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DELSEY PARIS – nouvelles collections de sacs à dos

Delsey Paris présente ses nouvelles collections de sacs à dos pour l’été 2020. Sobre et minimaliste pour le modèle Securstyle, urbain et ingénieux au design inspiré des codes de la Street Fashion pour Securban, très pratique et maniable pour les plus pressés avec Securflap, ou à l’abri des intempéries et pensés pour la vie en ville pour Securain : le sac à dos DELSEY PARIS se fait indispensable, que l’on se rende au travail en skateboard ou pour une balade entre amis.

La gamme Securstyle se démarque par ses finitions élégantes couleur or satiné et son design minimaliste. D’une extrême légèreté, ce sac à dos est conçu pour allier praticité (compartiment pour ordinateur moussé et possibilité de dissimuler les bretelles pour l’utiliser en sac à main) et sécurité (tirettes anneaux avec mousquetons pour se verrouiller et accès par le haut avec une poche pour dissimuler les tirettes). Doté également d’une protection anti-RFID, DELSEY PARIS protège les données des cartes bancaires et passeports contre les piratages. Le sac à dos Securstyle est disponible en 8 coloris : noir, bleu marine, marron, vert foncé, vert menthe, pivoine, rose corail et orange.

Idéale pour les aventures du quotidien, la gamme Securflap se distingue par son optimisation des rangements et sa maniabilité. Chaque sac à dos dispose d’une poche moussée pour PC, d’une ouverture facile donnant sur un large compartiment principal, de poches latérales pour bouteilles, et d’un intérieur multi-poches extrêmement pratique. Conçus en matière imperméable et dotés d’une poignée confort en gomme, les sacs Securflap n’en restent pas moins sûrs grâce à leur poche anti-RFID et leur boucle à « ouverture mystère », innovation DELSEY pour une sécurité renforcée. Le sac à dos Securflap est disponible en 8 coloris : noir, bleu marine, orange, kaki, bordeaux, jaune, argent et noir camouflage.

Directement inspiré des codes de la Street Fashion, le design urbain de la gamme Securban ne laisse pas indifférent. Poches secrètes, tissu élastiqué et ouverture 3D pour un accès pratique tout en dissimulant les tirettes de fermeture, les sacs à dos de la gamme sont ingénieux et faciles à utiliser au quotidien. Conçus pour être le plus léger possible, ce sac dispose d’un compartiment moussé pour ordinateur ainsi qu’une poche anti-RFID pour des trajets plus sûrs. Le sac à dos Securban est disponible en 7 coloris : Noir, bleu foncé, bordeaux, jaune, orange, vert et bleu rayé.

Imaginée et pensée en détails pour répondre à tous les aspects de la vie en ville, la gamme Securain se révèle être une alliée de taille face aux intempéries citadines.
Avec leurs bandes réflectives, leur fermeture zip étanche et leur matière imperméable toucher gomme pour résister au mauvais temps, les sacs à dos Securain s’inscrivent dans le quotidien. Chaque sac dispose également de nombreuses poches (poches latérales, poches anti-RFID et poche secrète dans le dos), ainsi que des bretelles ergonomiques et d’un dos DELSEY Airflow pour un confort maximisé. Le sac à dos Securain est disponible en 7 coloris : noir, blanc, jaune fluo, bleu nuit, kaki, vert foncé, ainsi qu’une version gris
argent entièrement réfléchissante la nuit.

Pour faciliter au maximum les déplacements de ses voyageurs, DELSEY PARIS a imaginé l’ensemble de ces nouveaux sacs à dos, compatibles au système trolley des valises : grâce à un passant situé à l’arrière du sac à dos, celui-ci peut être placé sur le dessus de la valise sans risque de tomber !

 

 

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Drouault literie fête ses 170 ans

Drouault. Qui ne connaît pas cette entreprise centenaire passe à côté d’une histoire et d’un savoir-faire d’exception. Car Drouault, c’est avant tout une histoire de famille qui prend vie en 1850 dans la Sarthe.
C’est en plein coeur du Mans qu’un certain Paul Courboulay fonde une manufacture de traitement de plumes et de duvet. Près d’un demi-siècle plus tard, il s’associe au jeune Constant Drouault. Téméraire et curieux, Constant s’adonne à de nombreux voyages et parcourt alors le monde pour côtoyer de plus près l’industrie de la plume. Dès son retour, il valorise ces matières et permet à l’entreprise de se spécialiser dans le négoce de l’or blanc.

En 1910, Constant Drouault prend les rênes de l’entreprise jusqu’à sa mort en 1925. Ce sont ensuite sa femme et son fils Robert qui lui offrent une nouvelle impulsion. Les premiers oreillers, coussins et édredons font leur apparition. Après avoir investi dans une machine de nettoyage et de tri de plumes, un atelier de production est installé à Paris. Les clients, et notamment les grands magasins, sont alors livrés dans la journée. Le succès est immédiat. L’entreprise renaît en 1946 après avoir essuyé les affres de la guerre et c’est au tour de la troisième génération de reprendre le flambeau. Elle propose une collection baptisée « Haute couture » avec une gamme de produits 100% duvet.

Toujours fabriqués artisanalement avec minutie et passion, les petites mains de l’usine s’affairent sur les traversins, les oreillers et les édredons mais aussi les couettes qui font leur apparition en 1974 …. Et parce que l’entreprise évolue en technicité, elle propose dans les années 90 un traitement contre les acariens (tissus et duvets). En 2004, la plus ancienne usine mancelle intègre le groupe familial DODO permettant d’écrire un nouveau chapitre. Très rapidement Drouault, s’impose comme la marque premium du groupe. En 2009, la griffe lance le premier Surconfort® de matelas en plumes. Il sera très vite reconnu et deviendra l’un de ses produits phares. Deux ans plus tard, pour répondre à une demande grandissante, un nouvel atelier est créé au sein de l’usine et permet de doubler la capacité de production.
Et c’est cette même année que, consciente des enjeux environnementaux, Drouault entreprend des améliorations industrielles afin de mieux utiliser les énergies et l’eau. L’usine s’équipe d’un système de traitement et de récupération d’eau utilisée (baisse de la consommation de 40%) et l’installe sur les laveuses de plumes. Parallèlement, elle ajoute dans ses garnissages du duvet écoresponsable. Aujourd’hui certifiée Oeko Tex, la plus ancienne usine en activité au Mans garantit la qualité de ses produits, labellisés « Confiance textile » (aucune substance controversée et nocive pour la santé), signature internationale d’une production responsable, de la matière première jusqu’au produit fini. Dans l’univers de la literie, les établissements Drouault sont synonymes d’excellence. Véritable gage de qualité, le savoir-faire unique de la maison résulte d’une longue expertise dans la sélection des plumes de canards et d’oies, mais également dans le lavage, la stérilisation, le triage et l’assemblage du duvet.

 

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Pétrone enfin de nouveaux dessous pour homme

Pétrone, c’est la nouvelle marque de dessous pour hommes : caleçons, boxeurs, slip, t-shirt et même des chaussettes. On vous la présente maintenant:

C’est Nicolas qui crée la marque avec Marion sa compagne. Ils sont tous les deux parisiens. La marque leur trotte dans la tête depuis deux ans et après une campagne de crowdfunding sur Ulule en novembre 2018, qui consistait à des précommandes (1600 commandes dès le départ) ils se lancent pleinement dans l’aventure. Nicolas vient de l’univers du textile, l’idée de créer une marque de sous-vêtements lui vient un jour à son travail, quand il réalise que le marché du sous-vêtement a un manque : un vrai rapport qualité / prix, tout en étant simple mais élégant et avec la volonté de faire du Fait en France. Depuis longtemps Nicolas voulait entreprendre, il décide alors de se lancer dans la création de sa marque avec sa compagne, en ayant vue les choses à améliorer sur les modèles déjà existant dans le commerce et qui leurs plaisaient.

Marion s’occupe de la communication et Nicolas de la création, de la confection et de la partie commerciale.

Le secret de la marque qui fait toute la différence? Le micromodal!  Le modal est une matière artificielle obtenue à partir de fibres de cellulose de bois. La fibre de bois c’est top, car cela vient de foret qui s’auto-régule, et cette fibre est exploité dans l’usine avec un circuit d’eau fermé, bref la fibre la plus écologique du marché. Elle est aussi Antibactérienne (au revoir les mauvaises odeurs), et thermo-régulante. Cerise sur le gâteau, cette fibre permet de mieux conserver les couleurs et les rends plus éclatantes, et comble du bonheur, elle ne se froisse pas. Cette fibre existe depuis 30 ans mais est essentiellement utilisée par les marques de luxe ce qui la rend inaccessible. Pétrone a décidé de la mélanger avec le coton … le meilleur coton, cela le rend très doux, et le toucher reste naturel.

C’est au Portugal que la marque a trouver son lieu de production, car pour eux ce qui compte c’était de trouver le meilleur savoir faire et de tout produire au même endroit. Une des grande qualité du Portugal c’est le travail de la maille et c’est à Braga que Pétrone a trouvé son usine de confection. Ils ont tout sur un rayon de 30km : du fil, au packaging, en passant par les boutons. Les premiers produits sortent d’usine en mars 2019. Les coloris sont des gammes permanentes. De nouvelles gammes sortiront régulièrement et ce sera l’occasion de sortir de nouveaux coloris.

La distribution se fait sur le e-shop exclusivement, mais on peut aussi le trouver dans les boutiques de La Garçonnière.

Nous les avons testé et en plus d’être bien coupé et confortable, ils sont doux. La matière a une certaine élasticité mais reste bien en place et sans rendre le sous-vêtements comprimant. On le sent robuste et souple à la fois. Petit coup de cœur sur les boutons en nacre véritable sur le modèle de boxer Héritage qui lui donne un petit côté rétro et très classique en même temps.

Avec Pétrone, les hommes affirment leur style jusqu’au sous-vêtements

Slip, boxer, caleçon, chaussettes, mais aussi tee-shirt pour que ces messieurs puissent sortir avec des dessous de qualité à la douceur exaltante pour une journée sans fausse note. Des sous-vêtements à offrir ou à s’offir. Une superbe idée de cadeau pour la prochaine fête des Pères, par exemple.

Composition : 47% Coton Pima, 47% Micromodal, 6% Elasthane

Pour les prix un principe de prix dégressif est proposé sur toute la collection :

Slip – 20 euros (12,5€ l’unité par 4)
Boxer Confort  – 22,50 euros (15€ l’unité par 4)
Boxer Héritage – 27,50 euros (20€l’unité par 4)
Caleçon – 27,50 euros (20€ l’unité par 4)
Tee-shirt – 35 euros (27,50€ l’unité pour 4)

Tailles : du XS au XXL

Article écrit par Alexis Dumetier
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EVOK se réinvente et rouvre ses hôtels aujourd’hui!

Evok pense que l’hôtellerie d’exception doit marquer les esprits, se faire remarquer, pour mieux se démarquer. C’est l’audace Evok : sortir sans cesse des sentiers battus. Une réouverture responsable et engagée, adaptée à cette situation inédite.


Décidé à aller de l’avant, Evok imagine une nouvelle façon de recevoir et accueillera de nouveaux hôtes, dès le 25 mai, dans ses hôtels. En attendant la réouverture officielle de ses restaurants et bars, Evok décline des paniers à commander et donne l’accès aux menus de ses quatre restaurants grâce au service Evok@Home.

Sinner – suite Justine

Pour se relaxer, ou se faire chouchouter, les Spas sont ouverts. Le coiffeur-barbier du Brach est également disponible sur rendez-vous. L’offre se complète au Brach avec un accès aux cours de sports outdoor en petits groupes (en attendant l’ouverture du Club de Sport).

Brach hotel

L’élégance et la différence d’Evok se cachent dans une sélection d’offres sur-mesure, un détail, une attention, une balade en sidecar, un cours particulier de bonnes manières, un circuit pour les oiseaux de nuit ou un personal shopper attentif dans un grand magasin mythique, la vue unique depuis une suite, la pertinence d’un happening, le raffinement d’un dîner… Nolinski sera donc frenchy-classique, Brach décontracté, Sinner sera décalé et Cour des Vosges exclusif, tour d’horizon… Incarnation du raffinement et de l’art de vivre à la française, entre (re)découverte de Paris et leçon de savoir-vivre et de bonnes manières, Nolinski remet l’accent sur l’élégance d’un luxe discret.

Nolinski Paris – Spa by La Colline

 

CHAUMET & NOLINSKI
La Maison Chaumet vous invite à découvrir son hôtel particulier historique du 12 Vendôme. À l’occasion de ses 240 ans, la Maison célèbre en majesté son hôtel particulier historique situé au n° 12, au coeur de cette place mythique de la joaillerie Parisienne. Entre tradition et modernité, ce lieu repensé met en valeur un magasin aux allures d’appartement parisien d’exception ; ainsi que la culture et le patrimoine, représentés dans les grands salons, et notamment le Salon Chopin, classé aux Monuments historiques.
Une expérience exclusive et privée pour découvrir le nouvel écrin de la Maison et ses nouvelles créations joaillières. Cette journée d’exception toute en raffinement se termine par deux soins La Colline au Spa du Nolinski. À partir de 1200 € par nuit – Chambre deluxe – PDJ Nolinski inclus – Accueil VIP – 2 soins La Colline – Visite exclusive de l’hôtel particulier de la Maison Chaumet.

Cour des Vosges

SIDE CAR TOUR
Paris regorge de merveilles connues à travers le monde. Et pourtant… Il reste à Paris des trésors inconnus et des lieux insolites, qui, par leur mystère, ou leur singularité, représentent un autre Paris, un « Paris face cachée ». Seul ou à deux, embarquez à bord d’un side-car pour 1h30 et profitez pleinement des charmes de la capitale conduits par un des Gentlemen Siders de Retro-Tour qui partagera avec vous l’art de vivre à la parisienne. Ces passionnés de motos vintages, globe-trotters et voyageurs émérites, offrent le meilleur de Paris. L’authenticité, l’humour, le partage et la convivialité sont leur leitmotiv.
À partir de 630 € par nuit – Chambre classique – Petit-déjeuner Nolinski inclus – Accueil VIP – Tour en side-car de 1h30

Nolinski hotel – junior suite

FRENCH ART DE VIVRE
Avec beaucoup de bienveillance, les coachs en « French Etiquette » et art de vivre d’Aristocodes vous font découvrir toutes les nuances de cette «French Touch». Un atelier qui vous initie notamment à l’art de la table, de la conversation, de la civilité et de la politesse ainsi qu’à l’attitude à tenir en toutes circonstances, car l’élégance peut devenir un véritable outil de communication. Des astuces à tester lors d’un dîner gastronomique au Restaurant du Palais Royal. Tout l’art d’Aristocodes est de rendre accessible les codes de la politesse en les démystifiant, en clarifiant leur signification en les adaptant à la vie moderne.
À partir de 1250 € par nuit – Chambre deluxe – Petit-déjeuner Nolinski inclus – Accueil VIP – Dîner pour deux, (hors boissons) au Restaurant du Palais Royal (1* Michelin) – 1h30 de cours « French Etiquette »

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Guy Laroche – collection Madame C. printemps-été 2020

Guy Laroche propose une mini collection homme, sensuelle et sulfureuse pour la saison été 2020.

« Une femme élégante pousse la lourde porte en verre d’une boutique de luxe avenue Montaigne. Elle foule d’un pas décidé une épaisse moquette imprimé du logo marron et blanc Guy Laroche. »
Madame C. (jouée par l’actrice Françoise Fabian dans cet extrait du film sorti sur les écrans en 1977) incarne cette célèbre directrice d’agence de call-girls qui fit trembler le Tout-Paris jde la fin des années 60 jusqu’à l’aube des années 80. Cette collection est dédiée à ces filles et ces garçons libres qui pour quelques billets de cinq cents francs ont contribué au lustre de la France. » déclare Richard René pour Guy Laroche.

Cette collection est l’occasion, pour la maison fondée en 1957 de relancer sa ligne homme en dévoilant ces premières silhouettes à porter avec l’attitude nonchalante et sexy, propre aux félins apprivoisés qui arpentent les lobbys feutrés des palaces, en sandales grecques et pantalons de toile, veste, chemise et manteau imprimés du logo oversize des années 70, pull fin et mini short, comme si de rien n’était. La collection joue sur trois couleurs: le blanc, le noir et bien sur le marron du fameux logo seventies.

L’élégance nonchalante d’un costume blanc porté sur une chemise largement ouverte et des sandales, un blouson de daim ultra fin à même le torse associé à un micro short logotisé semblant revenir d’une virée à Ibiza, une combinaison taille basse confortable et chic, un ensemble composé d’un pantalon porté sous une tunique en voile, réinterprétation élégante d’une silhouette « baba cool » de Katmandou… le tout saupoudré d’accessoires clin d’oeil comme une maxi pochette imprimée de billets de 500 francs, les célèbres Pascal, mis en circulation en 69, année érotique.

On pourra bien sur trouver des tenues plus classiques dans la collection Homme, mais attachons-nous plutôt à la renaissance du style Laroche. Celui d’un couturier et d’une maison  qui était capable de sublimer une silhouette « de la rue » pour en livrer une version Chic digne des podiums, et qui savait « oser », comme oser déshabiller Mireille Darc en l’habillant d’un fourreau noir, mais ça c’est une autre histoire que nous vous raconterons prochainement.

www.guylaroche.com

 

 

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Des artisans pour nous faire supporter le confinement

Des artisans nous aident à supporter le fait que nous soyons confinés et pour encore quelques semaines… au moins… et ils sont nombreux, restaurateurs, boulangers, traiteurs, pâtissiers et autres protagonistes, tous artisans et maîtres artisans, de la filière gourmande qui mettent tout en place pour continuer de travailler et pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès aux biens de premières nécessités gustatives.

1-Hugo Desnoyer : le célèbre boucher parisien garde ses boutiques ouvertes et tout son personnel travaille d’arrache pied pour continuer à servir les viandes, les volailles et les plats traiteur. Il livre dans tout Paris et sa banlieue via les deux boutiques, Boucherie 16 / 28 rue du Docteur Blanche : 01 46 47 83 00 et Boucherie 14 / 45 rue Boulard : 01 45 40 76 67. Vous pouvez également passer les commandes par mail : sasdesnoyer@yahoo.fr La livraison peut se faire sous vide ( à préciser au moment de la commande). La livraison est gratuite à partir de 80 euros d’achat, et en dessous de 80 euros c’est 15 euros la livraison. Le règlement se fait par chèque ou en espèce.

Durant le confinement le traiteur propose : Gigot d’agneau ou épaule d’agneau confite, Gigot ou épaule d’agneau de lait confite, Sauté de veau printanière, Osso Buco, Palette de porc confite, Navarin d’agneau, Blanquette de veau, Pintade forestière, Fricassée de volaille. La semaine prochaine Pastilla de pigeon. Tous les plats sont accompagnés de légumes.

2-La Boulangerie de la Tour : la boulangerie du restaurant de la Tour d’Argent nous donne ainsi accès durant le confinement à une boulangerie exceptionnelle, à ses viennoiseries, ses pâtisseries, mais aussi à l’épicerie.

La boulangerie de la Tour propose, sur Paris, un service de livraison de ses produits via la plateforme Rapidle, qui propose les spécialités de beaucoup d’autres artisans de bouche. On passe sa commande sur le site et on est livré dans la journée. Rapide et efficace.
A vous les sorbets fins et goûtus, des confitures d’exceptions comme la Framboise Mecker, reine des framboises, avec sa saveur affirmée et légèrement acidulée. Comble du plaisir on peut choisir parmi une sélection de vins et champagne et se les faire livrer à domicile.
Le confinement prend alors une autre tournure bien plus épicurienne.
Si pour vous il n’est pas possible de faire la queue ou que vous n’en pouvez plus de la faire…n’hésitez pas.
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LEVI’S® x NEW BALANCE : UNE COLLABORATION EXCLUSIVE

LEVI’S® x NEW BALANCE, les deux marques américaines dévoilent une collaboration exclusive : la sneaker Levi’s® x New Balance 1300.
Ce modèle célèbre l’iconique silhouette NB 1300 qui fête son 35e anniversaire cette année et est issue de la série Made In US. Cette édition spéciale et limitée dévoile une combinaison entre le célèbre écusson en suède de Levi’s® et des toiles White Oak XX52 récupérées et fournies par la marque. En effet, cette ré-interprétation du modèle iconique est fabriquée à partir d’un daim rappelant la couleur des patchs de Levi’s et d’un denim White Oak XX52 issu d’invendus. Et pour information, White Oak XX52, qui a fermé ses portes fin 2017, était l’un des derniers fabricants de toile selvedge aux Etats-Unis. On retrouve également la petite étiquette vintage de Levi’s, couleur orange. Cette sneaker premium est entièrement conçue aux États-Unis.

A l’occasion du 35ème anniversaire de la série 1300, l’équipementier américain New Balance a fait équipe avec la marque historique de blue-jeans fondée en 1853, Levi’s. Cette nouvelle version de la New Balance 1300 est dotée d’une empeigne en jean Cone Mills White Oak XX52, accompagnée de superpositions en daim marron Two-Horse. Quelques touches orangés placées au niveau du renfort du talon, du branding latéral et des différents tags, apportent une bonne touche de contraste au design original tandis qu’une inscription “Levi’s for feet” sur la semelle intérieure, une semelle Encap bicolore et une gumsole complètent le look. Joe Grondin, », gestionnaire de collaboration chez New Balance déclare : « Nous sommes très heureux de réunir deux marques américaines iconiques qui partagent les mêmes valeurs de qualité d’artisanatNous sommes la première marque de chaussures à utiliser l’étiquette orange de Levi’s, offrant aux adeptes de la marque un modèle avant-gardiste né d’une histoire de production unique« .

Levi’s® x New Balance 1300 en suède, cuir et toile PVC : 220€

Disponible chez The Next Door ainsi que dans les flagships Levi’s® et les boutiques New Balance, et en ligne sur www.levis.com et www.newbalance.fr

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Pierre Lannier, la collection Homme

Pierre Lannier développe la collection lancée au printemps 2019 et propose pour la prochaine saison de nouveaux modèles multifonctions qui confirment la personnalité unique de cette collection.

Beaujour – Modèles multifonctions au boîtier, lunette, cornes et couronne en acier doré rose et bleu. Cadran bleu. Index en chiffres romains et aiguilles en acier doré rose. Bracelet en cuir point sellier chocolat et maille milanaise en acier bleu. Diamètre 42 mm. Étanche à 50 mètres.

Automatic – Modèle automatique à cour ouvert au boîtier, cornes et couronne en acier argenté. Lunette, index en chiffres romains et aiguilles en acier doré rose. Cadran bleu. Diamètre 42 mm. Étanche à 50 mètres.

Nature – Cette collection est aussi déclinée pour l’homme. Son cadran en bois de peuplier proposé dans des nuances de marron et de gris lui apporte une incontestable masculinité. Montres 3 aiguilles au boîtier, lunette, cornes, couronne, index et aiguilles en acier noir. Cadran en bois de peuplier teinté brun. Bracelet en cuir point sellier
chocolat et maille milanaise en acier noir. Diamètre 40mm. Étanche à 30 mètres.

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Pierre Lannier est une des dernières marques de l’horlogerie française. Créée en 1977, elle a toujours su s’adapter aux évolutions des tendances pour devenir aujourd’hui une marque mode. Pierre Lannier, reconnu pour la qualité de ses montres, propose des modèles que l’on acquiert pour le plaisir de les porter et de les changer, au gré de ses tenues et de ses looks!
Installée sur deux sites de fabrication (Ernolsheim-Lès-Saverne et Madagascar), la société Pierre Lannier, a su faire de ses montres des bijoux fashion, utiles et faciles à porter.
De plus, la marque possède une philosophie très simple : une qualité de produits irréprochables à prix abordables. L’entreprise qui a investi toutes les techniques horlogères en capitalisant sur des designs régulièrement renouvelés et en intégrant au fur et à mesure des matières contemporaines compte maximiser sa production en France.
Récemment de nouvelles collections labellisées « Fabriqué en France » ont été
lancées : Eolia, Cristal, Symphony, Catalane, Beaucour, FFBB (Fédération Française
de Bsaket-Ball, dont la marque est l’horloger officiel).

 

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INARA CAMP une expérience du désert

INARA CAMP, est un lieu exceptionnel, une expérience du désert hors du commun à deux heures de Paris, à 30km au Sud de Marrakech que nous avons découvert pour vous. C’est dans le désert d’Agafay qu’est installé INARA CAMP, un concept créé par Vincent JAQUET. Cet homme a appris le métier de l’hôtellerie et de la table dans les 2 et 3 étoiles Michelin en France, de Paris à Biarritz, avant de s’installer définitivement au Maroc et de créer ce lieu hors du commun.

Le campement est composé de 12 tentes sur 23 hectares de terrain, articulé autour de la cuisine centrale. Le propriétaire du lieu a à cœur de proposer une cuisine locale avec des produits bien sourcés, exclusivement dans la région, ce qui donne accès au saveurs marocaines typiques.

Dans chacune des tentes il y a des lits king size, avec une literie digne des meilleurs hôtels du monde, ce qui offre des nuits au confort rare. Comble du bonheur, les tentes possèdent une salle de bain qui offre le luxe d’une douche d’eau chaude ainsi que des watercloset. Dans les tentes luxes, il existe des terrasses en bois propices à la contemplation. Une véritable invitation à méditer face à l’étendue silencieuse.

Les tentes les plus hautes gammes ont un salon avec un poêle, que l’on recharge à volonté durant la nuit et, il est bien utile, car une fois le soleil couché, la température dans le désert chute drastiquement.

INARA CAMP c’est une expérience à part, car l’on vit un moment hors du monde, en plein désert, sous des tentes, ou encore au bord d’une piscine aux allures d’oasis naturelle, à SON rythme.

En effet, Vincent JAQUET qui n’est jamais loin, veille avec Mohamed, le responsable du campement, et son équipe, à vous entourer avec soin et beaucoup de tact. Le service est chaleureux, disponible mais toujours délicatement, en retrait. Ainsi, les convives ont toutes latitudes pour vivre leurs propres expériences du désert. Car, comme le dit Vincent JAQUET : “le désert ne se raconte pas, il se vit.”

INARA CAMP offre différentes façons de découvrir et de parcourir le désert. Notamment le quad : des escapades de quelques heures pour s’enfoncer dans les dunes, découvrir les paysages lunaires, oniriques, époustouflants du désert d’Agafay avec, bien évidemment, un guide.

Ou, plus animal, des ballades à dos de dromadaires en groupes ou mieux encore, à deux. Et au coucher du soleil, on se surprend à se prendre pour Lawrence d’Arabie.

Mais le plus simple, le plus fort, le plus authentique est de vivre le désert à pieds. Accompagné d’un Sahraoui pour guide et de dromadaires qui vous donneront le rythme de la marche au milieu des dunes. Et croyez moi, ce moment, seul avec les bêtes, ce face à face avec soi-même et l’étendue sans fin de sable et de pierres est un moment qui marquera votre vie à tout jamais.

INARA CAMP offre également d’autres services qui, en ces lieux, semble bien surprenant. Vous pouvez vous offrir une heure de massage à l’huile d’argan et aux huiles essentielles de thym (tout bio) dans l’intimité de votre tente. C’est alors le paroxysme du délassement.

Chaque soir, comme une tradition, autour du feu, tout le monde est invité à se retrouver pour se rencontrer, parler, rire, danser et chanter. Un moment d’humanité simple et riche au rythme des voix, des claquements de mains et des djembés, sous une myriade d’étoiles dans la nuit noire du désert d’Agafay.

Si vous êtes un aficionados du désert, INARA CAMP vous offrira l’équilibre parfait, entre le confort d’un luxe non ostentatoire, et l’authenticité d’un bivouac de tentes. Quant à ceux qui n’ont jamais connu le désert, ce lieu est très probablement la plus belle et douce façon d’en faire le baptême.

 

INTERVIEW VINCENT JAQUET créateur d’INARA CAMP

1- Quel est votre parcours avant INARA CAMP ?

J’étais dans la restauration, l’hôtellerie. J’ai fait mon école hôtelière à Dijon. Ensuite, j’ai beaucoup travaillé dans les 2 et 3 macarons Michelin sur Paris et sur Biarritz et j’ai fait un peu de traiteur d’organisation de réceptions. J’étais premier commis et chef de rang. Chez Pierre Robuchon, chez Laurent, Edouard Carlier avec le restaurant le Beauvilliers sur les Buttes Montmartre, Daniel Métairie, septième chef de Paul Bocuse, Bref, oui quelques belles maisons. C’est là où j’ai appris tout ce qui est rigueur et régularité du métier, et surtout, tout l’amour de travailler avec une base de produits de première qualité qui rend la cuisine beaucoup plus simple, quand on travaille avec des très bons produits et puis, cet amour du métier, cet amour du partage, cet amour de l’expérience déjà, car à l’époque, on ne parlait pas beaucoup d’expérience, mais maintenant c’est très tendance et de créer quelque chose de différent auprès des gens.

Et, c’est en 2002, que j’ai quitté Biarritz, un beau matin du 4 avril 2002 avec ma voiture, et tout ce qui était important dans ma voiture pour venir m’installer au Maroc, pour venir rejoindre le dernier petit village de la vallée du Drap dans le sud du Maroc, à 25 km de la frontière algérienne, en plein milieu du Sahara. J’ai découvert le Maroc, lors d’un périple que j’ai fait seul, pendant un mois, je suis tombé amoureux du désert et des dunes et j’ai décidé en trois mois de changer de vie et de venir m’installer dans le désert. Il y a eu un coup de foudre. Un coup de foudre et le fruit était mûr, il n’y avait plus rien d’important et de faisable pour moi en France et plutôt que d’attendre qu’on s’occupe de moi en France, je me suis occupé de moi et j’ai fait le grand écart et je me suis dit : « allons un peu ailleurs voir ce qu’il se passe. »

C’est en 2004 que j’ai créé mon premier bivouac, et c’est là que je suis vraiment tombé sous le charme du logement en toile de tentes dans un village de toiles parce que je me suis aperçu, étant hôtelier restaurateur, du comportement du client qui était complètement encore différent lorsqu’on l’amenait dans une situation extrême, en plein milieu des dunes, un bivouac, dormir sous la toile de tente, lever du soleil, le vent, la nuit et cela a été une révélation. J’ai laissé tombé l’hôtellerie traditionnelle, et je n’ai fait que du bivouac, et du logement un peu inattendu et atypique.

2-Vous avez d’abord commencé à travailler dans le Sud du Maroc, à monter un bivouac ..

J’ai d’abord monté un boutique hôtel qui s’appelait “Darazaouade”, dans le dernier village avant les dunes de sable, “Mamidrislane” un boutique hôtel de 15 chambres, sous forme de bungalows, et ensuite, par un cheminement normal, est arrivé le bivouac, et c’est en 2012 que j’ai arrêté l’hôtel Amamide, j’ai continué la partie bivouac, et en 2013, je suis remonté sur Marrakech, j’ai ouvert mon agence qui s’appelle LVDS qui s’occupe de créer et de gérer des bivouacs et en 2016 est arrivé INARAKIN, donc dans le désert d’Agafay aussi par un cheminement naturel, de gens qui veulent venir se reposer, se détendre, qui veulent vivre quelque chose de différent en deux, trois jours, et qui n’ont pas le temps de descendre dans le Sud, parce que c’est très loin et c’est très long. Et, le désert d’Agafay qui est seulement à 30 km de Marrakech s’est révélé être un produit extraordinaire qui peut répondre sans aucun problème, et sans aucune honte à une expérience de désert.

C’est vrai que ce n’est pas un désert de sable, c’est un désert de roches, mais c’est un désert, qui a son âme et dans lequel j’ai retrouvé beaucoup de similitudes avec le Sahara et c’est ici que j’ai décidé d’installer INARA CAMP en 2016, pour faire vivre et partager cette expérience de désert.

Et, c’est un petit succès, c’est sympa.

4-Le tout premier boutique hôtel que vous aviez créé dans le Sud jusqu’à aujourd’hui, avec INARA CAMP, est-ce votre concept personnel ?

Oui, tout à fait. Ma décoration, ma création, ma concept, ma gestion, ma manière d’accueillir, ma vision de l’hôtellerie, c’est une trentaine d’années d’expériences mises bout à bout, aussi bien dans tout ce que j’ai appris quand j’étais dans les grandes maisons parisiennes, lorsque j’étais traiteur, j’ai fêté l’organisation de mon 500ème mariage, donc toutes ces expériences mises bout à bout, on fait que la quintessence s’appelle INARA CAMP et c’est ici que je m’amuse à jouer avec la gastronomie, je m’amuse à créer des beaux événements, à faire vivre des belles expériences dans ce paysage aride au premier abord, mais auquel on apporte beaucoup de douceur.

 

5-Du coup, vous continuez d’organiser des bivouacs itinérants ?

Oui, j’ai toujours mon amour du désert dans le Sud, donc on continue d’organiser toujours avec LVDS des petits parcours où on rejoint les dunes de CHIGAGA, dans le Sud du Maroc, donc cela c’est toujours ma passion du Sud et mes connaissances du Sud aussi. Mais, c’est vrai que sur INARA, on a déjà beaucoup de choses à faire. On a aussi étendu des expériences de pique-niques chic dans les montagnes de l’Atlas avant d’arriver dans le désert, qui offrent un contraste entre le côté très luxuriant des montagnes de l’Atlas et le coté aride du désert d’Agafay en une seule journée.

C’est vrai que le Maroc est un tout petit pays qui est rempli de contrastes et en quelques kilomètres vous êtes à Marrakech. dans cette folie de la médina, ce côté très bruyant, vous faites quelques kilomètres vous êtes en plein milieu des villages berbères dans les montagnes de l’Atlas perdu au milieu de nulle part, vous redescendez vous faites encore une trentaine de kilomètres, vous êtes dans le désert d’Agafay, vous repartez du désert, vous pouvez être le lendemain, après 2 heures de routes sur la côte atlantique à Essaouira, bref, en quelques kilomètres on peut vivre beaucoup de choses complètement différentes. Donc, maintenant, il y aura d’autres projets qui vont se présenter dans l’esprit du bivouac nomade ; il y a de très belles régions du Maroc à découvrir, qui malheureusement ne sont équipées pas d’hôtellerie, en tout cas d’hôtellerie suffisamment haut de gamme, pour accueillir une clientèle un petit peu demandeuse et mon idée ça serait de lancer prochainement un système de circuits, avec des camps nomades apportant suffisamment de confort pour permettre et pouvant à permettre à n’importe qui de d’aller visiter des régions très retranchées, éloignées, très belles et très fortes, tout en ayant de l’hôtellerie suffisamment confortables le soir pour vivre ça, répondant au standing dans la continuité de ce qu’on sait faire.

6-Ici, c’est combien de chambres, de suites ?

Alors, INARA CAMP, c’est 9 tentes Émotion et 3 tentes INARA ; 3 tentes suites qui font 36 m2 sur 60 m2 de terrasses, à l’intérieur de ces tentes on a une une grande chambre, avec king size bed, un coin salon avec cheminée, poêle à bois et une très belle salle de bain apportant beaucoup de confort. Les 9 tentes Émotion sont légèrement plus petites, elles font 30 m2 sur 60 m2 de terrasse, toujours king size bed à l’intérieur, toujours des toilettes, toujours la douche et l’eau chaude, le confort. Et le tout, installé autour d’une très belle piscine. Là aussi, j’ai voulu quelque chose d’atypique et de différent, une très belle piscine « bio design », c’est un concept italien. Aucune structure métallique, pas de ciment dans ce concept, c’est du quartz et du sable qu’on coule dans une résine et qu’on étale à la spatule.

C’est une résine poreuse ; l’eau pénètre la matière, on a plutôt l’impression d’être autour d’une résurgence naturelle, un petit lac naturel que d’être autour d’une piscine. Cela nous permet de mettre des rochers dans la piscine, ce qui fait que lorsque vous nagez vous avez l’impression d’être dans quelque chose de 100 % naturel et on a l’impression que le camp s’est installé autour de ce point d’eau naturelle alors que le point d’eau naturelle vient d’arriver. Il y a un côté oasis. Je suis très content car ce concept s’est parfaitement intégré à l’environnement et au projet, et qui en aucun cas, dénature le camp. On aurait pu avoir une piscine bleu turquoise en ciment et en carrelages, cela n’aurait pas du tout été la même chose. De plus, le système “bio design” est un système 100 % éco responsable qui permet d’économiser énormément d’eau. Une piscine normale aurait demander 70 m3 d’eau, celui-ci ne demande que 38 m3 d’eau et quand on est dans le désert, l’économie d’eau est quelque chose de très important. Et, c’est une piscine chauffée.

Le bon endroit, comme tout à INARA ; INARA a été l’objet de grandes réflexions. Avec la maturité, on a des idées, on sait ce qu’on veut faire, et on laisse le temps au temps, que l’idée mûrisse et soit la bonne idée et, en faisant de la sorte, on laisse venir naturellement à nous et les fournisseurs et la bonne idée. Ca se fait comme ça doit se faire et quand le fruit est mûr ; c’est cela le désert, on croit qu’il est vide, mais il est plein, et il est plein d’une très belle énergie, qui permet de laisser le temps au temps et de laisser faire les choses et quand le fruit est mûr, il est temps de le récolter.

7- Les chambres à INARA sont dans l’axe du lever du soleil, est-ce un hasard ?

Alors, elles sont surtout dans l’axe du canyon et des montagnes ; et aussi, pour être exposées toute la journée avec le soleil, donc du matin jusqu’au soir, lorsque l’on est sur sa terrasse, c’est un véritable tableau d’artiste qui change 5 à 6 fois par jour, suivant la lumière, suivant la saison, on peut être assis le matin, le midi, l’après-midi, le soir, on verra constamment un paysage complètement différent devant entre le canyon, les montagnes, le soleil qui vient éclairer tout cela et qui fait son œuvre.

8- Le camp peut être privatisé ?

Oui, tout à fait, le camp peut être entièrement privatisé pour les gens qui veulent venir fêter des anniversaires, des événements, des demandes en mariage, oui, on peut le faire.

9- Quelle est sa capacité maximum ?

C’est un camp, tout est montable et démontable. Donc, dans sa capacité de tentes fixes, on a 12 tentes. Mais, on a 23 hectares de terrain, donc on est aussi capable d’installer un camp avec des salles de bain sous la tente, le même confort pour 100, 150 personnes. On a été sollicité sur beaucoup plus, mais, moi, je refuse parce que notre matériel nous permet d’officier très bien pour 100/150 personnes, après lorsqu’il faut louer et être tributaire d’autres personnes, c’est là où on ouvre la porte à l’erreur, à la difficulté. Donc, j’ai la force ou la faiblesse de dire que je me limite à ce que je sais faire et à ce que je peux faire, et là où je peux assurer 100 % de notre professionnalisme.

10-Quel est l’avenir d’INARA CAMP et les prochaines évolutions ?

Les évolutions du camp : on va le peaufiner encore. Cela va être des petits détails dans l’entourage des tentes, l’acheminement, les chemins, l’agencement du camp. Il y a deux gros projets, un qui est en train de se faire à l’heure où l’on se parle, c’est l’installation des panneaux solaires. Ce sera terminé dans les 15 jours à venir. Ce qui rendra le camp 100 % autonome en énergie solaire. On garde bien sûr la présence d’un groupe pour sécuriser. Mais, le camp sera entièrement autonome en énergie solaire dans 15 jours. Ça, c’est notre gros investissement du moment.

Le deuxième investissement qui va venir tranquillement début 2020, c’est un espace bien-être, attention, ce ne sera pas un spa ! Mais, un espace destiné à deux petites salles de massage, un jacuzzi sous tente, avec toutes les façades de la tente cristal, afin que même lorsqu’il fait très froid dehors on soit dans le jacuzzi au milieu du désert, avec la vue sur les montagnes enneigées et le désert, dans une eau bien chaude et qu’on sorte de ce jacuzzi, et qu’on aille bénéficier d’un massage relaxant, à l’huile d’argan et aux huiles essentielles que vous avez pu tester hier, de la verveine du Maroc. Et, puis, en même temps de cet espace bien-être, il y aura une belle terrasse orientée plein Est, pour faire chaque matin une ode au soleil et faire des réveils dynamiques en yoga et Pilates, pour célébrer le lever du soleil, tout comme on célèbre le coucher du soleil ici, parce qu’il est juste merveilleux. Mais, le lever du soleil sur une belle terrasse chaque matin, accompagné par un professeur de yoga local pour ressentir toute cette belle énergie du matin et repartir sur une belle énergie du désert. Ce sera la petite touche finale d’INARA et après, on va laisser faire les choses …

11-Avez-vous envie d’un éventuel autre INARA ailleurs ?

Honnêtement, non, parce que un camp, c’est un homme. Lorsque les gens viennent ici, c’est encore du logement un petit peu inattendu. Nos clients sont très curieux de me rencontrer, de discuter, de bavarder avec moi, de savoir pourquoi, comment on arrive à créer ce genre d’établissement, parce qu’il y a une chaleur humaine. Vous avez vu hier soir, autour du feu, il y avait des Suisses, des Allemands, des Marocains, des Français, tout le monde discutait et échangeait, et c’est aussi ma manière de faire, de créer ces contacts, de faire se rencontrer les gens. Bien sûr, je ne suis pas irremplaçable, je pourrais certainement trouver quelqu’un d’autre qui pourrait le faire à ma place ici, et moi partir sur d’autres projets, mais, c’est aussi ce que j’aime et après tout ce que j’ai fait je me paye le luxe de me dire que je reste que sur mon projet, c’est moi, et c’est ma manière de faire. Je suis le chef du camp et je l’assume, j’aime ça. C’est vrai qu’on pourrait se multiplier, grandir, se développer, gagner beaucoup plus, mais honnêtement, c’est plutôt un mode de vie que de courir après une réussite, une expansion, je n’ai pas spécialement envie.

12- INARA Camp, c’est combien de personnes ? Il y a le Chef, Vincent ?

Il y a le Chef et ses chefs, il y a Mustapha, qui est avec moi depuis plus de 10 ans, qui gère la cuisine et le côté machines, parce qu’on peut vraiment comparer un camp à un théâtre, il y a les acteurs, les machinistes, les techniciens, il y a les spécialistes du son, les spécialistes de la lumière, le metteur en scène, le chef d’orchestre, l’orchestre. Et, comme dans un théâtre, il y a énormément de gens qui sont dans l’ombre, qu’on ne voit pas quand on est dans un camp, mais qui pourtant font tourner le camp, il y a les gens qui allument les bougies le soir, qui allument le feu, les gens de la logistique, l’approvisionnement, qui veillent à ce qu’on manque de rien ici, les serveurs qui sont tous originaires du Sud du Maroc, qui sont nés dans le désert pour beaucoup et qui font que INARA, même si on est à côté de Marrakech est vraiment un camp dans le désert, parce que son équipe est originaire du Sud, c’est ce qui fait la magie des lieux. Et c’est en tout 27 personnes qui sont là pour assurer le service des 12 tentes. Entre les cuisiniers, les femmes de chambre, les serveurs, la logistique et chaque jour, on a nos deux représentations, chaque jour on fait tourner les décors, chaque jour nos acteurs rentrent en scène, le chef d’orchestre aligne ses notes et le metteur en scène est là pour surveiller que la scène soit parfaitement réussie. C’est un métier d’art. L’hôtellerie est de l’art, Malheureusement, on perd ça un petit peu dans l’hôtellerie et la restauration. Moi, je mets un point d’honneur à ce que mon métier reste un art, un bel art, et qu’on le fasse vivre dans ce sens.

11- C’est très difficile de faire passer sur Internet, quelque chose de très énergétique comme le désert…

La première chose quand les gens me disent : “Mais qu’est ce qu’on va faire chez vous ?” Moi, je dis “Mais, RIEN. Premièrement, vous n’allez rien faire. Et, c’est cela qui va être le plus dur pour vous. Dans cette période où on est tous à 100 à l’heure, on a même pas fini d’écumer la 4G qu’on a déjà la 6G qui arrive, où tout le monde va très très vite, où il faut aller très vite, et bien à INARA, on vous propose de vous arrêter, de vous stopper, de vous regarder, de faire un petit peu le point, tranquillement, sur votre être intérieur. Et, ne rien faire est quelque chose de très important car lorsqu’on ne fait rien, on s’occupe de soi. Et, c’est très dur de s’occuper de soi. Et pour certains, c’est très pénible. Il y a le silence, on écoute le silence ici. On marche, c’est la première chose que je recommande avant la ballade en dromadaire, le quad et tout cela, c’est d’aller marcher, monter simplement sur la petite colline en face, écouter ce silence, même si ce n’est qu’une demi-heure, une heure, mais aller marcher, se retrouver dans ces grandes étendues, ce n’est pas marcher dans une forêt, ce n’est pas marcher en montagne, c’est marcher dans le désert. Il fait chaud, il fait froid, il y a des bruits, il n’y a pas de bruit ; il y a plein de choses …

 

Site : www.inaracamp.com

Article écrit par Alexis Dumétier

Photos et vidéos Alexis Dumétier

Merci à Sylvie Mira-Morlière, à Barbara, à Mohamed, ainsi qu’à toute l’équipe d’INARA CAMP.

 

 

 

 

 

 

 

 

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ArchivesGastronomieMagazine

Sinner, le restaurant

Au cœur d’un Marais hétéroclite et fourmillant, Sinner souffle l’impertinence, le luxe et l’élégance qui caractérisent les plus belles adresses de la capitale.
Laissant présager derrière les vitraux qu’un Paris d’initiés, élégant et joyeux, se joue ici. Festif et insouciant, Paris se libère ici. Avec un sens de la fête ressuscité mais à l’abri des regards.
Restaurant à la langueur électrique le soir, à l’abri des façades végétalisées, on choisit entre grandes tables d’hôtes conviviales ou tête à tête intime à la lueur des chandeliers. La cuisine pensée comme un théâtre est ouverte avec fourneaux apparents où s’agite la brigade du Chef Adam Bentalha.

Photo: Guillaume de Laubier

Adresse singulière dotée d’une gastronomie nomade à la carte métissée, le Chef Bentalha signe pour le Sinner une cuisine comme celle au Kanoun en Afrique du Nord. En puisant dans ces inspirations du désert et d’Amérique du Sud, il décline une carte métissée. On retrouve une cuisine de tribu, à la fois joyeuse, et spontanée qui vient créer le lien et cette simplicité conviviale non feinte. Mêmes échappées lointaines pour les desserts du Chef-pâtissier Yann Brys, qui infuse à ses créations les saveurs de continents baignés de lumière et d’exotisme.
Durant son parcours, le Chef Adam Bentalha a intégré les plus belles brigades étoilées. Chef exécutif du Brach Paris depuis 2018, il a insufflé sa vision nouvelle de la cuisine méditerranéenne : plus légère et créative.

Sinner ouvre ses portes aux parisiens. À l’abri des façades végétalisées, Sinner offre un menu déjeuner renouvelé chaque semaine par le Chef Adam Bentalha. On retrouve une cuisine ethnique, à la fois joyeuse et spontanée et les desserts inspirés du Chef-pâtissier Yann Brys.
MENU DÉJEUNER : 35€ comprenant entrée-plat ou plat-dessert
Et parce que Sinner est un lieu qui vit, évolue et se transforme au fil de la journée, le matin Sinner propose également un petit-déjeuner parisien à 7€ : boisson chaude et viennoiseries maison par Yann Brys, Meilleur Ouvrier de France.

 

Photo: Guillaume de Laubier

Le Bar du Sinner propose kemiah froides, cromesquis, ceviches, chich kebab, tapioca sauce végétale… Les cocktails inspirés du mysticisme aux noms en latin déclinent le meilleur des cultures et des saisons.. La carte, volontairement courte et équilibrée avec une dizaine de « créations » aux noms évocateurs – coeur pourpre, memento, noma… – privilégie les produits frais et un savoir-faire 100 % fait maison, des infusions jusqu’à la préparation minute. Spiritueux issus de petites distilleries, dont une quinzaine de vieux rhums, une trentaine de whiskys et une belle sélection de gin.

Sinner ne « voit » pas comme tout le monde et ne fait rien comme les autres.

116 RUE DU TEMPLE PARIS 3e T. 01 42 72 20 00
@sinnerparis / sinnerparis.com

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ArchivesMagazine

EMANUEL UNGARO – l’obsédé sensuel

«Emanuel Ungaro, parce qu’il aime les femmes, connaît les limites de la tolérance masculine, il créera un vêtement trop beau pour être arraché, mais assez malin pour suggérer de l’ôter avec tendresse» Christine Orban

Obsédé sensuel! Ce n’est pas moi qui le dit, mais lui qui le revendiquait.

Né en 1933 à Aix en Provence, Emanuel Ungaro, fils d’émigrés italiens, apprend le métier de tailleur avec son père. Il monte à Paris à l’âge de 23 ans où il rentre en formation chez le couturier espagnol Cristobal Balenciaga, qu’il considérera comme son Maître, et qui lui donnera le goût de la couleur. Ungaro dira plus tard que son père et Balenciaga lui ont tout appris. Après deux ans chez Courrèges, il ouvre sa maison de Couture en 1965, présentant une collection dans l’esprit futuriste très à la mode à cette période, créée avec peu de moyens, puis au fil des collections suivantes, il laisse apparaître sa marque de fabrique : des imprimés de couleurs vives et un art prononcé et parfaitement maîtrisé du drapé, avant de lancer une ligne de prêt à porter en 1968 puis une ligne homme en 1973. Il est certain que ses mélanges d’imprimés de fleurs et de pois, ses associations de rayures et de carreaux, des chocs de couleurs souvent vives et inhabituelles ouvrent de nouveaux horizons à la haute couture. 

«Il ne faut pas porter une robe, il faut l’habiter» aimait-il à dire. En 1980, il recevra un Dé d’Or, prix récompensant la meilleure maison de couture. Fou de couleurs et d’imprimés, il osait des mélanges qui chez d’autres auraient pu être improbables, mais qui chez lui donnait une idée d’opulence chic. Avec Ungaro, les matières sont fluides et la robe doit n’être qu’un faire-valoir des courbes du corps d’une femme libre de ses mouvements. Pas à pas, il avait développé sa maison, créant des licences de parfums, de lunettes, de chaussures… Empire qu’il avait revendu en 1996 à la famille Ferragamo. 

Emanuel Ungaro, marié et père d’une fille, avait commencé à prendre ses distances à partir de 2001, laissant à son principal collaborateur, Giambattista Valli, la direction artistique du prêt-à-porter et des accessoires, avant de se retirer du monde de la haute couture en 2004.

Le couturier, très fatigué depuis deux ans, s’est éteint le 21 Décembre 2019 à l’âge de 86 ans.

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