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LEGACY STORE, concentré d’originalité

Le concept-store fondé par BOW Group et piloté par Sébastien Chapelle (ex de l’emblématique magasin colette) vient d’ouvrir son nouvel espace au cœur du triangle d’or à Paris. Curateur de premier plan, LEGACY sélectionne et présente des produits rares et des exclusivités dans les univers de l’horlogerie, du luxe et de la joaillerie, du high tech et de l’art de vivre.

À l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, LEGACY lance deux modèles de sneakers bespoke en éditions limitées à 24 exemplaires chacune – en référence à l’année 2024. Fruit de la collaboration avec les Ateliers LBT, figure de la custom de sneakers en France, ces créations originales s’inspirent des codes des JO dans les moindres détails; l’or des médailles, couleurs des anneaux olympiques et des références spécifiques aux jeux de Paris, dont un colorway bleu et rose et des figurines à l’effigie des épreuves sportives.
Pour réaliser ces modèles exclusifs, LEGACY et Ateliers LBT ont sélectionné deux silhouettes iconiques de la culture sneakers; la célèbre Dunk et la Air Jordan 1 x Off White. Chaque paire est réalisée à la main par les Ateliers LBT, nécessitant 30 heures de travail avec des finitions de haute facture, tandis que les empiècements de cuir sont issus des tanneries d’exception labellisées REACH.

Photo ©Ateliers LBT


Pour le lancement, Ateliers LBT investit le concept store pour deux sessions de 5 jours en immersion dans l’univers du bespoke. Du 15 au 19 avril puis du 3 au 7 juin 2024 , LEGACY propose une expérience unique et donne l’opportunité aux passionnés de sneakers de découvrir les secrets du sur mesure. Encadrés par les artisans des Ateliers LBT, les participants recevront un enseignement complet, de la déconstruction à l’assemblage final et repartiront avec la paire de sneakers réalisée au cours de la formation.

Son nouvel écrin réparti sur deux niveaux offre une expérience inédite avec un espace galerie consacrée aux expositions et aux événements et un département dédié aux parfums de créateurs.

Photo @Sébastien Véronèse

En effet, LEGACY vient d’ouvrir les portes de son nouvel écrin parisien, et a dédié un département aux parfums de créateurs. Réputé pour ses sélections ultra pointues dans les univers du luxe, le concept store met à l’honneur la parfumerie d’auteurs autour de 150 créations originales. Encadrée par des services personnalisés, cette expérience olfactive invite les visiteurs à découvrir des talents émergents et des essences confidentielles, dont certaines restent introuvables dans la capitale.
Parmi les fragrances proposées, on retrouve les éditions d’Affinessence, AKRO, Atelier des ors,
Atelier Gros-Désirs, Antinomie, Ausmane Paris ou Byron parfums à l’avant-garde de la street
culture, Colekt, de Gabor, Dorin Paris, Elisire, Escentric Molecules du légendaire parfumeur
Geza Schoen, HOC, Khalil T et son cultissime Kryptonite, Lazarus Douvos, Les fleurs du Golfe, les
parfums magnétiques de la Maison Rebatchi, Marylise Mirabelli, Miles Wambaugh, Monsieur
Arsène, My exclusive collection, Olfactive studio, Orens, Raïs Paris, Richouli, So Scent, Soul of
Makeen ou les eaux de parfum virtuoses de Stéphanie de Bruijn, dont Fantasia développé avec
l’artiste Nicolas Ouchenir. En complément, le concept store propose les bougies enivrantes de
BOPAZZ, HOV et Evermore de la créatrice londonienne Sarah Bell.

LEGACY store – 19 avenue George V – 75008 Paris

www.store-legacy.com

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DIPTYQUE présente l’EAU PAPIER

Diptyque présente son nouveau parfum, l’Eau Papier, élaboré avec le parfumeur Fabrice Pellegrin et l’artiste Alix Waline. Par son histoire, sa nature et son nom, L’Eau Papier est un hommage à la création, épine dorsale de la Maison, et au papier, support premier de son expression. Le papier comme déclencheur de l’imagination, condition sine qua non de l’apparition des dessins et des parfums, qui libèrent à leur tour l’imaginaire de chacun grâce aux récits qu’ils amorcent et aux souvenirs qu’ils suscitent.

Une création innovante

Fait unique pour la Maison, la découverte des senteurs passe d’abord par le regard et l’expression graphique, qui participe depuis toujours au récit et à la construction des parfums. Une feuille blanche et un trait noir à l’origine du geste créatif, l’alliance du nez et de la main. La vision, l’odeur et l’image liées dans un processus unique de création olfactive, véritable expérience synesthésique. Fidèle à son style, l’artiste française formée aux
Beaux-Arts de Paris et à l’École de la Cambre à Bruxelles, Alix Waline, a composé une œuvre en noir et blanc délicat, multipliant les ombres et les textures et travaillant le dessin point par point et strate après strate. A rebours des illustrations traditionnelles des parfums Diptyque, aucune figure ni paysage reconnaissable mais une composition impressionniste et abstraite monochrome. Au recto, l’encrage plus ou moins prononcé des motifs
et des traits dessine autant de façons d’investir le papier, autant de nuances et d’émotions différentes. Libre à chacun d’en faire l’interprétation qu’il souhaite et d’écrire sa propre histoire. Plus que jamais ici, l’imaginaire gouverne.

À la façon de l’encre qui se diffuse différemment sur la feuille, L’Eau Papier s’apprécie diversement d’une peau à l’autre et dans le temps, grâce à la capacité des muscs blancs à se révéler et à se déployer durablement. Incarnée, personnelle et singulière, L’Eau Papier est l’expression de soi.

Une formulation atypique

La composition de l’Eau Papier est le fruit de la vision et de l’imaginaire du parfumeur Fabrice Pellegrin qui déclare : « Créer un parfum pour Diptyque c’est comme écrire un livre. Une histoire, une introduction, une architecture, des matières premières qui se font écho pour faire récit, sont nécessaires. Pour L’Eau Papier, je suis parti d’un ingrédient premier, la céréale, le sésame en particulier et son extrait de graine torréfiée. C’est l’élément surprenant de la fragrance, que j’ai choisi pour évoquer l’odeur nouvelle de l’encre et apporter une gourmandise raffinée. Je l’ai sublimé en travaillant des notes musquées, pour davantage de sensualité. J’ai ensuite ajouté des notes florales de mimosa, aux propriétés poudrées et délicates, pour accompagner la note douce que représente le papier. La singularité de l’accord céréale et de l’encre associée à la suavité des muscs blancs pour l’odeur du papier définit la fragrance. J’ai cherché à traduire le contact délicat et sensible de l’encre sur la feuille par une overdose de muscs. »

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Paco Rabanne : le prophète de la mode nous a quitté

Paco Rabanne, de son vrai nom Francisco Rabaneda y Cuervo, né le 18 février 1934 à Pasaia, au pays Basque Espagnol, et mort le 3 février 2023, en France, à Portsall, Bretagne. Ses créations ont marquées l’univers de la mode dans les années 1960. Ses robes en métal étaient le nec plus ultra de l’époque et toutes les stars les portaient. Celui que les mauvaises langues surnommaient « le chaudronnier » a toujours été un avant-gardiste et un anticonformiste. Dans les années 1990, il fût très présent dans les médias par ses prédictions excentriques, sa foi en la réincarnation et ses prétendues vies antérieures. Mais bien au-delà de ce que certains pourraient juger comme des délires charlatanesques, uniquement destinés à avoir la lumière sur lui, Paco Rabanne fût un visionnaire toujours en quête de nouveautés, d’idées, d’innovations, qui lui permettraient d’exprimer son idée de la femme, comme une sculpture, comme une déesse…

Sa mère est première main chez Cristóbal Balenciaga (installé à Saint-Sébastien jusqu’en 1936) et son père officier. Pendant la guerre civile, il est colonel dans les forces républicaines et est fusillé par les franquistes en 1939. Après ce drame, la famille quitte l’Espagne, traverse à pied les Pyrénées. Arrivée saine et sauve en France et après une période d’internement dans les camps de Port-Vendres et Argelès-sur-Mer, la famille s’installe en Bretagne près de Morlaix. Paco Rabanne gardera toujours une profonde tendresse pour cette région où il choisira de se retirer à la fin de sa vie.

De 1951 à 1963, Paco Rabanne fait des études d’architecture à l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris. Il finance ses études en produisant des croquis de mode, dessins de sacs pour Roger Model et de chaussures pour Charles Jourdan. Il publie en 1959 une série de sept robes aux lignes géométriques très épurées sous le nom de Franck Rabanne dans le Women’s Wear Daily. En 1963, il est lauréat de la Biennale de Paris avec une sculpture habitable pour jardin, exposée au Musée d’art moderne.

À la fin de ses études, il se lance dans la fabrication artisanale d’accessoires fantaisie comme des boutons ou des broderies sans fil, ni aiguille qui s’appliquent sur des vêtements haute couture signés Balenciaga, Nina Ricci, Maggy Rouff, Philippe Venet, Pierre Cardin, Courrèges, Givenchy jusqu’en 1966. En 1965, il crée des « Pacotilles », accessoires en Rhodoïd (boucles d’oreilles, lunettes, casques) en collaboration avec Michèle Rosier, Christiane Bailly et Emmanuelle Khanh, stylistes en vogue du prêt-à-porter industriel. En février 1966, la première collection « Manifeste » est présentée à l’hôtel George-V : « 12 robes importables en matériaux contemporains », agrémentées de sequins et plaques en Rhodoïd présageant une mode futuriste, tout comme Courrège et Pierre Cardin.

Le 21 avril 1966 est présentée une seconde collection avec des maillots de plage en Rhodoïd au Crazy Horse Saloon portée par les danseuses sélectionnées par André Bernardin. Architecte, artisan et couturier, Paco Rabanne innove, choque et séduit par ses modèles en cuir riveté, plumes d’autruche et aluminium exposés à la galerie d’art d’Iris Clert à Paris en septembre 1966.

En octobre 1966, il s’installe au 33, rue Bergère dans un décor de tubulures d’acier et murs noirs. Il se lance dans la création de modèles pour le cinéma. Ses créations sont visibles dans des films tels que « Deux ou trois choses que je sais d’elle » de Jean-Luc Godard et « Les Aventuriers » de Robert Enrico. Il réalisera également des robes pour « Casino Royale », film réalisé par John Huston et il est certain que Jane Fonda ne serait devenue « Barbarella » sans les robes créés pour elle dans le film de Roger Vadim. Après le succès remporté par ses robes dans le cinéma, il entreprend la création de costumes de théâtre pour « Par-delà les marronniers » de Jean-Michel Ribes.

ITALY. Rome. Jane Fonda as « Barbarella ». September 1967.

Entre 1967 et 1970, il connaît une période riche en expérimentations de matériaux et projets révolutionnaires comme des robes en papier, des modèles en cuir fluorescent, métal martelé, jersey d’aluminium et fourrure tricotée. Il conçoit des réalisations audacieuses qui marqueront le grand public comme une robe en plaques d’or incrustées de diamants, portée par Françoise Hardy ; des vêtement moulés « Giffo » et robes tout en boutons.  Ces créations seront acquises au fil du temps par des musées d’art contemporain tel le MoMA (Museum of Modern Art) à New York. En 1969, il signe un partenariat avec l’entreprise Puig et lance un premier parfum, « Calandre », qui remporte un succès certain. La même année, il publie son livre Nues avec les photos de Jean Clemmer aux éditions Pierre Belfond.

Paco Rabanne, Françoise Hardy et Salvador Dali

De 1971 à 1975, il adhère à la Chambre syndicale de la couture. Paco Rabanne intègre dans ses collections du tissu effrangé, lacéré ou retissé, se fait le précurseur du recyclage en transformant des foulards en robes ou des chaussettes en manches de pull-overs. C’est pendant cette période qu’apparaissent les masques, bustiers et gilets en plastique moulés et des côtes de maille. En 1973 est lancé un premier parfum masculin, « Paco Rabanne » pour homme.

Entre 1976 à 1989, décidément intéressé par la mode masculine, il lance une ligne de prêt-à-porter masculin. Ses autres collections Couture s’enrichissent de nouveaux matériaux traités de façon non conventionnelle comme les tissus luminescents, les papiers métallisés, le daim ajouré ou tressé de métal, les rideaux de perles de bois et de formes spectaculaires. Il élabore le plastron avec des épaulettes en métal martelé articulé, les vestes sculptées en fourrure, les manteaux cerf-volant, les pourpoints en cotte de maille et les chaussures « à la poulaine ».

De 1979 à 1988, la saga Parfums signée Paco Rabanne rencontre rapidement un succès international. Il en profite pour lancer ses parfums « Métal », « La Nuit », « Sport » et « Ténéré ». À l’initiative privée de Paco Rabanne a lieu la création à Paris du Centre 57, un lieu destiné à la production d’artistes de la diaspora noire. En 1988, il coproduit « Salaam Bombay ! », un film réalisé par Mira Nair qui obtient la Caméra d’or au festival de Cannes.

1990 à 1998 : Lancement d’une ligne de prêt-à-porter féminin. Il reçoit le « Dé d’or » pour la collection Printemps Été 1990. Durant cette période, les collections Couture multiplient les effets de lumière travaillés comme les volumes sculpturaux : pastilles miroir, plexiglas, reflets lasers, fibre optique signent le style Rabanne. Les accessoires (bijoux, coiffes et chaussures) sont traités comme de véritables œuvres à part entières. En 1993 et 1996, deux nouveaux parfums voient le jour, couronnés une fois de plus de succès, « XS » (décliné en XS pour Elle) et « Paco ». Si le premier est un parfum masculin, le second se veut mixte et se conjugue avec le lancement d’une ligne de vêtements et d’accessoires unisexes. La chanteuse Mylène Farmer fait également appel à lui, pour l’élaboration des costumes de son Tour 1996.

Entre 1999 et 2009, il commence à prendre du recul avec le monde de la Mode. Il décide d’arrêter la Haute Couture mais reste en prêt-à-porter. Ce dernier connaît alors un nouveau développement, sous la direction artistique de Rosemary Rodriguez, puis de Patrick Robinson.

Paco Rabanne est également peintre et designer. Il expose ses œuvres picturales à Valbonne, et présente au salon Maison et Objet une collection de six chaises issues de ses réflexions stylistiques. De plus, Paco Rabanne publie une série d’ouvrages issus de son cheminement spirituel, dont la Trilogie sur le temps, une réflexion sur la condition humaine et la quête mystique. En 1999, il annonce avoir eu à dix-sept ans des visions de Parisiens en flammes se jetant dans la Seine et qu’après avoir étudié d’autres prophéties concordantes, il est arrivé à la conclusion que la station spatiale Mir allait s’écraser en France au moment de l’éclipse solaire du 11 août 1999, ses débris tombant sur Paris et dans la région du Gers.  Le 10 mai 1999, il s’engage publiquement à ne plus faire de prédictions si Mir ne s’écrase pas sur Paris le 11 août 1999.

Cependant, il prétend avoir eu une apparition de la Vierge lui intimant de continuer les prédictions. Prenant le « voyant » au mot, le Cercle zététique organise l’« apéritif des survivants » qui réunit environ 200 personnes, dénonçant par cette manifestation bon enfant l’inanité d’une telle prédiction. En dépit de l’échec de ce dernier coup d’éclat, qui a terni sa réputation auprès  du public et des médias, il continue d’apparaître régulièrement dans une presse spécialisée, abordant davantage le sujet de ses expériences paranormales plutôt que celui de la Haute Couture.

Toutes ces déclarations et le scandale qu’elles provoquent le conduisent à se retirer de la vie publique et à se faire plus discret, se partageant entre Paris et la Bretagne où il s’installe bientôt définitivement.

En 2000, il reçoit la Médaille d’or du mérite des beaux-arts par le ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports. La mode Paco Rabanne n’a plus le même impact aujourd’hui que du temps ou son créateur était présent, mais son aura brille encore grâce aux parfums qui porte son nom. En 2008 sort One Million. Enorme succès en parfumerie. Viendront ensuite Invictus en 2013, et Olympéa, en 2015.

 

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DO SON de DIPTYQUE: Un Souvenir dans un parfum…

Chez diptyque, le parfum se construit autour d’un souvenir. Un moment vécu devenu matière à inspirer. À emmener loin, vers d’autres horizons. Aujourd’hui, c’est celui de Do Son qui se dessine. Le bord de mer, le parfum des tubéreuses, emportées par la brise marine. Un souvenir, une présence. C’est l’appel du large, le bord de mer. Un bleu profond, celui de la collection Do Son, en édition limitée. C’est un voyage en parfum, dans les souvenirs d’Yves Coueslant, l’un des fondateurs de diptyque.

Enfant, Yves Coueslant, un des fondateurs de la Maison Diptyque, passait ses étés au bord de la mer, dans le pagodon qu’avait fait bâtir son père à Do Son dans la baie d’Along. Loin de la chaleur moite du grand port d’Haiphong, l’air y était plus frais. La brise marine emportait avec elle le parfum des tubéreuses, leurs senteurs enivrantes et légèrement épicées qu’aimait tant sa mère. Do Son à la délicatesse et la persistance d’un souvenir d’enfance en Indochine.

Dans l’eau de parfum, la tubéreuse se fait plus rémanente encore. On croit la sentir au crépuscule, quand les fleurs blanches se détachent dans l’obscurité du pagodon de bois posé au bord de la baie d’Along.

Chaque parfum diptyque est une porte ouverte sur un monde singulier. Un territoire imaginaire à explorer. Depuis toujours, des artistes sont invités à entrer dans la danse : la croisée des regards permet d’enrichir l’histoire. La Maison propose aujourd’hui une réinterprétation photographique de l’univers poétique de Do Son. Un voyage au bout de l’onirisme. Le récit d’un ailleurs hors du temps. Le parfum Do Son est une pure création de la mémoire : chacune de ses notes est un hommage adressé par Yves Coueslant, l’un des fondateurs de diptyque, à son enfance au Vietnam. Retour imaginaire à Haiphong, au nord du pays. C’est l’été. Une chaleur moite écrase la ville.
La famille Coueslant s’échappe vers le bord de mer et sa promesse d’un air plus frais. Son refuge est un pagodon construit à Do Son. Le temps, soudain, ralentit. Le chuchotis de l’eau répond au frémissement des feuillages. Et la brise marine entraîne avec elle l’odeur épicée des tubéreuses.
Do Son est le fruit de ces impressions d’enfance. L’essence d’un bonheur vécu ailleurs.

Cette collection en édition limitée se décline en eau de toilette en 100 et 30 ml, en eau de parfum de 75 ml, en crème de parfum pour les mains de 45 ml. Un coffret comprenant une eau de toilette de 30 ml, ainsi qu’une crème de parfum pour les mains de 45 ml est également disponible. Fidèle à la tradition de la Maison Diptyque, une bougie Tubéreuse d’une contenance de 190gr est disponible.

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Alex Simone Parfums: Une journée sur la French Riviera

Alex Simone, Maison de Parfums, retrace à travers sa collection de 6 Eaux de Parfums ‘French Riviera’, un voyage olfactif représentant une journée sur la Côte d’Azur, des premières lueurs du jour aux derniers rayons de soleil…
Fondée à Monte Carlo par Eric Rousseau, la maison de parfums Alex Simone offre une collection directement inspirée des souvenirs olfactifs de celui-ci alors qu’enfant, il passait ses vacances sur la Côte d’Azur auprès de ses grands-parents, Alex et Simone.


Conçus au coeur du célèbre domaine Sainte Blanche, dans la Maison de composition Art et Parfum créée par le parfumeur mythique Edmond Roudnitska sur les hauteurs de Grasse, ils sont l’oeuvre de deux illustres créateurs parfumeurs : Jean-Denis Saisse et Bertrand Duchaufour.
Jean-Denis Saisse, 5e génération de parfumeurs grassois, imaginera les trois premiers parfums de la collection qui représentent le début de la journée, la fraîcheur, la douce brise marine… Bertrand Duchaufour, finalise quant à lui la collection avec une montée en intensité et des arômes raffinés et sophistiqués.

La gamme débute avec ‘Villa Simone’, à l’aube alors que les volets s’ouvrent sur un jardin baigné de soleil, d’où émanent des notes de fleurs de citronnier mêlées subtilement aux fleurs de jasmin et aux muscs…

‘Tellement Bleu’, le second parfum de la collection, dévoile le moment où le ciel et la mer ne font plus qu’un, et révèle ses odeurs de maquis.

Le soleil au Zénith, on s’installe ensuite ‘En Terrasse’ pour un déjeuner face à la mer sous les pins, avec la vivacité zestée du pamplemousse et l’intensité du bois de cèdre.

Voilà l’après-midi qui s’étire en un instant que l’on aimerait à jamais suspendu et dont on ne peut s’empêcher d’en vouloir ‘Encore Un Peu’, avec ses notes vertes, fruitées et addictives de rhubarbe.

‘Après Vous’, c’est la lumière et la chaleur qui s’adoucissent, ce début de soirée séduisant et sophistiqué ne fait que commencer!

Le point final de la collection, ‘L’incitation’ sensualité et audace, la douceur des pétales de rose se mêlent aux notes épicées, une dualité troublante… La French Riviera dans toute sa splendeur.

Découvrez cette magnifique gamme de parfums maintenant pour le plaisir, et bientôt sur votre liste de cadeaux, pour faire plaisir.

Les points de ventes en France : la boutique en ligne Alex Simone, Nocibé Métropole Monaco et Paris Val D’Europe, Cap 3000 Capsule Nice

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Blanche de Byredo, vous pensiez le connaître, pensez à nouveau!

Blanche, si vous pensiez connaître le parfum Blanche de Byredo, pensez à nouveau.
« Avec Blanche, j’ai voulu capturer l’idée de texture, de tissu et de toucher et exprimer un niveau d’intimité qui est fondamentalement très humain. » — Ben Gorham, Fondateur et Directeur créatif, Byredo.

Fragrance iconique du catalogue Byredo, Blanche explore les concepts de beauté et d’intimité au travers de la vision si singulière de la marque. Il se renouvelle ici dans un inédit flacon collector coiffé d’un bouchon blanc ainsi qu’une campagne photographique toute spéciale. Voici Blanche comme vous ne l’avez probablement jamais envisagé : une exploration des concepts de force et de beauté radicalement libérée voire subversive.

Le Parfum: une expression intime, forte dans sa pureté.
L’odeur d’une peau propre voire de vêtements patinés – ceux que l’on porte depuis toujours et dont on ne se sépare jamais – l’odeur de corps se glissant sous des draps fraîchement lavés après une longue journée, l’odeur d’un panier à linge débordant de vêtements propres, cette odeur d’une touche de lessive d’antan. Double exploration de la douceur et de la force, Blanche est une expression intime de la vérité humaine, forte dans sa pureté. Ce parfum épicène exprime le contraste entre le linge blanc et le savon ménager. Un choc d’aldéhyde qui s’adoucit en une rose délicate. À travers le bois de santal et le musc, toute la distinction de l’allure humaine demeure toujours présente.

La composition du Parfum :
Notes de tête: Aldéhyde, Rose Centifolia
Notes de coeur: Cyclamen, Violette
Note de fond: Bois de Santal, Musc

La campagne photo : Imaginée pour le parfum présente le lutteur poids-lourds UFC Ilir Latifi aux côtés de la danseuse professionnelle et culturiste bikini fitness Rebecka Eklund. Photographiée par Kacper Kasprzyk, la campagne Blanche représente la vision singulière qu’a Byredo de la réalité physique du corps humain enveloppé de coton blanc frais. Point d’ode à la délicatesse ici. Les attentes sont bouleversées et les conventions fort perturbées. 

Si vous pensiez connaître Blanche de Byredo, pensez à nouveau.

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ORPHEON de DIPTYQUE, le passé recomposé

L’histoire d’Orphéon, le nouveau parfum de la maison Diptyque commence, il y a pile soixante ans dans le Quartier Latin, ce quartier à la mode, alors au cœur de la vie artistique, nocturne et intellectuelle de Paris. Ce n’est plus vraiment l’après-guerre, et ce n’est pas encore mai 68, mais il y règne une effervescence pacifique.

Le trio fondateur de Diptyque se forme à cette époque. Coup de foudre mixte. L’amitié se conjugue spontanément sur une règle de trois lorsqu’il s’agit de créer ensemble, à six mains, de partager les enthousiasmes, fantaisies et désirs. Ça leur démange les doigts et le cœur. (« L’envie de réaliser quelque chose de vrai », dira plus tard Christiane).
Une ébauche rebondit sur une idée, un souvenir amène une intuition, un détail s’enrichit du suivant ou module le précédent, leurs talents se multiplient l’un l’autre. Fraternité, spontanéité, modernité. Work in progress. C’est aussi la grande époque des cafés : la Rose rouge, le Caveau de la Huchette, le Tabou, le Montana (oui, déjà !), le Méphisto où l’on croise Albert Camus et Roger Vadim, mi-boîte mi-salon, créé peut-être sur le modèle d’un précurseur situé à l’angle d’un bazar à deux vitrines et de la rue de Pontoise : L’Orphéon. L’Orphéon est leur voisin mitoyen ! C’est leur salon, leur coin du soir, le bureau hors les murs de leur si petit royaume. C’est ici qu’ils convient leurs complices, se racontent leurs trouvailles, qu’ils testent leurs œuvres ou font des croquis, que les idées jaillissent. 

Comme toutes choses, cet exquis parage n’aura évidemment qu’un temps. Ses archives se sont envolées et avec elles la souvenance. L’on sait juste que pour diptyque et son trio, sa fermeture fut à la fois une secousse et un pas de plus vers le succès puisqu’en en rachetant les murs, elle prolongea sa propre surface d’un tiers. Et de la double vitrine éponyme fit un triptyque au nom décalé. L’accident, toujours si bienvenu !

C’est à ce cadre mythique que la Maison a souhaité porter hommage pour ses soixante ans. Elle en a reconstitué l’atmosphère avec un impératif majeur : puisque personne n’a plus mémoire des lieux, il fallait les réinventer.

Orphéon est un songe olfactif. En quatre mots : frais, floral, sensuel, boisé. Et non genré, bien sûr. Gianpaolo Pagni, plasticien italien, parisien d’adoption, a lui aussi choisi de dessiner comme on raconte une histoire.

Côté face, au centre de l’ovale, une interprétation des esquisses pour ces tissus qui constituaient la vocation originelle des nos artistes réunis. Des formes décalées comme par effet d’optique et prises dans les rayons lumineux que reflète encore le seul vestige d’Orphéon : un pilier à facettes stroboscopiques debout désormais en bonne place dans la boutique du 34. Esprit de la fête. Au verso, la relecture d’un motif historique : trois profils différents mais juxtaposés en trois variations de gris dont on se plait à penser qu’ils représentent Desmond, Christiane et Yves et leur prolifique association désormais disséminée tout autour de la terre.

Orphéon est donc, comme toujours chez diptyque, une partition à trois temps (la Maison, le parfumeur, l’illustrateur). Et ça fait soixante ans que ça dure !

 

 

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