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BREGUET, LE TOURBILLON FETE SES 220 ANS

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L’année 2021 marque chez Breguet les 220 ans de l’une des plus grandes complications horlogères de tous les temps : le Tourbillon. Génial mécanisme à la complexité sans pareille, l’invention fut au centre d’une véritable aventure humaine, qui contribue aujourd’hui encore largement à la notoriété de son créateur Abraham-Louis Breguet, et de sa Maison.

Expression d’une époque, les inventions techniques ne traversent que rarement les siècles. Une innovation poussant l’autre, elles finissent immuablement par être emportées par les flots d’un progrès continu. A quelques exceptions près…
Développé il y a 220 ans par Abraham-Louis Breguet (1747-1823), le Tourbillon n’a jamais été aussi vivant dans la Haute Horlogerie qu’aujourd’hui. Comptant parmi les plus grandes complications de tous les temps, il continue de s’épanouir au sein de la Maison Breguet qui en est le dépositaire, mais il a également été adopté par de nombreuses marques horlogères, Breguet ne l’ayant breveté en 1801… que pour dix ans ! Il a aussi inspiré d’autres chercheurs tout au long du 19e siècle, parmi lesquels Bahne Bonniksen qui lui, à partir du même constat que Breguet, créera le Carrousel.
La fascination pour l’invention de Breguet trouve son origine dans la genèse-même de cette prouesse : le Tourbillon n’est pas qu’un objet d’art mécanique, il est le résultat d’observations physiques précises, il est une aventure humaine, une épopée industrielle à lui seul. En cette année particulière, la Maison Breguet célèbrera le génie de son fondateur et l’aventure du Tourbillon à travers diverses manifestations et la mise à l’honneur d’une nouveauté le 26 juin.
Il s’agit du jour anniversaire de l’obtention du brevet un certain 26 juin 1801, ou 7 Messidor an IX, comme on disait alors dans une France qui venait de s’offrir une mémorable révolution.

Le Tourbillon émane de l’esprit brillant d’un homme au parcours déjà riche. Né en 1747 à Neuchâtel, en Suisse, Abraham-Louis Breguet va entamer un apprentissage d’horloger et le continuer plus tard à Versailles et à Paris où il arrive à l’âge de 15 ans. Dans la capitale française qui rayonne dans le monde entier, le jeune Breguet va suivre une formation théorique, notamment au Collège Mazarin, qui va faire de lui un homme d’une culture scientifique très solide, notamment en mathématiques et en physique. Un ingénieur avant l’heure. Quand Breguet présente son idée et demande un brevet aux autorités, il a déjà une longue carrière à son actif, s’étant installé à son compte sur l’Ile de la Cité en 1775. Ses montres automatiques dites « perpétuelles » ont séduit le roi Louis XVI et la reine MarieAntoinette puis toute la cour de Versailles. Ses nombreuses innovations techniques, son sens du design tout en sobriété et en minimalisme ont fait de lui un innovateur à la réputation internationale. Son nom se répand toujours plus dans les principales capitales et chacun commence déjà à l’imiter.

Contraint, en 1793, de retourner dans son pays natal pour se mettre à l’abri des excès de la Révolution Française, Breguet va vivre deux ans en Suisse, à Genève, Neuchâtel puis Le Locle. Ce sera une retraite salutaire, une période d’intense travail intellectuel et d’échanges avec les horlogers suisses, tant ceux de Genève que ceux du Jura neuchâtelois. A son retour, ses réflexions diverses vont permettre de donner un second souffle, éblouissant, à sa carrière. Qui d’autre que Breguet pouvait proposer un tel projet, à la fois solide scientifiquement et tout de même un peu optimiste ? Il fallait toute cette conjoncture pour que naisse le projet baptisé « Tourbillon » par son inventeur, mot dont le sens est souvent mal compris et qui se référait à l’astronomie dans un sens oublié aujourd’hui. Comme le mentionnent les grands dictionnaires du 19e siècle, reprenant à la fois Descartes et l’Encyclopédie, le mot désignait soit un système planétaire et sa rotation sur un axe unique, soit l’énergie qui faisait tourner les planètes autour du soleil. Bien loin de la signification actuelle de « rotation violente » ou de « tempête incontrôlable », le mot choisi par Breguet est bien celui d’un homme des Lumières qui observe le monde avant de l’imiter, en écho aux philosophes du 18e siècle qui voyaient dans l’horlogerie une représentation miniaturisée du cosmos.
Et en effet, comment ne pas voir un petit monde bien ordonné dans ce mécanisme qui rassemble l’organe régulateur (balancier spiral) et l’organe de distribution (roue d’échappement et ancre) dans une cage mobile tournant avec la régularité des planètes…

Si l’on considère que le Tourbillon a mûri dans l’esprit de Breguet entre 1793 et 1795 (séjour en Suisse), il se passe six années entre son retour à Paris et l’obtention du brevet le 26 juin 1801. Et il se passera encore six années entre l’obtention du brevet et les premières ventes qui démarrent bien lentement. On comprend alors que Breguet a sûrement sous-estimé les difficultés de mise au point de ce nouveau type de régulateur – encore un effet de son optimisme coutumier – et que les « dépenses considérables » et les « sacrifices » qu’il mentionne dans sa lettre au ministre de l’Intérieur ne se sont pas arrêtés en 1801.

Aujourd’hui, la Maison Breguet entretient toujours avec soin les pièces produites par son fondateur ; elle se lança aussi dans la production de quelques nouvelles montres de poche à Tourbillon qu’elle vendit entre les années 1920 et les années 1950. Seuls quelques rares initiés en étaient informés. Puis vint un renouveau aussi inattendu que fulgurant. Conçue pour les montres de poche généralement portées en position verticale, voici que l’invention d’Abraham-Louis Breguet fit une réapparition au milieu des années 1980 dans le boitier réduit de montres-bracelets beaucoup moins sensibles à l’attraction terrestre. Quel paradoxe ! Et depuis lors, le succès ne se dément pas et conquiert chaque année de nouveaux territoires. Si le gain en précision n’est plus l’atout majeur du Tourbillon aujourd’hui, l’amateur éclairé apprécie en lui la beauté d’une invention lumineuse et d’une page d’histoire humaine ainsi que la régularité rassurante d’un procédé révolutionnaire (dans tous les sens du terme) qui, 220 ans après, continue à parler à l’esprit humain.

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Ulysse Nardin: Skeleton X Sparkling

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Ulysse Nardin présente la Skeleton X Sparkling, une montre squelette synonyme de technique horlogère et complexité, la Maison ajoute à sa collection deux modèles embellis de diamants pour les amateurs de pièces exclusives et étincelantes. Les diamants, minéral le plus pur constitué d’un seul élément, sont énigmatiques et symbole de rigueur. Ils habillent sensuellement ces deux merveilles pour refléter la force et l’invincibilité ancrées en chacun de nous.
La Skeleton X Sparkling se décline en deux versions : une version blanche en titane avec un décor en nacre sur le barillet et un bracelet alligator blanc, ainsi qu’une version noire en or rose 4N avec un couvercle de barillet en laiton PVD noir et un bracelet alligator noir. Avec sa structure squelettée, la Skeleton X Sparkling se met à nu et vous fait entrer dans son intimité, vous révélant tous ses secrets. Les frontières entre l’intérieur et l’extérieur s’effacent. Nimbée de diamants, son allure pousse à l’extrême la transparence de son puissant mouvement manufacture UN-371. Grâce à une structure minutieusement ajourée qui préserve toutefois sa résistance aux chocs, la beauté époustouflante de son cœur battant vous saute aux yeux.

Décorée de 80 diamants sur la lunette et 69 sur le cadran, la collectionSkeleton X Sparkling de Ulysse Nardin présente une taille relativement petite de seulement 42 mm et s’inscrit parfaitement dans la tendance actuelle : ses courbes arrondies laissent place à des lignes anguleuses pour plus de masculinité. Sa géométrie imbriquée – un X formé par quatre des index est encadré d’un rectangle lui-même dans un cercle – est un véritable régal pour les yeux.


Découpe et silhouette raffinées, finitions élaborées, surface polie à la main pour un éclat étincelant, la Skeleton X Sparkling révèle le travail de l’artisan, ainsi que l’expérience et le savoir-faire de l’horloger. Tout n’est que transparence, alors que les mécanismes invisibles du temps se dévoilent dans toute leur splendeur.
Intervenant à l’intérieur mais entièrement exposée au regard, redécouvrez l’une des grandes innovations de la FREAK VISION : un balancier extralarge et extra-léger en silicium, équipé de blocs d’inertie en nickel et de micro-palettes stabilisatrices. Le mouvement Manufacture, le calibre UN371 est une version entièrement revisitée du mouvement UN-171. La réserve de marche de 96 heures s’affiche à travers des guichets situés sur le barillet visible au dos de la montre.

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TAG HEUER & PORSCHE, alliance historique

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TAG HEUER ET PORSCHE SCELLENT LE PARTENARIAT LE PLUS IMPORTANT JAMAIS CRÉÉ ENTRE UN CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE ET UN HORLOGER.

Riches d’une histoire commune marquée par l’innovation et le sport automobile et dirigées par des familles visionnaires que les valeurs d’entrepreneuriat et de performance ont permis de propulser en tête des industries qu’elles représentent, TAG Heuer et Porsche allient désormais leurs forces dans un partenariat d’envergure qui définira de nouveaux standards pour l’intégration de marques.

La manufacture de montres suisses de luxe TAG Heuer et le constructeur allemand de voitures de sport Porsche ont récemment annoncé leur partenariat – une véritable alliance entre deux marques qui partagent la même passion profonde pour les sports automobiles et dont la collaboration à long terme s’illustrera dans les courses, les sports de vitesse et de précision, mais aussi dans le développement de produits. La nouvelle montre Chronographe TAG Heuer Carrera Porsche est le premier fruit de la collaboration entre ces deux marques emblématiques.

TAG Heuer et Porsche ont beaucoup en commun, une histoire riche et la réputation de repousser les limites en matière de technologie, un état d’esprit aussi indépendant que puissant et une approche d’excellence en termes de design. Et, depuis plus de cinquante ans, leurs histoires n’ont cessé de s’entremêler avec autant de complexité que de fascination.
Si les deux marques partagent un héritage, c’est peut-être avant tout grâce à leurs fondateurs autodidactes. Édouard Heuer et Ferdinand Porsche qui ont bouleversé leurs domaines respectifs en proposant des créations visionnaires et avant-gardistes. Si Heuer est à l’origine du premier chronographe manufacturé, Porsche a inventé le moteur de roue électrique intégré au moyeu. Ces deux inventions ont valu à leurs créateurs de remporter des médailles lors de l’Exposition Universelle de Paris à onze années d’intervalle.
Heuer a été distingué en 1889 et Porsche présente le premier prototype de voiture électrique Porsche Lohner doté de son invention à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900.

Outre le chronographe TAG Heuer Carrera Porsche, dont les superbes détails sont dévoilés plus bas, l’année 2021 sera placée sous le signe d’un riche portefeuille de projets communs reflétant l’engagement en faveur des sports de vitesse et de précision qui unit TAG Heuer et Porsche.

Carrera est un nom emblématique associé à TAG Heuer et Porsche depuis des générations il était donc naturel de le choisir pour leur première création commune. Hommage rendu à l’héritage de deux marques légendaires, sur et hors circuit, le nouveau chronographe offre un premier aperçu de ce que ces deux marques sont capables d’accomplir ensemble.

Le chronographe TAG Heuer Carrera Porsche illustre parfaitement leur coordination, coopération et collaboration. Basé sur le design sportif du Chronographe TAG Heuer Carrera Sport et son échelle tachymétrique distinctive gravée sur la lunette, il affiche un grand nombre de caractéristiques esthétiques inspirées de Porsche. Fruit de l’union de deux icônes de performance, de qualité et d’innovation, ce chronographe est un savant mélange des univers de Porsche et de TAG Heuer, reflétant l’excellence des deux noms sans en diluer l’essence.

Le partenariat officiel entre TAG Heuer et Porsche est seulement sur la ligne de départ, mais il s’est construit sur des fondations remarquables, l’héritage et les intérêts communs de ces deux marques de luxe parmi les plus célèbres et dynamiques au monde. Cette amitié révèle les rêves et les aspirations de familles visionnaires. Une véritable collaboration tissée au fil des décennies sur certains des circuits les plus difficiles du monde et au poignet de pilotes incarnant la devise de Jack Heuer, « Le temps ne s’arrête jamais, pourquoi le ferions-nous ? ».

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La REVERSO fête ses 90 ans!

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À l’occasion du 90e anniversaire de la Reverso en 2021, Jaeger-LeCoultre réinterprète l’un de ses modèles emblématiques. A cette occasion est lancée en édition limitée avec un cadran bordeaux et un boîtier en or rose, la Reverso Tribute Duoface Fagliano qui rend hommage à un design d’une longévité exceptionnelle.
Créée dans les années 30, à l’apogée du style Art déco, la Reverso a été imaginée pour répondre aux besoins du gentleman sportif moderne de l’époque, notamment du joueur de polo. Mêlant parfaitement le design à la fonctionnalité, avec des lignes épurées et un boîtier qui se retourne, la Reverso est devenue l’une des montres les plus emblématiques, une icône à l’état pur.

Peu après son introduction, à mesure que les créateurs de tendance de tous horizons ont adopté la Reverso, de nouvelles variantes de celle-ci ont vu le jour. Avant même que la montre ne souffle sa première bougie, des cadrans colorés sont apparus, créant ainsi un contraste saisissant avec le boîtier en métal et conférant une note de style à la sobriété de sa silhouette. La nouvelle édition limitée n’est pas sans nous rappeler les premières éditions de Reverso en couleur. Cette pièce signature de la Manufacture Jaeger-LeCoultre viendra à coup sûr enrichir l’histoire de Reverso.

Depuis sa création, la montre Reverso traverse le temps et les modes tout en préservant avec une rigoureuse précision les codes de la tradition Art déco qui la caractérisent. Lignes simples et épurées. Boîtier rectangulaire emblématique. Godrons typiques. Système de réversibilité.

La première Reverso voit le jour en 1931, mais le concept né un an auparavant dans un club de polo britannique de l’Inde coloniale. César de Trey, citoyen helvétique, distributeur de montres de luxe, est alors de passage dans le pays pour affaires. À l’issue d’une partie de polo, l’un des joueurs – un officier de l’armée britannique – montre à de Trey son garde-temps à la glace brisée et le met au défi de mettre au point un modèle suffisamment robuste pour supporter les chocs occasionnés par la pratique du polo sans s’en trouver altéré.

César de Trey envisage de solutionner ce problème au moyen d’une montre réversible et confie l’étude de ce projet à Jacques-David LeCoultre avec lequel il entretenait déjà de nombreuses relations d’affaires. La Manufacture Le Coultre n’ayant, à l’époque, que peu d’expérience dans la fabrication de boitiers, Jacques-David Lecoultre se tourne vers son partenaire parisien Edmond Jaeger, qui charge l’ingénieur René-Alfred Chauvot de concrétiser ce projet.

Le 4 mars 1931, René Chauvot dépose un brevet pour une « montre susceptible de coulisser dans son support et pouvant se retourner sur elle-même». Grâce à ce mécanisme, le porteur du garde-temps peut faire pivoter le boîtier à 180 degrés pour protéger son cadran. Le 25 juillet 1931 est signé le contrat par lequel René Chauvot renonce définitivement à ses droits en contrepartie du paiement comptant de 10’000 francs suisses auxquels s’ajoutaient 2,5 francs suisses pour chaque montre vendue avec un boitier de sa conception. L’idée révolutionnaire est baptisée Reverso – du latin « je me retourne ».

Afin de tenir l’objectif d’une commercialisation avant la fin de 1931, la production des boitiers est confiée à la maison Wenger. Faute de calibres LeCoultre suffisamment fins pour être utilisés dans ce boitier si particulier, la fourniture des premiers mouvements est temporairement sous-traitée à la société Tavannes Watch Co . Ce n’est qu’à partir du second semestre de 1933 que les montres Reverso embarquent des mouvements fabriquées en interne par la Manufacture LeCoultre. Remarquable pour l’époque, la version « Luxe » de la Reverso disposait dès 1931 d’un verre incassable, en saphir synthétique.

Aujourd’hui, la montre est reconnue de tous comme un symbole du design Art Déco et un modèle emblématique de l’histoire horlogère. Réversible comme son nom l’indique, celle qui devient rapidement une icône bien au-delà des frontières suisses se retourne d’un glissement de doigt sur son boîtier, laissant apparaître un verso plein, volontiers personnalisable ou un deuxième cadran.
Afin de démontrer son éternelle jeunesse, et pour entourer le modèle Reverso Tribute Duoface Fagliano Limited, Jaeger-Lecoultre présente d’autres  nouveaux modèles :

• Reverso Tribute Small Seconds
• Reverso Tribute Duoface
• Reverso One Duetto

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CHANEL – EXCEPTIONNELLE J12 X-RAY

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En l’an 2000, Chanel lance la montre J12 désarçonne le monde de l’horlogerie. Dans sa robe de céramique noire, puis blanche en 2003, elle transforme ce matériau haute résistance en matière précieuse et fait rentrer, de manière définitive, le noir et le blanc dans les codes de l’horlogerie. La première icône horlogère du 21ème siècle connait un succès immédiat.


En 2020, la montre J12 a fêté ses vingt ans et ne laissera personne dire que ce n’est pas le plus bel âge de la vie. Sans renier son passé, elle s’affranchit des codes couleurs qui ont fait son triomphe. Elle passe aux rayons X.
Elle abolit le noir, transcende le blanc et surpasse la couleur en choisissant la transparence. La nouvelle montre J12 X-RAY affiche sa clarté horlogère dans un boîtier de saphir inédit laissant admirer la pureté de ses formes.
Dotée d’un nouveau mouvement conçu et assemblé par la Manufacture CHANEL – le Calibre 3.1, la J12 X-RAY mise sur la transparence. La platine, le pont de minuterie, le pont de rouage sont en saphir. Ils s’effacent pour laisser passer la lumière et révéler une dentelle brodée de rouages. Chacun de ces composants mesure entre 0,5 et 1mm d’épaisseur seulement.


L’assemblage du mouvement requiert la délicatesse, la patience et l’expertise des maitres horlogers. Une opération qui dure une semaine complète. Le cadran est en saphir aussi et serti d’index en diamant taille baguette. Douze diamants qui semblent en suspension.
Pour la première fois de l’histoire, une montre se voit également habillée d’un bracelet dont la totalité des maillons a été taillée dans du saphir brut. Une prouesse technique. Une première mondiale.


Lumineuse, la lunette est pavée de diamants taille baguette d’un total de 5,46 carats. Éclatante, la couronne est chapeautée d’un cabochon de diamant. Nobles, les aiguilles et la boucle sertie sont, comme il se doit, en or blanc.
En édition limitée de seulement 12 pièces, la montre J12 X-RAY ouvre une nouvelle ère dans l’histoire de la couleur. 

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OMEGA Speedmaster Moonwatch Master Chronometer

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OMEGA va cette année, actualiser avec sa nouvelle génération de modèles de sa collection Speedmaster Moonwatch. Cela représente une chance pour les passionnés du monde entier de découvrir la dernière édition d’une montre très populaire, accompagnée de détails uniques en matière de design et d’un mouvement antimagnétique puissant certifié Master Chronometer.
« Au moment de revisiter une montre sacrée comme l’est la Speedmaster Moonwatch, chaque détail doit rester fidèle à son esprit originel », explique Raynald Aeschlimann, Président et CEO d’OMEGA. « Ce chronographe est reconnu dans le monde entier, nous avons donc abordé sa conception avec le plus profond respect, tout en augmentant les performances de son mouvement d’un cran. »
L’horloger suisse, à l’occasion du lancement palpitant, s’est inspiré du style de la 4e génération de Moonwatch, connue habituellement sous la référence ST 105.012 et portée par les astronautes d’Apollo 11 sur la Lune en 1969.

Véritables hommages à l’ère spatiale, elles sont dotées du boîtier asymétrique classique, du cadran à degrés, du fond du boîtier aux deux angles biseautés, du célèbre point au-dessus du chiffre 90 et d’un point en diagonale du chiffre 70 sur la lunette en aluminium anodisé.
De petits détails pourtant si importants dans le récit de l’histoire de la Speedmaster. La nouveauté la plus importante est sans doute l’introduction du Calibre Co-Axial Master Chronometer 3861. Le nouveau mouvement évite à la Moonwatch d’être affectée par les champs magnétiques les plus extrêmes, pouvant aller jusqu’à 15 000 gauss. De plus, il permet à la montre d’être certifiée Master Chronometer, la garantie du plus haut niveau de
précision, de performance, et de résistance aux champs magnétiques de l’industrie horlogère suisse.

Autour du poignet, OMEGA a apporté encore davantage de changements. Un bracelet  intégré et entièrement satiné offre un design composé de rangs de cinq maillons incurvés. Semblable au style des anciens de modèles de Moonwatch, elle est dotée d’un nouveau fermoir orné du logo OMEGA poli sur un couvercle au fini satiné. L’attention portée au détail par OMEGA sur cette collection revisitée se note jusqu’au cadran. Pour s’adapter à la fréquence du Calibre 3861, la piste des minutes est maintenant fractionnée en 3 divisions, contre 5 sur les modèles précédents. Un nouvel exemple des
exigences strictes de la marque en matière de précision.
Tant de choses à découvrir, c’est maintenant aux passionnés enthousiastes de la Moonwatch de choisir leur modèle de Master Chronometer parmi huit modèles exceptionnels, dont des versions en acier inoxydable, en or Sedna™ 18K ou en or Canopus ™ 18K. Toutes les versions sont garanties 5 ans par OMEGA.

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RICHARD MILLE RM 65-01 – CHRONOGRAPHE À RATTRAPANTE

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Richard Mille, dans sa quête perpétuelle d’innovation, dévoile la nouvelle RM 65-01 Chronographe à Rattrapante Automatique. Une montre sportive à grandes complications, chef-d’oeuvre de technicité, pensée pour un usage quotidien et dans toutes les situations.

Aboutissement de près de cinq ans de perfectionnement, cette montre à remontage automatique munie d’un chronographe à rattrapante, la plus compliquée jamais sortie des ateliers Richard Mille, incarne l’approche technique emblématique de la marque. Avec plus de 600 composants, la RM 65-01 – disponible en versions Carbone TPT®, Or et Carbone TPT® réaffirme avec force le savoir-faire technique des équipes des ateliers Richard Mille. S’appropriant les codes de la marque sans hésiter à affirmer sa singularité, elle s’inscrit dans la grande lignée des illustres modèles Richard Mille.

L’architecture moderne de ce mouvement permet une disposition cohérente et rationnelle de ses composants. Elle évite les superpositions inutiles et fait appel à des solutions techniques pour optimiser l’utilisation des fonctions.
Le calibre RMAC4 est équipé d’un mécanisme à rattrapante de dernière génération développé par les ingénieurs de Richard Mille. Contrôlant les différentes bascules de la rattrapante, la nouvelle roue à 6 colonnes permet d’optimiser le fonctionnement du chronographe. Elle assure une simultanéité optimisée des mouvements, un verrouillage maximal des fonctions et une plus grande pérennité des réglages.
L’élimination quasi-totale du saut de l’aiguille des secondes du chronographe et la réduction de la consommation énergétique de ces mécanismes sont le fruit de nombreuses études qui ont permis de concevoir et de fabriquer des roues dentées et des bascules dédiés.

Photo: Lilas LeQuellec

Verre saphir (1 800 Vickers) avec traitement anti-reflet (des deux côtés). Épaisseur : 1,50 mm
CALIBRE RMAC4 : mouvement squeletté à remontage automatique avec heures, minutes, secondes à 6 heures, date, chronographe à rattrapante avec compteur des 30 minutes à 3 heures, compteur des 12 heures à 9 heures, sélecteur de fonctions, remontage rapide et rotor à géométrie variable.
Dimensions du boîtier : 44.50 x 49.94 x 16.10 mm. Disponible en Carbone TPT®, or rouge et Carbone TPT®

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FREDERIQUE CONSTANT: Highlife Perpetual Calendar Manufacture

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Née en 1999, la collection Highlife de Frederique Constant a non seulement marqué l’histoire de la Manufacture mais aussi celle de l’horlogerie. Elle incarnait l’ensemble des valeurs qui ont contribué au succès et à la longévité de la Maison. D’abord, un design très horloger, fidèle aux canons de la belle horlogerie suisse traditionnelle, avec un haut degré de finitions. Ensuite, un soin tout particulier pour un prix juste, équilibré, permettant au plus grand nombre d’accéder au luxe Swiss Made, une cause défendue avec constance et rigueur depuis plus de 30 ans par Frederique Constant.

La marque horlogère suisse dévoilait alors les premiers modèles de sa collection Highlife avec la série Triple Time. Un an plus tard, cette collection s’enrichit d’un tourbillon et de l’ouverture Heart Beat, emblématique de la Maison. Rencontrant un franc succès, elle s’est ensuite rapidement étoffée et diversifiée en intégrant notamment un calendrier perpétuel, un chronographe, un mouvement Manufacture ainsi que des créations féminines.

Son design exclusif allait séduire un public tant masculin que féminin, de tous âges, à travers un vaste choix de références. Proposant un boîtier en acier permettant d’y intégrer un bracelet, en acier ou en cuir, ce dernier représentait une véritable rupture esthétique et pratique. Une idée ingénieuse, née d’une manufacture 100% indépendante et qui allait conférer à la collection Highlife une polyvalence nouvelle dans l’horlogerie.

Forte de ces acquis, la collection Highlife fait aujourd’hui son grand retour. Deux ans de développement ont été nécessaires pour donner vie à trois modèles dont la Highlife Perpetual Calendar Manufacture. Fidèles au design originel de 1999, ils bénéficient d’un ADN commun, toujours élaboré sur le même socle de valeurs Frederique Constant : bienfacture, Swiss Made, prix abordable, montres pensées pour le quotidien.

La Highlife Perpetual Calendar Manufacture incarne la quintessence de cette perspective. « Highlife », c’est le renouveau d’une lignée de légende, l’appartenance à une collection historique qui a modelé le visage de l’horlogerie contemporaine Swiss Made, luxueuse et abordable. « Perpetual Calendar », c’est la marque d’un degré de complication auquel peu de maisons ont accès, le signe d’une maîtrise technique patiemment acquise au cours de plus de 30 ans d’expertise horlogère. Enfin, « Manufacture » est un manifeste, celui de l’appartenance à un club très fermé de maisons capables de concevoir, produire, assembler et contrôler ses propres garde-temps.

Cette pièce dotée d’un quantième perpétuel est animée par le calibre Manufacture FC-775, mécanique à remontage automatique. Battant à 28’800 alt/h, il offre 38 heures de réserve de marche. Son perlage et ses Côtes de Genève sont visibles par un fond saphir.

Côté cadran, ce garde-temps se distingue par ses trois compteurs : jour à 9h, mois et années bissextiles à 12h, date à 3h. A 6h, une phase de lune vient compléter l’ensemble. De discrets correcteurs placés sur la carrure du boîtier permettent, ainsi qu’avec la couronne, de régler l’ensemble des indications. Pour une parfaite lisibilité, les aiguilles polies à la main et index rapportés sont empreints de matière luminescente.

Quatre variations de la Highlife Perpetual Calendar Manufacture sont d’ores et déjà disponibles. La première se distingue par une esthétique bicolore mariant l’acier et le revêtement or rose sur la lunette, le bracelet et la couronne. Du cadran blanc décoré se détachent des aiguilles et index plaqués or rose. La pièce est fournie avec un bracelet en caoutchouc noir texturé, doté également d’une boucle plaquée or rose.

La deuxième version fait la part belle au bleu uni, survolé d’aiguilles argentées, de la même couleur que les index rapportés. Le bracelet en acier monté d’origine est complété d’un second bracelet en caoutchouc bleu, fini par une boucle ardillon en acier.

Enfin, la troisième version est proposée avec un bracelet de cuir noir, complété d’un second bracelet en caoutchouc, également noir. Moderne et épurée, la pièce affiche un cadran blanc avec index et aiguilles argentés, remplis de matière luminescente.

 

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TAG HEUER X BAMFORD WATCH ÉDITION LIMITÉE AQUARACER

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TAG Heuer et Bamford Watch Departement, spécialiste de la personnalisation de montres de luxe, ont choisi de travailler ensemble sur une Aquaracer Calibre 5.
Les deux maisons proposent donc une collab’ inédite et limitée à 1500 exemplaires.

La marque suisse de montres de luxe TAG Heuer et la célèbre maison de personnalisation d’objets de luxe britannique Bamford Watch Department s’associe pour la seconde fois afin de concevoir une montre au design unique, en édition limitée.. L’Aquaracer Édition Limitée Bamford est une « tool watch » fiable entièrement en titane, dont les détails orange attirent l’attention.  Cette montre est une nouvelle expression d’une vision commune du design, entre TAG Heuer et le département horloger de Bamford. En effet, les deux maisons n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’en 2018, TAG Heuer et George Bamford avaient proposé une réinterprétation de la montre TAG Heuer Monaco dont le succès fut international. Très attendue, cette seconde collaboration s’appuie sur le talent de Bamford Watch Department pour casser les codes de l’horlogerie et les adapter à l’héritage audacieux et à l’esprit avant-gardiste de TAG Heuer. Le résultat ? Une montre exclusive qui ne manquera pas de séduire les amateurs d’horlogerie à la recherche d’une pièce unique et disruptive.

« Nous nous sommes inspirés d’ancien modèles TAG Heuer pour concevoir cette édition limitée Aquaracer » , commente George Bamford, fondateur du département horloger Bamford. Les éléments de design orange et la lunette sportive rappellent les pièces marquantes de TAG Heuer qui ont été lancées entre 1979 et 1994 et ont ouvert la voie à la collection Aquaracer, qui a fait ses débuts officiels en 2004.

Le style instantanément reconnaissable de Bamford Watch Department est d’autant plus visible sur l’élégant cadran noir de la pièce, où l’on peut voir inscrit le nom Bamford à 6 heures. Des touches de orange sur les aiguilles, la lunette et sur le rehaut apportent du dynamisme et de l’originalité à son design. Le boîtier de 43mm, l’échelle de 60 minutes, la lunette tournante unidirectionnelle et le bracelet sablé trois rangs sont en titane, un métal reconnu pour sa résistance et son extrême légèreté.

Le titane est souvent utilisé dans l’aéronautique ainsi que la fabrication d’équipement sportif. Il est donc logique que ce matériau robuste et polyvalent ait été choisi pour la nouvelle Aquaracer, une montre connue pour sa solidité qui lui permet d’affronter tous les challenges.

Les aiguilles plaqué or noir et laqué orange sont revêtues de Super-LumiNova® blanc tout comme les indexes. Ils offrent ainsi une bonne lisibilité, quel que soit la luminosité. Montre fonctionnelle par excellence, cette « tool watch » peut être utilisée dans des conditions extrêmes et propose une étanchéité jusqu’à 300m. Le fond du boîtier en titane est gravé de la mention « LIMITED ONE OF 1,500 » Le cœur de ce garde-temps est un mouvement automatique, le Calibre 5.

Bamford Watch Department est née du désir de redécouvrir l’art de la personnalisation à l’heure de la production de masse. Avec ses créations décalées, George Bamfrod a ouvert une nouvelle voie à l’horlogerie de luxe sur-mesure. La collaboration entre cette entreprise pionnière et la marque horlogère suisse avant-gardiste TAG Heuer, offre une tournure créative sur des designs iconiques.

 

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Blancpain présente la Panthère nébuleuse de Formose

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Blancpain présente la Panthère nébuleuse de Formose : deux pièces Métiers d’Art en exclusivité pour Taïwan. Avec sa collection Métiers d’Art, la Manufacture Blancpain offre un voyage à travers les cultures. Son ouverture sur le monde donne lieu à des créations uniques où excellence horlogère et savoir-faire artistique s’accordent pour faire l’éloge de la nature. Blancpain met le cap sur Taïwan et consacre deux pièces individuelles à l’une des merveilles du règne animal liées à l’histoire de l’île : la panthère nébuleuse de Formose.

La panthère nébuleuse de Formose, endémique de l’île, représente un symbole important dans la conscience collective des Taïwanais. Le peuple aborigène Paiwan considère le léopard comme une icône spirituelle. S’il n’est pas éteint, l’animal est rarissime. Blancpain a souhaité évoquer ce félin emblématique en puisant dans son savoir-faire en matière de décoration manuelle. À l’instar de la panthère nébuleuse de Formose, les techniques artistiques pratiquées par Blancpain sont rares en horlogerie. Certaines, comme la peinture miniature en émail, ne sont proposées que par une poignée de maisons horlogères à travers le monde. D’autres, comme le shakud, sont réalisées exclusivement par la Manufacture.

La gamme des métiers d’art mis en oeuvre par Blancpain est vaste et représente un héritage séculaire. Cinq savoir-faire, entièrement intégrés au sein des ateliers Métiers d’Art de la « Ferme » du Brassus, comme cela est toujours le cas chez Blancpain, ont été choisis pour interpréter sur cadran le thème de la panthère nébuleuse de Taïwan : l’art de la porcelaine, la peinture miniature en émail, le shakud, la gravure et le damasquinage. Les deux pièces uniques résultant du travail minutieux des artisans Blancpain représentent la panthère nébuleuse dans son habitat forestier. Habile acrobate, l’animal se plait à se dissimuler dans les arbres. Troncs et feuillages ont été patiemment peints ou gravés à la main dans les moindres détails. Il en va naturellement de même pour le majestueux félin. Également travaillé selon les techniques de la peinture en émail sur porcelaine et la gravure associée au shakud, son pelage fauve agrémenté de taches faisant songer à des nuages est saisissant de réalisme. Sur la pièce gravée, les artisans de la Manufacture sont allés jusqu’à incruster poil par poil les moustaches de la panthère, constituées de fils d’or d’une épaisseur proche de celle d’un ruban de soie, suivant l’art du damasquinage. Les cadrans ainsi exécutés prennent vie sous les doigts de l’artiste, créant l’émotion de l’esthétique et de la perfection technique. La panthère nébuleuse de Formose en émail peint sur porcelaine s’insère dans un boîtier en or blanc de 33 mm avec une lunette sertie de diamants. Le mouvement qui l’accompagne est le calibre automatique de manufacture 1154, dont les finitions soignées sont dévoilées au dos du garde-temps. Le modèle en shakud gravé et damasquiné est proposé dans une boîte en or rouge de 45 mm. Cette ouverture traditionnellement privilégiée pour les pièces de grande décoration laisse apparaître derrière un fond en verre saphir le mouvement à remontage manuel 15B décoré de côtes de Genève.

Selon la coutume historique, de nombreux objets en shakud comportaient également des décorations réalisées selon la technique du damasquinage. Cette ancienne forme d’art consiste à graver des motifs dans une surface de sorte à former une cavité comblée par l’introduction de fils d’or tendre martelés dans l’espace évidé. Tel que le dicte la tradition, il n’est fait usage d’aucune colle ; le martelage suffit à maintenir en place l’ornementation en métal précieux dans la surface creusée, laquelle est ensuite soumise à un délicat polissage. Les réalisations de Blancpain combinant le shakud, la gravure et le damasquinage témoignent de la singularité de la Manufacture dans le monde horloger. Blancpain est en effet l’unique Maison à proposer cette association de métiers d’art.

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Patek Philippe et la nouvelle Calatrava Pilot Travel Time

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Patek Philippe complète sa famille de montres avec la nouvelle Calatrava Pilot Travel Time référence 7234G-001, en s’inspirant de garde-temps pour aviateurs créés par la manufacture dans les années 1930.

Né il y a cinq ans, ce design très typé et très reconnaissable s’est déjà imposé comme un classique contemporain. Le style Pilot se décline désormais dans quatre montres de voyage à double fuseau horaire Calatrava Pilot Travel Time (en or gris ou or rose et en deux tailles) et dans une Grande Complication Alarm Travel Time avec alarme sur 24 heures – sans compter plusieurs séries limitées.

En 2015, Patek Philippe a créé la surprise en lançant une montre au style atypique, qu’il s’agisse du boîtier rond aux volumes tranchés ou du cadran doté de grands chiffres blancs et aiguilles luminescents se détachant sur un fond sombre. Ce garde-temps rappelait, par son nom comme par son design fonctionnel, les premières montres d’aviateurs. Patek Philippe s’est en effet inspirée de deux montres-bracelets produites par la manufacture en 1936 et conservées au Patek Philippe Museum de Genève, des modèles très particuliers à sidéromètres (angle horaire) permettant aux pilotes de déterminer leur position de manière simple, précise et rapide. La Calatrava Pilot Travel Time référence 5524G rendait ainsi un magnifique hommage aux pionniers de l’aviation et aux grandes heures de la conquête des airs, une épopée à laquelle la manufacture genevoise a également apporté sa contribution.

Le cadran noir usuel sur les montres de pilotes a fait place à une couleur bleue originale et élégante présentant, elle aussi, un excellent contraste au niveau de la lisibilité. L’affichage de type sidéromètre, devenu obsolète avec l’arrivée des outils de navigation, a cédé le pas à une fonction très utile aux voyageurs des temps modernes : l’affichage d’un second fuseau horaire au moyen du mécanisme exclusif Travel Time. Ce système d’une grande simplicité d’emploi, breveté par Patek Philippe en 1959 et 1996, se distingue par ses deux aiguilles centrales des heures et par ses deux poussoirs permettant de corriger l’aiguille de l’heure locale par crans d’une heure, avec date indexée sur l’heure locale. Mais loin de se contenter d’une simple réédition, Patek Philippe a voulu – comme à son habitude – réinterpréter son héritage dans un esprit contemporain. 

 

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ALPINA Startimer Pilot Heritage Automatic

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La manufacture horlogère suisse Alpina est engagée auprès des pilotes depuis le début du XXème siècle. Fournisseur officiel de diverses forces aériennes, elle s’est fait une spécialité des contraintes que rencontrent les pilotes dans leurs missions : une résistance à toute épreuve, une précision inaltérable et une parfaite lisibilité. Souhaitant rendre à nouveau hommage aux pionniers de l’aviation, la Maison lance une nouvelle série limitée de la Startimer Pilot Heritage. Edité à 1 883 exemplaires, ce garde-temps, toujours doté de son fameux « fond officier », embarque désormais un mouvement automatique dans un nouveau boîtier de 44 mm de diamètre.

Fidèle aux origines des montres de pilotes de grand diamètre, elle arbore un boîtier en acier ultra-résistant de 44 mm de diamètre. Sur son fond noir mat s’étirent des heures et minutes dont le beige luminescent a été choisi avec soin pour reproduire la teinte des cadrans d’époque. Les larges aiguilles acier – toutes polies à la main – sont également luminescentes dans le même ton, survolant un compteur 24h propre aux longues navigations aériennes.

Un œil averti remarquera les touches vintage marquant le soin d’Alpina de rester au plus proche des montres d’époque. D’abord, le logo « Alpina ». Il est inscrit dans sa police d’origine, celle d’une maison genevoise fondée en 1883. Ensuite, le légendaire triangle Alpina, symbole des sommets suisses. Placé à midi, il permet de bien différencier en vol le « II » et le « I », respectivement 11h et 1h. Il est aussi présent en contrepoids rouge de la grande aiguille des secondes, survolant un guichet de date à 3h. Le boîtier, quant à lui, est toujours équipé d’un « fond officier ». Monté sur charnières, il s’ouvre en un clic sur un verre saphir, dévoilant la mécanique Swiss Made du mouvement automatique AL-525. Décoré d’un fin perlage, ce calibre haute fréquence battant à 28’800 alt./heure offre une réserve de marche de 38 heures. La Maison a également repris le design strié de la couronne située à 3h, qui en facilite la préhension, même avec des gants. Enfin, le bracelet en veau brun est agrémenté d’une surpiqure du même beige vintage que les aiguilles. Il se patinera au fil des années, donnant à chaque Startimer Pilot Heritage Automatic les traces de vie uniques de son propriétaire.

La Startimer Pilot Heritage Automatic est éditée en série limitée et numérotée à 1 883 exemplaires, un chiffre loin d’être choisi au hasard. C’est en effet en 1883 que fut créée l’Union Horlogère, société qui déposa la marque Alpina en 1901. L’histoire d’Alpina débute à la fin du XIXe siècle, lorsque Gottlieb Hauser fonde la Corporation des Horlogers suisses aux côtés d’autres horlogers indépendants de sa région, dans le but initial d’acheter des composants et de fabriquer des calibres de manufacture. Très tôt, les montres Alpina ont été exportées. À ses plus belles heures, la marque comptait près de 2 000 points de vente dans le monde entier, un chiffre exceptionnel à l’époque. On peut affirmer, sans exagérer, qu’Alpina était l’une des plus grandes marques horlogères d’Europe.

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