez les nouveautés de chez Saint Laurent, Givenchy et Armani, en exclusivité chez Sephora.
Pour bien commencer la soirée proposez lui un cocktail fait avec amour : Rose Tonic. Avec le gin Santa Ana, aux notes subtilement poivrées et d’Ylang Ylang, un gin très floral, délicat, parfait pour débuter doucement la soirée. la recette de l’élixir d’amour : Versez le gin Santa Ana, ajoutez une touche de Rose Lemonade. Garnissez d’un zeste de citron. Servez très frais.
Et pour accompagner ce cocktail, en guise d’amuse bouche élégant optez pour un Sando au thon, subtilement relevé par des notes de truffe de chez Sushi shop et Artisan de la Truffe. Ainsi la soirée ne pourra que bien commencer.
Sélection faite par Alexis Dumétier
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HÔTEL BEL AMI – Les couleurs du chic Parisien

Cet hôtel de charme*****mérite doublement son nom de « Bel Ami ». Idéalement situé dans le cœur de Saint-Germain-des-Prés. Tout d’abord parce qu’il est élégant et accueillant. Ensuite, car il occupe un bâtiment datant du XIXème siècle : les anciennes imprimeries qui en 1885 sortent le premier exemplaire du célèbre roman de Guy de Maupassant, Bel Ami.


L’Hôtel Bel Ami, référence incontournable de Saint-Germaindes-Prés, est un lieu au design contemporain, qui fait pétiller la vie germanopratine. C’est l’adresse que l’on confie à ses meilleurs amis en leur assurant que leur séjour parisien sera vraiment exceptionnel. Situé à deux minutes à pied des adresses mythiques, le Café de Flore et les Deux Magots, choisir de séjourner à l’Hôtel Bel Ami c’est la garantie de se réveiller en plein Paris.
Avec ses 102 chambres dont 5 appartements au design original, son restaurant, son barn et son Spa, l’Hôtel Bel Ami est l’écrin discret de Saint-Germain-des-Prés.

Dès l’entrée, deux fauteuils Bubble Chair de Silvera donnent le ton : le Bel Ami Bar est le lieu de détente de Saint Germain-des-Prés. Géraldine Prieur a signé le bar et le lobby, avec un esprit audacieux, Modern Tie and Dye. Un œil comme un miroir XXXXL entouré de chrome reflète la vibration du lieu, des tissus du canapé et du fauteuil, a été signé par des rédacteurs locaux, comme Osborn et Little. On peut contempler les étagères de la grande bibliothèque avec une collection de livres éclectiques, ou lire à la lumière d’une lampe dorée Attolo par Vico Magistretti. Dans un décor privilégiant les alcôves en bois de Macassar Eboni, les barmen de l’hôtel Bel Ami font découvrir leurs créations.

L’esprit des chambres est un concept très graphique en référence à la calligraphie et à l’ancienne imprimerie qui abrite désormais le Bel Ami. Le décorateur a ainsi dessiné tous les éléments de mobilier des chambres : le bureau, les tables de chevet en chêne naturel habillées d’un plateau en verre laqué orange. 

Les motifs ethniques Ikat (une technique de l’Orissa en Inde) de chez Dedar contribuent à retrouver l’esprit avant-gardiste du Saint-Germain-des-Prés des années cinquante. Ils s’associent au dessin de la moquette inspiré des toiles de cette époque, notamment celles de Suzanne Vignier. Afin de travailler l’espace des chambres, les salles de bains ont été entièrement repensées. Elles sont séparées par un cloisonnement vitré qui évoque un atelier d’artiste parisien.

Au premier étage de l’hôtel Bel Ami se trouvent désormais cinq appartements chics et confortables. Les amoureux de Paris et de Saint-Germain-des-Prés ont désormais la possibilité de réserver un appartement privé au sein de l’hôtel Bel Ami. Conçus par l’architecte Pascal Allaman, les cinq appartements offrent un décor chic et apaisant, comme celui d’un lieu privé composé au fur et à mesure du temps. Ils proposent un style de vie typiquement Parisien. L’univers décoratif y mélange le XIXème siècle Guy de Maupassant et le SaintGermain-des-Prés période Drugstore.
Un environnement où tout évoque la bohème artistique et culturelle de ce quartier mythique, propice à un mode de vie décontracté.

HÔTEL BEL AMI 7-11 rue Saint Benoît, Paris 6ème Tél. 01 42 61 53 53

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Le Bulgari Hotel : l’excellence Italienne au cœur de Paris

Le Bulgari Hotel Paris est la dernière création de la collection Bulgari Hotel & Resorts qui compte déjà des hôtels à Milan, Bali, Londres, Pékin, Dubai et Shanghai, auxquels s’ajouteront prochainement ceux de Rome (2022), Moscou (2022), Tokyo (2023), Miami (2024) et Los Angeles (2025). Au cœur du célèbre Triangle d’Or parisien, le Bulgari Hotel Paris est une expérience à part entière aussi bien pensée pour les visiteurs de la ville que pour les Parisiens. Rompant avec les codes traditionnels de l’architecture parisienne, l’élégant bâtiment du Bulgari Hotel Paris enrichit le 8ème arrondissement par son style contemporain.

À l’instar de tous les établissements Bulgari Hotels & Resorts, le Bulgari Hotel Paris a été conçu par le cabinet d’architecture italien Antonio Citterio Patricia Viel. Les espaces intérieurs et extérieurs ont été pensés avec le même souci du détail et la même précision accordés à une création Bulgari, soulignant les codes propres aux établissements développés par la Maison de joaillerie romaine. Le Bulgari Hotel Paris propose 76 chambres, dont 75 % sont des suites, la plupart disposant de terrasses et de loggias. Chaque chambre a été conçue comme un véritable appartement privé, meublé avec soin de marques de mobilier de luxe de la plus haute qualité. Les œuvres d’arts et portraits de célébrités proches de la Maison Bulgari ajoutent la touche de personnalité caractéristique des Bulgari Hotel & Resorts.

Perché sur le toit de l’édifice, le Bulgari Penthouse marque l’apogée de cette philosophie. Sur deux étages et avec une surface de plus de de 1000 m2 dont 400 m2 d’espaces interieurs et 600 m2 d’extérieur, le Bulgari Penthouse dispose d’un jardin suspendu entièrement aménagé et arboré de plantes méditerranéennes et d’arbres fruitiers qui offre une vue panoramique sur les monuments emblématiques de la capitale française.

 Le point culminant de l’offre culinaire sera « Il Ristorante – Niko Romito », par le Chef aux trois étoiles Michelin, Niko Romito, qui a élaboré ce concept pour tous les Bulgari Hotels & Resorts, mêlant cuisine italienne classique et moderne, et misant sur les ingrédients essentiels de la culture, de l’élégance et de la vitalité du Made in Italy.

Adjacent au restaurant, le Bulgari Bar est un lieu où s’exprime toute la générosité et l’élégance de l’esprit de la Maison. Ouvrant sur le jardin, Le Bulgari Bar est appelé à devenir l’une des destinations de choix de l’Ouest parisien. Situé juste à côté, le Lounge – avec ses fauteuils profonds, son imposante cheminée et son plafond inspiré d’une minaudière Bulgari – se prêtera à toutes les retrouvailles.

S’étendant sur 1300 m2 et deux niveaux, le Bulgari Spa du Bulgari Hotel Paris offrira lui aussi une expérience inédite grâce à sa piscine de 25 mètres, l’une des plus grande parmi les hôtels de luxe parisiens. L’espace fitness doté des dernières technologies et des méthodes d’entraînement du Workshop Gymnasium, créées exclusivement pour Bulgari par Lee Mullins, inclut également un studio d’entrainement privatif.

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The Peninsula Paris, Le Lili et son Chef Dicky To

Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.

 

En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.

 

Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.

Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.

Le restaurant Lili :

La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.

On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.

Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.

Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.

Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.

 

Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.

Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.

Dicky To, 2021, par A. Dumétier

Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :

 

Quel est votre parcours ?

Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.

 Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?

Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang.  Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).

Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?

A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.

Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?

Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré.  Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.

 Quel est le plus important en cuisine pour vous ?

Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.

Quel est votre moment préféré en cuisine ?

Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.

En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?

 Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.

 Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?

 L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.

Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?

 Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.

Quel est votre plat signature ?

Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.

Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?

 (rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)

Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?

J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.

Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?

J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.

Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?

 Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.

 Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?

Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.

 Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?

Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.

Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?

Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !

Photo A.Dumétier

 

 

https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese

 

 

 Article écrit par Alexis Dumétier

Vidéo réalisé par Alexis Dumétier

 

 

 

 

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EVOK: PAS DE COUVRE-FEU DANS LES HÔTELS

Evok s’adapte, innove dans la contrainte et décide que tout reste ouvert!

Au Nolinski, Brach et Cour des Vosges, restaurants, soins et accès au spa restent ouvert aux horaires habituels : ainsi, prendre une chambre, c’est bénéficier, comme si de rien n’était, de tous les luxes singuliers proposés par les adresses.

Nolinski Paris

 

Se faire remarquer, pour mieux se démarquer. C’est l’audace Evok : sortir sans cesse des sentiers battus. Bien décidé à aller de l’avant malgré le climat actuel, Evok imagine une nouvelle façon de recevoir.
Au Nolinski et au Brach, les restaurants sont ouverts en « all day-dining » jusquà 21h. Pour le dîner étoilé du Palais Royal-Le Restaurant, early diner avec un service à 18h30 !

Nolinski – restaurant

Les Dîners & Live music du Nolinski avec Philippine Lavrey tous les mercredis et avec Samuel M. les jeudis, vendredis et samedis continuent dans la joie et la bonne humeur de 18h30 à 21h.

Brach – Gym & piscine

Le brunch du Brach a lieu tous les dimanches, dans la convivialité et l’atmosphère si chaleureuse propre au lieu.
Nolinski lance les Sunday Roast à partir du 8 Novembre. Un vrai déjeuner familial du dimanche en
musique live signé Philip Chronopoulos (Nolinski et Palais Royal- le Restaurant) de 12h-16h.

Nolinski – Spa

Tous les styles sont représentés dans les hôtels du groupe Evok. Classique « à la française » au Nolinski, au Restaurant du Palais Royal et à la Cour des Vosges, exclusif au Hameau de la Volière, décontracté au Brach et décalé au Sinner. En réponse aux différentes envies, aux différents univers des hôtes : un style de vie pour un style de luxe.

Sinner – restaurant

Un fil conducteur qui définit chaque lieu du groupe. Une collection qui se développe par-delà les frontières. Des projets différents qui enrichissent. Plonger au cœur de l’atmosphère d’une ville, d’un quartier pour en ressentir chaque vibration. Découvrir ses traditions et son style. C’est l’esprit Evok.

Show must go on !

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Rock Stars Palace by Dom

 

From Blakemag archives, a fashion editorial styled with clothes by Smalto, Pierre Talamon, Cerruti 1881, Lucien Pellat-Finet, Maison Fabre, Lanvin, Zilli, Jitrois, Burberry, Dunhill & Montblanc and Chanel watches.

 

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EVOK se réinvente et rouvre ses hôtels aujourd’hui!

Evok pense que l’hôtellerie d’exception doit marquer les esprits, se faire remarquer, pour mieux se démarquer. C’est l’audace Evok : sortir sans cesse des sentiers battus. Une réouverture responsable et engagée, adaptée à cette situation inédite.


Décidé à aller de l’avant, Evok imagine une nouvelle façon de recevoir et accueillera de nouveaux hôtes, dès le 25 mai, dans ses hôtels. En attendant la réouverture officielle de ses restaurants et bars, Evok décline des paniers à commander et donne l’accès aux menus de ses quatre restaurants grâce au service Evok@Home.

Sinner – suite Justine

Pour se relaxer, ou se faire chouchouter, les Spas sont ouverts. Le coiffeur-barbier du Brach est également disponible sur rendez-vous. L’offre se complète au Brach avec un accès aux cours de sports outdoor en petits groupes (en attendant l’ouverture du Club de Sport).

Brach hotel

L’élégance et la différence d’Evok se cachent dans une sélection d’offres sur-mesure, un détail, une attention, une balade en sidecar, un cours particulier de bonnes manières, un circuit pour les oiseaux de nuit ou un personal shopper attentif dans un grand magasin mythique, la vue unique depuis une suite, la pertinence d’un happening, le raffinement d’un dîner… Nolinski sera donc frenchy-classique, Brach décontracté, Sinner sera décalé et Cour des Vosges exclusif, tour d’horizon… Incarnation du raffinement et de l’art de vivre à la française, entre (re)découverte de Paris et leçon de savoir-vivre et de bonnes manières, Nolinski remet l’accent sur l’élégance d’un luxe discret.

Nolinski Paris – Spa by La Colline

 

CHAUMET & NOLINSKI
La Maison Chaumet vous invite à découvrir son hôtel particulier historique du 12 Vendôme. À l’occasion de ses 240 ans, la Maison célèbre en majesté son hôtel particulier historique situé au n° 12, au coeur de cette place mythique de la joaillerie Parisienne. Entre tradition et modernité, ce lieu repensé met en valeur un magasin aux allures d’appartement parisien d’exception ; ainsi que la culture et le patrimoine, représentés dans les grands salons, et notamment le Salon Chopin, classé aux Monuments historiques.
Une expérience exclusive et privée pour découvrir le nouvel écrin de la Maison et ses nouvelles créations joaillières. Cette journée d’exception toute en raffinement se termine par deux soins La Colline au Spa du Nolinski. À partir de 1200 € par nuit – Chambre deluxe – PDJ Nolinski inclus – Accueil VIP – 2 soins La Colline – Visite exclusive de l’hôtel particulier de la Maison Chaumet.

Cour des Vosges

SIDE CAR TOUR
Paris regorge de merveilles connues à travers le monde. Et pourtant… Il reste à Paris des trésors inconnus et des lieux insolites, qui, par leur mystère, ou leur singularité, représentent un autre Paris, un « Paris face cachée ». Seul ou à deux, embarquez à bord d’un side-car pour 1h30 et profitez pleinement des charmes de la capitale conduits par un des Gentlemen Siders de Retro-Tour qui partagera avec vous l’art de vivre à la parisienne. Ces passionnés de motos vintages, globe-trotters et voyageurs émérites, offrent le meilleur de Paris. L’authenticité, l’humour, le partage et la convivialité sont leur leitmotiv.
À partir de 630 € par nuit – Chambre classique – Petit-déjeuner Nolinski inclus – Accueil VIP – Tour en side-car de 1h30

Nolinski hotel – junior suite

FRENCH ART DE VIVRE
Avec beaucoup de bienveillance, les coachs en « French Etiquette » et art de vivre d’Aristocodes vous font découvrir toutes les nuances de cette «French Touch». Un atelier qui vous initie notamment à l’art de la table, de la conversation, de la civilité et de la politesse ainsi qu’à l’attitude à tenir en toutes circonstances, car l’élégance peut devenir un véritable outil de communication. Des astuces à tester lors d’un dîner gastronomique au Restaurant du Palais Royal. Tout l’art d’Aristocodes est de rendre accessible les codes de la politesse en les démystifiant, en clarifiant leur signification en les adaptant à la vie moderne.
À partir de 1250 € par nuit – Chambre deluxe – Petit-déjeuner Nolinski inclus – Accueil VIP – Dîner pour deux, (hors boissons) au Restaurant du Palais Royal (1* Michelin) – 1h30 de cours « French Etiquette »

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LE SALON PROUST du Ritz Paris: la pause gourmande

LE SALON PROUST OU LE TEMPS RÉINVENTÉ DU PETIT-DÉJEUNER ET DU DÉJEUNER.

Photo: Bernhard Winkelmann

Autrefois, c’était une simple réserve mais depuis la réouverture du Ritz Paris, la bibliothèque, la cheminée, les boiseries classiques en chêne, les lumières tamisées font du salon Proust un véritable petit monde en soi. Lieu intimiste, on se réfugie dans le cocon de ses boiseries pour en savourer la voluptueuse sérénité. Derrière l’embrasure des tentures, sur le chemin qui mène du lobby au Grand Jardin de l’hôtel, le salon Proust est aussi un formidable observatoire de la vie qui anime le Ritz Paris.
C’est un lieu discret qui vous permet de voir sans être vu et d’admirer le ballet feutré d’un palace parisien.


Jusqu’à présent, le salon Proust n’accueillait les heureux invités que le temps réinventé d’un thé à la française. Mais devant l’engouement et  face au succès du lieu, il a fallut songer à l’extension du domaine du plaisir, et proposer un petit-déjeuner et un déjeuner pour satisfaire la demande. Désormais, les petites agapes ritzy et healthy vous permettent de redécouvrir le plaisir de prendre place au Salon Proust : celui de prendre le temps d’y savourer, dès 8 heures du matin, les premiers bonheurs du jour et, midi venu, les plaisirs d’une délicieuse pause déjeuner hors du temps.

Photo: Bernhard Winkelmann

Le petit-déjeuner parisien (une boisson chaude, un jus de fruit, une viennoiserie) : 23€.
À la carte : Bircher Muesli aux fruits rouges 16€ ; Granola Bio 17€ ; Açaï bowl 19€. Sans oublier le légendaire chocolat chaud du « Meilleur Chef Pâtissier de Restaurant de Grandes Tables du Monde », François Perret. Retour à l’enfance garanti.

Et pour le déjeuner:  Salades de 32€ à 49€ ; Clubs et burgers de 36€ à 48€.

 

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