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The Peninsula Paris, Le Lili et son Chef Dicky To

Le Palace The Peninsula Paris fait partie des plus beaux hôtels de la capitale. Si le bâtiment est classé au patrimoine historique c’est parce que son histoire est riche. L’origine, Sur l’emplacement actuel du Peninsula Paris, s’élevait un palais construit en 1864 pour le comte Alexander Petrovitch Basilewski, un aristocrate russe qui aimait à l’appeler son « petit Versailles ». Le nouvel édifice devint rapidement l’objet de toutes les conversations à Paris et, pour la première fois, le site du futur Peninsula Paris exerça une irrésistible attraction sur les mondains. On y donnait des réceptions pratiquement tous les soirs quand le comte était en ville, le plus souvent à la demande insistante de ses trois filles.

 

En 1906 La propriété a été acquise par le magnat viennois de l’hôtellerie Léonard Tauber après une guerre d’enchères qui a impliqué le gouvernement des États-Unis et le roi de Belgique. L’emplacement de la propriété, à la fois proche du bois de Boulogne, de l’Arc de triomphe, de la tour Eiffel et du Trocadéro, constituait un atout majeur aux yeux de Tauber. Ce site offrait à Tauber l’exceptionnelle opportunité d’élargir son empire en construisant «un hôtel aristocratique sans rival» qui, une fois terminé, pourrait se targuer d’être le plus grand hôtel d’Europe. Le palais est alors démoli et remplacé par un hôtel de luxe, le Majestic. L’édifice est construit dans un mélange de styles d’inspiration classique encore très en vogue à la Belle Époque : le style Haussmannien, réhaussé de touches décoratives néoclassiques. A l’époque l’hôtel compte 400 chambres et c’est le premier à proposer des salles de bains privées pour 350 de ses chambres.

 

Depuis le Peninsula a traversé l’histoire, et vécu bien des choses, depuis 2007 c’est la renaissance d’un Palace parisien, le bâtiment est vendu par l’Etat français à un groupe hôtelier à la société hôtelière qatarie Katara Hospitality, qui en 2009, annonça un accord avec The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited (HSH) pour créer The Peninsula Paris. L’établissement actuel est le fruit d’un réaménagement qui a pris 4 ans de 2010 à 2014. Un travail titanesque, fait en étroite collaboration avec les organismes chargés du patrimoine Français.

Si nous vous parlons du Peninsula aujourd’hui c’est pour vous faire découvrir l’un de ses restaurants d’exception, Le Lili et son Chef Dicky To.

Le restaurant Lili :

La décoration intérieure du Peninsula est réalisée sous l’égide d’Henry Leung. Le restaurant LiLi, est situé à l’emplacement de l’ancienne salle à manger de l’hôtel Majestic, Leung choisit comme thème de la décoration intérieure la passion commune des cultures françaises et chinoises pour l’opéra. Le concept repose sur l’association d’éléments chinois à l’Art déco de la fin des années 20. Dès l’entrée du restaurant une gigantesque installation de cristal, représentant la coiffe traditionnelle d’une cantatrice chinoise (qui pourrait être Lili). C’est l’artiste coréenne, basée à New York, Ran Hwang qui a créé ce scintillant chef-d’œuvre en hommage à l’opéra chinois. Il est composé de 32 831 cristaux montés sur broches et insérés dans une base de plexiglas.

On pénètre dans la salle par un corridor très haut de plafond. L’ambiance est feutrée, la lumière chaude et tamisée, on croirait en effet entrer dans une salle de spectacle ou être l’un des personnages de Wong Kar-wai dans In the mood for love. Une fois dans la salle principale un splendide dôme, inspiré de l’installation acoustique d’une scène d’opéra de Shanghai, domine le décor théâtral du restaurant. Les boiseries, les peintures, les lumières, les rideaux rouges gigantesques et les embrasses de soie bleue monumentale : on pénétre dans un univers onirique.

Le LiLi propose une cuisine chinoise progressive avec des influences françaises.

Nous avons découvert la table du LiLi qui propose un menu où se distinguent des dim sum raffinés, une salade de saumon «Lo Hei» aux jeux de textures surprenants qui donnent envie de ne plus s’arrêter, un riz frit au foie gras exceptionnel, mais si nous devions garder un seul et unique souvenir, ce serait le bœuf au wok du Chef Dicky To.

Ce bœuf saisi au wok, exprime toutes les saveurs d’un feu puissant, avec des notes grillées et si particulières au wok, tout en ayant à cœur une viande juteuse, avec un goût de bœuf qui explose littéralement en bouche, et fin du fin une viande qui fond sous la dent comme jamais. Incroyable.

 

Pour ceux qui aiment faire des accords mets/vins divers et étonnants, sachez que le livre de cave du Lili est très fourni. Il bénéficie de la même cave que L’Oiseau Blanc, le restaurant étoilé du Peninsula Paris. Ainsi vous pouvez découvrir des vins natures, des grands châteaux et des millésimes d’exception. Vous pourrez même trouver un millésime spécial de 1908, mis en bouteille l’année de l’ouverture du grand hôtel de l’époque.

Dicky To est à la tête du restaurant Lili. Le chef originaire de Hong Kong est né en 1974. Il exerce ses talents de maître wok et de chef cuisinier au Lili depuis décembre 2018.

Dicky To, 2021, par A. Dumétier

Avant cela il est passé par différents restaurants. Pour mieux le connaître et comprendre sa cuisine nous l’avons rencontré, voici son interview :

 

Quel est votre parcours ?

Je travaille en tant que chef depuis plus de 30 ans. Dès l’âge de 15 ans, je travaillais pour un restaurant cantonnais de fruits de mer à Hong Kong. A l’âge de 27 ans j’ai commencé à être un Chef, et petit à petit j’ai commencé à apprendre l’anglais, tout l’aspect administratif du travail d’un restaurant, à utiliser l’informatique. A 32 ans j’ai eu mon premier poste dans un Hôtel de Hong Kong de Chef exécutif. Après cela je suis allé vivre à Macao pendant deux ans, toujours comme Chef exécutif, et pour moi c’était la première fois que j’allais à “l’étranger” (rire). Ensuite j’ai eu une opportunité à Shanghai, je m’en souviens car c’était l’exposition universelle, j’ai donc saisi cette opportunité et j’ai rejoint le Peninsula Shanghai, après quelques temps j’ai été transféré au Peninsula de Tokyo et après je suis venu ici, à Paris.

 Quel est votre premier souvenir lié à la cuisine ?

Je me souviens encore de la première fois où je travaillais dans une cuisine chinoise professionnelle. C’était le restaurant de fruits de mer de Dunhuang.  Je regardais les cuisiniers et je les trouvais tous très beaux, ils utilisaient le wok avec une grande agilité et une bonne rythmique, il y avait une grande énergie qui se dégageait de leur travail. J’aimais apprendre au sein de cette brigade. La première fois que j’ai eu l’opportunité de cuisiner, c’est quand le Chef a quitté le poste des woks et qu’une commande est arrivée. Je regardais tous les jours comment le Chef cuisinait, avec envie et pour moi il était impossible de ne pas saisir cette opportunité de cuisiner à mon tour un plat pour des clients. Alors que je finissais presque de préparer le plat, je m’en souviens encore parfaitement, c’était un riz frit, le Chef est revenu en cuisine. Il m’a regardé, je l’ai regardé,…il a goûté le plat…il n’a rien dit…et après quelques secondes, il a dit : “ok, amenez le plat en salle”…J’étais très heureux et soulagé (rire).

Comment en êtes-vous venu à travailler comme Chef dans une cuisine ?

A l’âge de 15 ans, pour être honnête, ce n’était pas un choix de cœur, je voulais avoir de l’argent pour sortir, jouer avec mes amis. Après quelques années je me sentais mal dans ce travail, les fêtes, Noël, Saint-Valentin, le Nouvel An, en tant que Chef dans une cuisine, vous devez travailler encore plus, spécialement dans ces moments-là. Je voyais mes camarades qui ne travaillaient pas dans mon milieu, sortir, qui s’amusaient, qui profitaient des fêtes, c’était dur pour moi. J’ai alors quitté l’univers de la restauration, durant quelques mois. Je me suis demandé à cette époque si j’aimais cuisiner, si j’aimais travailler en cuisine. Je suis donc allé travailler dans d’autres industries mais je me suis rendu compte que cela ne m’allait pas. J’ai compris que le lieu où je me sentais le mieux, c’était une cuisine. J’ai alors repris le chemin des fourneaux, jusqu’à aujourd’hui.

Quelle est la personne qui vous a le plus influencé dans votre carrière de Chef ?

Les personnes très importantes avec qui j’ai appris mon métier de Chef, ont été peu nombreuses, mais elles m’ont beaucoup influencé. Le premier Chef important dans ma vie professionnelle, s’appelait Chef Leung Coeng, à cette époque je travaillais encore à la découpe. Dans une cuisine cantonaise, dans la partie du chaud, il y a deux sections différentes : l’une est le wok et l’autre c’est la découpe, juste tenir le couteau. Et à cette époque, je tenais le couteau. Un jour le Chef Leung Coeng m’a demandé : “Crois-tu que travailler dans une cuisine c’est ton métier, que tu ne changeras jamais pour un autre ?” J’ai dit : “oui”. C’est alors qu’il m’a encouragé et inspiré.  Il m’a dit : “Dans ta situation actuelle, tu es comme une vache, tu travailles sans réfléchir. Tu dois avoir une vision de ce que tu fais, une idée de toi-même, un but à atteindre. Si tu en as une et que tu aimes cuisiner, tu devrais te mettre au poste du wok. Parce qu’aujourd’hui dans la cuisine cantonaise les choses changent. Avant le Chef de cuisine était celui qui tenait le couteau, c’était lui qui tenait le business. Maintenant la tendance a changé, les gens veulent d’un chef qui cuisine et non qui découpe. Si tu n’as pas assez d’expérience au wok il te faudra tout réapprendre depuis la base.” J’ai réfléchi pendant plusieurs jours à ce qu’il m’avait dit, je n’ai pas dormi pendant deux, trois nuits. Je pensais ne pas pouvoir le faire à l’époque mais c’était un bon challenge. J’ai alors tout appris depuis les bases du maniement du wok, pour petit à petit parvenir à être Chef wok. Je pense que Chef Leung Coeng a été le premier et le plus important pour moi dans ma carrière, pour changer et définir un but pour moi-même : je savais alors où j’allais, ce que je devais faire pour mon avenir.

 Quel est le plus important en cuisine pour vous ?

Pour moi le plus important en tant que Chef c’est de créer des plats qui soient goûtus et que ces saveurs spécifiques restent à jamais en mémoire pour la personne qui découvre ce plat.

Quel est votre moment préféré en cuisine ?

Le moment le plus important pour moi alors que je travaille au wok, c’est quand je regarde mon équipe, qui est en pleine ébullition avec beaucoup de positivité. Même dans une situation de tension, l’équipe reste toujours focalisée sur la méthode et l’objectif qui est de satisfaire le client. Pour moi, c’est le moment le plus joyeux.

En tant que Chef wok, quelle est votre particularité ?

 Je dirais que peu importe ce que je cuisine avec un feu fort, dans un wok, que ce soit avec de la sauce ou sans sauce, le plus important est que l’on sente que ce plat a été fait au wok avec les saveurs spécifiques que cela apporte. Et peu importe le plat, je dirais que c’est l’une de mes forces.

 Quel est l’aliment que vous aimez le plus cuisiner ?

 L’ingrédient le plus délicat pour moi à cuisiner au wok, c’est le bœuf. Qu’il soit découpé finement, en lamelles, en cubes, vous devez alors utiliser différentes températures toujours dans le wok. Le challenge est là, comment rendre la viande tendre, avec du goût, juteuse, et cela va aussi se jouer avec la combinaison d’ingrédients qui ira avec. Et ce challenge-là, j’adore le relever à chaque fois.

Quels sont les ingrédients que vous avez découverts en France ?

 Nous utilisons le foie gras, et pour le homard nous utilisons le caviar. Avant tout, le caviar qui est un ingrédient haut de gamme, apporte beaucoup de goût. Vous savez tout de suite que c’est un plat marin. Il permet de mettre moins de sel. Le caviar rend la texture du plat plus douce, plus naturelle.

Quel est votre plat signature ?

Je dirais, même si c’est un plat simple, le riz frit au foie gras, car c’est le plat que les gens reconnaissent tout de suite. Même si c’est un simple riz frit, on fait tout pour ne pas le rendre si simple. Nous utilisons un foie gras local, que les français aiment. Et nous utilisons du poivre noir, et la technique de cuisine est cantonaise, avec une cuisson du riz au wok. C’est une combinaison de cuisine, et ce plat est devenu très populaire. J’ai aimé mettre quelque chose que j’adore dans ce plat et que les gens ont aimé : du poivre noir. Pour moi c’est un peu unique de mettre du poivre noir pour faire un riz frit, jusqu’ici je ne l’ai jamais vu dans un autre restaurant.

Quel type de poivre noir utilisez-vous ? Pouvez-vous nous donner le secret ?

 (rire) Ce n’est pas un secret, juste du poivre noir très simple…(rire)

Comment créez-vous les plats de la carte du Lili ?

J’essaye de travailler mes idées, seul d’abord, dans ma tête. J’essaye de trouver ce que l’équipe pourrait mettre en œuvre. Une fois l’idée formalisée dans mon esprit, j’en parle avec ma brigade pour créer réellement le plat.

Pouvez-vous nous parler du Lili et de son ambiance ?

J’aime ce restaurant Lili car c’est un lieu d’interaction fort entre les clients et l’équipe en salle. C’est une véritable scène ici. La thématique de décoration c’est l’Opéra, un mélange entre l’opéra européen et l’opéra chinois. Les invités viennent ici pour voir le spectacle. Pour moi, mon équipe en salle, c’est comme un ballet, et parfois je viens aussi en salle voir les convives, je viens dire bonjour. Et ce sentiment d’être sur une scène, d’être à l’opéra, je ne le trouve nulle part ailleurs. Regardez le dôme derrière moi; pour moi c’est la plus belle partie du restaurant, cela montre le centre de la scène, de la salle, je n’ai jamais vu un restaurant aussi beau.

Quel est votre souvenir culinaire d’enfance ?

 Quand j’étais enfant j’aimais les choses croquantes, craquantes, vous ne pouvez pas vous arrêter de manger. Bien sûr il y a le goût, mais il y a aussi le son et la texture. Pour moi c’était ce qui m’attirait le plus.

 Maintenant que vous êtes Chef, comment retranscrivez- vous ce souvenir d’enfance ?

Je peux vous donner des exemples qui illustreront comment cette texture croquante, m’influence encore aujourd’hui. Nous avons une salade de saumon “Lo Hei”, composée de légumes croquants, de saumon, de sauce, mais nous ajoutons également un ingrédient croquant. Face à ce plat vous pouvez vous demander pourquoi avoir ajouter du croquant avec du saumon, mais quand vous le dégusterez vous comprendrez pourquoi. Le plat n’est pas seulement délicat, avec la texture douce du saumon, vous avez un jeu de texture, et vous ne pouvez plus vous arrêter. Un autre exemple, encore une foie avec le riz frit au foie gras. Pourquoi vous combinez dans un plat riz souple et riz croquant ? C’est parce que c’est cela qui attire les gens.

 Pour vous quel est le meilleur accord mets/vins ?

Pour moi, l’accord parfait pour la cuisine cantonaise, c’est le thé, d’abord parce qu’ils viennent du même endroit, mais aussi parce que quand on déjeune et que l’on se sent un peu “lourd”, alors on boit un thé et l’on se sent mieux. C’est au-delà de l’accord mets/vins, cela aide à digérer. Nous avons six différents thés, donc selon ce que vous mangez, vous accordez : vous mangez quelque chose d’un peu gras, le meilleur est un thé Pu erh, par contre si vous mangez quelque chose de délicat et d’élégant, un thé floral, un thé vert, sera mieux.

Si vous deviez manger un dernier plat, quel serait-il et quel serait l’accord ?

Ce serait des gâteaux traditionnels de lune, fourrés à la pâte de graine de lotus, et on boit un thé Pu erh, c’est l’accord parfait !

Photo A.Dumétier

 

 

https://www.peninsula.com/fr/paris/hotel-fine-dining/lili-cantonese-chinese

 

 

 Article écrit par Alexis Dumétier

Vidéo réalisé par Alexis Dumétier

 

 

 

 

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Eminente : un peu de Cuba à Paris

Eminente…Vous rêvez de Cuba ? il n’est pas si loin. Depuis le 30 septembre et jusqu’au 12 décembre 2021, l’Hôtel Eminente nous ouvre les portes d’un Cuba onirique et surprenant. Un lieu éphémère qui propose de nombreuses expériences sensorielles et culturelles en plein cœur de Paris. Dans tout l’hôtel et jusque dans les chambres, le parfum de la canne à sucre et les notes du rhum Eminente. Ce lieu éphémère a été créé spécialement autour du rhum Eminente. 

Le Ron Eminente :

Pour l’histoire, selon les origines du breuvage on parle de ron, de rum ou de rhum. En France on utilise l’orthographe rhum, mais on parle bien du même produit à chaque fois, un alcool conçu à base de canne à sucre. La différence vient donc plus du lieu où il est fait. Les rums viennent de la Barbade et de la Jamaïque, les rhums désignent une eau de vie produite en Guadeloupe, à Haïti, en Martinique, sur l’île de Marie-Galante ou de la Réunion. C’est le goût dit « français ». Pour ce qui est des rons cela nous indique qu’ils sont en provenance  de Cuba, de Porto Rico, d’Amérique du Sud ou encore de Guyane.

Eminente est un nouveau rhum cubain, élaboré au cœur d’une île que ses habitants surnomment «Isla del Cocodrilo», sa forme peu commune évoquant celle de son crocodile endémique. Imaginé par César Martí, plus jeune Maestro Ronero (Maître Rhumier), Eminente est un rhum riche et structuré, puisant son inspiration dans les eaux-de-vie de canne cubaines du XIXème siècle, caractérisées par leur complexité aromatique.

Eminente Réserva, est un rhum cubain de 7 ans d’âge : un rhum vieilli en fût de chêne, ce qui lui apporte des notes douces de vanille, de cacao et d’amande grillée. Un rhum aux saveurs de canne à sucre marquées, une pointe poivrée sur un léger fumé.

L’hôtel :

Au 20 rue Pascal dans le 5ème arrondissement de Paris, la végétation a repris ses droits. Derrière la végétation, un petit hôtel cubain ouvre ses portes. Une casa particular perdue au milieu de la jungle dont la façade aux murs peints d’un rouge ocre laissent entrevoir les marques du temps. Pendant 24h, vous pourrez vivre une immersion totale aux saveurs de la Havane, où l’on y découvre un bar à rhums exceptionnels, des chambres à la décoration tropicale et cubaine, un restaurant rattaché à l’hôtel qui offre un menu aux saveurs de l’île, jusqu’au spa qui prend des allures de mangroves…Un voyage tropical le temps d’une soirée.

« Cette adresse éphémère, dédiée aux cinq sens, incarne à elle seule le retour aux racines d’Eminente, un rhum cubain de dégustation.Avec cet hôtel perdu au milieu de la jungle, nous voulons faire vivre une expérience qui met à l’honneur la richesse du patrimoine culturel Cubain : son rhum, ses cocktails, mais aussi sa gastronomie ».

CAMILLE DE DOMINICIS — COFONDATRICE D’EMINENTE

Les chambres :

La décoration vous immerge dans une scène d’un polar cubain, les teintes sont vertes émeraudes, les baldaquins, le lin, les meubles en bois, les vinyles ça et là, le chapeau de paille négligemment oublié, les plantes vertes en « forêt luxuriante » dès l’ouverture de la porte de votre chambre. Tout y est et vous plonge dans un ailleurs tropical. C’est très cocooning et réconfortant, il ne manque plus que l’humidité étouffante, mais sans aucun doute on est transporté à la Havane. Le parfum d’ambiance aux notes de rhum et de canne à sucre y fait pour beaucoup aussi. Tous les sens sont travaillés pour augmenter l’immersion.

Le restaurant :

Le Grand dictionnaire, restaurant qui fait face à l’hôtel, est devenu paladar (restaurant familial), vous y découvrirez les spécialités cubaines qui se partagent de l’entrée au dessert. Le tout accompagné de rhum Eminente ou d’une sélection de vins blancs et rouges. Le menu qui vous est servi, compris dans le prix de votre soirée, a été pensé par Annabelle Cantarero, formée à l’institut Ferrandi à Paris, et qui a travaillé dans les plus beaux palaces de la capitale. Annabelle Cantarero propose une cuisine maison et traditionnelle, agrémentée d’une touche contemporaine inspirée de ses propres productions et des matières premières issues de Cuba. Du poisson, du porc, des saveurs mêlant épices et agrumes, une cuisine authentique et réjouissante. Pour finir sur un baba au rhum bien sûr, comment faire autrement.

Le bar de l’hôtel : Le 1802

L’expérience gustative se trouve ici, dans le bar de l’hôtel. Un temple du rhum. Un choix extraordinaire et venu des quatres coins de la planète : Barbade, Jamaïque, Réunion, Antilles, Haïti… Des rhums blancs, ambrés, des bruts de fûts, des sans âges, des clairins, des rhums rares et d’exceptions ou alors des cocktails maîtrisés et équilibrés.

Au 1802, vous avez l’occasion de découvrir un univers que l’on ne connaît pas assez ou que l’on croit plus petit qu’il n’est.

Ce soir là c’est Christopher Bellail qui est mon guide en terre de rhum. Et quelle aventure sensorielle, que de découvertes dans l’immense choix que le monde des rhums offre : de la douceur des notes de bananes plantains, aux notes de pétroles âpres, en passant par les notes d’ananas, de vanille et de mélasse.

Je pourrais maintenant vous en parler des heures mais il vous faudra y aller vous même pour faire vibrer vos papilles et bousculer vos croyances. Car si vous en avez l’envie, la curiosité, vous avez sur place des spécialistes de la question rhum, qui sauront vous initier.

Le Spa :

Comment mieux finir la soirée que par un bain, entouré de verdure et du chant de la jungle tropicale. Au sous-sol, l’ambiance cubaine perdure, et comble du plaisir, vous aurez le lieu privatisé pour vous durant 45 minutes.

 

Un couloir de nage d’une dizaine de mètres, une eau ni trop fraîche, ni trop chaude. Un moment parfait pour savourer l’élan de la dégustation des rhums, avant d’aller vous coucher sous un baldaquin de lin.

Une expérience à s’offrir sans plus attendre. Un dépaysement savamment travaillé et unique, que nous ne pouvons que vous recommander.

Avec pour dernier plaisir avant d’atterrir sur Paris un petit déjeuner au lit.

 

Article écrit par Alexis Dumétier

 

Réservation sur Staycation. Offre 24h, « Una noche Cubana » , à partir de 300€.

L’offre inclut une nuit pour deux personnes, le petit-déjeuner, une dégustation Eminente, 1 cocktail par personne, le dîner cubain, l’accès à la piscine pendant 45 minutes et 1 bouteille de Eminente Reserva.

 

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Le Pley Hotel

Le PLEY Hotel est situé sur la célèbre rue du Faubourg Saint Honoré. Nous avons découvert pour vous ce nouveau lieu à quelques pas des Champs Elysées. Le PLEY Hotel fait parti de ces établissements qui sont pensés comme de véritable lieu de vie. Ainsi le voyageur ce sent plus comme chez lui et la sensation de confort est immédiate.

La décoration d’intérieur du PLEY Hotel est vintage et moderne à la fois, inspirée par la riche histoire radiophonique du 8ème arrondissement de Paris. Les œuvres de l’artiste contemporain Julien Nédélec, les photographies d’archives de la radio Europe 1, les vieux postes de radio chinés dans toute la France et les affiches publicitaires d’époque ou encore les vinyles laissés ça et là viennent ainsi rendre hommage à l’histoire de la radio française dont les plus grandes pages furent écrites dans les rues de ce quartier.

Mais bien plus encore que par les objets décoratifs, le PLEY Hotel offre ce lien fort avec l’histoire de la radio dans son sous-sol qui ressemble à s’y méprendre à des locaux de radio.

Vous y trouverez même un studio où vous pourrez jouer de la musique…On a adoré l’ambiance de ce lieu, qui vous donne envie d’y rester se prélasser en écoutant un vieux vinyle.

 

Les chambres

Le PLEY Hotel est constitué de 100 chambres et suites aux volumes généreux, toutes habillées dans des déclinaisons de bleus, blancs et roses. Leurs décorations sont ponctuées de photographies et d’affiches publicitaires mettant en valeur l’histoire de la radio française. Les hôtes retrouvent ainsi des clichés historiques des studios Europe 1, de la rue François Ier, ou des publicités des années 50 pour les postes Schaub-Lorenz ou Radiovox. Elles offrent à tous une immersion rassurante, délicate, chaleureuse et même feutrée dans les souvenirs collectifs de l’univers musicale et radiophonique parisien du siècle dernier. L’hôtel met à disposition de tous les cosmétiques vegan et Made in France Terre de Mars, ainsi qu’une radio Bluetooth Lexonou Tivoli.

D’une superficie allant de 15 à 75m2, cinq catégories permettront à chacun, travailleur d’un soir ou voyageur au long cours, de trouver l’espace idéal pour se ressourcer et vivre une expérience Parisienne. Les amoureux des grands espaces privilégieront le Penthouse, la suite avec accès privatif au rooftop du PLEY Hotel, tandis que les grandes tribus pourront privatiser un étage complet de l’hôtel, grâce à des espaces modulables et connectés.

Le bar / restaurant, Pleyground

Les bars d’hôtels sont les lieux de vie incontournable des établissements. le Pleyground est un espace à la fois convivial et confortable, qui vit tout au long de la journée. Du petit-déjeuner au déjeuner, du tea-time à l’aperitivo, jusqu’en fin de soirée. La pièce maîtresse de ce bar est le piano à queue PLEYEL de 1903, présent dans l’hôtel depuis 49 ans. Cet instrument précieux et historique crée une ambiance forte dans cet espace lumineux.

Le Rooftop

Le rooftop de l’hôtel est un lieu intimiste et calme avec sa vue imprenable sur les toits de Paris et la tour Eiffel. Vous pourrez y déguster les cocktails du bar. Fait très à la mode, vous pourrez également boire du Kombucha, un thé fermenté et donc pétillant, bon pour votre santé parait-il, en tout cas rafraîchissant. Et pour accompagner cela, des charcuteries de la maison Montalet , des tapas : Tapenade d’olive verte, Tzatziki, et autres planches ainsi que des pizzas.

Et pour ceux qui veulent s’accrocher à l’été durant les éclaircies de notre été indien, vous pourrez déguster les vins du Château de Pampelonne, en blanc, rouge ou en rosé. Fermez les yeux : vous êtes presque à Saint-Tropez.

Un rooftop encore peu connu, à découvrir avant l’hiver.

 

www.pley-hotel.comhello@pley-hotel.com

214 Rue du Faubourg Saint Honoré – Paris 8ème, Tel : +33 1 42 25 26 27

 

Article écrit par Alexis Dumétier

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LifestyleMagazine

CitizenM Champs-Elysées

CitizenM ouvre un nouvel hôtel à Paris. C’est le quatrième hôtel qu’il ouvre sur Paris et cette fois c’est à deux pas, littéralement, de l’une des avenues les plus célèbres au monde : les Champs-Elysées.

Avec désormais 4 hôtels (Gare de Lyon, La Défense, Charles de Gaulle, Champs-Elysées), Paris devient la première ville du Groupe qui compte 23 établissements dans le monde. Les quatre autres ouvertures prévues cette année sont à Los Angeles, San Francisco, et Miami. CitizenM est un groupe hôtelier néerlandais et a été lancé par Rattan Chadha en 2008 dans le but de changer les codes de l’industrie hôtelière traditionnelle.

Rattan Chadha, également fondateur de la marque de mode Mexx, s’est inspiré de ses clients pour créer un hôtel pour les voyageurs modernes, leur proposant tout ce dont ils ont besoin avec des emplacements centraux dans les villes les plus passionnantes du monde, à un prix abordable. Pas juste un endroit pour dormir, mais un lieu pour travailler, se détendre et se divertir, comme à la maison. Une combinaison de Wi-Fi haut-débit gratuit, de technologie qui rend la vie facile et un grand lit pour récupérer après une longue journée. Rattan Chadha qualifie cette façon de penser comme un « luxe abordable pour tous ».

Ce nouvel hôtel CitizenM Paris Champs-Elysées se situe à un emplacement idéal, en plein centre de la capitale, pour les touristes comme pour les voyageurs d’affaires, mais aussi pour les Parisiens à la recherche d’un spot pour boire un verre sur la plus belle avenue du monde. Il comprend pas moins de 3 terrasses et un rooftop.

Pour accéder aux chambres, on passe par un salon plutôt design, colorés et avec plein de petits objets de décos tendances un peu partout. On se sent comme dans une grande coloc de quadra férus d’art contemporain. Comme dans tous les CitizenM, plusieurs œuvres d’art sont exposées dans l’ensemble de l’hôtel, et c’est bien sûr le cas dans le salon avec notamment une peinture murale commandée à Lucky Left Hand, ou encore, un spectaculaire papier peint « Golden Age » d’Ai Wei Wei.

Parmi les autres œuvres d’art remarquables du salon, citons « Tauros » de Sarah Morris, des tirages photographiques de JR (Jean René), Frank Horvat avec « Flowers » d’Andy Wahrol, ainsi que des pièces sélectionnées par Thomas Raat, Christophe Bucklow, David Salle et Jordan Wolfson, certaines faisant partie de la collection CitizenM du propriétaire, Rattan Chadha.

La volonté première est que chacun se sente comme à la maison et cela est plutôt réussi : le salon offre un espace de travail et de détente, des centaines de livres, des objets ludiques et une cuisine CanteenM, ouverte 24h/24 et 7j/7. La carte propose repas chauds, collations, boissons sans alcool, cocktails et évidemment du café.

La particularité de ce CitizenM : une terrasse située sur la cour intérieure, permettant de savourer son café Latte au soleil et au calme. Mais ce CitizenM Paris Champs-Élysées propose également 4 espaces extérieurs : la cour intérieure au rez-de-chaussée, la terrasse de CanteenM, un bar au dernier étage et un rooftop CloudM qui offre une vue remarquable sur la Tour Eiffel.

Cet hôtel compte pas moins de 151 chambres toutes identiques en taille et en service. Des capsules de détente avec des aires futuristes : lit king-size, douche aux différentes ambiances lumineuses et olfactives, grand écran TV avec streaming et compilations musicales. Le tout piloté avec une tablette MoodPad et l’application gratuite CitizenM.

Les chambres ne sont pas en reste du côté de l’art. CitizenM a sélectionné trois artistes françaises, Marie Guillard, Elvire Caillon et Melodie Bachet, en collaboration avec Starter, une agence de création parisienne, pour assurer la décoration et créer l’ambiance.

CitizenM se veut être le premier hôtel complètement digital, avec une approche totale sans contact, où tout passe par votre mobile. Durant l’été 2020, CitizenM a lancé une application mobile qui est bien plus qu’un outil de réservation de chambres. Elle permet des séjours entièrement sans contact (enregistrement, ouverture des portes, réglage de l’ambiance de la chambre, paiement des achats via le smartphone du client), et ajoute des dizaines d’avantages locaux (comme des réductions sur la location de vélos ou la nourriture), des expériences sur-mesure, des badges à collectionner et des guides de la ville.

C’est une expérience nouvelle de l’hôtellerie, très moderne et connectée. CitizenM est une expérience à vivre.

 

www.citizenm.com

citizenM Paris Champs-Élysées

128 rue de la Boétie 75008 Paris

Chambre à partir de 129€

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L’ESCAPADE, une nouvelle marque de cosmétiques

 

L’Escapade est une toute nouvelle marque de cosmétiques créée par Salma HALOUI. Cette jeune entrepreneuse de 26ans a décidé de créer une marque de soins pour homme et femme avec des produits respectueux de ses utilisateurs et de la planète. L’Escapade est une marque riche d’une culture millénaire de soin pour la peau et les cheveux transmis de femme en femme au Maroc et qui par ses senteurs vous transportera dans les souks des médinas ou encore au milieu d’un oasis en plein désert.

 

 

Nous avons testé les soins de sa gamme kasbah, qui est la gamme luxe de L’Escapade, est notre coup de cœur c’est porté sur l’huile Reine du désert, un soin à base d’huile de figue de barbarie. En plus des effets actifs reconnus de la figue de barbarie qui apporte la souplesse et la tonicité de la peau grâce à la vitamine E et la présence d’oméga 3 dans ses pépins, ce soin est un véritable anti-âge naturel. Nous avons particulièrement apprécié le fait que l’huile une fois appliqué laisse une peau nette, comme une huile sèche. Cette huile est aussi très bonne pour les cheveux ou encore les ongles. Pour nous c’est un must have.

 

 

Une marque à découvrir sans plus tarder et à suivre.

 

 

Nous avons rencontré Salma HALOUI la créatrice de L’Escapade :

 

 

 

 

 

Salma bonjour, pouvez vous nous parler de vous ?

– Je suis née et j’ai grandi à Marrakech, dans une famille de médecins. Ma mère est urgentiste généraliste et mon père est chirurgien ophtalmologique. Mes parents travaillaient beaucoup, j’ai donc grandi entourée de ma grand-mère. J’ai découvert les racines de la culture marocaine à travers des voyages dans le pays, des petites recettes de cuisine ou de beauté transmises par ma grand-mère.

 

 

 

 

Dites nous en plus sur votre grand-mère :

– Quand j’étais petite ma grand mère, Malika, me faisait des masques à l’huile d’argan pour mes cheveux. On allait au hammam ensemble. Elle m’emmenait dans son jardin où elle avait plein de plantes médicinales on faisait des thé aromatique, et elle m’apprenait tout cela. Elle m’a transmis les traditions marocaines de beauté. C’est pour cela que j’ai choisi les deux fragrances majeures de ma gamme de produit : le néroli et rose de Damas car pour moi c’est comme une madeleine de Proust. Je veux que l’on se plonge dans le Maroc à travers mes produits et pour moi ces parfums sont typiquement ceux de mon pays.

                                                                                                                Malika la grand-mère de Salma

Comment en êtes-vous venu à choisir de poursuivre votre vie en France ?

–  A mes 18 ans j’ai eu mon baccalauréat économique et sociale spécialité maths. J’ai décidé de venir finir mes études en France, à Paris parce que c’est la capitale et que tout se passe ici. J’ai fait une école de commerce à l’international : L’ESAM, european school of advance management. Les différentes cultures me passionnent, j’ai eu la chance de beaucoup voyager petite et je voulais continuer cela avec mes études. J’ai passé 6 mois à San Francisco puis 6 mois à Dublin et 6 mois à Montréal.

 

Comment est née votre marque, avez-vous eu des mentors, des soutiens ?

– J’ai eu beaucoup de chance. Mon père m’a fait rencontrer un docteur en pharmacie qui m’a beaucoup aidé sur la création de mon entreprise. Ce Monsieur m’a aidé à choisir les ingrédients et les fragrances, que du naturel et rien de synthétique. J’ai passé des audites pour des produits naturels et vegan, je refuse les tests sur les animaux. C’est très important pour moi de respecter la planète.

 

Pourquoi avoir eu envie de créer une marque de cosmétique ?

– J’ai eu envie de créer cette marque de cosmétique car je voulais absolument être entrepreneuse et être indépendante. Mes grands-parents étaient très pauvres, ils vendaient des tapis à Fèze. Dans ma famille on est des acharnés du travail. Je suis très ambitieuse. Je suis la première personne de ma famille à créer une entreprise en Europe. Donc pour moi c’est une grande fierté d’entreprendre cela.

 

                                     Salma, son père, sa mère et ses deux soeurs

Le choix du nom de votre marque s’est fait de quelle manière ?

– Pour le nom de ma marque j’avais envie d’évoquer le voyage, l’évasion et finalement c’est ma mère, Amal, qui me l’a soufflé : L’Escapade. J’ai adoré.

Vous êtes seule sur ce projet ?

– Je m’occupe de toutes les facettes d’Escapade : création, shooting, packaging, branding, démarche commerciale,… Pour le packaging j’ai beaucoup sourcé sur internet en Europe, car je voulais une image luxe. J’ai sourcé du coup en Italie à Milan. Le choix de la couleur des flacons est inspirée de la couleur ocre de Marrakech, et les capuchons sont en bois car pour moi cela évoque le luxe et marque l’ADN naturelle de la marque.

Je travaille beaucoup avec ma mère, sur le choix des textures, des fragrances notamment. Pour moi c’est une histoire de famille car ma grand-mère n’est plus là mais tout ce qu’elle m’a appris, transmis se retrouve dans la gamme d’Escapade.

Avez-vous levé des fonds, trouvez des financements pour créer Escapade ?

– Toute cette entreprise a été créée en fond propre. Saïd, mon père, me soutient beaucoup et je l’en remercie. C’est hyper important pour moi de lui prouver que je peux y arriver et qu’il a fait un bon investissement.

 

Escapade pour vous doit être légale de quelle marque sur le marché des cosmétiques ?

– Je veux créer une marque haut de gamme, je veux être l’égale de Kiehl’s, Ahava, des marques qui rentrent dans mon ADN ou encore Absolution car j’adore ce qu’ils font. Je contacte essentiellement des  Spas, l’Hôtelleries et des Concept store.

Comment sourcez-vous les produits ?

– Le sourcing de mes produits se fait avec une coopérative féminine au Maroc, ce qui permet de financer indirectement des familles dans des villages, la scolarité d’enfants au Maroc. Pour les produits je veux absolument des produits biologiques et naturels, je sélectionne donc les agriculteurs et producteurs grâce au conseil d’un laboratoire marocain qui valide et certifie Ecocert et COSMOS (biologique et naturel). Il en va de même avec mon packaging, en bois, verre ou plastique bio recyclable.

 

 

Combien de produits composent la gamme d’Escapade ?

– La gamme comporte 13 produits, 5 certifiés COSMOS et Ecocert. Mais tous sont certifiés par EVE vegan. Cela fait beaucoup mais je suis jeune et impatiente, du coup j’ai fait tout de suite routine jour, et routine nuit, une gamme prestige : la gamme Casba.

Escapade c’est une marque pour les femmes ? Pour les hommes ? Pour les deux ?

 – Mes produits s’adressent à la fois aux hommes et aux femmes. Les huiles et sérums sont à base de produits actifs qui vont aux deux sexes.

Quelle est votre vision de l’avenir d’Escapade ?

– Aujourd’hui je veux me faire connaître et créer une communauté, pour par la suite créer des boutiques dédiées à la marque. D’ici quelques années j’espère ouvrir des boutiques à travers le monde et pouvoir vivre l’escapade…rire…

 

www.lescapade-cosmetics.com

Article et interview écrit par Alexis Dumétier

Photo portrait Salma HALOUI : Alexis Dumétier

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Can-Am Spyder RT Sea-To-Sky : 3 roues pour tailler la route

Pour vous parler du nouveau Can-Am Spyder RT Sea-To-Sky, nous avons fait un Paris – Deauville sous un superbe soleil. Ce trois roues de chez Can-Am est le véhicule idéal pour les longues distances. Parfait pour ceux qui veulent profiter des sensations de liberté de la moto avec le confort et certains avantages de la voiture ou presque.

Conçu pour le moto-tourisme, il doit son nom à l’emblématique autoroute Sea-To-Sky en Colombie-Britannique.

DESIGN

Le look du Sea to sky est imposant au premier coup d’œil. On remarque tout de suite l’assise large et confortable, les mousses à mémoire de forme permettent de conduire durant des heures sans aucun problème, ni point de pression. Les trois malles de rangement à l’arrière, plus celle cachée sous le capot avant vous laisse l’occasion d’emmener de quoi voyager pour un séjour de quelques jours loin de chez vous. Enfin les phares avant à LED, larges, sont d’une efficacité redoutable.

Bombardier Recreational Products Inc.

CONFORT D’UN VRAI VÉHICULE DE TOURISME

Les marchepieds touring extra longs autorisent toutes les positions et de bouger au fur et à mesure que l’on égraine les kilomètres.

L’assise est spacieuse et en plus chauffante à l’avant comme à l’arrière. Le saute vent est réglable électroniquement et fonctionne en roulant. Cela paraît bête à dire mais cette option n’existe pas sur tous les véhicules…et de ce fait même pour les grands la protection est optimum et on ne sent pas les heures passer derrière le guidon du Sea to sky.

UNE MEILLEURE PRATICITÉ

Il faut revenir sur la capacité étonnante de 177 litres du Sea to sky, dont le top case arrière de 60 litres qui peut contenir deux casques intégraux ! A l’avant le rangement caché sous le capot permet de mettre un grand sac à dos plein. Cela permet d’emmener de quoi passer un long week-end loin de chez soi tout en amenant de quoi se changer, prendre des photos,…un véhicule qui invite au voyage.

VÉHICULE CONNECTÉ

Le Spyder RT dispose d’un large écran LCD de 7,8″ et via l’application dédié BRP connect vous pouvez via votre téléphone avoir le GPS, vos playlists musicales, à l’avant comme pour le passager à l’arrière qui peut lui aussi régler le volume à sa convenance via des touches placées sur le côté de l’assise.

LA CONDUITE ET LA MOTORISATION

Le moteur Rotax de 1330cm3 développe 115 CV avec ses 3 cylindres et malgré ses plus de 400 kilos le Spyder RT accélère nettement et ses freins Brembo 4 pistons à l’avant freinent le Sea to Sky avec sérénité et franchise. Bref, la conduite est amusante et rassurante.

Après deux jours aux commandes du Can-Am Spyder RT Sea to sky nous sommes conquis par ce trois roues taillées pour la route et les longues virés. Il permet surtout de profiter des paysages, tout en, si on le souhaite, s’amuser dans les virolos. Un véhicule complet et pratique.

Prix : 31 999 euros

Site de la marque : https://can-am.brp.com/on-road/fr/fr/modeles/les-nouveautes-2021.html

Article écrit par Alexis Dumétier

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Climb Up Paris Porte d’Italie : 4000 mètre carrés de grimpe

Le complexe CLIMB UP de 4 000 m² entièrement dédié à l’escalade et aux loisirs de grimpe sur Paris 13 est ouvert au débutants comme aux sportifs professionnels.

Fidèle à son concept multi-activités, cette nouvelle salle offre l’accès à une immense zone de blocs aux profils variés avec près de 240 voies de plus de 10 mètres de haut, une zone d’entraînement dédiée aux grimpeurs tous niveaux confondus et un espace réservé aux enfants avec l’école d’escalade. Il y a même un coin spécial avec des voies où se sont entraînés les grimpeurs de l’équipe de France pour les JO.

A votre disposition des murs à cordes, des murs de blocs selon votre envie.

Au-delà de sa simple vocation sportive, cette salle se veut être un véritable lieu de vie – ouvert 7j/7, de 8H à minuit – avec, entre autres, un coin restauration rapide accompagné d’un bar et des offres bien-être : dont une salle avec des cours de Yoga.

Vous pourrez aussi profiter du grand volume de ce lieu lumineux pour venir travailler puisque les équipes de Climb up on organiser un grand espace co-working.

Les vestiaires de grandes tailles disposent de douches et de nombreux casiers. Et le grand plus c’est un espace hammam et sauna pour se détendre après une bonne séance d’escalade.

Nous sommes allés découvrir ce lieu et nous vous le recommandons. Les équipes sont adorables et prêtent à vous faire découvrir l’escalade avec un vrai goût pour la pédagogie et le bonheur de transmettre la passion de la grimpe. Les possibilités de se challenger sont innombrables et le volume du lieu donne un sentiment de grandeur et d’espace à explorer. Les plus des espaces de travail et food poussent à y passer du temps dans une grande bulle sportive et studieuse.

Un lieu à découvrir de toute urgence et pourquoi pas vous y abonner à l’année ?

Climb Up Paris

Porte d’Italie, 18 Avenue de la Porte d’Italie, Paris 13 – Tel : 01 42 46 11 39 – Mail : paris-porteditalie@climb-up.fr

crédits photo : Thomas Caleyron et Germain Hazard – crédits vidéo : Thomas Caleyron

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Hot Truffe, une nouvelle façon de voir le Hot-dog

Hot truffe c’est comme cela que chez les Artisans de la Truffe l’on voit le Hot-dog. Cette maison souhaite démocratiser la dégustation de la truffe et c’est tant mieux. Rappelons qu’il y a bien longtemps, ce met d’exception était un plat du peuple. On déguste ici la truffe avec les doigts et cela n’en est que plus gourmand.

Nous sommes allés le déguster rue des Martyrs à Paris. Une petite rue commerçante si il en est, en plein cœur de la capitale dans le quartier du Marais.
L’équipe est adorable, vous reçoit avec un grand sourire et le goût du produit d’exception. C’est Eliot qui est au commande pour la préparation de ce Hot Truffe.
Tout est préparé maison, le pain du Hot truffe est délicatement brioché. Dans ce Hot-dog raffiné la truffe est évidemment à l’honneur, avec en base dans le sandwich une compotée champignon et truffe, une saucisse de Francfort artisanale, un ketchup de la maison à la truffe d’été, et pour apporter un peu de croustillant des oignons frits.
Mais le fin du fin qui ravira tous les amateurs de melanosporum, sur ce hot-dog sortie du four à 180°C, Eliot râpe de large et fine lamelle de truffe de saison (ici truffe blanche d’Alba), pour une expérience truffée intense.
La chaleur du Hot Truffe amplifie les odeurs de noisette et de sous-bois de la truffe fraîchement coupée. Un délice.
Assis en terrasse de la boutique vous pourrez savourer votre Hot Truffe avec une bière La Parisienne, ou encore finir ce repas avec une touche sucrée en commandant le « yaourt et noisettes entières » au miel truffé.
Vous voulez découvrir la truffe et garder tous les codes de la street food en même temps, alors le Hot truffe est fait pour vous.
9 euros + 1 euro avec la boisson.
A découvrir dans les boutiques Artisan de la Truffe : 19 rue des Martyrs, 75 009 Paris ou 19 rue Rambuteau, 75 004 Paris
En livraison par Deliveroo.
Article écrit par Alexis Dumétier
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HANAMI : Un food court japonais au coeur de Paris

Hanami Paris c’est le nouveau food court aux saveurs du Japon. Situé aux pieds du Trocadero, sur une terrasse astucieusement placée sous les arbres et bien évidemment face à la Tour Eiffel.

Mais HANAMI qu’est ce que cela signifie ?

Depuis des siècles, le début du printemps au Japon est synonyme de l' »HANAMI »- terme issu du mot hana : fleur, et du verbe mi: regarder –

Ce rituel immuable voit traditionnellement affluer les Japonais et les visiteurs du monde entier dans les parcs et jardins du pays, pour contempler les fleurs des cerisiers ornementaux : les sakuras. Et s’offrir un pique-nique sous leurs branches.

Un instant convivial avec son voisin de table, un rire d’enfant sous les arbres en fleurs, ou des pétales qui s’envolent au gré du vent. La contemplation des sakuras est un événement qui se chérit dans l’instant. C’est un moment chaleureux qui n’a lieu qu’une seule fois dans l’année et dont il faut savourer chaque instant avant que celui-ci ne disparaisse. À l’image des fleurs de cerisier elles même qui naissent et meurent en un battement de cil.

Voilà pourquoi à Paris ce lieu est aussi sous les arbres dans un lieu qui impose la contemplation. Ce lieu est fait pour y faire la fête, boire un verre avec des amis ou faire un repas en tête à tête.

C’est le début du déconfinement et dimanche nous ne serons plus contraints de porter des masques dehors pour se balader. Ce lieu où déjeuner, se prête tout à fait à ce renouveau tant attendu.

Qu’est ce que propose HANAMI Paris :

La carte a été imaginée par la Chef Yoaké San, ex candidate de Top Chef. On y retrouve les grands classiques de la cuisine japonaise bien connu en France : Ramen, Udon, Donburi, Sushi, Gua Bao, Bubble Tea, Yakitori, macduck…et les mochi glacés spécialités préférées du Chef.
Nous on a adoré les gyozas à la farce goûtus, et à la pâte particulièrement fine et croustillante, les yakitori (petites croquettes de poulpe) qui sont à découvrir,
En boisson il est proposé un large choix avec ou sans alcool, mais vous ne devez pas passer à côté des Bubble tea généreusement servis. Il y a un partenariat avec BACARDI, vous pourrez ainsi choisir des cocktails festifs.
Il est prévu que des dj’s viennent mixer régulièrement à mesure que les températures estivales vont grimper. Ne loupez pas l’occasion de faire la fête face à la Tour Eiffel et aux pieds du majestueux Trocadéro.
Petit plus étonnant et qui ravira les amateurs : un cigare truck, où vous pourrez acheter des références de Havane et autres dominicains mais aussi avec une belle sélection de spiritueux adaptés à la dégustation de ces rouleaux de pures feuilles de tabacs.
Hanami Paris un food court festif et gourmand où passer de belles après midis et soirées avec vos amis.
Où : Les Jardins du Trocadéro, 75016 (devant l’entrée de l’Aquarium de Paris, sur le parvis)
Ouverture 7/7 12h00 à 21H00
Infos :

Article écrit par Alexis Dumétier
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VERSAILLES: RENAISSANCE DU BOSQUET DE LA REINE

A Versailles, au terme d’une campagne de restauration de deux ans, le bosquet de la Reine sera dévoilé au public le 14 juin.
Il présente aujourd’hui une diversité botanique et une richesse végétale uniques au sein des jardins de Versailles.
La restauration a été rendue possible grâce à une synergie exceptionnelle d’une centaine de mécènes français et étrangers, entreprises, fondations, institutions et particuliers.

Un bosquet pour Marie-Antoinette
Le bosquet de la Reine, situé dans le prolongement du parterre de l’Orangerie, au sud des jardins de Versailles, a été créé en 1776 spécialement pour la reine Marie-Antoinette, afin qu’elle puisse se promener à l’écart des visiteurs.
À sa création, le bosquet est conçu dans le style paysager en vogue dans les jardins du XVIIIe siècle. Pour composer ce jardin de fleurs, on acclimate plusieurs essences étrangères, notamment nord-américaines introduites en France au XVIIIe siècle, comme le tulipier de Virginie ou l’arbre à neige.

Une richesse végétale retrouvée
Ce salon de verdure s’est altéré progressivement au cours des XIXe et XXe siècles. Ses allées aux frondaisons généreuses avaient laissé place à des cheminements plus structurés et la diversité botanique avait disparu au profit de haies et bordures plus uniformes. Précédée d’une recherche documentaire détaillée, la restauration, initiée en 2019, a permis de retrouver précisément les anciennes dispositions.

Près de 150 tulipiers de Virginie, plante emblématique des anciennes expéditions botaniques, ont été replantés dans la salle centrale du bosquet. 600 rosiers et plus d’un millier de plantes vivaces viennent en agrémenter le pourtour et rendent hommage à la célèbre collection de roses de Marie-Antoinette et à son goût pour les fleurs, et la rose en particulier.

Les allées offrent, quant à elles, une profusion d’arbres et d’arbustes à fleurs. Au fil de la promenade, les lisières boisées conduisent à la découverte d’une salle consacrée aux cerisiers du Japon, une autre aux arbres de Judée, la suivante aux pruniers de Virginie comme une invitation à un tour du monde botanique dans une palette végétale conforme à celle des jardins de la fin du XVIIIe siècle.

La replantation en chiffres                                                                                                                                                                                                            2 hectares de superficie
147 tulipiers de Virginie
600 rosiers
650 arbres à fleurs
6 000 arbustes à fleurs

Une synergie de mécènes
De nombreux mécènes, français et internationaux, particuliers et entreprises, se sont engagés en faveur de la restauration du bosquet de la Reine : Crédit Agricole d’Île-de-France Mécénat, la Fondation Crédit Agricole – Pays de France, Parfums Christian Dior, Veolia Environnement, Smurfit Kappa, le Département des Yvelines, the American Friends of Versailles, la Société des Amis de Versailles, the French- American Cultural Foundation, The Hyatt Foundation, the National World War I Museum and Memorial, Goldman Sachs Gives, Hugo Events et près de 120 donateurs particuliers.

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LOUIS GABRIEL NOUCHI: L’ÉTRANGER – Eté 2021

Inspiré par la littérature, Louis Gabriel Nouchi livre cette saison une collection basée sur le premier roman d’Albert Camus «L’étranger». Situé à Alger, le narrateur nommé Meursault apprend le décès de sa mère puis, quelques jours plus tard, tue un homme sur une plage.


Les couleurs oscillent entre le noir du deuil, les rayures évoquant les serviettes de plages et les tonalités délavées par le soleil, rappelant la chaleur écrasante évoquées tout au long du livre. L’orange écarlate contraste cette gamme sobre et suggère autant la sensualité d’un couché de soleil que le meurtre sur la plage, épisode charnière du roman.
Louis Gabriel Nouchi s’est inspiré de la garde-robe d’Albert Camus : les trench-coats militaires (son vêtement fétiche), les blousons battle dress, ainsi que les costumes élégants en rayures pinstripe. Ces éléments ont été transcrits dans des matières fluides, légères et contemporaines, afin de créer de nouveaux uniformes amples et estivaux. Le lin et la viscose complètent ce vestiaire élégant. Leur propriétés thermorégulatrices permettent un confort absolu.


La maille, une des techniques signatures de la marque Louis Gabriel Nouchi , est inspirée des sous-vêtements militaires utilisés pour protéger les soldats des piqûres d’insectes dans les environnements chauds. Ajourée, elle suggère la peau sans jamais la montrer.
La broderie « impact de balles» traverse la collection sur plusieurs pièces, située de part et d’autre du vêtement, comme les stigmates sublimés du meurtre qui clôt la première partie du livre. Cette violence est également visible dans le traitement des bords-côtes déchirés et des bords francs, comme si le vêtement avait déjà une histoire, un vécu.


Les imprimés ont été spécialement réalisés par Edouard Taufenbach, artiste plasticien français reconnu pour son travail de photomontage et de collage. A partir de photographies d’archives de la ville d’Alger, il réalise des coupes et des répétitions d’une image pour la sublimer. Leur couleur bleu cyanotype rappelle les premiers tirages photographiques.


En réaction aux récents évènements, la collection est présentée sous la forme d’une vidéo réalisée par Keffer. Concerné par les répercussions sociales touchant notamment le monde du spectacle, Louis-Gabriel Nouchi désire célébrer les comédiens de la Comédie-Française à travers un partenariat inédit, ainsi que plusieurs acteurs prometteurs du cinéma et du théâtre français. Sous forme d’audition, leur lecture du texte de l’Etranger d’Albert Camus, remet l’humain et le livre au centre du projet.

 

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Vassant Paris : le Maroquinier – Orfèvre

Vassant: découvrez la marque du maroquinier Beynat et Janniaux perpétue un savoir-faire artisanal depuis 1947 dans l’ancien cœur industriel de Paris. Travaillant avec des peausseries de très haute qualité, la Maison labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant fabrique depuis des années les plus belles pièces des acteurs majeurs du luxe.
Une nouvelle page s’écrit pour la Maison Beynat et Janniaux, en cette année si particulière que traverse le monde. Désormais, elle met son savoir-faire d’exception au service d’un public pointu et raffiné qui va pouvoir imaginer les produits de ses rêves, grâce à sa marque Vassant Paris.

Dans son showroom parisien, la Maison propose du sur-mesure, à travers sa maroquinerie haut de gamme, ses accessoires et ses objets d’art de vivre en cuir. Un véritable travail d’orfèvre des peaux…

Du nom de Monsieur Vassant, président de Beynat et Janniaux, fabricant d’articles en peausseries exotiques depuis 1947, la Maison Vassant Paris est née d’une passion sans limite pour la matière rare.
Passion des peaux, du savoir-faire artisanal qui doit se transmettre, ajoutée à l’envie de proposer des articles adaptés aux exigences des amateurs des plus beaux objets : c’est ainsi que s’est construite l’histoire de Vassant Paris. Dans le digne héritage d’une tradition de création de maroquinerie de luxe, dont la Maison a depuis toujours le secret.
Du développement et du prototypage à la production, toutes les différentes étapes de la création d’un produit unique ont été maîtrisées au fil de l’acquisition de nouvelles sociétés, qui consolident aujourd’hui l’expertise de la Maison. Choix de la matière, lisse des peaux exotiques, coupe à la main ou à l’emporte-pièce, refente et parage des pièces – afin de leur donner cette finesse incomparable qui distingue les produits d’excellence – assemblage à la machine à coudre, couture sellier à la main, teinture et astiquage des tranches…

Noeud Papillon rouge_autruche-Vassant Paris_

L’exigence de Vassant Paris est fidèle aux préceptes de la Maison, ce qui permet aux amateurs de maroquinerie de rêver en grand. Vassant Paris veut transmettre l’amour de son métier à ses fidèles clients, comme s’est transmise la tradition de maroquinerie de luxe au sein de la Maison. Par les gestes, par la passion, par la temporalité d’une qualité inégalable.

Fournissant à travers le monde les détaillants les plus pointus, la maison Beynat et Janniaux propose depuis plus de vingt ans une incroyable diversité d’articles de petite maroquinerie.
C’est ainsi qu’elle a acquis les dons nécessaires à l’écriture d’une belle aventure avec Vassant Paris.
La magie est une histoire de détails, de subtilités qui se cachent dans les pièces d’exception que façonnent les artisans. C’est leur talent singulier qui permet d’obtenir ces véritables objets d’art où, contraste des matières et richesse des couleurs, incarnent une expertise incontestable. Tout est réalisé dans les ateliers à Paris et chaque modèle est personnalisable : choix du cuir, de la couleur, du fil de piqûre… Cette manufacture parisienne est le berceau de Vassant Paris, un lieu de tradition dans une capitale de l’art de vivre et du luxe. Fidèle à son héritage, Vassant Paris perpétue néanmoins cette tradition avec une vision très contemporaine, soucieuse d’innover sans cesse.

Porte-cartes Bimini en alligator mat bordeaux-Vassant Paris

La Maison travaille les plus beaux cuirs du monde, disponibles dans un large choix de couleurs. Peaux d’alligator, de lézard, de python ou d’autruche sont utilisées pour fabriquer les objets d’une vie. Des classiques de caractère qui sont la signature de la Maison.

À Paris, la boutique-showroom permet de vivre une expérience authentique qui marque le début de l’histoire des pièces-héritage de Vassant Paris. Avec une disponibilité primordiale, la Maison se propose de mettre tout en œuvre pour exaucer les vœux de ses clients. Situé dans le 20ème arrondissement de Paris, ce lieu de passion et d’échange reçoit sur rendez-vous du lundi au samedi.
Adjacent aux ateliers de la marque, il ouvre ses portes afin de répondre aux demandes croissantes d’une clientèle qui souhaite voir ses rêves prendre forme. L’occasion également de découvrir les créations originales et hautement– personnalisables présentes sur place.
Témoins d’un savoir-faire authentique, toutes les pièces Vassant Paris sont réalisées dans les matières les plus nobles. La Maison sublime les instants de vie comme les objets qui la jalonnent. Un souci d’exigence qui en fait le rendez-vous des esthètes.

 

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