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HANAMI : Un food court japonais au coeur de Paris

Hanami Paris c’est le nouveau food court aux saveurs du Japon. Situé aux pieds du Trocadero, sur une terrasse astucieusement placée sous les arbres et bien évidemment face à la Tour Eiffel.

Mais HANAMI qu’est ce que cela signifie ?

Depuis des siècles, le début du printemps au Japon est synonyme de l' »HANAMI »- terme issu du mot hana : fleur, et du verbe mi: regarder –

Ce rituel immuable voit traditionnellement affluer les Japonais et les visiteurs du monde entier dans les parcs et jardins du pays, pour contempler les fleurs des cerisiers ornementaux : les sakuras. Et s’offrir un pique-nique sous leurs branches.

Un instant convivial avec son voisin de table, un rire d’enfant sous les arbres en fleurs, ou des pétales qui s’envolent au gré du vent. La contemplation des sakuras est un événement qui se chérit dans l’instant. C’est un moment chaleureux qui n’a lieu qu’une seule fois dans l’année et dont il faut savourer chaque instant avant que celui-ci ne disparaisse. À l’image des fleurs de cerisier elles même qui naissent et meurent en un battement de cil.

Voilà pourquoi à Paris ce lieu est aussi sous les arbres dans un lieu qui impose la contemplation. Ce lieu est fait pour y faire la fête, boire un verre avec des amis ou faire un repas en tête à tête.

C’est le début du déconfinement et dimanche nous ne serons plus contraints de porter des masques dehors pour se balader. Ce lieu où déjeuner, se prête tout à fait à ce renouveau tant attendu.

Qu’est ce que propose HANAMI Paris :

La carte a été imaginée par la Chef Yoaké San, ex candidate de Top Chef. On y retrouve les grands classiques de la cuisine japonaise bien connu en France : Ramen, Udon, Donburi, Sushi, Gua Bao, Bubble Tea, Yakitori, macduck…et les mochi glacés spécialités préférées du Chef.
Nous on a adoré les gyozas à la farce goûtus, et à la pâte particulièrement fine et croustillante, les yakitori (petites croquettes de poulpe) qui sont à découvrir,
En boisson il est proposé un large choix avec ou sans alcool, mais vous ne devez pas passer à côté des Bubble tea généreusement servis. Il y a un partenariat avec BACARDI, vous pourrez ainsi choisir des cocktails festifs.
Il est prévu que des dj’s viennent mixer régulièrement à mesure que les températures estivales vont grimper. Ne loupez pas l’occasion de faire la fête face à la Tour Eiffel et aux pieds du majestueux Trocadéro.
Petit plus étonnant et qui ravira les amateurs : un cigare truck, où vous pourrez acheter des références de Havane et autres dominicains mais aussi avec une belle sélection de spiritueux adaptés à la dégustation de ces rouleaux de pures feuilles de tabacs.
Hanami Paris un food court festif et gourmand où passer de belles après midis et soirées avec vos amis.
Où : Les Jardins du Trocadéro, 75016 (devant l’entrée de l’Aquarium de Paris, sur le parvis)
Ouverture 7/7 12h00 à 21H00
Infos :

Article écrit par Alexis Dumétier
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GLENFIDDICH 12 ANS TRIPLE OAK x JULIEN BOSCUS

Glenfiddich sort un nouveau 12 ans triple maturation exclusivement  réservé au marché français. Pour le découvrir la marque de whisky écossais propose avec le Chef Julien Boscus, un menu fin et délicat aux accords parfaits de l’amuse bouche jusqu’au dessert avec ce Triple Oak 12ans.

Secrets de confection du Triple Oak 12 ans

Ce Single Malt est issu de l’assemblage de trois types de fûts de chêne : d’anciens fûts de bourbon, de sherry et, pour la première fois, des fûts de chêne français neufs. Dans l’élaboration de ce 12 ans Triple Oak, Brian Kinsman a intégré un vieillissement en fûts de chêne français neufs. Une façon de mettre à l’honneur les consommateurs français. Une approche inhabituelle sur les whiskies qui s’explique par la rareté de ces fûts, habituellement utilisés dans le domaine viticole.

Fûts de bourbon : Des fûts de chêne américain qui révèlent des notes de poire fraîche, de chêne vanillé et une belle douceur fruitée.

Fûts de sherry : Des fûts de chêne européen ayant contenu du Xérès qui ajoutent des saveurs de fruits secs, de gâteau aux fruits riches et d’épices.

Fûts de chêne français neufs : Des fûts de chêne français neufs qui confèrent au whisky de belles notes épicées et vanillées, et des arômes d’amandes grillées, de crème brûlée et d’épices boisées.

L’assemblage de ces trois fûts fait du 12 ans Triple Oak un whisky complexe, doux et fruité, avec de belles notes épicées.

La dégustation du Glenfiddich Triple Oak 12 ans

Sa robe est claire, jaune paille, elle rappelle les nuances d’un miel d’acacia. Le nez est léger, floral, finement acidulé comme une poire verte fraîche et un fond de ziste de citron. En bouche l’attaque est nette est légère, des arômes subtiles de vanille et de poivre Timut, se fondant sur des notes de bois jeunes. Le final en bouche en est long mais aérien.

L’excellent pairing imaginé par Julien Boscus

La Maison Glenfiddich a collaboré avec Julien Boscus, Chef propriétaire du restaurant Origines. Ils ont imaginé un voyage gustatif entre l’Ecosse et laFrance. Le Chef et la distillerie partagent ce même amour du terroir, le menu est donc un hommage à la richesse du patrimoine des deux pays. Pour Julien Boscus, fils et petit-fils de restauratrices, le respect du produit et le bon sens d’une cuisine juste et sincère coulent de source. Après ses expériences auprès de Yannick Alléno, Pierre Gagnaire puis au restaurant parisien Les Climats, il a créé un restaurant à son image. Chez lui, pas de produit hors-saison ou signature: ce sont les arrivages qui dictent sa carte gourmande et pleine de bon sens. La gastronomie responsable de ce cuisinier-né a séduit la distillerie écossaise, qui depuis 1887 œuvre à la préservation de ses terres et sa source d’eau si précieuse, Robbie Dhu. Le chef Julien Boscus, travaillant majoritairement les produits de l’hexagone, a donc cette fois-ci puisé son inspiration en Ecosse, au cœur de la Vallée des Cerfs. La distillerie lui a ainsi confié le soin de sublimer son nouveau 12 ans d’âge, Glenfiddich Triple Oak à travers un menu à déguster à la maison, où sa gastronomie raffinée permet de révéler les différences facettes de ce single malt.

La dégustation du menu de Julien Boscus

En guise d’amuse bouche : un Croc’Haddock, pain de mie Poujauran, fine tranche de haddock de Boulogne Sur Mer, vieille Mimolette et beurre à l’ail des ours. Ces minis crocs monsieur écossais sont gourmands et savoureux. Le haddock est révélé par le whisky, et la vieille mimolette sublime les notes de bois. Un ping pong de saveurs qui donne envie d’alterner une bouchée avec une lampée de Triple Oak. Une ouverture parfaitement réussie .

Pour l’entrée, ce sont des langoustines d’Ecosse saisies à l’huile d’olive, gnocchi à l’encre de seiche, fines tranches de cédrat et bisque d’oursin relevé au 12 ans Triple Oak. Une entrée d’une grande finesse. La cuisson des langoustines est maîtrisée et permet toute l’expression de ce met délicat. La tranche de cédrat rappelle les notes de bois du whisky tout en apportant de la fraîcheur. Les gnocchis de seiche apportent un jeu de texture. Enfin la bisque d’oursin marque élégamment le caractère marin de cette entrée et se marie à merveille avec le Triple Oak 12 ans, un plat que l’on sauce jusqu’à la dernière goutte.

A suivre en plat c’est un Canard de la Maison Burgaud en deux façons Filet rôti, asperges blanches du Val de Loire et sauce salmis relevée au Glenfiddich Triple Oak, Pastilla de cuisse braisée aux épices douces. Le filet rôti de canard est rosé à cœur et déguster le whisky avec en fait ressortir les notes épicés. La pastilla à la fine dentelle est une explosion de saveurs rappelant les épices et les fruits secs d’un marché marocain. Encore une fois l’accord mets / whisky est superbement réussi, toutes les facettes du plat permettant l’expression de la palette aromatique du whisky, ici révélant plus particulièrement le finish en fût de cherry.

Enfin pour le dessert : Pain d’épices & Citron, Biscuit de pain d’épices, imbibé d’un sirop parfumé au whisky, avec un crémeux aux citrons d’Amalfi, tuile aux céréales et une sauce gianduja amandes et whisky. On finit ce repas par une touche de fraîcheur et de légèreté qui se marie parfaitement avec le Triple Oak de chez Glenfiddich, et qui n’est pas sans rappeler le nez fruité où l’on percevait notamment des notes de ziste d’agrumes au moment de la dégustation. Tout dans ce dessert est le pendant de la fraîcheur de ce whisky et des saveurs exprimées par le passage en fût de bourbon, avec les épices, le côté vanillé et fruité.

Julien Boscus réussit de superbes accords tout le long de ce menu avec finesse et élégance, révélant à chaque étape de ce repas des facettes différentes du Glenfiddich Triple Oak 12ans. Superbe maîtrise sans « chichi ». Un grand bravo !

Le menu imaginé par Julien Boscus est disponible en clic&collect au restaurant Origines jusqu’au 23 mai. Tous les jeudis et vendredis soir, sur commande sur le site du restaurant. Le menu pour 2 personnes plus la bouteille de Glenfiddich 12 ans Triple Oak : 120€.

Article écrit par Alexis Dumétier

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Pasco, le restaurant de la collection : Maison Guy Martin

 

 

Pasco, se situe dans le quartier de la Tour Maubourg, faisant l’angle dans un coin paisible et face aux Invalides. C’est ici que le Chef Guy Martin (Grand Véfour) inaugure la première page d’une belle collection : Maison Guy Martin : « Des tables de cuisiniers, avec une identité propre. Et pour chacune, la volonté de témoigner de l’âme d’un quartier.».

 

 

 

Le restaurant Pasco propose une cuisine française, travaillée avec soin, avec de bons produits et surtout, une cuisine généreuse.

Assis dans ce restaurant qui est particulièrement au calme, dans cette capitale agitée qu’est Paris, les tables ne se touchent pas et laissent à chacun le plaisir de jouir de ce moment de déjeuner ou de dîner, sans être collé à son voisin ; on en oublie le temps du repas où on est ! « C’est presque une adresse de Province en ce qu’elle a de chic et serein. » se réjouit le Chef.

La décoration du restaurant reprend les codes d’une tente napoléonienne, jusqu’au détail d’une lampe à huile sur la table. Le restaurant bénéficie d’un beau volume baigné de lumière qui est apporté par de grandes baies vitrées, qui invitent à la contemplation des Invalides.

C’est Katherina Marx qui signe la décoration du lieu : « Je voulais quelque chose d’élégant mais qui reste simple et chaleureux, je ne voulais pas d’un décor intimidant ou qui prenne le pas sur la compagnie que l’on partage.», confie le Chef. « Pasco, c’est une table conviviale, d’affaires ou de copains selon, pas d’apparat.».

Confortablement installé, au calme, on peut donc ici se concentrer sur la conversation et son assiette : cuisine du marché, aucun compromis sur les produits, et toute une brigade formée au Grand Véfour.

Pasco est fidèle aux principes du Chef : « Travailler chaque assiette avec la même passion et pour chacune, offrir un voyage immobile.”

Du coup, il nous est proposé une carte courte mais où chacun peut trouver de quoi ravir ses papilles. Les plats sont généreusement servis. Toutes les exécutions de plats sont soignées avec le respect de la découpe, des cuissons, que ce soit les viandes ou les poissons, toutes arrosées de jus concentrés. A l’arrivée, c’est une cuisine de marché succulente dont on sent l’ascendant étoilé.

 

Des plats traditionnels comme les oeufs pochés côtoient de subtiles idées pleines de fraîcheur comme la raviole de crevettes et mangue dans un bouillon de citronnelle et de gingembre qui montre , à elle seule, la qualité d’exécution de la brigade en cuisine. Difficile de passer à côté de la très belle poitrine de cochon fermier divinement tendre et à la cuisson parfaite, qui laisse place au moëlleux et au goutû de cette viande, relevé délicatement par un laqué d’épices douces, sobrement accompagnée d’une purée d’Agria.

 

Le tout est servi en salle par une équipe attentive et discrète.

Pour ce qui est de la cave, le menu offre une belle sélection courte de vins au verre qui permet de créer des accords satisfaisants avec le menu : un joli Viognier du domaine Montrose, sec sur des notes de miel et de noix, un médoc du château Haut Couloumey tout en violette et fruits noirs avec des tanins fraîchement boisés pour soutenir la poitrine de cochon par exemple.

Cette Maison Guy Martin s’inscrit dans l’ADN du Chef. On retrouve sa signature généreuse et conviviale, un attachement au terroir et ce soupçon d’audace.

Et ce qui est remarquable dans cette adresse, c’est que malgré tout le soin apporté à la cuisine et aux services, ainsi qu’à la sélection des produits, le prix des menus est très appréciable : Menu déjeuner à partir de 26 €, Menu dîner à 31 € et 36 €.

Une belle adresse parisienne pour un beau moment de cuisine et de sérénité !

 

Pasco – 74, Boulevard de la Tour-Maubourg, 75007 Paris – Téléphone : 01 44 18 33 26

Article écrit par Alexis Dumétier

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Sinner, le restaurant

Au cœur d’un Marais hétéroclite et fourmillant, Sinner souffle l’impertinence, le luxe et l’élégance qui caractérisent les plus belles adresses de la capitale.
Laissant présager derrière les vitraux qu’un Paris d’initiés, élégant et joyeux, se joue ici. Festif et insouciant, Paris se libère ici. Avec un sens de la fête ressuscité mais à l’abri des regards.
Restaurant à la langueur électrique le soir, à l’abri des façades végétalisées, on choisit entre grandes tables d’hôtes conviviales ou tête à tête intime à la lueur des chandeliers. La cuisine pensée comme un théâtre est ouverte avec fourneaux apparents où s’agite la brigade du Chef Adam Bentalha.

Photo: Guillaume de Laubier

Adresse singulière dotée d’une gastronomie nomade à la carte métissée, le Chef Bentalha signe pour le Sinner une cuisine comme celle au Kanoun en Afrique du Nord. En puisant dans ces inspirations du désert et d’Amérique du Sud, il décline une carte métissée. On retrouve une cuisine de tribu, à la fois joyeuse, et spontanée qui vient créer le lien et cette simplicité conviviale non feinte. Mêmes échappées lointaines pour les desserts du Chef-pâtissier Yann Brys, qui infuse à ses créations les saveurs de continents baignés de lumière et d’exotisme.
Durant son parcours, le Chef Adam Bentalha a intégré les plus belles brigades étoilées. Chef exécutif du Brach Paris depuis 2018, il a insufflé sa vision nouvelle de la cuisine méditerranéenne : plus légère et créative.

Sinner ouvre ses portes aux parisiens. À l’abri des façades végétalisées, Sinner offre un menu déjeuner renouvelé chaque semaine par le Chef Adam Bentalha. On retrouve une cuisine ethnique, à la fois joyeuse et spontanée et les desserts inspirés du Chef-pâtissier Yann Brys.
MENU DÉJEUNER : 35€ comprenant entrée-plat ou plat-dessert
Et parce que Sinner est un lieu qui vit, évolue et se transforme au fil de la journée, le matin Sinner propose également un petit-déjeuner parisien à 7€ : boisson chaude et viennoiseries maison par Yann Brys, Meilleur Ouvrier de France.

 

Photo: Guillaume de Laubier

Le Bar du Sinner propose kemiah froides, cromesquis, ceviches, chich kebab, tapioca sauce végétale… Les cocktails inspirés du mysticisme aux noms en latin déclinent le meilleur des cultures et des saisons.. La carte, volontairement courte et équilibrée avec une dizaine de « créations » aux noms évocateurs – coeur pourpre, memento, noma… – privilégie les produits frais et un savoir-faire 100 % fait maison, des infusions jusqu’à la préparation minute. Spiritueux issus de petites distilleries, dont une quinzaine de vieux rhums, une trentaine de whiskys et une belle sélection de gin.

Sinner ne « voit » pas comme tout le monde et ne fait rien comme les autres.

116 RUE DU TEMPLE PARIS 3e T. 01 42 72 20 00
@sinnerparis / sinnerparis.com

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Terrasses pour finir l’été: notre sélection

L’été se termine doucement et l’été indien nous tend les bras. Pour en profiter un maximum et ne pas se laisser entrainer par la torpeur de la rentrée voici notre sélection de terrasses pour faire vivre l’été encore longtemps :

Le Papa Cabane,

Situé à deux pas de l’Accord Hotel Arena de Bercy,et avec une déco 100% éco-responsable, 1000m2 de terrasse, le Papa Cabane est le lieu idéal pour venir se détendre autour d’un cocktail et profiter des activités (pétanque, molkky…).

Rue Paul Belmondo, 75012 Paris 

La terrasse de l’hôtel du Pavillon de la reine

De notre sélection des terrasses, c’est la terrasse confidentielle du Pavillon de la Reine se dévoile aux initiés. C’est le Palace des stars qui de passage à Paris veulent être tranquilles. Grâce à sa terrasse en retrait de la place des Vosges découvrez une atmosphère unique pour profiter de votre petit déjeuner, votre tea time ou votre coupe de Champagne entre amis. Le luxe le vrai est ici.

28 Place des Vosges, 75003 Paris

Le Barbanegra

Notre paillote parisienne préférée : la guinguette résolument décontractée et festive des bords de Seine. La Barbanegra est ouverte du mardi au dimanche de 19h à 2h. Au programme cocktails revisités, food méditerranéenne et live de musique dans une atmosphère chaleureuse et bohème chic.

12 Port de la Rapée, 75012 Paris

ROCCO FORTE HOTEL de la Ville : LE PLUS BEAU COUCHE DE SOLEIL A ROME

Comme une envie d’un « weekend à Rome »… j’ai La terrasse pour vous : Il n’est ouvert que depuis le mois de mai, et pourtant, Cielo, perché bien au-dessus de la ville éternelle à l’Hotel de la Ville, est déjà connu comme le rooftop bar le plus glamour de Rome. En plus d’offrir le plus beau coucher de soleil de la ville. L’atmosphère est chaleureuse et sophistiquée. On peut y apprécier la carte du célèbre chef Fulvio Pierangelini, qui partage ses plats créatifs. Cerise sur le gâteau : le dimsum, une fusion italienne et chinoise qui marie ravioli chinois très léger et garnitures typiques italiennes, la Carbonara ou Cacio e Pepe

Le célèbre mixologue et stratège, Oscar Cavallera, a créé une carte de cocktails à base d’herbes, d’épices et d’ingrédients frais comme la très appréciée Nova, à base de vodka au gingembre, de citron et de liqueur de violette. Son inspiration vient des Romains qui ajoutaient des épices à leurs vins pour les conserver. Un autre favori est le Gavio, un mélange rafraîchissant de saumon Billecart et de liqueur de Saint-Germain sur un lit de fleurs de sureau. Les cocktails sont complétés par de la musique live ou des playlists de musiques d’artistes locaux, des sons lounge et des titres internationaux populaires.

Via Sistina, 69, 00187 Roma RM, Italie•+39 06 977931

Le Dai Dai

L’apéritivo italien ouvre sa seconde adresse dans l’un des quartiers des plus populaires et animés de la capitale. Envie de créer sa propre pizza ? Deux bases de pizzas à customiser sont proposées ; l’incontournable Margherita et la Marinara pour les vegans. L’équipe est adorable et cela ne gâche rien.

25 Rue Oberkampf, 75011 Paris

LA FELICITÀ

La terrasse des terrasses: La Felicità, qui envoie des bières IPA, des pizzas par centaines et des soirées où le dancefloor est bondé. On ne présente plus le lieu mais il reste un incontournable tant l’espace est fou, le décor somptueux et l’ambiance toujours au rendez-vous.

5, parvis Alan Turing – 75013 Paris

Yaai Thaï

Chez Yaai Thaï, c’est sans conteste tant pour le dépaysement dans l’assiette que pour la décoration que l’on franchi la porte. A peine entré, vous vous sentirez tout de suite transporté à Bangkok ! L’équipe de Daguerre est formidable et la cuisine soignée. Mais saviez-vous que chez Yaai Thaï vous pouviez aussi déguster des cocktails ? Cocktails créations, cocktail du jour, cocktails classiques ou encore cocktails sans alcool, exécutés avec soin.

22 Rue Daguerre, 75014 Paris 

BBP CANAL

De toutes les terrasses, c’est la terrasse des amoureux de bières craft (artisanales) . La nouvelle adresse du Brussels Beer Project située près du Canal Saint Martin possède une terrasse en angle de plus de 60 places et un choix de plus de 26 bières craft à la pression. Ouvert tous les jours à partir de 12h, BBP Canal propose des formules brunch jusqu’à 16h ainsi qu’une carte tapas street food le soir.

47 bis, rue Bichat 75010 Paris

Ouvert tous les jours de 12h à 00h et jusqu’à 2h du jeudi au samedi

 

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Jeremy Enriquez, un chef Français à New-York

Le chef Jeremy Enriquez du restaurant Tastings Bespoke NYC  a commencé très tôt à s’intéresser à la gastronomie. Sa mère et sa grand-mère parisiennes ont transmis leur passion et leur savoir-faire pour l’art culinaire.

À 15 ans, il entre à la prestigieuse école de Ferrandi Paris où il passe 4 ans en cuisine, spécialisé dans la restauration. Plus tard, il rejoint le traiteur renommé Potel & Chabot. Il y travailla avec l’équipe parisienne dirigée par un Meilleur Ouvrier de France et des chefs internationaux. C’est là qu’il a appris les bases de haute gastronomie française, les techniques et les meilleures recettes de la cuisine française et internationale.

Le désir du chef Jeremy Enriquez de parcourir le monde le conduisit en Nouvelle-Zélande où il travailla pour la cuisine du 5 étoiles Langham Hotel, puis en Australie où il travailla pour différents traiteurs et acteurs du secteur de l’hôtellerie. Enfin, le chef Jeremy Enriquez a atterri aux États-Unis où il est devenu un membre crucial de l’équipe culinaire de Tastings NYC & SoFlo (http://www.tastinsnyc.com).

Quel est ton plat préféré et pourquoi?

La quiche lorraine est mon plat préféré à réaliser et à déguster. Il me rappelle ma jeunesse, quand ma mère préparait cette fameuse tarte avec son ingrédient secret qui la rendait si unique . Il a été transmis par ma grand-mère qui la tenait de sa mère qui était elle aussi une véritable  cuisinière . Plus tard c’est ce qui m’a poussé à rentrer a l’école hôtelière pour préparer un diplôme de cuisine.

Quels sont tes conseils pour un homme qui voudrait cuisiner pour un premier rendez-vous?

Les choses que je recommande pour un premier rendez-vous sont très simple. Il faut se sentir à l’aise avec le plat que l’on a l’intention de préparer et ne pas paniquer pour pouvoir se concentrer sur le reste de la préparation du dîner.

On applique des règles élémentaires comme: ne pas cuisiner de produits qui vont affecter votre haleine comme l’ail par exemple, et rien de difficile à manger non plus. Mieux vaut oublier les os du poulet qui vont vous obliger à utiliser vos doigts… Pas très glamour!

Pour un premier rendes-vous, je recommande les Spaghetti alla Carbonara. Tout le monde connaît ce plat et l’apprécie. C’est parfait pour un premier rendez-vous.

Et enfin, si vous voulez impressionner votre invité(e), je vous recommande de miser sur une bonne bouteille pour accompagner votre préparation. Si vous avez un doute, les cavistes sont là pour vous aider.


Présentation de la recette printanière du chef Jeremy Enriquez pour le taboulé printanier avec vinaigrette aux asperges et au fenouil, associé au rosé La Chapelle Gordonne.

Pour la salade : 140 grammes de semoule de couscous cuite, 1 bouquet d’asperges vertes, 100 grammes de pois verts, ½ bouquet de radis, 6 feuilles de menthe

Faites chauffer une casserole d’eau pour le couscous, une demi-tasse d’eau chaude pour une demi-tasse de couscous. Lorsque l’eau bout, mettre une pincée de sel, le cumin, le poivre noir et ajouter au couscous. Couvrir et laisser refroidir.

Découper et enlever les queues des asperges puis faites les blanchir dans de l’eau bouillante jusqu’à tendreté. Une fois cuit, découper les en tronçons de 3 cm de long

Garder l’eau bouillante pour les petit pois, 10 minutes devrait suffire . Utiliser la mandoline pour trancher les radis déjà préalablement laver.

Effeuiller la menthe.

Pour la Vinaigrette au fenouil : 65 grammes d’huile d’olive, 1/4 petit bulbe de fenouil, finement haché, 1 petite échalote, hachée finement, 1 gousse d’ail finement hachée, 1 cuillère à café de graines de fenouil, broyées, 62 grammes de vinaigre de vin blanc, 2 cuillères à soupe de miel, sel, poivre fraîchement moulu, 1 poignées de légumes-salades rustiques mixtes (comme le radicchio, le frisée ou l’endive), 1 bouquet de persil plat fraîches, 1 cuillère à café de zeste d’orange.

Pour l’assemblage de votre plat, laisser votre imagination faire le travail.

 

 

 

 

 

 

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Mavrommatis, l’unique étoile grecque de la gastronomie française

RESTAURANT

Les frères Mavrommatis : Andreas le chef cuisinier (au milieu sur la photo ci-dessous), Dionysos et Evagoras ont créé en 1981 la Maison Mavrommatis pour faire connaître aux Parisiens les saveurs grecques authentiques et raffinées. Aujourd’hui, il existe plusieurs restaurants, des boutiques traiteur, et deux caves où on peut découvrir la diversité des vins helléniques, ont peu même y acheter des produits grecs estampillés Mavrommatis chez Monoprix ou encore au Bon Marché à Paris.

 

Depuis 2018, « Le Mavrommatis », le restaurant gastronomique des trois frères s’est vu attribuer une étoile au guide Michelin. Il devenait le premier restaurant grec en France à être étoilé. Cette année, Andreas et son équipe renouvellent la performance et confirment leur étoile. Quand on passe la porte, on entre dans un espace calme, épuré. Les formes et les couleurs rappellent l’architecture des maisons traditionnelles grecques. Le blanc, le sol composé de grandes plaques de pierres renforcent ce sentiment d’être passé dans une autre dimension : celle d’un bord de mer face à la Méditerranée. Les tables sont rondes et spacieuses. Les fauteuils sont confortables et enveloppants. L’espace entre chaque table permet une intimité toute agréable. Régis Botta est l’architecte qui a repensé le lieu, main dans la main avec Andréas Mavrommatis.

Nous sommes allés découvrir la cuisine grecque gastronomique et inspirée de souvenirs d’enfances d’Andreas, dans le bel écrin du restaurant « Le Mavrommatis » au cœur du Paris historique. Un repas en accord mets et vins, pour une expérience grecque totale et une leçon sur le vignoble grec.

En guise de prémices, le sommelier Norman Valck, nous fait goûter deux Retsina, une méthode grecque classique qui donne aux vins des notes de pins. Le premier est un Retsina rose du domaine KECHRIS, Roza. Ce vin est fait avec une extraction d’une durée de quelques heures, puis une fermentation alcoolique dans des fûts de chêne avec l’ajout de résine de pin fraîche et maturation de 6 mois avec bâtonnage sur lies. Des notes de fruits rouges, cerise, et de résine de pin. En fin de bouche, une acidité caractéristique du cépage Xinomavro.

En parallèle, Norman nous présente les « Larmes des pins », toujours du Domaine KECHRIS. Un vin dont les vignes poussent sur des collines à une altitude de 250 mètres. Millésime 2006. Le cépage choisi a été l’Assyrtiko, le cépage le plus noble de la Grèce. Après une période d’élevage de 10 mois, l’assemblage final est formé en sélectionnant le contenu des meilleurs fûts. Un vin d’exception. Au nez, ce sont des notes d’agrumes comme un champagne vieux élevé en fût. Des notes de thym en bouche et de gingembre ainsi que des notes de résine de pin très fondues.

Pour régaler nos papilles, le chef Andréas a voulu ouvrir le repas sur des amuses bouches fondantes de saumon laqué aux agrumes, des aumônières aux olives et jus de viandes, puissantes en goût mais aussi craquantes et évanescentes en bouche; ainsi qu’un macaron feta, yaourt au basilic, sucré salé croquant et piquant, étonnant ! C’est avec curiosité que nous sommes passés à l’entrée qui fut en deux temps. Premier temps, un velouté de topinambour, lait de coco et chips de betteraves, texture soyeuse et crémeuse à la fois. Un joli mariage coco-topinambour. Pour l’accompagner, un vin 100% Robola, du Domaine GENTILINI. Les vignobles Gentilini sont situés près du village de Minies, en Céphalonie, à 700 m d’altitude sur la côte ouest de la Grèce. Ce vin très tendu, possède une belle minéralité aérienne en fin de bouche. Subtil pour accompagner ce velouté.

Le deuxième temps de l’entrée, c’est un artichaut, le cœur en majesté et fondant, entouré de légumes maraîchers, palourdes, aneth, façon Constantinople. Un plat où l’amer et l’acidulé s’équilibrent sur des textures tantôt moelleuses, tantôt croquantes. Pour mettre en avant ce plat, un vin du Domaine PARPAROUSSIS, à base d’un seul cépage, le Sideritis. Un nez floral, jasmin, camomille, minéral et un peu gras en fin de bouche.

Nous poursuivons avec un poisson : un thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi, jus vert à la cardamome. Le thon à peine snacké est relevé de sa croûte d’épices qui rehausse les saveurs du poisson et fait vibrer nos papilles.

Pour accompagner ce plat subtil et puissant à la fois Norman Valck choisit un vin du Domaine SIGALA, Kavalieros 2014. Un vin en monocépage, 100% Assyrtiko et mono parcellaire de vignes de 90 ans. Donc, une expressivité forte et du cépage et du terroir. Et au nez comme en bouche, les saveurs explosent : noix, fruits jaunes. L’attaque en bouche est sur le miel d’acacia, puis très ample, avec une fin tendue. Un bel équilibre gras-tension.

Je demandais à Andréas, le chef, quel était un plat de son enfance qu’il pourrait mettre sur sa carte aujourd’hui, accommodé avec ses talents de cuisinier. Voici sa réponse : une dégustation d’agneau de lait de Lozère.

Une épaule confite en cannelloni de céleri, une selle rôtie au halloumi (un fromage originaire de l’île de Chypre), dolmadès de blettes, jus aux olives de Volos. Toutes les saveurs de la Grèce ou presque en un plat, succulent et dont la cuisson rosée, parfaite, laisse la place aux goûts. Pour découvrir un peu plus les vignobles grecs et pour montrer l’étendue des accords possibles, le sommelier nous propose deux vins rouges très différents pour accompagner la farandole d’agneau.

D’abord un vin du Domaine KIR YIANNI, Ramnista 2011. Un vin d’altitude (700 m) et des vignes de 60 ans qui font face aux montagnes de Kaimakcalan et Vitsi. La robe est rouge claire, au nez des notes de purée d’olives noires, de câpres. En bouche, il est vif et âpre, amer comme un cacao 90 %. Un vin atypique qui s’accommode parfaitement avec l’agneau et sa sauce. Pour contraster avec ce vin audacieux, il nous est proposé un vin du Domaine MERCOURI, Cava 2013, qui est élevé 18 mois en fûts de chêne, puis 12 mois en bouteilles. Cela lui confère une robe d’un rouge profond, noir, au nez des notes de tabac, de prunes confites, les tanins encore serrés laissent imaginer la longue garde de ce vin. En bouche, c’est d’une belle longueur de saveurs sur les épices.

Après ce tour de la Grèce gargantuesque, il nous est servi un pré-dessert tout en légèreté: Framboises en coulis, tuiles aux amandes, crumble et sorbet framboise au thym. C’est vivifiant et cela remet le palais droit. Pour le rendre encore plus léger, quelques bulles grecques du Domaine KIR YIANNI, Akakies rosé effervescent 2017 : les bulles fines et délicates soutiennent une robe rose claire lumineuse. Au nez, c’est très fruits rouges : framboise, mara des bois, que l’on retrouve en bouche sur la saveur et non la sucrosité. Une superbe découverte ! Pour moi qui aime le champagne, j’ai toujours le plaisir de dénicher des vins pétillants, effervescents, brefs à bulles venues d’ailleurs. Merci Norman.

Pour finir ce repas, Andreas Mavrommatis fait résonner les saveurs des olives grecques avec le chocolat. Le mariage est une réussite, soulignée par la fraîcheur du basilic et d’une glace à la fleur d’oranger, évanescente.

Pour ce dessert original, le vin le plus vieux du monde, en 735, le poète Hesiode décrivait déjà le «Chyprus nama», ancêtre du commandaria, comme un vin subtil, suave, moelleux et de grande qualité. En effet, c’est un vin doux naturel de Chypre : St John Commandaria. Au nez, une farandole de dattes fraîches, d’oranges confites et de pruneaux avec une nuance de café, de pain d’épices et de fruits secs, noix et raisins.

Si vous souhaitez découvrir une belle cuisine grecque, c’est ici qu’il faut venir. C’est une cuisine faite avec les talents d’un chef qui se souvient des plats de son pays et des saveurs de son enfance. Andréas Mavrommatis aime à trouver les meilleurs produits grecs pour les restituer avec cœur de ses assiettes, avec le souci de l’excellence. Grâce à Norman Valck et à la cave du Mavrommatis riche de belles références, vous survolerez les terroirs grecs. Et quand à la fin du repas l’on pousse la porte du restaurant pour retrouver le vrombissement des rues parisiennes, on a le sentiment de revenir de voyage, les papilles en extases …

-Interview d’Andreas Mavromatis

– Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Au début, fin 1977, c’était un petit boulot la cuisine et c’était pour financer mes études. J’ai commencé par la plonge, puis les différents postes de cuisine. En même temps j’étudiais le français et les sciences humaines. Et là, j’ai découvert une passion pour la cuisine, même en tant que commis, j’aimais créer des plats, voir ce que les gens aimaient. Je ne savais pas encore que ce serait une paisson. Ce qui m’a poussé à aller plus loin, c’est que les Français aiment la cuisine et découvrir des choses. J’ai alors eu envie de donner une autre image de la cuisine grecque. Et après, cela a été une succession d’opportunités. On a acheté une boutique en 1981, un petit traiteur, une petite cuisine. On a commencé tout petit. J’ai alors commencé à m’exprimer en faisant simple et authentique. Les clients ont aimé. En 1996 quand j’ai eu ma maîtrise, je me suis inscrit à l’école de Le Nôtre et là, j’ai appris les classiques de la cuisine française.

– Quel est votre parcours de cuisinier ?

J’ai appris auprès de chefs. Le premier Frédéric Vardon, ancien de chez Alain Ducasse, et après Gabriel Biscay (basque) qui fut comme un mentor, je travaille encore avec lui. William Ledeuil, puis Christophe Bacquié aussi 3 étoiles Michelin. J’ai toujours eu envie de rencontrer de grand chef pour me perfectionner. Celui que je garde beaucoup à l’esprit est Biscay, personnage extraordinaire, il m’a apporté les techniques précises des cuissons, qui évoluent beaucoup, pour optimiser la qualité des produits, magnifier les produits en les respectant.

-Y a-t-il des produits que vous n’aimez pas travailler?

J’aime tout travailler sauf les tripes peut-être… Je n’ai pas eu l’occasion de travailler cela. J’avais eu l’occasion de goûter en Corse et le goût fort m’a marqué.

-Y a-t-il des produits que vous aimez travailler plus que d’autres et pourquoi ?

J’adore les légumes, racines, l’hiver, le printemps. La base en cuisine grecque ce sont les légumes. La viande et le poisson viennent en supplément. Ils apportent du goût. En ce moment, c’est le choux, le butternut , le topinambour. Je fais une crème avec une raviole de cèleri et du yaourt grec. Je fais aussi un gratin de topinambours avec de la truffe. Il y a tellement de façons de travailler les légumes.

– Un plat de votre enfance que vous pourriez remettre à votre carte aujourd’hui, retravaillé à la manière du Chef que vous êtes ?

Oui, plusieurs, j ai déjà fait un sauté de porc à la coriandre, je l’ai travaillé différemment pour le mettre à la carte. Je le fais avec sauté de veau aux cèleris avec des pommes de terre chypriotes qui ont un goût très particulier. La cuisine grecque, c’est l’affaire des mères et des grands-mères. Moi, j’essaie d’élever cette cuisine pour en faire une cuisine étoilée, je recherche les souvenirs de goût de mon enfance. Je veux faire découvrir constamment à mes clients de nouvelles saveurs. Je vais souvent en Grèce pour échanger avec les producteurs, je travaille des herbes grecques comme la criste marine qui pousse près de la mer. J’ai toujours cette envie de faire découvrir aux clients les produits qu’ils ne connaissent pas.

– Quelle est votre dernière découverte gustative ? Un produit, une saveur, un vin ? …

On prépare la nouvelle carte et l’on essaie de nouveaux accords : thé pomme citronnelle, crabe et avocat ou encore concombre, pomme verte et gingembre sur du crabe, peut être mangue et tarama…

– Mavromatis c’est une histoire de famille, est-ce que vous transmettez tout cela à la génération suivante ?

Oui. La France nous a accueillis, nous a tout donné et on lui a tout donné en retour. On a commencé avec moins que zéro et tout cela s’est fait à la force du travail, la solidarité, la famille, on partage les mêmes valeurs, c’est très important. On est habité par la fierté de notre pays et la volonté de montrer ce qu’ il peut donner. On veut valoriser cette cuisine. C’est très important d’avoir le désir de transmission. Ce qui compte, c’est demain. Tous les plats qu’on fait sont photographiés, ont des fiches. J’ai même fait un livre aux éditions Ducasse.

– En cuisine, comment se passe un coup de feu avec vous ?

En cuisine, c’est d’abord la maîtrise. Je suis pilote au passe. Je ne veux pas paniquer les équipes. Je fais en sorte de donner les plats petits à petits. Gueuler dans la cuisine, c’est fini. La préparation, la mise en place c’est important. Je déteste l’agressivité, on ne peut pas avoir de bons résultats avec. On ne doit pas rabaisser quelqu’un. On peut hausser le ton pour garder la vitesse, donner le rythme, mais toujours en bienveillance.

– L’année dernière vous obteniez une étoile au Michelin, qu’avez vous ressenti à cette annonce ?

Cela fait des années qu’on l’attendait. Au moins 5ans … Même les clients sollicitaient le guide Michelin. On n’a pas fait de travaux pour avoir l’étoile. On a fait des travaux après. Ca nous a donné le courage. La cuisine, c’est ça qui nous a donné l’étoile. C’est le goût grec.

J’ai ressenti de la fierté pour l’équipe, pour mes frères, pour ma cuisine et puis une grande reconnaissance pour la France de nous avoir donné la chance de tout ça. Il y a eu beaucoup de patience, de travail, et en France c’est possible.

– Vous confirmez votre étoile cette année. Félicitations. Que mettez-vous en œuvre en cuisine et avec vos équipes pour garder ce niveau d’excellence ?

On travaille sur les bases que l’on a depuis des années : la rigueur, la régularité de la cuisine, suivre les saisons. La rigueur, la rigueur, la rigueur, le choix des produits, des plats travaillés et l’évolution de la carte, toujours avec des prix raisonnables.

Pour poursuivre l’expérience grecque à la maison et essayer d’égaler le chef, Andréas Mavrommatis a sortie un livre de cuisine : Mavrommatis – 45 recettes de Grèce, avec amour aux éditions Alain Ducasse.

 

Le Mavrommatis

Adresse : 42 Rue Daubenton, 75005 Paris

Téléphone : 01 43 31 17 17

Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

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La Saké Week 2019 à Paris

 

Je suis un amoureux du Saké, un alcool à base de riz fermenté. Une boisson qui peut être servie pour l’apéritif ou qui, comme un vin, peu accompagner tout un repas. Tout au long de l’année, pour vous faire découvrir le saké et son univers, je vais vous proposer des événements autour du Saké, des restaurants qui proposent des accord mets et saké, des sélections de cet alcool japonais.

La saké japonais week, est la plus grande campagne de promotion du saké japonais jamais organisée, et se déroule du vendredi 15 février au vendredi 22 février 2019 dans une centaine de restaurants gastronomiques, bistrots et bars français et japonais, situés à Paris. Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gracieusement à la table des restaurants parisiens.

Le saké sera proposé soit à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs des différents lieux. Un livret présentant les différents sakés et les accords mets/sakés permet aux clients des restaurants partenaires de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Afin de booster l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils vont s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Un verre de saké sera offert aux clients désirant l’un de ces plats. Les sakés séléctionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

J’ai découvert à l’occasion de cette semaine du Saké un restaurant au cœur de Paris : OYA PARIS, au 24 galerie Montmartre, 75002 Paris. Le propriétaire Kenji Oya (à droite sur la photo ci-dessous) est déjà propriétaire de deux restaurants en Allemagne et sa famille élève elle-même ses bœufs dans la région d’Ozaki sur l’île de Kyushu, dont il importe directement la viande. Chez Oya Paris, le chef propose des huitres et du fromage avec du saké malgré sa spécialité de bœuf. Vous pourrez également déguster des plats de wagyu.

Pour la Saké Week, chez Oya, on peut trouver notamment l’eau du désir 2017 un Saké originaire de la région d’Aichi, de la maison Banjô jôzô. L’accord proposé par le chef se fait sur l’entrée, un velouté de Shungiku et de Burrata. Ce mariage entre fromage et Saké est surprenant et juste. Le Saké contrebalance parfaitement l’amertume du Shungiku (des feuilles de chrysanthèmes) qui évoque l’épinard et le céleri.

 

Le repas se poursuit sur du Wagyu sous toutes ses formes et ce fut savoureux.

La spécificité de cette viande de bœuf est qu’elle est particulièrement persillée (la viande est criblée de tissu graisseux et savoureux) et le gras de cette viande a une température de fusion très basse, elle fond littéralement entre les doigts mais surtout dans la bouche. Le goût de la viande est particulièrement marqué sur les saveurs d’oléagineuses (noisette, noix,…).

A la fin du repas une surprise, une quenelle de glace de crème pâtissière à base de lard de Wagyu, particulièrement savoureuse, avec de fortes notes d’amande, et plus délicatement de de noix et de noisette. Puis une glace au saké dans une cerise de chocolat, beau et frais.

Oya est un restaurant où la cuisine est un art plein de finesse et de justesse. Si vous voulez découvrir ce qu’est le bœuf Wagyu japonais, c’est ici qu’il faut venir.

Cette semaine du Saké est une belle manière de découvrir la culture nippone en accords mets/saké avec une cuisine japonaise ou française selon le restaurant que vous sélectionnerez. La liste des restaurants participants est disponible sur le site web de la Saké week : www.degustez-sakejaponais.com

Le site du restaurant Oya :

www.oyaparis.eu

Article écrit par Alexis Duméier

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Saint Valentin, il n’est jamais trop tard pour penser à l’être aimé

1-Les gâteaux coquins de Yann Couvreur:

Le pâtissier facétieux crée cette année deux gourmandises dans la collection FOXY VALENTINE’S DAY, une édition limitée pour deux personnes : Saveurs : Chocolat-Noisette ou Marron Vanille

Prix : 14€ l’entremet

Adresses :

1 – 37 avenue Parmentier – 75010 Paris

2 – 23 bis rue des Rosiers – 75004 Paris

3 – 35 Boulevard Haussmann – 75009 Paris

 

2-Les gâteaux de le Nôtre:

Le Nôtre crée deux jolis gâteaux évocateurs du couple pour la Saint Valentin.Une création gourmande à déguster à deux et à personnaliser. Guy Krenzer et ses équipes ont imaginé 3 entremets à déguster de 6 façons possibles. Chaque entremet en forme de cœur peut être assemblé de 6 façons différentes. 100% exotique, moitié exotique et praliné-noisettes ou encore moitié vanille-cassis et exotique.

L’exotique : Biscuit Joconde imbibé aux deux citrons, crémeux mangue coco passion, mousseline mangue passion et décor ananas mangue.

Le praliné-noisette : Biscuit amande, ganache chocolat noir, crème mousseline praliné amande noisette et décor noisettes caramélisées.

Le vanille-cassis : Biscuit amande punché au cassis, crémeux cassis, crème mousseline vanille et décor framboises myrtilles.

Prix : 7,50€ l’entremets individuel – www.lenotre.com

 

3-Les Petits Carreaux de Paris : du chocolat pour la Saint Valentin

Pour fêter dignement la Saint Valentin, Petits Carreaux de  Paris dévoile sa recette de chocolat qui séduira les amoureux par son mélange de saveurs : le noir gingembre et piment d’Espelette. Délicatement relevée de subtiles notes poivrées, cette recette allie la saveur fraîche du gingembre et la subtilité du piment d’Espelette, adoucis bien sûr par la douceur du chocolat. Un recette qui ne manque pas d’audace et réveille les papilles !

Poids net : 90g / prix : 5,60€ – www.petitscarreauxdeparis.com

 

4-La Felicità pour une soirée comme dans les 80’s

Avis à tous les eighties addict, pour la Saint Valentin La Felicità diffuse le film La Boum de Claude Pinoteau. Bières artisanales bien fraîches, bons produits de la botte et huge écran pour se remémorer le plus cute des slows de l’histoire du cinéma français.
Venez accompagné (ou pas) de votre Valentin(e), votre chat, ou encore de votre Poupette, pour cette cool soirée à l’ambiance plus love que jamais. Après la diffusion du film, c’est Romy’s music à la platine folle qui reprendra le contrôle, La Felicità promet un slow au moins aussi boom boom lov’ que celui du film !

 

La Felicità (entrée libre): 5 parvis Alan Turing 75013

 

5-La souris de gamer Lexip : LE cadeau idéal pour un chéri geek ! La souris est made in France, entièrement configurable et gardant en mémoire chaque configuration pour chaque application. Cette souris est la souris parfaite des gamers et des illustrateurs ou autre motion designer 2D ou 3D. La marque Lexip propose également aux fans   de   jeux   vidéo   les patins   en céramique. A coller sous la base de sa souris pour réduire la friction et améliorer la qualité de glisse ! La souris est chargeable par port usb. La finition de la souris est soignée. Bref c’est la Rolls Royce des souris!

Prix : 129€90 – www.lexip-gaming.com

 

6-Un dîner en amoureux au Peninsula :

Menu de Saint Valentin 2019 – 490€ par personne et 635€ par personne avec accords mets et vins.

Voici le programme:

Caviar Osciètre / feuille d’or

Belle Gamberosso / bergamote / thon séché 12 mois

Vouvray sec – Domaine du Clos Naudin 2014

Saint-Jacques juste pochée / gingembre / caviar pressé

Meursault « Les Vieilles Vignes » – Domaine Vincent Girardin 2015

Filet d’agneau du Pays Basque / pommes dauphines truffées / jus d’un foie gras truffé

Pomerol – Château Bellegrave 2009

Sphère d’amour / chocolat intense / jus de passion et banane

Madère Colheita « Malvazia » – D’Oliveiras

Un repas d’exceptoin dans un lieu avec une vue unique sur Paris.

Adresse : 19 Avenue Kléber, 75116 Paris – Téléphone : 01 58 12 28 88

 

7-Un menu spécial amoureux au « Nous 4 » restaurant :

Un lieu de bistronomie qui est convivial et familial. Le chef Stephane Browne, crée un menu à 60 € qui commencera par un amuse-bouche, en entrée un carpaccio de langoustines (à la demande : supplément truffes (+5 €)). Pour suivre un foie gras et foie gras poêlé, homards et sauce Sauterne aux agrumes. Le plat est un bœuf Wellington, c’est-à-dire un bœuf cuit en croûte de pâte feuilleté. (à la demande : supplément truffes (+7€)). Le dessert Saint-Valentin et une coupe de champagne est offerte!

3 Rue Beccaria, 75012 Paris Réservations : nous4restaurant.com ou lafourchette.com – 06 06 70 64 92

 

8-Un abonnement Moi Chef, une boxe de Chef pour les cuisiniers en herbe.

Vous aurez accès aux produits que les grands chefs utilisent. Avec tous les conseils pour les utiliser. Pour pimenter votre quotidien ou pour aller plus loin en cuisine. Avec le code de réduction BLAKE vous bénéficiez de 15% sur toutes les formules que propose Moi Chef.

Prix : 79,90€ pour un trimestre hors réduction – www.moichef.fr

9-Du champagne rosé :

La maison Drappier a créé un rosé brut nature, d’une belle robe rose pâle. C’est un rosé de saigné. Le nez est très fraise. En bouche, il y a des notes de grenadine sur une fin tendue d’agrumes. Un très joli rosé pour commencer une belle soirée entre amoureux(ses).

Prix : 33,90€ – www.netvin.com

 

Article écrit par Alexis Dumétier

Illustration : Agnes Solange

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L’Agapé, un étoilé avec une cave pleine de belles références surprenantes

Le restaurant est situé dans le XVIIème arrondissement, près du boulevard Malesherbes, l’avenue de Villiers et l’avenue de Wagram, non loin du quartier des Ternes. L’Agapé a été ouverte en 2008 par Laurent Lapaire et a obtenu sa première étoile dans la foulée de sa première année en 2009 et depuis 10ans, année après année, toute l’équipe et les chefs confirment cette excellence.

Laurent Lapaire a été formé à l’école hôtelière de Montargis, puis il n’a cessé d’apprendre son métier auprès des grands cuisiniers de tables étoilées et en particulier aux côtés d’Alain Passard à l’Arpège pendant 10 ans comme directeur de salle. Pour mener la brigade de l’Agapé, Laurent Lapaire a toujours su recruter de grands chefs : de Bertrand Grébaut (Septime), Guillaume Bracaval (chef exécutif chez Cuisine Michel Troisgros), Yohan Lemonnier (L’Initial à Caen), Toshitaka Omiya à aujourd’hui Mathieu Sagardoytho en provenance des cuisines du Bristol. Ainsi que David Toutain pour l’Agapé Substance, il fait confiance aux jeunes talents. Un homme discret qui met en avant ses équipes.

La cave de l’Agapé est riche de quelques 600 références, et tout comme en cuisine Laurent Lapaire sait bien s’entourer. Il a récemment choisi Gabriel Guinnebault comme Chef sommelier, un jeune sommelier passionné et qui a eu pour volonté d’ouvrir la cave du restaurant à des références de vins natures. Pour lui, le vin doit être fait dans le respect de la vigne mais aussi des gens qui le boivent.

Laurent Lapaire et son sommelier Gabriel Guinnebault travaillent en étroite collaboration avec des vignerons qu’ils rencontrent systématiquement.

 

« Je choisi les vins que je fais rentrer en fonction de mes rencontres, de mes goûts, de ce que j’estime être l’avenir de la viti-« Culture », culture du vin comme fait social et pas seulement comme boisson » explique Gabriel Guinnebault.

« Je tente d’avoir une carte qui permet à chacun de pouvoir trouver un équilibre entre objet de désir et de convoitise, objet connu et respecté, objet de découverte et d’évasion. On ne connaît pas la carte à venir et une cave ne vit pas au même rythme qu’une cuisine. Si les deux sont saisonniers car on ne boit pas les mêmes vins en été qu’en hiver, l’inertie et le fonctionnement en sont différents. Les vins sont ressortis en fonction de la carte du chef parce qu’ils s’articuleront bien ensembles. Certains restent stockés parfois longtemps avant de trouver un plat qui leur convienne ; d’autres au contraire, seront servis à peine arrivés (moyennant quelques jours de repos) parce que j’ai goûté un plat du chef ou dégusté un vin sur le week-end et que l’un a fait écho à l’autre… Les accords mets vins sont ensuite essayés par certains de clients qui confirment ou infirment mon intuition, mon goût et mon essai. Il arrive que je sois septique d’un accord avec un nouveau plat et je me réveille la nuit en ayant trouvé la solution par rapport à un vin commandé sans trop savoir quoi en faire. » conclut le Chef sommelier.

Nous avons eu la joie d’un “menu Expression” où produits de saison, précision des cuissons, respect des saveurs étaient sublimés par des dressages précis et beaux.

Pour ouvrir ce repas, une gaufre de Sarrasin dont la légèreté laisse place aux saveurs délicate des œufs de truite fumée, de la compotée d’oignons doux et de l’émulsion de truffes, accompagné d’une coupe de Dosnon récolte rose, un pinot noir de la côte des blancs, la bulle fine et riche laisse découvrir une robe rose œil de perdrix. Son nez vineux et brioché, des notes de kumquat et de prune qui, en bouche,sont accompagnées de fruits rouges, ouvrent le repas de façon gourmande.

Suivi d’un tartare de veau de chez Hugo Desnoyer fumé, un amuse bouche qui appelle la suite du repas. Pour accompagner le veau « Mano a Mano 2012 » domaine Matin calme de Anthony Guix, un grenache qui pousse face au mont Canigou, légèrement trouble dans le verre, une robe grenadine sombre, au nez fruité et léger, en bouche une finale ronde et animale qui soutient très bien ce veau fumé de caractère.

En entrée, ce fut un carpaccio de Saint Jacques de Morlaix, Poire William, citron confit et betteraves. Un plat tout en équilibre sur le sucré/acidulé qui laisse place aux goûts subtils des Saint-Jacques. Avec cette entrée, nous était servi un blanc « Le puits 2018 », vin de France, de Olivier Lemasson. Son nez très poire fait écho au plat et sa légère sucrosité tempère l’acidulé du plat.

Puis, ce fut un œuf de poule parfait, et il porte bien son nom, nappé d’une émulsion légère de céleri et châtaigne. C’est à table qu’est râpée juste fraîche une truffe noire mélanosporome sur le dessus du plat encore fumant qui fait alors exhaler les parfums du divin champignon. Pour finir ce beau tableau, une mouillette épaisse et moelleuse, que dis-je gourmande et nécessaire pour savourer l’œuf fondant. Pour ce plat, un blanc oxydatif, aux notes de miel et de noix fraîches : « Comète 2013 » vin de la région de Lestignac, fait par Camille et Mathias Marquet. Parfait.

Pour quitter la terre et partir voguer sur les saveurs marines, le chef propose un homard bleu de Roscoff, fenouil et kumquat, accompagné d’un consommé aux algues. La cuisson du homard est rigoureuse et laisse apprécier tous les plaisirs de la chaire délicate du crustacé. La vaisselle et le dressage sont sobres et élégants, place aux saveurs. Pour déguster ce plat, un Saint Joseph blanc 2012 de la ferme des 7 lunes, du vigneron Jean Delobre. Le nez suave aux notes miel, bouche fruitée et finale tendue et minéral.

Le retour sur la terre ferme se fait avec un pigeon de mascaret dans le Finistère, au bois de genévrier luté, choux vert farci et liés de sauce soja. Je n’avais pas encore goûté de pigeon aussi fondant, la chaire était quasi évanescente en bouche. Un délice ! Et le choux ainsi que sa farce étaient succulents. Avec ce pigeon, fut servi un vin rouge de Savoie, Mondeuse 2015 de chez Dominique Belluard. Aux notes de fruits mûrs et acidulés, petite baie de genièvre et poivre timut. Encore un bel accord.

Le repas se finit sur une glace vanille, kiwi et pomme verte très frais et qui aiguayent les papilles. Pour finir, Gabriel nous propose un verre de Cristal Roederrer 2007. Ce grand champagne s’exprime bien dans ses vieux millésimes, tout en équilibre et en finesse.

Un superbe repas de restaurant étoilé et un accord mets et vins qui montre, avec le talent de Gabriel Guinnebault, combien les vins dit « natures » ont leur place sur les grandes tables.

Bravo à toute l’équipe de l’Agapé.

Article écrit par Alexis Dumétier

L’Agapé
51, rue Jouffroy-d’Abbans – 75017 Paris
Tél. : 01 42 27 20 18
Service voiturier

Ouvert du lundi au vendredi inclus
Au déjeuner (12h à 14h30)
Au dîner (20h à 22h30)

Privatisation possible le week-end.
Contactez-nous par téléphone ou par email :
contact@agape-paris.fr

Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

 

 

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Chiquette le restaurant du Cinq Codet De David Maroleau

Le nouveau restaurant Chiquette se trouve dans le prestigieux hôtel, Le Cinq Codet dans le quartier des Invalides à Paris.

C’est David Maroleau qui y officie, il a pensé avec son équipe une carte surprenante et pointue qui change toutes les 6 semaines en fonction des saisons. On peut y déjeuner ou y dîner.

Dans cet hôtel à la décoration orientée années 30, art déco, et moderne à la fois, le restaurant Chiquette est très cosy, dans les tons noirs, blancs , bois et or.Une décoration signée par l’architecte Jean-Philippe Nuel. La salle est accueillante: quelques tables bien espacées, une lumière douce, deux grandes armoires à vin en verre qui laissent envisager de jolies perspectives gustatives pour le repas, et un coin salon pour un apéritif ou une fin de repas dans de jolis sofas ou de confortables fauteuils enveloppants. On se sent apaisé dans ce lieu douillet où l’ambiance sonore est délicate et les discussions des tables voisines ne se font pas sentir.

Voici un exemple des talents de David Maroleau en un dîner:

Je commence par deux amuses bouches servis sur des plaques de marbre : tataki de thon et avocat suivit DU croque-monsieur, un comté 18 mois, jambon et truffe tout justement tranchée sur le fumant sandwich. Ce croque monsieur de haut vol, dont les produits en subliment le goût et dont la béchamel est d’une élégante finesse, est le meilleur que j’ai jamais goûté.

Pour accompagner ce début de repas une belle découverte du domaine Fonscolombe, vin blanc de 2017 en bio. Il est fait d’un assemblage de sauvignon et de chardonnay qui crée un équilibre sucrosité – tension, parfait.

Je poursuis avec foie gras et truffe, fumés au sakura (bois de cerisier japonais) et une crème onctueuse de topinambour truffée, à la texture très juste, qui met en avant le produit sans beurre, juste avec une touche de crème. Au delà de la finesse des saveurs et du jeu des textures, le choix audacieux de la verrine donne une dimension supérieure à ce plat.

Je poursuis avec une noix de saint jacques et son jus de corail élégamment dressés, accompagnés d’un petit Chablis de la Famille Michaut qui de sa minéralité rafraichissante soutient parfaitement cette partie mer du repas. Bien lancé je poursuis sur le très bon tartare de gambas biologiques. Pour ce tartare David fait les gambas mi-cuites, ce qui donne un jeu de texture saisissant et très goûtu. Il les accompagne de riz Koshi Hikari et bouillon à la citronnelle.

 

Pour la partie Terre de ce dîner, David Maroleau a tenu à me faire découvrir son Cochon. La viande est confite après une très longue cuisson basse température et caramélisée à la sauce Char Siu qui donne cette couleur rouge typique à la viande. Je suis particulièrement amoureux de la viande et bien plus encore des notes asiatiques en cuisine, mais ici en toute objectivité le Chef montre son talent : la cuisson est dingue et rend la viande fondante, enivrante et la subtilité de sa sauce Char Siu fait de ce plat un incontournable de sa carte. Ce plat est composé également de choux chinois et d’un pickles de mangue thaï qui emmènent les papilles dans un voyage asiatique.

Face à cette viande pleine de saveurs, il m’est proposé un Bordeaux, Moulin de la Lagune 2012, un Haut-médoc, puissant, tanique, qui a les épaules pour soutenir ce plat et la finesse de l’âge pour ne pas l’écraser.

Pour finir ce repas tout en maîtrise et en talent, David Maroleau a choisi de me présenter un dessert frais et fruité : la clémentine Corse, un sorbet de clémentine maison, relevé au Kalamansi (un agrume japonais très doux) et au gingembre confit, avec une nage de pamplemousse aux baies de rose qui apporte une pointe de piquant dans ce dessert vif et rafraichissant. Ce dessert permet de finir le repas en légèreté.

Le bonus de fin chez Chiquette: pour accompagner les cafés et autres tisanes, en cuisine la brigade “s’amuse” à faire des chocolats, fourrés ou en tablette, des guimauves….et là toujours le même brio.

Un repas sans faute du début à la fin, avec pour maître mot l’élégance. Les saveurs sont toujours respectées et arrivent en bouche de façon étagée. Les textures sont équilibrées et le soucis du dressage et de la vaisselle mettent en lumière la virtuosité de David Maroleau et de son équipe.

Chiquette est un lieu à découvrir, un restaurant d’hôtel très chaleureux que ce soit de par son décor ou par la présence bienveillante de son équipe de salle. Une table à ne pas louper et qui aura à n’en pas douter une étoile l’année prochaine! David Maroleau et sa brigade la méritent.

Interview de David Maroleau:

1-Quel fut votre parcours?

J’ai travaillé en Californie, où j’ai appris la cuisine fusion, entre influences asiatiques et mexicaines, puis le Four seasons à Miami. Ensuite le Georges V avec Mr Legendre, le Plaza Athenée avec Mr Piège. Je suis allé à Londres pendant 5ans au Ritz avec Terence Conran, le Blue Bird. Après je suis revenu en France et j’ai travaillé pour Michel Troisgros. Et le Montalembert pendant 11ans et le Bel Ami en même temps.

2-Quel est dans toutes ces belles maisons et parmi ces grands chefs celui qui vous a le plus marqué, le plus influencé?

Michel Troisgros pour sûr, c’est pas une cuisine chichiteuse, c’est une cuisine qui va droit à l’essentielle, tout ce qu’il met sur l’assiette est important. Une cuisine acidulée tout en légèreté. Les pickles notamment, j’ai appris ça chez lui. Utiliser les agrumes : les citrons caviar, le pamplemousse,…

3-Pour vous quelle est la référence de la cuisine française?

Je suis un fan de la cuisine d’Escoffier, je le lis presque tous les soirs. Il y a aussi Moderniste Cuisine qui est aussi une belle vision des choses.

4-Est-ce que vous aimez travailler des choses plus que d’autres en cuisine?

Pas forcément. J’aime surtout travailler des produits que l’équipe en cuisine n’a pas vus. Aujourd’hui, on a reçu un bar magnifique, ça nous donne du plaisir. C’est ça l’important. Les gens se prennent un peu trop aux sérieux dans les cuisines. Quand on est passé par les grandes maisons parisiennes où c’est dur, militaire, et que vous passez aux Etats-unis où le management est très différent….moi j’ai envie de bienveillance, que les équipes me suivent, s’amusent.

5-Le dessert était très joliment exécuté. Avez-vous dans votre équipe un Chef pâtissier ou vous vous passionnez également pour la pâtisserie?

J’apprends la pâtisserie petit à petit. J’adore Pierre Hermé, Conticini, Yoshida, ce sont des très grands pâtissiers qui m’inspirent et moi j’essaie de faire à mon niveau.

6-Qu’est-ce qui vous a fait venir à la cuisine?

Ma grand-mère. Et depuis mes 7ans, j’avais un objectif, être cuisinier. J’ai fait le lycée hôtelier de la Rochelle et après je suis allé aux Etats-Unis. Parce que pour moi c’est le pays le plus cosmopolite qui soit, et l’ouverture sur les cuisines du monde.

7-Est-ce qu’il y a des choses que vous ne travaillez pas en cuisine?

Non. Peut être le gibier, même si j’adore ça, car on sert moins cela auprès de notre clientèle.

8-Le plat de votre enfance que vous aimeriez retravailler aujourd’hui?

Le vermicelle grillé, que ma mère me faisait, à la manière du père Troisgros, et bien je le refais dans la carte d’ailleurs.

9-Comment créez-vous un plat?

On fait des tests en cuisine avec l’équipe, on goûte, on essaie, chacun donne son avis. Pour moi c’est très important que mon équipe s’amuse.

10-Le coup de feu en cuisine avec vous?

Sérieux mais calme, les gens doivent prendre du plaisir et être contents de leur service. C’est primordial. Moi je suis là pour canaliser. Quand on travaille comme ça on garde les équipes et on arrive à les faire grandir et on grandit soi-même.

Bravo à vous et vos équipes, cela a été un grand moment.

 

Hôtel restaurant le Cinq Codet

Adresse : 5 Rue Louis Codet, 75007 Paris

Téléphone : 01 53 85 15 60

 

Un article écrit par Alexis Dumétier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Que gusto, croquer le Mexique à Paris!

 

Pour sa quatrième édition, le festival Que Gusto, qui se déroule du 9 au 17 juin dans la capitale, met à l’honneur l’Etat du Chihuahua. Au programme, de nombreux évènements comme des dîners à quatre mains, des dégustations, des Master Class, des concours, un taco challenge ou encore un marché mexicain éphémère, avec la participation de chefs mexicains et français… Retour sur un dîner gastronomique exceptionnel au restaurant parisien Oxte, le jour du lancement. Salud !

C’est dans la toute nouvelle adresse du chef Enrique Casarrubias que se déroule la première prouesse de ce festival haut en couleurs. Invité à partager les fourneaux, le grand Akrame Benallal apporte sa touche créative pour un dîner en 8 plats, en compagnie de M. Juan Manuel Gomez Robledo, Ambassadeur du Mexique en France, et Mme Françoise Nyssen, Ministre de la Culture.

Intitulé « N’oublie pas d’où on vient », ce dîner à quatre mains présente une cuisine mexicaine moderne, sublimée par la créativité des deux Chefs. Un duo à couper le souffle, des amuse-bouche aux mignardises, qui ne le laisse que le temps de s’émerveiller et qui révèle toutes les richesses de cette cuisine classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Voici en images, ces superbes créations :

Mises en bouche

Tostadas de maïs bleu et haricot rouge Pipiàn Verde

Gorditas tête de poulpe confit

Chicharrón de cochon et avocat

1er plat

Yaourt au lait fermenté, citron caviar, Aloé vera

2e plat

Daurade marinée aux agrumes, condiment pomme Granny Smith jalapeño et concombre granité citron Mezcal

3e plat

Tortilla, maïs et hareng fumé

4e plat

Homard et crème brûlée d’avocat

5e plat

Poulpe snacké, sauce Mole, boudin noir et tortillas croustillantes

Surprise mexicaine

Sorbet mangue et citron vert comme un trou normand

6e plat

Rouget rouge, betterave sur tartare de bœuf fumé et graines de Chia

7e plat

Ris de veau, cacao, riz parfumé, foie gras

1er dessert

Poudre glacée d’ananas et yaourt à la coriandre

Mousse Mezcal et ananas rôti

2e dessert

Fraises, biscuit amandes et sorbet fraise epazote

Ce dîner en 8 temps impose la gastronomie mexicaine parmi les plus grandes de ce monde. La simplicité visuelle souligne un parfait équilibre des saveurs et une grande originalité dans le choix des ingrédients. Le voyage n’en est que plus étourdissant qu’il donne lieu de découvre des ingrédients rares dans l’assiette comme l’Aloé vera ou l’epazote, une plante utilisée comme anesthésiant par le peuple Maya, les «hommes du maïs», ancienne civilisation précolombienne. Côté fusion, on est servi ! Le hareng fumé épouse l’espuma de maïs, comme pour sublimer ce plat de rue très typique. Tout comme le homard épouse l’avocat, une base de la cuisine mexicaine. Le poulpe s’invite également au côté de la fameuse sauce Mole, à base de cacao ou de chocolat, piment, sésame, cacahuète et tomate, qui se déguste souvent avec des plats salés. Côté desserts, on se laisse embarquer dans ce périple exotique entre ananas, coriandre et Mezcal. Sublime jusqu’à la dernière bouchée.

 

Retrouvez le programme du festival sur :

http://festivalquegusto.com/

 

Restaurant OXTE

5 rue Troyon

Paris 17

 

Article écrit par Johanna Alam

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