Vilebrequin n’a jamais été aussi jeune que depuis qu’il a atteint le demi-siècle : cultiver l’élégance des vacances 365 jours par an, ça conserve.
A l’occasion de ce bel anniversaire, Vilebrequin se dote d’une charte graphique néo-psychédélique éphémère déclinable (et stickable !) à l’envie et vous invite à découvrir une collection exceptionnelle de 50 maillots collectors, un par an entre 1971 et 2021. (Re) Plongez-vous dans l’histoire de la Maison, ses valeurs et son savoir-faire pour mieux rêver de vos futures vacances.
LE CENTRE DU MONDE EN 1971 ? SAINT-TROPEZ
Vous trouvez qu’on exagère ? Dans quel autre endroit du monde pouvait-on croiser Brigitte Bardot à la plage, boire un verre chez Sénéquier avec Romy Schneider et Alain Delon, faire un tour de Riva avec Gunther Sachs, s’arrêter bavarder avec Jane Birkin et Serge Gainsbourg avant de rejoindre Andy Warhol au Gorille puis de filer à la soirée de mariage de Mick Jagger ? Oui, on pouvait faire tout ça, à Saint-Tropez, en 1971.
Le petit port provençal, joyau de la French Riviera, était depuis l’arrivée de Coco Chanel devenu le lieu de ralliement estival des beautiful people, mais le tournant des années 70 y a fait souffler un nouveau vent de liberté, et c’est dans une ambiance festive, glamour et colorée que deux Nîmois ont joyeusement bousculé le maillot de bain pour homme cette année-là.
D’AMOUR ET D’EAU SALEE
Peut-on séduire la femme de sa vie avec un maillot de bain ? Oui, quand on s’appelle Fred Prysquel. Ce passionné de course automobile parcourt d’abord le monde pour couvrir les courses de Formule 1. Revenu en France, il débarque à Saint-Tropez en 1968 et pour séduire Yvette, son amour de jeunesse, décide d’inventer un maillot d’un nouveau style, inspiré de ses voyages. Un modèle qui libère les mouvements du corps à l’image des boxer shorts des surfers californiens, et joue la couleur aux travers de motifs inspirés du wax africain, que Fred a découvert au Sénégal. Pari gagnant, sur la plage « Moorea » de Saint-Tropez, Fred tape dans l’œil d’Yvette, mais aussi de tous ses copains et des vedettes. Il fallait oser : un short de bain tous terrains qu’on peut porter sur la plage comme en ville ou sous les stroboscopes. Révolutionnaire pour les hommes et pour l’époque.
Fred et Yvette s’associent, c’est le début de l’aventure Vilebrequin. Une aventure toujours restée fidèle à ses origines : audacieuse et colorée, élégante et légère, pleine d’humour et foncièrement libre. La maison Vilebrequin est bien née. Synonyme de liberté, elle est née sous le soleil et sur la plage, dans l’allégresse et le plaisir du Saint-Tropez des années 1970. Elle ne l’a jamais oublié. Saison après saison, Vilebrequin invente l’élégance des vacances, et transmet, de génération en génération, notamment de père
en fils et désormais, de mère en fille, une certaine idée du plaisir.
LABEL MILLÉSIME
Puisqu’on a qu’une fois 50 ans, la charte graphique s’offre un lifting éphémère à la fois vintage et pop. La tortue iconique enfile un costume néo-psychédélique “50” tandis que des stickers faisant référence aux mots clés qui ont fait le succès de Vilebrequin dansent tout autour d’elle. Le bleu marine emblématique de la maison épouse des teintes jaune orangé, bleu lagon, violet sunset.
Cette charte anniversaire, imaginée par le Studio Yorgo & Co se décline sur une foule de supports collectors: de la griffe des maillots masculins de la collection 50 ans, aux spi bags dans lesquels ils sont emballés, en passant par la sacherie, les vitrines, et une multitude d’autres surprises.
Pour cette collection de 50 modèles, un par année de 1971 à 2021, les équipes du style Vilebrequin se sont plongées dans leurs archives depuis l’origine. Et ce qu’elles y ont trouvé les a bluffées : l’ADN libre, fantasque, audacieux et plein d’humour de la marque était palpable dans toutes les collections depuis les débuts de l’aventure tropézienne, lorsque Vilebrequin n’était encore que le pari fou d’un couple amoureux qui osait tout, y compris tailler des maillots dans des serviettes de table ou de la toile de spi.
Bien sûr, il a fallu choisir. Désigner dans les archives 1 modèle, le seul, l’unique, pour représenter son année. Parfois, l’imprimé a été réédité tel quel, absolument fidèle à l’original. Parfois, il a servi de point de départ à une réinterprétation libre liée à son époque. Un exercice auquel Richard René, directeur artistique du Studio Vilebrequin depuis 2013, s’est adonné avec un plaisir non dissimulé :« Nous avons déroulé l’histoire de Vilebrequin depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, l’exercice a consisté à nous replonger dans les archives pour en recréer l’essentiel”». Chaque décennie est ponctuée par un ou plusieurs Mistral, l’emblématique maillot brodé et numéroté…Le summum du collector!
On retrouve au fil de ces modèles une galerie de portraits chère à Vilebrequin : étoiles de mer, poissons ou poulpes ponctuent les imprimés, mais bien sûr, la vedette incontestée de cette collection anniversaire reste la tortue de mer. Un emblème reconnaissable entre tous, qui se prête volontiers au jeu des interprétations graphiques.
Au travers de ces imprimés, on redécouvre aussi les partis pris qui ont fait la renommée de la marque : l’audace de la couleur bien sûr, mais aussi l’amour dudessin et de toutes ses techniques, explorées avec gourmandise chaque saison, enfin l’espièglerie des motifs à double lecture, qui racontent deux histoires différentes selon qu’on les regarde de près…ou de loin.
Cette collection est à la fois un voyage dans le temps et une jolie manière de se projeter dans l’avenir : les pieds dans le sable, la tête sous le soleil, Vilebrequin entend bien continuer à surprendre et inspirer des générations d’amoureux des vacances pour les 50 prochaines années. Et pour marquer le coup, Vilebrequin offre à ses clients de la collection millésimée une révision complète de leur maillot de bain, lorsque les signes du temps apparaîtront au fil des baignades. (voir plus à la rubrique “Une petite révision”). Cette collection est disponible dans son intégralité dans certaines boutiques flagships depuis Mars 2021 et sur le site internet.
Pour Vilebrequin, qui depuis 25 ans porte une histoire de transmission initiée par les collections père-fils, c’est une évidence : mieux protéger la planète pour nos enfants et leurs enfants est une cause qui mérite un engagement fort et de long terme. Vilebrequin a toujours fabriqué des costumes de bain d’une qualité telle qu’ils traversent les étés sans prendre une ride, au point de pouvoir se transmettre de père en fils. Cette durabilité exceptionnelle, Vilebrequin la cultive, proposant depuis toujours un service de réparation pour tous ses maillots à taille élastiquée. Changer le slip intérieur, les cordons, les embouts en Zamak, ou même remplacer l’élastique de la taille : un jeu d’enfant pour les ateliers Vilebrequin qui connaissent leurs maillots jusqu’à la pointe des cordons. Pour la collection des 50 ans, Vilebrequin offre même une réparation gratuite sur chaque maillot, sans limitation dans la durée. La transmission, toujours.
Vilebrequin prend d’autres engagements concrets comme celui de passer dès 2021 à 50% de ses collections en matières recyclées ou recyclables (dont 62% des maillots de bain homme pour la collection exclusive 50 ans) et à 80% dès 2023.
Déchets plastiques récupérés en Méditerranée par des bateaux de pêche, reliquats de productions industrielles, chutes de fibres et de matériaux, bouteilles en plastique, Vilebrequin multiplie les sources pour proposer des textiles innovants qui font pâlir de jalousie leurs homologues conventionnels. Quant au prêt à porter, il passe sous le signe des matières naturelles vertueuses, comme le Tencel (aussi appelée lyocell, cette fibre est produite à partir de la pulpe de bois d’eucalyptus et d’un solvant non toxique), le lin, ou le coton bio (labelisé Supima).
Côté packaging les choses bougent aussi : les nouveaux sacs et boîtes cadeaux, 100% recyclables, sont fabriqués à partir de forêts gérées durablement (label FSC) et composés à 40% de papiers recyclés.
Depuis 2016, Vilebrequin s’engage auprès de l’association polynésienne Te Mana O Te Moana (l’esprit de l’océan, en Maori). Créé en 2004 par la vétérinaire Cécile Gaspar, cette clinique de tortues basée à Moorea veille à la préservation de l’environnement marin, notamment via la protection des tortues de mer. 1500 tortues sauvées et rendues à leur habitat naturel, 100 000 écoliers sensibilisés à la protection des tortues et de l’environnement marin, Te Mana O Te Moana peut compter sur le soutien constant de Vilebrequin qui a déjà fait don de $189 K € à date grâce à la vente du maillot Mappemonde Dots réinterprété chaque année et dont 10$ sont reversés à l’association.