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Dormez Dormez Dormez!

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Dormez! Allez, ce soir on décide de très bien dormir ! Pourquoi ce soir ? Parce qu’aujourd’hui est la 19ème Journée Nationale du Sommeil ! Alors on profite de cette journée pour se poser les bonnes questions sur l’état de nos oreillers, de nos couettes et de notre linge de lit et faire un état des lieux de ce que l’on peut trouver sur le marché des accessoires de literie.

Car bien dormir ne passe pas seulement par une bonne literie. Le reste aussi compte !

 

Se lover dans de beaux draps voilà un plaisir que l’on a tous. Si l’on veut du sobre, du sans chichis mais élégant et de qualité, on a l’embarras du choix avec la marque Bonsoirs. La start-up qui a fêté ses 1 an il y a quelques mois nous propose du linge de lit en percale de coton ou satin de coton dans des tons chics de bleu, gris, blanc, rayures tennis ou carreaux. Dormez dans des draps doux et frais.

https://www.bonsoirs.com

 

Si l’on cherche une parure plus travaillée, aux tons chauds et apaisants, la parure « Allure » signée Anne de Solène réchauffera votre chambre et contribuera à un faire un havre de paix. La marque de linge de lit haut de gamme propose ici une parure en satin de coton, aux détails chics, qui donnent envie de s’y glisser…Dormez dans un vrai cocon.

https://www.anne-de-solene.com/

 

Côté oreillers et couettes, vous êtes sensibles aux acariens ? Soyez rassurés, vous allez pouvoir mieux dormir grâce à la marque DODO qui a sorti deux nouveautés : l’oreiller et la couette Suprelle® Allerban®testés et approuvés par l’Association des Médecins AllergologuesLa fibre Suprelle ® de leur enveloppe apporte douceur, aération et confort absolu. Quant au traitement Allerban ®, il  les rend anti-acariens et antimicrobiens. Dormez en toute sécurité.

Que demander de plus ?

https://www.dodo.fr/

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La montagne, du snow et des potes

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L’équipe de Blake est partie tester à la montagne les dernières sorties des marques Burton, Helly-Hansen, Salomon et Nitro à Morzine. La station située à seulement 5 h 45 de Paris en voiture permet de se faire des petites virées ski facilement.

Arrivée au bas des pistes, toute l’équipe est prête, les snow à la main, moi seul je dois aller récupérer des skis. Juste face aux remontées des Gets, aux pieds des pistes, je vais chez Intersport où je suis reçu par Clément et son équipe jeune et très sympathique mais surtout soucieux de vous fournir le bon matériel, adapté à votre morphologie et votre niveau. De plus, Intersport propose de faire des précommandes sur internet avec des prix attractifs. Gros plus ils ont un dépôt pour y laisser skis, snow et bottes avant de rentrer le soir.

Nous avons de la chance car la pluie devait être au rendez vous tout le weekend, mais notre session ride commence avec un temps clément. Les premières impressions sur le matériel ne tardent pas. Adrien, notre rider, snowboarder, nous détaille ses sensations avec la squash de chez Nitro (testée en 159 cm) : une planche issue de la gamme Quiver de l’année passée, une gamme dédiée au « beta test » de délire d’ingénieur ou de stagiaires inspirés (…comme pour le V.T.T. Démo 8 de Specialized pour les connaisseurs).

 

Ayant eu un accueil plus que positif, la planche est passée en production dans la gamme « officielle » de Nitro cette année. Alors ça donne quoi ?…

En comportement déjà : d’une part, bien qu’asymetrique, la planche permet tout de même de faire du switch même si elle n’est pas faite pour (en tout cas pour l’amateur éclairé, les vidéos de Nitro avec des pro rider vous prouverons le contraire). En revanche, dans la neige de printemps détrempée de ce weekend, la planche est jouisseuse et très très accrocheuse même dans de la neige de poissonnier de fin de journée. On a beau pencher, elle accroche. La seule condition est de la pousser avec ses cuisses. En effet, en la laissant faire, elle se montre assez docile, et presque basique (Pour ne pas dire ennuyeuse ou quelconque), elle n’accroche pas d’elle-même mais attend votre contribution. En la mettant sur l’angle, puis en poussant sur les cuisses, c’est un autre monde.

Un dynamisme exceptionnel, un « pop » entre chaque virage qui vous propulse sur l’autre carre sans passer par la case semelle posée par terre. Donnez lui un peu de votre physique, elle vous le rendra … plus les intérêts dignes d’un banquier parisien !

Certaines planches peuvent paraître accrocheuses, mais dès que l’on prend ou on cherche de gros appuis, elles se dérobent sous les pieds ; avec la Squash, c’est l’inverse. D’une accroche classique de prime abord (surtout au vu la gamme de la board, proche des 500 euros nues …), plus on appuie, plus elle encaisse et tient la neige. Mais pour autant, si le pop qu’elle procure est « fort », il est contrôlable. Par exemple, une Jones aviator peut décrocher plus rapidement sans prévenir ou vous envoyer de tout son « pop » sur l’autre carre … enfin, sur le dos plutôt ! Ou encore une Nitro Pantera qui était certes prévisible, mais avec des zones d’ombre.

Une trop grosse erreur dans les appuis en carving et la board vous propulse dans le décors de toute sa force. Très fun dans un sens, mais beaucoup plus exigeant pour les après-midi après la pause vin chaud …

La Nitro Squach 2019 se montre donc très dynamique et fun avec un minimum de physique et de technique de carving mais reste contrôlable et prévisible. Une vrai amie pour rider fort qui donne confiance du fait de cette facilité à anticiper ses réactions, aussi fun qu’elles puissent être …

On peut noter aussi que le fishtail fait son effet.

La carre semble s’arrêter derrière le pied arrière, puis une zone « morte » de 10 cm, et ensuite la sensation d’une sorte de rivet planté au sol. La planche paraît enrouler les virages à partir de ce point (comme une voiture qui roule du c…). On a l’impression de rider avec une planche différente des autres, et c’est une très bonne chose.

(C’est la première fishtail que je test, c’est peut être un point commun à ce type de conception également.).

La différence aussi, parlons en : la planche à de la gueule. On vous demande ce que c’est à la queue aux forfaits, les vendeurs et les locaux viennent vous parler et demander comment elle « renvoie ». Un très bel objet qui ne passe pas inaperçu et qui fait plaisir à trimballer sous le coude dans la station …

Un autre point imprévu du fishtail mais très appréciable, les coups de bâton aux queues de télésièges sont beaucoup moins courants. Pas de tail, pas de surface pour se faire piétiner, juste ce long nose a gérer. Au vu de la gamme de la planche et son prix non négligeable, c’est un aspect qui, mine de rien, à de l’importance pour toute personne souhaitant garder son matériel en bon état.

Pour résumer, avec un minimum de physique et de technique, la Squash est une board avec un caractère certain mais prévisible, maniable et vive si on lui donne de sa personne, et pouvant être reposante sur les pistes de liaison. Une planche admirable si on a un niveau adéquate. Bref, je la garde !

Une fois la pause venue, entre deux descentes, rien de tel qu’un petit shot de sucre pour se booster l’énergie. Le ski et le snow, ça pompe l’air de rien. L’air de la montagne sans doute. Nous avons opté pour les bonbons No Guilty. Des bonbons bio, sans gélatine de porc, et avec uniquement des produits respectueux de votre petit corps. La texture est très chouette en bouche et fait parfois penser à des pâtes de fruits. Que ce soit les bouteilles de cola ou les oursons aux fruits, les saveurs explosent. J’étais retissant à l’idée de tester ce produit que je croyais un coup marketing, mais non, ils sont plus qu’à la hauteur. Oubliez les Haribo et autres bonbons plein de « E »…

Passons à nos tenues. Nous sommes venus à la montagne équipés de deux ensembles, l’un Helly Hansen camo bleu nuit et l’autre Burton en Camo bleu clair. Le beau temps alternant avec la pluie et la neige (selon l’altitude), les équipements ont été mis à rudes épreuves.

Le manteau Helly Hansen, avec son camo bleu nuit rehaussé du double HH de la marque en orange fluo est magnifique et fait un parfait coupe vent mais, quand la pluie arrive et si elle persiste, le manteau qui possède de superbes poches à fermeture imperméable, est lui beaucoup moins. A notre grande surprise, à la fin de la journée le manteau est trempé… Le pantalon lui, au contraire, résiste parfaitement aux assauts de la pluie, un vêtement technique est nécessaire en dessous pour supporter le froid.

L’autre ensemble est la tenue Burton en camo bleu clair (Mon coup de cœur !). Là pour le coup, le Gore Tex du manteau et du pantalon est magnifique et l’eau ruisselle comme sur une bâche, au bout de quelques minutes d’arrêt au bar d’altitude, le vêtement est sec, comme sortie de la penderie. Par contre, il nécessite d’être équipé en vêtements techniques en dessous et d’une polaire en supplément n’est pas de trop pour les frileux. Pour cela, Salomon a une super gamme de vêtements techniques cette année, très légère, aérée, qui vous tient au chaud et vous garde au sec. Si, si, pour de vrai. Et une polaire efficace et fine, bleue de surcroît, qui se marie parfaitement avec l’ensemble Burton.

Pour les gants, ce sont aussi des Salomon, parfait pour le beau temps et la pluie légère.

C’est la fin de journée et quoi de mieux que de se poser face à la montagne avec l’équipe de Blake et de prendre un apéro entre amis.

On a pu transporter toute la journée nos affaires au sec et en sureté grâce au nouveau sac Burton Upslope. Ce sac d’une grande contenance permet de transporter chaussures de rechange, appareil photo et ordi, et quelques bouteilles. La toile du sac est rigide et totalement étanche. Gros plus, la poche au bas du sac étant séparée du reste du bagage permet d’isoler d’éventuelles affaires mouillées et de laisser les autres objets au sec. Il dispose également d’une poche latérale qui permet aux copains de récupérer des affaires entre deux pistes sans avoir besoin de le retirer, ou d’ouvrir le sac. Un must have pour skier, nous on l’a adopté.

Du coup pour notre pause apéro deux choix s’offrent à nous : avec ou sans alcool.

Pour fêter cette journée riche en émotions, nous commençons par le rosé du Château St-Maur, L’Excellence 2018. Une bouteille en forme de quille, très élégante. Une étiquette sobre qui laisse voir ce rosé à la robe claire. Dès l’ouverture, on sent que c’est un vin puissant et aromatique. C’est un assemblage de Grenache, Syrah, Tibouren et Rolle. Nous le laissons dans la neige ce qui fait un seau à glace parfait, naturel et à température égale. En bouche, il est riche, puissant et complexe. Porté par des notes d’agrumes (pamplemousse) et une belle rondeur en bouche, sur des saveurs d’abricots et de pêches, un vin de gastronomie et pour les moments comme ceux-ci, est exceptionnel.

Dans l’équipe, certains ont préféré un mélange Détox, shaké minute et livré chez vous par Shake It Easy sur Paris exclusivement. Nous, on l’a mis dans notre valise et on la fait voyager. C’est un mélange d’étonnant, vivifiant et frais de : thé uma rooibos, jus de citron, purée de passion et vanille. Les saveurs sont subtiles et bien mariées, la passion domine peut être un peu. Un coup de fouet acidulé. Parfait pour se remettre de la journée de ride.

Notre séjour à la montagne s’achève devant un coucher de soleil sur les cimes enneigées. Un moment plaisant et hors du temps. Mais Paris nous rappelle déjà. A l’année prochaine “pays merveilleux” !)

 

Prix:

-Board NITRO Squash – 529,90 euros

-Veste AK CYCLIC JACKET BURTON – 400 euros

-Pantalon AK Cyclic Pant BURTON – 300 euros

Sac UPSLOPE BURTON – 170 euros

Garibaldi Jacket HELLY HANSEN – 425 euros

-Gant Salomon QST GTX – 125 euros

-Vêtement technique Salomon PRIMO WARM haut – 75 euros et bas – 49 euros

-Polaire Salomon BiS Fz Blue – 79,90 euros

-No Guilty – de 0,83 euros à 15 euros

-Rosé Château Saint-Maur cru classé, Excellence 2018 – 22 euros

-Shake it Easy – DETOX – 12,50 euros  SITE : ww.shakeiteasy.fr

 

Article écrit par Adrien Barthou et Alexis Dumétier

Merci à Arnaud Adjadj, Maxence Manasterki et Sylvie Mira-Morlière

 

 

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PASHA DE CARTIER, l’édition noire

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Partant de l’accord « fougère » classique qui souligne la majesté de la lavande, fraîche et lumineuse, contrastée par la profondeur boisée du patchouli, Pasha Édition noire, de Cartier, galvanise l’accord fougère originel de son parfum, d’un souffle de fraîcheur hespéridée.

Un sillage au fort pouvoir de séduction dont Cartier traduit le rayonnement à travers un flacon noir en édition limitée, godrons et serti des fameux trois anneaux, bijou emblématique de cette grande maison de joaillerie Française .
L’énergie graphique du capot godronné surmonté d’un cabochon. L’éclat doré pour les trois anneaux qui encerclent le capuchon. La minéralité du noir pour le flacon échancré d’une fenêtre mystérieuse où se miroitent des reflets mordorés à l’infini.

Une nouvelle version d’un classique de la parfumerie à découvrir dans cette version noire. Raffinée et moderne, capable de réinventer le classique à l’image de Cartier.

Pasha Édition noire – Édition limitée – Vaporisateur 100 ml

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Wilkinson, un retour aux sources

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Et si c’était mieux avant ? En tout cas pour Wilkinson, le vintage est l’expression de l’héritage d’un savoir-faire traditionnel ancré dans l’ADN de la marque. Que l’on soit nostalgique ou à la recherche d’authenticité, depuis quelques années on assiste à un retour aux origines du rasage. Le vintage est devenu une tendance mondiale et transgénérationnelle. Tout le monde aujourd’hui veut retrouver la qualité des produits d’antan.

Et pour que chaque homme puisse vivre une expérience barbier chez lui, cette nouvelle gamme Classique Vintage propose deux rasoirs distincts certifiant un rasage traditionnel authentique accompagné d’un coffret de produits efficaces et de qualité barbier.

Le coffret Classic Premium contient un rasoir de sûreté qui garantit un rasage traditionnel de qualité, le tout sans aucune irritation. Il propose également 5 lames de sûreté ainsi qu’un savon à barbe dans son bol bleu étanche pour assurer une peau douce et bien soignée.

Le blaireau de fines soies indispensable pour bien préparer la peau au rasage, vient compléter cette combinaison de produits efficaces et de qualité barbier, pour une authenticité retrouvée.

 

Avec son look résolument « Vintage », le rasoir Classic Premium à ouverture papillon est doté de lames de sûreté pour un rasage particulièrement précis et sans aucune  irritation. Le manche en acier inoxydable et la finition chromée de cet objet, rappellent le matériel traditionnel utilisé par les barbiers jusqu’à la fin des années 60.

Le rasoir emblématique de Wilkinson avec ses 4 lames avec un revêtement en titane et diamant, se pare lui aussi d’un nouveau look vintage avec son manche à effet bois. Conçu pour les peaux sensibles, sa plaquette lubrifiante enrichie à l’Aloé Vera vous promet un rasage doux et confortable. Et pour une finition parfaite, le rasoir est également doté d’une lame de précision et d’un micro peigne intégré.

Grace à Wilkinson, retrouvez le plaisir d’un rasage à l’ancienne confortablement installé dans votre salle de bain.

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Les Bains: éternels et mythiques

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Les Bains font surgir par leur seul nom, tout un monde de vivantes inspirations et d’expériences inouïes, d’avant-gardes excentriques et de pionniers iconiques. Pour saisir l’esprit des Bains, il faut remonter le temps au point d’embrasser le présent de chaque époque. Jusqu’à la nôtre.
Les Bains Guerbois ouvrent en 1885 et deviennent aussitôt le temple parisien du bienêtre
et de la beauté où le Gotha et des artistes tels que, Manet, Zola, Renoir, Proust se retrouvent. 

2015, Les Bains se transforment en boutique hôtel 5* et ravivent le club et le Spa. Mais Les Bains ne se résument pas à un hôtel de luxe, un lieu d’émulsion sociale et artistique, un club culte de la nuit parisienne ou une néo brasserie chic. Ils proposent l’expérience d’un nouvel art de vivre, vibrant, connecté, ouvert sur le monde. Ils rassemblent tous les happy few en quête d’un lifestyle ultime à Paris. Ils ouvrent un espace singulier où se savoure la fête et se déploie la créativité. Parisiens et transculturels, historiques et inventifs, hybrides et chics, élégants et accueillants : institution séculaire, les Bains se transfigurent en coeur battant du nouveau millenium.

Le bâtiment est un chef d’oeuvre architectural, fruit d’un héritage aussi riche que varié. Créés en 1885, Les Bains Douches (ou Bains Guerbois) abritent les plus célèbres thermes privés de Paris. S’y croisent l’élite et la Bohême fin-de-siècle dépeintes par Marcel Proust, client assidu. L’immeuble a été conçu par l’architecte Eugène Ewald, qui a bâti la Préfecture de Police de Paris, face à Notre Dame, ou l’Église Saint François de Salles. Outre Les Bains, la Famille Guerbois crée et gère aussi le fameux « Café Guerbois », haut lieu de rencontre intellectuel et artistique immortalisé par Zola et Manet où, de Renoir à Monet, se retrouve le tout–Paris de la Belle Époque.

En 1978, l’immeuble se révolutionne. Le voici salle de concert rock, restaurant et nightclub: les Bains Douches. Il entre dans un nouvel âge d’or et dans la légende – institution culturelle et mondaine au centre de Paris, référence absolue d’un clubbing sublimé en art de vivre, épicentre mondial des médias, du spectacle et des arts.


De tous les pays, on vient s’y imprégner de son vibrant état d’esprit et de son lifestyle unique. Temple de la beauté et de l’art, paradis urbain de la fête toujours précurseur d’une mode, coeur battant de la nuit parisienne et de la culture internationale : pendant trois décennies, les Bains Douches rayonnent.


En 2010, des travaux sauvages entrepris par l’ancien gérant de la boîte de nuit mettent l’immeuble en péril et provoquent la fermeture des Bains. Afin de réinventer et sauver cette icône de la vie parisienne naît « La Société des Bains » sous l’impulsion de Jean-Pierre Marois, dont la famille est propriétaire du bâtiment depuis les années 60.
En janvier 2013, c’est le retour des Bains sur la scène internationale avec une Résidence d’Artistes éphémère initiée par Jean-Pierre Marois qui rend hommage à son ADN artistique. Ainsi, avant rénovation, ce monument épique se mue pendant trois mois en chantier fulgurant offert à la créativité en liberté. 

En 2015, s’ouvrent Les Bains du 21e siècle. Ils écrivent une nouvelle page de leur histoire.

Expression de sa renaissance, la métamorphose des Bains découle de trois projets de rénovation exceptionnels, signés Vincent Bastie pour l’architecture de la structure, Tristan Auer et Denis Montel/RDAI pour le design d’intérieur. Autant de talents, de styles, d’approches singulières, décuplés par l’envie de se réunir autour d’un lieu qu’ils adoraient déjà. De ces regards originaux s’est construite une vision commune, portée par
un enthousiasme à la hauteur de l’enjeu. Implantés au cœur de Paris, au 7 rue du Bourg l’Abbé dans le troisième arrondissement, Les Bains s’inscrivent au croisement du Marais médiéval, des Archives Royales et du moderne Centre Pompidou. Dans ce quartier central en rapide mutation se développent nouvelles galeries d’art et concept stores, restaurants bio et marchés alternatifs. 

Les Bains, c’est 39 chambres et suites cinq étoiles, une suite très rockstar en penthouse pour accessoirement y dormir, et un salon boudoir pour fermer les yeux. C’est aussi le restaurant Roxo et son bar, écrins culinaires français imprégnés de saveurs du monde, et bien sur le Club, avec programmation sur mesure de concerts, DJ Set et happenings divers.

Ici, le luxe se vit dans l’Histoire et, déjà, au futur. Cette effervescence urbaine offre aux Bains un terreau fécond où s’épanouir en fleuron de la vie parisienne car Les Bains ne dorment jamais.

Le lieu est conçu comme un cercle exclusif au confort ultime, à vivre et expérimenter dans sa totalité, une expérience contemporaine à la vibration diurne et nocturne. Il incarne la quintessence d’un certain Paris, une fusion de « l’ici » et de « l’ailleurs », un lieu hybride ouvert à tous les trend-setters passeurs de frontières. Les Bains forment une manière de club urbain à géométrie variable et aux frontières changeantes, avec lobby, restaurant, bar, lounge, salons, patios, suites, terrasses.

On pourra y déjeuner, goûter, dîner, souper, danser, faire salon, quasiment partout et avec des horaires très souples. Aux contributeurs permanents des Bains viendront se greffer ponctuellement les signatures de « special guests », dont l’âme et la voix se frottent de façon sensible à celle des Bains.

LES BAINS – 7 rue du Bourg l’Abbé – Paris IIIe

 

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Clayton by Michael Andre

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Photographer: Michael Andre @michaelandrephoto

Model: Clayton B. Nelson @claytonbnelson

Model Management: @nomadmgmt @fentonmodels @larsontalenthawaii @andrewwilsonagendy

Jacket Patagonia
Pants Banana Republic
Boots: Doc Martens
Sweater: vintage

Jacket: Levi’s
Pants: Banana Republic
Sweater: RVCA
Boots Doc Martens
Teeshirt Todd Snyder – Sweetshirt Champion
Jacket. Timberland
Jeans. Levi’s

Top Alexander Wang for Uniqulo
Teeshirt Zara Man
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S.T. DUPONT : nouvelle collection de montres

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S.T. DUPONT réinvente l’apparence du temps avec une nouvelle collection de montres

La flamme de l’innovation et du design brûle depuis toujours au cœur de la Maison S.T. Dupont. Depuis le travail des plus beaux cuirs tannés à la poudre de diamant jusqu’aux techniques traditionnelles du laquage naturel, S.T. Dupont incarne le nec plus ultra de l’élégance, de la créativité et du savoir-faire artisanal français.

Sa nouvelle collection de montres Hyperdome marie l’audace du design à des matériaux de pointe pour revisiter en profondeur les classiques de l’horlogerie. Toujours en quête d’innovation et fier d’être unique, S.T. Dupont a décidé de placer le temps sous un dôme de verre minéral.

Ce dôme de verre minéral révolutionnaire confère à la collection Hyperdome sa silhouette bombée reconnaissable entre mille. Au-delà de ses qualités esthétiques, le dôme de verre minéral présente également des propriétés antireflets, de résistance aux rayures et d’extrême longévité. Le dôme de verre minéral renferme un cadran en relief, dont les détails évoquent des coulées de métal en fusion.

Déclinée en six modèles au choix, la collection Hyperdome est conçue pour les avant-gardistes et les amateurs de montres en quête d’une nouvelle esthétique. Chaque montre incarne un style, qui traduit sa personnalité et son trait de caractère : Be Exceptional se distingue par un cadran au bleu brillant et un bracelet en tissu tricolore, hommage aux racines de la Maison S.T. Dupont, tandis que BeBold, Be Extreme et Be Daring célèbrent l’audace sans compromis du design de la collection. Be Elegant et Be Chic affichent l’élégance et la sophistication d’un subtile cadran aux reflets dorés. Six montres imaginées pas seulement pour donner l’heure, mais aussi pour donner au monde une idée de qui vous êtes.

« Nous avons créé une montre à la croisée de l’espace et du temps. Une montre qui s’affranchit de toutes les règles. Elle est moderne, elle est rebelle et c’est ce qui fait tout son attrait. »

Disponible sur https://www.st-dupont.com/, boutique S.T. Dupont au 10 rue de la Paix, Printemps Haussmann et Galeries Lafayette.

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Mavrommatis, l’unique étoile grecque de la gastronomie française

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Les frères Mavrommatis : Andreas le chef cuisinier (au milieu sur la photo ci-dessous), Dionysos et Evagoras ont créé en 1981 la Maison Mavrommatis pour faire connaître aux Parisiens les saveurs grecques authentiques et raffinées. Aujourd’hui, il existe plusieurs restaurants, des boutiques traiteur, et deux caves où on peut découvrir la diversité des vins helléniques, ont peu même y acheter des produits grecs estampillés Mavrommatis chez Monoprix ou encore au Bon Marché à Paris.

 

Depuis 2018, « Le Mavrommatis », le restaurant gastronomique des trois frères s’est vu attribuer une étoile au guide Michelin. Il devenait le premier restaurant grec en France à être étoilé. Cette année, Andreas et son équipe renouvellent la performance et confirment leur étoile. Quand on passe la porte, on entre dans un espace calme, épuré. Les formes et les couleurs rappellent l’architecture des maisons traditionnelles grecques. Le blanc, le sol composé de grandes plaques de pierres renforcent ce sentiment d’être passé dans une autre dimension : celle d’un bord de mer face à la Méditerranée. Les tables sont rondes et spacieuses. Les fauteuils sont confortables et enveloppants. L’espace entre chaque table permet une intimité toute agréable. Régis Botta est l’architecte qui a repensé le lieu, main dans la main avec Andréas Mavrommatis.

Nous sommes allés découvrir la cuisine grecque gastronomique et inspirée de souvenirs d’enfances d’Andreas, dans le bel écrin du restaurant « Le Mavrommatis » au cœur du Paris historique. Un repas en accord mets et vins, pour une expérience grecque totale et une leçon sur le vignoble grec.

En guise de prémices, le sommelier Norman Valck, nous fait goûter deux Retsina, une méthode grecque classique qui donne aux vins des notes de pins. Le premier est un Retsina rose du domaine KECHRIS, Roza. Ce vin est fait avec une extraction d’une durée de quelques heures, puis une fermentation alcoolique dans des fûts de chêne avec l’ajout de résine de pin fraîche et maturation de 6 mois avec bâtonnage sur lies. Des notes de fruits rouges, cerise, et de résine de pin. En fin de bouche, une acidité caractéristique du cépage Xinomavro.

En parallèle, Norman nous présente les « Larmes des pins », toujours du Domaine KECHRIS. Un vin dont les vignes poussent sur des collines à une altitude de 250 mètres. Millésime 2006. Le cépage choisi a été l’Assyrtiko, le cépage le plus noble de la Grèce. Après une période d’élevage de 10 mois, l’assemblage final est formé en sélectionnant le contenu des meilleurs fûts. Un vin d’exception. Au nez, ce sont des notes d’agrumes comme un champagne vieux élevé en fût. Des notes de thym en bouche et de gingembre ainsi que des notes de résine de pin très fondues.

Pour régaler nos papilles, le chef Andréas a voulu ouvrir le repas sur des amuses bouches fondantes de saumon laqué aux agrumes, des aumônières aux olives et jus de viandes, puissantes en goût mais aussi craquantes et évanescentes en bouche; ainsi qu’un macaron feta, yaourt au basilic, sucré salé croquant et piquant, étonnant ! C’est avec curiosité que nous sommes passés à l’entrée qui fut en deux temps. Premier temps, un velouté de topinambour, lait de coco et chips de betteraves, texture soyeuse et crémeuse à la fois. Un joli mariage coco-topinambour. Pour l’accompagner, un vin 100% Robola, du Domaine GENTILINI. Les vignobles Gentilini sont situés près du village de Minies, en Céphalonie, à 700 m d’altitude sur la côte ouest de la Grèce. Ce vin très tendu, possède une belle minéralité aérienne en fin de bouche. Subtil pour accompagner ce velouté.

Le deuxième temps de l’entrée, c’est un artichaut, le cœur en majesté et fondant, entouré de légumes maraîchers, palourdes, aneth, façon Constantinople. Un plat où l’amer et l’acidulé s’équilibrent sur des textures tantôt moelleuses, tantôt croquantes. Pour mettre en avant ce plat, un vin du Domaine PARPAROUSSIS, à base d’un seul cépage, le Sideritis. Un nez floral, jasmin, camomille, minéral et un peu gras en fin de bouche.

Nous poursuivons avec un poisson : un thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi, jus vert à la cardamome. Le thon à peine snacké est relevé de sa croûte d’épices qui rehausse les saveurs du poisson et fait vibrer nos papilles.

Pour accompagner ce plat subtil et puissant à la fois Norman Valck choisit un vin du Domaine SIGALA, Kavalieros 2014. Un vin en monocépage, 100% Assyrtiko et mono parcellaire de vignes de 90 ans. Donc, une expressivité forte et du cépage et du terroir. Et au nez comme en bouche, les saveurs explosent : noix, fruits jaunes. L’attaque en bouche est sur le miel d’acacia, puis très ample, avec une fin tendue. Un bel équilibre gras-tension.

Je demandais à Andréas, le chef, quel était un plat de son enfance qu’il pourrait mettre sur sa carte aujourd’hui, accommodé avec ses talents de cuisinier. Voici sa réponse : une dégustation d’agneau de lait de Lozère.

Une épaule confite en cannelloni de céleri, une selle rôtie au halloumi (un fromage originaire de l’île de Chypre), dolmadès de blettes, jus aux olives de Volos. Toutes les saveurs de la Grèce ou presque en un plat, succulent et dont la cuisson rosée, parfaite, laisse la place aux goûts. Pour découvrir un peu plus les vignobles grecs et pour montrer l’étendue des accords possibles, le sommelier nous propose deux vins rouges très différents pour accompagner la farandole d’agneau.

D’abord un vin du Domaine KIR YIANNI, Ramnista 2011. Un vin d’altitude (700 m) et des vignes de 60 ans qui font face aux montagnes de Kaimakcalan et Vitsi. La robe est rouge claire, au nez des notes de purée d’olives noires, de câpres. En bouche, il est vif et âpre, amer comme un cacao 90 %. Un vin atypique qui s’accommode parfaitement avec l’agneau et sa sauce. Pour contraster avec ce vin audacieux, il nous est proposé un vin du Domaine MERCOURI, Cava 2013, qui est élevé 18 mois en fûts de chêne, puis 12 mois en bouteilles. Cela lui confère une robe d’un rouge profond, noir, au nez des notes de tabac, de prunes confites, les tanins encore serrés laissent imaginer la longue garde de ce vin. En bouche, c’est d’une belle longueur de saveurs sur les épices.

Après ce tour de la Grèce gargantuesque, il nous est servi un pré-dessert tout en légèreté: Framboises en coulis, tuiles aux amandes, crumble et sorbet framboise au thym. C’est vivifiant et cela remet le palais droit. Pour le rendre encore plus léger, quelques bulles grecques du Domaine KIR YIANNI, Akakies rosé effervescent 2017 : les bulles fines et délicates soutiennent une robe rose claire lumineuse. Au nez, c’est très fruits rouges : framboise, mara des bois, que l’on retrouve en bouche sur la saveur et non la sucrosité. Une superbe découverte ! Pour moi qui aime le champagne, j’ai toujours le plaisir de dénicher des vins pétillants, effervescents, brefs à bulles venues d’ailleurs. Merci Norman.

Pour finir ce repas, Andreas Mavrommatis fait résonner les saveurs des olives grecques avec le chocolat. Le mariage est une réussite, soulignée par la fraîcheur du basilic et d’une glace à la fleur d’oranger, évanescente.

Pour ce dessert original, le vin le plus vieux du monde, en 735, le poète Hesiode décrivait déjà le «Chyprus nama», ancêtre du commandaria, comme un vin subtil, suave, moelleux et de grande qualité. En effet, c’est un vin doux naturel de Chypre : St John Commandaria. Au nez, une farandole de dattes fraîches, d’oranges confites et de pruneaux avec une nuance de café, de pain d’épices et de fruits secs, noix et raisins.

Si vous souhaitez découvrir une belle cuisine grecque, c’est ici qu’il faut venir. C’est une cuisine faite avec les talents d’un chef qui se souvient des plats de son pays et des saveurs de son enfance. Andréas Mavrommatis aime à trouver les meilleurs produits grecs pour les restituer avec cœur de ses assiettes, avec le souci de l’excellence. Grâce à Norman Valck et à la cave du Mavrommatis riche de belles références, vous survolerez les terroirs grecs. Et quand à la fin du repas l’on pousse la porte du restaurant pour retrouver le vrombissement des rues parisiennes, on a le sentiment de revenir de voyage, les papilles en extases …

-Interview d’Andreas Mavromatis

– Qu’est-ce qui vous a amené à la cuisine ?

Au début, fin 1977, c’était un petit boulot la cuisine et c’était pour financer mes études. J’ai commencé par la plonge, puis les différents postes de cuisine. En même temps j’étudiais le français et les sciences humaines. Et là, j’ai découvert une passion pour la cuisine, même en tant que commis, j’aimais créer des plats, voir ce que les gens aimaient. Je ne savais pas encore que ce serait une paisson. Ce qui m’a poussé à aller plus loin, c’est que les Français aiment la cuisine et découvrir des choses. J’ai alors eu envie de donner une autre image de la cuisine grecque. Et après, cela a été une succession d’opportunités. On a acheté une boutique en 1981, un petit traiteur, une petite cuisine. On a commencé tout petit. J’ai alors commencé à m’exprimer en faisant simple et authentique. Les clients ont aimé. En 1996 quand j’ai eu ma maîtrise, je me suis inscrit à l’école de Le Nôtre et là, j’ai appris les classiques de la cuisine française.

– Quel est votre parcours de cuisinier ?

J’ai appris auprès de chefs. Le premier Frédéric Vardon, ancien de chez Alain Ducasse, et après Gabriel Biscay (basque) qui fut comme un mentor, je travaille encore avec lui. William Ledeuil, puis Christophe Bacquié aussi 3 étoiles Michelin. J’ai toujours eu envie de rencontrer de grand chef pour me perfectionner. Celui que je garde beaucoup à l’esprit est Biscay, personnage extraordinaire, il m’a apporté les techniques précises des cuissons, qui évoluent beaucoup, pour optimiser la qualité des produits, magnifier les produits en les respectant.

-Y a-t-il des produits que vous n’aimez pas travailler?

J’aime tout travailler sauf les tripes peut-être… Je n’ai pas eu l’occasion de travailler cela. J’avais eu l’occasion de goûter en Corse et le goût fort m’a marqué.

-Y a-t-il des produits que vous aimez travailler plus que d’autres et pourquoi ?

J’adore les légumes, racines, l’hiver, le printemps. La base en cuisine grecque ce sont les légumes. La viande et le poisson viennent en supplément. Ils apportent du goût. En ce moment, c’est le choux, le butternut , le topinambour. Je fais une crème avec une raviole de cèleri et du yaourt grec. Je fais aussi un gratin de topinambours avec de la truffe. Il y a tellement de façons de travailler les légumes.

– Un plat de votre enfance que vous pourriez remettre à votre carte aujourd’hui, retravaillé à la manière du Chef que vous êtes ?

Oui, plusieurs, j ai déjà fait un sauté de porc à la coriandre, je l’ai travaillé différemment pour le mettre à la carte. Je le fais avec sauté de veau aux cèleris avec des pommes de terre chypriotes qui ont un goût très particulier. La cuisine grecque, c’est l’affaire des mères et des grands-mères. Moi, j’essaie d’élever cette cuisine pour en faire une cuisine étoilée, je recherche les souvenirs de goût de mon enfance. Je veux faire découvrir constamment à mes clients de nouvelles saveurs. Je vais souvent en Grèce pour échanger avec les producteurs, je travaille des herbes grecques comme la criste marine qui pousse près de la mer. J’ai toujours cette envie de faire découvrir aux clients les produits qu’ils ne connaissent pas.

– Quelle est votre dernière découverte gustative ? Un produit, une saveur, un vin ? …

On prépare la nouvelle carte et l’on essaie de nouveaux accords : thé pomme citronnelle, crabe et avocat ou encore concombre, pomme verte et gingembre sur du crabe, peut être mangue et tarama…

– Mavromatis c’est une histoire de famille, est-ce que vous transmettez tout cela à la génération suivante ?

Oui. La France nous a accueillis, nous a tout donné et on lui a tout donné en retour. On a commencé avec moins que zéro et tout cela s’est fait à la force du travail, la solidarité, la famille, on partage les mêmes valeurs, c’est très important. On est habité par la fierté de notre pays et la volonté de montrer ce qu’ il peut donner. On veut valoriser cette cuisine. C’est très important d’avoir le désir de transmission. Ce qui compte, c’est demain. Tous les plats qu’on fait sont photographiés, ont des fiches. J’ai même fait un livre aux éditions Ducasse.

– En cuisine, comment se passe un coup de feu avec vous ?

En cuisine, c’est d’abord la maîtrise. Je suis pilote au passe. Je ne veux pas paniquer les équipes. Je fais en sorte de donner les plats petits à petits. Gueuler dans la cuisine, c’est fini. La préparation, la mise en place c’est important. Je déteste l’agressivité, on ne peut pas avoir de bons résultats avec. On ne doit pas rabaisser quelqu’un. On peut hausser le ton pour garder la vitesse, donner le rythme, mais toujours en bienveillance.

– L’année dernière vous obteniez une étoile au Michelin, qu’avez vous ressenti à cette annonce ?

Cela fait des années qu’on l’attendait. Au moins 5ans … Même les clients sollicitaient le guide Michelin. On n’a pas fait de travaux pour avoir l’étoile. On a fait des travaux après. Ca nous a donné le courage. La cuisine, c’est ça qui nous a donné l’étoile. C’est le goût grec.

J’ai ressenti de la fierté pour l’équipe, pour mes frères, pour ma cuisine et puis une grande reconnaissance pour la France de nous avoir donné la chance de tout ça. Il y a eu beaucoup de patience, de travail, et en France c’est possible.

– Vous confirmez votre étoile cette année. Félicitations. Que mettez-vous en œuvre en cuisine et avec vos équipes pour garder ce niveau d’excellence ?

On travaille sur les bases que l’on a depuis des années : la rigueur, la régularité de la cuisine, suivre les saisons. La rigueur, la rigueur, la rigueur, le choix des produits, des plats travaillés et l’évolution de la carte, toujours avec des prix raisonnables.

Pour poursuivre l’expérience grecque à la maison et essayer d’égaler le chef, Andréas Mavrommatis a sortie un livre de cuisine : Mavrommatis – 45 recettes de Grèce, avec amour aux éditions Alain Ducasse.

 

Le Mavrommatis

Adresse : 42 Rue Daubenton, 75005 Paris

Téléphone : 01 43 31 17 17

Article écrit par Alexis Dumétier
Merci à Sylvie Mira-Morlière

 

 

 

 

 

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La Saké Week 2019 à Paris

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Je suis un amoureux du Saké, un alcool à base de riz fermenté. Une boisson qui peut être servie pour l’apéritif ou qui, comme un vin, peu accompagner tout un repas. Tout au long de l’année, pour vous faire découvrir le saké et son univers, je vais vous proposer des événements autour du Saké, des restaurants qui proposent des accord mets et saké, des sélections de cet alcool japonais.

La saké japonais week, est la plus grande campagne de promotion du saké japonais jamais organisée, et se déroule du vendredi 15 février au vendredi 22 février 2019 dans une centaine de restaurants gastronomiques, bistrots et bars français et japonais, situés à Paris. Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gracieusement à la table des restaurants parisiens.

Le saké sera proposé soit à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs des différents lieux. Un livret présentant les différents sakés et les accords mets/sakés permet aux clients des restaurants partenaires de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Afin de booster l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils vont s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Un verre de saké sera offert aux clients désirant l’un de ces plats. Les sakés séléctionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

J’ai découvert à l’occasion de cette semaine du Saké un restaurant au cœur de Paris : OYA PARIS, au 24 galerie Montmartre, 75002 Paris. Le propriétaire Kenji Oya (à droite sur la photo ci-dessous) est déjà propriétaire de deux restaurants en Allemagne et sa famille élève elle-même ses bœufs dans la région d’Ozaki sur l’île de Kyushu, dont il importe directement la viande. Chez Oya Paris, le chef propose des huitres et du fromage avec du saké malgré sa spécialité de bœuf. Vous pourrez également déguster des plats de wagyu.

Pour la Saké Week, chez Oya, on peut trouver notamment l’eau du désir 2017 un Saké originaire de la région d’Aichi, de la maison Banjô jôzô. L’accord proposé par le chef se fait sur l’entrée, un velouté de Shungiku et de Burrata. Ce mariage entre fromage et Saké est surprenant et juste. Le Saké contrebalance parfaitement l’amertume du Shungiku (des feuilles de chrysanthèmes) qui évoque l’épinard et le céleri.

 

Le repas se poursuit sur du Wagyu sous toutes ses formes et ce fut savoureux.

La spécificité de cette viande de bœuf est qu’elle est particulièrement persillée (la viande est criblée de tissu graisseux et savoureux) et le gras de cette viande a une température de fusion très basse, elle fond littéralement entre les doigts mais surtout dans la bouche. Le goût de la viande est particulièrement marqué sur les saveurs d’oléagineuses (noisette, noix,…).

A la fin du repas une surprise, une quenelle de glace de crème pâtissière à base de lard de Wagyu, particulièrement savoureuse, avec de fortes notes d’amande, et plus délicatement de de noix et de noisette. Puis une glace au saké dans une cerise de chocolat, beau et frais.

Oya est un restaurant où la cuisine est un art plein de finesse et de justesse. Si vous voulez découvrir ce qu’est le bœuf Wagyu japonais, c’est ici qu’il faut venir.

Cette semaine du Saké est une belle manière de découvrir la culture nippone en accords mets/saké avec une cuisine japonaise ou française selon le restaurant que vous sélectionnerez. La liste des restaurants participants est disponible sur le site web de la Saké week : www.degustez-sakejaponais.com

Le site du restaurant Oya :

www.oyaparis.eu

Article écrit par Alexis Duméier

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Karl Lagerfeld 1933 – 2019

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Commencer un article sur un homme que l’on admire est difficile, voir  compliqué. Trouver un titre accrocheur sur un homme qui a utilisé à son compte le plus large éventail des ressorts du marketing l’est encore plus alors autant jouer la simplicité.

Karl Lagerfeld, de son vrai nom, Karl Otto Lagerfeldt, né le 10 septembre 1933 à Hambourg en Allemagne et mort le 19 février 2019 à Neuilly-sur-Seine -France, fût certainement l’un des plus grand couturier du 20eme siècle. Touche à tout de génie, il fut également photographe, mais aussi réalisateur et éditeur.

Il fut directeur artistique de la maison italienne Fendi à Rome à partir de 1965, de la maison de couture Chanel à Paris à partir de 1983, et de sa propre ligne à partir de 1984.

Sa vocation de couturier remonte précisément au 13 décembre 1949 lorsqu’il accompagne sa mère à son premier défilé de mode, celui de Christian Dior. Dès lors, ce jeune passionné de dessin, se met à dessiner des modèles.

En 1952, Karl et sa mère quittent l’Allemagne et s’installent à Paris, alors LA capitale de la mode. Il est d’abord élève dans une école privée, puis au lycée Montaigne.

Après avoir travaillé en tant qu’illustrateur de mode, il s’installe en 1954 au 7 quai Voltaire dans un hôtel particulier. Le 25 novembre de la même année, il remporte le premier prix du concours du « Secrétariat international de la laine », organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint-Laurent. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute comme assistant de 1955 à 1962. C’est le début pour lui d’une brillante carrière professionnelle.

La rivalité entre Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld date de cette époque : Yves Saint Laurent évoluant en Haute Couture, Karl Lagerfeld choisissant le prêt à porter.

De Jean Patou à Fendi

En 1959, Karl Lagerfeld est nommé directeur artistique chez le couturier Jean Patou. Peu de temps après, il choisit de mener une carrière de styliste indépendant contractuel et de créer des collections de mode, successivement pour la France, l’Italie, l’Allemagne et le Japon. En 1963, il innove en dirigeant le prêt-à-porter et en créant les accessoires de la marque de mode Chloé, et cela durant vingt années, jusqu’en 1983.

Depuis 1965, il travaille également pour la maison italienne Fendi à Rome, dont il crée le logo.

De Chanel à H&M en passant par le gilet jaune

En 1983, Lagerfeld est nommé directeur artistique pour l’ensemble des « collections Haute couture, prêt-à-porter et accessoires » de la maison Chanel qui à l’époque frôle la fermeture, et dont il doit relancer l’activité pour éviter sa disparition.

«Mon travail ce n’est pas de faire survivre le tailleur Chanel, mais de le garder vivant.» dit-il.

Pour réveiller cette « Belle au bois dormant », il choisit le mannequin Inès de La Fressange pour représenter l’image de Chanel. Elle est le premier mannequin à signer un contrat d’exclusivité avec une maison de haute couture et la première à devenir autant médiatisée dans l’histoire de la mode. L’inspiration de Lagerfeld est basée sur l’esthétisme et l’histoire de Coco Chanel. Il ne se contente pas de faire du Chanel, il réinvente le style Chanel selon ses idées : «La personnalité commence où finit la comparaison.»

N’étant pas intéressé au chiffre d’affaires, ne mettant jamais son « nez dans les comptes », il est soutenu par Alain Wertheimer propriétaire avec son frère de la maison de couture et dispose d’« une liberté totale » selon ses dires.

Connu pour sa liberté de pensée et de ton, il sait imposer ses choix, parfois avec un franc parler qui lui est propre. Souvent acerbe, toujours spirituel, ses petites phrases, les « Karlismes » comme il les appelait, claquaient comme un coup de cravache : «La méchanceté est excusable si elle est spirituelle. Si elle est gratuite, elle est impardonnable.»

En 1989, Inès de la fressange laisse la place à une jeune inconnue allemande, Claudia Schiffer que Karl Lagerfeld propulsera au firmament des top modèles de l’époque.

En 1986, il avait choisit l’actrice Carole Bouquet comme égérie du parfum N°5 qui le restera jusqu’en 1996, et la chanteuse et actrice Vanessa Paradis pour incarner Coco. Chanel sous son impulsion habille les jeunes actrices du cinéma français mais aussi les stars de la scène internationale. Il créera ainsi des tenues pour Madonna et Kylie Minogue et Nicole Kidman incarnera le parfum N°5 dans un clip mis en scène par Baz Luhrmann en 2004.

En 2004 également, le couturier créé la polémique en lançant une « collection capsule » de prêt-à-porter de trente vêtements pour H&M. Dans certaines boutiques, la collection est vendue en quelques minutes. Irrité par le manque de qualité des matières et des finitions, et par le peu de vêtements mis en vente dans les magasins de la chaîne, et devant la déception des clients, Lagerfeld déclare : « Je trouve pénible que H&M ait contrarié tant de gens. C’est du snobisme de faire de l’antisnobisme. »

Son irrévérence et son sens de l’humour lui permettent de toujours prendre du recul par rapport au milieu aseptisé de la mode. Se prendre au sérieux oui, mais pas trop. «Les stylistes qui se prennent la tête, je trouve ça assommant, ridicule ; faire des robes, c’est important, mais ce ne sont que des robes. On n’est pas Kierkegaard quand même !»

En 2007, deux ans après avoir revendu toutes ses marques (la Lagerfeld Gallery, une collection sous licence pour hommes et femmes et des accessoires, la boutique parisienne de la Rive Gauche et la boutique de Monaco) à Tommy Hilfiger pour 30 millions de dollars, Karl Lagerfeld lance une nouvelle ligne, K par Karl.  C’est à cette période qu’il est rejoint chez Chanel par Amanda Harlech, l’ancienne consultante de John Galliano.

En 2008, il surprend tout le monde en acceptant d’être l’égérie d’une campagne de prévention pour la sécurité routière où il arbore un gilet jaune sous le slogan : « C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie »

Les défilés de la maison Chanel ont toujours crées la surprise tant par leur mise en scène innovante et souvent grandiose que par l’originalité et la technicité des matières. On gardera en mémoire la reconstitution du 1er étage de la Tour Eiffel sous la nef du Grand Palais, le supermarché Chanel, la villa et ses jardins, la fusée ou la magnifique plage de sable fin.

En 2013, il réalise le court-métrage « Once Upon a Time » à la Cité du Cinéma de Luc Besson à Saint-Denis avec Keira Knightley dans le rôle de Coco Chanel et Clotilde Hesme dans celui de sa tante Adrienne Chanel.

Infatigable, toujours en avance de 2 coups comme un joueur d’échecs, ses multiples activités reposaient sur une large équipe de stylistes qui l’assistaient tant chez Fendi, chez Chanel ou pour sa propre marque. Il disait avoir un contrat « à vie » avec la maison Chanel, qui n’a jamais démenti…

«Je suis devenu comme le crocodile de Lacoste. Il va bientôt falloir me coudre sur les vêtements.»

Illustration Agnès Solange pour Blakemag

 

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