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Alexis

LifestyleMagazine

Far Cry 6 : le nouvel épisode de Ubisoft nous régale

Far Cry 6 vient de sortir et nous l’attendions avec impatience. Mais cela en valait-il la chandelle ?

Far Cry 6 est un FPS, un jeu de tir à la première personne et s’avère très immersif : que ce soit dans les combats, l’exploration ou la conduite de véhicules, la vue subjective est de mise.

Un peu d’histoire

La franchise Far Cry existe depuis 2004. Le premier volet de la saga a commencé sur une île paradisiaque, pour continuer sur l’Afrique centrale, puis est passé par l’Asie, avant de renouer avec le climat exotique. Mais c’est avec Far Cry 3, que la franchise explose, fort d’un méchant charismatique (Vaas), dotée de graphismes de premier ordre et d’un gameplay jouissif, le succès fut planétaire.

Le nouvel épisode :

Far Cry 6 veut renouer avec le succès d’antan et les espoirs sont grands : ceux de retrouver un périple aussi grisant que celui du troisième volet, sauvage et divertissant, tout en y ajoutant quelques nouveautés bien sur. Et dès les premières minutes  on est happé par l’aventure, le générique qui nous plonge dans l’histoire semble être le début d’un James Bond réussi. Les premières minutes m’ont véritablement hypé.

L’intrigue se déroule dans un chapelet d’îles aux couleurs cubaines : les îles fictives de Yara. Le méchant de Far Cry 6, Antón Castillo, est un dictateur cynique et sanguinaire qui manipule son fils et avilie son peuple. Ce personnage est interprété par Giancarlo Esposito qui joue notamment dans Breaking Bad, et il est encore une fois très froid, calme, intelligent et sans pitié, on aime le détester.

Pour imposer sa nation à l’internationale Castillo utilise le “Viviro” : traitement révolutionnaire contre le cancer. le Viviro est issu de la culture du tabac de l’île et de produits chimiques toxiques qui tuent à petit feu les paysans qui le cultivent, qui ne sont autre que les pauvres habitants de Yara. Il vous revient, ainsi qu’à une poignée de rebelles, de défaire la tyrannie.

Le héros (qui peut aussi être une héroïne) que l’on incarne s’appelle Dani Rojas. L’histoire nous amène dès le début à rejoindre la rébellion nommée Libertad. Dani est un ancien militaire et de ce fait il maîtrise les arts du combat et du maniement des armes. Armes d’ailleurs multiples que l’on peut faire évoluer de bien des façons et même personnaliser au fur et à mesure de l’avancer dans le jeu.

Gameplay :

Le gameplay est classique.Très facile à prendre en main pour peu que vous ayez déjà joué aux anciens épisodes. Le grand plus pour les possesseurs de PS5 sont les gâchettes adaptatives, qui renforce l’immersion dans le jeu car elles apportent une vraie différence de sensation en fonction des armes utilisées, chargées ou non. C’est très plaisant. Il existe de multiples façons tactiques d’appréhender une situation et la méthode douce ou frontale est toujours une option.

Graphisme et ambiances sonores :

L’île et sa végétation sont belles, le rendu des armes et du design sonore est top, sans parler de la bande son qui accompagne parfaitement les différents moments de ce Far Cry 6, voir rend certaines phases d’actions électrisantes : on se croirait presque dans un Tarantino. Le jeu est beau et nous plonge presque tous nos sens dans l’ambiance cubaine de cette île inventée.

Les nouveautés : 

On peut crafter les armes, on peut habiller le personnage de la tête aux pieds ce qui apportent des compétences nouvelles. Tout au long de notre route on croise des établis où l’on peut modifier les armes et en créer de nouvelles…

Il vous faudra  une vingtaine d’heures pour terminer l’histoire principale. Une fois celle-ci achevée, un mode « Insurrection » est disponible : chaque semaine, une zone de la carte est reprise par les forces de Castillo. Il faudra donc la libérer en réalisant plusieurs objectifs secondaires. Aujourd’hui il existe des extensions pour profiter encore un peu plus de l’ambiance caliente de l’île de Yara.

Far Cry 6 est un épisode dans lequel on se plaie à évoluer, à arpenter l’île luxuriante et jolie de Yara. Les équipes de Ubisoft ont réalisé un beau travail sur ce jeu dont il maîtrise la licence. Une expérience vidéoludique à faire que vous ayez ou non fait les épisodes précédents. Ce jeu est disponible sur PS5, XBOX X, XBOX ONE et PC. Bon jeu !

Le test a été réalisé sur PS5 sur un écran ELITE Viewsonic XG270QC.

https://www.ubisoft.com/fr-fr/game/far-cry/far-cry-6

Article écrit par Alexis Dumétier

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GastronomieMagazine

Le Club Pierre Charron et son restaurant secret

Le Club Pierre Charron reçoit dans sa « salle à manger », à deux pas des Champs-Élysées, pour le temps d’un dîner, d’un souper ou juste d’une pause gourmande ses invités. Les tables de ce restaurant bien caché, à la taille d’un boudoir secret, sont loin de la foule et de l’excitation de l’une des avenues les plus fréquentées du monde et en même temps toute proche, de l’excitation des tables de jeux.

Trouver cette adresse semble donc une affaire d’initiés. En effet, aucune indication, ni enseigne sur la façade haussmannienne pour trouver le Club Pierre Charron : ce Club de Jeux se veut discret, à contre-courant du clinquant associé aux jeux d’argent. Et pourtant aucune obligation de jouer sur les tables du casino ou encore au poker pour profiter de son restaurant. Une enclave gustative qui perpétue l’art de recevoir et une certaine idée de la cuisine française, entre héritage et air du temps. Le service est très soigné, et l’équipe en salle attentive. Dans ce club on se sent VIP que l’on joue ou pas, et cela, dès l’entrée dans les lieux.
Le Chef, Eddy Bajeux, qui a été formé dans de belles maisons parisiennes, de l’hôtel Costes à La Maison Nordique, suit la saisonnalité des produits : en ce moment vous pourrez déguster un cappuccino de châtaigne et mousse de cèpes, très bien exécuté et réconfortant.
Il se passionne pour les assaisonnements créatifs et la précision des belles cuissons. À l’image de son saumon laqué miso, juste snacké et relevé de gingembre confit, ou encore son veau fondant et rosé à cœur mais pourtant parfaitement saisi, ce qui en conserve toutes les saveurs et la tendreté.
En dessert j’ai craqué pour un fondant au chocolat et là encore la promesse est respectée, et pour moi, amoureux de chocolat, ce dessert est véritablement chocolaté : tout en générosité et en amertume. Un délice. La carte des vins est bien faite et permet de beaux accords, comme ce soir-là avec un Condrieu 2018.
On en oublierait presque que nous sommes dans un club de jeu. Et pourtant le lieu est pensé, dédié à cela. Et d’une belle manière : lumineux, spacieux, de beaux volumes, l’élégance de posséder des œuvres d’arts aux murs. En plus de son restaurant vous pouvez aussi bénéficier d’un fumoir avec une cave à cigare.
Mais revenons aux jeux puisque c’est l’essence du lieu : C’est le Groupe Marval qui a choisi Paris et son triangle d’or pour ouvrir son premier établissement dédié aux jeux en 2020 : le Club Pierre Charron. Grégory Benac joueur passionné, familier des plus grands tournois de poker en est le créateur. Il a choisi pour ambassadeur : Bruno Fitoussi, l’un des pionniers du poker en France. C’est lui qui avait lancé les premiers tournois de poker à l’Aviation Club de France.
Ce qui est surprenant au Club Pierre Charron, c’est que vous pourrez y croiser des hommes comme des femmes, de tous horizons et classes sociales. Cela démystifie l’idée que l’on peut se faire de ces lieux de jeux. De plus, tout un service existe pour vous initier si c’est votre première fois ou tout simplement si vous le désirez.
D’ailleurs pour ceux qui ne veulent pas quitter le jeu, le restaurant du Club sert aussi aux tables de jeux.
Et pour ce qui est du jeu vous avez le choix :
Pour le Poker, 13 tables de Cash-Game de 7 à 8 joueurs par table, en Texas Hold’em, ou Omaha.
Pour les Grands Jeux, 12 tables de jeux de contrepartie, de 5 joueurs par table :
Punto Banco, Ultimate Poker, Poker 21, Poker 3 Cartes, Stud Poker.
Un lieu à découvrir donc pour jouer ou tout simplement pour y manger. Le restaurant sert de 13h à 5h du matin et les prix aux vues de la qualité de la table et du lieu sont véritablement raisonnables. Pour nous c’est le meilleur spot food des noctambules du quartier.
Infos pratiques :
62 Rue Pierre Charron, 75008 Paris
7J/7 de 13h à 6h du matin / Entrée libre
Voiturier / Vestiaire / Fumoir / Wifi / Distributeur de billets
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ArchivesLifestyleMagazine

Calendrier de l’avent 2021 : notre sélection

Il approche à grand pas le mois de décembre, pour clore l’année et nous mener vers les fêtes de fin d’année. Pour patienter jusque là et vivre chaque jour de ce mois comme une surprise, une joie, voici quelques belles idées de calendriers de l’avent :

Beery Christmas :

Doit-on vous le présenter ? C’est notre calendrier de l’avent bière préféré. Cette année il vous emmènera explorer divers brasserie, avec moins d’excentricité que les années précédentes et je sais que cela fera plaisir à beaucoup. Les bières viennes des quatre coins du globes et l’on passe d’une lager au stout en passant par des IPA. Attention il y en a 25 car il y a un blend (mélange de deux bières) à faire, tester cette méthode à la mode chez les brasseurs en Europe. www.saveur-biere.com

Compagnie Coloniale :

Un joli calendrier qui vous fera découvrir thés et infusions de la marque. Le calendrier ainsi que tous les sachets sont exclusivement Made in France et le coffret est réutilisable après l’Avent ! 24 cases sur 2 faces ! www.compagnie-coloniale.com

Pierre Hermé :

Pierre Hermé nous invite dans un monde enchanté fait de jardins opulents et de nuages chimériques. Noël est ce moment magique de l’année où la rêverie est à la source de tous les voyages. Avec en prime une belle boule de verre à accrocher au sapin.

Rituals :

Dévoilez les festivité de ce village. Une farandole de produits pour prendre soin de vous dans ce mois au temps rude annonciateur de l’hiver. www.rituals.com

ASOS :

Un calendrier de l’avent composé de 24 plaisirs pour chouchouter votre corps et votre visage. www.asos.com

 

Sève :

La Maison Sève vous propose 24 jours de bonheur. Chaque jour, une immersion gourmande au cœur de la forêt Amazonienne vous invite à découvrir Chocolats, Pralines, Pierres des Mont d’Or et d’autres surprises à découvrir dès le 1er décembre. La Maison SÈVE poursuit son engagement pour l’écologie et utilise, pour ce calendrier, des matériaux intégralement recyclables. L’ensemble est fabriqué à Lyon, France. www.chocolatseve.com

Amorelie :

Le calendrier de l’avent des grands qui veulent titiller leurs sens. L’Original, destiné aux nouveaux explorateurs de leurs sexualité et qui veulent explorer. De sextoys premium de qualité que nous vous recommandons. www.calendar.amorelie.com

 

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The Peninsula Paris, Le Lili et son Chef Dicky To

Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.

 

En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.

 

Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.

Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.

Le restaurant Lili :

La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.

On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.

Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.

Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.

Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.

 

Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.

Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.

Dicky To, 2021, par A. Dumétier

Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :

 

Quel est votre parcours ?

Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.

 Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?

Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang.  Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).

Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?

A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.

Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?

Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré.  Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.

 Quel est le plus important en cuisine pour vous ?

Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.

Quel est votre moment préféré en cuisine ?

Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.

En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?

 Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.

 Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?

 L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.

Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?

 Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.

Quel est votre plat signature ?

Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.

Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?

 (rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)

Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?

J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.

Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?

J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.

Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?

 Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.

 Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?

Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.

 Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?

Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.

Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?

Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !

Photo A.Dumétier

 

 

https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese

 

 

 Article écrit par Alexis Dumétier

Vidéo réalisé par Alexis Dumétier

 

 

 

 

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ArchivesLifestyleMagazine

161EME VENTE AUX ENCHERES DES VINS DES HOSPICES DE BEAUNE

Les vins des HOSPICES DE BEAUNE sont des vins exceptionnels et rares. Cette année la vente aura lieu le dimanche 21 novembre 2021.

 

Afin de donner accès à plus de monde à ces vins d’exceptions, la maison Albert Bichot, met 161 COFFRETS DEGUSTATION en vente à partir du 4/11. C’est aussi une manière de soutenir les vignerons qui ont vécu des gels terribles cette année :

 

Arnaud Finistre, Hans Lucas – AFP

« Après le gel de cette année, qui a engendré une récolte historiquement basse, il est essentiel de continuer à affirmer notre soutien aux Hospices, à faire preuve de solidarité et générosité.», Albéric Bichot.

Lors de l’édition 2020, la Maison avait déjà imaginé des coffrets dégustation pour les amateurs désireux de découvrir les vins des Hospices.

La Maison Albert Bichot renouvelle cette belle expérience et propose un nouveau format, composé de 3 flacons de dégustation de 10cl chacun pour se plonger dans les Hospices de Beaune seul ou à deux.  Une manière de découvrir les vins des Hospices de Beaune depuis chez soi.

Composé de trois flacons, ce coffret prestigieux invite à découvrir 1 vin blanc et 2 vins
rouges :
– Saint-Romain Cuvée Joseph Menault Hospices de Beaune 2018 (Blanc)
– Pommard Cuvée Suzanne Chaudron Hospices de Beaune 2018 (Rouge)
– Beaune 1er Cru Cuvée Nicolas Rolin Hospices de Beaune 2017 (Rouge)

 

 

Les vins sont présentés dans des tubes en verre et un bel écrin pour transporter les amateurs au cœur de la
Bourgogne et leur faire vivre l’aventure de ce domaine historique.

Une fois le coffret reçu, les amateurs pourront suivre en ligne, pour chaque cuvée, une vidéo qui guidera leur
dégustation.

Coffrets disponibles exclusivement à la vente sur le site www.hospices-beaune.com dès le 4 novembre – tarif 80€ TTC
(livraison comprise).

 

Retour sur la 160 ème édition en 2020 :

L’année dernière, la 160ème vente des Hospices de Beaune avait atteint un total de 12 761 600 € pour 630 pièces, hissant cette édition 2020 au rang de 2ème plus belle vente de l’histoire des Hospices. Confirmant une année de plus sa place de 1er
acheteur, Albert Bichot avait acquis 22% du montant total de la vente, correspondant à 97 pièces.
La Maison avait également acquis la Pièce des Présidents, un Clos de la Roche Grand Cru mis aux enchères au profit de la Fédération des Hospitaliers de France (FHF) pour un montant record de 660.000 euros.

Attachée à cette traditionnelle vente de charité depuis 1876 et grâce à la confiance et à la fidélité de ses clients, la Maison Albert Bichot s’est portée 7 fois acquéreur de la Pièce des Présidents et de plus de 1000 pièces dans les 10 dernières années.

 

Photo de couverture : Domaine Albert Bichot, par Flore Deronzier.

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ArchivesGastronomieMagazine

Eminente : un peu de Cuba à Paris

Eminente…Vous rêvez de Cuba ? il n’est pas si loin. Depuis le 30 septembre et jusqu’au 12 décembre 2021, l’Hôtel Eminente nous ouvre les portes d’un Cuba onirique et surprenant. Un lieu éphémère qui propose de nombreuses expériences sensorielles et culturelles en plein cœur de Paris. Dans tout l’hôtel et jusque dans les chambres, le parfum de la canne à sucre et les notes du rhum Eminente. Ce lieu éphémère a été créé spécialement autour du rhum Eminente. 

Le Ron Eminente :

Pour l’histoire, selon les origines du breuvage on parle de ron, de rum ou de rhum. En France on utilise l’orthographe rhum, mais on parle bien du même produit à chaque fois, un alcool conçu à base de canne à sucre. La différence vient donc plus du lieu où il est fait. Les rums viennent de la Barbade et de la Jamaïque, les rhums désignent une eau de vie produite en Guadeloupe, à Haïti, en Martinique, sur l’île de Marie-Galante ou de la Réunion. C’est le goût dit « français ». Pour ce qui est des rons cela nous indique qu’ils sont en provenance  de Cuba, de Porto Rico, d’Amérique du Sud ou encore de Guyane.

Eminente est un nouveau rhum cubain, élaboré au cœur d’une île que ses habitants surnomment «Isla del Cocodrilo», sa forme peu commune évoquant celle de son crocodile endémique. Imaginé par César Martí, plus jeune Maestro Ronero (Maître Rhumier), Eminente est un rhum riche et structuré, puisant son inspiration dans les eaux-de-vie de canne cubaines du XIXème siècle, caractérisées par leur complexité aromatique.

Eminente Réserva, est un rhum cubain de 7 ans d’âge : un rhum vieilli en fût de chêne, ce qui lui apporte des notes douces de vanille, de cacao et d’amande grillée. Un rhum aux saveurs de canne à sucre marquées, une pointe poivrée sur un léger fumé.

L’hôtel :

Au 20 rue Pascal dans le 5ème arrondissement de Paris, la végétation a repris ses droits. Derrière la végétation, un petit hôtel cubain ouvre ses portes. Une casa particular perdue au milieu de la jungle dont la façade aux murs peints d’un rouge ocre laissent entrevoir les marques du temps. Pendant 24h, vous pourrez vivre une immersion totale aux saveurs de la Havane, où l’on y découvre un bar à rhums exceptionnels, des chambres à la décoration tropicale et cubaine, un restaurant rattaché à l’hôtel qui offre un menu aux saveurs de l’île, jusqu’au spa qui prend des allures de mangroves…Un voyage tropical le temps d’une soirée.

« Cette adresse éphémère, dédiée aux cinq sens, incarne à elle seule le retour aux racines d’Eminente, un rhum cubain de dégustation.Avec cet hôtel perdu au milieu de la jungle, nous voulons faire vivre une expérience qui met à l’honneur la richesse du patrimoine culturel Cubain : son rhum, ses cocktails, mais aussi sa gastronomie ».

CAMILLE DE DOMINICIS — COFONDATRICE D’EMINENTE

Les chambres :

La décoration vous immerge dans une scène d’un polar cubain, les teintes sont vertes émeraudes, les baldaquins, le lin, les meubles en bois, les vinyles ça et là, le chapeau de paille négligemment oublié, les plantes vertes en « forêt luxuriante » dès l’ouverture de la porte de votre chambre. Tout y est et vous plonge dans un ailleurs tropical. C’est très cocooning et réconfortant, il ne manque plus que l’humidité étouffante, mais sans aucun doute on est transporté à la Havane. Le parfum d’ambiance aux notes de rhum et de canne à sucre y fait pour beaucoup aussi. Tous les sens sont travaillés pour augmenter l’immersion.

Le restaurant :

Le Grand dictionnaire, restaurant qui fait face à l’hôtel, est devenu paladar (restaurant familial), vous y découvrirez les spécialités cubaines qui se partagent de l’entrée au dessert. Le tout accompagné de rhum Eminente ou d’une sélection de vins blancs et rouges. Le menu qui vous est servi, compris dans le prix de votre soirée, a été pensé par Annabelle Cantarero, formée à l’institut Ferrandi à Paris, et qui a travaillé dans les plus beaux palaces de la capitale. Annabelle Cantarero propose une cuisine maison et traditionnelle, agrémentée d’une touche contemporaine inspirée de ses propres productions et des matières premières issues de Cuba. Du poisson, du porc, des saveurs mêlant épices et agrumes, une cuisine authentique et réjouissante. Pour finir sur un baba au rhum bien sûr, comment faire autrement.

Le bar de l’hôtel : Le 1802

L’expérience gustative se trouve ici, dans le bar de l’hôtel. Un temple du rhum. Un choix extraordinaire et venu des quatres coins de la planète : Barbade, Jamaïque, Réunion, Antilles, Haïti… Des rhums blancs, ambrés, des bruts de fûts, des sans âges, des clairins, des rhums rares et d’exceptions ou alors des cocktails maîtrisés et équilibrés.

Au 1802, vous avez l’occasion de découvrir un univers que l’on ne connaît pas assez ou que l’on croit plus petit qu’il n’est.

Ce soir là c’est Christopher Bellail qui est mon guide en terre de rhum. Et quelle aventure sensorielle, que de découvertes dans l’immense choix que le monde des rhums offre : de la douceur des notes de bananes plantains, aux notes de pétroles âpres, en passant par les notes d’ananas, de vanille et de mélasse.

Je pourrais maintenant vous en parler des heures mais il vous faudra y aller vous même pour faire vibrer vos papilles et bousculer vos croyances. Car si vous en avez l’envie, la curiosité, vous avez sur place des spécialistes de la question rhum, qui sauront vous initier.

Le Spa :

Comment mieux finir la soirée que par un bain, entouré de verdure et du chant de la jungle tropicale. Au sous-sol, l’ambiance cubaine perdure, et comble du plaisir, vous aurez le lieu privatisé pour vous durant 45 minutes.

 

Un couloir de nage d’une dizaine de mètres, une eau ni trop fraîche, ni trop chaude. Un moment parfait pour savourer l’élan de la dégustation des rhums, avant d’aller vous coucher sous un baldaquin de lin.

Une expérience à s’offrir sans plus attendre. Un dépaysement savamment travaillé et unique, que nous ne pouvons que vous recommander.

Avec pour dernier plaisir avant d’atterrir sur Paris un petit déjeuner au lit.

 

Article écrit par Alexis Dumétier

 

Réservation sur Staycation. Offre 24h, « Una noche Cubana » , à partir de 300€.

L’offre inclut une nuit pour deux personnes, le petit-déjeuner, une dégustation Eminente, 1 cocktail par personne, le dîner cubain, l’accès à la piscine pendant 45 minutes et 1 bouteille de Eminente Reserva.

 

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LifestyleMagazine

A la découverte du café de spécialité

Le café de spécialité, on entend ce terme de plus en plus souvent, mais qu’est ce que cela veut dire ? Le café…c’est du café, noir et fort pour nous réveiller…et si cela pouvait être quelque chose d’autre, si cela pouvait être à l’égal du vin, une boisson aux variantes multiples, aux saveurs complexes et à la palette aromatiques riches. Nous avons travaillé le sujet et rencontré Hippolyte Courty, l’un des ambassadeurs français de cette nouvelle tendance gastronomique qu’est le café de spécialité, afin de vous apporter plus d’éclairage sur la question.

 

Le café qu’est ce que c’est ?

A la base le café vient du fruit du caféier. Ce fruit est une sorte de petite cerise, dont on utilise la graine. Cette graine est fermentée torréfiée, puis moulue pour enfin, par extraction, vous donner le café. Il faut plus d’une dizaine d’étapes de transformation pour passer du fruit du caféier au café servi dans votre tasse. Et dans cette chaîne de transformation, la cerise de café avant de devenir votre boisson chaude préférée va passer par diverses mains expertes : le paysan, l’acheteur, le torréfacteur, le barista,…tous jouent un rôle déterminant dans la qualité de ce que vous allez déguster.

Le café, une boisson spéciale :

L’engouement pour le café est réel en France et ne fait que grandir dans le monde entier. Après l’eau, le café est la deuxième boisson la plus consommée dans le monde. Les coffee shops ouvrent un peu partout, des petits torréfacteurs indépendants émergent de plus en plus. Et les professionnels amoureux du café font tout pour introduire une approche plus gastronomique du café : salon, concours, et même écoles…
Car le café cela peut être, comme le vin, une boisson que l’on regarde, que l’on sent et que l’on déguste. Une approche similaire à l’œnologie existe pour le café, car il y a autant de crus de cafés différents qu’il existe de terroirs et de climats différents.
Le café de spécialité (specialty coffees) est un mouvement qui est né dans les années 90 sur la Côte Ouest des Etats-Unis, en Australie, dans les Pays Scandinaves ainsi qu’en Angleterre. Depuis quelques années ce mouvements arrive en France.
On parle de café de spécialité en opposition au café de commodités que vous retrouvez en grande surface. Ce café de spécialité est en fait un café spécial, de par son histoire, son terroir et son climat. Imaginez donc les multiples variétés qui existent et les palettes de saveurs diverses que vous pouvez découvrir.

Le plus du café de spécialistes :

Le café de spécialité c’est aussi une volonté qui prend tout son sens dans notre société puisque c’est la marque d’une démarche qui respecte les producteurs de ces cerises de café à travers le monde, en respectant le prix d’achat de la matière première en cohérence avec le prix de vente de cette même matière transformée en magasin, celle là même que vous achetez. Le café de spécialité c’est aussi vouloir des cafés issus d’une agriculture qui respecte l’environnement et l’homme (biologique, Demeter,…)
En fait, le café de spécialité c’est presque comme un label éco-responsable.

Le Paysan :

La culture du caféier se fait essentiellement dans des pays aux climats tropicaux, comme l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Asie. La plupart de ces pays sont pauvres ou en voie de développement et leurs agriculteurs sont bien trop souvent exploités. Les acteurs du café de spécialité, acheteurs et torréfacteurs passionnés, vont à la rencontre directe de ces producteurs afin de créer des liens humains et de mieux connaître et comprendre les crus et les terroirs. Cela permet aussi de découvrir des crus exceptionnels ou des parcelles uniques, afin de créer des cafés d’exceptions et parfois rares.

L’acheteur et le torréfacteur :

Ils sont essentiels dans cette chaîne qui mène au café de votre tasse, car une fois la cerise du caféier cueillie et sa graine fermentée par le producteur, il faut partir de cette graine verte, puis arriver au grain torréfié que vous pourrez moudre. Et la torréfaction est un véritable art. 
Nous avons rencontré l’un des fers de lance du café de spécialité en France Hippolyte Courty, de L’arbre à Café. Une des premières maisons de café de spécialité, implantée à Vincennes. Voici son interview pour en apprendre plus sur sa démarche et sur le café de spécialité :

L’arbre à café :

Hippolyte Courty fondateur de L’arbre à café

Depuis plus de 10 ans, L’Arbre à Café cherche à élever le café en boisson de qualité en s’inspirant du monde du vin et en s’appuyant sur les agricultures bio et biodynamiques.  Hippolyte Courty a été critique gastronomique, formateur en dégustation et agent de vignerons avant de créer L’arbre à café. Il a déjà une approche gastronomique des plaisirs de la table qu’il transfère à celui de l’univers du café.

 

L’approche du café à l’Arbre à café :

A L’arbre à café, les grains de café sont  torréfiés, avec un savoir-faire artisanal pointu et en intégrant les dernières avancées techniques. Le but est bien de révéler les singularités organoleptiques de chacun des crus de cafés et de leurs terroirs pour proposer un éventail large et parfois atypique de cafés, tels le Bourbon Pointu ou le Liberica, parmi les meilleurs cafés de spécialité.

Hippolyte et ses collaborateurs travaillent en s’inspirant des grands vins de Bourgogne et d’Alsace, pour créer que des cafés mono-variétaux, mono-parcellaires, mono-fermentaires, achetés directement auprès des producteurs, et cultivés principalement en bio-dynamie. Avec le respect des hommes et du produit de bout en bout de la chaîne.

L’engagement de L’arbre à café :

Pour Hippolyte, l’homme doit être au centre de la démarche. La quasi-totalité des lots achetés aujourd’hui par L’Arbre à Café proviennent de plantations où l’on pratique une agriculture biodynamique, biologique ou naturelle, et où l’on cultive en agro-foresterie. 90% des cafés sont en bio-dynamie, 80% achetés en direct aux producteurs, 100% à prix juste, bien au-dessus du marché. Aujourd’hui L’Arbre à café va jusqu’a acheter ses propres parcelles. Hippolyte est devenu un ambassadeur du café de spécialité, mais aussi un conseiller pour les professionnelles de la restauration et de l’hôtellerie.

La démarche va bien plus loin encore, en proposant au public des formations, des ateliers, pour une approche ludique de l’univers foisonnant du café et apprendre à être un bon barista. Une bonne idée de cadeau de Noël pour les gens que vous aimez et qui sont férus de café.

Nous avons adoré découvrir l’univers du café de spécialité avec Hippolyte et ses équipes qui accordent beaucoup d’importance à la transmission et au partage de leur passion. Sentez-vous libre d’aller vivre l’expérience vous même, vous serez également très bien reçu car c’est l’ADN des lieux que d’avoir une approche pédagogique autour du café.

 

 

Au bout de la chaîne, juste avant de boire sa tasse de café, il faut la préparer. Quand on a choisi un café de spécialité, un cru que l’on aime, au même titre qu’une belle bouteille de vin, il faut soigner le service. Et cela est le rôle du Barista.

Le barista :

Le terme barista est d’origine italienne et on peut l’apparenter au rôle du barman. Mais en France, Barista, va définir celui qui est spécialisé dans l’art du service du café et de sa connaissance. En quelque sorte un sommelier du café.
Le plus du barista est sa maîtrise des dessins sur mousse de café et de lait, il existe même aujourd’hui des concours internationaux.
Le rôle du barista, au même titre que celui du sommelier, prend tout son sens, car ce qui va compter, en bout de chaîne, pour magnifier l’expression de votre café, sera la préparation de la tasse, la façon de moudre votre grain de café, l’eau utilisée pour le servir, ainsi que le temps et la manière de l’extraire.

Les machines à café :

Pour un bon café il y a quelques règles simples. Tout d’abord, à un bon café il faut une bonne eau. Elle ne sera pas trop minérale, pas trop « lourde ». Une eau filtrée ou une eau du commerce comme Volvic serait un bon choix selon les spécialistes. Mais il vous faut encore la bonne machine pour le préparer. On ne boit pas un grand vin dans des gobelets en carton…
Je me devais donc de finir cet article sur les cafés de spécialité par un choix de deux machines à café digne de ce nom. Voici notre sélection de machine à café qui vous permettront de mettre en valeur votre café préféré, que vous soyez pressé ou que vous ayez envie de jouer les baristas en herbe : l’une de chez De’longhi, une entreprise italienne d’électroménager qui fait des machines à expresso depuis 1990 et l’autre de chez Sage, une entreprise Australienne, qui fait de l’électroménager premium depuis 1932; Sage est une marque qui arrive tout juste en France.
Nous avons essayé chez De’longhila DINAMICA Plus :
pour ceux qui souhaitent un café de spécialité mais qui ne veulent appuyer que sur un seul bouton : que ce soit simple, rapide et bon, cette machine est faite pour vous.
Cette machine fait partie de la collection de robots broyeurs à café la plus récente de De’longhi, elle permet de contrôler jusqu’à 13 niveaux de finesses de broyage selon le grain de votre café préféré et pour les cafés de spécialités cette donnée est importante. Vous pourrez selon votre désir, utiliser du café en grain, ou du café moulu, et cela dans des compartiments différents.
La DINAMICA Plus propose une ergonomie revue et corrigée, notamment grâce à l’écran tactile et à la connectivité via votre mobile ou une tablette. Une application dédiée vous permettra de programmer ou personnaliser votre boisson préférée à distance. Pour les amoureux de latte, Latte Macchiato, Cappuccino, …La DINAMICA Plus possède une carafe à lait avec sélecteur de mousse de lait, qui permet de préparer des boissons lactées et de conserver le lait à la bonne température plus longtemps grâce à son système breveté LatteCrema.
La prise en main de la machine est facile même pour les novices. Vous obtiendrez un café de qualité, sans difficulté, grâce aux réglages multiples, mais simples.
Les plus sont son design élégant (nous aimons particulièrement sa finition effet acier brossé) et son faible encombrement, aux vues de sa capacité et de la qualité des multiples types de cafés qu’elle peut faire.
Avec la marque Sage, nouvellement arrivée en France, nous avons découvert la Barista touch :
Cette machine à café est faite pour ceux qui ont l’âme d’un barista en herbe et même confirmé.  Vous voulez tout maîtriser manuellement, de A à Z sur la confection de votre café. Vous aimez le protocole qui va avec, alors cette machine est faite pour vous.
Cette machine, pensée pour sublimer les cafés de spécialités, offre 30 niveaux de mouture différente.
Grâce à son temps de chauffe extrêmement rapide de 3 secondes, quand vous aurez envie d’un café vous pourrez le boire dans la minute. Et ça dans nos vies d’hommes et de femmes pressés, c’est un grand plus.
L’écran tactile permet, dès le premier allumage, d’avoir des instructions claires, pour démarrer la machine, mais aussi pour faire son café ou encore découvrir la mise en œuvre pour un cappuccino ainsi que les 8 autres recettes. Vous pourrez ainsi découvrir comment faire 8 recettes de cafés différents mais aussi programmer des recettes personnalisées. La machine vous forme !
Sage est connue pour ses machines pratiques, et la Barista touch ne fait pas défaut : avec son bac à eau très facile à retirer et son tamper aimanté (le petit élément qui permet de tasser le café) et le pichet à lait en metal fourni avec, tout est pensé pour nous faciliter la vie. La buse qui permet de monter le lait en mousse, peut être utilisée en fonction automatique (pour fair eune mousse parfaite) ou manuelle.
Et caché derrière le bac de récupération un petit rangement bien utile pour les accessoires de nettoyages notamment.
Nous avons adoré le look de cette machine en acier brossé ou finition noire,  qui fait des cafés très goûtus.
Article écrit par Alexis Dumétier
https://www.larbreacafe.com/
https://www.sageappliances.com/eu/fr/home/index.html
https://www.delonghi.com/fr-fr/expresso-broyeur-dinamica-plus-feb3795-s/p/FEB3795.S
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Le Pley Hotel

Le PLEY Hotel est situé sur la célèbre rue du Faubourg Saint Honoré. Nous avons découvert pour vous ce nouveau lieu à quelques pas des Champs Elysées. Le PLEY Hotel fait parti de ces établissements qui sont pensés comme de véritable lieu de vie. Ainsi le voyageur ce sent plus comme chez lui et la sensation de confort est immédiate.

La décoration d’intérieur du PLEY Hotel est vintage et moderne à la fois, inspirée par la riche histoire radiophonique du 8ème arrondissement de Paris. Les œuvres de l’artiste contemporain Julien Nédélec, les photographies d’archives de la radio Europe 1, les vieux postes de radio chinés dans toute la France et les affiches publicitaires d’époque ou encore les vinyles laissés ça et là viennent ainsi rendre hommage à l’histoire de la radio française dont les plus grandes pages furent écrites dans les rues de ce quartier.

Mais bien plus encore que par les objets décoratifs, le PLEY Hotel offre ce lien fort avec l’histoire de la radio dans son sous-sol qui ressemble à s’y méprendre à des locaux de radio.

Vous y trouverez même un studio où vous pourrez jouer de la musique…On a adoré l’ambiance de ce lieu, qui vous donne envie d’y rester se prélasser en écoutant un vieux vinyle.

 

Les chambres

Le PLEY Hotel est constitué de 100 chambres et suites aux volumes généreux, toutes habillées dans des déclinaisons de bleus, blancs et roses. Leurs décorations sont ponctuées de photographies et d’affiches publicitaires mettant en valeur l’histoire de la radio française. Les hôtes retrouvent ainsi des clichés historiques des studios Europe 1, de la rue François Ier, ou des publicités des années 50 pour les postes Schaub-Lorenz ou Radiovox. Elles offrent à tous une immersion rassurante, délicate, chaleureuse et même feutrée dans les souvenirs collectifs de l’univers musicale et radiophonique parisien du siècle dernier. L’hôtel met à disposition de tous les cosmétiques vegan et Made in France Terre de Mars, ainsi qu’une radio Bluetooth Lexonou Tivoli.

D’une superficie allant de 15 à 75m2, cinq catégories permettront à chacun, travailleur d’un soir ou voyageur au long cours, de trouver l’espace idéal pour se ressourcer et vivre une expérience Parisienne. Les amoureux des grands espaces privilégieront le Penthouse, la suite avec accès privatif au rooftop du PLEY Hotel, tandis que les grandes tribus pourront privatiser un étage complet de l’hôtel, grâce à des espaces modulables et connectés.

Le bar / restaurant, Pleyground

Les bars d’hôtels sont les lieux de vie incontournable des établissements. le Pleyground est un espace à la fois convivial et confortable, qui vit tout au long de la journée. Du petit-déjeuner au déjeuner, du tea-time à l’aperitivo, jusqu’en fin de soirée. La pièce maîtresse de ce bar est le piano à queue PLEYEL de 1903, présent dans l’hôtel depuis 49 ans. Cet instrument précieux et historique crée une ambiance forte dans cet espace lumineux.

Le Rooftop

Le rooftop de l’hôtel est un lieu intimiste et calme avec sa vue imprenable sur les toits de Paris et la tour Eiffel. Vous pourrez y déguster les cocktails du bar. Fait très à la mode, vous pourrez également boire du Kombucha, un thé fermenté et donc pétillant, bon pour votre santé parait-il, en tout cas rafraîchissant. Et pour accompagner cela, des charcuteries de la maison Montalet , des tapas : Tapenade d’olive verte, Tzatziki, et autres planches ainsi que des pizzas.

Et pour ceux qui veulent s’accrocher à l’été durant les éclaircies de notre été indien, vous pourrez déguster les vins du Château de Pampelonne, en blanc, rouge ou en rosé. Fermez les yeux : vous êtes presque à Saint-Tropez.

Un rooftop encore peu connu, à découvrir avant l’hiver.

 

www.pley-hotel.comhello@pley-hotel.com

214 Rue du Faubourg Saint Honoré – Paris 8ème, Tel : +33 1 42 25 26 27

 

Article écrit par Alexis Dumétier

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LifestyleMagazine

F1 2021 ou quand jeu vidéo et réalité se croisent

NETFLIX a créé un regain d’engouement autour de la Formule 1 avec sa série éponyme. Les créateurs de jeux vidéo emboîtent le pas et ont compris la recette : il faut faire vivre ce sport mécanique avec toute l’effervescence qu’il suscite, scénariser les courses et les saisons comme des séries à succès et placer les pilotes en tête d’affiche.

 

Pour se faire,  Codemasters® et Electronic Arts Inc. (NASDAQ : EA) ont sorti F1® 2021, une nouvelle expérience de course next-gen depuis juillet, avec les écuries, les pilotes et les circuits du Championnat du monde FIA de Formule 1 2021. Avec un tout nouveau mode histoire, un mode Carrière étendu pour deux joueurs et trois nouveaux circuits Portimão, Imola, and Jeddah, dF1® 2021 offre aux joueurs de nouvelles façons de vivre la compétition dans la catégorie reine du sport automobile. F1® 2021, est le jeu vidéo officiel du Championnat du monde FIA de Formule 1 2021, sera disponible dans le monde entier sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via Steam.

 

Nous l’avons testé sur notre configuration PC (détails en fin d’article) :

Techniquement, et en pratique rien à redire sur ce point. Des dizaines d’ heures de jeux sur PC… pas un bug. Sur notre configuration, les graphismes en « haut » ou « ultra », tournent fluides, et restent très beaux. On pouvait certes espérer de plus grosses améliorations esthétiques par rapport à la version 2020, mais c’est honnêtement très propre et détaillé et cela aide beaucoup à l’immersion. Enfin immersion, pour ce qui est capable de restituer un jeux « 3d »… Car Codemaster fait ici l’ impasse sur le support de la VR… et cela est vraiment très très dommage, surtout de la part d’un si gros éditeur ayant déjà dans ses cartons une gestion VR de haut niveau sur les Dirt Rally. Jouer à des simulation de courses en VR apporte clairement une autre dimension dont on est ici privé.

 

 

Autre petit point sans doute spécifique à notre setup, le réglage de notre volant Thrustmaster tmx pro. Le retour de force nous donnait au commencement que très peu (pas) d’information nous permettant d’appréhender le niveau de grip de notre voiture (que cela soit en virage, à l’accélération ou au freinage). De longues sessions furent nécessaires afin d’obtenir un ressenti jouable du comportement des voitures.

Plein de modes, plein de contenus !

Vous aurez accès au mode carrière « habituelle », où vous aurez en plus avec la gestion entière de l’ écurie (RD, planning, presse, usure matériel, finance, pilotes…) la masse de paramètres dont il faut s’occuper est vraiment prenante. On s’y perd un peu au début, puis on se prend au jeu.

F1 2021 arrive à faire transparaître un aspect de la F1 trop absent habituellement : la course n’est qu’une partie de ce sport et il se rapproche dans un sens plus d’un sport d’équipe que d’ une seule performance d’un pilote sur une course !

Cet aspect complète la « simple » course et donne vraiment un suivi 360 de la saison de l’écurie. En revenant à un jeu uniquement « ciblé conduite », cela donne l’impression d’enchaîner bêtement une succession de circuits. Sur ce point, le contenu de F1 2021 change vraiment la donne face à d’autres jeux de course automobile et lui donne une autre dimension. Revers de la médaille on aimerait juste avancer sa carrière d’une petite course sans y passer des heures et repartir sur d’autres occupations. Ici cela vous prendra plus de temps (même si l’on peut paramétrer afin que ce concept perdure mais soit moins chronophage).

 

Autre nouveauté 2021, le mode carrière « Braking Point »; où l’on suit l’entrée dans le monde de la F1 d’un jeune pilote. On a pris beaucoup de plaisir à y jouer, car l’on s’identifie tout de suite et la scénarisation de la saison est captivante.

Autre les cinématiques bien réalisée, cette scénarisation permet de nous mettre face à des faits de courses spécifiques (pneus hs, pannes, remontée de peloton etc) que l’ on doit surmonter pour passer à la suite. C’est bien vu !

 

 

En revanche on est mis dans la monoplace au moment opportun pour le scénario (Comme au milieu de la course, donc pas d’essais, pas de qualification…), mieux vaut connaître les circuits avant de s’y lancer pour ne pas devoir recommencer encore et encore le défi proposé…

En piste !

Pendant la course, volant BIEN réglé, l’ IA est très agréable. Prévisible (dans le bon sens du terme) mais combative, ses placements sur le circuit sont piégeur, disposant de stratégies pour vous fermer la porte en entrée de courbe, les courses sont vraiment prenantes des l’extinction des feux !

 

 

L’immersion est aussi aidée par un système de communication avec votre ingénieur de piste. Si on enlève tous les affichages disponibles à l’écran (positionnement, état des pneus, etc) ce  lien unique avec les informations provenant du monde extérieur nous plonge alors vraiment dans la course et est suffisamment complet pour pouvoir gérer  sa course ! Vraiment un plus (mais attention, à mettre en anglais pour avoir une intonation correcte des messages radio). Mais un gain immersif en intégrant la VR sur cet opus 2021 aurait été le must !

En résumé, nous avons vraiment pris du plaisir à jouer à ce titre. Si vous ne possédez pas F1 2020, ce F1 2021 est un très très bon jeu de course et de gestion. Avoir la saison en cours est un plus, surtout si l’on suit le championnat et les dernières séries en vogue sur la F1 sur NETFLIX. Ce jeu est surtout prenant en course et complet en contenu, il joue sur différents niveaux, ce qui change d’un jeu de course plus traditionnel.

 

Configuration PC :  RTX 3080, AMD 5800 X de chez Ludisys, écran ELITE XG270 de Viewsonic.

Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

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GastronomieMagazine

Sushi shop et le chef Paul Pairet nous régalent

Sushi shop propose depuis le 15 septembre un ensemble de nouveautés sur sa carte, notamment grâce à une belle collaboration avec le Chef Paul Pairet.

Vous le connaissez peut être de par sa participation en tant que juré pour Top Chef. Mais Paul Pairet est surtout un chef talentueux originaire de Perpignan.

Pour vous dresser un rapide tableau des talents de Paul Pairet : il est, entre autre, le chef du restaurant Ultraviolet, triplement étoilé à Shangaï. Un restaurant / concept avec une seule et unique table qui offre bien plus qu’un repas mais une expérience immersive où tous vos sens seront excités. Il est classé 48e meilleur restaurant du monde dans le classement 2019 du World’s 50 best. Il y pratique une cuisine qu’il qualifie d’« avant-garde figurative ».

Paul Pairet possède également deux autres restaurants à Shanghaï : Mr & Mrs Bund et Polux. La cuisine de Paul Pairet a depuis plusieurs années une forte influence asiatique.

C’est donc habitué aux mélanges des cultures et des saveurs que Paul Pairet a créé pour Sushi shop une box et de nouveaux plats inédits : telles que le beijing roll, le sushi-roast poulet mayo ou encore le sardine sushi…

Sur cette box de chez Sushi Shop par Paul Pairet, certainement bien plus que sur les précédentes, le talent du Chef est palpable. Les saveurs sont surprenantes et toutes les bouchées du salé au sucré sont savoureuses.

Le Beijing roll qui comme le dit le chef  est « Un hommage à la Chine au travers d’une compression de l’un de mes plus grands plats : Le Canard Laqué de Beijing ! ». Ce qui est une réussite, avec un mélange subtil de saveur de cacahuète et de canard laqué.

Mais aussi le ABLT spring, où se mêlent bacon, avocat et croutons de pain, avec des pointes de moutarde et mayonnaise japonaise. Paul Pairet « Une de mes combinaisons populaires favorite – qui existe en version ABLTDIY à Ultraviolet… Saurez-vous retrouver laquelle ? ». Vous aurez ainsi un léger avant goût de son restaurant 3 étoiles…

Ce qui a fini de me conquérir dans ces créations de Paul Pairet c’est sa réussite sur les bouchés sucrées : avec sa box sweet sushi. Je ne suis pas partisan des sushi sucrés et je dois dire que là cela m’a fait changer d’avis. Le mélange riz et fruit ou chocolat est juste et délicat, simplement bon.

Je vous encourage donc franchement à découvrir les créations de Paul Pairet chez Sushi shop avant que cela ne se termine.

Vous pourrez découvrir tout un ensemble d’autres nouveautés : les sushi-mozz, les sushi-roast, les sushi-wich et les sweet sushi. Soit autant de nouvelles recettes à découvrir, à déguster et à partager !

Article écrit par Alexis Dumétier

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LifestyleMagazine

CitizenM Champs-Elysées

CitizenM ouvre un nouvel hôtel à Paris. C’est le quatrième hôtel qu’il ouvre sur Paris et cette fois c’est à deux pas, littéralement, de l’une des avenues les plus célèbres au monde : les Champs-Elysées.

Avec désormais 4 hôtels (Gare de Lyon, La Défense, Charles de Gaulle, Champs-Elysées), Paris devient la première ville du Groupe qui compte 23 établissements dans le monde. Les quatre autres ouvertures prévues cette année sont à Los Angeles, San Francisco, et Miami. CitizenM est un groupe hôtelier néerlandais et a été lancé par Rattan Chadha en 2008 dans le but de changer les codes de l’industrie hôtelière traditionnelle.

Rattan Chadha, également fondateur de la marque de mode Mexx, s’est inspiré de ses clients pour créer un hôtel pour les voyageurs modernes, leur proposant tout ce dont ils ont besoin avec des emplacements centraux dans les villes les plus passionnantes du monde, à un prix abordable. Pas juste un endroit pour dormir, mais un lieu pour travailler, se détendre et se divertir, comme à la maison. Une combinaison de Wi-Fi haut-débit gratuit, de technologie qui rend la vie facile et un grand lit pour récupérer après une longue journée. Rattan Chadha qualifie cette façon de penser comme un « luxe abordable pour tous ».

Ce nouvel hôtel CitizenM Paris Champs-Elysées se situe à un emplacement idéal, en plein centre de la capitale, pour les touristes comme pour les voyageurs d’affaires, mais aussi pour les Parisiens à la recherche d’un spot pour boire un verre sur la plus belle avenue du monde. Il comprend pas moins de 3 terrasses et un rooftop.

Pour accéder aux chambres, on passe par un salon plutôt design, colorés et avec plein de petits objets de décos tendances un peu partout. On se sent comme dans une grande coloc de quadra férus d’art contemporain. Comme dans tous les CitizenM, plusieurs œuvres d’art sont exposées dans l’ensemble de l’hôtel, et c’est bien sûr le cas dans le salon avec notamment une peinture murale commandée à Lucky Left Hand, ou encore, un spectaculaire papier peint « Golden Age » d’Ai Wei Wei.

Parmi les autres œuvres d’art remarquables du salon, citons « Tauros » de Sarah Morris, des tirages photographiques de JR (Jean René), Frank Horvat avec « Flowers » d’Andy Wahrol, ainsi que des pièces sélectionnées par Thomas Raat, Christophe Bucklow, David Salle et Jordan Wolfson, certaines faisant partie de la collection CitizenM du propriétaire, Rattan Chadha.

La volonté première est que chacun se sente comme à la maison et cela est plutôt réussi : le salon offre un espace de travail et de détente, des centaines de livres, des objets ludiques et une cuisine CanteenM, ouverte 24h/24 et 7j/7. La carte propose repas chauds, collations, boissons sans alcool, cocktails et évidemment du café.

La particularité de ce CitizenM : une terrasse située sur la cour intérieure, permettant de savourer son café Latte au soleil et au calme. Mais ce CitizenM Paris Champs-Élysées propose également 4 espaces extérieurs : la cour intérieure au rez-de-chaussée, la terrasse de CanteenM, un bar au dernier étage et un rooftop CloudM qui offre une vue remarquable sur la Tour Eiffel.

Cet hôtel compte pas moins de 151 chambres toutes identiques en taille et en service. Des capsules de détente avec des aires futuristes : lit king-size, douche aux différentes ambiances lumineuses et olfactives, grand écran TV avec streaming et compilations musicales. Le tout piloté avec une tablette MoodPad et l’application gratuite CitizenM.

Les chambres ne sont pas en reste du côté de l’art. CitizenM a sélectionné trois artistes françaises, Marie Guillard, Elvire Caillon et Melodie Bachet, en collaboration avec Starter, une agence de création parisienne, pour assurer la décoration et créer l’ambiance.

CitizenM se veut être le premier hôtel complètement digital, avec une approche totale sans contact, où tout passe par votre mobile. Durant l’été 2020, CitizenM a lancé une application mobile qui est bien plus qu’un outil de réservation de chambres. Elle permet des séjours entièrement sans contact (enregistrement, ouverture des portes, réglage de l’ambiance de la chambre, paiement des achats via le smartphone du client), et ajoute des dizaines d’avantages locaux (comme des réductions sur la location de vélos ou la nourriture), des expériences sur-mesure, des badges à collectionner et des guides de la ville.

C’est une expérience nouvelle de l’hôtellerie, très moderne et connectée. CitizenM est une expérience à vivre.

 

www.citizenm.com

citizenM Paris Champs-Élysées

128 rue de la Boétie 75008 Paris

Chambre à partir de 129€

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L’ESCAPADE, une nouvelle marque de cosmétiques

 

L’Escapade est une toute nouvelle marque de cosmétiques créée par Salma HALOUI. Cette jeune entrepreneuse de 26ans a décidé de créer une marque de soins pour homme et femme avec des produits respectueux de ses utilisateurs et de la planète. L’Escapade est une marque riche d’une culture millénaire de soin pour la peau et les cheveux transmis de femme en femme au Maroc et qui par ses senteurs vous transportera dans les souks des médinas ou encore au milieu d’un oasis en plein désert.

 

 

Nous avons testé les soins de sa gamme kasbah, qui est la gamme luxe de L’Escapade, est notre coup de cœur c’est porté sur l’huile Reine du désert, un soin à base d’huile de figue de barbarie. En plus des effets actifs reconnus de la figue de barbarie qui apporte la souplesse et la tonicité de la peau grâce à la vitamine E et la présence d’oméga 3 dans ses pépins, ce soin est un véritable anti-âge naturel. Nous avons particulièrement apprécié le fait que l’huile une fois appliqué laisse une peau nette, comme une huile sèche. Cette huile est aussi très bonne pour les cheveux ou encore les ongles. Pour nous c’est un must have.

 

 

Une marque à découvrir sans plus tarder et à suivre.

 

 

Nous avons rencontré Salma HALOUI la créatrice de L’Escapade :

 

 

 

 

 

Salma bonjour, pouvez vous nous parler de vous ?

– Je suis née et j’ai grandi à Marrakech, dans une famille de médecins. Ma mère est urgentiste généraliste et mon père est chirurgien ophtalmologique. Mes parents travaillaient beaucoup, j’ai donc grandi entourée de ma grand-mère. J’ai découvert les racines de la culture marocaine à travers des voyages dans le pays, des petites recettes de cuisine ou de beauté transmises par ma grand-mère.

 

 

 

 

Dites nous en plus sur votre grand-mère :

– Quand j’étais petite ma grand mère, Malika, me faisait des masques à l’huile d’argan pour mes cheveux. On allait au hammam ensemble. Elle m’emmenait dans son jardin où elle avait plein de plantes médicinales on faisait des thé aromatique, et elle m’apprenait tout cela. Elle m’a transmis les traditions marocaines de beauté. C’est pour cela que j’ai choisi les deux fragrances majeures de ma gamme de produit : le néroli et rose de Damas car pour moi c’est comme une madeleine de Proust. Je veux que l’on se plonge dans le Maroc à travers mes produits et pour moi ces parfums sont typiquement ceux de mon pays.

                                                                                                                Malika la grand-mère de Salma

Comment en êtes-vous venu à choisir de poursuivre votre vie en France ?

–  A mes 18 ans j’ai eu mon baccalauréat économique et sociale spécialité maths. J’ai décidé de venir finir mes études en France, à Paris parce que c’est la capitale et que tout se passe ici. J’ai fait une école de commerce à l’international : L’ESAM, european school of advance management. Les différentes cultures me passionnent, j’ai eu la chance de beaucoup voyager petite et je voulais continuer cela avec mes études. J’ai passé 6 mois à San Francisco puis 6 mois à Dublin et 6 mois à Montréal.

 

Comment est née votre marque, avez-vous eu des mentors, des soutiens ?

– J’ai eu beaucoup de chance. Mon père m’a fait rencontrer un docteur en pharmacie qui m’a beaucoup aidé sur la création de mon entreprise. Ce Monsieur m’a aidé à choisir les ingrédients et les fragrances, que du naturel et rien de synthétique. J’ai passé des audites pour des produits naturels et vegan, je refuse les tests sur les animaux. C’est très important pour moi de respecter la planète.

 

Pourquoi avoir eu envie de créer une marque de cosmétique ?

– J’ai eu envie de créer cette marque de cosmétique car je voulais absolument être entrepreneuse et être indépendante. Mes grands-parents étaient très pauvres, ils vendaient des tapis à Fèze. Dans ma famille on est des acharnés du travail. Je suis très ambitieuse. Je suis la première personne de ma famille à créer une entreprise en Europe. Donc pour moi c’est une grande fierté d’entreprendre cela.

 

                                     Salma, son père, sa mère et ses deux soeurs

Le choix du nom de votre marque s’est fait de quelle manière ?

– Pour le nom de ma marque j’avais envie d’évoquer le voyage, l’évasion et finalement c’est ma mère, Amal, qui me l’a soufflé : L’Escapade. J’ai adoré.

Vous êtes seule sur ce projet ?

– Je m’occupe de toutes les facettes d’Escapade : création, shooting, packaging, branding, démarche commerciale,… Pour le packaging j’ai beaucoup sourcé sur internet en Europe, car je voulais une image luxe. J’ai sourcé du coup en Italie à Milan. Le choix de la couleur des flacons est inspirée de la couleur ocre de Marrakech, et les capuchons sont en bois car pour moi cela évoque le luxe et marque l’ADN naturelle de la marque.

Je travaille beaucoup avec ma mère, sur le choix des textures, des fragrances notamment. Pour moi c’est une histoire de famille car ma grand-mère n’est plus là mais tout ce qu’elle m’a appris, transmis se retrouve dans la gamme d’Escapade.

Avez-vous levé des fonds, trouvez des financements pour créer Escapade ?

– Toute cette entreprise a été créée en fond propre. Saïd, mon père, me soutient beaucoup et je l’en remercie. C’est hyper important pour moi de lui prouver que je peux y arriver et qu’il a fait un bon investissement.

 

Escapade pour vous doit être légale de quelle marque sur le marché des cosmétiques ?

– Je veux créer une marque haut de gamme, je veux être l’égale de Kiehl’s, Ahava, des marques qui rentrent dans mon ADN ou encore Absolution car j’adore ce qu’ils font. Je contacte essentiellement des  Spas, l’Hôtelleries et des Concept store.

Comment sourcez-vous les produits ?

– Le sourcing de mes produits se fait avec une coopérative féminine au Maroc, ce qui permet de financer indirectement des familles dans des villages, la scolarité d’enfants au Maroc. Pour les produits je veux absolument des produits biologiques et naturels, je sélectionne donc les agriculteurs et producteurs grâce au conseil d’un laboratoire marocain qui valide et certifie Ecocert et COSMOS (biologique et naturel). Il en va de même avec mon packaging, en bois, verre ou plastique bio recyclable.

 

 

Combien de produits composent la gamme d’Escapade ?

– La gamme comporte 13 produits, 5 certifiés COSMOS et Ecocert. Mais tous sont certifiés par EVE vegan. Cela fait beaucoup mais je suis jeune et impatiente, du coup j’ai fait tout de suite routine jour, et routine nuit, une gamme prestige : la gamme Casba.

Escapade c’est une marque pour les femmes ? Pour les hommes ? Pour les deux ?

 – Mes produits s’adressent à la fois aux hommes et aux femmes. Les huiles et sérums sont à base de produits actifs qui vont aux deux sexes.

Quelle est votre vision de l’avenir d’Escapade ?

– Aujourd’hui je veux me faire connaître et créer une communauté, pour par la suite créer des boutiques dédiées à la marque. D’ici quelques années j’espère ouvrir des boutiques à travers le monde et pouvoir vivre l’escapade…rire…

 

www.lescapade-cosmetics.com

Article et interview écrit par Alexis Dumétier

Photo portrait Salma HALOUI : Alexis Dumétier

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