close

famille

ArchivesMagazineNews de Mode

IGUAZU : FROM PARIS TO RIO

Née à la suite d’un voyage dans une petite ville du Brésil célèbre pour ses 275 cascades formant un front de 3 kilomètres environ , situées au milieu de la forêt tropicale , la marque de maillots de bain pour homme Iguazú reflète les univers croisés de la culture brésilienne et française.

Elle présente le chic et la sobriété à la française, mais se pare des motifs et des couleurs inspirés des paysages et des villes du Brésil. Iguazú vous plonge dans un mood fresh & stylish. La marque fait confectionner ses maillots à la main dans une usine au Portugal, célèbre pour son savoir faire textile, pour offrir une finition exceptionnelle et qualitative.

La particularité du tissu choisi par la marque est d’être déperlant, c’est-à-dire de laisser couler l’eau au lieu de l’absorber pour permettre un séchage ultra rapide, mais aussi une souplesse à toute épreuve. Le filet interne est quant à lui, composé de soie et polyester afin de garantir à son propriétaire un confort sans comparaison.
Ayant qualité et confort pour mots d’ordre, la marque propose 28 modèles de couleurs différentes. Autre belle innovation, le tissu des maillots de bain Iguazú est 100% recyclés à partir de bouteilles en plastique récupérées en mer Méditerranée. Le tissu respecte ainsi les normes humano-écologique Oeko-Tex. New Life, leur producteur, crée une économie circulaire qui réduit considérablement l’impact écologique tout en garantissant le même niveau de qualité et de performance qu’un fil vierge.


1 MAILLOT DE BAIN = 4 BOUTEILLES RECYCLÉES – Le + pratique et responsable : une livraison dans une pochette de transport conçue avec le même tissu recyclé que celui utilisé pour les maillots. Quand Mode et Ecoligie se rencontrent, on ne peut qu’approuver et encourager en achetant. Pas pour se donner bonne conscience, mais parce que nous sommes tous concernés.

Iguazú est définitivement le maillot de bain chic et responsable de cet été 2021.

read more
ArchivesLifestyleMagazine

Naturisme: plaidoyer pour un été tout nu!

La France est la reine du naturisme. La France est la première destination pour les adeptes de cette façon de vivre, devançant même l’Allemagne, pourtant pionnière en la matière ! Deux millions de touristes du monde entier viennent profiter tous les ans de nos 155 centres de vacances naturistes. Le premier samedi de juillet est même la Journée Mondiale du naturisme. Sur les dernières années, le nombre d’adeptes de la pratique a grimpé de 13%, entraînant de meilleures recettes pour les centres concernés. On note également une réelle satisfaction de ces nouveaux disciples : 91% se disent conquis et affirment vouloir revenir.

Et pourtant, les idées reçues sur cette pratique persistent : « Gens dénués de pudeur » au mieux, « pervers exhibitionnistes » au pire. C’est parce qu’il avait envie d’en parler « normalement », parce qu’il en avait « marre des blagues graveleuses sur son lieu de vacances » que Kévin, 24 ans, a accepté de nous raconter son histoire.

Kévin, lorsqu’il a enlevé son short de bain, c’était avant tout pour un job d’été mais maintenant qu’il le pratique quasiment au quotidien, c’est avant tout pour se sentir bien, libre. « Nous sommes nés nus, c’est notre état naturel. Le vêtement sert à protéger du froid et des blessures. Si vous n’êtes pas en train de faire un travail manuel qui nécessite de protéger votre corps et qu’il fait 30 degrés à l’ombre pourquoi rester habiller?? Se baigner nu est incomparable par rapport au fait d’aller à la mer avec un maillot de bain. En sortant de l’eau, vous êtes sec en deux minutes, alors qu’en maillot de bain, jamais complètement. Ce truc humide sur les fesses à longueur de journée, non merci. La sensation du sable, de la mer, des embruns sur la peau crée un bien-être et une impression de liberté. Il faut l’avoir vécu pour le comprendre complètement. Et c’est ce que j’aimerai que les gens comprennent. C’est mon ressenti. »

La crainte du regard des autres et la classe sociale au vestiaire

La première idée qui peut venir à quelqu’un quand on lui dit « naturisme », c’est la crainte du regard des autres surtout si on n’est pas super bien dans sa peau. Même si on est bien dans sa peau, on a un appréhension à se déshabiller en public, devant des inconnus. Mais, affirme Kévin, « contrairement à ce que les gens croient, on ‘mate’ moins sur une plage naturiste que sur une plage ‘textile’. Bien sûr au début, on regarde les sexes des hommes et des femmes, c’est nouveau, donc ça paraît intéressant. Mais très rapidement, on se rend compte à quel point nous sommes tous faits pareils et à quel point, ‘scotcher’ sur le sexe d’une personne et aussi absurde que de fixer son nez ».

Et le jeune homme de lancer un appel à la gent féminine : « Mesdames, ne vous prenez plus la tête avec ces régimes qui vous promettent 3 kg en moins avant l’été. Gardez vos trois kilos et foncez dans un centre naturiste où personne ne vous regardera ». Autre intérêt de la pratique du bronzage intégral?: « nu, il n’y a plus de riche ou de pauvre. Nu, on se déshabille aussi de nos signes extérieurs d’appartenance à un groupe social. Et c’est hyper reposant ». 

Oui, on peut être nu, entouré de gens nus et ne pas penser au sexe !

Autre « bêtise » que Jérôme aimerait démonter, c’est l’association d’idées « nudité = sexe ». « Ça, c’est à cause de la mauvaise publicité que fait le Cap d’Agde [pour ceux qui vivent sur Mars et viennent de débarquer sur Terre, c’est un endroit où naturisme et libertinage sont pratiqués quasiment 24h sur 24!] soupire Kévin. Sachant que le Cap d’Agde est plus une exception qu’une norme dans le milieu du naturisme, la plupart des centres étant familiaux. Pour Kévin, « quiconque en a fait l’expérience le sait : ce qui est excitant, ce n’est pas la nudité, c’est sa suggestion. En mode naturiste, je me suis même surpris à me retourner sur des femmes… habillées alors que j’avais été entouré de femmes nues toute la journée sur la plage ». 

D’accord mais les garçons peuvent connaître des problèmes… incommodants. Et la grande question de tous mes copains qui sont tentés de m’accompagner est : « Et si je suis surpris par une érection, je fais quoi ? « . Je me suis posé la question, évidemment. Bon la première réponse est: tu t’allonges sur le ventre! Mais franchement, très rapidement, la nudité n’a plus rien d’électrisant. 

Aujourd’hui, la perspective de voir quelqu’un nu peut vous paraître excitante, mais c’est parce que vous vivez dans un monde où la norme est d’être habillé. Dans un monde où la norme est la nudité, celle-ci devient hyper banale. Les premiers jours en camp, tu t’habilles en rentrant de la plage, puis finalement, tu ne t’habilles plus. Et c’est ainsi qu’on se retrouve à faire ses courses à poil. Non pas parce qu’on y trouve un quelconque plaisir (on se les gèle au rayon frais, d’ailleurs) mais parce qu’être nu devient normal au sens sociologique du terme ».

Le naturisme, c’est aussi une question d’éducation.

Kévin ne s’est pas découvert naturiste du jour au lendemain. Il explique qu’il a baigné dans un environnement où le rapport au corps était très « simple » : « quand j’étais petit, mon père ne fermait pas la porte de la salle de bain quand il prenait sa douche. Et nous discutions comme si nous étions au salon. Cela m’a appris dès l’enfance que la nudité, si elle n’est pas cachée, est donc normale, et que le corps était une enveloppe qu’il fallait nettoyer avec soin. Une fois le corps démystifié, il devient assez difficile de répondre à la question?: « Pourquoi devrais-je couvrir mes fesses et mon pénis alors je ne cache pas mon nez ?. Attention, je ne prône pas la nudité obligatoire à la maison, mais plutôt ce que j’appellerai une nudité « naturelle ». Ne pas l’imposer, mais ne pas la cacher, et surtout expliquer. Les enfants posent des questions. Leur corps les intéresse, donc ne pas avoir peur de parler et d’écouter. Mes parents, et surtout mon père, avaient une grande intelligence à ce propos et cela nous a beaucoup aidé à nous sentir bien dans notre corps mon frère et moi ».

De la vie de tous les jours aux vacances, le pas se franchit naturellement. « L’été, on allait sur une plage de l’île d’Oléron relativement difficile d’accès car il fallait 30 minutes de marche sous le soleil pour en profiter. Elle était toujours quasiment vide, ce qui me plaisait beaucoup. J’avais de la place pour jouer au foot avec mon frère. Bon, il y avait quelques personnes sans maillot, mais comme mes parents ne s’en offusquaient pas, je n’y ai jamais vraiment fait attention. Pour moi c’était normal. Comme de courir se baigner nu une dernière fois, le soir avant de partir, parce que nos maillots étaient secs et que ma mère ne voulait pas tremper les sièges de la voiture ! ».

« Les tourments de la puberté »

Mais comment gérer à l’adolescence, quand le corps change et qu’on a du mal à contrôler ses émotions ? « C’est vrai qu’à cette période, j’ai complètement zappé le naturisme de ma vie. Déjà que je séchais les cours de piscine au lycée pour ne pas me montrer en maillot de bain…alors me mettre nu en public… ». Là, encore, le dialogue avec mon père, et mon frère, m’ont beaucoup aidé à passer ce cap. Et je sais pour en avoir parler avec des copines, que si c’est compliqué pour les garçons, cela l’est également pour les filles ! »

Le naturisme est revenu dans sa vie vers 19 ans, un peu par hasard : « Je cherchais un job d’été. Etant de Bordeaux, j’ai cherché dans les alentours et j’ai trouvé une annonce pour s’occuper de faire faire des activités à des enfants de 10 à 12 ans dans un centre de naturisme à Montalivet. J’avais mon certificat d’aptitude, je connaissais le coin, les plages sont magnifiques et la paye était intéressante. J’ai donc dit « oui ». Arriver dans ce centre où, passé la porte, la nudité est la norme, a été, disons assez cocasse ! Mais l’équipe a été très cool avec moi et finalement j’ai préféré jouer le jeu immédiatement et après m’être installé dans mon bungalow, je me suis déshabillé pour visiter l’endroit et découvrir mon lieu de travail ». Autant sauter dans le grand bain dès le début ! J’ai retrouvé avec bonheur ce sentiment, vaguement oublié depuis quelques années, d’être libre et sans contrainte et j’ai adoré. Depuis cette pratique, est devenue avec grand plaisir ma norme.

read more
ArchivesBlogMagazine

VERSAILLES: RENAISSANCE DU BOSQUET DE LA REINE

A Versailles, au terme d’une campagne de restauration de deux ans, le bosquet de la Reine sera dévoilé au public le 14 juin.
Il présente aujourd’hui une diversité botanique et une richesse végétale uniques au sein des jardins de Versailles.
La restauration a été rendue possible grâce à une synergie exceptionnelle d’une centaine de mécènes français et étrangers, entreprises, fondations, institutions et particuliers.

Un bosquet pour Marie-Antoinette
Le bosquet de la Reine, situé dans le prolongement du parterre de l’Orangerie, au sud des jardins de Versailles, a été créé en 1776 spécialement pour la reine Marie-Antoinette, afin qu’elle puisse se promener à l’écart des visiteurs.
À sa création, le bosquet est conçu dans le style paysager en vogue dans les jardins du XVIIIe siècle. Pour composer ce jardin de fleurs, on acclimate plusieurs essences étrangères, notamment nord-américaines introduites en France au XVIIIe siècle, comme le tulipier de Virginie ou l’arbre à neige.

Une richesse végétale retrouvée
Ce salon de verdure s’est altéré progressivement au cours des XIXe et XXe siècles. Ses allées aux frondaisons généreuses avaient laissé place à des cheminements plus structurés et la diversité botanique avait disparu au profit de haies et bordures plus uniformes. Précédée d’une recherche documentaire détaillée, la restauration, initiée en 2019, a permis de retrouver précisément les anciennes dispositions.

Près de 150 tulipiers de Virginie, plante emblématique des anciennes expéditions botaniques, ont été replantés dans la salle centrale du bosquet. 600 rosiers et plus d’un millier de plantes vivaces viennent en agrémenter le pourtour et rendent hommage à la célèbre collection de roses de Marie-Antoinette et à son goût pour les fleurs, et la rose en particulier.

Les allées offrent, quant à elles, une profusion d’arbres et d’arbustes à fleurs. Au fil de la promenade, les lisières boisées conduisent à la découverte d’une salle consacrée aux cerisiers du Japon, une autre aux arbres de Judée, la suivante aux pruniers de Virginie comme une invitation à un tour du monde botanique dans une palette végétale conforme à celle des jardins de la fin du XVIIIe siècle.

La replantation en chiffres                                                                                                                                                                                                            2 hectares de superficie
147 tulipiers de Virginie
600 rosiers
650 arbres à fleurs
6 000 arbustes à fleurs

Une synergie de mécènes
De nombreux mécènes, français et internationaux, particuliers et entreprises, se sont engagés en faveur de la restauration du bosquet de la Reine : Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat, la Fondation Crédit Agricole – Pays de France, Parfums Christian Dior, Veolia Environnement, Smurfit Kappa, le Département des Yvelines, the American Friends of Versailles, la Société des Amis de Versailles, the French- American Cultural Foundation, The Hyatt Foundation, the National World War I Museum and Memorial, Goldman Sachs Gives, Hugo Events et près de 120 donateurs particuliers.

read more
ArchivesMagazineNews de Mode

Vilebrequin fête ses 50 ans de vacances!

Vilebrequin n’a jamais été aussi jeune que depuis qu’il a atteint le demi-siècle : cultiver l’élégance des vacances 365 jours par an, ça conserve.
A l’occasion de ce bel anniversaire, Vilebrequin se dote d’une charte graphique néo-psychédélique éphémère déclinable (et stickable !) à l’envie et vous invite à découvrir une collection exceptionnelle de 50 maillots collectors, un par an entre 1971 et 2021. (Re) Plongez-vous dans l’histoire de la Maison, ses valeurs et son savoir-faire pour mieux rêver de vos futures vacances.

LE CENTRE DU MONDE EN 1971 ? SAINT-TROPEZ
Vous trouvez qu’on exagère ? Dans quel autre endroit du monde pouvait-on croiser Brigitte Bardot à la plage, boire un verre chez Sénéquier avec Romy Schneider et Alain Delon, faire un tour de Riva avec Gunther Sachs, s’arrêter bavarder avec Jane Birkin et Serge Gainsbourg avant de rejoindre Andy Warhol au Gorille puis de filer à la soirée de mariage de Mick Jagger ? Oui, on pouvait faire tout ça, à Saint-Tropez, en 1971.
Le petit port provençal, joyau de la French Riviera, était depuis l’arrivée de Coco Chanel devenu le lieu de ralliement estival des beautiful people, mais le tournant des années 70 y a fait souffler un nouveau vent de liberté, et c’est dans une ambiance festive, glamour et colorée que deux Nîmois ont joyeusement bousculé le maillot de bain pour homme cette année-là.

D’AMOUR ET D’EAU SALEE
Peut-on séduire la femme de sa vie avec un maillot de bain ? Oui, quand on s’appelle Fred Prysquel. Ce passionné de course automobile parcourt d’abord le monde pour couvrir les courses de Formule 1. Revenu en France, il débarque à Saint-Tropez en 1968 et pour séduire Yvette, son amour de jeunesse, décide d’inventer un maillot d’un nouveau style, inspiré de ses voyages. Un modèle qui libère les mouvements du corps à l’image des boxer shorts des surfers californiens, et joue la couleur aux travers de motifs inspirés du wax africain, que Fred a découvert au Sénégal. Pari gagnant, sur la plage « Moorea » de Saint-Tropez, Fred tape dans l’œil d’Yvette, mais aussi de tous ses copains et des vedettes. Il fallait oser : un short de bain tous terrains qu’on peut porter sur la plage comme en ville ou sous les stroboscopes. Révolutionnaire pour les hommes et pour l’époque.
Fred et Yvette s’associent, c’est le début de l’aventure Vilebrequin. Une aventure toujours restée fidèle à ses origines : audacieuse et colorée, élégante et légère, pleine d’humour et foncièrement libre. La maison Vilebrequin est bien née. Synonyme de liberté, elle est née sous le soleil et sur la plage, dans l’allégresse et le plaisir du Saint-Tropez des années 1970. Elle ne l’a jamais oublié. Saison après saison, Vilebrequin invente l’élégance des vacances, et transmet, de génération en génération, notamment de père
en fils et désormais, de mère en fille, une certaine idée du plaisir.

LABEL MILLÉSIME
Puisqu’on a qu’une fois 50 ans, la charte graphique s’offre un lifting éphémère à la fois vintage et pop. La tortue iconique enfile un costume néo-psychédélique “50” tandis que des stickers faisant référence aux mots clés qui ont fait le succès de Vilebrequin dansent tout autour d’elle. Le bleu marine emblématique de la maison épouse des teintes jaune orangé, bleu lagon, violet sunset.
Cette charte anniversaire, imaginée par le Studio Yorgo & Co se décline sur une foule de supports collectors: de la griffe des maillots masculins de la collection 50 ans, aux spi bags dans lesquels ils sont emballés, en passant par la sacherie, les vitrines, et une multitude d’autres surprises.

Pour cette collection de 50 modèles, un par année de 1971 à 2021, les équipes du style Vilebrequin se sont plongées dans leurs archives depuis l’origine. Et ce qu’elles y ont trouvé les a bluffées : l’ADN libre, fantasque, audacieux et plein d’humour de la marque était palpable dans toutes les collections depuis les débuts de l’aventure tropézienne, lorsque Vilebrequin n’était encore que le pari fou d’un couple amoureux qui osait tout, y compris tailler des maillots dans des serviettes de table ou de la toile de spi.
Bien sûr, il a fallu choisir. Désigner dans les archives 1 modèle, le seul, l’unique, pour représenter son année. Parfois, l’imprimé a été réédité tel quel, absolument fidèle à l’original. Parfois, il a servi de point de départ à une réinterprétation libre liée à son époque. Un exercice auquel Richard René, directeur artistique du Studio Vilebrequin depuis 2013, s’est adonné avec un plaisir non dissimulé :« Nous avons déroulé l’histoire de Vilebrequin depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, l’exercice a consisté à nous replonger dans les archives pour en recréer l’essentiel”». Chaque décennie est ponctuée par un ou plusieurs Mistral, l’emblématique maillot brodé et numéroté…Le summum du collector!

On retrouve au fil de ces modèles une galerie de portraits chère à Vilebrequin : étoiles de mer, poissons ou poulpes ponctuent les imprimés, mais bien sûr, la vedette incontestée de cette collection anniversaire reste la tortue de mer. Un emblème reconnaissable entre tous, qui se prête volontiers au jeu des interprétations graphiques.
Au travers de ces imprimés, on redécouvre aussi les partis pris qui ont fait la renommée de la marque : l’audace de la couleur bien sûr, mais aussi l’amour dudessin et de toutes ses techniques, explorées avec gourmandise chaque saison, enfin l’espièglerie des motifs à double lecture, qui racontent deux histoires différentes selon qu’on les regarde de près…ou de loin.
Cette collection est à la fois un voyage dans le temps et une jolie manière de se projeter dans l’avenir : les pieds dans le sable, la tête sous le soleil, Vilebrequin entend bien continuer à surprendre et inspirer des générations d’amoureux des vacances pour les 50 prochaines années. Et pour marquer le coup, Vilebrequin offre à ses clients de la collection millésimée une révision complète de leur maillot de bain, lorsque les signes du temps apparaîtront au fil des baignades. (voir plus à la rubrique “Une petite révision”). Cette collection est disponible dans son intégralité dans certaines boutiques flagships depuis Mars 2021 et sur le site internet.

Pour Vilebrequin, qui depuis 25 ans porte une histoire de transmission initiée par les collections père-fils, c’est une évidence : mieux protéger la planète pour nos enfants et leurs enfants est une cause qui mérite un engagement fort et de long terme. Vilebrequin a toujours fabriqué des costumes de bain d’une qualité telle qu’ils traversent les étés sans prendre une ride, au point de pouvoir se transmettre de père en fils. Cette durabilité exceptionnelle, Vilebrequin la cultive, proposant depuis toujours un service de réparation pour tous ses maillots à taille élastiquée. Changer le slip intérieur, les cordons, les embouts en Zamak, ou même remplacer l’élastique de la taille : un jeu d’enfant pour les ateliers Vilebrequin qui connaissent leurs maillots jusqu’à la pointe des cordons. Pour la collection des 50 ans, Vilebrequin offre même une réparation gratuite sur chaque maillot, sans limitation dans la durée. La transmission, toujours. 

Vilebrequin prend d’autres engagements concrets comme celui de passer dès 2021 à 50% de ses collections en matières recyclées ou recyclables (dont 62% des maillots de bain homme pour la collection exclusive 50 ans) et à 80% dès 2023.
Déchets plastiques récupérés en Méditerranée par des bateaux de pêche, reliquats de productions industrielles, chutes de fibres et de matériaux, bouteilles en plastique, Vilebrequin multiplie les sources pour proposer des textiles innovants qui font pâlir de jalousie leurs homologues conventionnels. Quant au prêt à porter, il passe sous le signe des matières naturelles vertueuses, comme le Tencel (aussi appelée lyocell, cette fibre est produite à partir de la pulpe de bois d’eucalyptus et d’un solvant non toxique), le lin, ou le coton bio (labelisé Supima).
Côté packaging les choses bougent aussi : les nouveaux sacs et boîtes cadeaux, 100% recyclables, sont fabriqués à partir de forêts gérées durablement (label FSC) et composés à 40% de papiers recyclés.

Depuis 2016, Vilebrequin s’engage auprès de l’association polynésienne Te Mana O Te Moana (l’esprit de l’océan, en Maori). Créé en 2004 par la vétérinaire Cécile Gaspar, cette clinique de tortues basée à Moorea veille à la préservation de l’environnement marin, notamment via la protection des tortues de mer. 1500 tortues sauvées et rendues à leur habitat naturel, 100 000 écoliers sensibilisés à la protection des tortues et de l’environnement marin, Te Mana O Te Moana peut compter sur le soutien constant de Vilebrequin qui a déjà fait don de $189 K € à date grâce à la vente du maillot Mappemonde Dots réinterprété chaque année et dont 10$ sont reversés à l’association.

 

 

 

 

read more
ArchivesLifestyleMagazine

Polaroid Go : le plus petit de la famille Polaroid !

Créer en grand, en plus petit aussi… Polaroid dévoile aujourd’hui le petit dernier de sa famille : l’appareil photo Polaroid Go. Avec seulement 10,5 centimètres de long, 8,39 centimètres de large et 6,15 centimètres de haut, le Polaroid Go est le plus petit appareil photo instantané du monde. Il a été conçu pour devenir le fidèle partenaire créatif portable, avec une version miniature du film classique au format carré. Ce nouvel appareil et son film inédit marquent le changement le plus important et le plus excitant du format Polaroid depuis des décennies.

« Depuis que nous avons pris la tête de la nouvelle équipe, il y a trois ans, nous œuvrons sans relâche et avec passion pour proposer des produits innovants et créatifs à tous les amoureux de Polaroid. Le Polaroid Go s’inscrit dans cette quête perpétuelle de l’excellence. Vraiment ludique et incroyablement bien conçu, il va vous permettre de transporter facilement un appareil photo totalement différent de votre téléphone, partout où vous allez.  » déclare Oskar Smolokowski, le PDG de Polaroid.

Pour célébrer le lancement de Polaroid Go, la marque dévoile une nouvelle initiative créative. Baptisée « Go create », cette campagne rassemble un groupe de créateurs passionnés venus de disciplines artistiques et de cultures mondiales variées, pour partager des histoires innovantes et inspirantes. Parmi les premiers collaborateurs figurent la directrice de la création et designer Quinn Whitney Wilson, qui façonne la culture contemporaine grâce à son travail avec la célèbre artiste Lizzo, et la chanteuse londonienne Arlo Parks, souvent surnommée la poétesse de la génération Z, en raison de son influence et de son lyrisme.

« Pour le lancement du Go, nous sommes revenus à l’ADN original de Polaroid, c’est-à-dire un outil et un support qui permettent aux créateurs d’exprimer tout leur potentiel pour faire avancer la culture. Nous nous sommes associés à des artistes, des concepteurs, des musiciens et des créatifs parmi les plus audacieux, les plus talentueux et les plus originaux d’aujourd’hui. Nous sommes très fiers de travailler avec eux, de les soutenir et de promouvoir leur travail remarquable. Nous sommes impatients de voir ce qu’ils vont inventer » déclare Oskar Smolokowski.

Disponible en blanc classique, l’appareil photo Go s’appuie sur l’héritage iconique de Polaroid en matière de design, tout en créant un nouveau format d’appareils photos instantanés pour une nouvelle génération. Le Polaroid Go comprend également un miroir selfie nouvellement développé, un retardateur, une batterie plus longue durée, un flash dynamique, une double exposition et des accessoires de voyage. Le ciel est la limite.
« Nous avons passé des années à concevoir le Polaroid Go de toutes pièces. Les composants internes de l’appareil sont disposés comme un Tetris tridimensionnel et assemblés minutieusement pour obtenir un extérieur simple et sans contrainte et offrir le plus petit appareil photo instantané possible. Chez Polaroid, le design du produit est un travail de passion et l’équipe est très fière de ce nouveau modèle de forme iconique. » déclare Ignacio Germade, directeur du design de Polaroid.

La créativité tire son inspiration du monde qui nous entoure, c’est pourquoi le Polaroid Go est conçu pour vous suivre partout où elle se manifeste, grâce à un look et une ergonomie portables. Ce que vous capturez avec le Polaroid Go devient un projet créatif, qu’il s’agisse d’un mood board, d’une vidéo ou d’un souvenir sur votre mur de photos. Chez Polaroid, nous pensons que tous les actes de créativité, petits et grands, font partie intégrante de nos vies actuelles et que nous devrions pouvoir emporter cet esprit avec nous partout où nous allons.

Le Polaroid Go est disponible à la vente depuis le 27 avril 2021.

read more
ArchivesLifestyleMagazine

INARA CAMP une expérience du désert

INARA CAMP, est un lieu exceptionnel, une expérience du désert hors du commun à deux heures de Paris, à 30km au Sud de Marrakech que nous avons découvert pour vous. C’est dans le désert d’Agafay qu’est installé INARA CAMP, un concept créé par Vincent JAQUET. Cet homme a appris le métier de l’hôtellerie et de la table dans les 2 et 3 étoiles Michelin en France, de Paris à Biarritz, avant de s’installer définitivement au Maroc et de créer ce lieu hors du commun.

Le campement est composé de 12 tentes sur 23 hectares de terrain, articulé autour de la cuisine centrale. Le propriétaire du lieu a à cœur de proposer une cuisine locale avec des produits bien sourcés, exclusivement dans la région, ce qui donne accès au saveurs marocaines typiques.

Dans chacune des tentes il y a des lits king size, avec une literie digne des meilleurs hôtels du monde, ce qui offre des nuits au confort rare. Comble du bonheur, les tentes possèdent une salle de bain qui offre le luxe d’une douche d’eau chaude ainsi que des watercloset. Dans les tentes luxes, il existe des terrasses en bois propices à la contemplation. Une véritable invitation à méditer face à l’étendue silencieuse.

Les tentes les plus hautes gammes ont un salon avec un poêle, que l’on recharge à volonté durant la nuit et, il est bien utile, car une fois le soleil couché, la température dans le désert chute drastiquement.

INARA CAMP c’est une expérience à part, car l’on vit un moment hors du monde, en plein désert, sous des tentes, ou encore au bord d’une piscine aux allures d’oasis naturelle, à SON rythme.

En effet, Vincent JAQUET qui n’est jamais loin, veille avec Mohamed, le responsable du campement, et son équipe, à vous entourer avec soin et beaucoup de tact. Le service est chaleureux, disponible mais toujours délicatement, en retrait. Ainsi, les convives ont toutes latitudes pour vivre leurs propres expériences du désert. Car, comme le dit Vincent JAQUET : “le désert ne se raconte pas, il se vit.”

INARA CAMP offre différentes façons de découvrir et de parcourir le désert. Notamment le quad : des escapades de quelques heures pour s’enfoncer dans les dunes, découvrir les paysages lunaires, oniriques, époustouflants du désert d’Agafay avec, bien évidemment, un guide.

Ou, plus animal, des ballades à dos de dromadaires en groupes ou mieux encore, à deux. Et au coucher du soleil, on se surprend à se prendre pour Lawrence d’Arabie.

Mais le plus simple, le plus fort, le plus authentique est de vivre le désert à pieds. Accompagné d’un Sahraoui pour guide et de dromadaires qui vous donneront le rythme de la marche au milieu des dunes. Et croyez moi, ce moment, seul avec les bêtes, ce face à face avec soi-même et l’étendue sans fin de sable et de pierres est un moment qui marquera votre vie à tout jamais.

INARA CAMP offre également d’autres services qui, en ces lieux, semble bien surprenant. Vous pouvez vous offrir une heure de massage à l’huile d’argan et aux huiles essentielles de thym (tout bio) dans l’intimité de votre tente. C’est alors le paroxysme du délassement.

Chaque soir, comme une tradition, autour du feu, tout le monde est invité à se retrouver pour se rencontrer, parler, rire, danser et chanter. Un moment d’humanité simple et riche au rythme des voix, des claquements de mains et des djembés, sous une myriade d’étoiles dans la nuit noire du désert d’Agafay.

Si vous êtes un aficionados du désert, INARA CAMP vous offrira l’équilibre parfait, entre le confort d’un luxe non ostentatoire, et l’authenticité d’un bivouac de tentes. Quant à ceux qui n’ont jamais connu le désert, ce lieu est très probablement la plus belle et douce façon d’en faire le baptême.

 

INTERVIEW VINCENT JAQUET créateur d’INARA CAMP

1- Quel est votre parcours avant INARA CAMP ?

J’étais dans la restauration, l’hôtellerie. J’ai fait mon école hôtelière à Dijon. Ensuite, j’ai beaucoup travaillé dans les 2 et 3 macarons Michelin sur Paris et sur Biarritz et j’ai fait un peu de traiteur d’organisation de réceptions. J’étais premier commis et chef de rang. Chez Pierre Robuchon, chez Laurent, Edouard Carlier avec le restaurant le Beauvilliers sur les Buttes Montmartre, Daniel Métairie, septième chef de Paul Bocuse, Bref, oui quelques belles maisons. C’est là où j’ai appris tout ce qui est rigueur et régularité du métier, et surtout, tout l’amour de travailler avec une base de produits de première qualité qui rend la cuisine beaucoup plus simple, quand on travaille avec des très bons produits et puis, cet amour du métier, cet amour du partage, cet amour de l’expérience déjà, car à l’époque, on ne parlait pas beaucoup d’expérience, mais maintenant c’est très tendance et de créer quelque chose de différent auprès des gens.

Et, c’est en 2002, que j’ai quitté Biarritz, un beau matin du 4 avril 2002 avec ma voiture, et tout ce qui était important dans ma voiture pour venir m’installer au Maroc, pour venir rejoindre le dernier petit village de la vallée du Drap dans le sud du Maroc, à 25 km de la frontière algérienne, en plein milieu du Sahara. J’ai découvert le Maroc, lors d’un périple que j’ai fait seul, pendant un mois, je suis tombé amoureux du désert et des dunes et j’ai décidé en trois mois de changer de vie et de venir m’installer dans le désert. Il y a eu un coup de foudre. Un coup de foudre et le fruit était mûr, il n’y avait plus rien d’important et de faisable pour moi en France et plutôt que d’attendre qu’on s’occupe de moi en France, je me suis occupé de moi et j’ai fait le grand écart et je me suis dit : « allons un peu ailleurs voir ce qu’il se passe. »

C’est en 2004 que j’ai créé mon premier bivouac, et c’est là que je suis vraiment tombé sous le charme du logement en toile de tentes dans un village de toiles parce que je me suis aperçu, étant hôtelier restaurateur, du comportement du client qui était complètement encore différent lorsqu’on l’amenait dans une situation extrême, en plein milieu des dunes, un bivouac, dormir sous la toile de tente, lever du soleil, le vent, la nuit et cela a été une révélation. J’ai laissé tombé l’hôtellerie traditionnelle, et je n’ai fait que du bivouac, et du logement un peu inattendu et atypique.

2-Vous avez d’abord commencé à travailler dans le Sud du Maroc, à monter un bivouac ..

J’ai d’abord monté un boutique hôtel qui s’appelait “Darazaouade”, dans le dernier village avant les dunes de sable, “Mamidrislane” un boutique hôtel de 15 chambres, sous forme de bungalows, et ensuite, par un cheminement normal, est arrivé le bivouac, et c’est en 2012 que j’ai arrêté l’hôtel Amamide, j’ai continué la partie bivouac, et en 2013, je suis remonté sur Marrakech, j’ai ouvert mon agence qui s’appelle LVDS qui s’occupe de créer et de gérer des bivouacs et en 2016 est arrivé INARAKIN, donc dans le désert d’Agafay aussi par un cheminement naturel, de gens qui veulent venir se reposer, se détendre, qui veulent vivre quelque chose de différent en deux, trois jours, et qui n’ont pas le temps de descendre dans le Sud, parce que c’est très loin et c’est très long. Et, le désert d’Agafay qui est seulement à 30 km de Marrakech s’est révélé être un produit extraordinaire qui peut répondre sans aucun problème, et sans aucune honte à une expérience de désert.

C’est vrai que ce n’est pas un désert de sable, c’est un désert de roches, mais c’est un désert, qui a son âme et dans lequel j’ai retrouvé beaucoup de similitudes avec le Sahara et c’est ici que j’ai décidé d’installer INARA CAMP en 2016, pour faire vivre et partager cette expérience de désert.

Et, c’est un petit succès, c’est sympa.

4-Le tout premier boutique hôtel que vous aviez créé dans le Sud jusqu’à aujourd’hui, avec INARA CAMP, est-ce votre concept personnel ?

Oui, tout à fait. Ma décoration, ma création, ma concept, ma gestion, ma manière d’accueillir, ma vision de l’hôtellerie, c’est une trentaine d’années d’expériences mises bout à bout, aussi bien dans tout ce que j’ai appris quand j’étais dans les grandes maisons parisiennes, lorsque j’étais traiteur, j’ai fêté l’organisation de mon 500ème mariage, donc toutes ces expériences mises bout à bout, on fait que la quintessence s’appelle INARA CAMP et c’est ici que je m’amuse à jouer avec la gastronomie, je m’amuse à créer des beaux événements, à faire vivre des belles expériences dans ce paysage aride au premier abord, mais auquel on apporte beaucoup de douceur.

 

5-Du coup, vous continuez d’organiser des bivouacs itinérants ?

Oui, j’ai toujours mon amour du désert dans le Sud, donc on continue d’organiser toujours avec LVDS des petits parcours où on rejoint les dunes de CHIGAGA, dans le Sud du Maroc, donc cela c’est toujours ma passion du Sud et mes connaissances du Sud aussi. Mais, c’est vrai que sur INARA, on a déjà beaucoup de choses à faire. On a aussi étendu des expériences de pique-niques chic dans les montagnes de l’Atlas avant d’arriver dans le désert, qui offrent un contraste entre le côté très luxuriant des montagnes de l’Atlas et le coté aride du désert d’Agafay en une seule journée.

C’est vrai que le Maroc est un tout petit pays qui est rempli de contrastes et en quelques kilomètres vous êtes à Marrakech. dans cette folie de la médina, ce côté très bruyant, vous faites quelques kilomètres vous êtes en plein milieu des villages berbères dans les montagnes de l’Atlas perdu au milieu de nulle part, vous redescendez vous faites encore une trentaine de kilomètres, vous êtes dans le désert d’Agafay, vous repartez du désert, vous pouvez être le lendemain, après 2 heures de routes sur la côte atlantique à Essaouira, bref, en quelques kilomètres on peut vivre beaucoup de choses complètement différentes. Donc, maintenant, il y aura d’autres projets qui vont se présenter dans l’esprit du bivouac nomade ; il y a de très belles régions du Maroc à découvrir, qui malheureusement ne sont équipées pas d’hôtellerie, en tout cas d’hôtellerie suffisamment haut de gamme, pour accueillir une clientèle un petit peu demandeuse et mon idée ça serait de lancer prochainement un système de circuits, avec des camps nomades apportant suffisamment de confort pour permettre et pouvant à permettre à n’importe qui de d’aller visiter des régions très retranchées, éloignées, très belles et très fortes, tout en ayant de l’hôtellerie suffisamment confortables le soir pour vivre ça, répondant au standing dans la continuité de ce qu’on sait faire.

6-Ici, c’est combien de chambres, de suites ?

Alors, INARA CAMP, c’est 9 tentes Émotion et 3 tentes INARA ; 3 tentes suites qui font 36 m2 sur 60 m2 de terrasses, à l’intérieur de ces tentes on a une une grande chambre, avec king size bed, un coin salon avec cheminée, poêle à bois et une très belle salle de bain apportant beaucoup de confort. Les 9 tentes Émotion sont légèrement plus petites, elles font 30 m2 sur 60 m2 de terrasse, toujours king size bed à l’intérieur, toujours des toilettes, toujours la douche et l’eau chaude, le confort. Et le tout, installé autour d’une très belle piscine. Là aussi, j’ai voulu quelque chose d’atypique et de différent, une très belle piscine « bio design », c’est un concept italien. Aucune structure métallique, pas de ciment dans ce concept, c’est du quartz et du sable qu’on coule dans une résine et qu’on étale à la spatule.

C’est une résine poreuse ; l’eau pénètre la matière, on a plutôt l’impression d’être autour d’une résurgence naturelle, un petit lac naturel que d’être autour d’une piscine. Cela nous permet de mettre des rochers dans la piscine, ce qui fait que lorsque vous nagez vous avez l’impression d’être dans quelque chose de 100 % naturel et on a l’impression que le camp s’est installé autour de ce point d’eau naturelle alors que le point d’eau naturelle vient d’arriver. Il y a un côté oasis. Je suis très content car ce concept s’est parfaitement intégré à l’environnement et au projet, et qui en aucun cas, dénature le camp. On aurait pu avoir une piscine bleu turquoise en ciment et en carrelages, cela n’aurait pas du tout été la même chose. De plus, le système “bio design” est un système 100 % éco responsable qui permet d’économiser énormément d’eau. Une piscine normale aurait demander 70 m3 d’eau, celui-ci ne demande que 38 m3 d’eau et quand on est dans le désert, l’économie d’eau est quelque chose de très important. Et, c’est une piscine chauffée.

Le bon endroit, comme tout à INARA ; INARA a été l’objet de grandes réflexions. Avec la maturité, on a des idées, on sait ce qu’on veut faire, et on laisse le temps au temps, que l’idée mûrisse et soit la bonne idée et, en faisant de la sorte, on laisse venir naturellement à nous et les fournisseurs et la bonne idée. Ca se fait comme ça doit se faire et quand le fruit est mûr ; c’est cela le désert, on croit qu’il est vide, mais il est plein, et il est plein d’une très belle énergie, qui permet de laisser le temps au temps et de laisser faire les choses et quand le fruit est mûr, il est temps de le récolter.

7- Les chambres à INARA sont dans l’axe du lever du soleil, est-ce un hasard ?

Alors, elles sont surtout dans l’axe du canyon et des montagnes ; et aussi, pour être exposées toute la journée avec le soleil, donc du matin jusqu’au soir, lorsque l’on est sur sa terrasse, c’est un véritable tableau d’artiste qui change 5 à 6 fois par jour, suivant la lumière, suivant la saison, on peut être assis le matin, le midi, l’après-midi, le soir, on verra constamment un paysage complètement différent devant entre le canyon, les montagnes, le soleil qui vient éclairer tout cela et qui fait son œuvre.

8- Le camp peut être privatisé ?

Oui, tout à fait, le camp peut être entièrement privatisé pour les gens qui veulent venir fêter des anniversaires, des événements, des demandes en mariage, oui, on peut le faire.

9- Quelle est sa capacité maximum ?

C’est un camp, tout est montable et démontable. Donc, dans sa capacité de tentes fixes, on a 12 tentes. Mais, on a 23 hectares de terrain, donc on est aussi capable d’installer un camp avec des salles de bain sous la tente, le même confort pour 100, 150 personnes. On a été sollicité sur beaucoup plus, mais, moi, je refuse parce que notre matériel nous permet d’officier très bien pour 100/150 personnes, après lorsqu’il faut louer et être tributaire d’autres personnes, c’est là où on ouvre la porte à l’erreur, à la difficulté. Donc, j’ai la force ou la faiblesse de dire que je me limite à ce que je sais faire et à ce que je peux faire, et là où je peux assurer 100 % de notre professionnalisme.

10-Quel est l’avenir d’INARA CAMP et les prochaines évolutions ?

Les évolutions du camp : on va le peaufiner encore. Cela va être des petits détails dans l’entourage des tentes, l’acheminement, les chemins, l’agencement du camp. Il y a deux gros projets, un qui est en train de se faire à l’heure où l’on se parle, c’est l’installation des panneaux solaires. Ce sera terminé dans les 15 jours à venir. Ce qui rendra le camp 100 % autonome en énergie solaire. On garde bien sûr la présence d’un groupe pour sécuriser. Mais, le camp sera entièrement autonome en énergie solaire dans 15 jours. Ça, c’est notre gros investissement du moment.

Le deuxième investissement qui va venir tranquillement début 2020, c’est un espace bien-être, attention, ce ne sera pas un spa ! Mais, un espace destiné à deux petites salles de massage, un jacuzzi sous tente, avec toutes les façades de la tente cristal, afin que même lorsqu’il fait très froid dehors on soit dans le jacuzzi au milieu du désert, avec la vue sur les montagnes enneigées et le désert, dans une eau bien chaude et qu’on sorte de ce jacuzzi, et qu’on aille bénéficier d’un massage relaxant, à l’huile d’argan et aux huiles essentielles que vous avez pu tester hier, de la verveine du Maroc. Et, puis, en même temps de cet espace bien-être, il y aura une belle terrasse orientée plein Est, pour faire chaque matin une ode au soleil et faire des réveils dynamiques en yoga et Pilates, pour célébrer le lever du soleil, tout comme on célèbre le coucher du soleil ici, parce qu’il est juste merveilleux. Mais, le lever du soleil sur une belle terrasse chaque matin, accompagné par un professeur de yoga local pour ressentir toute cette belle énergie du matin et repartir sur une belle énergie du désert. Ce sera la petite touche finale d’INARA et après, on va laisser faire les choses …

11-Avez-vous envie d’un éventuel autre INARA ailleurs ?

Honnêtement, non, parce que un camp, c’est un homme. Lorsque les gens viennent ici, c’est encore du logement un petit peu inattendu. Nos clients sont très curieux de me rencontrer, de discuter, de bavarder avec moi, de savoir pourquoi, comment on arrive à créer ce genre d’établissement, parce qu’il y a une chaleur humaine. Vous avez vu hier soir, autour du feu, il y avait des Suisses, des Allemands, des Marocains, des Français, tout le monde discutait et échangeait, et c’est aussi ma manière de faire, de créer ces contacts, de faire se rencontrer les gens. Bien sûr, je ne suis pas irremplaçable, je pourrais certainement trouver quelqu’un d’autre qui pourrait le faire à ma place ici, et moi partir sur d’autres projets, mais, c’est aussi ce que j’aime et après tout ce que j’ai fait je me paye le luxe de me dire que je reste que sur mon projet, c’est moi, et c’est ma manière de faire. Je suis le chef du camp et je l’assume, j’aime ça. C’est vrai qu’on pourrait se multiplier, grandir, se développer, gagner beaucoup plus, mais honnêtement, c’est plutôt un mode de vie que de courir après une réussite, une expansion, je n’ai pas spécialement envie.

12- INARA Camp, c’est combien de personnes ? Il y a le Chef, Vincent ?

Il y a le Chef et ses chefs, il y a Mustapha, qui est avec moi depuis plus de 10 ans, qui gère la cuisine et le côté machines, parce qu’on peut vraiment comparer un camp à un théâtre, il y a les acteurs, les machinistes, les techniciens, il y a les spécialistes du son, les spécialistes de la lumière, le metteur en scène, le chef d’orchestre, l’orchestre. Et, comme dans un théâtre, il y a énormément de gens qui sont dans l’ombre, qu’on ne voit pas quand on est dans un camp, mais qui pourtant font tourner le camp, il y a les gens qui allument les bougies le soir, qui allument le feu, les gens de la logistique, l’approvisionnement, qui veillent à ce qu’on manque de rien ici, les serveurs qui sont tous originaires du Sud du Maroc, qui sont nés dans le désert pour beaucoup et qui font que INARA, même si on est à côté de Marrakech est vraiment un camp dans le désert, parce que son équipe est originaire du Sud, c’est ce qui fait la magie des lieux. Et c’est en tout 27 personnes qui sont là pour assurer le service des 12 tentes. Entre les cuisiniers, les femmes de chambre, les serveurs, la logistique et chaque jour, on a nos deux représentations, chaque jour on fait tourner les décors, chaque jour nos acteurs rentrent en scène, le chef d’orchestre aligne ses notes et le metteur en scène est là pour surveiller que la scène soit parfaitement réussie. C’est un métier d’art. L’hôtellerie est de l’art, Malheureusement, on perd ça un petit peu dans l’hôtellerie et la restauration. Moi, je mets un point d’honneur à ce que mon métier reste un art, un bel art, et qu’on le fasse vivre dans ce sens.

11- C’est très difficile de faire passer sur Internet, quelque chose de très énergétique comme le désert…

La première chose quand les gens me disent : “Mais qu’est ce qu’on va faire chez vous ?” Moi, je dis “Mais, RIEN. Premièrement, vous n’allez rien faire. Et, c’est cela qui va être le plus dur pour vous. Dans cette période où on est tous à 100 à l’heure, on a même pas fini d’écumer la 4G qu’on a déjà la 6G qui arrive, où tout le monde va très très vite, où il faut aller très vite, et bien à INARA, on vous propose de vous arrêter, de vous stopper, de vous regarder, de faire un petit peu le point, tranquillement, sur votre être intérieur. Et, ne rien faire est quelque chose de très important car lorsqu’on ne fait rien, on s’occupe de soi. Et, c’est très dur de s’occuper de soi. Et pour certains, c’est très pénible. Il y a le silence, on écoute le silence ici. On marche, c’est la première chose que je recommande avant la ballade en dromadaire, le quad et tout cela, c’est d’aller marcher, monter simplement sur la petite colline en face, écouter ce silence, même si ce n’est qu’une demi-heure, une heure, mais aller marcher, se retrouver dans ces grandes étendues, ce n’est pas marcher dans une forêt, ce n’est pas marcher en montagne, c’est marcher dans le désert. Il fait chaud, il fait froid, il y a des bruits, il n’y a pas de bruit ; il y a plein de choses …

 

Site : www.inaracamp.com

Article écrit par Alexis Dumétier

Photos et vidéos Alexis Dumétier

Merci à Sylvie Mira-Morlière, à Barbara, à Mohamed, ainsi qu’à toute l’équipe d’INARA CAMP.

 

 

 

 

 

 

 

 

read more
ArchivesLifestyleMagazine

Pic In Touch: le créateur de souvenirs qui donne le sourire

Pic In Touch pense qu’il est est important de garder le lien avec ses proches, famille et amis, d’autant plus à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, et a donc imaginé un nouveau service.


Depuis 4 ans, la star-up propose d’envoyer vos photos par e-mail à vos proches et à votre famille qui les recevront par courrier dans une jolie enveloppe bleue! 
L’idée est simple: grâce à une adresse mail collaborative, toute la famille peut envoyer ses photos. Le destinataire les reçoit en version papier en quelques jours seulement.
Contrairement aux photos numériques, les photos imprimées durent et sont des souvenirs que l’on aime conserver, dans un album ou encadrées.

Grâce à Pic In Touch, il est facile de garder un lien social et familial… primordial aujourd’hui . Voilà une idée de cadeau intelligente et qui durera toute l’année !

read more
1 2 3 4
Page 4 of 4