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God of War Ragnarök, visite aux pays des dieux nordiques

La suite de la série des God of War vient de voir sortir son dernier volet : God of War Ragnarök. Pour ceux qui ne connaissent pas la série, cest un jeu vidéo d’action-aventure développé par Santa Monica Studio et édité par Sony Interactive Entertainment. Il est sorti très exactement le 9 novembre 2022 sur PlayStation 4 et PlayStation 5, en exclusivité. Ce God of War Ragnarök est le neuvième épisode des God of War, il fait suite à l’épisode God of War de 2018 ayant marqué un renouveau dans la série en se basant sur la mythologie nordique et non plus sur la mythologie grecque, et en voyant l’arrivé d’un compagnon de route pour Kratos, notre héros, en la personne de Atreus, son fils. Dans ces jeux c’est là que repose toute la beauté et la puissance de ces titres, une découverte ou redécouverte des mythologies antiques et de leur panthéon, le tout avec un jeu épique, brutal, et émouvant. Si si, Santa Monica Studio arrive à faire cohabiter ces deux états d’être.

 

L’Histoire (sans spoiler)

 
Après avoir sauvé Midgard des Valkyries dans l’épisode de 2018, Kratos et Atreus doivent parcourir les Neufs Mondes de l’Yggdrasil pour tenter d’éviter que ne se produise le Ragnarok :  qui est le Crépuscule des Puissances où le monde actuel s’effondrera pour donner naissance à un monde nouveau, et où se déclencheront alors les guerres entre les Dieux et les Géants de la glace sur le champ de bataille nommé Vigrid. Bref, la fin du monde.
 
L’histoire de cet épisode God of War Ragnarök commence en plein Fimbulveter, le grand hiver qui précède le Ragnarok. Et l’on retrouve tous les décors de l’opus de 2018 couvert d’un épais manteau neigeux, ce qui le transfigure. Alors vous me direz : « oui mais c’est de la réutilisation, on découvre rien, pas de surprise, pas d’évolution ». Et bien détrompez vous ! Le bestiaire des ennemis est dense et renouvelé, les paysages sont nouveaux et bousculés dans bien des lieux, on rencontre d’autres dieux du panthéon nordique, autant d’interactions et de possibilités nouvelles pour Kratos et Atreus. Cette fois Kratos démarre avec la hache Léviathan, les lames du Chaos, ainsi que le bouclier Gardien, Atreus toujours avec son arc pour assister son père. 

 
Si vous n’avez pas fait l’épisode de 2018, le jeu propose un résumé des aventures de Kratos et Atreus, cependant si vous voulez comprendre tous les tenants et aboutissants de l’histoire, les nombreuses références et liens entre les protagonistes, jouer à God of War  2018 sera un véritable plus. Car l’histoire de ce God of War Ragnarök  est dense et va se complexifier au fur et à mesure de l’aventure et les enjeux entre les personnages sont forts. Rassurez-vous tout de même car la narration est si prenante que vous vous plongerez dans la vie de Kratos et Atreus quoi qu’il arrive.
 

Le gameplay

 
On retrouve toutes les fonctionnalités du précédent épisode. Le jeu est fluide et on le prend vite en main. Il existe 5 modes de difficulté, comme autant d’options qui vont permettre d’approcher le jeu de la manière dont vous le souhaitez : 
  1. Donnez-moi une histoire: pour ceux qui veulent se concentrer sur l’histoire plutôt que sur le combat.
  2. Donne-moi la grâce: pour ceux qui veulent se concentrer principalement sur l’histoire en mettant l’accent sur le combat.
  3. Donnez-moi l’équilibre: pour ceux qui se soucient autant de l’histoire que du combat.
  4. Ne me donne aucune pitié: pour ceux qui souhaitent relever des défis.
  5. Donnez-moi God of War: pour ceux qui veulent God of War Ragnarok être l’expérience la plus difficile possible.

On peut changer ces modes durant le jeu à l’exception du dernier mode God of War, car si il est désactivé vous ne pourrez plus y revenir.
 
La grande est belle nouvelle de ce God of War Ragnarök, c’est de que Santa Monica Studio à repris le chemin du grandiose et de l’Épique avec un E majuscule : on retrouve beaucoup plus de combats puissants, contre des bêtes énormes et parfois gigantesques, une signature des premiers épisodes, mais aussi plus de challenge avec un plus grands nombres de mini boss intermédiaires. Et le jeu gagne en puissance et en entrain. Le beats them all est là mais aussi le décryptage des techniques des adversaires les plus coriaces pour pouvoir les dépasser. Sinon rien de nouveau et certain le reproche à la licence, nous non, il y a des combats, des QTE : cinématiques avec des actions à faire avec le bon timing, c’est du beau et du bon God of War.
Et vous aurez des surprises pour ce qui est des personnages et des possibilités de jeux.

 

Les graphismes et la bande son :

 
Les graphismes sont superbes, les effets de neiges sont beaux, les couleurs des différents mondes chatoyantes (on la testé sur PS5 et c’est très beau de lumières et de brillances), les expressions des protagonistes fines et réalistes. Le soin apporté à la faune innombrable et la flore luxuriante, cela fourmille de détails à l’écran : des papillons, des lézards, toutes sortes d’insectes, des oiseaux petits et grands, et j’en passe. Pour la végétation, le même soin de détail, des couleurs multiples et des variétés nombreuses, on se prend à s’arrêter de jouer pour scruter ce monde de God of War Ragnarök. Les voix et le jeux d’acteur sont toujours au rendez-vous, notamment le doublage français, qui est excellent et nous immerge dans l’aventure. On est happé et on se prend d’affections pour les différents personnages que l’on croise et les dieux que l’on côtoie. Les musiques sont symphoniques, grandioses, et soutiennent parfaitement toutes les phases du jeu. Pas de sentiment de lassitude, jamais. Une grande aventure digne d’un péplum magistral. 

 

Conclusion

 
God of War Ragnarök est une aventure épique sublime et entrainante, à faire absolument, Santa Monica Studio est parvenu à aller plus loin, à nous faire découvrir encore plus de cette mythologie Nordique, et pour notre plus grand bonheur. On est exalté par les phases de combats qui peuvent selon la difficulté être physique manette en main. On voit la relation Kratos et Atreus évoluer et leur psychologie changer au fur et à mesure de l’avancée de nos héros. Préparez vous à vivre une claque magistrale sur cet opus, mais shuuuutttt on ne vous en dit pas plus.

 
Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sony Playstation de nous avoir permis de réaliser cet article.
Test réalisé sur Playstation 5 avec un écran Viewsonic XG270QC
 
 
 
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La nouvelle bombe d’Ubisoft : Mario + The Lapins Crétins Sparks of Hope

 

Nintendo et Ubisoft sortent pour la Switch la suite du mélange détonnant et drôle de Mario et les lapins crétins, avec Mario + The Lapins Crétins Sparks of Hope. Le premier volet sortait il y a déjà cinq ans : Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle.

Nos lapins déjantés, préférés, reforment une alliance avec Mario et sa team, pour un jeu tactique / RPG coloré et envoûtant. Un jeu parfait pour initier les plus jeunes aux plaisirs vidéoludique, et un RPG sous couvert de tactique (très « jeux d’échec ») pour les grands. Vous pourrez choisir entre trois niveaux de difficultés, et ceux à tout moment du jeu.

Que vous soyez fan de Mario ou des Lapins Crétins, le jeu sait une nouvelle fois brillamment marier les deux univers. La bande de Mario est là : Luigi, Peach, et une belle surprise : Bowser.
Mais aussi son univers sonore : bien des effets audio sont issus des jeux de Mario, de l’entrée dans les tuyaux au gain de pièce d’or, en passant par les « yeahh héééé » si typique de Mario. Pour la bande des « affreux » lapins, qui sont des lapins déguisés en équivalent de la team Mario, on retrouve évidemment leur univers frappadingue, et pour une fois ils parlent….on découvre alors leurs voix, par bribe, accompagnant le texte et cela est réussit; évidemment leur onomatopées caractéristique sont toujours de la partie. Vous n’avez pas fait le 1, cela n’est pas très grave, le 2 se fait sans notion du premier épisode et Les équipes d’Ubisoft ont eu la bonne idée d’agrémenter la dream team de Beep-0, un robot qui analyse votre comportement et celui des ennemis sur le terrain pour en révéler les forces ainsi que les faiblesses, et les nouvelles fonctionnalités qu’offrent le jeu au fur et à mesure de votre avancé. Pour les noobs mais pas que, c’est un allié précieux pour votre tactique d’attaque. 
L’histoire principale de Mario + The Lapins Crétins Sparks of Hope, est une histoire de sauvetage d’univers, à travers l’exploration de différentes planètes, satiné de conscience écologique. Une entité malveillante, Cursa, a plongé la galaxie dans le chaos le plus total en usant d’une énergie sombre, la Confusi-Ombre. Un pouvoir qui a des conséquences désastreuses sur l’environnement et la vie des populations des planètes de cet univers : Le soleil est éclipsé, une tempête de neige sur une montagne se déchaîne plus que de raison, bref le climat est totalement déréglé. Pour venir à bout de ce Super-Vilain il vous faut  sauver les Sparks pourchassés par Cursa. Les Sparks sont des hybrides, mi-étoile à la Mario, mi-lapin crétin, possédant chacun des pouvoirs spéciaux qui aideront au fur et à mesure votre équipe de joueurs.

Les graphismes

Le jeu est beau, n’oublions pas qu’il tourne sur Switch et cela est très raisonnable par rapport à la puissance de la machine, je dirais même plutôt bien optimisé. Un peu de scintillement par moment mais rien de désagréable, les phases de jeu sont régulièrement entrecoupées de séquences narratives et de cinématiques très bien réalisées. On s’attache à cet univers loufoque, un brin enfantin mais relaxant et doux. Cela change aussi et permet de renouer avec son enfant intérieur.

La bande son

Une partie très réussie du jeu est la musique, rien n’a été laissé au hasard, Ubisoft a recruté des grands noms de l’industrie, une véritable dream team musicale. Grant Kirkhope (Donkey Kong 64, Banjo-Kazooie 64…) est de retour comme compositeur principal et il est rejoint par Yoko Shimomura (Street Fighter 2, Super Mario RPG, Streets of Rage 4…) ainsi que Gareth Coker (Ori and the Blind Forest, Ori and the Will of the Wisps). Les morceaux pendant et en dehors des combats sont tous parfaitement composés, pas de sentiment de boucle lancinante. Des mélodies qui passent d’ambiances inquiétantes, à envoûtantes, de calmes à rapides pour mieux coller à l’action. Bref, on est autant captivé par le son que par l’histoire dans ce jeu qui nous donne envie d’avancer sans cesse.

Le Gameplay

Le jeu qui est un RPG tactique, en tour par tour, est aussi un jeu d’exploration, à la Mario 64 ou plus récemment Mario Odyssey. Fini les cases pour compter les déplacements, remplacé par des zones, donnant un sentiment de liberté plus important. Outre la quête principale et les drapeaux qui en marquent les points d’intérêts, on trouve des coffres, des passages secrets, des pièces, des souvenirs qui nous en apprennent plus sur l’univers et l’histoire du jeu. Cela est bien pensé car on se prend à vouloir revenir sur une planète pour en dénicher tous les secrets.
Pour ce qui est des tactiques de jeu, vous avez au départ une équipe de deux héros, puis de 3. Il faudra faire évoluer ses personnages avec des XP : sur leur puissances, leurs armes mais aussi leur capacité à se déplacer, et enfin vous devrez gérer votre ensemble de Sparks, qui ont tous des pouvoirs différents et peuvent eux aussi évoluer et être assignés à n’importe lequel de vos héros. Tout cela ayant une importance certaine selon les lieux et les ennemis combattus. Avec les neufs héros du jeu, disposant chacun de leur propre attaque spéciale, trente Sparks aux effets différents, des objets à équiper, des interactions avec les décors, et du calcul des déplacements de chacun, le tout en comptant sur les nombreux ennemis ayant des faiblesses et résistances particulières, les possibilités sont innombrables.A vous de trouver la team Héros / Spark la plus efficace selon le terrain, les ennemis et la situation.

Conclusion

Pour conclure, la BLAKE team a adoré ce jeu dont l’univers est parfaitement réalisé, beau, drôle et divertissant, avec selon le niveau choisi un peu de quoi faire travailler votre sens tactique. On se plaît dans ce monde mi-Mario, mi-Lapin crétin, et on y retourne avec curiosité. Un numéro 2 qu’il ne faut pas louper !

Article écrit par Alexis Dumétier
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F1 2022 : le jeu enfin en VR !

F1 2022 est une simulation automobile développée par Codemasters et labellisée EA Sports. Comme le veut la tradition, il s’agit d’un jeu sous franchise Formula One officielle, qui sera disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC. La réglementation FIA 2022 pour les F1 fait table rase, et pour les jeux alors, F1 2022 fait il aussi peau neuve face à son prédécesseur F1 2021 ?

Menus

Rien de bien neuf sur les menus. En même temps, le 2021 était bien fait. Beaucoup d’options aussi pour paramétrer le jeu afin de le rendre plus ou moins arcade ou simulateur (ou jouable à la manette sur console VS sur PC avec un bon gros volant). On y trouve vite ses marques et on se lance tout de suite dans une mode carrière pour se lancer dans le bain.

La conduite 2022

sur PC, sans aucune aide à la conduite, et avec un Fanatec CSL DD, les voitures sont assez légères en ressenti. Il faut quelque temps pour percevoir les retours permettant de comprendre où en est l’ adhérence de la voiture, tant en virage qu’en accélération. Mais elle est plus prévisible que sur la livrée 2021. Si la conduite avec un volant n’est pas des plus démonstrative, on s’y fait sans souci pour attaquer les chrono. Les sensations de pilote de F1 ne passeront donc pas uniquement par ce canal mais beaucoup par l’ambiance sur piste et la masse de contenu « hors course ».
D’ailleurs les effets de pluie sont bien mieux rendus visuellement qu’en sensation de conduite.

Le contenu

C’est LE très gros point fort de F1 2022, (un peu comme 2021) sans parler des circuits à jours du calendrier FIA et de plus très bien modélisés. Plus que la seule conduite sur circuit à faire des tours et des tours afin de grappiller des millièmes, c’est tout les à côtés qui rendent ce titre prenant. Gestion de l écurie, comme la RD, l’usure de la voiture, la notoriété et la rivalité des pilotes, l’image de l écurie, ou la réalisation des programmes d’essais, les commentaires « radio paddock » avant et après les courses, le contenu « annexe » est massif et participe totalement à ce mettre dans l’ambiance de la F1.
Les courses sont alors mises en scène, amenées comme le point culminant de toute ses activités attenantes au monde de la F1 et à la saison d’une écurie. Ce contenu rend alors ce jeu très très attractif si vous n’êtes pas équipé d’un volant et d’un siège baquet, car il n y a vraiment pas que les courses pour s’occuper ! Et même si au début, il peut être délicat de s’y retrouver, ces contenues participent grandement à l’expérience de jeux et aideront à la durée de vie du jeu.

La FIA dit VR en 2022…

Bon ici c’est plus délicat. On note que Codemaster a entendu les joueurs et enfin rendu leur titre jouable en VR. Néanmoins, il va falloir une très bonne configuration pour y jouer (en tout cas sur pc). avec 16Mo de RAM et une RTX 2060 overclockée, on est plus que limite. Pour le rendre jouable, il a fallu mettre tout au mini niveau graphisme. Alors que le jeu est magnifique en 3D, la VR, sur notre config, est loin d’égaler un Asseto Corsa ou un Project Cars 2. Peut être une incompatibilité avec des drivers ou autre. Sur les très nombreuses heures de réglages et de recherches web, ce titre est dit « très bien optimisé en VR » ou « pas du tout »…Dommage que nous ayons été dans cette dernière catégorie car les sensations en VR sont décuplées. L’appréhension des distances et de l’encombrement de la voiture amène l’immersion à un tout autre niveau (d’ailleurs, même peu flatteur graphiquement, nous avons tout de même continué tous les tests en vr). Et puis faire un arrêt au stand en VR, cela vaut bien un petit « lag », juste pour le vivre…
Le F1 life, souhaitant vous plonger dans la vie d’un pilote de F1 (voiture de sport, belle maison, habits…, etc) pour encore renforcer ce contenu et cette ambiance hors course, est assez anecdotique et reste non VR. Il aurait été plus attrayant si l’on pouvait vraiment naviguer dans sa maison, personnalisable, en VR. Mais cela aurait sans doute fait beaucoup de travail pour un « petit » plus dans le jeu, donc cela se comprend largement.

En conclusion

Un titre très bien pensé, avec du contenues pour se mettre dans l’ambiance et appréhender le monde de la F1, ce qui le rend autant attrayant pour les joueurs au pad/canapé ou en PC /cockpit. Les sensations de conduite ne seront pas aussi fortes et subtiles que sur des simulateurs PC pure souche. L’intérêt du soft est ici dans son approche plus globale du monde de la course automobile, le rendant très prenant et lui assurant une bonne durée de vie en limitant l’aspect répétitions de tour de circuit sans âme.
Le point qui nous aura manqué, aura été une vraie grosse configuration PC pour profiter réellement de la VR… Car au final, c’est le seul vrai gros changement apporté par ce titre 2022 face au 2021. Mais si vous êtes passionné ou si vous n’avez pas goûté à F1 2021, on ne peut que le recommander. La version Playstation 5 est quant a elle très optimisée pour les « joueurs manette » ou possesseurs de volant.
Test réalisé sur PC avec un écran Viewsonic XG270QC, pour la VR nous avons utilisé un Oculus Quest 2.
Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier
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LifestyleMagazine

Horizon : Forbidden West

Horizon : Forbidden West est la suite d’Horizon Zero Dawn. Ce jeu d’action / aventure à la 3ème personne vous propose de nouveau d’incarner Aloy, l’héroïne du premier volet, dans un monde post-apocalyptique. Vous pourrez cette fois explorer des terres variées, passant des monts enneigés jusqu’aux eaux tropicales, tout en découvrant les ruines de l’ancien monde.
Ce jeu attendu par les fans de la première heure, comme par les possesseurs de Playstation 5, que ce soit pour revivre des aventures dans cet univers post-apocalyptique, ou pour avoir enfin des sorties de jeux next gen ralentit par la pandémie. Car oui, on veut tous des titres qui tirent partie de la puissance de nos nouvelles machines et qui nous font basculer dans le futur du jeu vidéo et nous offrent encore plus d’immersion.
 
Mais voilà, Horizon Forbidden West, qui est le nouveau blockbuster de Sony et du studio Guerrilla Games, vient d’arriver sur PS4 et PS5. Cela pose la question de la qualité graphique du jeu : est-il véritablement next-gen pour pouvoir être aussi sur PS4 ? Le jeu est-il à la hauteur du premier volet ?
 

L’Histoire (sans spoiler) :

 
Nous ne vous dévoilerons pas l’histoire pour que vous puissiez en profiter pleinement. Cependant, nous pouvons vous dire que celle-ci est fouillée, dense, captivante. Les nombreux personnages qui la façonnent et avec lesquels vous pouvez discuter crée un sentiment de richesse de contenus, de profondeur d’histoire. Les doublages particulièrement soignés jouent aussi pour beaucoup à cela. C’est un univers que l’on ne veut pas quitter et que l’on aime retrouver.
 

Gameplay :

 
Le jeu nous emmène tout de suite dans l’aventure, et son introduction, qui permet la prise en main, apporte un sentiment rapide de contrôle de Aloy notre héroïne. Le premier petit défaut, car il y en a évidemment, est la gestion de l’escalade, pas de possibilité infini d’escalader l’environnement, seul les éléments qui apparaissent en surbrillance jaune le sont. Et cela est particulièrement frustrant à bien des moments. Pour le reste du gameplay tout est fluide et facile. Le maniement du personnage principal, des armes, des phases de combats se fait rapidement. La caméra montre, parfois, un défaut pour nous suivre mais cela reste léger.
L’apparition du grappin et de la paravoile (à la manière d’un Zelda Breath of the Wild) ajoute beaucoup plus de verticalité au jeu et avec un tel décor il serait dommage de ne pas pouvoir prendre de la hauteur; d’ailleurs cela n’est pas sans rappeler des phases à la Assassin’s creed….
Il y a un arbre des compétences pour orienter son style de jeu et qui permet de se spécialiser dans divers domaines comme la chasse, le corps à corps, l’infiltration ou le piratage informatique. On peut aussi crafter ses armes et ses tenues, qui sont variées.
Et pour ce qui est de la dual sens de la Playsation 5, cela apporte son lot de sensations et permet de ressentir quelques effets haptiques sans en révolutionner l’approche mais tout en accentuant l’effet d’immersion dans le jeu.
 

Direction artistique visuelle et sonore :

 
Horizon Forbidden West brille par son aspect visuel et sonore. Nous l’avons testé sur Playstation 5. Et en dehors de quelques poppings malencontreux, le jeu est vraiment très beau. Les équipes du studio Guerrilla Games ont créé un univers où la nature est représentée de façon subtile et détaillée : dans la neige, la jungle ou sous l’eau, du vent dans les feuilles, jusqu’à la faune terrestre ou sous-marine sans parler des animaux cybernétiques qui pullulent. Les couleurs sont, dans chaque atmosphère, éclatantes et les jeux de lumières sont superbes. Les villes et villages ont des intérieurs où l’on se plaît à admirer le décor, l’ambiance. Les machines que l’on rencontre sur notre route sont gigantesques parfois, et toujours impressionnantes de détails. 
Le tout est emmené par une bande son très travaillée, variée et joliment orchestrée, on se surprend parfois à écouter le jeu.
Nous, on aime y revenir dans ce monde ouvert de Horizon.
Pour ce qui est des quelques petits « bugs » qui existent encore, le studio Guerrilla Games travaille dessus et le prochain patch, espérons le, les feront disparaitre.

Un geste pour la planète via le jeu :

À l’occasion de la sortie de Horizon Forbidden West™, en exclusivité sur PS4 et PS5™ le 18 février prochain, Sony Interactive Entertainment France invite les joueurs à planter une forêt depuis leur canapé en association avec MyTree et Play4Forests, dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Aloy, l’héroïne du jeu de Guerrilla, doit affronter son destin pour sauver le monde de la destruction car de violentes tempêtes et une peste incontrôlable déciment l’environnement et ce qu’il reste de l’humanité. Pour planter la Forêt d’Aloy, il suffira aux joueurs de lancer Horizon Forbidden West™ et de débloquer le trophée « Couards Atteints » du 18 au 28 février 2022. Tous les cinq trophées débloqués, un arbre sera planté dans la Forêt d’Aloy située dans les Vosges (région Grand Est). Une belle initiative qui relie le virtuel et le réel.

 

Pour conclure, ce Horizon Forbidden West est une aventure riche et somptueuse, à faire. Un jeu qui est vraiment beau, même si la Playstation 5 en a sous le coude pour nous éblouir davantage graphiquement.
Horizon Forbidden West est un jeu vidéo que l’on regarde et joue comme un film dont on serait le héros, c’est un grand spectacle.
Article écrit par Alexis Dumétier
Jeu testé sur Playstation 5 avec l’écran Viewsonic ELITE XG270QC
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NEXT GEN 2021, LE PC GAMER

La rédaction de BLAKE magazine vous propose sa configuration PC gamer Next Gen 2021.

Les consoles PS5 et XBOX séries X sont sorties, enfin pour les chanceux qui ont réussi à les obtenir, le jeu vidéo de salon entre dans une nouvelle aire vidéoludique. Les PC ne pouvaient pas être en reste. C’est pour cela que les constructeurs AMD et NVIDIA avaient prévu de sortir leurs nouvelles cartes graphiques (GPU) et processeurs (CPU) pour la fin d’année 2020. Mais voilà la Covid 19 passant par là, les chaînes de montage du monde entier ont tourné au ralenti, ce qui a engendré une très faible production des composants informatiques. Les demandes furent énormes et les prix ont flambé.

Fin 2020, nous avions tout tenté pour nous équiper et tester les nouveautés du marché afin de vous partager nos découvertes. Mais il était quasi impossible d’obtenir du matériel. Après des semaines de recherches sur Amazone, LDLC, ou autres sites spécialisés, mais aussi en contactant les agences de presse des marques rien n’y faisait. Les GPU et CPU dernières générations étaient aux abonnés absents.

Nous avons pu, grâce à David, le propriétaire de Ludisys, une boutique d’informatique bretonne, concevoir LE PC gamer Next Gen 2021 que la rédaction de BLAKE souhaitait mettre en oeuvre pour tester les derniers composants du marché.

Nous avons baptisé avec humour, ce PC : le KRAKEN

Sa fiche technique est pensée pour être optimum. Il possède une carte graphique NVIDIA par Gigabyte Eagle RTX3080 10GDDR6X , un processeur AMD 9 5800X (3.8/4.6GHz 12-core), une carte mère MSI B550 Gaming Edge, 32GO de Ram de chez Corsair, les Vengeance RGB 3600Mhz.

Pour refroidir ce système amené à chauffer lors de nos tests, des test de jeux à venir et des phases d’utilisation pour les applications de montage vidéo, nous avons choisi la dernière création de NZXT, le Kraken Z73. Ce choix est tout aussi cosmétique que utile, nous vous le concédons.

Et pour alimenter cette bête de course, il fallait une grosse alimentation qui tiendrait la cadence, nous avons opté pour Alimentation Enermax Revolution DF 850W 80+GOLD Modulaire.

Le tout dans un boîtier parmi les plus fiables et bien ventilés de chez Corsair, le 465X Noir RGB, car il faut bien être au niveau de tout le matériel que l’on va mettre dedans.

Les tests

Lors des premiers tests CPU et GPU fait avec PASSMARK, les chiffres de Performance Test étaient clairs, la machine tourne fort, elle fait partie des 10 % des machines testées les meilleures du marché. Nous vous laissons apprécier les chiffres car les tests restent des tests et rien de mieux que de mettre la machine en situation réelle de jeux et de travail.

Les jeux vidéo

Pour tester les capacités de ce PC Next Gen, nous avons pu collaborer avec les studios qui ont mis au point les derniers jeux les plus gourmands en matière de performances.

La vidéo faite dans cet article vous en donne un bref aperçu.

-Asobo studio et Microsoft nous ont permis de tester Flight Simulator, et grâce à la RTX3080, le jeu tourne en ultra, il est fluide, très fluide et les heures de vol sont un vrai régal des yeux ; nous avons même pu tester le jeu VR avec l’Oculus Quest 2. Evidemment moins beau en rendu, car la VR dégrade le rendu, mais follement immersif.

-Rockstar nous a aimablement permis d’essayer Red dead redemption 2, et le rendu est au rendez-vous, les textures, les arbres, l’herbe dans les immenses étendues du jeu, ou encore les villes pleines de monde, chevaux et chariots en tout genre. Tout s’anime de façon fluide, le rendu des couleurs est magnifique. Le jeu a tourné en Ultra et l’univers western de Red dead redemption 2 avec cette qualité graphique est grisant.

-L’équipe de Codemasters nous a offert l’early access de leur dernier DIRT 5, dans ce jeu de voitures très fun et orienté arcade, les courses sont palpitantes et prenantes. Malgré le nombre conséquent d’autres véhicules, les météos diverses et les terrains de boues, de neige et de glaces, le jeu tourne merveilleusement et l’on se prend à faire championnats sur championnats. Un jeu avec beaucoup de Fun.

-Pour tester le DLSS, qui remplace le raytracing Bloober team, qui est sorti tout récemment The Medium, nous a fait confiance et nous a permis de découvrir ce jeu où deux mondes se regardent en miroir, celui des morts et des vivants, du présent et du passé, et où l’héroïne peut passer de l’un à l’autre. Notre configuration PC Next Gen 2021 a su rendre honneur à ce jeu pensé presque comme un film et où les cadres sont soignés et les lumières travaillées pour vous plonger dans une ambiance pesante et forte.

Nous avons tenu à tester également Cyber Punk 2077, de chez CD projekt. Le jeu tant attendu par les gamers, et aussi attendu pour faire trembler les dernières générations de GPU et CPU ; et même si le jeu a essuyé des critiques fondées, notamment pour les possesseurs de console. Avec un PC Next Gen 2021 comme celui que nous testons, le jeu s’avère magnifique. Les effets de lumières et de réflexions sont dingues, le jeu vous attrape et vous emmène dans un futur dystopique et cybernétique. Pour nous, ce jeu annonce véritablement ce que vont être les nouveaux jeux à venir en terme de graphisme.

Pour clore les tests de jeux, il n’était pas possible de ne pas tester la réalité virtuelle. Nous avons à la rédaction un Oculus Quest 2, nous avons branché le casque à notre PC Next Gen 2021 et fait tourner notamment Onward, un jeu de tir en ligne de Downpour Interactive. Le jeu tourne merveilleusement, aucun lag, les textures sont très bonnes, la réactivité excellente. Notre “Kraken” montre là encore toutes ses capacités.

Le PC Next Gen 2021 de la rédaction est donc officiellement prêt pour le futur du jeu vidéo.

Pour parfaire ce test de capacité, nous avons utilisé le logiciel de montage Avid Media composer. Un logiciel utilisé pour les montages télévision mais aussi cinéma. Que ce soit en lecture, montage, compression ou export, notre PC Next Gen a montré des capacités excellentes et des temps d’exécution minimum.

Il s’avère donc que notre PC Next Gen est aussi performant en gaming qu’en application. Il a passé tous les tests haut la main.

Les périphériques

Pour accompagner cette configuration, il fallait un écran gamer puissant et de dernière génération également. Nous avons opté pour le Viewsonic XG270QG. Un écran WQHD soit une résolution native de 2560 x 1440 pixels, avec une dalle IPS. De 165 Hz – 1 ms des temps de réponse parfaits pour le gaming. Le rendu des couleurs est somptueux, sa luminosité et sa taille en font des partenaires de jeux parfaits. Le rapport qualité prix parfait sur le marché en terme de gaming.

Pour magnifier les sessions de jeux, il fallait un système de son à la hauteur et quoi de mieux que JBL et leur dernière série de casque et enceinte Quantum, avec le casque gaming Qauntum One, confortable, pratique et beau. Pourvu de boutons et molettes sur les écouteurs, vous avez tout à portée de main et rapidement, sans compter le petit pad déporté qui permet un accès rapide au volume pour basculer du volume du tchat au volume du jeu pour les parties de jeux en ligne. Ce casque est particulièrement beau avec son réseau de veines lumineuses RGB qui lui donne un look très futuriste.

Pour les sessions musiques et jeu solo, ou encore les heures de montage vidéo rien de mieux que de bonnes enceintes. Les Quantum duo de JBL sont parfaites, le rendu du son est excellent et les basses bien présentes sans baver. De plus, elles peuvent développer une belle puissance d’écoute. La série Quantum est accès gaming et du coup les enceintes aussi sont équipées RGB et de la plus belle des manières avec des programmes différents, mais qui réagissent en fonction de la nature de ce que vous écoutez et de son rythme.

Qui dit PC gamer Next Gen dit clavier et souris gamer, pour cela nous avons été épaulés par Steelseries, avec le top de leur gamme : le clavier Apex pro, ultra réactif, robuste et performant ; ce clavier mécanique est tout simplement le meilleur. C’est simple à la rédaction, on se bat pour l’avoir : confortable et avec un toucher qui est aussi agréable pour la bureautique que ultra performant pour le gaming. Plus la technologie OLED complètement paramétrable qui vient parfaire l’ensemble de cette configuration PC Gamer Next Gen.

Et, avec la souris gaming Steelseries Rival 600, le combo est parfait, cette souris est équipée d’un capteur optique TrueMove 3+ ultra précis et en plus vous pouvez répartir des poids selon votre envie dans le corps de la souris.

Le tout sur un tapis de souris XXL T21 de chez Skillcorp avec un bandeau RGB, gamer effet assuré.

Pour finir, ce test il fallait un disque dur externe pour soutenir cette configuration PC Gamer Next Gen 2021. Aujourd’hui, tout est dématérialisé, la musique, les films, les séries, les jeux, les photos, les souvenirs en tout genre. C’est Western Digital qui nous a fait la sympathique proposition de tester leur tout dernier WD_Black D10 de 8To. Un disque mécanique qui tourne jusqu’à 7200tr/Min. Il est fait pour le gaming. Et nous l’avons éprouvé. En effet, les jeux qui furent installés dessus répondaient parfaitement, sans faire sentir aucune latence. Certes le SSD est merveilleusement silencieux mais encore cher. Et cette solution proposée par Western Digital est très très intéressante pour les gros gamers et les gourmands d’espace disque.

Le confort

Pour installer cette magnifique configuration de PC gamer Next Gen 2021 et être confortable pour les heures de jeux et de travail, il fallait un duo bureau / chaise ergonomique.

Le bureau est le dernier de la marque française REKT, c’est le Rgo touch desk 140, grand, robuste et surtout qui peut passer de 73cm de hauteur à 118cm de hauteur et supporter 150 kilos, ce qui laisse de quoi mettre votre PC et deux écrans. Et ainsi vous permettre de travailler assis mais aussi debout pour soulager votre dos. Cela s’avère être très très très utile et un vrai plus comparé au bureau classique. Cela fait partie des innovations que l’on essaie et dont on ne peut plus s’en passer. De plus, le plateau du bureau possède un éclairage Led RGB pour rester dans l’esprit gamer mais surtout d’une zone de recharge à induction pour les téléphones portables équipés et des prises USB très fonctionnelles.

 

La chaise n’est autre que la Rolls Royce des chaises gaming, je dis ça car c’est une véritable chaise étudiée par des ergonomes. L’association de Logitech et le bureau de design Hermann Miller a donné naissance à la chaise gamer Embody qui laisse les autres très loin. Son look ! Fini les sièges baquet type course de voiture. Mais c’est sa technologie qui le rend admirablement confortable pour le dos et les positions de travail et de jeux. Fin du fin, son revêtement est étudié pour éviter de faire et contenir votre transpiration. Son prix vaut largement le bien être qu’elle vous offrira.

Tout ceci est notre proposition de PC Gamer Next Gen 2021, notre volonté était d’imaginer vous proposer le mieux de ce qui ce fait actuellement. Pour la configuration du PC nous vous encourageons à vous rapprocher de David de Ludisys qui, en plus de son grand professionnalisme est à votre écoute selon vos besoins. Foncez-y ! Mieux vaut faire travailler les petits artisans que Amazon. Et en plus, ce ne sera pas plus cher !

-Pour le PC, www.ludisys.com

– Le Kraken, Prix : 2958 euros

 

– Viewsonic XG270QG, Prix : 769 euros

– JBL, Quantum One, Prix 249 euros

– JBL, Quantum Duo, Prix : 149 euros

– Clavier Steelseries Apex pro, Prix : 229,99 euros

– Souris Steelseries Rival 600, Prix: 89 euros

– Skillcorp XXL T21, Prix : 49,90 euros

– Western Digital Black 8To, Prix : 199, 99 euros

– Rekt rgo touch desk 140, Prix : 799 euros

– Logitech & Herman Miller gamer Embody, Prix : 1300 euros

 

Article écrit par Alexis Dumétier

 

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Donald Trump V.S. Joe Biden: lutte sans merci dans UNPRESIDENTIAL !

Les Américains sont au plein cœur de leur élection présidentielle, et doivent choisir entre Donald Trump ou Joe Biden. En France Abdel Bounane  et le studio d’expériences 3D Bright ont imaginé un jeux vidéo pour nous faire réagir… « Et si les jeux vidéo pouvaient véhiculer des idées politiques, voire devenir un média de parodie engagée ? »

Unpresidential ! propose d’incarner Donald Trump ou Joe Biden dans un véritable jeu de combat en 3D, où chaque attaque est l’occasion à chaque personnage d’envoyer une Punch-Line.

Editorialisation

Avec ses dizaines de coups spéciaux (“Tweet Salvo !”, “Collusion Collision”, “Mega MAGA !”, “Working Class Joe”, “Unavoidable Tax !”…) et sa centaine de Punchlines, ce jeu propose de découvrir les programmes et la politique de chacun des concurrents à la Maison Blanche, de façon parodique, amusante et absurde. Chaque coup simple, chaque coup spécial, chaque partie gagnante ou perdante est accompagnée de vannes liées à la vie ou au programme de chaque candidat.

“La politique est un sport de combat”

Le gameplay d’Unpresidential ! s’inspire des jeux de combat casual sur mobile : des Coups Simples (gauche, droite, coups de tête, jambes) et des Coups Spéciaux (une dizaine par candidat). De même, des “Special Events” peuvent intervenir de manière aléatoire (“Coronavirus !”, “Impeachment !”…) pendant lesquels le joueur devra réaliser une combinaison de touches afin de s’en sortir. Le cas échéant, une “Mega Attaque” (“MAGA !” pour Trump ou “Obama Bromance !” pour Biden) sera déclenchable.

La parodie en jeu vidéo

Unpresidential ! est un des rares jeux vidéo parodiant la vie politique. Pour Abdel Bounane, président du studio de contenus 3D Bright, et producteur du jeu : « Alors que la parodie et la caricature sont remis en cause un peu partout dans le Monde, je suis convaincu que des messages forts peuvent être diffusés par le biais des jeux vidéo. Les jeux sont un puissant vecteur pour transmettre des idées, et leur nature ludique en fait un outil de choix pour caricaturer des protagonistes politiques, voire transmettre des messages parodiques engagés – en l’occurrence, les joueurs pourront rapidement découvrir dans ce jeu à quel candidat nous attribuons le terme d’ Unpresidential ! 

Un jeu qui peut évoluer avec l’actualité

Prévu pour évoluer avec l’actualité, Unpresidential ! a été pensé pour :
– Proposer de nouveaux coups spéciaux en fonction des évolutions politiques aux Etats-Unis et dans le Monde.
– Accueillir de nouveaux personnages : Vladimir Poutine, Bernie Sanders, Kamala
Harris, Mike Pence, Kim-Jong Un, Kanye West (ou Emmanuel Macron) pourraient faire partie des prochains personnages à découvrir.

www.unpresidential.lol

Produit par le studio d’expériences 3D Bright (www.brig.ht)

Disponible gratuitement sur App Store et Google Play Store

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Ghost of Tsushima, le dernier grand jeu de la PS4

Ghost of Tsushima est le dernier grand jeu (un triple A) de la PS4. Cela en fait un jeu historique avant même d’allumer la console. Mais bien au delà de l’attente que Ghost of Tsushima a généré, il est une expérience à part dans le monde vidéo-ludique de part son univers et sa réalisation graphique et sonore. J’ai joué durant plus de 15 heures à ce jeu avant de vous livrer ce test et ces images exclusives pour Blake mag, qui seront sans aucun Spoiler.

Ghost of Tsushima nous plonge dans un Japon médiéval, réaliste. Nous sommes durant l’invasion mongole de l’île de Tsushima, au 13ème siècle. Le héros Jin Sakaï, est un samouraï qui fera tout pour défendre son île face à l’invasion mongole.  On peut qualifier ce jeu de “Assassin creed like”. On joue avec son personnage en vue à la 3ème personne et on évolue dans un monde ouvert avec une histoire principale et une grande flopée de quêtes annexes.

La première chose qui m’a marqué en jouant au jeu, ce sont les décors magnifiques de cette île japonaise, la féerie qui se dégage des chevauchés de Jin dans les pleines et les montagnes de Tsushima, la délicatesse de la nature, le soin apporté à retranscrire l’univers du Japon médiéval. Le tout soutenu par une bande sonore magistrale, qui à elle seule nous fait voyager et donne à Ghost of Tsushima une dimension cinématographique.

Cette volonté de se rapprocher d’une expérience filmique, digne des grands réalisateurs japonais, est marquée. Le studio Sucker Punch, qui est à l’origine du jeu, ne s’en cache pas : il est possible d’activiter un mode Kurosawa.

Akira Kurosawa est grand réalisateur classique japonais de films de samouraïs à l’esthétique « noir et blanc » légendaire.

Une fois le mode Kurosawa enclenché le jeu se met alors en noir et blanc avec des effets de vieille pellicule, même le son est légèrement distordu. Le rendu est bluffant.

De plus, un mode photo permet de faire des saisies d’écran de phase du jeu en pouvant modifier quasiment tous les paramètres à l’image : point de vue, vent, particules, focale de l’objectif, conditions climatiques, filtres colorimétriques,…

Ce mode montre à quel point les équipes de Ghost of Tsushima ont mis l’accent sur l’esthétique de ce jeu, et à quel point il leur tenait à cœur de retranscrire l’ambiance des films de samouraïs. Et cela est particulièrement réussi. Cette vidéo vous montre justement quelques extraits du mode Kurosawa :

Pour ne pas gâcher le rendu graphique du jeu à l’écran, pas de marqueur grossier, mais pour vous guider sur vos différents objectifs, un vent stylisé avec élégance et qui permet de rester immerger dans l’ambiance de Ghost of Tsushima.

La B.O de Ghost of Tsushima est l’oeuvre de deux compositeurs : Ilan Eshkeri et de Shigeru « Ume » Umebayashi. La bande-son est tantôt puissante, mélodique, intense et parfois même onirique dans les moments contemplatifs. Les compositeurs ont puisé dans les gammes musicales et les instruments traditionnels japonais, pour un rendu envoutant et très réussi. L’un des points forts de ce jeu. En voici un extrait : https://soundcloud.com/playstation/ghost-of-tsushima-ost-preview-bushido

On peut choisir de mettre le jeu en japonais sous-titré pour garder une touche d’authenticité supplémentaire.

Vous l’aurez compris ce jeu à une direction artistique réussi et vous emmènera dans une aventure à part.

Mais qu’en est-il du game play de Ghost of Tsushima?

Pour ce qui est de la jouabilité : elle est bonne, car rapidement on prend le personnage en main. Au fur et à mesure de l’avancé du jeu, on acquiert diverses compétences qui permettent de pratiquer diverses techniques de sabres (qui est l’arme principale). Il faudra rivaliser d’adresse pour passer de l’une à l’autre de ces techniques pour venir à bout de nos ennemies. Aucune possibilité de locker les ennemies et cela est aussi déroutant que plaisant car c’est vous qui décidez de l’axe d’assaut de votre personnage. Jin, le héros de Ghost of Tsushima peu attaquer de front ou choisir une approche plus “Infiltration” et presque tout le temps vous aurez assez de l’attitude pour faire votre choix,  ce qui est un bon point. Des batailles plus épiques ont lieu : on se retrouve à attaquer à plusieurs des places fortes mongoles, toujours soutenu par la bande son qui se fait alors héroïque.

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L’arsenal de Jin se complète petit à petit et permet ainsi de passer d’une attitude furtive à une attitude conquérante : sabre, arc, fléchettes empoisonnées, utilisation de la poudre noire de diverses façons,…

Le seul bémol est la dynamique de la caméra durant les combats. Cette dernière est libre, c’est vous qui la commandez, et vous vous retrouvez souvent avec la caméra qui voit la scène cachée par des textures de décors. Un coup de main à prendre.

Pour ce qui est des tenues et autres customisations du personnage elles sont nombreuses et de toutes beautés : des tenues traditionnelles, des armures de samouraïs, des masques, des bandeaux, des chapeaux,…qui vous plongent encore un peu plus dans un univers japonisant.

Le monde ouvert de Ghost of Tsushima est riche d’aventures variées qui confèrent à ce jeu une très belle durée de vie en plus de l’histoire principale, même après le générique de fin. L’étendue de l’île et la beauté de ses paysages poussent à l’exploration (sur la carte embrumée, on découvre les détails qui la composent quand on traverse les étendues de la carte) et on se prend vite à vouloir tout faire. Cependant, quand vous êtes engagés dans l’histoire principale vous ne pourrez vous en écarter que très très peu sous peine de vous voir rappeler à l’ordre par un compte à rebours stricte … vous obligeant à revenir dans le chemin de la quête en cours. Un manque de souplesse parfois frustrant.

Le vrai point faible du jeu, il en faut bien un : c’est l’intelligence artificielle de vos ennemies. Cette dernière passe de très vigilante à peu notable. Mais la beauté du jeu, son histoire, ainsi que le rendu de l’ambiance de ce Japon féodal vient effacer ce petit désagrement très vite tant on se laisse entrainer dans l’histoire riche et l’évolution de Jin, notre héros.

Une autre facette de Ghost of Tsushima qui le rend unique et beau, ce sont ces moments de contemplations où le jeu vous invite à vous poser : méditations, baignade dans des onsens, compositions de HaikuS (petits poèmes japonais). Des instants très rares dans les jeux vidéos et qui font de Ghost of Tsushima un jeu à part.

Vous l’aurez compris, j’ai été envoûté par ce jeu, je suis certes un amoureux de la culture nippone et de cette période du Japon moyen âgeux, mais il est indéniable que Sucker Punch à réussi un très beau travail sur Ghost of Tsushima et que ce jeu vous emmènera dans une aventure unique, riche et inoubliable pour de longues heures de jeu.

Article écrit par Alexis Dumétier

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Détroit : Become human. Quand le jeu vidéo devient un film dont vous êtes le héros.

C’ est à la fin du mois de mai qu’est sorti un jeu vidéo unique et révolutionnaire.

Le public ne s’y est pas trompé car le jeu avait atteint le million d’unités écoulées seulement deux semaines après sa sortie!

C’est grâce à l’équipe déjà renommée de David Cage (un grand producteur et réalisateur français de jeux vidéo hors normes) chez Quantic dream (la maison de production de David Cage) qu’a vu le jour: “Détroit: Become human.”

Par le passé, David Cage avait déjà bousculé les codes vidéoludiques avec Heavy Rain et Beyond: two soul.

Le jeu vidéo se rapprochait alors du cinéma: un scénario fort, de vrais acteurs filmés en motion capture, un procédé qui permet de garder toute l’essence du jeu d’acteurs puis de recréer en images de synthèse la scène dans le jeu vidéo.

Jouer aux jeux de Quantic Dream me rappelle l’expérience littéraire des “romans dont vous êtes le héros”. De spectateur attentif, l’on devient acteur et, selon les décisions que l’on prend et les actions excécutées, l’histoire change voire est totalement bouleversée.

Avec les nouvelles générations de consoles, comme la PS4 de Sony, la réalisation graphique atteind des sommets.

Détroit est comme un film d’animation fait d’images de synthèse de dernière génération: les visages, la peau, les yeux, les mimiques, les émotions, les effets d’ombres, d’eau, de textures, sont criants de réalisme.

La bande son de Detroit magnifie l’expérience: Detroit Become Human a été habillé par trois compositeurs différents : Philip Sheppard, Nima et enfin John Paesano.

Le résultat est bluffant, digne de productions Hollywoodiennes! Il est même possible de télécharger cette musique ou de l’écouter en streaming sur Spotify, Deezer ou encore Apple Music.

Detroit transcende le jeu vidéo! Le scénario est celui d’un film d’anticipation très bien ficelé. Les personnages sont attachants et l’on se prend très vite au jeu. Tout comme dans un bon film, on s’attache aux héros et on se surprend à détester d’autres protagonistes.

On est happé par l’histoire qui est très bien rythmée et qui nous amène à une vraie réflexion sur le rapport homme / machine.

Dans ce film/jeu, nous incarnons trois personnages dont les histoires parallèles s’entrecroisent. Le scénario nous projete dans un futur proche, en 2038, dans la ville de Detroit aux Etats-unis. C’ est dans cette ville qu’il existe le plus gros site de production d’androïdes.

Ces androïdes, conçus pour améliorer le quotidien des humains, aident aux taches ménagères, se font nounou ou encore ouvrier, voir partenaire de sport. Tous dociles ou presque, certains rêvent d’une autre vie.

Comme tout progrès, il y a des adorateurs et des détracteurs. Et c’est là la pierre angulaire du scénario. Comment vous (joueur et spectateur), allez-vous vous positionner et changer l’histoire?

 

Le meilleur conseil que je puisse vous donner: commencez ce jeu et allez jusqu’au bout sans revenir en arrière. Envisagez-le comme un film palpitant que vous suiveriez, et voyez quelle tournure prendra l’histoire que votre instinct a dicté.

Une fois fini, vous aurez l’envie irreprécible de recommencer l’histoire à zero en prenant d’autres décisions et de voir ce que cela changera.

Pas besoin d’être un geek invétéré pour se lancer dans cette expérience. Ne passez pas à côté, c’est inédit!

Pour profiter au mieux de ce jeu vidéo et pour fêter les 500 millions de console vendues dans le monde, Sony Playstation a sorti une édition spéciale de sa machine:

La “Playstaiton 4 Pro 500 Million Limited Edition”.

Disponible dès le 24 août de cette année, pour la somme de 499€.

Elle possède un disque dur de 2 To. Cette édition limitée est bleu foncé. Une fois la console allumée, le système s’illumine d’un bleu vif et les utilisateurs peuvent voir l’architecture sophistiquée de la PS4 Pro, ce qui n’est possible qu’avec ce modèle transparent.

De plus, le logo PS sur le dessus de la console et le logo PS4 sur la façade avant de la console PS4 Pro sont couleur cuivre et s’accordent parfaitement avec le design transparent tout en donnant une finition haut de gamme.

Chaque PS4 Pro dispose d’une plaque située dans le coin inférieur droit de la façade avant avec un numéro allant de 1 à 50 000. Ce nombre rappellera aux heureux propriétaires de cette PS4 Pro que leur console est unique.

 

 

www.quanticdream.com/fr

www.playstation.com/fr

 

 

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