close

montre acier

ArchivesHorlogerieMagazine

Des montres au pied du sapin

Dans l’univers de l’horlogerie, chaque tic-tac de la montre résonne comme une symphonie minutieusement orchestrée, éveillant une passion intemporelle pour les hommes épris d’élégance et de sophistication. Les montres, bien au-delà de leur simple fonctionnalité, deviennent des œuvres d’art, des témoins silencieux du raffinement et du goût de ceux qui les portent.

Le plaisir de porter une belle montre à son poignet va au-delà de la simple mesure du temps. Il devient une célébration quotidienne d’une forme d’artisanat exceptionnel, des mouvements horlogers complexes et des matériaux nobles qui se marient pour créer des œuvres d’ingénierie sublimes. L’homme qui choisit sa montre avec soin fait bien plus qu’accessoiriser sa tenue : il exprime sa personnalité, son héritage, et son attachement à la tradition horlogère.

Chaque montre devient une histoire à part entière, un lien entre le passé et le présent, un hommage à la précision mécanique et à l’art du détail. À travers cette sélection, plongeons dans le monde si varié de l’horlogerie, où la passion pour les montres transcende le simple désir de connaître l’heure pour devenir une quête de l’excellence, une fascination pour la mécanique du temps qui définit le véritable plaisir de porter une montre d’exception.

A l’occasion des 140 ans de la marque suisse, ALPINA met à l’honneur l’Alpiner Extreme. Distinctive par un ADN sportif à l’esthétique affirmée, cette collection – relancée l’année passée – accueille aujourd’hui quatre nouveaux modèles : deux nouvelles déclinaisons – limitées à 888 pièces chacune – de l’atypique Regulator Automatic ; deux nouvelles variantes de la version Automatic, dotée de trois aiguilles centrales, pour une lecture plus traditionnelle de l’heure. La grande nouveauté ? Trois d’entre elles se parent d’un bracelet intégré en acier.

Carl F. Bucherer a lancé trois répétitions minutes uniques pour sonner le début des célébrations du 135e anniversaire de la marque. Alors que cette année touche à sa fin, l’horloger suisse dévoile une collection supplémentaire de trois répétitions minutes singulières, incarnations par excellence de son amour pour le style contemporain et les matières modernes.

Monsieur de CHANEL Tourbillon Météorite. Imaginé comme un cadre de tableau, le boîtier en céramique noire met en lumière les deux éléments singuliers de la montre. Le lion, emblème de la Maison, est logé au cœur de la cage de tourbillon et tourne sur lui-même au rythme des secondes. Le cadran météorite,
fragment minéral, fait de chaque pièce un modèle unique. Pour la première fois, la montre MONSIEUR abrite un mouvement tourbillon volant, le Calibre 5.1, conçu et assemblé par la Manufacture de CHANEL.

Charles Zuber, marque créé depuis 2022, place la barre encore très haut avec une merveille : la montre Perfos baignée de lumière, entièrement squelettée à la main par l’un des derniers artisans horlogers genevois à pratiquer son art de façon traditionnelle : Cédric Johner. Les composants du calibre 01, un mouvement de forme micro-rotor exclusif Manufacture développé en interne, désormais illuminés par le devant et le dessous, ont été grignotés pour donner un supplément de lumière à cette montre dont le nom lui-même signifie « au travers de la lumière » en grec. 

Lens Position: 1722

Hublot dévoile une MP-13 de 44 mm, entièrement en titane brossé, dotée de deux complications pour la première fois associées au sein d’une même pièce : le tourbillon et l’affichage rétrograde. Un tourbillon avec deux subtilités : squelette et suspendu.

KRAYON présente ‘Anywhere Aurora’. La première montre en titane signée Krayon
Une nouvelle couleur, le vert, comme une obsession à notre relation intime à la nature. Et si connaître exactement l’heure précise du lever du soleil ou du coucher du soleil, en un lieu choisi uniquement par Vous, devenait possible ? Votre endroit. N’importe où sur la planète. En créant cette complication singulière d’une apparente simplicité, Krayon a créé une Première dans l’horlogerie.
Une série limitée de seulement 25 exemplaires.

La ZM 11 de LEICA est une montre de tous les instants : robuste, sophistiquée et pleine de détails, de ses remarquables fonctionnalités à sa finition luxueuse. Le système de bracelet Easy Change, développé par Leica, est une réplique technique du système de changement d’objectif des appareils photo Leica et permet de changer de bracelet facilement et en toute sécurité pour s’adapter à n’importe quelle activité. Le mouvement automatique suisse de haute précision a été conçu et fabriqué en partenariat avec Chronode SA. La ZM 11 est étanche jusqu’à 100 m et bénéficie d’une garantie de 5 ans.

Développée en collaboration avec le célèbre site horloger Revolution, la Slimline Monolithic Manufacture, véritable percée technologique de Frédérique Constant, se pare désormais d’une palette de couleurs aux teintes rosées et de chiffres Breguet surdimensionnés dans cette édition limitée exclusive. Réalisée en 100 exemplaires, la Slimline Monolithic FP(S) ou Future Past (Salmon) Frédérique Constant × Revolution sera livrée avec deux bracelets, un bracelet en cuir de veau noir avec une boucle déployante, ainsi qu’un bracelet additionnel en cuir de veau gris.

Longines étoffe sa collection Longines Spirit d’une pièce pourvue d’une fonction flyback, une complication intrinsèquement liée au riche patrimoine de la marque. Longines produit en effet ses premiers modèles équipés d’une fonction retour en vol en 1925 et dépose un brevet y relatif le 12 juin 1935. Ce dernier sera enregistré le 16 juin 1936 : une première mondiale. Le flyback offre notamment aux pilotes un dispositif pratique et rapide pour chronométrer successivement différentes étapes de vol et faciliter ainsi la navigation.

La montre automatique Pierre Lannier modèle Hector en acier noir de forme Tonneau. Le fond et le bracelet en acier noir.

La Marinemaster est la collection phare de Seiko dans cette catégorie, équipée d’un mouvement robuste et performant de haute précision, conçu exclusivement pour les montres de plongée. Chaque montre renferme le calibre automatique Seiko 6L37, le premier mouvement de la famille 6L, développé spécifiquement pour répondre aux exigences de la plongée tout en présentant un profil agréablement fin et un haut niveau de confort au poignet.

Maurice Lacroix a revisité et actualisé l’AIKON Quartz d’origine, en proposant quatre nouvelles références de 35 mm et en dévoilant une nouvelle montre bicolore logée dans un boîtier de 40 mm.
Ce modèle, logé dans un boîtier en acier inoxydable de 35 mm, est étanche jusqu’à 100 m, et des aiguilles luminescentes. Son aiguille centrale des secondes et son guichet de date à 3 heures complètent ses fonctions. La montre est disponible au choix sur un bracelet en acier inoxydable à 5 rangs ou sur un bracelet en caoutchouc blanc orné du logo « M ». Fidèle aux autres modèles AIKON, la montre
est dotée du système de changement facile du bracelet qui permet au porteur de changer de bracelet sans avoir besoin d’outils.


En 2023, LIP veut renouer avec son histoire en offrant un modèle de rupture qui, pour la première fois depuis plusieurs décennies pour la marque, renoue avec la tradition des mouvements franco-suisses. La nouvelle Nautic 3 est équipée de la version française du mouvement suisse G100 de la manufacture La Joux – Perret, entièrement monté à Besançon dont la soudure de l’organe réglant, une première depuis 40 ans en France. Ce mouvement de dernière génération évolue à la fréquence optimale de 28800 alt/h avec une réserve de marche de 68h soit près de 3 jours. Ce nouveau mouvement haut de gamme bénéficie du plus haut degré de finition disponible avec Côte de Genève, biseau diamanté et vis bleuies.

G-SHOCK dévoile sa nouvelle MR-G inspirée d’un casque Kabuto conçue spécialement pour son 40ème anniversaire, en édition limitée à 700 pièces dans le monde.


read more
ArchivesHorlogerieMagazine

Montres : Toutes, terriblement !

Montres, on vous aime ! Quatrième jour de ce marathon horloger. Découvrez les modèles qui nous ont fait tourner la tête !

ALPINA 

Presque vingt ans après son lancement par la manufacture horlogère suisse Alpina, la ligne emblématique Extreme inaugure un nouveau design en 2022. La nouvelle Alpiner Extreme Automatic ne laisse pas indifférent. Plus nerveux, compact et moderne par son diamètre réduit à 41×42.5mm, le boîtier coussin arbore un cadran fonctionnel dont les trois aiguilles et la date se détachent sur un fond bleu, noir ou vert. Une réponse adaptée aux mœurs, où chacun peut exercer un métier en ville mais avoir pour passion la montagne et les sports extrêmes.

 

Girard-Perregaux

Voici la Tourbillon with Three Flying Bridges Bucherer BLUE, un garde-temps célébrant la virtuosité de Girard-Perregaux à travers une perspective “BLUE”. Le mouvement Tourbillon à Trois Ponts est considéré comme le plus ancien mouvement horloger au monde encore en production. Il reflète la capacité de Girard-Perregaux à réinventer la tradition d’hier pour les connaisseurs des montres d’aujourd’hui.

Audemars Piguet

Audemars Piguet est heureux de révéler son nouveau modèle Code 11.59 by Audemars Piguet Tourbillon Volant Automatique paré d’un cadran en onyx noir. Arborant une esthétique bicolore, ce garde-temps allie céramique noire et or gris 18 carats, pour un contraste à la fois sobre et puissant. Le mélange de pierre naturelle et de métaux tantôt précieux, tantôt high-tech renforce l’identité créative de la collection.

 

Frédérique Constant

Dotée à 6h de la célèbre ouverture Heart Beat et affichant un classicisme revendiqué, la Classics Heart Beat Manufacture dévoile aujourd’hui un visage inédit. Refonte d’une pièce culte de la Maison, celle qui ouvrit l’ère des mouvements Manufacture chez Frédérique Constant, cette montre arbore un nouveau cadran présenté dans une nouvelle boîte de 39 mm, l’ensemble étant rythmé par le calibre Manufacture automatique FC-930-3, fier descendant du calibre FC-910, premier mouvement développé en interne en 2004. Deux éditions limitées sont proposées : l’une en or rose 18K limitée à 93 montres, et l’autre en acier éditée à 930 exemplaires.

Krayon

Krayon célèbre l’esprit aventurier à travers la montre Anywhere Métiers d’Art Azur, un garde-temps destiné à séduire les collectionneurs et amateurs de raffinements rares, à la recherche d’une complication singulière, l’indication des levers et couchers du soleil, au lieu précis choisi par le client partout dans le monde. Si l’hyper-complication, éphéméride sur-mesure reliée intimement à son porteur, se distingue par son ingéniosité, la finesse de son cadran reprend les techniques de peinture miniature des maîtres émailleurs de jadis. Les courbes du boîtier et l’harmonie contemporaine de l’ensemble en font un élégant garde-temps qui démontre tout le savoir-faire de l’horloger suisse indépendant.

OMEGA 

Speedmaster ‘57 – Bienvenue en 1957. Cette réinterprétation d’un grand classique de la Maison nous replace au début de l’histoire Speedmaster. Avec son boîtier de 40,5 mm, la montre s’inspire du modèle d’origine créé il y a précisément 65 ans et alors révolutionnaire. Elle arbore notamment des finitions caractéristiques telles que les aiguilles « Broad Arrow » et l’échelle tachymétrique sur une lunette satinée. OMEGA a également doté ce modèle en acier inoxydable d’un look plus épuré avec un mouvement à remontage manuel, un bracelet vintage et la certification Master Chronometer. Offrez ce garde-temps orné d’un cadran vert à une personne qui apprécie la tradition twistée d’une touche de modernité.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

Montres : Toutes, terriblement !

Montres, on vous aime ! Deuxième volet de cette semaine dédiée à l’horlogerie, découvrez les modèles qui nous ont fait tourner la tête !

Eberhard Scafograf 200 DLC Limited Edition

Édition limitée à seulement 135 exemplaires, les montres Scafograf 200 sont dotées d’un boîtier en acier avec traitement DLC® qui leur confèrent un look total black audacieux. Étanche à 200 mètres avec mouvement mécanique à remontage automatique, Scafograf 200 Limited Edition a le fond de boîtier gravé de l’étoile de mer emblème de la collection : synthèse parfaite entre passé et présent au sein d’une montre intemporelle.

U-BOAT 44MM DARKMOON

La gamme U-Boat est particulière. Le boîtier en acier inoxydable AISI 316L, entièrement rempli d’une huile spéciale qui met en valeur le cadran, créant l’illusion de l’absence de verre, et un effet optique d’un noir plus intense et une meilleure lisibilité. Bulle d’air visible sur le cadran pour compenser les variations de température.

CITIZEN C7

La nouvelle collection CITIZEN C7 rend hommage à l’esthétique classique du modèle original de 1965. Déclinée en 4 nouvelles montres, cette nouveauté dispose de quelques touches modernes: un boîtier de 40 mm, alors que les anciens modèles étaient de 36 mm, ainsi qu’un fond de boîtier en verre.

Oris Aquis Date Upcycle

Issue du recyclage des plastiques de l’océan, l’Oris Aquis Date Upcycle est disponible en 41,5 mm et en 36,5 mm toutes deux dotées de cadrans en plastique recyclé provenant de l’océan. Chaque montre est unique, car le processus de recyclage du plastique produit des motifs aléatoires il n’existe pas deux cadrans identiques.

PIERRE LANNIER


Modèle 334B126 de la collection Automatique TRIO. Modèle automatique à cœur ouvert, au boîtier, lunette, cornes, couronne en acier 316L argenté Index et aiguilles en acier argenté. Cadran blanc . Bracelet en cuir point sellier bleu . Diamètre 42mm. Étanche 50 mètres. Largeur bracelet 20mm.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

Montres : Toutes, terriblement !

Montres, on vous aime ! Premier volet de cette semaine dédiée à l’horlogerie, découvrez les modèles qui nous ont fait tourner la tête !

Alpina – Alpiner Extreme Regulator Automatic :

Modèle de montre phare révélé en 2005, l’Alpiner Extreme Regulator Automatic revient, aujourd’hui, sous un nouveau jour dans la collection de la manufacture horlogère suisse Alpina. Distinctive par son affichage dissocié des heures, minutes et secondes, elle arbore, pour la première fois, un boîtier au diamètre plus compact (41 mm) paré aux conditions les plus extrêmes, tel que son nom l’indique. Toujours rythmé par le calibre automatique AL-650, ce garde-temps racé au cadran exclusif est édité en série limitée à 888 exemplaires.

Daniel Wellington :

L’Iconic Link Automatic est une montre dotée d’un mouvement à remontage automatique, alimenté par le mouvement de votre poignet. Le cadran noir lumineux est doté d’index et d’aiguilles qui brillent dans le noir, d’un affichage de la date agrandi et est étanche jusqu’à 100 mètres. Verre saphir résistant aux rayures à l’avant et à l’arrière de la montre, avec un fond de boîtier d’exposition qui expose le mouvement automatique à l’intérieur.

DOXA Army :

DOXA lance la montre DOXA Army en acier en version non limitée. Un modèle très attendu par toute la communauté DOXA. La DOXA Army en acier est déclinée en deux versions de lunette, pour la première fois en bronze avec insert en céramique hunter green ou en acier avec insert en céramique noir.

Philippe Plein Skull :

La montre Skull de Philippe Plein. Boîtier acier noir brillant de 44 mm avec un cadran noir et une tête de mort or au centre. Le bracelet est en silicone noire.

HERBELIN – Newport Carbone Titane

HERBELIN a conçu pour la Route du Rhum un garde-temps automatique paré contre les situations les plus extrêmes : la Newport Carbone Titane.
Edité en série limitée à 500 exemplaires numérotés, cette montre chronographe doté d’une fonction compte à rebours de régate promet d’être un coéquipier fiable sur qui compter pour repousser les limites du possible et donner l’envie de réaliser les rêves les plus audacieux. Bon vent à ce bolide de course high tech par ses matériaux, horloger par ses fonctions, racé par son design.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

Longines Record Héritage Chronographe

Longines se réinvente encore et toujours au cours de l’année de son 190e anniversaire : un design à l’esthétique vintage enrichit désormais la collection RECORD de son premier chronographe tachymètre. 

Résolument classique, la collection Record est emblématique du savoir-faire horloger de la marque au sablier ailé. A travers cette ligne, Longines exprime toute son essence, faite d’élégance intemporelle et d’excellence. Aujourd’hui, les horlogers de la marque passés maîtres dans la mesure du temps, enrichissent cette collection d’un nouveau chronographe tachymètre qui se distingue par son esthétisme vintage.

 

Les atouts du nouveau chronographe Record :

La Record Heritage se loge dans un boîtier sobre en acier inoxydable de forme ronde. Il affiche 40 mm de diamètre et à peine 13,80 mm d’épaisseur.

La lunette, polie et légèrement biseautée, enserre la glace saphir doucement bombée, recouverte de multiples couches de revêtement anti-reflets. Le cadran noir mat est orné d’élégants chiffres arabes dorés et d’index fins.

L’absence de guichet de date met en valeur le cadran des petites secondes, placé à 3 heures, et celui du compteur des 30 minutes, disposé à 9 heures. L’échelle tachymétrique est positionnée sur l’extérieur du cadran pour une meilleure visibilité.

Un balancier spiral en silicium anime un mouvement exclusif Longines, résistant au magnétisme. Gage de précision et de fiabilité, ce calibre est certifié chronomètre par le COSC. Un balancier spiral en silicium anime un mouvement exclusif Longines, résistant au magnétisme. Gage de précision et de fiabilité, ce calibre est certifié chronomètre par le COSC. Visible à travers le fond transparent du boîtier, il donne vie aux aiguilles feuilles dorées, fines et discrètes.

Déjà sublimé par ces caractéristiques esthétiques, l’esprit vintage de la Record Heritage est renforcé par la finesse de ses poussoirs rectangulaires. Premier chronographe de la collection Record, ce nouveau garde-temps se porte avec un bracelet en acier inoxydable ou en cuir brun surpiqué d’une couture écrue. Le style élégant, les finitions soignées et l’excellence technique de la Record Heritage font qu’elle ornera aussi bien un poignet féminin que masculin. Alors, êtes-vous prêt à mesurer le temps vous aussi ? 

 

read more
ArchivesHorlogerie

ROYAL OAK: 50 ANS D’INNOVATIONS

Royal Oak un nom qui fait rêver les amateurs d’horlogerie. Depuis son lancement le 15 avril 1972, la Royal Oak, dessinée par Gérald Genta a provoqué un bouleversement sans précédent grâce à sa boîte en acier inoxydable finie à la main, à sa lunette octogonale fixée par des vis hexagonales apparentes, à son élégant bracelet en acier intégré ainsi qu’à son mouvement extra-plat à remontage automatique. Inspirée par la révolution culturelle et industrielle des années 70, dévoilée aux premiers temps de la crise du quartz, cette montre mariant un caractère sportif avec un savoir-faire séculaire annonce une nouvelle ère de Haute Horlogerie en phase avec des modes de vie en pleine mutation.

Au fil des ans, la Royal Oak a donné vie à une collection à part entière, composée de nouvelles tailles, matériaux, styles et calibres. Depuis 50 ans, plus de 500 modèles de Royal Oak ont été conçus, faisant de cette création iconoclaste une icône culturelle dans le monde de l’horlogerie et au-delà. Voici les principaux faits marquants de son histoire.

En 1970, trois distributeurs d’Audemars Piguet perçoivent un changement de sensibilité chez leurs clients et mettent la marque au défi d’y répondre. Georges Golay, alors administrateur délégué d’après les AP Chronicles d’Audemars Piguet, confie la délicate mission à Gérald Genta, joaillier expérimenté et designer horloger éprouvé, de dessiner une montre de sport en acier inoxydable d’un genre totalement nouveau. Genta réalise le dessin de la Royal Oak en une nuit, puisant dans de nombreuses sources d’inspiration dont celui du casque de plongée dont il gardait
le souvenir depuis son enfance. Bien que la création de Genta s’inscrive dans le prolongement des montre-bracelets atypiques qu’Audemars Piguet créait depuis les années 30, elle reflète également la tendance culturelle qui anime l’art contemporain, le design, l’architecture et la musique dans les années 60 et 70.

Il s’ensuit un formidable élan collectif, réunissant les meilleurs horlogers et artisans de l’industrie : Stern Frères travaille sur le cadran guilloché Petite Tapisserie, Favre & Perret sur la boîte en acier et Gay Frères sur le bracelet intégré en acier. La pièce est si complexe à réaliser en raison de la dureté de l’acier que son premier prototype est conçu en or gris, un matériau plus malléable. Le bracelet intégré comprend à lui seul 154 composants, dont 20 fins maillons de liaison, faisant de ce bracelet l’un des plus complexes de l’histoire horlogère. Qui plus est, l’alternance de surfaces brossées, satinées et polies sur la boîte en acier comme sur le bracelet est si sophistiquée que la finition est effectuée au sein des ateliers d’Audemars Piguet.

En avril 1972, la montre en acier la plus chère du marché est donc dévoilée à la Foire de Bâle, où elle crée un véritable séisme, générant de multiples
réactions contrastées, parfois critiques. Entre les doutes exprimés par les clients et les difficultés rencontrées pour produire et livrer les premiers
exemplaires, le démarrage est difficile. 490 pièces sont néanmoins vendues dès le début de l’année 1972 – un record pour Audemars Piguet, préfigurant un succès commercial ininterrompu. Durant quatre ans, Audemars Piguet s’attache avec grand soin à ne produire que cette seule référence – la désormais célèbre 5402. Ce n’est qu’en 1976 que la première Royal Oak pour femmes, en 29 mm (Modèle 8638), dessinée par Jacqueline Dimier, est lancée. Dès 1977, ces deux modèles sont revisités en or jaune, or gris, ainsi qu’avec une version alliant acier et or jaune, donnant naissance à une véritable collection. La marque crée également un diamètre intermédiaire de 35 mm, le Modèle 4100, qui s’impose
rapidement comme la référence pour les montres masculines. N’étant désormais plus considérée comme un cas particulier, la Royal Oak est sur le point de connaitre un destin prometteur.

De manière aussi surprenante qu’extraordinaire, la Royal Oak montre une grande capacité à s’adapter aux années 80.

S’éloignant du Modèle 5402, Audemars Piguet explore de nouveaux territoires esthétiques grâce à des tailles et des matériaux inédits. Des variations en platine et or rose s’imposent rapidement aux côtés des modèles en or gris, or jaune et bicolores (or jaune et acier). Ces
précieux garde-temps sont souvent accompagnés d’un cadran ou d’une lunette sertis. Cette diversité créative conduit parallèlement à la
recherche de nouveaux calibres. En phase avec son temps, la Royal Oak voit arriver des mouvements quartz en 1980. D’abord réticente à implanter cette technologie au sein de sa collection phare, Audemars Piguet répond à la demande du marché après l’avoir testée au sein d’une collection parente – le Modèle 6005, surnommé «Quartz », lancé en 1978 – et dont l’esprit novateur s’accorde parfaitement à cette technologie disruptive. Même si cette pièce emprunte certains éléments esthétiques à la Royal Oak, notamment la géométrie de sa boîte et son bracelet intégré combinant des finitions satinées et des chanfreins polis, sa couronne n’est plus octogonale ni ponctuée par huit vis hexagonales. En dix ans, on dénombre au moins 59 Royal Oak avec six mouvements quartz différents, s’étirant de 26 à 36 mm de diamètre. Tout en expérimentant la technologie du quartz, la
Manufacture joue également un rôle important dans la renaissance des complications traditionnelles. En 1983, elle dévoile la première Royal Oak avec indication de la date (5572) dans une boîte de 36 mm proposée en quatre versions : acier, or jaune, or gris, ainsi qu’un mariage bicolore acier et or jaune. Cette pièce à affichage calendaire multiple est suivie en 1984 du Modèle 5554, la première Royal Oak dotée du calibre automatique avec masse oscillante centrale et calendrier perpétuel le plus fin du monde, le Calibre 2120/2800, dévoilé en 1978 au sein du Modèle 5548.
En 1986, Audemars Piguet enrichit son offre d’une Royal Oak Calendrier Perpétuel Squelette (Modèle 25636). Cette montre en or jaune 18 carats
est la première Royal Oak squelettée, de même que la première à offrir un fond saphir qui place son calibre pionnier au centre du jeu. Ces premiers modèles à Calendrier Perpétuel, qui ont retenu l’attention des amateurs de traditions horlogères, ouvrent à la Royal Oak une nouvelle ère de réinvention.

La diversification des styles de la Royal Oak, de ses diamètres et mouvements, se poursuit tout au long des années 90, posant de nouveaux jalons techniques et esthétiques au fil de la décennie. Pour ses 20 ans, la Royal Oak prend un virage plus radical qui donne le ton de la décennie. En 1992, le Modèle 14802 est la première Royal Oak en série limitée, rendant hommage à la dénommée Royal Oak « Jumbo» de 39 mm née en 1972, et dotée pour la première fois d’un fond saphir. Mais c’est aussi la naissance de la première Royal Oak sur bracelet cuir – une pièce de 36 mm très controversée (Modèle 14800), dessinée extra-muros par le designer suisse indépendant Jörg Hysek. La partie centrale de sa carrure est évidée afin d’attacher le bracelet grâce à des pivots mobiles. Déclinée en une vingtaine de variations de matériaux et boîtes, cette atypique Royal Oak prendra
encore plus de libertés au fil des années suivantes.

Un nouveau sommet est atteint en 1993 avec le lancement de la Royal Oak Offshore – l’incarnation par excellence des modes de vies extrêmes qui s’imposent dans les années 90. Dessinée par Emmanuel Gueit, cette réinterprétation robuste de la Royal Oak, dans un diamètre surdimensionné de 42 mm, s’est rapidement imposée à la nouvelle génération qui voit en « The Beast », l’accessoire parfait pour une vie d’aventures. Cette déclinaison inédite de la Royal Oak a progressivement vécu sa propre vie, donnant naissance à une collection à part entière.
Alors que la Royal Oak explore librement son identité masculine tout au long des années 90 grâce à une grande diversité de designs, les versions féminines se déploient avec une même créativité. Les premiers modèles féminins squelettes apparaissent au début des années 90, avec l’emblématique calibre extra-plat 2003SQ de seulement 1,64 mm d’épaisseur. Des variations serties s’imposent progressivement, culminant avec la Royal Oak Squelette Haute Joaillerie (Modèle 15073), lancée en 1998. Doté d’une boîte de 30 mm, ce garde-temps présente un bracelet et des
aiguilles en or gris 18 carats et entièrement sertis de 446 diamants taille brillant et d’index en émeraude (~4,64 carats). En associant les traditions de la Haute Joaillerie et de la Haute Horlogerie avec un design contemporain, ce modèle ouvre la voie à une nouvelle vague de pièces joaillières au début des années 2000.

Mais avant cela, la Royal Oak pour femmes atteint de nouveaux sommets en 1997 avec la Royal Oak Mini (Modèle 67075), qui reste à ce jour la plus petite Royal Oak jamais réalisée. Équipée d’un mouvement à quartz, cette pièce horlogère de seulement 20 mm de diamètre épouse à merveille les poignets les plus fins.
Les années 1990 voient également les collections accueillir une part toujours plus importante de complications. En 1997, la Royal Oak Tourbillon, une édition limitée de 25 pièces en acier, est dévoilée pour les 25 ans de la collection, aux côtés de séries limitées de 5 pièces en or rose, platine et or jaune. Dans une boîte de 40 mm, le Modèle 25831 est animé par la seconde génération de mouvements à tourbillon, Calibre 2875, partiellement visible au travers de la cage octogonale du tourbillon, à 6h. En hommage au mouvement précurseur à tourbillon automatique d’Audemars Piguet, dévoilé en 1986, ce modèle possède son système de remontage coté fond. La Manufacture lance également sa première Royal Oak Chronographe (Modèle 25860, 39 mm) en 1997, de même que la toute première Royal Oak Grande Complication, comportant une répétition minutes, un calendrier perpétuel et un chronographe à rattrapante. Fort de 648 composants, son mouvement est abrité dans une imposante boîte de 44 mm en or gris, offrant un saisissant contraste avec la Royal Oak Mini dévoilée la même année.
Entre 1972 et 1999, Audemars Piguet a créé environ 300 variations de Royal Oak, dont près de 200 durant la période particulièrement créative des années 90.

La Royal Oak entre dans le troisième millénaire avec une nouvelle référence de 39 mm, le Modèle 15202, marquant une étape significative dans l’histoire de la «Jumbo». Ce nouveau modèle réinterprète les codes esthétiques de la Royal Oak de manière plus libre, avec de nouvelles couleurs de cadran ainsi que le retour du fond saphir. Le cadran présente, par ailleurs, le nouveau motif guilloché Grande Tapisserie, apparu l’année précédente dans la collection. Constitué de pyramides tronquées (environ 380 pour un cadran de 39 mm, au lieu de 700 environ pour un cadran Petite Tapisserie), la Grande Tapisserie s’impose rapidement au cœur des collections Royal Oak, à une époque où s’affirme la tendance des montres de plus grand diamètre, suite au lancement de la Royal Oak Offshore en 1993. Dès lors, le diamètre moyen d’une Royal Oak atteint 39 mm en 2005, contre 36 mm dans les années 90 et 35 mm dans les années 80. Se jouant des codes de la tradition et de la modernité, cette version suscite un réel engouement et devient l’une des Royal Oak les plus convoitées. Cependant, davantage qu’un retour aux sources, les années 2000 marquent l’avènement de designs avant-gardistes et de micromécanique de pointe.

La Royal Oak Concept, dévoilée en 2022, et la Royal Oak Tradition d’Excellence N°4 (2004), témoignent toutes deux de cette vision d’avenir caractéristique du nouveau millénaire. Depuis 1999, la gamme Tradition
d’Excellence sort du cadre de l’horlogerie classique, mariant de manière inédite plusieurs complications. La Tradition d’Excellence N°4 (réf. 25969PT) associe notamment un chronographe et un tourbillon au sein d’une boîte Royal Oak en platine de 44 mm. Cette édition limitée de seulement 20 pièces offre une exceptionnelle réserve de marche de 10 jours, grâce à son innovant double barillet visible à travers le cadran partiellement ajouré.

Enfin, dans les années 2000, la Royal Oak s’incarne grâce à des éditions limitées réalisées en collaboration avec des athlètes et célébrités. La première a vu le jour en 1990 avec la Royal Oak Championship conçue avec Nick Faldo. D’autres éditions limitées voient le jour au fil des années 90 et 2000, comme la Royal Oak City of Sails (1999), réalisée en partenariat avec Alinghi, la Royal Oak Sachin Tendulkar (2008), ou encore l’un des modèles «Oak Leaves» conçu en collaboration avec Michelle Yeoh en 2005. Depuis ses débuts, la Royal Oak a puisé son inspiration au sein
d’univers aussi différents que le sport, l’art, la culture et l’architecture. En retour, elle s’est elle-même imposée comme une source d’inspiration pour ceux qui l’ont portée. Au fil des ans, ces collaborations ont joué un rôle décisif dans la transmission de l’esprit toujours jeune et créatif de la Royal Oak.

L’imposant look futuriste des années 2000 s’estompe progressivement au profit de modèles plus raffinés, associant les codes originels de la montre avec une esthétique très contemporaine et des mouvements toujours plus performants.
En 2012, à l’occasion des 40 ans de l’icône, Audemars Piguet dévoile un ensemble de Royal Oak animées de la même audace qui la vit naître. Parmi les modèles phares : une nouvelle référence 15202 « Jumbo », fait sensation parmi les amoureux de la marque, aux côtés d’une version squelette dotée du nouveau Calibre 5122. À cette époque, la plupart des Royal Oak pour hommes ont des diamètres supérieurs à 39 mm, ce qui fait de la 15202 le seul modèle disponible dans ce diamètre emblématique. Depuis lors, sa rareté joue un rôle clé dans le succès continu qu’elle rencontre. La même année, la Manufacture dévoile également un modèle Royal Oak Tourbillon Extra-Plat (26510) à remontage manuel, en acier inoxydable ou or rose 18 carats, également disponible en édition limitée de 40 pièces squelettées (Modèle 26511, Calibre 2924SQ).

Ce mariage d’esthétique raffinée et de maîtrise technique marque la décennie, notamment avec la Royal Oak Double Balancier Squelette dévoilée en 2016. Conçu par les horlogers d’Audemars Piguet, son mouvement breveté accroît la précision et la stabilité de la montre. L’oscillation parfaitement synchrone est obtenue en assemblant deux balanciers et deux spiraux sur le même axe. Visible de part et d’autre de la boîte, le double balancier offre également une vue imprenable sur le cœur battant de la montre. D’abord proposée dans une boîte en acier ou en or rose de 41 mm, la pièce est ensuite déclinée en 37 mm ainsi que dans une grande variété de matériaux dont l’or gris, l’or jaune et la céramique noire. Les années 2010 ont également été le théâtre d’une autre innovation technique majeure, avec le modèle Royal Oak Quantième Perpétuel Automatique UltraPlat (26586), dont le prototype dévoilé en 2018 est aussi connu sous le nom RD#2. Avec son mouvement de 2,89 millimètres d’épaisseur au sein d’une boîte de 6,3 mm de hauteur, elle devient à l’époque la montre-bracelet automatique à calendrier perpétuel la plus fine au monde. Pour parvenir à ce résultat sans précédent, les ingénieurs d’Audemars Piguet ont regroupé les différentes fonctions du calendrier perpétuel sur un seul et unique niveau, au lieu de trois.

En ouvrant la voie à une nouvelle génération de montres à complications offrant le parfait équilibre entre esthétique raffinée, ergonomie optimale, savoir faire séculaire et esprit contemporain, cette création clôture une décennie riche en évolutions techniques et esthétiques.

Rendant hommage à 50 ans d’innovations continues, les derniers modèles marquent encore une étape dans le développement d’une collection qui transcende les modes et les tendances. Les versions 2022 lui confèrent une nouvelle dimension créative et technique grâce à une esthétique aussi raffinée qu’ergonomique, ainsi qu’à des matériaux, animations de cadrans et mouvements de dernière génération. Les célébrations du 50e anniversaire de la Royal Oak ont commencé avec une nouvelle génération de modèles Royal Oak « Jumbo» Extra-Plat, réf. 16202,
animés par un nouveau calibre automatique extra-plat, Calibre 7121, conçu sur mesure pour s’intégrer parfaitement au sein de la boîte de seulement 8,1 mm d’épaisseur. Le Calibre 7121, qui remplace le 2121 historique qui équipait la Royal Oak depuis ses débuts, accroît la performance, la fiabilité et le caractère contemporain de la collection Royal Oak. Il est aussi proposé en version squelette (Calibre 7124), au sein des nouveaux modèles 16204.

La collection Royal Oak franchit également une nouvelle étape avec le modèle Royal Oak Automatique Extra-Plat Tourbillon Volant – le tout premier tourbillon volant conçu par la Manufacture au sein d’une boîte « Jumbo» extraplate de 39 mm. En mariant avant-garde et tradition, la pièce se joue des codes originels de la Royal Oak. Sa boîte acier se pare d’un cadran Bleu Nuit, Nuage 50 Petite Tapisserie et d’une signature Audemars Piguet en
relief midi. Résolument orientée vers l’avenir, la cage du tourbillon volant dévoile un aperçu de la technologie de pointe qui l’anime. Développé en même temps que le Calibre 7121, le Calibre 2968 réussit le pari d’unir un mouvement automatique et un tourbillon volant sansnaltérer les proportions de l’iconique boîte «Jumbo». Pour y parvenir, les équipes d’Audemars Piguet ont entièrement retravaillé la cage du tourbillon existante au sein des modèles de 41 mm. Le résultat ? Un mouvement ultra-plat automatique à tourbillon volant d’à peine 3,4 mm d’épaisseur, dont la subtile micromécanique vaut à la pièce le surnom de RD#3. Repoussant plus loin encore les limites, ce modèle à tourbillon volant de 39 mm sera bientôt complété d’une autre version de 37 mm – marquant une autre première pour la Manufacture!

Par sa capacité à perpétuellement se réinventer tout en préservant les fondamentaux esthétiques du modèle original, la Royal Oak a su s’élever au rang d’icône culturelle au sein du monde horloger et au-delà. Jeune de seulement 50 ans, cette collection réserve encore bien des surprises pour les années et décennies à venir.

 

read more
ArchivesHorlogerie

Longines Master Collection : la Lune à son poignet

Élégance, caractère et pureté sont les piliers de The Longines Master Collection, qui s’adresse aux inconditionnels de l’exception en proposant une large gamme de mouvements exclusivement mécaniques : heures, minutes, secondes et date, chronographe, réserve de marche, rétrograde ou encore calendrier annuel. C’est surtout l’affichage des phases de la Lune, introduit il y a deux ans sur les modèles messieurs, qui constitue le tour de force des nouveautés 2021. Faire tenir une telle complication dans un boîtier de 34 mm constitue un défi de taille, mais il répond aux exigences d’un public avide de technicité et naturellement enclin à l’élégance. Avec son choix de bracelets et de cadrans, The Longines Master Collection répond ainsi pleinement à tous ses désirs…

Une alchimie singulière se produit lorsque l’élégance purement féminine entre en phase avec l’univers de la complication horlogère. L’énergie qui s’en dégage, faite de cycles et de récurrences, est une source d’inspiration sans cesse renouvelée pour les designers et les horlogers de la marque au sablier ailé, qui ont voulu enrichir The Longines Master Collection d’une pièce aussi féminine que technique.

La boîte se décline désormais en ø 34 mm et elle est proposée avec, à choix, un éventail coloré de bracelets (rouge, bleu, taupe) ou un bracelet acier dont la chute lui procure une finesse et un confort renouvelés. L’élégance en toute simplicité, pourrait-on croire… mais c’est sans compter la complication que recèle cette pièce – affichage des phases de la Lune et quantième à aiguille à 6 heures – dont l’intégration a nécessité un travail minutieux sur l’harmonie des proportions de la boîte.
Observable à travers une glace saphir, le calibre exclusif automatique L899.5 est équipé d’un spiral en silicium, à la fois léger, amagnétique, résistant, inoxydable et insensible à la dilatation thermique. Preuve de sa fiabilité, il offre une garantie de 5 ans aux garde-temps qu’il anime. Sur la face visible, le cadran nacre rivalise de subtilité avec les index en diamants. Il est également proposé en bleu soleillé, et les puristes apprécieront le désormais classique et incontournable argenté «grain d’orge», emblématique de The Longines Master Collection.
Ces nouveaux modèles aspirent à orner le poignet d’un homme ou d’une femme à l’énergie volontaire, au caractère affirmé. Pouvoir s’offrir la Lune est un véritable privilège. Il faut pour cela un cœur pétri de haute technicité, battant au rythme de l’élégance, dans la plus pure tradition horlogère.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

ALPINA Startimer Pilot Automatic 40mm

Dédiée à l’aviation, la collection Startimer de ALPINA est à la fois prisée des pilotes et celle qui rencontre le plus vif succès au sein de la manufacture horlogère suisse Alpina. Parmi les différentes lignes existantes, la Startimer Pilot automatic séduit par son bel équilibre entre fonctionnalité et esthétisme de caractère. Aujourd’hui, ce modèle est dévoilé en une nouvelle variation d’un diamètre de 40 mm, déclinée en cinq versions dès son lancement.

Définie jusqu’à présent par un boîtier de 44 mm en acier, plaqué or rose ou PVD au sein duquel figure un compteur de date survolé par trois aiguilles, la ligne Startimer Pilot Automatic voit aujourd’hui ses caractéristiques déclinées en un nouveau diamètre de 40 mm. Plus mesuré, ce dernier se profilera avec aisance dans un environnement professionnel, sous la manche d’un costume. Plus contemporain, il se portera aussi en mode urbain, jeune et dynamique, en simple t-shirt ou chemise.

Plus universel, il devient aussi unisexe : de nombreuses femmes portent déjà, au quotidien, des montres de 40 mm, un diamètre de longue date adopté par les hommes et qui profite aujourd’hui aux deux. Historiquement, les diamètres de 39 mm et 40 mm ont d’ailleurs la préférence des collectionneurs et des manufactures historiques, notamment genevoises, qui y voient là une preuve de goût, de modération, un caractère intemporel qui traverse les siècles. La Maison Alpina, fondée à Genève en 1883, ne fait pas exception.

Ces nouveaux modèles en 40 mm de diamètre reprennent l’ADN de la ligne Startimer Pilot Automatic : des cadrans très ouverts, survolés de larges aiguilles luminescentes permettant une lecture nocturne de l’heure, un guichet de date à 3h et une longue aiguille des secondes venant balayer une minuterie indexée par segments de 5 minutes. Un œil averti ne manquera pas de détecter, en complément, les singularités de ces pièces horlogères. Ainsi, les index à 12h et 6h sont remplacés par des index luminescents horizontaux – ce qui permet de bien dissocier, notamment en vol de nuit, les index « II » et « I », soit 11h et 1h. Toujours dessiné à midi, le triangle rouge vertical, symbole alpin de la Maison, est repris en extrémité de l’aiguille des secondes. Enfin, la couronne vissée à 3h conserve ses légères stries qui lui assurent une meilleure prise en main. Côté mouvement, Alpina reste fidèle à son calibre mécanique à remontage automatique AL-525. Protégé par un fond acier gravé des sommets alpins, il garantit 38 heures de réserve de marche tout en offrant une étanchéité jusqu’à 100 mètres. 

Pour répondre à la demande des nombreux collectionneurs qui ont fait de la Startimer Pilot Automatic le succès d’Alpina, la Maison a repris les cinq designs iconiques qui en ont forgé la légende : un boîtier en acier plaqué or rose paré d’un cadran gris et habillé d’un bracelet en cuir veau brun, deux versions en acier avec un cadran blanc ou bleu marine finalisées d’un bracelet en cuir de veau noir, ainsi qu’une troisième en acier revêtu de PVD titane, montée sur un bracelet en cuir de veau noir. Un dernier design combine un boîtier en acier plaqué or rose avec un cadran bleu marine, sur un bracelet en cuir de veau noir. Celui-ci traduit à la perfection l’esprit « aéronautique », empruntant à « l’aéro » le bleu naval et au « nautique » les tons bronze de l’accastillage de bord.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

BREGUET, LE TOURBILLON FETE SES 220 ANS

L’année 2021 marque chez Breguet les 220 ans de l’une des plus grandes complications horlogères de tous les temps : le Tourbillon. Génial mécanisme à la complexité sans pareille, l’invention fut au centre d’une véritable aventure humaine, qui contribue aujourd’hui encore largement à la notoriété de son créateur Abraham-Louis Breguet, et de sa Maison.

Expression d’une époque, les inventions techniques ne traversent que rarement les siècles. Une innovation poussant l’autre, elles finissent immuablement par être emportées par les flots d’un progrès continu. A quelques exceptions près…
Développé il y a 220 ans par Abraham-Louis Breguet (1747-1823), le Tourbillon n’a jamais été aussi vivant dans la Haute Horlogerie qu’aujourd’hui. Comptant parmi les plus grandes complications de tous les temps, il continue de s’épanouir au sein de la Maison Breguet qui en est le dépositaire, mais il a également été adopté par de nombreuses marques horlogères, Breguet ne l’ayant breveté en 1801… que pour dix ans ! Il a aussi inspiré d’autres chercheurs tout au long du 19e siècle, parmi lesquels Bahne Bonniksen qui lui, à partir du même constat que Breguet, créera le Carrousel.
La fascination pour l’invention de Breguet trouve son origine dans la genèse-même de cette prouesse : le Tourbillon n’est pas qu’un objet d’art mécanique, il est le résultat d’observations physiques précises, il est une aventure humaine, une épopée industrielle à lui seul. En cette année particulière, la Maison Breguet célèbrera le génie de son fondateur et l’aventure du Tourbillon à travers diverses manifestations et la mise à l’honneur d’une nouveauté le 26 juin.
Il s’agit du jour anniversaire de l’obtention du brevet un certain 26 juin 1801, ou 7 Messidor an IX, comme on disait alors dans une France qui venait de s’offrir une mémorable révolution.

Le Tourbillon émane de l’esprit brillant d’un homme au parcours déjà riche. Né en 1747 à Neuchâtel, en Suisse, Abraham-Louis Breguet va entamer un apprentissage d’horloger et le continuer plus tard à Versailles et à Paris où il arrive à l’âge de 15 ans. Dans la capitale française qui rayonne dans le monde entier, le jeune Breguet va suivre une formation théorique, notamment au Collège Mazarin, qui va faire de lui un homme d’une culture scientifique très solide, notamment en mathématiques et en physique. Un ingénieur avant l’heure. Quand Breguet présente son idée et demande un brevet aux autorités, il a déjà une longue carrière à son actif, s’étant installé à son compte sur l’Ile de la Cité en 1775. Ses montres automatiques dites « perpétuelles » ont séduit le roi Louis XVI et la reine MarieAntoinette puis toute la cour de Versailles. Ses nombreuses innovations techniques, son sens du design tout en sobriété et en minimalisme ont fait de lui un innovateur à la réputation internationale. Son nom se répand toujours plus dans les principales capitales et chacun commence déjà à l’imiter.

Contraint, en 1793, de retourner dans son pays natal pour se mettre à l’abri des excès de la Révolution Française, Breguet va vivre deux ans en Suisse, à Genève, Neuchâtel puis Le Locle. Ce sera une retraite salutaire, une période d’intense travail intellectuel et d’échanges avec les horlogers suisses, tant ceux de Genève que ceux du Jura neuchâtelois. A son retour, ses réflexions diverses vont permettre de donner un second souffle, éblouissant, à sa carrière. Qui d’autre que Breguet pouvait proposer un tel projet, à la fois solide scientifiquement et tout de même un peu optimiste ? Il fallait toute cette conjoncture pour que naisse le projet baptisé « Tourbillon » par son inventeur, mot dont le sens est souvent mal compris et qui se référait à l’astronomie dans un sens oublié aujourd’hui. Comme le mentionnent les grands dictionnaires du 19e siècle, reprenant à la fois Descartes et l’Encyclopédie, le mot désignait soit un système planétaire et sa rotation sur un axe unique, soit l’énergie qui faisait tourner les planètes autour du soleil. Bien loin de la signification actuelle de « rotation violente » ou de « tempête incontrôlable », le mot choisi par Breguet est bien celui d’un homme des Lumières qui observe le monde avant de l’imiter, en écho aux philosophes du 18e siècle qui voyaient dans l’horlogerie une représentation miniaturisée du cosmos.
Et en effet, comment ne pas voir un petit monde bien ordonné dans ce mécanisme qui rassemble l’organe régulateur (balancier spiral) et l’organe de distribution (roue d’échappement et ancre) dans une cage mobile tournant avec la régularité des planètes…

Si l’on considère que le Tourbillon a mûri dans l’esprit de Breguet entre 1793 et 1795 (séjour en Suisse), il se passe six années entre son retour à Paris et l’obtention du brevet le 26 juin 1801. Et il se passera encore six années entre l’obtention du brevet et les premières ventes qui démarrent bien lentement. On comprend alors que Breguet a sûrement sous-estimé les difficultés de mise au point de ce nouveau type de régulateur – encore un effet de son optimisme coutumier – et que les « dépenses considérables » et les « sacrifices » qu’il mentionne dans sa lettre au ministre de l’Intérieur ne se sont pas arrêtés en 1801.

Aujourd’hui, la Maison Breguet entretient toujours avec soin les pièces produites par son fondateur ; elle se lança aussi dans la production de quelques nouvelles montres de poche à Tourbillon qu’elle vendit entre les années 1920 et les années 1950. Seuls quelques rares initiés en étaient informés. Puis vint un renouveau aussi inattendu que fulgurant. Conçue pour les montres de poche généralement portées en position verticale, voici que l’invention d’Abraham-Louis Breguet fit une réapparition au milieu des années 1980 dans le boitier réduit de montres-bracelets beaucoup moins sensibles à l’attraction terrestre. Quel paradoxe ! Et depuis lors, le succès ne se dément pas et conquiert chaque année de nouveaux territoires. Si le gain en précision n’est plus l’atout majeur du Tourbillon aujourd’hui, l’amateur éclairé apprécie en lui la beauté d’une invention lumineuse et d’une page d’histoire humaine ainsi que la régularité rassurante d’un procédé révolutionnaire (dans tous les sens du terme) qui, 220 ans après, continue à parler à l’esprit humain.

read more
ArchivesHorlogerieMagazine

OMEGA Speedmaster Moonwatch Master Chronometer

OMEGA va cette année, actualiser avec sa nouvelle génération de modèles de sa collection Speedmaster Moonwatch. Cela représente une chance pour les passionnés du monde entier de découvrir la dernière édition d’une montre très populaire, accompagnée de détails uniques en matière de design et d’un mouvement antimagnétique puissant certifié Master Chronometer.
« Au moment de revisiter une montre sacrée comme l’est la Speedmaster Moonwatch, chaque détail doit rester fidèle à son esprit originel », explique Raynald Aeschlimann, Président et CEO d’OMEGA. « Ce chronographe est reconnu dans le monde entier, nous avons donc abordé sa conception avec le plus profond respect, tout en augmentant les performances de son mouvement d’un cran. »
L’horloger suisse, à l’occasion du lancement palpitant, s’est inspiré du style de la 4e génération de Moonwatch, connue habituellement sous la référence ST 105.012 et portée par les astronautes d’Apollo 11 sur la Lune en 1969.

Véritables hommages à l’ère spatiale, elles sont dotées du boîtier asymétrique classique, du cadran à degrés, du fond du boîtier aux deux angles biseautés, du célèbre point au-dessus du chiffre 90 et d’un point en diagonale du chiffre 70 sur la lunette en aluminium anodisé.
De petits détails pourtant si importants dans le récit de l’histoire de la Speedmaster. La nouveauté la plus importante est sans doute l’introduction du Calibre Co-Axial Master Chronometer 3861. Le nouveau mouvement évite à la Moonwatch d’être affectée par les champs magnétiques les plus extrêmes, pouvant aller jusqu’à 15 000 gauss. De plus, il permet à la montre d’être certifiée Master Chronometer, la garantie du plus haut niveau de
précision, de performance, et de résistance aux champs magnétiques de l’industrie horlogère suisse.

Autour du poignet, OMEGA a apporté encore davantage de changements. Un bracelet  intégré et entièrement satiné offre un design composé de rangs de cinq maillons incurvés. Semblable au style des anciens de modèles de Moonwatch, elle est dotée d’un nouveau fermoir orné du logo OMEGA poli sur un couvercle au fini satiné. L’attention portée au détail par OMEGA sur cette collection revisitée se note jusqu’au cadran. Pour s’adapter à la fréquence du Calibre 3861, la piste des minutes est maintenant fractionnée en 3 divisions, contre 5 sur les modèles précédents. Un nouvel exemple des
exigences strictes de la marque en matière de précision.
Tant de choses à découvrir, c’est maintenant aux passionnés enthousiastes de la Moonwatch de choisir leur modèle de Master Chronometer parmi huit modèles exceptionnels, dont des versions en acier inoxydable, en or Sedna™ 18K ou en or Canopus ™ 18K. Toutes les versions sont garanties 5 ans par OMEGA.

read more
ArchivesBlogHorlogerie

Cap Camarat, la sportive au charme néo-vintage

Cap Camarat . . . un lieu évocateur de la French Riviera qui a inspiré l’Atelier d’Horlogerie Française Michel Herbelin pour baptiser sa nouvelle collection de montres.  Rythmé par un mouvement automatique, ce premier modèle dévoilé affiche une élégance un brin sportive, ponctuée d’une touche néo-vintage. Réinterprétation d’une pièce des années 1970 du patrimoine horloger Michel Herbelin, la Cap Camarat intègre un boîtier de 40.5 mm de diamètre en acier inoxydable dont le brossé vertical est habilement mis en relief par des facettes polies. Présentant une forme hexagonale, accentuée par la protection de la couronne frappée du logo Michel Herbelin, il affirme une allure robuste des plus géométriques, renforcée par une lunette en acier brossé vertical ornée de six vis décoratives.

Subtil clin d’œil à l’univers nautique cher à la marque, le cadran, de forme ronde, protégé par un verre saphir, arbore un fond d’un beau bleu dégradé. Frappé à l’horizontale, il n’est pas sans rappeler les marinières portées initialement par les hommes de la mer. Seventies par leur forme inspirée du modèle de l’époque, les index biseautés tout comme les aiguilles rectangulaires facettées des heures et des minutes donnent du caractère à l’ensemble. Parcouru par une minuterie sur le rehaut du pourtour et agrémenté d’un guichet de date discret à 6h,  il donne une lecture aisée et précise des informations temporelles.

A l’identique du boîtier par ses finitions, le bracelet en acier, typique de la marque par ses quatres maillons, finalise la puissance esthétique de ce garde-temps, offrant une étanchéité jusqu’à 100 mètres. La Cap Camarat est la montre que vous adorerez porter, en journée comme en soirée. 

read more
ArchivesBlogHorlogerie

La Conquest V.H.P. de Longines

La Conquest V.H.P. de Longines constitue un nouvel aboutissement dans le domaine du quartz, en combinant ultraprécision, haute technicité et caractère sportif, sous le sceau de l’élégance propre à la marque. Dans le plus pur esprit Conquest, ligne sport par excellence, Longines propose aujourd’hui des chronographes réunissant toutes les qualités du mouvement Conquest V.H.P.

Longines entretient avec le quartz une histoire pétrie d’innovations et de prouesses techniques. En 1954, une première horloge à quartz établit un record de précision à l’Observatoire de Neuchâtel. Elle équipera la mythique Chronocinégines, instrument qui fera figure de pionnier dans l’histoire du chronométrage, puisqu’il fournit aux juges une bande filmée comprenant une série de clichés leur permettant de suivre le mouvement des athlètes au moment où ils passent la ligne d’arrivée. La maîtrise technologique amène Longines à dévoiler en 1969 l’Ultra-Quartz, premier mouvement à quartz prévu équiper des montres-bracelets. Un pas de géant est accompli en 1984 avec le calibre à quartz équipant la première Conquest V.H.P., qui atteint un record de précision pour l’époque.

Dans le prolongement de ces jalons historiques, la marque au sablier ailé propose une nouvelle Conquest V.H.P., aujourd’hui également disponible avec un calibre chronographe dans diverses déclinaisons chromatiques. Le mouvement développé exclusivement pour Longines s’illustre par son ultraprécision pour une montre analogique (± 5 s/an) et sa capacité à réinitialiser les aiguilles après un choc ou une exposition à un champ magnétique, grâce au système DPR (Détection Position Rouages). Des atouts qui lui confèrent probablement le statut de mouvement hors du commun, et auxquels il faut ajouter une très longue autonomie de la pile ainsi qu’un calendrier perpétuel.

Ces modèles en acier ou en PVD noir sont disponibles en deux tailles (42 et 44 mm de diamètre) et affichent les heures, les minutes et les secondes, un compteur 30 minutes à 3 heures, un compteur 12 heures à 9 heures et un compteur 60 secondes au centre. Sur chaque modèle, les manipulations sont facilitées grâce à la couronne intelligente et deux indicateurs distincts permettent de signaler préventivement la fin de vie de la pile. Les chronographes Conquest V.H.P. arborent des cadrans bleu, fibre de carbone, argenté ou noir. Un bracelet en acier, en PVD noir ou en caoutchouc bleu ou noir complète ces pièces d’exception.

read more
1 2
Page 1 of 2