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MagazineNews de Mode

Ron Dorff x Neil Patrick Harris, la collaboration exclusive

Ron Dorff lance le 21 septembre 2022 une collaboration capsule en édition limitée avec l’acteur Neil Patrick Harris (How I met your mother, Matrix ,et la récente série Uncoupled sur Netflix). 

Une première pour l’acteur et producteur américain qui sera le visage de cette collection inédite, et a accepté de jouer le jeu de la création et a mobilisé toute sa famille – son mari David Burtka et ses deux enfants – pour l’occasion.
Une capsule d’une vingtaine de pièces qui reprennent les pièces iconiques de la maison et le print emblématique DAD qui s’associe au print PAPA pour la première fois, à l’initiative de Neil Patrick Harris et de Claus Lindorff, fondateur et directeur artistique de la maison Ron Dorff. 15% des ventes seront reversées à l’association World Central Kitchen, pour Neil Patrick Harris s’engage depuis plusieurs années.

« Je connaissais chez Ron Dorff les T-shirts DAD, qui sont parfaits pour David car nos enfants l’appellent ainsi” dit Neil Patrick Harris.. “De mon côté, c’est Papa en revanche donc quand nous avons commencé à parler du projet avec Claus, l’idée est venue de jouer avec le concept de Dad et Papa. Pour que tous les pères puissent avoir le choix.

Quel plaisir d’avoir travaillé sur cette collection avec Neil” dit Claus Lindorff, fondateur et directeur artistique de Ron Dorff. “ Nous sommes particulièrement fiers chez Ron Dorff d’avoir pu donner vie à ce projet très cher à Neil et à son incroyable famille.” 

La campagne publicitaire photographiée à New York et qui met en scène Neil Patrick Harris, David Burtka et leurs deux enfants sera reprise en campagne d’affichage et presse à Paris, Londres, Berlin et New York. Une vidéo et une interview de Neil Patrick Harris ont également été tournées pour soutenir ce lancement. Neil Patrick Harris partagera la collection auprès de ses 8 millions d’abonnés sur Instagram.

La collection sera disponible sur le site internet de la marque et dans les boutiques de Paris, Londres, Berlin et New York, ainsi que sur les corners Galeries Lafayette et BHV et aussi chez les partenaires de Ron Dorff comme Zalando et Jelmoli à partir du 21 septembre 2022.

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ArchivesMagazineNews de Mode

Nicolas Theil, malletier d’exception

Nicolas Theil, créateur inspiré par une envie de voyage, réalise une collection de petites malles de jour, du soir et de voyage en édition limitée. Le créateur parisien propose une collection dont le voyage est le thème central, tant il est au cœur des préoccupations et des discussions ces dernières années.
Accessoire symbole de plaisir, Nicolas Theil travaille le sac autour d’une collection de pièces uniques et inhabituelles. Maison Theil est l’esprit exclusif et ultra limité des créations de Nicolas Theil. Ces pièces sont réalisées à la main dans son atelier parisien et numérotées à cinq exemplaires par modèle. Des pièces légères et structurées qui mêlent un savoir-faire de maroquinier au travail complexe de la gainerie.

Nicolas Theil revisite cet accessoire emblématique de la fin du XIXème siècle et le détourne à travers des matières, dimensions et formes singulières. Ces créations sont essentiellement réalisées à partir de bois, de cuir et renforcées d’aluminium riveté. Des mini-malles du soir en plexiglass fumé ou en cuir – baptisées ligne Paris – qui témoignent du monde actuel où se protéger est devenu primordial. D’autres pièces sont réalisées en miroir, regard de l’attention que ce monde nous demande de lui porter. Une ligne de malles du jour inspirée de la culture japonaise – Tokyo – dont la structure est réalisée en 3D à partir de formes courbes inspirées du torii (portail traditionnel japonais) nous invite à une expédition exotique. Un des modèles est réalisé en collaboration avec l’artiste peintre malaisien Ken Yang autour du thème de la chasse aux papillons. Une peinture à l’huile sur veau blanc au tannage végétal.

 

La malle New York, vanity iconique et une malle de coffre capitonnée à l’extérieur en cerf sont les pièces indispensables aux excursions, à la fois traditionnelles par leurs utilisations et futuristes par leurs formes et finitions. Une malle pique-nique matelassée et capitonnée en veau jaune façon galuchat, toute en longueur avec une poignée surdimensionnée, se métamorphose au gré des usages que l’on souhaite lui attribuer.
Nicolas Theil rend hommage à la nature, son thème de prédilection depuis ses débuts en 2011, à travers une mini-malle brisée – modèle Iceberg- aux couleurs ciel et mer. Malle atypique se portant en cross body dont l’ouverture est à l’image de deux icebergs qui se seraient séparés.

Pièce emblématique et innovante de cette collection, la malle / sac à dos modulable – baptisée Méta – est le symbole d’une époque où les besoins et les envies changent rapidement. Celle-ci est déclinée en deux tailles et en quelques mouvements, elle évolue de malle de jour à sac à dos. Une volonté de retrouver une liberté, tant chérie et figure de notre humanité.
www.nicolastheilparis.com – @nicolastheilparis

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ArchivesHorlogerieMagazine

Maurice Lacroix AIKON #tide FIBA3x3 change la donne!

Maurice Lacroix dévoile trois montres en édition spéciale qui reprennent les attributs de l’AIKON #tide lancée récemment, en les associant au monde passionnant du 3×3, le format de basket-ball mondial adoré par des millions de personnes. Partageant les mêmes qualités que les autres membres de la famille AIKON, ces nouvelles montres changent la donne à la fois sur le terrain et en dehors.

Il y a quelques semaines, Maurice Lacroix a dévoilé une nouvelle montre révolutionnaire, l’AIKON #tide. Partageant les mêmes attributs que les autres membres de la famille AIKON, ces nouveaux modèles sont constitués de plastique recyclé issu de l’océan, d’une formule secrète et de fibre de verre. Le matériau composite ainsi créé est deux fois plus dur que le plastique traditionnel, cinq fois plus résistant et possède une empreinte carbone nettement inférieure à celle de la production de PET vierge. La lunette, le boîtier, le fond du boîtier, la couronne, la pièce de bout et le fermoir du bracelet de ce nouveau modèle sont tous façonnés à partir de ce matériau composite. Il faut 17 bouteilles pour fabriquer une montre et son emballage sur mesure, ce qui signifie 17 bouteilles de moins qui polluent l’océan.

Après le récent lancement de l’AIKON #tide, Maurice Lacroix associe son modèle innovant à la discipline pleine d’adrénaline qu’est le basket-ball 3×3. La marque horlogère suisse n’est pas étrangère à la vie citadine. Elle est le « chronométreur officiel du FIBA 3×3 World Tour », un sport d’action qui se joue dans certains des environnements urbains les plus passionnants du monde. Né dans la rue, le 3×3 fait désormais partie du programme olympique. Joué dans le monde entier, il est diffusé dans plus de 100 pays et suivi par des millions de fans à travers le monde. Avec une très forte audience sur les réseaux sociaux, les fans connectés ne sont jamais loin de l’action.  C’est un domaine passionnant où les joueurs couvrent le terrain avec une incroyable rapidité. Passe ou tir, le terrain est une arène pleine d’énergie où la concentration est absolue et où la fatigue signe la défaite.

La nouvelle édition spéciale AIKON #tide FIBA3x3 déborde d’énergie. Logée dans un boîtier de 40 mm, cette montre sur le thème du basket-ball est dotée d’un verre saphir plat qui améliore la lisibilité, tandis que le mouvement à quartz assure la précision dans un monde où les secondes comptent. Ces deux modèles, idéalement adaptés aux joueurs de basket, sont disponibles avec des cadrans noirs ou blancs et sont livrés avec des bracelets coordonnés. Les cadrans intègrent le logo « 3×3 » dans un motif élaboré, tandis que le fond du boîtier est également embossé avec le logo « 3×3 ».

Lorsque les versions inaugurales de l’AIKON #tide ont été dévoilées, elles arboraient des cadrans aux tons vifs et des bracelets aux couleurs tendance. Aujourd’hui, Maurice Lacroix revient avec une nouvelle création éblouissante, inspirée cette fois par le ballon Wilson officiel du FIBA 3×3 World Tour. Ce nouveau modèle arbore des teintes bleues, orange et jaunes et est un concentré de vitalité. Une fois encore, le cadran est orné du logo FIBA 3×3, qui est également répété sur le fond du boîtier.

En outre, conformément à l’esprit écologique de la marque, l’AIKON #tide FIBA3x3 n’est pas présentée dans un emballage excessif, mais dans un mug aux couleurs coordonnées qui peut être utilisé encore et encore. Avec cette dernière initiative, réalisée avec l’aide du FIBA 3×3 World Tour, la dynamique marque horlogère du Jura suisse offre encore plus de choix aux membres de la génération Z. Comme tous les modèles Maurice Lacroix, ces nouvelles créations offrent une valeur perçue élevée. Maurice Lacroix a choisi de collaborer avec le FIBA 3×3 World Tour, car il s’agit d’un format sportif urbain, accessible et orienté vers le succès.


Quelle que soit la montre de l’édition spéciale que vous choisirez de porter, vous contribuerez à nettoyer les océans et vous aurez l’air cool sur le terrain et en dehors. La Maurice Lacroix AIKON #tide FIBA3x3 change tout simplement la donne !

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ArchivesMagazineSoins & Parfums

A vos marques ! Prêt ! Bronzer !

Bronzer, c’est l’activité primordiale pendant les vacances. C’est même la preuve évidente de vacances réussies. Mais si les rayons solaires ont à faible dose des effets bénéfiques sur la peau (amélioration de l’humeur, amélioration transitoire de l’acné, synthèse de vitamine D par la peau : effet antirachitique…), le soleil peut également être votre ennemie.  Les ultraviolets peuvent provoquer des dommages irréversibles, et dans les cas les plus graves, mortels. L’exposition au soleil présente des risques : sur la peau, il provoque des coups de soleil, un vieillissement prématuré, des allergies et, dans les cas les plus graves, des cancers (mélanomes et carcinomes). Voila pourquoi une protection solaire s’impose. Retrouvez ici notre sélection, tous d’un indice de protection 50 afin de prendre le soleil en toute quiétude.

De chez Avène, un fluide solaire spf 50 qui s’applique facilement et qui est résistant à l’eau ce qui ne pollue pas les océans. Spéciale peaux sensibles.

Pour le visage, une crème solaire légère non grasse Biotherm pour le visage spf50 à effet matifiant.

Clarins propose une crème solaire pour le corps indice de protection 50.

Chez Clinique, une protection solaire pour le visage avec un indice de protection SPF50.

Un classique qu’on connait depuis l’enfance. La crème Nivea Sun de la gamme « protège & hydrate » avec un SPF50.

 

Enfin, pour ceux qui préfèrent éviter le soleil, voici une sélection d’autobronzants, approuvés et testés par la rédaction pour bronzer sans soleil.

Chez Bronz’Express, une lotion autobronzante teintée visage et corps qui s’applique au gant. Très pratique et se voit dès l’application. Renouveler l’application deux à trois fois par semaine après la douche pour un résultat optimum.

Dans la gamme Idéal Soleil de Vichy, un lait hydratant autobronzant pour le visage et le corps. Très fluide et d’application facile.

et enfin, chez L’Oréal, le sérum autobronzant Sublime Bronze pour le visage et le corps. Légèrement parfumé.

 

 

 

 

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ArchivesSoins & Parfums

LEGACY OF PETRA de PENHALIGON’S.

LEGACY OF PETRA, la nouvelle création du parfumeur PENHALIGON’S.

Peu à peu, en majesté, le rocher de Petra, se révèle à nos yeux.

Et nous nous tenons là, sans un mot,
contemplant, à travers ces reliefs sculptés aux teintes de sables,
l’empreinte de sagesses très anciennes.
Des ocres et des roses, nés de la terre qui les porte,
mais aussi d’une Main toute-puissante.
Le passé et le futur se mêlent, toutes les vérités humaines
semblent irradier de la pierre.
Alors que les vents s’engouffrent dans les canyons
et courent sur les collines,
quelque part – ici, le temps s’est arrêté.
Ils sont venus là et ont dominé les pluies,
sur cette étendue de sable solitaire, brûlée par le soleil.
Serait-ce la plus ancienne cité du monde ?
La gloire des civilisations ? Le geste magique de Moïse ?
Il y a tant d’origines à cette étrange histoire.
Un pur joyau à la couronne du monde, fruit de la terre et d’un patient labeur.
Une seule question désormais : peut-on encore le sauver ?
« Une cité rose et rouge, presque aussi ancienne que l’est le temps lui-même… » – John William Burgon

Il était une fois, 150 ans environ… Il n’y a pas si longtemps. William était barbier. Son nom ? Penhaligon.
Il avait laissé derrière lui la mer de Cornouailles, sauté dans un train direction Londres  et, peu après, suspendait fièrement son enseigne au-dessus de l’échoppe de barbier qu’il ouvrait sur Jermyn Street : PENHALIGON’S.

Après bien des créations, la maison de parfums PENHALIGON’S présente aujourd’hui LEGACY OF PETRA. Un Oriental boisé composé d’accords de Myrrhe, de bois de réglisse, de Vanille et de Belambre.

Comme l’aube fraiche dans une vallée ombrée, la bergamote, le fenouil et le thé vert apportent au point du jour une énergie naissante, pleine de promesses.
La percée de la myrrhe et des bois liquoreux ne se fait pas attendre, annonçant le lever imminent du soleil.
Comme une ode à la beauté de la myrrhe, la fragrance prend soin de magnifier toutes ses facettes – de l’évocation claire du citron aux notes balsamiques chaudes, en passant par de riches vibrations épicées et d’obscurs reflets d’encens fumé, éclairés ça et là par la touche aromatique du romarin.
Au crépuscule de cette journée singulière, l’éclat de l’ambre, fort, sensuel, vibre comme un couchant écarlate.

Disponible à partir du 1er septembre 2022 sur l’ensemble du réseau sélectif.

 

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ArchivesNews de Mode

Ateliers de Nîmes: le renouveau du Denim

Ateliers de Nîmes relance la légende de la toile de Nîmes, le denim, car le mot denim associé au légendaire jeans vient du nom de la ville française : Nîmes, d’où elle était exportée vers les Etats-Unis où elle était coupée pour servir de base aux vêtements des travailleurs, des mineurs et des pionniers de l’Ouest américain. En 2020, la marque rend hommage à ce passé glorieux en tissant de nouveau cette toile, à Nîmes, au sein de son propre atelier. 

En remettant en activité les métiers à tisser, et en relocalisant la production dans le Gard, la marque ranime une industrie séculaire, et participe à la valorisation du savoir-faire français. L’entreprise est ainsi la seule marque française de denim à tisser sa propre toile pour son seul usage, et surtout, l’une des rares à l’échelle mondiale. 


Ateliers de Nîmes propose 4 coupes femme et 4 coupes homme : A.D.N. 60, A.D.N. 70, A.D.N. 80, A.D.N. 90 et A.D.N. 10, A.D.N. 20, A.D.N. 30 et A.D.N. 40. Les modèles sont droits, ajustés, fuselés, slim ou encore larges. Les coloris disponibles sont le bleu, le noir et le naturel. Les modèles respectent aussi différentes méthodes de lavages. Actuellement seule la gamme bleue est tissée à Nîmes. Les tailles vont du 25 au 34 pour un denim femme, et du 28 au 38 pour un denim homme. Cette toile authentique s’adapte à chaque morphologie, et invite à repenser ses classiques.

Tissé dans l’ancienne ville romaine dès 1557, la toile de Nimes, autrefois mélange de laine et de soie, solide et rapiéçable, est devenue au fil du temps, un sergé de coton quasiment inusable et surtout un des vêtements de base de notre dressing. Chez Ateliers de Nîmes, cette saison, le vestiaire homme s’étoffe avec des sweatshirts et des tee-shirts, et dévoile une capsule exclusive “Le Trophée des As”. Pêle-mêle, la gamme de couleurs contient tout ce que la région produit de meilleur : vert garrigue, terre orange de Roussillon, lin beige et marine.

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François-Joseph GRAF: l’art de vivre à la française.

Amoureux du luxe français, François-Joseph GRAF cultive l’art de vivre à la française. Il dessine lui-même chaque sac et chaque motif, sélectionne et détermine personnellement cuirs et couleurs, afin de créer des pièces souvent uniques, fabriquées entièrement à la main à Paris. Avec François-Joseph GRAF, architecture et voyage dialoguent avec la haute maroquinerie française.
À l’image de ce luxueux savoir-faire, François-Joseph Graf expose une sélection de ses créations au sein d’un des plus luxueux palaces de la capitale, l’hôtel Lutetia, boulevard Raspail, dans le 6eme arrondissement.

Avec ses nombreux talents, Monsieur François-Joseph GRAF s’offre un terrain de jeux multidisciplinaire. Passionné, précis et d’une élégance rare, François-Joseph GRAF n’est pas seulement architecte et décorateur. Il crée également une ligne d’accessoires de haute maroquinerie. Sur les thèmes des voyages et des arts, le créateur propose une collection de cabas et pochettes. Certaines pièces sont résolument féminines, d’autres, parfaitement unisexe.

« Avec cette ligne de maroquinerie, je souhaite rendre hommage à la technicité de mon métier d’architecte d’intérieur, et démontrer ainsi que la fantaisie ne peut bien s’exprimer que dans une extrême rigueur. C’est un dessin, une proportion, et un volume. Dans tous les domaines, créer est un plaisir, dessiner une façade, une porte, un tissus, un sac reste de l’architecture. ».

FJ Graf

Monsieur François-Joseph GRAF cultive la perfection de ses créations grâce à son atelier de l’est parisien. Tous ces accessoires prennent naissance dans cette manufacture. Semblable à un laboratoire de création où dialogue peinture, camaïeu de cuirs, pince à coudre en bois ciré et machines artisanales, les artisans effectuent un travail de fourmi incroyablement précis et net. La confection d’une pièce de maroquinerie peut nécessiter jusqu’à 30 heures de travail selon la complexité. Chaque maroquinière a sa propre spécificité et dispose d’un savoir-faire rare.

Chaque sac réalisé à la main est une pièce unique. À l’image de ces rêves de créateur, François-Joseph GRAF offre une palette infinie aux accessoires; Faire cohabiter les couleurs les plus spectaculaires, imaginer de nouvelles associations tel sont ses défis du créateur maroquinier.

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L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville

L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville : Légende & Renaissance

Entièrement rénové, le légendaire hôtel à rouvert ses portes. Suivez nous pour une visite privée. 

Au début du XXe siècle, Deauville somnole dans l’ombre de sa voisine Trouville. Son réveil, Deauville le doit à Eugène Cornuché, propriétaire de la célébrissime brasserie parisienne Chez Maxim’s et directeur du casino de Trouville. Pour lui, il faut doter la plage fleurie de toutes les distractions et du confort auxquels aspirent les plus fortunés. Un casino d’abord puis un palace, Le Normandy, et un autre, l’année suivante, Le Royal.
Son ami et associé, François André, fondateur du groupe Barrière, contribuera lui aussi grandement à l’essor de la station. Après avoir participé à la création de La Baule et d’en avoir fait un « passage obligé », François André succèdera en 1927 à Eugène Cornuché à la tête de la Société des Hôtels et Casino de Deauville (SHCD). Deux ans plus tard, il construira L’Hôtel du Golf…

Photo Fabrice Rambert

Pour décrire son œuvre, l’architecte Théo Petit disait : « Le Normandy ? C’est une ambiance de cottage anglo-normand avec des pignons normands et des draps en lin, des pommiers et des vaches normandes en son jardin ». Lors de son inauguration en 1912, les chroniqueurs le présentent comme le « plus bel hôtel du monde ». Dès lors, le Tout-Paris débarque à Deauville en villégiature. Au Normandy, Coco Chanel ouvre sa boutique de chapeaux à l’enseigne « Gabrielle Chanel ». Et l’élite du monde des arts, des lettres, de la politique, de la presse et du sport se bouscule dans son hall.
Après la guerre, de station à la mode, Deauville s’impose comme la station où il faut être ; Le Normandy, le lieu où il faut séjourner. Churchill choisit la plage fleurie pour passer ses vacances tout comme le roi Alphonse XIII d’Espagne. Le prince de Galles fête ses 30 ans au Normandy. André Citroën et Françoise Sagan feront les beaux jours du casino… Une icône est née, la légende commence.

Photo Fabrice Rambert

LE TEMPS DE LA SUBLIMATION

En novembre 2015, Le Normandy ferme pour rénovation, pour la première fois depuis son inauguration en 1912. Une brève parenthèse, le temps d’un hiver, pour choyer son atmosphère. Durant six mois, l’établissement mythique du groupe Barrière se retire derrière les échafaudages pour une remise en beauté complète.
L’hôtel est entièrement vidé puis les différents corps de métiers entrent dans la danse. Et, tandis que les habitués prennent, le temps d’une saison, de nouvelles habitudes au Royal, tout proche, les artisans s’affairent, mesurent, annotent, rénovent. Leur mission : restituer au joyau normand sa splendeur célébrée dans le monde entier tout en gardant son âme intacte. Entre les pans de toile de Jouy arrachés, deux artistes imaginent la nouvelle ère du Normandy. Dans cet immense chantier chargé d’histoire, de belles surprises se dévoilent. Ainsi, cette mystérieuse fresque murale dissimulée sous la toile de Jouy du couloir du 3e étage, sur les murs entre lesquels Claude Lelouch dirigea Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, couple mythique d’Un Homme et Une Femme. Portrait d’homme dessiné à la sanguine, la peinture daterait de la construction de l’hôtel mais n’est pas signée.
Quel artiste l’a réalisée ? A ce jour, le mystère reste entier. Mais le portrait fait aujourd’hui partie intégrante de la nouvelle décoration.

Photo Fabrice Rambert

UNE ÂME INALTÉRÉE, UN ESPRIT INTACT

Pour impulser un nouveau souffle à L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville , deux architectes décorateurs de renom : Alexandre Danan et Nathalie Ryan. Un homme et une femme pour repenser Le Normandy avec élégance et raffinement.
Chargée de la décoration des Chambres et Suites, Nathalie Ryan avait à cœur de conserver ce qui fait l’histoire et la mémoire des murs qui ont vu passer des générations et des générations de clients. Avec talent, elle a su ressusciter l’atmosphère de ce bâtiment mythique tout en imaginant un décor d’aujourd’hui. Ainsi revisitée, la nouvelle décoration transcende les codes de l’élégance anglo-normande.
Emblématique du lieu, la toile de Jouy est embellie et rafraîchie. Elle se décline avec poésie, dans des coloris harmonieux selon les Chambres : vert, beige, orange, bleu et rouge. Un classicisme pimenté de quelques touches contemporaines, avec des tissages légers, unis ou structurés qui ornent délicatement le mobilier créé spécialement par Nathalie Ryan. La moquette arbore des motifs en forme de chevrons pour rappeler les parquets d’origine.
Les fameuses Suite Présidentielle et Suite Un homme et une femme, où fut tourné le chef-d’œuvre de Lelouch, n’ont pas échappé au relooking. Les salles de bain sont rajeunies pour des instants de détente magiques avec pierres blanches, mosaïques argentées et meubles vasques en acajou.

Photo Fabrice Rambert

Alexandre Danan a, lui, restitué à La Belle Epoque, le restaurant au cœur du Normandy son faste d’autrefois tout en parsemant le lieu de touches actuelles. Son ambition ? Réécrire le lien entre l’hôte et l’hôtelier de façon soignée, honnête et respectueuse, en alliant design, sens des volumes et jeux de couleurs et matériaux. Pour réinventer La Belle Epoque, le designer a misé sur la subtilité et la simplicité. Le résultat : un design épuré, un luxe plus discret, une architecture magnifiée, des déplacements simplifiés et des espaces plus intimes qui ne troublent pas pour autant la convivialité du lieu. Atout majeur du restaurant, la magnifique verrière a été davantage mise en valeur.
L’intérieur et l’extérieur ne semblent plus faire qu’un, la lumière est reine. Des meubles et fauteuils, en bois élégant de l’époque, participent au confort et à la clarté de l’espace. Au sol, une immense mosaïque créée sur mesure reprend les codes et couleurs du nouveau Barrière sur fond de Naïade Belle Époque.

Le Normandy propose une fabuleuse expérience à vivre pour une clientèle désireuse de découvrir ou retrouver les 271 Chambres et Suites au caractère normand et à l’atmosphère cosy. Un séjour à savourer seul, en famille ou entre amis, en profitant toujours de l’excellence du service Barrière. Les habitués retrouveront leur « Normandy », les autres comprendront pourquoi il est mythique. Soyez les bienvenus…

Photo Fabrice rambert

LE BAR DU NORMANDY – LE COIN COSY
Marcher sur les pas de Coco Chanel ou Winston Churchill, habitués des lieux. S’installer dans la galerie, face aux portraits d’hôtes prestigieux.
Préférer les chaises hautes du superbe bar en acajou. Et apprécier l’instant unique.
Un feu de cheminée qui crépite l’hiver. Un piano à queue dans un coin. Des vitraux lumineux. Des tableaux équestres aux murs. Une harmonie de vert olive et d’acajou. Cosy, Le Bar du Normandy offre le décor idéal pour savourer, avec modération, un malt des plus prestigieux, un cidre normand ou un cocktail sans alcool revigorant.
Le lieu multiplie les espaces pour garantir intimité et convivialité. Une superbe carte de whiskies prestigieux côtoie un choix étonnant de cocktails originaux, créations à base de calvados et spritz réinventés. À consommer avec modération. Entre vieux rhums, cocktails detox, thés précieux et cafés rares, les “Afternoon gourmands” deviennent des goûters raffinés avec pâtisseries maison.
L’incontournable: le Spritz Colette, où du cidre de la Cuvée Colette remplace le prosecco.

Totalement rénové, L’Hôtel Barrière Le Normandy Deauville offre désormais un espace de quiétude entièrement dédié au bien-être. Aerial Wellbeing for the Future™ a mis son expertise au service du Spa Diane Barrière avec un programme intégratif original, sur-mesure et innovant. Une parenthèse d’exception très privée, une merveilleuse bulle de bien-être où, dans un cadre luxueux, sont proposés les soins les plus novateurs, ultime alliance entre savoir-faire expert, équipements dernière génération et diagnostic de haute précision. Relaxation, énergie, détox, chacun y trouvera son compte.

LA BELLE EPOQUE – LES SAVEURS À L’HONNEUR
Se régaler de poissons frais cuisinés à la perfection. Apprécier le goût incomparable des produits du cru. Hésiter entre un Baba flambé au Calvados et mille-feuilles au caramel beurre salé. Contempler d’un regard un décor élégant, baigné de lumière…
Assurément, La Belle Epoque n’usurpe pas sa réputation de « meilleure table de Deauville ». Le restaurant sous la direction du Chef Christophe Bezannier propose une cuisine imaginative alliant des produits simples à des saveurs merveilleuses, le tout concocté avec des produits locaux de saison. Les plats à partager sont à l’honneur pour découvrir des saveurs insolites. Et savourer l’un de ses desserts gourmands revient à croquer dans une madeleine. Délicieuse régression.
Comme chaque Tables Barrière, La Belle Epoque met à l’honneur modernité, élégance et partage. Brunch dominical, repas festif, dîner romantique, le lieu se prête à toutes les occasions, petites ou grandes : grande salle festive, véranda plus cosy, terrasse chauffée…
L’incontournable: La Côte de veau cuite au poêlon, jus perlé à partager.

Alors n’hésitez plus. Venez rejoindre la légende du Normandy, pour une soirée, un week-end ou quelques jours de détente.

L’HÔTEL BARRIÈRE LE NORMANDY 38, Rue Jean Mermoz, Deauville – 02 31 98 66 22 – 09 70 82 13 14

 

 

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ArchivesHorlogerie

ROYAL OAK: 50 ANS D’INNOVATIONS

Royal Oak un nom qui fait rêver les amateurs d’horlogerie. Depuis son lancement le 15 avril 1972, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta a provoqué un bouleversement sans précédent grâce à sa boîte en acier inoxydable finie à la main, à sa lunette octogonale fixée par des vis hexagonales apparentes, à son élégant bracelet en acier intégré ainsi qu’à son mouvement extra-plat à remontage automatique. Inspirée par la révolution culturelle et industrielle des années 70, dévoilée aux premiers temps de la crise du quartz, cette montre mariant un caractère sportif avec un savoir-faire séculaire annonce une nouvelle ère de Haute Horlogerie en phase avec des modes de vie en pleine mutation.

Au fil des ans, la Royal Oak a donné vie à une collection à part entière, composée de nouvelles tailles, matériaux, styles et calibres. Depuis 50 ans, plus de 500 modèles de Royal Oak ont été conçus, faisant de cette création iconoclaste une icône culturelle dans le monde de l’horlogerie et au-delà. Voici les principaux faits marquants de son histoire.

En 1970, trois distributeurs d’Audemars Piguet perçoivent un changement de sensibilité chez leurs clients et mettent la marque au défi d’y répondre. Georges Golay, alors administrateur délégué d’après les AP Chronicles d’Audemars Piguet, confie la délicate mission à Gérald Genta, joaillier expérimenté et designer horloger éprouvé, de dessiner une montre de sport en acier inoxydable d’un genre totalement nouveau. Genta réalise le dessin de la Royal Oak en une nuit, puisant dans de nombreuses sources d’inspiration dont celui du casque de plongée dont il gardait
le souvenir depuis son enfance. Bien que la création de Genta s’inscrive dans le prolongement des montre-bracelets atypiques qu’Audemars Piguet créait depuis les années 30, elle reflète également la tendance culturelle qui anime l’art contemporain, le design, l’architecture et la musique dans les années 60 et 70.

Il s’ensuit un formidable élan collectif, réunissant les meilleurs horlogers et artisans de l’industrie : Stern Frères travaille sur le cadran guilloché Petite Tapisserie, Favre & Perret sur la boîte en acier et Gay Frères sur le bracelet intégré en acier. La pièce est si complexe à réaliser en raison de la dureté de l’acier que son premier prototype est conçu en or gris, un matériau plus malléable. Le bracelet intégré comprend à lui seul 154 composants, dont 20 fins maillons de liaison, faisant de ce bracelet l’un des plus complexes de l’histoire horlogère. Qui plus est, l’alternance de surfaces brossées, satinées et polies sur la boîte en acier comme sur le bracelet est si sophistiquée que la finition est effectuée au sein des ateliers d’Audemars Piguet.

En avril 1972, la montre en acier la plus chère du marché est donc dévoilée à la Foire de Bâle, où elle crée un véritable séisme, générant de multiples
réactions contrastées, parfois critiques. Entre les doutes exprimés par les clients et les difficultés rencontrées pour produire et livrer les premiers
exemplaires, le démarrage est difficile. 490 pièces sont néanmoins vendues dès le début de l’année 1972 – un record pour Audemars Piguet, préfigurant un succès commercial ininterrompu. Durant quatre ans, Audemars Piguet s’attache avec grand soin à ne produire que cette seule référence – la désormais célèbre 5402. Ce n’est qu’en 1976 que la première Royal Oak pour femmes, en 29 mm (Modèle 8638), dessinée par Jacqueline Dimier, est lancée. Dès 1977, ces deux modèles sont revisités en or jaune, or gris, ainsi qu’avec une version alliant acier et or jaune, donnant naissance à une véritable collection. La marque crée également un diamètre intermédiaire de 35 mm, le Modèle 4100, qui s’impose
rapidement comme la référence pour les montres masculines. N’étant désormais plus considérée comme un cas particulier, la Royal Oak est sur le point de connaitre un destin prometteur.

De manière aussi surprenante qu’extraordinaire, la Royal Oak montre une grande capacité à s’adapter aux années 80.

S’éloignant du Modèle 5402, Audemars Piguet explore de nouveaux territoires esthétiques grâce à des tailles et des matériaux inédits. Des variations en platine et or rose s’imposent rapidement aux côtés des modèles en or gris, or jaune et bicolores (or jaune et acier). Ces
précieux garde-temps sont souvent accompagnés d’un cadran ou d’une lunette sertis. Cette diversité créative conduit parallèlement à la
recherche de nouveaux calibres. En phase avec son temps, la Royal Oak voit arriver des mouvements quartz en 1980. D’abord réticente à implanter cette technologie au sein de sa collection phare, Audemars Piguet répond à la demande du marché après l’avoir testée au sein d’une collection parente – le Modèle 6005, surnommé «Quartz », lancé en 1978 – et dont l’esprit novateur s’accorde parfaitement à cette technologie disruptive. Même si cette pièce emprunte certains éléments esthétiques à la Royal Oak, notamment la géométrie de sa boîte et son bracelet intégré combinant des finitions satinées et des chanfreins polis, sa couronne n’est plus octogonale ni ponctuée par huit vis hexagonales. En dix ans, on dénombre au moins 59 Royal Oak avec six mouvements quartz différents, s’étirant de 26 à 36 mm de diamètre. Tout en expérimentant la technologie du quartz, la
Manufacture joue également un rôle important dans la renaissance des complications traditionnelles. En 1983, elle dévoile la première Royal Oak avec indication de la date (5572) dans une boîte de 36 mm proposée en quatre versions : acier, or jaune, or gris, ainsi qu’un mariage bicolore acier et or jaune. Cette pièce à affichage calendaire multiple est suivie en 1984 du Modèle 5554, la première Royal Oak dotée du calibre automatique avec masse oscillante centrale et calendrier perpétuel le plus fin du monde, le Calibre 2120/2800, dévoilé en 1978 au sein du Modèle 5548.
En 1986, Audemars Piguet enrichit son offre d’une Royal Oak Calendrier Perpétuel Squelette (Modèle 25636). Cette montre en or jaune 18 carats
est la première Royal Oak squelettée, de même que la première à offrir un fond saphir qui place son calibre pionnier au centre du jeu. Ces premiers modèles à Calendrier Perpétuel, qui ont retenu l’attention des amateurs de traditions horlogères, ouvrent à la Royal Oak une nouvelle ère de réinvention.

La diversification des styles de la Royal Oak, de ses diamètres et mouvements, se poursuit tout au long des années 90, posant de nouveaux jalons techniques et esthétiques au fil de la décennie. Pour ses 20 ans, la Royal Oak prend un virage plus radical qui donne le ton de la décennie. En 1992, le Modèle 14802 est la première Royal Oak en série limitée, rendant hommage à la dénommée Royal Oak « Jumbo» de 39 mm née en 1972, et dotée pour la première fois d’un fond saphir. Mais c’est aussi la naissance de la première Royal Oak sur bracelet cuir – une pièce de 36 mm très controversée (Modèle 14800), dessinée extra-muros par le designer suisse indépendant Jörg Hysek. La partie centrale de sa carrure est évidée afin d’attacher le bracelet grâce à des pivots mobiles. Déclinée en une vingtaine de variations de matériaux et boîtes, cette atypique Royal Oak prendra
encore plus de libertés au fil des années suivantes.

Un nouveau sommet est atteint en 1993 avec le lancement de la Royal Oak Offshore – l’incarnation par excellence des modes de vies extrêmes qui s’imposent dans les années 90. Dessinée par Emmanuel Gueit, cette réinterprétation robuste de la Royal Oak, dans un diamètre surdimensionné de 42 mm, s’est rapidement imposée à la nouvelle génération qui voit en « The Beast », l’accessoire parfait pour une vie d’aventures. Cette déclinaison inédite de la Royal Oak a progressivement vécu sa propre vie, donnant naissance à une collection à part entière.
Alors que la Royal Oak explore librement son identité masculine tout au long des années 90 grâce à une grande diversité de designs, les versions féminines se déploient avec une même créativité. Les premiers modèles féminins squelettes apparaissent au début des années 90, avec l’emblématique calibre extra-plat 2003SQ de seulement 1,64 mm d’épaisseur. Des variations serties s’imposent progressivement, culminant avec la Royal Oak Squelette Haute Joaillerie (Modèle 15073), lancée en 1998. Doté d’une boîte de 30 mm, ce garde-temps présente un bracelet et des
aiguilles en or gris 18 carats et entièrement sertis de 446 diamants taille brillant et d’index en émeraude (~4,64 carats). En associant les traditions de la Haute Joaillerie et de la Haute Horlogerie avec un design contemporain, ce modèle ouvre la voie à une nouvelle vague de pièces joaillières au début des années 2000.

Mais avant cela, la Royal Oak pour femmes atteint de nouveaux sommets en 1997 avec la Royal Oak Mini (Modèle 67075), qui reste à ce jour la plus petite Royal Oak jamais réalisée. Équipée d’un mouvement à quartz, cette pièce horlogère de seulement 20 mm de diamètre épouse à merveille les poignets les plus fins.
Les années 1990 voient également les collections accueillir une part toujours plus importante de complications. En 1997, la Royal Oak Tourbillon, une édition limitée de 25 pièces en acier, est dévoilée pour les 25 ans de la collection, aux côtés de séries limitées de 5 pièces en or rose, platine et or jaune. Dans une boîte de 40 mm, le Modèle 25831 est animé par la seconde génération de mouvements à tourbillon, Calibre 2875, partiellement visible au travers de la cage octogonale du tourbillon, à 6h. En hommage au mouvement précurseur à tourbillon automatique d’Audemars Piguet, dévoilé en 1986, ce modèle possède son système de remontage coté fond. La Manufacture lance également sa première Royal Oak Chronographe (Modèle 25860, 39 mm) en 1997, de même que la toute première Royal Oak Grande Complication, comportant une répétition minutes, un calendrier perpétuel et un chronographe à rattrapante. Fort de 648 composants, son mouvement est abrité dans une imposante boîte de 44 mm en or gris, offrant un saisissant contraste avec la Royal Oak Mini dévoilée la même année.
Entre 1972 et 1999, Audemars Piguet a créé environ 300 variations de Royal Oak, dont près de 200 durant la période particulièrement créative des années 90.

La Royal Oak entre dans le troisième millénaire avec une nouvelle référence de 39 mm, le Modèle 15202, marquant une étape significative dans l’histoire de la «Jumbo». Ce nouveau modèle réinterprète les codes esthétiques de la Royal Oak de manière plus libre, avec de nouvelles couleurs de cadran ainsi que le retour du fond saphir. Le cadran présente, par ailleurs, le nouveau motif guilloché Grande Tapisserie, apparu l’année précédente dans la collection. Constitué de pyramides tronquées (environ 380 pour un cadran de 39 mm, au lieu de 700 environ pour un cadran Petite Tapisserie), la Grande Tapisserie s’impose rapidement au cœur des collections Royal Oak, à une époque où s’affirme la tendance des montres de plus grand diamètre, suite au lancement de la Royal Oak Offshore en 1993. Dès lors, le diamètre moyen d’une Royal Oak atteint 39 mm en 2005, contre 36 mm dans les années 90 et 35 mm dans les années 80. Se jouant des codes de la tradition et de la modernité, cette version suscite un réel engouement et devient l’une des Royal Oak les plus convoitées. Cependant, davantage qu’un retour aux sources, les années 2000 marquent l’avènement de designs avant-gardistes et de micromécanique de pointe.

La Royal Oak Concept, dévoilée en 2022, et la Royal Oak Tradition d’Excellence N°4 (2004), témoignent toutes deux de cette vision d’avenir caractéristique du nouveau millénaire. Depuis 1999, la gamme Tradition
d’Excellence sort du cadre de l’horlogerie classique, mariant de manière inédite plusieurs complications. La Tradition d’Excellence N°4 (réf. 25969PT) associe notamment un chronographe et un tourbillon au sein d’une boîte Royal Oak en platine de 44 mm. Cette édition limitée de seulement 20 pièces offre une exceptionnelle réserve de marche de 10 jours, grâce à son innovant double barillet visible à travers le cadran partiellement ajouré.

Enfin, dans les années 2000, la Royal Oak s’incarne grâce à des éditions limitées réalisées en collaboration avec des athlètes et célébrités. La première a vu le jour en 1990 avec la Royal Oak Championship conçue avec Nick Faldo. D’autres éditions limitées voient le jour au fil des années 90 et 2000, comme la Royal Oak City of Sails (1999), réalisée en partenariat avec Alinghi, la Royal Oak Sachin Tendulkar (2008), ou encore l’un des modèles «Oak Leaves» conçu en collaboration avec Michelle Yeoh en 2005. Depuis ses débuts, la Royal Oak a puisé son inspiration au sein
d’univers aussi différents que le sport, l’art, la culture et l’architecture. En retour, elle s’est elle-même imposée comme une source d’inspiration pour ceux qui l’ont portée. Au fil des ans, ces collaborations ont joué un rôle décisif dans la transmission de l’esprit toujours jeune et créatif de la Royal Oak.

L’imposant look futuriste des années 2000 s’estompe progressivement au profit de modèles plus raffinés, associant les codes originels de la montre avec une esthétique très contemporaine et des mouvements toujours plus performants.
En 2012, à l’occasion des 40 ans de l’icône, Audemars Piguet dévoile un ensemble de Royal Oak animées de la même audace qui la vit naître. Parmi les modèles phares : une nouvelle référence 15202 « Jumbo », fait sensation parmi les amoureux de la marque, aux côtés d’une version squelette dotée du nouveau Calibre 5122. À cette époque, la plupart des Royal Oak pour hommes ont des diamètres supérieurs à 39 mm, ce qui fait de la 15202 le seul modèle disponible dans ce diamètre emblématique. Depuis lors, sa rareté joue un rôle clé dans le succès continu qu’elle rencontre. La même année, la Manufacture dévoile également un modèle Royal Oak Tourbillon Extra-Plat (26510) à remontage manuel, en acier inoxydable ou or rose 18 carats, également disponible en édition limitée de 40 pièces squelettées (Modèle 26511, Calibre 2924SQ).

Ce mariage d’esthétique raffinée et de maîtrise technique marque la décennie, notamment avec la Royal Oak Double Balancier Squelette dévoilée en 2016. Conçu par les horlogers d’Audemars Piguet, son mouvement breveté accroît la précision et la stabilité de la montre. L’oscillation parfaitement synchrone est obtenue en assemblant deux balanciers et deux spiraux sur le même axe. Visible de part et d’autre de la boîte, le double balancier offre également une vue imprenable sur le cœur battant de la montre. D’abord proposée dans une boîte en acier ou en or rose de 41 mm, la pièce est ensuite déclinée en 37 mm ainsi que dans une grande variété de matériaux dont l’or gris, l’or jaune et la céramique noire. Les années 2010 ont également été le théâtre d’une autre innovation technique majeure, avec le modèle Royal Oak Quantième Perpétuel Automatique UltraPlat (26586), dont le prototype dévoilé en 2018 est aussi connu sous le nom RD#2. Avec son mouvement de 2,89 millimètres d’épaisseur au sein d’une boîte de 6,3 mm de hauteur, elle devient à l’époque la montre-bracelet automatique à calendrier perpétuel la plus fine au monde. Pour parvenir à ce résultat sans précédent, les ingénieurs d’Audemars Piguet ont regroupé les différentes fonctions du calendrier perpétuel sur un seul et unique niveau, au lieu de trois.

En ouvrant la voie à une nouvelle génération de montres à complications offrant le parfait équilibre entre esthétique raffinée, ergonomie optimale, savoir faire séculaire et esprit contemporain, cette création clôture une décennie riche en évolutions techniques et esthétiques.

Rendant hommage à 50 ans d’innovations continues, les derniers modèles marquent encore une étape dans le développement d’une collection qui transcende les modes et les tendances. Les versions 2022 lui confèrent une nouvelle dimension créative et technique grâce à une esthétique aussi raffinée qu’ergonomique, ainsi qu’à des matériaux, animations de cadrans et mouvements de dernière génération. Les célébrations du 50e anniversaire de la Royal Oak ont commencé avec une nouvelle génération de modèles Royal Oak « Jumbo» Extra-Plat, réf. 16202,
animés par un nouveau calibre automatique extra-plat, Calibre 7121, conçu sur mesure pour s’intégrer parfaitement au sein de la boîte de seulement 8,1 mm d’épaisseur. Le Calibre 7121, qui remplace le 2121 historique qui équipait la Royal Oak depuis ses débuts, accroît la performance, la fiabilité et le caractère contemporain de la collection Royal Oak. Il est aussi proposé en version squelette (Calibre 7124), au sein des nouveaux modèles 16204.

La collection Royal Oak franchit également une nouvelle étape avec le modèle Royal Oak Automatique Extra-Plat Tourbillon Volant – le tout premier tourbillon volant conçu par la Manufacture au sein d’une boîte « Jumbo» extraplate de 39 mm. En mariant avant-garde et tradition, la pièce se joue des codes originels de la Royal Oak. Sa boîte acier se pare d’un cadran Bleu Nuit, Nuage 50 Petite Tapisserie et d’une signature Audemars Piguet en
relief midi. Résolument orientée vers l’avenir, la cage du tourbillon volant dévoile un aperçu de la technologie de pointe qui l’anime. Développé en même temps que le Calibre 7121, le Calibre 2968 réussit le pari d’unir un mouvement automatique et un tourbillon volant sansnaltérer les proportions de l’iconique boîte «Jumbo». Pour y parvenir, les équipes d’Audemars Piguet ont entièrement retravaillé la cage du tourbillon existante au sein des modèles de 41 mm. Le résultat ? Un mouvement ultra-plat automatique à tourbillon volant d’à peine 3,4 mm d’épaisseur, dont la subtile micromécanique vaut à la pièce le surnom de RD#3. Repoussant plus loin encore les limites, ce modèle à tourbillon volant de 39 mm sera bientôt complété d’une autre version de 37 mm – marquant une autre première pour la Manufacture!

Par sa capacité à perpétuellement se réinventer tout en préservant les fondamentaux esthétiques du modèle original, la Royal Oak a su s’élever au rang d’icône culturelle au sein du monde horloger et au-delà. Jeune de seulement 50 ans, cette collection réserve encore bien des surprises pour les années et décennies à venir.

 

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ArchivesNews de Mode

Kepper, la plus américaine des marques françaises

Kepper, marque française, vintage, est née à Marseille dans les années 80. Aujourd’hui installée à Toulouse et fabriquée dans le sud de la France, Kepper produit en circuit court avec des matériaux éco-responsables tout en reprenant les codes américains avec une touche française. En 2022, Kepper souhaite faire découvrir son personnage iconique aux nouvelles générations, pour le plus grand bonheur des fans des 80’s. Amateur de mode et de belles matières, Kepper reste attaché aux savoir-faire français : depuis 2021, la marque lance des collections femmes, hommes et enfants, sportswear aux circuits courts uniquement. C’est une marque avec une âme, responsable et engagée car la marque reverse 25% de son CA à l’association Les Etoiles Filantes, qui réalise les rêves d’enfants malades.

«South Side Story » c’est la thématique choisie pour la nouvelle collection qui revient aux origines de la marque. Les nostalgiques de la marque y retrouveront une sensation de liberté liée aux 80’s, d’une adolescence bercée à tous les vents du sud ! Kepper crée un véritable univers et chaque produit évoque une story. Les références sont mixées et repensées dans une version moderne, à laquelle est ajoutée une touche d’esprit décalé et vintage.


Kepper utilise des matières classiques, rarement mélangées, pour proposer des pièces de qualité aux coupes intemporelles.
Chez Kepper, ce sont des vêtements coup de cœur, qui ont du sens et une histoire : permettant de se démarquer par leur caractère unique. Il suffit de se l’approprier pour le faire exister et perdurer dans le temps. Sweats, t-shirts, sacs bowling ou accessoires, tous les produits sont au rendez-vous pour plaire à une clientèle passionnée de sports et de tendances !

En 1982, nait le personnage, un jeune américain passionné de sport et de sensations fortes, qui ne boit que du lait et du coca-cola, sous le crayon de Richard Campana, artiste-peintre marseillais. Rapidement, Kepper fait le tour du monde, devient une véritable icône américaine, made in Marseille, que les français s’arrachent. Depuis, la marque fait prendre vie à son personnage à travers de multiples sports et crée un véritable engouement autour de ses produits. « On peut tous s’identifier en Kepper » cite Richard Campana. Au-delà des effets de mode, Kepper entend faire valoir le style, l’allure et la personnalité de chacun à travers l’authenticité de ses collections.

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ArchivesHorlogerie

Jaeger-Lecoultre: LA REVERSO « HOKUSAI »

Jaeger-LeCoultre célèbre les échanges culturels entre l’Asie et l’Europe qui influencent profondément l’art oriental et occidental, des arts plastiques aux arts du spectacle, mais aussi les techniques de production des textiles, du verre ou encore de la céramique, depuis près de deux millénaires. Un dialogue dans lequel s’est inscrit Jaeger-LeCoultre depuis les premiers pas de la Manufacture et tout au long de son histoire. Pour les 90 ans de la Reverso, la Maison célèbre cette éternelle conversation culturelle à travers une superbe nouvelle montre: LA REVERSO TRIBUTE ENAMEL HOKUSAI « CASCADE DE KIRIFURI ».

Reverso Tribute Enamel Hokusai Waterfall

Alliant le savoir-faire européen à l’art japonais, la peinture miniature en émail sur le verso du boîtier met à l’honneur l’art oriental avec une fidèle reproduction de la célèbre estampe japonaise La Cascade de Kirifuri, réalisée par Katsushika Hokusai au début des années 1830. La Cascade de Kirifuri fait partie de la série Tour des chutes d’eau des différentes provinces, huit estampes représentant les cascades visitées par l’artiste entre 1831 et 1833 dans différentes régions de l’île principale du Japon, Honshu.
Incarnation de la créativité de la Grande Maison et de sa vision du monde de l’art et de la culture, ce nouveau garde-temps témoigne du talent et du savoir-faire des artisans de l’Atelier des Métiers Rares®, implanté au coeur de la Manufacture Jaeger-LeCoultre.

Reverso Tribute Hokusai
2020 Novelty

Processus soigneusement orchestré, la décoration de la montre a présenté de nombreux défis bien spécifiques, à commencer par le fond du boîtier. Il a fallu reproduire une oeuvre mesurant 37 x 24,5 cm sur une surface équivalant à un peu plus d’un dixième de l’originale, tout en capturant chaque détail à l’échelle, y compris les minuscules spectateurs au pied de la cascade.
Pour révéler toute la puissance et la beauté de l’eau qui jaillit de la montagne et plonge 100 mètres plus bas, Hokusai a fait preuve d’un sens de la perspective plus aiguisé et d’une plus grande maîtrise des couleurs vives pour La Cascade de Kirifuri que pour ses oeuvres précédentes. L’émailleuse a dû non seulement imiter ces caractéristiques à la perfection mais aussi reproduire les effets de la technique de l’estampe, bien spécifique et très différente de l’émaillage. L’une des principales difficultés tient au fait que les estampes multicolores nécessitent l’utilisation successive de plusieurs blocs de bois qui permettent chacun d’appliquer une couleur différente ; mais aussi à la reproduction de la technique bokashi qui permet de créer des nuances subtiles et dégradées. Pour que l’illusion soit parfaite, la maître émailleur Jaeger-LeCoultre a dû inventer sa propre technique.

Reverso Tribute Enamel Hokusai Waterfall

La simplicité du cadran de la Reverso Tribute, avec ses index appliqués facettés et ses aiguilles Dauphine, met en exergue la beauté de son décor. Écho artistique à la peinture miniature qui orne le fond, le cadran présente un motif guilloché ondulant très original évoquant les mouvements de l’eau. Réalisé à la main à l’aide d’un tour vieux d’un siècle auquel a été attachée une came spéciale pour réaliser ce motif particulier, l’effet visuel des vagues est amplifié par plusieurs couches d’émail Grand Feu translucide de couleur vert pâle, parfaitement assorti à un détail de la peinture au verso.

Reverso Tribute Hokusai
2020 Novelty

Après plusieurs cuissons pour solidifier les différentes couches d’émail, le dernier défi a été l’application minutieuse des index (qui nécessitent le perçage de minuscules trous à travers la surface lisse de l’émail) et le décalquage de la minuterie chemin de fer.
Comme pour tous les travaux en émail, la cuisson peut modifier les couleurs de façon imprévisible. Ainsi, pour le recto comme le verso de la Reverso Tribute Enamel Hokusai, de nombreuses heures de recherches et de tests ont été nécessaires pour que la couleur du cadran soit exactement identique à celle de la peinture au dos et que celle-ci soit elle-même fidèle aux couleurs originales utilisées par Hokusai. En plus de ces heures de recherches, près de cinq heures de travail ont été consacrées exclusivement au guillochage et huit à l’application des couches d’émail vert translucide. Enfin, ce sont plus de 70 heures de travail qui ont été requises uniquement pour la peinture du chef-d’oeuvre représenté en miniature sur le fond du boîtier.

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ArchivesLifestyleMagazine

La Ponche à Saint Tropez

La Ponche : le nouveau souffle d’un hôtel mythique

En juin 2021, après huit mois de re?novation, le légendaire Hôtel La Ponche, dans le cœur historique de Saint-Tropez, dévoilait ses nouveaux habits, sous la direction de l’architecte d’intérieur, Fabrizio Casiraghi.

Donnant sur la petite plage de La Ponche, cette « maison de vacances » de 21 chambres (dont 5 suites), appartient aux hôtels iconiques de la Riviera. Il accueillit Françoise Sagan, Brigitte Bardot, Gunter Sachs, Romy Schneider, Michel Piccoli, Boris Vian, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir…

Ce qui fut une affaire familiale avec Simone Duckstein (jusqu’en octobre 2020), a continué dans cette même dynamique puisque deux familles (Hubert et Nicolas Saltiel avec Georges Saier) — acteurs dans l’hôtellerie — en ont pris la suite afin d’en faire perdurer l’histoire.

La direction de cet hôtel cinq étoiles — dorénavant ouvert d’avril à fin décembre — a été confiée à Audrey Brémond, Tropézienne, avec à ses côtés, le chef exécutif Thomas Danigo (qui officie également au restaurant Le Galanga, Hôtel Monsieur George, Paris).

Après une saison estivale 2021, pleine de succès, L’Hôtel La Ponche a entamé sur l’hiver 2022, sa deuxième phase de rénovation et a re ouvert ses portes le 15 avril dernier.

Retour sur le renouveau de cette institution.

Avril 2022 : L’authentique, discrète et intimiste maison Tropézienne re ouvre ses portes après une seconde phase de rénovation.

Donnant sur la petite plage de La Ponche, cet hôtel de 21 chambres (dont 5 suites) s’est refait une beauté en deux temps sous la direction de Fabrizio Casiraghi.

Prouesse de ce renouvellement artistique en seulement quelques mois, afin d’assurer une ouverture estivale 2021 qui fut un succès, les portes de cette maison de vacances se sont refermées en novembre dernier afin de poursuivre et finaliser ce nouveau souffle de fraicheur architectural.

Ces derniers mois, ce sont les salles de bain, dans un esprit maison bourgeoise Française qui ont été repensées, ainsi que les couloirs et vestibules agrémentés de tapis persan afin d’y rajouter de la délicatesse, du confort et de la chaleur. Le bar également, afin d’intensifier l’esprit marin du lieu a été rhabillé tout de bois pour s’y sentir comme dans un bateau. Enfin, dans les prochaines semaines, une offre supplémentaire va compléter l’offre de cette maison de village. Un appartement de 70m2 comprenant deux chambres, et dont le séjour offre une large vue mer séduira les hôtes       désireux d’indépendance tout en appréciant le service hôtelier.

Lors de ces deux phases de rénovation, L’Hôtel La Ponche aura été entièrement « revisitéé » mais sans toucher à l’essentiel, son esprit et son authenticité. On y retrouve le goût de la Dolce Vita mêlé au farniente et au roulis des vagues. Mieux encore, un esprit frais souffle dans un renouveau porté par une nouvelle génération. Celle-ci ne souhaite pas bousculer les codes, mais redonner à La Ponche son chic détendu, son élégance insouciante. Plus encore, témoignant d’un ancrage local, L’Hôtel La Ponche sera ouvert au-dela? des saisons estivales et ce jusqu’aux fêtes de fins d’année pour célébrer un Noël Provençal et prolonger une aventure sentimentale qui dure depuis plus de quatre-vingts ans en continuant d’accueillir les amoureux de ce village a? travers les saisons …

« Cela n’en fait pas un hôtel précisément, dit Fabrizio Casiraghi, mais une maison de vacances à  la mer ».

Dès l’entrée, le ton de la maison est donné. Elle sera à la fois provençale et estivale : damier en marbre noir et blanc au sol, mur ivoire sur lesquels des lithographies originales de Picasso ornés avec des cadres en céramiques et artistiques signés Victor Levai, un tableau de clés dont les porte-clefs ronds en laiton produit par la maison Goossens illuminent la conciergerie et la réception toute en bois de noyer.

De cette réception on accède et son éclairage zénithale incitant à s’y retrouver en compagnie de la table de jeux (backgammon). Un petit jardin d’hiver du sud de la France, dont la banquette centrale d’où se hisse de la végétation, baigne dans un puit de lumière de la nouvelle coupole en verre jaune et transparent.

Les couloirs se sont habillés d’une moquette centrale en tapis persan aux motifs bleus et rouges comme dans une vieille maison française, des miroirs, dessinés par Fabrizio Casiraghi, rond en bois de noyer foncé faisant penser à un gouvernail de bateau se mêlent à des bas- reliefs retraçant l’histoire de Saint-Tropez sur un fond de peinture à la chaux.

Glissant sous les pieds, ce tapis persan dans le dédale des couloirs et escaliers de cette maison authentique mênent les hôtes jusqu’à leur chambre dont les portes, en bois de noyer foncé et poignées dorée, rappelle qui eut été (dans l’histoire de cette maison), fidèles de ces 21 chambres (et suites). En effet, chacune d’entre elles portent le nom des visiteurs illustres : on peut alors s’inviter chez Romy Schneider, Kenzo, Brigitte Bardot, Boris Vian, Michèle Morgan… ainsi que dans la chambre de la propriétaire Simone Duckstein.

Les chambres sont traitées avec légéreté pour rester dans l’esprit des débuts lorsque les murs étaient blanchis à la chaux et les lits recouverts de cretonne fraîche et fleurie. Aujourd’hui, voici un blanc cassé ivoire, des boiseries en noyer d’Amérique au vernis brillant. Au sol, on retrouve les tomettes d’origines ou du jonc de mer, agrémentés ici et là par des tapis persans à motifs. Les tissus sélectionnés dans les collections de Loro Piana et Pierre Frey drapent les sofas, les fauteuils et des jupes de lit.

Fraicheur 2022, les salles de bains, inspirées de celles de maisons bourgeoises du sud de la France tout en marbre blanc et gris « arabescato » et rose « Portogallo » du sol au plafond. C’est en damier que le marbre s’organise au sol et en bandeau qu’il se structure sur les murs. Partie pris de Fabrizio Casiraghi, chrome et laiton se mêlent dans les accessoires qui parent les salles de bain.

La chambre ultime, c’est la 8, de Romy Schneider et Daniel Biasini. Au dernier étage de cette maison, avec un plafond mansardé, elle donne accès à une terrasse aussi grande que la chambre, qui surplombe les toits de Saint-Tropez, la citadelle, le clocher et la mer.

Bonne nouvelle : Simone Duckstein restera proche de La Ponche, elle en sera l’ambassadrice…

Adresse :

5 rue des Remparts 83990 Saint Tropez

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